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Essais Scooters
Pour mieux comprendre le fonctionnement, nous allons subdiviser une transmission par
variateur dans ses parties primaires et les analyser individuellement :
Accessoires
la poulie motrice, la poulie réceptrice et l'embrayage automatique.
Petite précision, les schémas ci-dessous n'ont rien à voir avec le T-max, ce ne sont que des schémas de principe.
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• Les dessins font allusion au système de variation continue que l'on trouve sur les scooters 50cc. On
Me Contacter retrouve également ce dispositif sur tous les Maxi-Scooters à moteur oscillant, que ce soit chez Piaggio,
Aprilia, Malaguti, Kymco, et même sur le Honda Silver Wing 600 dont le moteur est fixe dans le chassis.
Les deux exceptions pour le moment sont le Yamaha T-Max et le Suzuki Burgman 650, qui disposent
tous deux d'un embrayage multidisques en bain d'huile à la place du banal embrayage centrifuge. Le
Burgman compliquant singulièrement la chose en rajoutant en plus une commande séquencielle, par un
moteur électrique pilotant l'écartement des flasques de la poulie réceptrice. On ne peut donc plus parler
Visiteurs depuis de variateur pour cet engin, la démultiplication continue n'étant plus assurée par la force centrifuge au
le 06/12/2002 moyen de galets. Voir sur cette page un éclaté de ce dispositif. Cependant, le principe du variateur reste le même,
quelle que soit le type de machine.
La poulie motrice :
La poulie réceptrice :
• Sur le schéma A ci-dessus, l'ensemble du variateur est représenté au régime moteur minimal, le ralenti. La poulie motrice est
ouverte au maximum et l'embrayage est désacouplé, parce que la force centrifuge à ce régime de ralenti est trop basse, et n'est
pas en mesure de vaincre la force des ressorts de rappel des platines de l'embrayage. Les patins de friction ne sont pas en
contact avec la cloche d'embrayage.
• Sur le schéma B le moteur est en légère accélération, la vitesse de rotation devient suffisante pour que la force centrifuge
déplace les masselottes de l'embrayage, et mettent en contact les patins de friction contre la cloche d'embrayage, l'entraînant
ainsi en rotation. Cependant la force centrifuge ne suffit toujours pas à déplacer les galets du variateur. Le rapport de
démultiplication reste donc au minimum, (l'équivalent du premier rapport sur une boite mécanique) et le véhicule démarre.
Le correcteur de couple :
• Dans l'exposé, j'ai omis une phase très importante : l'accélération. Évidemment nous parlons d'une accélération énergique,
celle par exemple qui est demandée lors d'un dépassement d'un autre véhicule ou lors d'un démarrage rapide.
• Vous vous rappelez du correcteur de couple présent sur la poulie réceptrice ? Maintenant c'est le moment d'en parler, juste
pour compliquer un peu les choses ! Même si le concept est simple en pratique, il demande tout de même un peu d'intuition et
un instant d'attention.
• Si l'ouverture de l'accélérateur avait été plus faible, ce "super-couple" n'aurait pas eu lieu, et le correcteur de couple ne serait
pas entré en action, permettant ainsi à la transmission d'allonger simplement le rapport, sans provoquer l'effet de rétrogradage.
• Dans la phase considérée (décélération) ce n'est plus le moteur qui détermine la traction sur la courroie, car l'entraînement est
maintenant provoqué par la roue ou plus précisément, par l'axe du réducteur. Toutes les forces se renversent et comme tel on
renverse le sens de vissage de la demi-poulie, et l'effet engendré par le correcteur de couple agit en sens contraire de la
poussée du ressort de compression, et tendra à fermer encore plus la gorge de la poulie réceptrice. Ce phénomène va donc
accélérer la descente des galets dans le variateur, en allongeant le rapport de transmission.
• Voilà enfin expliqué pourquoi les scooters ont un mauvais frein moteur. En effet, au moment où nous aurions
besoin de rapports plus courts, le variateur nous laisse sur l'équivalent du 5 ème rapport d'une boite de vitesse.
• Contrairement aux affirmations de quelques revues spécialisées, même les gros maxi-scooters de la dernière génération
sont affectés par ce comportement. Évidemment le problème est masqué par la généreuse cylindrée qui de toute façon réussit à
assurer un frein moteur suffisant même avec un rapport de démultiplication long.
:
• Le seul et unique scooter capable de s'affranchir de cet inconvénient est le Burgman 650 de Suzuki. En effet, pour
déplacer les demi-poulies il n'utilise pas les forces centrifuges ni des guides hélicoïdaux, mais le tout est géré par un système
électromécanique contrôlé de manière omniprésente par un calculateur embarqué.
• Dans le cas du Burgman 650 de Suzuki, nous n'avons plus à faire à un variateur, mais à une véritable boite de vitesse sans
pignons ni synchros. En effet, le fonctionnement est ici totalement différent. Cette "boite" est appelée SECVT (Suzuki
Electronically-controlled Continuously Variable Transmission). En Français : Transmission à sélection variable ou séquentielle
La poulie motrice (entrainée directement par le vilebrequin) n'a plus l'écartement des flasques commandé par des galets
entrainés par la force centrifuge, mais par un moteur électrique pas à pas asservi par un calculateur prenant en compte un tas
de paramètres. Voici sur cette page une petite animation permettant de visualiser le fonctionnement de ce système...
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