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Intégration
Exercice 1
a, b ∈
Soient
Z R tels que a < b, et f une application continue de [a, b] dans R. On suppose que
b Z b
f = |f |. Que dire de f ?
a a
Exercice 2
a, b ∈
Soient
Z R tels que a < b, et f une application continue de [a, b] dans C. On suppose que
b Z b
f = |f |. Prouver l’existence d’un réel θ tel que :
a a
Réciproque ?
2. On suppose de plus g continue et strictement positive. Prouver qu’il existe c dans ]a, b[ tel que
Rb Rb
a
f g = f (c) a g
Exercice 4
Soit f une application continue 2π-périodique de R dans R, et a ∈ R. Prouver que
Z a+2π Z 2π
f= f
a 0
Exercice 5
Soit a un réel strictement positif, f une application continue de [−a, a] dans
Ra Ra Ra
R. Montrer que, si f est
paire alors −a f = 2 0 f , et que si f est impaire alors −a f = 0.
Exercice 6
Si f , g sont deux applications continues 2π-périodiques de R dans R, on pose pour x ∈ R
Z 2π
f ? g(x) = f (x − t)g(t)dt
0
Exercice 7
R
Soit I un intervalle de , f une application de I dans . K
— Si f est paire, est-ce que toute primitive de f est impaire ?
— Si f est impaire, est-ce que toute primitive de f est paire ?
— Si f est périodique de période T > 0, à quelle condition une primitive de f est T -périodique ?
MPSI 2—Mathématiques 2
Exercice 8 1
R. Pour n ≥ 0, on pose un =
Z
Soit f une application continue de [0, 1] dans tn f (t)dt.
0
f (1) R1
2. En remarquant que n+1 = 0
tn f (1)dt, prouver que
Exercice 9
R
Soit f une application continue de [0, 1] dans et n un entier non nul. On suppose que pour 0 ≤ k ≤ n,
Z 1
tk f (t)dt = 0. Montrer que f s’annule en au moins n + 1 points distincts.
0
Exercice 10
Soit f et g deux applications continues et monotones sur [0, 1].
Étudier le signe de l’expression (f (x) − f (y))(g(x) − g(y)) pour x, y éléments de [0, 1]. Comparer alors
R1 R1 R1
0
f g et 0 f × 0 g.
Exercice 11
Soit a un réel strictement positif, f une application de classe C 1 de [0, a] dans R telle que f (0) = 0.
Prouver que Z a
a a 02
Z
0
|f f | ≤ f
0 2 0
On commencera par traiter le cas où f f 0 est positive.
Exercice 13 Rπ
Soit f une fonction continue sur [0, π]. Prouver que la suite 0 f (t)| sin nt|dt n∈N converge vers
2 π
R
π 0 f.
Hint : prouver tout d’abord ce résultat pour les fonctions en escalier...
Exercice 14 Pn R k+1
Pour n ≥ 1, on pose un = k=1 k1 . En encadrant l’intégrale k dt
t , prouver que un ∼ ln n.
Z π
| sin nt|
On pose alors vn = dt. Trouver un équivalent de vn .
0 t
MPSI 2—Mathématiques 3
Exercice 15
Soient a, b ∈ R tels que a < b et f une application continue de [a, b] dans R. Soit M = max |f |.
[a,b]
Montrer que
! p1
Z b
lim |f |p =M
p→+∞ a
Exercice 16
Etudier les suites suivantes :
n n n
X 1 Y k2 1 X k k
a) √ b) (1 + 2 ) n c) sin sin 2
2
n + 2nk n n n
k=1 k=1 k=1
Exercice 17
Soit α un réel positif.
n
X
En utilisant les sommes de Riemann, trouver un équivalent, lorsque n tend vers +∞, de Sn = kα .
k=1
1 x
Z
lim f (t)dt = `
x→+∞ x 0
Exercice 20
Déterminer les limites suivantes :
Z π Z 2u Z u
−u sin x sin x −u2 2
a) lim e dx b) lim+ dx c) lim e et dt
u→+∞ 0 u→0 u x2 u→+∞ 0
Exercice 21
On définit une application F de R dans R en posant :
sin2 x √ cos2 x √
R,
Z Z
∀x ∈ F (x) = arcsin tdt + arccos tdt
0 0
Prouver que F est dérivable sur R, et donner F 0 (x) lorsque x appartient à [0, π2 ]. En déduire F sur
R
[0, π2 ], puis sur .
MPSI 2—Mathématiques 4
Exercice 22
Soit a ∈] − 1, 1[. Pour x ∈ R,on pose
Z x
p dt
f (x) = π − 1− a2
0 1 + a cos t
Montrer que f est bijective de dans R R
et que f ◦ f = IdR .
On pourra commencer par calculer f (x) pour 0 ≤ x < π par un changement de variables approprié.
Dans un deuxième temps, on cherchera à prouver que f ◦ f − Id est impaire, et 2π-périodique.
Exercice 23
Dans la suite, f est une application continue strictement croissante de + dans telle que f (0) = 0. R R
R R
On sait que f induit une bijection de + dans f ( + ) dont on note g la réciproque. On rappelle que
g est aussi continue et strictement croissante.
R f (x)
1. On suppose de plus dans cette question que f est dérivable. Justifier que x 7→ 0 g est
dérivable, et prouver que pour tout réel positif x :
Z x Z f (x)
xf (x) = f (t)dt + g(t)dt
0 0
2. On revient aux hypothèses initiales. Soit a un réel strictement positif. Pour tout entier naturel
non nul n et pour tout entier k compris entre 0 et n, on pose xk,n = ka n et yk,n = f (xk,n ).
(a) Soit n un entier naturel non nul. Prouver que
n
X n−1
X
(xk,n − xk−1,n )yk,n = af (a) − (yk+1,n − yk,n )xk,n
k=1 k=1
(c) Soit n un entier naturel non nul. Prouver que σn = (y0,n , y1,n , . . . , yn,n ) est une subdivision
du segment [0, f (a)] dont on note δn le pas.
Prouver que la suite (δn )n∈N∗ converge vers 0.
(d) En utilisant le théorème de Darboux-Riemann, en déduire que
n−1
X Z f (a)
(yk+1,n − yk,n )xk,n −→ g(t)dt
n→+∞ 0
k=1
4. Soient p et q deux réels strictement positifs tels que p1 + 1q = 1. En utilisant ce qui précède,
prouver que
∀a, b ∈ + , ab ≤ R ap
p
+
bq
q