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Mila: Santé
.Un secteur agonisant nécessitant une urgente  réanimation
Mis sous la loupe par les membres de la commission  de la santé à l'APW que préside
le docteur Ammar Kechoud (1), le secteur de la santé est  plausiblement
gravement malade en enregistrant un retard et un déficit flagrants.  A  l'heure
où la population milevienne vient de dépasser le un million d'âmes, les
prestations de service en matière de santé  publique demeurent en  deçà des
besoins de cette population  quasiment rurale(2). Rencontré à la maison de jeunes 
Mohamed Ladraa  de Mila , en marge de la cérémonie organisée par le  bureau de la
wilaya de Mila de l'union nationale des journalistes algériens , le docteur Amar 
Kechoud , le président de la commission de la santé  à l'APW , nous a révélé  l'état
des lieux  et le constat de fiasco de ce secteur en  souffrance depuis
longtemps ,nécessitant une  réanimation urgente. Primo,  le nombre
d'infrastructures sanitaires  reste insuffisant et incapable de subvenir aux
attentes des citoyens, nous a indiqué le président e la commission de la santé à
l'APW(3). Précisant que, comparativement à des wilayas limitrophes, Mila accuse
encore un retard flagrant avec seulement quatre  hôpitaux, à savoir l'EPH Mohamed
Medahi de Ferdjioua, l''EPH Houari Boumediene de Chelghoum-Laïd ,  l'EPH Tobal 
et Maghlaoua du chef-lieu de la wilaya de Mila., en plus  de 42 polycliniques dont
cinq  seulement disposent d'un service des urgences médicales. Note  interlocuteur n'a
pas manqué, en outre,  de préconiser la dotation  de ces structures d'un équipement
moderne et performant,  à l'image des  structures sanitaires à  l'échelle nationale, ne
serait-ce que pour améliorer  la prise en charge médicale des patients  , à l'exemple
d'un centre d'imagerie médicale à l'EPH Maghlaoua s'avérant plus que indispensable.
L'élu du peuple a déploré l'inexistence d'un appareil d'IRM à Mila ( Imagerie par 
Résonance Magnétique) et a proposé avec un nouveau laboratoire des analyses en
remplacement du labo transféré vers  l'EPH Tobal , un transfert qui a causé plusieurs
décès   ainsi qu'un service des urgences  médico-chirurgicales  dans le même hôpital.
En effet  , toutes ces mesures préconisées  auront certainement à contribuer à
l'augmentation du nombre de lits et par ricochet la capacité d'accueil en admission
hospitalière  , 40 lits pour hommes et 40 lits pour femmes. C'est dire qu'il est
impératif  actuellement d'accélérer le lancement  de la réalisation des nouvelles
structures sanitaires envisagées  dans cette wilaya , dont cinq hôpitaux de 60 lits
respectivement dans les communes de Tadjenanet , Telaghma , Grarem-Gouga ,
Redjas et Zarza et 5 nouvelles polycliniques. Lors de sa visite d'inspection effectuée à
la nouvelle  école de  formation paramédicale, le wali de Mila, Mustapha Koreïch, a
mis l'accent sur  l'urgence du lancement des travaux de réalisation de ces cinq
hôpitaux tout en s'engageant  à résoudre tous les problèmes entravant la
matérialisation de ces aubaines tant attendues par la population.  Le chef de l'exécutif
a fustigé les responsables du secteur de mettre les  bouchées doubles pour remédier à
la situation. Le docteur Ammar  Kechoud nous  a en relief le diagnostic du secteur
demeurant en  souffrance en commençant par la répartition inéquitable du personnel
médical et paramédical  sur les diverses structures sanitaires  à travers le territoire de
la wilaya, le budget  alloué au secteur qui reste insuffisant. Comme il a déploré  qu'il
existe  seulement cinq polycliniques sur les 42 que compte la wilaya qui dispose d'un
service des urgences médicales et il ne reste que deux communes sans polycliniques ,
il s'agit de Zarza et de Benyahia Abderrahmane qui ne  disposent pas de
polycliniques. En la personne de ce nouveau wali ,  fonceur , rigoureux et dévoué , les
citoyens  mileviens sont optimistes de voir se matérialiser ces projets tant attendus. Et
ça sera une première dans l'histoire de cette wilaya  séculaire et combattante qui
méritait bien des responsables salvateurs pareils qui luttent sur  tous les fronts pour un
quotidien meilleur du simple citoyen.
Abdelouaheb.F