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APPAREILS DE MESURE
La sensibilité:
La fidélité:
Un capteur est dit fidèle si le signal qu’il délivre ne varie pas pour une série de mesures
concernant la même valeur de la grandeur d’entrée. On peut dire aussi que c’est l’aptitude
d’un instrument de mesure à donner dans les mêmes conditions d’utilisation définies, des
réponses très voisines lors de l’application répétée d’un signal d’entrée.
La mobilité :
La précision d’un capteur est caractérisée par l’incertitude absolue obtenue sur la grandeur
électrique obtenue en sortie du capteur et s’exprime en fraction de la grandeur physique
mesurée.
L’exactitude :
Aptitude d’un instrument de mesure à donner dans des mêmes conditions d’utilisation
définies, des réponses très voisines de la valeur vraie de la variable à mesurer.
Ils sont en général fidèles, justes et sensibles (dans les limites pour lesquelles ils ont été
conçus). Ils fournissent d’une façon suffisamment exacte, à un moment précis, la valeur du
mesurande, mais ne donnent pas de valeurs continues.
Ils ont été conçus précisément dans le but de fournir un enregistrement continu du
mesurande ; ce qui n’est pas possible d’obtenir avec un instrument à lecture directe, même
en multipliant le nombre d’observations.
Ils permettent donc d’étudier les variations d’un élément pendant une période donnée, et
de suppléer, le cas échéant les observations directes qui pourraient manquer.
L’organe sensible
L’organe de transmission et d’amplification
L’organe enregistreur
L’organe de protection
1- l’organe de protection
Il se compose d’une cage, généralement vitrée, en métallique ou en bois. Elle protège tous
autres organes contre les chocs accidentels et les isole de la poussière et des intempéries.
2- l’organe sensible
C’est la partie de l’appareil qui subit une déformation ou un déplacement sous l’influence
des variations d’un élément météorologique. Les principes en sont très divers, ils varient
suivant la constitution de l’appareil.
Il est constitué par un jeu de pivot et de leviers plus ou moins complexe, suivant
l’amplification exigée, et parfois, par un jeu de cames servant à corriger le manque de
proportionnalité des déformations de l’organe sensible.
4- L’organe enregistreur
o Les diagrammes
Chaque diagramme est adapté au style de cylindre qui le porte et à l’élément à mesurer.
Les diagrammes peuvent être quotidiens, hebdomadaires ou mensuels.
Ils portent en abscisses des arcs de cercles concentriques correspondant à des divisions
dans le temps (15mn, 30mn, 2 heures) ; en ordonnées des lignes horizontales,
régulièrement espacées correspondant à une unité ou à un multiple d’unités de l’élément à
mesurer.
Les organes sensibles qui constituent les enregistreurs n’ont pas la même sensibilité
et surtout la même précision que ceux des appareils à lecture directe ;
Les mouvements d’horlogerie manquent de précision et de régularité ;
Comme tout système mécanique, il est complexe et se traduit par un retard dans la
transmission des variations de l’élément mesuré ;
Les organes sensibles présentent toujours une certaine inertie, ils ne réagissent pas
instantanément à la variation de l’élément à mesurer ;
Les organes sensibles métalliques soumis à des dilatations et à des contractions
successives ou déformations présentent des phénomènes d’hystérésis ou
rémanence ;
Ils se dérèglent sous l’influence des chocs, même peu violents.
2- qualité et avantage des enregistreurs
En dépit de tous ces inconvénients, les enregistreurs sont des auxiliaires précieux dont on
ne peut se passer.
Le nom de la station
Période du ........................... au………………………..20
Au-dessus ou en dessous de l’origine du tracé de la courbe, l’heure exacte de la mise
en place et la valeur de l’élément mesuré, lue à l’appareil à lecture directe avec un
repère de pose du diagramme ;
Au-dessus ou en dessous de la fin du tracé, l’heure exacte de l’enlèvement, et la
valeur exacte lue à l’appareil à lecture directe avec un repère de retrait du
diagramme.
F- Mise en place du diagramme
Des défauts et inconvénients des enregistreurs vus plus haut, il résulte que les diagrammes
qu’ils donneront sont entachés de deux sortes d’erreurs :
Les unes intéressent les heures lues sur l’axe des abscisses et proviennent du
fonctionnement irrégulier du mouvement d’horlogerie ; on y remédie par les repères
aux heures synoptiques ;
Les autres sont dues au manque de sensibilité des organes sensibles, au jeu dans les
transmissions, aux dilatations du métal ; on y remédie par des courbes de correction.
J- Tracé des repères
Les repères se font à toutes les heures synoptiques (00h, 03h, 06h, 09h, 12h, 15h, 18h,
21h), au moment de l’observation, ainsi que lors de la pose et de l’enlèvement du
diagramme.
Le repère doit être net et franc, ni trop grand ni trop petit, en règle générale la valeur de
deux divisions du diagramme.
1- Nettoyage superficiel
Le nettoyage extérieur et intérieur a lieu tous les lundis. Dépoussiérer à l’aide d’un pinceau.
Effacer les dépôts salins, le cas échéant, à l’aide d’un chiffon fin. Ne pas toucher l’organe
sensible.
2- Graissage
Toutes les pièces en acier, surtout pour les stations côtières, doivent être recouvertes
d’une mince pellicule d’huile fine. Ne pas oublier l’axe du cylindre. Ne pas oublier surtout
en particulier au moment du montage, de graisser le filetage de l’axe de cylindre placé sous
la platine, sinon, son démontage quelques mois ou années plus tard se relèvera difficile.
Huiler légèrement mais périodiquement les pivots, axes, goupilles, vis moletées. Avoir soin
d’épargner le faisceau de cheveux.
La plume feutre ne nécessite aucun entretien, seulement dès que le trait d’inscription
s’amenuise sur le diagramme, on change la plume.