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Université de Douala | Ecole Nationale Supérieure Polytechnique

Département de Génie Electrique et Systèmes Intelligents (EEAT 3)


Métrologie

CHAPITRE 4. ETUDE DES APPAREILS DE


MESURES ELECTRIQUES

I. Généralités

L'appareil de mesure qui permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d'un
circuit est un voltmètre, celui qui mesure le courant dans une branche d'un circuit, un
ampèremètre, celui qui mesure la résistance d'une portion du circuit, un ohmmètre. Les
différences de potentiel peuvent aussi être étudiées au moyen d'un oscilloscope dont nous
parlerons plus loin. Chaque appareil de mesure possède plusieurs sondes qu'il faut connecter au
circuit de manière appropriée pour prendre la mesure.

I.1. Le voltmètre

Le voltmètre mesure la différence de potentiel entre deux points quelconques, a et b, d'un circuit
(voir figure 1). Par conséquent il faut connecter une sonde à chacun de ces points et le voltmètre
se retrouve placé en parallèle avec la branche ou les branches du circuit situées entre a et b.

Figure 1

Une partie du courant du circuit, en arrivant en b, est dévié par le voltmètre. Pour que ce dernier
perturbe le moins possible le circuit initial, il faut qu'il dévie le moins possible de courant et
donc que sa résistance interne, RV, soit grande par rapport à celle du circuit.

I.2. L'ampèremètre

L'ampèremètre mesurant le courant qui passe dans une branche du circuit, il faut brancher
l'ampèremètre en série avec la branche de sorte que le même courant qui passe par la branche
traverse aussi l'ampèremètre. Il faut donc d'abord déconnecter la branche pour faire une mesure 1
de courant, afin d'insérer l'ampèremètre dans la branche. Dans la figure 2 l'ampèremètre est
branché en série avec la résistance R3 et mesure par conséquent le courant qui passe dans R3.

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Figure 2

L'ampèremètre offre une certaine résistance, RA, au passage du courant qui le traverse. La
résistance du circuit s'en trouve augmentée et le courant qui y passe, diminué. Pour minimiser
cette perturbation du circuit par l'ampèremètre, il est important que sa résistance interne soit
petite par rapport à la résistance du circuit, en particulier, par rapport à la résistance de la
branche dans laquelle il est introduit.

I.3. L'ohmmètre

Contrairement au voltmètre et à l'ampèremètre, l'ohmmètre est un appareil actif : il possède une


pile interne, de valeur connue et envoie du courant dans le circuit, qu'il mesure. Pour mesurer
la valeur d'une résistance ou d'une combinaison de résistances, il faut connecter les deux sondes
de l'ohmmètre aux extrémités de la résistance ou de la combinaison de résistances, alors qu'elle
ne reçoit pas de courant du reste du circuit. En effet, dans le cas contraire, ce courant viendrait
s'ajouter au courant fourni par l'ohmmètre, ce qui fausserait la mesure.

La figure 3. montre une manière correcte d'effectuer la mesure de la résistance R3 du circuit de


la figure 2. Remarquons que seul un des liens qui relie R3 au reste du circuit a été rompu. On
aurait pu rompre les deux mais ce n'est pas nécessaire : il suffit que la branche soit interrompue
en un point pour que la pile ne fournisse plus de courant à R3.

Figure 3

I.4. Le multimètre

En pratique, le plus souvent, les différents appareils décrits ci-dessus sont groupés dans un seul 2
appareil appelé multimètre (Figure 4), qui peut être réglé pour être utilisé soit comme voltmètre,
soit comme ampèremètre, soit comme ohmmètre. De plus, différentes échelles de sensibilité

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peuvent être sélectionnées. Dans le cas de courants alternatifs, les multimètres donnent les
valeurs des courants et des tensions efficaces, pas les valeurs maximums ou amplitudes.

Figure 4

I.5. L'oscilloscope

L'oscilloscope est un appareil de mesures de tensions électriques et de durées. Il permet de


visualiser les variations d'une tension électrique au cours du temps.
La plupart des appareils de mesure réalisent une mesure ponctuelle (voltmètre, ampèremètre,
wattmètre, multimètre, …). L’étude des variations d’une grandeur en fonction d’une autre
nécessite un relevé très rapide d’une série de points pour obtenir le tracé d’une courbe (tracé de
l’évolution du courant en fonction du temps ou encore le tracé de l’évolution de la tension en
fonction du courant). L’oscilloscope permet de tracer directement sur un écran, une courbe
correspondant à l’évolution du signal de mesure. Il permet l’observation de phénomènes très
rapides (plusieurs centaines de mégaHertz ce qui correspond à quelques nanosecondes). C’est
pour cette raison que l’oscilloscope occupe une place très privilégiée parmi toute la panoplie
des appareils de mesure. C’est le seul appareil qui permet de voir la forme des signaux les plus
complexes et de mesurer leurs caractéristiques : durées, fréquences, amplitudes.

Les principales parties de l'oscilloscope sont :

• L'écran qui est quadrillé ; chaque grand carreau s'appelle une division ; sur l’axe
horizontal, on lit le temps et sur l’axe vertical, on lit la valeur de la tension

Le graphique obtenu à l'écran s'appelle un oscillogramme.

Le point lumineux qui balaie l’écran est appelé le spot ;


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• Les boutons de réglages.
• Les bornes de connexion et de test, et les sondes.

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Un oscillogramme correspond à la courbe qui est engendrée par le déplacement du spot


lumineux sur l’écran d’un tube cathodique. Il peut correspondre à l’évolution d’une grandeur
en fonction du temps ou à l’évolution d’une grandeur par rapport à une autre (composition de
signaux).

Figure 5. Oscillogramme des tensions V1 et V2.

Il existe des oscilloscopes à une, deux ou quatre voies (ou entrées de signaux). Un oscilloscope
à deux voies permet d’observer l’évolution temporelle de deux signaux en même temps ou de
réaliser des compositions de signaux (la voie 2 en fonction de la voie 1). Chaque voie est munie
d’un système d’atténuation pour régler l’amplitude des traces sur l’écran. Il existe un dispositif
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de synchronisation interne qui génère le signal de déclenchement de la base de temps. Il est
possible aussi de déclencher la base de temps à partir d’un signal externe.

Un oscilloscope comporte toujours les groupes de fonctions suivants :

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- Réglage du faisceau d’électrons (intensité, focus, etc.)

- Réglage vertical des traces (amplitude, position, etc.)

- Réglage horizontal des traces (base de temps, zoom, etc.)

- Réglage du déclenchement (choix du mode, choix de la source et du niveau, etc.)

II. Les types d’appareils de mesure électriques


II.1. Appareils analogiques

Ces instruments sont munis d’une aiguille qui se déplace sur un cadran gradué (échelle) et se
positionne différemment selon la variation du signal d’entrée mesuré.

Les échelle d’un instrument peuvent être :

➢ De type linéaire ou uniforme, lorsque les subdivisions sont réparties de manières égales.
➢ De type quadratique, lorsque les subdivisions sont concentrées au début et plus espacées
à la fin, suivant une loi quadratique.
➢ D’autres types, certaines suivant des lois mathématiques (logarithmiques,
exponentielles ect ...).

L’éléments mobile d’un instrument électrique analogique est complétement solidaire d’un axe
de rotation soutenu entre deux supports fixes qui le guident assurant ainsi une rotation libre.
Les supports ont un logement sphérique dont le rayon est supérieur à celui des pivots.

Il existe différents types d’appareils de mesure analogiques en fonction du phénomène physique


mis en jeux :

➢ Instruments à équipage ferromagnétique (AC)

Dans ce type d’instruments, une bobine fixe traversée par le courant, entraîne le déplacement,
dans le sens des aiguilles d’une montre, d’un fer mobile solidaire de l’aiguille de visualisation.
L’échelle de ces instruments ne peut pas être linéaire, mais quadratique à cause de la nature
particulière du couple moteur. Des réglages particuliers du fer mobile permettent de réaliser des
échelles réduites en fin de déviation. Avec de tels instruments, l’équipement interne est en
mesure de supporter des pointes de courant élevées (surcharge de démarrage moteur). Etant
donné le principe de fonctionnement particulier de ce système, les instruments peuvent
fonctionner aussi bien en courant alternatif qu’en courant continu, mais en continu l’erreur de
lecture sera plus importante à moins de réaliser un étalonnage spécifique.

➢ Instruments à cadre mobile (DC)


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Dans cette catégorie d’instruments, le champ magnétique, généré par un aimant permanent fixe,
provoque le déplacement dans le sens horaire d’une bobine mobile traversée par le courant et
solidaire de l’aiguille de lecture. Grâce à ce principe de fonctionnement l’échelle est
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parfaitement linéaire. Ces instruments fonctionnent seulement avec un courant continu puisque
le sens de rotation de l’équipage mobile dépend du bon sens de la polarité (il est par conséquent
indispensable ne de pas intervertir les câbles + et - pendant la connexion). L’utilisation de ces
instruments en courant alternatif est toutefois possible en redressant le courant alternatif avec
un pont de diodes, mais en fonctionnant dans cette configuration, les instruments deviennent
plus sensibles à la forme d’onde, si elle n’est pas parfaitement sinusoïdale, ces instruments
doivent donc être utilisés pour mesurer des valeurs basses en tensions et en courant ou
lorsqu’une consommation peu élevée est requise.

➢ Instruments bimétalliques

Dans ces appareils, la déformation d’un élément bimétal, réchauffé directement ou


indirectement par le passage de courant, est transmise à l’équipement mobile solidaire de
l’aiguille de lecture. Dans ces instruments, l’aiguille entraîne dans son déplacement un index
rouge pour indiquer la valeur maxi atteinte. Le temps de réponse aux signaux de ces instruments
est généralement de huit à quinze minutes, par conséquent les pointes de courant de durée brève
ne sont pas signalées. Ces instruments peuvent également être associés à un équipement
électromagnétique pour mesurer instantanément des valeurs de courant.

Il existe plusieurs symboles portés sur les appareils de mesure analogiques :

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II.2. Appareils Numériques

Les appareils de mesure numériques sont basés sur un principe tout à fait différent de celui des
appareils analogiques. Les appareils numériques ne contiennent pas de pièces mécaniques en
mouvement, mais seulement des composants électroniques. Leur constitution est purement
électronique depuis l'amplificateur à haute impédance d'entrée jusqu'à l'affichage de la mesure
par les diodes électroluminescentes ou par les cristaux liquides. Ils sont généralement dotés d'un
commutateur qui permet de changer les calibres et de fonctions.

Le schéma synoptique général d’un appareil de mesure numérique est donné par le schéma
fonctionnel suivant :

Figure 6

Les appareils de mesure numériques sont de plus en plus utilisés du fait de leur fiabilité, leur
précision, leur robustesse et leur facilité de lecture. Ils sont aussi de moins en moins chers et
deviennent même compétitifs avec les appareils analogiques de bas de gamme. Les principales
définitions utilisées par les constructeurs des appareils numériques sont :

➢ Information : Ce terme désigne la donnée physique à l’entrée de l’appareil


➢ Signal : C’est la grandeur électrique (courant ou tension) image de l’information.
➢ Capteur : C’est le dispositif qui saisit l’information et la transforme en un signal
exploitable par l’appareil de mesure. (Exemple : le microphone est un capteur qui
transforme le son en un signal électrique)
➢ Nombre de points : (N) Il correspond au nombre de valeurs différentes que peut
afficher l’appareil dans une gamme de mesure (exemple : pour un appareil à 4
afficheurs, le nombre de points de mesure est N = 104).
➢ Pas de quantification : (q) la plus petite valeur différente de 0 dans la gamme de mesure
(exemple : pour un appareil de mesure à 4 afficheurs, utilisé dans la gamme de 10 V, le 8
pas de quantification est q = 10/N = 1 mV). Digit : Désigne le dispositif qui affiche tous
les chiffres de 0 à 9 de même poids dans un nombre.

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➢ Résolution : C’est la valeur du pas de quantification dans la gamme. Elle correspond à


la plus petite variation de la valeur de la grandeur que l’appareil peut détecter dans une
gamme. Résolution = gamme de mesure / nombre de points N. (Exemple : la résolution
d’un appareil de 100000 points dans la gamme de 1 V est égale à 10µV.
➢ Précision : La précision d’un appareil dépend de la résolution de l’appareil, de la qualité
des composants, la précision des références de tension et de temps etc… La précision
d’un appareil numérique est généralement donnée en pourcentage de la lecture pour
chaque gamme. Cette précision peut être très grande pour certains appareils. Les
appareils portatifs courants ont des précisions variant de 0.1% à 1% de la lecture suivant
la gamme et la grandeur mesurée, et dans la plupart des cas à une ou deux unités (ou
digits) prés. (Exemple : gamme 2 V ; Résolution 1 mV ; précision ±0.1% + 2 dgt ;
lecture 1V. La précision de cette mesure sera 0.1%*1V + 2*1mV = 3 mV).

Les principaux symboles des instruments numériques sont identiques à ceux des instruments
analogiques. Ils possèdent généralement une sélection automatique de la gamme de mesure,
avec parfois la possibilité de passer en manuel pour des mesures particulières. Contrairement
aux instruments analogiques, la classe de précision ainsi que les symboles ne figurent pas sur
l'instrument. Le triangle avec le point d'exclamation indique que les caractéristiques se trouvent
dans la documentation jointe avec l'instrument.

Le principal avantage des instruments de mesure numériques est d'éliminer les erreurs de lecture
dues à l'imprécision de la lecture. On peut y ajouter :

➢ La facilité d'utilisation
➢ La grande précision
➢ La résistance d'entrée supérieure à 1M/v
➢ Leur facilité de lecture

Les inconvénients sont :

➢ Le prix qui reste assez élevé


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➢ Leur fragilité (n'accepte pas les chocs électriques et mécaniques)
➢ Les difficultés à repérer le maximum ou le minimum d'un signal.

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III. Corrections dues à la résistance des ampèremètres et des voltmètres

Supposons qu'on cherche à déterminer à la fois l'intensité du courant I1 qui passe dans la
résistance R1 du circuit de la figure 7.a, ainsi que la différence de potentiel V1 à ses bornes.

Figure 7

L'ampèremètre doit être inséré dans le circuit, en série avec R1 comme illustré à la figure 7.b. 10
Le voltmètre lui doit se placer en parallèle avec R1. Le plus naturel est de le faire comme indiqué
à la figure 7.c. On dit que le voltmètre est placé en courte dérivation. Dans ce cas : V1 = VV,

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aux erreurs de mesure près. Par contre, le courant mesuré par l'ampèremètre n'est pas
exactement celui qui passe par R1 : une partie, IV, est déviée par le voltmètre :

I1 = IA - IV

Le biais introduit par cette perturbation du voltmètre, exprimé relativement au courant à


mesurer, I1 est :

I IV V1 RV R1
= = =
I1 I1 V1 R1 RV

Il sera d'autant plus petit que RV >> R1.

Pour éviter le biais ci-dessus sur la mesure de courant, on peut placer le voltmètre en longue
dérivation, comme indiqué sur la figure 7.d. Cette fois, le courant qui traverse l'ampèremètre
est bien celui qui traverse R1 et I1 = IA, aux erreurs de mesure près. Par contre, la tension mesurée
par le voltmètre n'est plus exactement celle aux bornes de R1 :

V1 = VV – VA,

où VA = RA I1 est la différence de potentiel aux bornes de l'ampèremètre :

Le biais introduit par cette perturbation de l'ampèremètre, exprimé relativement à la tension à


mesurer, V1, est :

V VA RA I1 RA
= = =
V1 V1 RV I1 R1

Il sera d'autant plus faible que RA << R1.

Dans la pratique, on calcule le pourcentage d'erreur introduit par chacun des deux biais et on
choisit le montage qui correspond au plus petit d'entre eux. Avec les multimètres numériques
qui ont généralement une résistance interne très grande, RV ≈ 10 MΩ, le rapport R1 / RV est
négligeable pour la plupart des applications courantes et on choisit le montage en courte
déviation. Il convient toutefois de le vérifier.

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EXERCICES

Exercice 1.

Calculez la résistance interne d'un voltmètre ayant une sensibilité de 30000Ω/V sur une échelle
de 50V.

Exercice 2.

Soit le circuit électrique ci-contre :

1. Redessiner ce circuit en y incluant un


ampèremètre de façon à mesurer le
courant qui passe dans la résistance R3.
2. Redessiner le circuit initial en y incluant
un voltmètre qui permette de mesurer la
chute de tension dans R4 et R5.
3. Redessiner le circuit initial en y incluant
un ohmmètre qui permette de mesurer la
résistance R2.

Exercice 3

Soit le circuit suivant comportant une résistance de l'ordre


de 100 Ω.

On désire mesurer simultanément le courant qui passe dans


R, avec un ampèremètre ayant une résistance interne de
10Ω et la différence de potentiel aux bornes de R, à l'aide
d'un voltmètre ayant une résistance interne de 1MΩ. Faites
un schéma du montage à réaliser en justifiant votre choix.

Exercice 4

Soit une résistance de 5Ω connectée à une pile de 9V ayant une résistance interne de 1Ω.

1. Calculez la différence de potentiel aux bornes de la pile. 12


2. Supposons qu'on mesure cette différence de potentiel aux bornes de la pile au moyen
d'un voltmètre de qualité ayant une résistance interne de 1MΩ. Quelle valeur fournira-
t-il ?

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3. Quelle valeur lirait-on pour un voltmètre ayant une résistance interne de 10Ω ?

Exercice 5

La figure ci - dessous représente l'écran d'un oscilloscope utilisé en mode de balayage, pour y
observer la variation d'une tension sinusoïdale V(t) en fonction du temps. En tenant compte des
échelles de tension et de temps indiquées sur la figure, quelles sont l'amplitude, la période et la
fréquence de cette tension ?

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