Cours SME - Chapitre 4 - Pollution Et Traitement de L'eau

‫اﻟﻣﻌﮭد اﻟﻌﺎﻟﻲ ﻟﻠﺻﯾد اﻟﺑﺣري‬ Institut Supérieur des Pêches
Maritimes d’Agadir
‫أﻛﺎدﯾر‬
Master Administration des Affaires des

Pêches Maritimes
Module: Environnement et développement durable
CHAPITRE 4
Pollution et traitement des eaux
PR. YOUSSEF BOUAZZAOUI

Consultant en QHSE
Professeur à l’ISPM
Année universitaire 2021-2022

SYLLABUS
Introduction
I. Polluant de l’eau
1. Définition
2. Paramètres de pollution
3. Mesure de la pollution
4. Objectifs du traitement
2
SYLLABUS
II. Etapes du traitement
1. Prétraitement
2. Décantation
3. Traitement physico-chimique
4. Traitement biologique
5. Traitement des boues
6. Désinfection
7. Epuration des eaux résiduaires industrielles
8. Traitement des odeurs
3
INTRODUCTION
• Relation entre la santé des populations humaines et
la salubrité de l’eau
• Avec le développement de l’agriculture et de

l’industrie: Difficultés à fournir de l’eau potable.
• Des sources d’eau potable et d’irrigation sont

contaminées par des substances toxiques et des
microorganismes.
4
Paramètres de Mesure de la Objectif du
Pollution de l’eau Définition
pollution pollution traitement
La présence d’agents physiques, chimiques ou

biologiques issus des activités humaines, qui la
rendent impropre à son utilisation par l'homme
et/ou perturbent les écosystèmes aquatiques
① Des infections dues à la présence de contaminants
② Présence d’agents toxiques détruisant la faune et la flore
③ Dégradation de la qualité de l’eau
5
• C’est la fraction non dissoute de la pollution

Les matières en suspension (MES)
« Les MES, et particulièrement la fraction décantable,

peuvent constituer, en aval du rejet, des dépôts qui
empêchent la vie d’une faune et d’une flore benthiques.
Les MES contribuent aussi à déséquilibrer le milieu
aquatique en accroissant la turbidité et peuvent avoir un
effet néfaste direct sur l’appareil respiratoire des poissons »
6
• C’est la fraction non dissoute de la pollution

Les matières en suspension (MES)
7
La demande biologique en oxygène (DBO)
• Exprime la quantité d’oxygène qu’une biomasse épuratrice

va consommer pour décomposer les matières organiques
contenues dans l’effluent.
• Elle est donc représentative de la somme des matières

organiques biodégradables.
• Elle est généralement mesurée en 5 jours (DBO5).
8
• Elle est représentative de la quantité de matières

La demande chimique en oxygène (DCO)
organiques oxydables par voie chimique.
• Le rapport entre la DBO et la DCO peut donner une idée de

la dégradabilité dans l’effluent.
• La dégradation de la matière organique dans le milieu

naturel s’accompagne d’une consommation d’oxygène et
peut entraîner un abaissement excessif de la concentration
d‘oxygène dissous.
9
• Il peut se trouver sous forme minérale (ammoniacal, nitrate)

ou organique.
• La présence d’azote organique ou ammoniacal se traduit par

une consommation d’oxygène dans le milieu naturel et par
une entrave à la vie aquatique.
L’Azote
10
• Il peut également se trouver sous forme minérale (en

provenance des lessives ou des rejets industriels) ou
organique.
• C’est un élément indispensable à la vie des algues, la

présence de phosphore entraîne un risque d’eutrophisation
Le phosphore
du cours d’eau ou du lac.
11
• On mesure également la quantité de :
• Germes et de virus,
• Teneurs en graisses,
• Détergents
Autres paramètres
• Et métaux lourds
• ……
12
• Pour une meilleure adaptation du traitement, une meilleure

connaissance des différentes fractions constituant la
Fractions d’adaptation du traitement
pollution à traiter est requise :
• La fraction décantable: la pollution particulaire (à enlever

par un traitement physique, telle la décantation);
• la fraction colloïdale: qui correspond à la pollution pouvant

floculer par ajout de réactif et être enlevée par traitement
physique ;
13
• Pour une meilleure adaptation du traitement, une meilleure

connaissance des différentes fractions constituant la
Fractions d’adaptation du traitement
pollution à traiter est requise :
• la fraction soluble: correspond à la pollution qui sera

éliminée spécifiquement par voie biologique. Une partie de
cette pollution soluble n’est pas biodégradable, elle
correspond à des molécules complexes (certains détergents
et pesticides) et se retrouvera dans l’effluent final.
14
• Méthodes normalisées
POLLUANT NORME
Mesure de pollution
DBO5 NF T 90-103
DCO NF T 90-101
MES NF T 90-105
NF EN 872
NTK EN 25663
NH4+ NF T 90-015
NO3- NF T 90-045
PT NF EN 1189
15
• Correspondance avec la directive européenne de

1991. Directive 91/271/CEE – traitement des
eaux urbaines résiduaires
Directive Européenne
• DBO5 : 25 mg/L ou 70 à 90 % de réduction

• DCO : 125 mg/L ou 75 % de réduction
• MES : 35 mg/L ou 90 % de réduction
16
Etapes du Pré- Traitement Traitement Traitement Désinfec- Eaux Traitement
Décantation
traitement traitement P-C biologique des boues tion indus. des odeurs
• Ensemble d’opérations mécaniques permettant

d’extraire le maximum d’éléments dont la nature et la
dimension constitueraient une gêne ultérieurement.
• Ces opérations sont :
- le dégrillage;
- le dessablage;
- le déshuilage.
17
Décantation
• L’eau brute passe à travers des grilles composées de

barreaux placés verticalement ou inclinés de 60 à
80° sur l’horizontale.
• L’espacement des barreaux varie de 3 à 100 mm.

Dégrillage
• La vitesse moyenne de passage entre les barreaux

est comprise entre 0,6 et 1 m/s.
18
Décantation
• Le dessablage s’effectue sur des particules de

dimensions supérieures à 200 µm.
• La vitesse de sédimentation se calcule par la loi de

Stokes (chute libre).
Dessablage
FD = force de décantation due à la pesanteur

(dépend de la densité de la particule)
FF = force de frottement = résistance de l'eau

(dépend de sa viscosité)
Décantation
• La section du dessableur doit correspondre à une

vitesse de l’eau supérieure à 0,20 m/s ;
• On évite ainsi que les matières organiques se

déposent en même temps que les sables.
Dessablage
20
Décantation
Trois types de déssableurs
• les dessableurs couloirs (à écoulement rectiligne);

Dessablage
21
Décantation
• les dessableurs circulaires, à brassage mécanique

(pour éviter le dépôt de matières organiques, en
heures creuses, avec faible débit) ;
Dessablage
22
Décantation
• les dessableurs rectangulaires à insufflation d’air. On

insuffle de l’air qui provoque une rotation de liquide
et crée ainsi une vitesse constante de balayage du
Dessablage
fond.
23
Décantation
• Le sable séparé contient malgré tout des matières

organiques
• Plusieurs processus peuvent être utilisés: lavage par

hydrocyclone,
Dessablage
• Le volume de sable extrait par habitant et par an est

de l’ordre de 5 à 12 dm3.
24
Décantation
Dessablage
25
Décantation
• C’est l’extraction de toutes les matières flottantes

d’une densité inférieure à celle de l’eau.
Déshuilage-dégraissage
• Ces matières sont de natures très diverses et leurs

quantités s’estime à 30-75 mg/l.
• Certains rejets industriels (Conserveries, abattoirs,

laiteries...) peuvent élever ces valeurs à 300-350
mg/l.
26
Décantation
• Les huiles et graisses, lorsqu’elles ne sont pas

émulsionnées, sont séparées sous forme de boues
flottantes dans des ouvrages comportant une zone
d’aération où les bulles d’air augmentent la vitesse

de montée des particules grasses et une zone de
tranquillisation où s’effectue la récupération.
• Le temps de séjour dans ce type d’ouvrage est de 5 à

12 min.
• Le débit d’air insufflé est de l’ordre de 0,2 m3/m3

d’eau/h
27
Décantation
28
Décantation
• La décantation se distingue du dessablage car elle

enlève plus de la moitié des MES, alors que le
dessablage ne vise que l’élimination du sable et des
autres matières minérales (plus lourdes que les matières
organiques).
29
Décantation
• Différentes zones horizontales de l’ouvrage sont

déterminées :
Décantation classique
30
Décantation
• Elle consiste à enlever la stabilité des matières

Elimination de la pollution colloïdale
colloïdales présentes dans l’eau en provoquant la

neutralisation de leurs charges électriques
superficielles et l’agglomération de ces particules
pour former un flocon volumineux décantable appelé
floc.
31
Décantation
• La première étape est appelée coagulation et se

réalise dans le traitement d’eau par l’utilisation

essentiellement de sels de fer ou d’aluminium.
• La deuxième étape est la floculation et se réalise par

l’ajout de polymère organique.
32
Décantation
33
Décantation
• Les taux de réactif à mettre en œuvre sont

déterminés par des essais de floculation.
• L’ajustement du pH par ajout d’acide ou de base est

parfois nécessaire pour obtenir le pH optimal de
coagulation-floculation des réactifs employés :
• Al3+ : 6,0 à 7,4

• Fe3+ : 5 à 8,5
34
Décantation
• Les sels de fer ou d’aluminium sont également

capables de se combiner avec les ions phosphate
Elimination du phosphore
pour former un précipité de phosphate de fer ou

d’aluminium (FePO4 ou AlPO4).
35
Décantation
• La précipitation chimique du phosphore peut se

réaliser à plusieurs étapes dans la filière de
Elimination du phosphore
traitement :
a) Au niveau de la décantation primaire ;

b) Dans le clarificateur ;
c) Sur l’eau épurée biologiquement avec un ouvrage
spécifique de décantation.
36
Décantation
• L’épuration biologique a pour but d’éliminer la matière

polluante biodégradable contenue dans l’eau polluée
(décantée ou non) en la transformant en matières en
suspension.
• La dégradation peut se réaliser par voie aérobie ou

anaérobie.
37
Décantation
• Le traitement biologique classique des eaux

domestiques s’effectue par voie aérobie.
• On peut décrire ce processus par l’équation :
Eau résiduaire + biomasse épuratrice + O2→eau purifiée +

accroissement de biomasse + gaz résiduaires (CO2...).
38
Décantation
• Les microorganismes épurateurs sont constitués

d’êtres vivants de petite taille, (< 1mm )
• Ce sont des microflores (bactéries) et des microfaunes

(protozoaires et métazoaires proches des vers).
• Ces êtres s’y trouvent à de très fortes concentrations, de

l’ordre de 1011 à 1012 par litre pour les bactéries et 106 à
108 par litre pour la microfaune.
39
Décantation
40
Décantation
Prétraitement
refus de dégrillage,
Problématique des boues
déchets du dégraissage
Tout traitement et du dessablage
d’épuration conduit à la
production de déchets
Décanteurs
Boues
41
Décantation
La réglementation sur l’eau se

traduit par une un niveau
poussé d’épuration
Accroissement de la quantité
de boues produites,
notamment à cause de la
déphosphatation
42
Décantation
Agriculture Sylviculture
Destination des boues traitées Centre de stockage contrôlé
Centre d’incinération des boues
Milieu marin
43
Décantation
• Caractéristiques des boues destinées à l’épandage:

1. Stabilité olfactives;
2. Stabilité microbiologiques (Entérovirus,
salmonelle …);
3. Texture solide permettant sa tenue en tas à
30°C.
Ces objectifs qualitatifs
doivent être suppléés par
des objectifs quantitatifs
44
Décantation
Ensemble d’opérations unitaires

Principales voies de traitement
permettant d’atteindre les objectifs,

qualitatif et quantitatif.
Réduction de volume Stabilisation
Dégradation de la matière sèche
45
Décantation
Réduction de volume
• Obtenue à travers des opérations de séparation de

phases liquide/solide par décantation, filtration ou
évaporation rencontrées dans les techniques
d’épaississement, de déshydratation et de séchage
thermique.
46
Décantation
Dégradation de la matière sèche

• Utilisation de procédés biologiques (digestion,

compostage) ou thermiques (incinération à
850°C).
47
Décantation
Stabilisation
• Ralentissant ou suppression de la biodégradation

putride des matières organiques de la boue, à
travers différentes voies, biologique, chimique
ou physique avant (phase liquide) ou après
(phase pâteuse) l’étape de déshydratation.
48
Décantation
• Un volume de 100 entrant sur l’épaississeur

devient:
- 20 à sa sortie,
- 4 après déshydratation,
- 1 après séchage à 90 %
- et seulement 0,3 en sortie de l’incinérateur.
49
Décantation
• La réduction de la pollution bactériologique des

effluents avant rejet dans le milieu récepteur est peu
pratiquée en Maroc.
• Ce traitement se justifie par:
1. La protection sanitaire des zones de baignade et de

loisirs;
2. La protection sanitaire des zones littorales abritant des
activités industrielles de types conchylicole
(mytiliculture, ostréiculture, vénériculture,
pectiniculture ….) ;
3. La réutilisation d’effluents à des fins d’irrigation.
50
Décantation
• L’évaluation du risque de contamination et l’efficacité

de la désinfection sont appréhendées via le
dénombrement de germes indicateurs:
• Coliformes totaux (105 à 108/100ml);

• Coliformes fécaux (104 à 107/100ml);
• Streptocoques fécaux (104 à 106/100ml).
L’objectif de la désinfection est de diminuer la

charge en germes indicateurs de 3 à 4 unités
logarithmiques par 100 ml.
51
Décantation
Chloration
• On utilise 5 à 10 g/m3 de chlore;
• Le chlore réagit avec l’ammoniac pour donner des

chloramines (agent désinfectant);
• Respecter un temps de contact de 30 min.
Le chlore est peu onéreux et donne de bons

résultats sur les bactéries MAIS il est inefficace
sur les virus
52
Décantation
Chloration
• Parfois on utilise des dérivés du chlore comme le

bioxyde de chlore (ClO2)
• Plus puissant que le chlore en termes d’efficacité

désinfectante, il agit directement sur les germes
pathogènes.
• Sa mise en œuvre est très délicate et nécessite une

surveillance continue et permanente.
53
Décantation
Ozonation
• Offre un large spectre d’action.
• Il est efficace aussi bien contre les virus que contre

les bactéries
• Agit avec un temps de contact de courte durée (10

min).
54
Décantation
Ozonation
• Produit sur site, il nécessite pour son exploitation du

personnel qualifié.
• Les doses habituellement adoptées se situent entre 2

et 5 g/m3 d’ozone.
55
Décantation
Radio-désinfection
• Utilisation des UVc (200 nm ≤ λ ≤ 280 nm);
• Pas de produits chimiques, temps de contact court,

efficace contre les virus et les bactéries;
56
Décantation
Radio-désinfection
57
Décantation
Radio-désinfection
58
Décantation
• Le traitement des eaux résiduaires industrielles

commence par l’étude détaillée de leurs constituants.
• La connaissance des paramètres globaux tels que

DBO et MES s’avère tout à fait insuffisante pour
établir une filière d’épuration.
59
Décantation
• La pollution organique: Epuration par voie biologique
• Pollution minérale toxique: Traitement par voie

chimique (réduction et précipitation du chrome dans les
tanneries et les usines de traitements de surface,
oxydation de sulfures dans les effluents
pétrochimiques, etc.).
60
Décantation
• Les eaux usées, chargées en matières organiques

particulaires et dissoutes, en composés azotés et
phosphorés, peuvent dégager des odeurs désagréables
suivant un processus biologique
• Par ailleurs, certains rejets industriels contiennent des

composés très volatils utilisés dans les procédés de
fabrication comme des sulfures, des aldéhydes, des
alcools ou encore de l’ammoniaque.
61
Décantation
• Le traitement consiste en un isolement des sources

odorantes dans des enceintes hermétiques.
• Après confinement, les odeurs doivent être évacuées

par ventilation forcée et les composants odorants
traités.
62
Décantation
63
FIN DU CHAPITRE QUATRE
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
64

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Année universitaire 2021-2022

• Avec le développement de l’agriculture et de

• Des sources d’eau potable et d’irrigation sont

La présence d’agents physiques, chimiques ou

① Des infections dues à la présence de contaminants

② Présence d’agents toxiques détruisant la faune et la flore

③ Dégradation de la qualité de l’eau

• C’est la fraction non dissoute de la pollution

« Les MES, et particulièrement la fraction décantable,

• C’est la fraction non dissoute de la pollution

• Exprime la quantité d’oxygène qu’une biomasse épuratrice

• Elle est donc représentative de la somme des matières

• Elle est généralement mesurée en 5 jours (DBO5).

• Elle est représentative de la quantité de matières

organiques oxydables par voie chimique.

• Le rapport entre la DBO et la DCO peut donner une idée de

• La dégradation de la matière organique dans le milieu

• Il peut se trouver sous forme minérale (ammoniacal, nitrate)

• La présence d’azote organique ou ammoniacal se traduit par

• Il peut également se trouver sous forme minérale (en

• C’est un élément indispensable à la vie des algues, la

du cours d’eau ou du lac.

• On mesure également la quantité de :

• Pour une meilleure adaptation du traitement, une meilleure

pollution à traiter est requise :

• La fraction décantable: la pollution particulaire (à enlever

• la fraction colloïdale: qui correspond à la pollution pouvant

• Pour une meilleure adaptation du traitement, une meilleure

pollution à traiter est requise :

• la fraction soluble: correspond à la pollution qui sera

• Correspondance avec la directive européenne de

• DBO5 : 25 mg/L ou 70 à 90 % de réduction

• Ensemble d’opérations mécaniques permettant

• Ces opérations sont :

• L’eau brute passe à travers des grilles composées de

• L’espacement des barreaux varie de 3 à 100 mm.

• La vitesse moyenne de passage entre les barreaux

• Le dessablage s’effectue sur des particules de

• La vitesse de sédimentation se calcule par la loi de

FD = force de décantation due à la pesanteur

FF = force de frottement = résistance de l'eau

• La section du dessableur doit correspondre à une

• On évite ainsi que les matières organiques se

Trois types de déssableurs

• les dessableurs couloirs (à écoulement rectiligne);

Trois types de déssableurs

• les dessableurs circulaires, à brassage mécanique

Trois types de déssableurs

• les dessableurs rectangulaires à insufflation d’air. On

• Le sable séparé contient malgré tout des matières

• Plusieurs processus peuvent être utilisés: lavage par

• Le volume de sable extrait par habitant et par an est

• C’est l’extraction de toutes les matières flottantes

• Ces matières sont de natures très diverses et leurs

• Certains rejets industriels (Conserveries, abattoirs,

• Les huiles et graisses, lorsqu’elles ne sont pas

d’aération où les bulles d’air augmentent la vitesse

• Le temps de séjour dans ce type d’ouvrage est de 5 à

• Le débit d’air insufflé est de l’ordre de 0,2 m3/m3