Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Agrément : n° 05/AG/SAC/MESUCURRS/DES/DFS
Habilitation : N° RepSEN/Ensup-priv/HA/015-2017
MEMOIRE
Présenté par
Teddy M’BITSI-IGNOUMBA
Pour l’obtention du diplôme de
MASTER EN COMPTABILITE-FINANCE
SUJET :
Année 2017-2018
[Texte]
RESUME DE L’ETUDE
Dans une économie ouverte et mondialisée, pour que les transactions puissent se
dérouler, il est nécessaire de disposer de mécanismes permettant de pallier cette
disparition des normes morales.
L’audit apparaît alors comme la garantie (le plus souvent externe) que les procédures de
contrôle interne fonctionnent et sont adaptées, et que le produit ou le service réalisé respecte
les normes en vigueur. En l’absence d’un système de contrôle interne pertinent, l’audit ne
peut que constater les risques et éventuellement mesurer ponctuellement les dérives.
L’audit et le contrôle interne sont les deux piliers qui soutiennent la crédibilité de toute
information comptable et financière.
L’audit, car il s’agit d’un regard extérieur sur la qualité de l’information collectée,
traitée et transmise ; et le contrôle interne, car il regroupe l’ensemble des procédures et des
mécanismes mis en œuvre par chaque entreprise pour s’assurer de la pertinence du
processus de collecte, de traitement et de transmission de l’information.
Le contrôle interne doit permettre de s’assurer que toutes les transactions sont bien
appréhendées, qu’elles sont correctement valorisées et qu’elles font l’objet d’un suivi
conforme aux normes en vigueur (qu’il s’agisse des normes internes à l’organisation, des
normes spécifiques à un secteur d’activité ou des normes internationales).
[Texte]
[Texte]
DEDICACES
Mon père et ma mère qui ont tout sacrifiés pour ma réussite, et de la place qu’ils
occupent dans ma vie, qu’ils reçoivent à travers ce travail aussi modéré qu’il soit,
l’expression de mes sincères sentiments et de mon éternel reconnaissance.
[Texte]
PHILIP MORRIS INTERNATIONAL
REMERCIEMENTS
« Les actions altruistes et nobles sont les pages les plus rayonnantes dans la biographie des
âmes » David Thomas
C’est par cette citation de David Thomas que je tiens à remercier tout particulièrement et à
témoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour l’expérience enrichissante
et pleine d’intérêt qu’elles m’ont fait vivre durant mes années de formations.
Mon encadreur M. Maurel Loïs SOSSOU pour son soutien, ses encouragements sa
disponibilité et ses précieux conseils qui m’ont permis de réaliser ce travail.
Tous mes collègues de UCAO-Saint Michel avec qui ‘ai passé de moments
inoubliables durant ces deux années de master
Enfin, que toutes les personnes qui ont participé directement ou indirectement à ma réussite et
qui n’ont pas été cités ici trouvent dans l’anonymat l’expression de ma profonde gratitude.
[Texte]
PHILIP MORRIS INTERNATIONAL
SIGLES ET ABREVIATIONS
DA Demande d’Achat
BR Bon de Réception
BL Bon de Livraison
AV Autorisation de Vérification
[Texte]
PHILIP MORRIS INTERNATIONAL
SOMMAIRE
DEDICACES.............................................................................................................................II
REMERCIEMENTS.................................................................................................................III
SIGLES ET ABREVIATIONS................................................................................................IV
SOMMAIRE..............................................................................................................................V
RESUME..................................................................................................................................VI
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................1
PREMIERE PARTIE..................................................................................................................8
DEUXIEME PARTIE...................................................................................................................
CONCLUSION GENERALE...................................................................................................61
Bibliographie............................................................................................................................VI
ANNEXE..................................................................................................................................XI
[Texte]
PHILIP MORRIS INTERNATIONAL
INTRODUCTION GENERALE
CONTEXTE DE L’ETUDE
L’évolution du monde des affaires pousse les chefs d’entreprises et hommes à une
gestion rationnelle de leur patrimoine. Une utilisation efficiente des ressources
s’avère donc importante, et celle-ci dépend des personnes qui font le quotidien de
l’entreprise. La loin dans un sens moins strict a poussé plusieurs entreprises à se
confronter à certaines règles de gestion, parmi lesquelles celle d’avoir un manuel de
procédures en son sein.
Défini comme un document qui recense la manière à laquelle doivent circuler les
informations, le comportement à adopter par les acteurs, il permet à quiconque,
interne ou externe qu’il soit à l’entreprise de s’accommoder dans la facilité totale de
tout ce qui peut lui être utile au sein de l’entreprise.
Toute entreprise tant publique que privée quelque soient la taille et son domaine
d’activité poursuit un même objectif : la maximisation du profit. Par conséquent, elle
doit se doter d’un manuel de procédures en vue de rendre rigoureuse et efficace la
gestion de ses opérations.
Bon nombre de stratégies sont mises en place par la direction générale. Il va sans dire
qu’un contrôle stratégique efficace permet à l’entreprise de mesurer les résultats
d’une action et de comparer ces résultats avec les objectifs fixés à priori pour savoir
s’il y a concordance ou divergence. L’entreprise dispose de ressources internes
propres qui doivent être contrôlés pour être en permanence opérationnelle et tournées
vers l’objectif à atteindre. L’entreprise, pour être en performance opérationnelle,
dispose de ressources internes propres qui doivent être contrôlées et orientées vers
l’objectif à atteindre.
C’est dans cet ordre d’idée que la direction générale assistée par le conseil
d’administration, avec la participation du personnel, met en place le dispositif de
contrôle interne pour la sauvegarde des actifs. Le contrôle interne apparait donc
comme un élément cardinal dans la gestion du patrimoine d’une entreprise.
L’audit des sociétés anonymes est devenu obligatoire par la loi qui permettra à un
professionnel de vérifier les informations données par les entreprises, les analyser en
vue d’exprimer une opinion motivée sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle
des informations qui lui sont soumises et enfin de formuler des recommandations qui
les permettraient d’optimiser les flux futurs dans l’avenir et à mieux gérer.
Dans l’espace OHADA, c’est l’acte uniforme relatif au droit des sociétés
commerciales et GIE adapté le 30 Janvier 2014 qui a rendu obligatoire l’audit légal
pour les sociétés anonymes (la nomination du CAC et ses suppléants) dans les
articles allant de 702 à 709.
C’est ainsi que la société PHILIP MORRIS INTERNATIONAL par sa forme, n’a
pas fait exception.
Cette particularité nous a guidé à faire le choix de cette société comme cadre de notre
sujet de mémoire qui s’intitule : « L’évaluation des procédures du contrôle interne du
cycle achat fournisseur ».
Le choix de l’évaluation des procédures comme thème, a été motivé quant à lui par le
fait que ladite société rencontre un problème dans le respect de ses délais de
règlement de fournisseurs.
Selon Olivier Lemant dans son ouvrage intitulé L’audit interne : « L’objet de l’Audit
interne n’est pas de produire des rapports mais d’aider l'organisation à atteindre ses
objectifs, même si cela passe le plus souvent par l'émission d'un rapport comportant
des recommandations : l'objet du médecin n'est pas de produire des ordonnances
mais d'aider le patient à retrouver la santé, même si cela passe le plus souvent par la
Ainsi donc, afin de donner notre point de vue sur les conséquences que rencontre le
contrôle interne du cycle achat-fournisseur de cette entreprise, il faudra avant tout en
apprécier l’efficacité.
Le problème majeur qui se pose ici est son évaluation. L’on peut donc se poser la
question fondamentale suivante :
Comment l’évaluation du contrôle interne du cycle achat-fournisseur peut-elle
rassurer aux dirigeants de PHILIP MORRIS le respect des différentes procédures
mise en place ?
Plus précisément
Quelles sont les méthodes et outils utilisés pour évaluer le contrôle interne du
cycle achat fournisseur ?
D’identifier les points forts et les points faibles du système de CI à travers les
outils utilisés ;
A l’issue de cette étude, nous ferons éventuellement des recommandations qui pourront résorber les
défaillances constatées et améliorer l’efficacité du système.
UCAO Saint-Michel
Ce travail constituera un point de départ pour les pour les promotions à venir, il sera
donc intéressant de l’approfondir et de l’enrichir à nouveau.
Ce travail est aussi une manière pour l’école de se rendre compte de la capacité de
l’étudiant à résoudre un problème à partir de la théorie reçue en classe.
Pour l’étudiant
METHODOLOGIE DE L’ETUDE
Une étude ne revêt son sens scientifique, lequel lui donne sa consistance et un ordre,
que lorsqu’elle est soumise à une démarche méthodologique.
Ainsi, pour mieux mener notre travail, nous avons fait recours à :
ANNONCE DU PLAN
PREMIERE PARTIE :
Cette première partie représente le cadre théorique. Elle est basée essentiellement sur l’étude
des concepts théoriques pour l’appréhension des notions d’audit, de contrôle interne, de
fournisseurs, tels leurs définitions, leurs objectifs, leurs principes généraux, leurs limites, les
différentes composantes qui la constituent, l’utilité ainsi que leurs démarches et outils pour
leurs réalisations tout en mettant en évidence les procédures qui y sont rattachés.
Cette partie est donc une synthèse de plusieurs opinions diverses de différents auteurs et de
nos données théoriques acquises en classe.
L’audit est une discipline qui fait appel à de nombreux concepts. Il sera très difficile de
l’appréhender sans avoir fait le tour des termes qui lui sont liés.
1. L’Audit
Le terme ‘Audit’ vient du verbe latin AUDIRE qui signifie écouter. Les romains utilisaient ce
terme pour désigner un contrôle au nom de l’empereur sur la gestion des provinces. Il fut
introduit par les Anglo-saxons au début du 20 ème siècle pour la gestion. Cette définition est
assez simpliste d’où la nécessité d’approfondir l’étude de ce concept pour mieux
l’appréhender.
Selon les normes ISA2 : « l’audit est un examen mené par les professionnels indépendants en
vue de donner, sur l’objet examiné, une opinion sur la concordance de cet objet avec le
référentiel applicable ».
Selon le SYSCOA « L’audit est l’analyse critique des opérations réalisées par une entreprise,
menée par référence à des normes, techniques et procédures reconnues ».
Selon Grand & al (2006 :9) « un audit peut se définir comme l’émission d’une opinion
motivée sur la correspondance entre un existant et un référentiel ».
L’audit est une mission à la fin de laquelle une opinion justifiée est émise entre une situation
et un cadre de référence fournie.
Par contre, pour Collins & al (1992 : 21) l’audit « c’est l’examen technique rigoureux et
constructif auquel procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une
opinion motivée sur la qualité et la fiabilité de l’information financière présentée par une
entreprise au regard de l’obligation qui lui est faite de donner en toutes circonstances, dans
Teddy M’BITSI-IGNOUMBA MCF (2017-2018), UCAO-Dakar Page 9
PHILIP MORRIS INTERNATIONAL 1
le respect des règles de droits et principes comptables en vigueur, une image fidèle de son
patrimoine, de sa situation financière et de ses résultats ».
Cette approche de l’audit est plus complète que la première. En plus du fait qu’elle met
l’accent sur la fiabilité des informations financières, elle ressort aussi les aspects
d’indépendance et de compétence de l’auditeur.
Il existe plusieurs définitions de l’audit. Toutes ces définitions données par les auteurs
convergent toutes comme étant un examen réalisé par un professionnel compétent en vue
d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité des comptes d’une entreprise.
Il consiste à faire un examen critique sur les états financiers de l’entreprise afin d’émettre un
jugement à leurs sujets. Ce jugement professionnel basé sur le fait que les comptes de
l’entreprise doivent être sincères, réguliers et refléter une image fidèle des opérations de
l’exercice est un avis d’expert qui s’appuie sur des vérifications, ainsi que des référentiels. Ce
contrôle est fait sur la base de conventions.
- La régularité
- La réglementation
- La sincérité
- L’image fidèle
1.1. Importance
Selon mr-entreprise3, l’audit comptable est avant tout une nécessité pour toute entreprise.
Dans ce sens, il certifie que tout va bien dans la gestion financière et que les comptes soient
parfaitement réguliers. Mais en outre, c’est un processus qui répond surtout aux exigences
internationales qui sont imposées pour toute entreprise. L’attestation d’un audit financier à
plusieurs avantages, notamment :
Elle permet de rectifier le tir ou d’apporter des solutions adéquates en cas d’anomalies
quelconques.
Elle assure une irrégularité constante en matière de finance et elle prône sa croissance,
ce qui peut idéalement rassurer les tiers.
Pour les dirigeants, elle les assure une garantie supplémentaire de bon
fonctionnement. Il leur sert d’instrument d’aide à la prise de décision.
Pour les tiers, il leur permet de porter un jugement sur la situation de l’entreprise,
d’apprécier la solvabilité de l’entreprise (fournisseur) et d’apprécier la pérennité de
l’entreprise (clients)
Pour les salariés, il leur donne une idée sur la pérennité de l’entreprise et par
conséquent la pérennité de leur travail.
Pour l’État, il lui sert d’outil pour un suivi la gestion par les entreprises publiques.
Aussi, il est utile pour la détermination de l’assiette de nombreux impôts et à
l’inspection du travail en cas de licenciement pour causes économiques.
1.2. Objectif
Selon wikifisc4 : « L’objectif général de l’audit des états financiers ou d’autres informations
consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers ou informations ; il peut se subdiviser
en de nombreux objectifs visant les diverses sections du dossier ou les postes individuels des
états financiers. Il peut arriver qu’en vertu de la législation ou selon les conditions de la
mission, l’objectif de l’audit ne se limite pas à l’expression d’une opinion sur des états ou
informations ». L’objectif attendu du processus d’audit est la certification des comptes
annuels c’est à dire la reconnaissance de leurs régularités et de leurs sincérités afin de fournir
une image fidèle des opérations de l’exercice écoulé et de la situation financière à la fin de
l’exercice.
L’audit comptable et financier est un domaine de l’audit qui s’attèle à l’analyse des états
comptable et financiers de l’entité auditée.
En effet, cet audit porte sur des informations analytiques, techniques, internes ou externes, qui
sont rattachés à ladite entité. L’examen de ces informations permet à l’auditeur d’exprimer
une opinion indépendante quant au respect du référentiel comptable et celui des principes
comptables. D’un cabinet d’audit à un autre, les assertions d’audit diffèrent. Cette différence
est due au fait que certains cabinets utilisent des codifications (comme le CEAVOP de KPMG
ou EPICERIE de Deloitte) pour faciliter l’utilisation des assertions et d’autres non (comme
Grand Thorton)
C : Completeness/Exhaustivité
A : Accuracy/ Exactitude
V : Valuation/ Valorisation
P : Présentation
L’Audit opérationnel
L’audit fonctionnel
En fonction des objectifs il est essentiel de définir le type d’audit approprié pour atteindre ces
objectifs.
Cependant, la profession d’auditeur s’étend sous les deux (2) concepts suivants :
- Audit interne et
- Audit externe
Selon l’IFACI : « L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses
conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernance, et en
faisant des propositions pour renforcer leur efficacité ».
J. RENARD (1998 : 63) affirme que : « l’audit interne est une fonction d’investigation et
d’appréciation du contrôle interne, exercée de façon périodique au sein de l’organisation
pour aider les responsables de tous les niveaux à mieux maîtriser leurs activités ».
La mission d’audit interne est effectuée selon les orientations définies par la direction
générale. L’audit interne dépasse de plus en plus la stricte dimension comptable et financière
pour s’étendre à l’ensemble des fonctions de l’entreprise.
C’est un examen pratiqué par un professionnel externe sur les comptes de l’entreprise. L’audit
externe peut se décliner sous deux (2) aspects. Il peut s’agir de :
- L’audit contractuel (Elle concerne, en principe, les entreprises qui n’ont pas
l’obligation légale de recourir aux services d’un CAC)
Il est effectué par un cabinet d’audit à la demande express d’un client. Les modalités
d’interventions sont alors déterminées par le cabinet avec le client en fonction de ses besoins.
L’audit légal ou la mission de CAC est un type d’audit auquel les dispositions obligatoires qui
régissent son exécution, leurs définitions, leurs interprétations et leurs applications confèrent à
un caractère légal.
Selon l’IFAC (2006 : 48) « une mission d’audit des états financiers a pour objectif de
permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis
dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié. Pour
exprimer cette opinion, l’auditeur emploiera la formule donne une image fidèle ou présente
sincèrement sous tous les aspects significatifs, qui sont des expressions équivalentes.
L’audit d’informations financières ou autres, élaborées selon des principes reconnus, poursuit
le même objectif ».
L’audit comptable et financier est un domaine de l’audit qui s’attèle à l’analyse des états
comptables et financiers de l’entité auditée.
L’ordre des experts comptables (OEC) définit l’audit comptable et financier comme un «
examen auquel procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une
opinion motivée sur la régularité et la sincérité du bilan du compte de résultat et des
informations annexes aux comptes annuels d’une entreprise ».
En effet, cet audit porte essentiellement sur les informations financières, qualitatives ou
quantitatives, techniques externes ou internes qui sont rattachés à l’entité.
Les textes qui régissent les missions de CAC en Afrique de l’Ouest sont :
1.4.2.3.Missions
La mission du CAC5 est de certifier les comptes annuels de l’entreprise qui fait appel à lui, en
réalisant un audit légal, dont la procédure est strictement définie par la loi en accord avec les
normes en vigueur.
Notons que la certification des comptes par le CAC consiste à valider la sincérité, la régularité
et la véracité des données financières fournies dans la comptabilité et les comptes annuels de
l’entreprise (bilan, compte de résultat, annexe légale).
- émettre son avis sur un document comptable, une stratégie financière adoptée par
l’entreprise
- fournir des attestations pour le tribunal dans le cadre d’une procédure collective ou
pour les financeurs en cas de recherche de fonds
Macciaro & al (2006 :146) définit la mission du CAC comme étant de « certifier, en justifiant
leur appréciation, que les comptes annuels sont réguliers et donnent une image fidèle du
résultat de l’exercice et de la situation de la société où du groupe, s’il s’agit de comptes
consolidés »
Selon la nature de la société, la nomination d’un CAC peut-être soit une obligation imposée
par la loi soit une obligation facultative.
Les sociétés anonymes (SA) ne faisant pas publiquement appel à l’épargne sont tenues de
désigner un CAC et un suppléant. Par contre, celles qui font appel publiquement à l’épargne
publiquement à l’épargne doivent désigner au moins deux CAC et deux suppléants. (Art 694
AUDSCGIE).
Les sociétés à responsabilité limitée (SARL), quant à elles, sont tenues de désigner au moins
un CAC si leur capital social est supérieur à dix millions (10 000 000) de francs CFA
équivalent en GNF si elles remplissent au moins deux (2) des trois (3) conditions ci-après :
Pour les autres SARL qui ne remplissent pas ces critères, la nomination d’un CAC est
facultative. Toutefois, la nomination peut être demandée en justice par un ou plusieurs
associés détenant, au moins, le dixième du capital social (Art. 376 de l’OHADA)
Les personnes habilitées à exercer la profession de commissaire aux comptes dans les pays
membres de l’OHADA sont définies de façon claire dans les articles allant du 695 au 700 de
l’acte uniforme de l’OHADA (A.U.O.H.A.D.A).
Lorsqu’il existe un ordre des experts comptables dans l’État partie du siège de la société, objet
du contrôle, seuls les experts-comptables agrées par l’ordre peuvent exercer les fonctions de
commissaires aux comptes (Article 696 de l’Acte Uniforme de l’OHADA). Dans le cas
contraire, le choix du CAC se fera parmi les personnes inscrites préalablement sur la liste par
une commission siégeant auprès d’une cour d’appel dans le ressort de l’État partie du siège de
la société contrôlée. Cette commission devra être composée :
Cependant, pour les pays où il n’existe pas d’ordre des experts comptables et/ou que la
distinction entre SA faisant appel et SA ne faisant pas appel à l’épargne public n’est pas faite,
le législateur limitera la composition de la commission évoquée précédemment à :
Lorsque les statuts de la société peuvent prévoir la présence d’un ou plusieurs CAC chargé de
certifier les comptes. Les associés de la société de personnes et des SARL peuvent également
en décider lors d’une assemblée ; la décision sera prise à l’unanimité ou à la majorité selon la
forme de la société. Le caractère volontaire de cette nomination n’influence pas la mission de
CAC. Il s’agit toujours d’une mission d’audit légal.
AUDIT INTERNE
La mission d’audit Sa mission est orientée sur la L’auditeur doit identifier les Consiste à vérifier
opérationnel est la plus fiabilité des informations risques associés aux objectifs la bonne application
tournée vers l’efficacité de financières et la protection et aux grandes orientations des règles,
l’organisation et le respect des des actifs matériels humains stratégiques définies par procédures,…il
procédures écrites mise en et financiers l’organisation et évaluer la compare la règle et
place conformité ou la cohérence la réalité, ce qui
d’ensemble entre ce qui avait devait être et ce qui
été dit et ce qui est ait dans le est
but d’apprécier la performance
des réalisations.
Selon l’OEC français (1977), « le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à
la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’une part d’assurer la sécurité et la sauvegarde du
patrimoine et la qualité de l’information et d’autres parts, garantir l’application des
instruments de la direction et de favoriser l’amélioration des performances de l’activité. Il se
manifeste par l’organisation, la méthode et les procédures de chacune des activités de
l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci ».
1.5.1. Objectifs
Si le rôle de l’auditeur interne est de veiller au contrôle des décisions prises par la direction
générale, il est naturellement clair que le rôle de l’audit interne est d’assurer une efficacité et
une efficience dans la réalisation des activités internes à l’entreprise.
Dans ce cadre, les objectifs du contrôle interne concernent les aspects suivants :
o L’application des instructions de la direction : ceci ne peut être atteint qu’en vérifiant
qu’il existe une conformité de tous qui soit légale et réglementaire avec les
fondements de l’activité de l’entreprise. Il est d’ailleurs primordial à ce niveau de
respecter les politiques ordonnées par l’administration ou par la direction générale ;
1.5.2. Limites
Selon Henry et Daverat (1999 :25), une procédure est « un enchaînement de tâches
élémentaires standardisées, déclenchées en amont par l’expression d’un besoin et limiter en
aval par l’obtention d’un résultat attendu. Chaque procédure se présente donc comme une
suite d’opération effectuées séquentiellement par un nombre limité d’acteurs ».
1. L’Achat
Le processus achats est au cœur de l’entreprise, qu’elle que soit son activité (commerciale et
industrielle). Tous ces processus ont pour seul objectif : de « Bien acheter »
Selon le petit Larousse, Achat signifie : « Action d’acheter » et acheter : « Acquérir (un bien,
un droit) contre payement ».
Selon Gely & al. (2009 :17), « Les achats constituent la fonction qui engage les dépenses de
l’entreprise mais contrairement aux fonctions commerciale, financière ou de production, il
subsiste de nombreux leviers d’amélioration pour optimiser sa contribution à la création de
valeur pour l’entreprise ».
Selon Blanchard (1999 :12) « l’achat est la phase se déroulant depuis l’expression du besoin
jusqu’à la signature du contrat ». Mais pour Barry (2009 :17), « le processus achat concerne
les étapes depuis la budgétisation des dépenses jusqu’au règlement des fournisseurs ».
La fonction achat se définit comme un ensemble cohérent de toutes les ressources échu par
droit à tous les actes liés à l’approvisionnement et de fournitures de biens et services
nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de la structure.
De ces définitions, nous pouvons définir la fonction achat comme étant la recherche et
l’acquisition des produits, services et prestations correspondant aux besoins des personnes
nécessiteuses tout en anticipant et maîtrisant les divers facteurs de risques à court moyen et
long terme.
Les achats peuvent être classifiés par différentes manières par rapport aux types d’entreprises,
du type d’achats ou selon leur degré de complexité.
- L’achat impulsif
Le client achète alors qu’il ne l’avait prévu : un produit peu impliquant financièrement, mis en
valeur (tête de gondole, promotion, …)
- L’achat réfléchit
Il concerne souvent les produits anomaux (nécessitant une réflexion avant achat). On parle
aussi d’achat raisonné. L’acheteur se renseigne beaucoup, compare énormément les ventes car
cela correspond à une somme très importante dans son budget.
- L’achat routinier
Il concerne des biens de consommation courant pour lesquels le client doit renouveler
périodiquement l’achat.
Ce type d’achat est réalisé principalement par ceux qui aiment faire du shopping
régulièrement. Ils font des achats sans aucune raison particulière.
- Achat réassurance
Ce type d’achat est assez similaire à l’achat réfléchit en ce sens où l’acheteur sait exactement
ce qu’il veut. A la seule différence qu’il manque d’assurance. Il doute sur la satisfaction du
produit.
- Achat SOS
Achat expérience :
Ce type d’achat prend en compte un certain nombre de facteurs qualitatifs sur la nature du
produit. Il met beaucoup plus l’accent sur la qualité.
Selon la passation des marchés nous distinguons trois (3) types d’achats
- Achats directs
Ce sont des achats utilisés dans le fonctionnement quotidien des organisations, mais n’entrent
pas dans le processus de production. Ils sont initiés et effectués à la demande express des
utilisateurs. Elle constitue une des limites définies et prévues par le budget.
L’achat par commande représente l’un des cas les plus fréquentés en entreprise. Considéré
comme étant l’acte par lequel l’entreprise émet son désir d’acheter un produit, un service ou
faires des travaux, il se matérialise par un bon de commande établi par l’acheteur.
CAVERIVIERE (2007 : 55) affirme que : « l’appel d’offres consiste à demander par écrit
(courrier postal ou électronique, télécopie, …) ou via des outils d’e-sourcing, à des
fournisseurs sélectionnés, les conditions auxquelles ils peuvent satisfaire le besoin qui leur est
communiqué ».
Selon Clément (2008 : 115-116) « l’appel d’offres est une procédure par laquelle un
acheteur potentiel demande à différents offreurs de faire une proposition commerciale
chiffrés en réponse à la formulation (cahier de charges) et de son besoin (produit ou
service) ». Ainsi, l’achat par appel d’offres est une procédure au cours de laquelle un
acheteur potentiel décrit précisément ses besoins/intentions à des offreurs potentiels
(vendeurs/fournisseurs) en vue de se voir proposer des offres en conséquence. Il a pour but de
déterminer l’offre économiquement la plus avantageuse. Elle se fait sans négociation.
1.2. Importance
La fonction achats est un poste de plus en plus stratégique pour toutes les entreprises. Selon
les types d’achats, industriels ou administratifs, différentes solutions peuvent être adoptées.
Quel que soit sa taille ou son secteur d’activité, gérer ses achats est un levier primordial pour
améliorer ses performances et ses marges ; tout en réduisant les coûts et en participant à
l’arrivée d’innovations.
Au-delà de la réduction des coûts, les achats ont un rôle grandissant à jouer dans la maîtrise
des risques fournisseurs qu’ils soient financiers, sociétaux ou environnementaux. En effet, les
réglementations internationales accroissent la responsabilité du donneur d’ordre vis-à-vis des
défaillances de ses fournisseurs.
Selon Ordige : Le poste achats représente en moyenne 50 à 60% du chiffre d’affaires, réussir
à réaliser des gains sur les achats tout en réduisant leurs coûts est le moyen indiqué pour
générer du profit.
1.3. Mission
- de s’assurer du respect des délais ainsi de protéger l’organisation contre les ruptures de
stocks et approvisionnements, les litiges et incidents.
1.4. Objectif
La définition des objectifs du service achats se fait bien évidemment en lien avec une
stratégie. Cette stratégie va de pair avec la politique achat.
De façon générale, l’objectif principal du cycle achat est d’obtenir le meilleur prix (rapport
qualité/prix, celui qui représente le meilleur prix global d’achat, celui qui permet d’optimiser
les coûts internes, celui qui correspond à la juste qualité). Ces objectifs sont déclinés pour
chaque collaborateur. L’objectif d’achats doit-être comme en management SMART
Spécifique (précis)
Réaliste (accessible)
Selon BARRY (2009 :22) « le cycle achat fournisseur est un processus regroupant toutes les
activités relatives aux achats depuis la budgétisation des dépenses jusqu’au règlement des
dettes envers les fournisseurs ».
- La direction générale
- Le contrôleur de gestion
- La direction d’Achat
- Le service comptabilité
- Le fournisseur
- Le magasinier
- Le service trésorerie
Direction Générale
Elle est chargée de mettre en place la politique d’achats déclinant comme grande lignes :
Les procédures qui décrivent le processus doivent être claires et concises afin d’éviter toutes
interprétations contraire à son essence.
Contrôleur de gestion
Direction d’Achat
Ce service est coordonné par le directeur des achats ou du chef du service achats à la demande
expresse de la Direction générale. Elle a pour mission de trouver les meilleures conditions
d’achats selon les objectifs de l’entreprise.
Service Comptabilité
Fournisseur
Le fournisseur est une personne ou une entreprise qui, soit fabrique, transforme, emballe, ou
installe des produits contrôlés ; soit exerce des activités d’importations ou de ventes de ces
produits.
Magasinier
Service Trésorerie
Il est chargé des règlements des factures en s’assurant qu’elles ont été approuvées par des
personnes compétentes (approbation de la facture, date et moyens de règlements).
Quantité et qualité
Magasin Stockage et manutention Bon entrée
Fiche de stock
Service comptabilité Enregistrement des Factures
factures (approuvées) Factures d’avoirs
Enregistrement des avoirs
Journal d’achats
Journal
de trésorerie
Service Trésorerie Règlement factures
payement
1.6. La budgétisation
Selon BARRY (2004 :33) « Le budget des achats et des charges d’exploitation doit être
établi par des centres de responsabilités probablement définis par la Direction générale et les
responsables ».
Le petit Larousse le définit comme étant : « Une technique de gestion qui consiste à doter
chaque centre de responsabilité de l’entreprise d’un budget évaluant, en termes monétaires,
les coûts de l’activité programmée ».
Selon BARRY (2004 :25), « les expressions sont matérialisées généralement par des
demandes d’achats ».
Malgré qu’il soit prévu dans le budget, l’expression doit être exprimée par une demande
d’achat
Les demandes d’achats émises par les demandeurs doivent être soumises au visa du contrôleur
de gestion pour attestation. Ainsi, le contrôleur de gestion vérifie si la dépense est attestée ou
a été prévue dans les lignes budgétaires.
Selon BAGLIN & al. (2001 :524), « Il revient au service achat de rechercher les
fournisseurs potentiels, mener les opérations de consultation, d’appel d’offres et de demande
de prix, organiser et piloter les négociations et procéder à la sélection des fournisseurs ».
Pour mieux acheter, il est nécessaire que l’acheteur puisse connaître les conditions et les
acteurs du marché. Ainsi, il se doit de disposer de tous les outils nécessaires pour la
prospection et le choix du fournisseur.
Le gestionnaire des commandes a pour rôle de suivre à la trace toutes les opérations d’achats
de l’expression de la demande jusqu’à sa réalisation effective. En cas de retard ou
d’inconformité, il est chargé de faire des relances.
Selon BARRY (2004 :26), « ce sous processus est relatif aux procédures de contrôles des
quantités et de la qualité des articles livrés par le fournisseur ».
Ce service doit s’assurer de la conformité entre ce qui a été livré et ce qui a été commandé en
aval. Les articles figurant sur le bon de commande doit être conforme à ceux figurant sur le
bon de livraison mais aussi à ceux qui ont été livré.
Selon BARRY (2009 :35), « Les principales fonctions traduisant les procédures de
comptabilisation sont les suivantes : la fonction réception et contrôle de gestion des factures
d’achat suivi des comptes fournisseurs, le contrôle des niveaux des charges et la fonction
règlement de la facture ».
- Le BC
- Le BL du fournisseur
- La facture
- Le BR
- La fiche d’ordonnancement
A l’échéance prévue dans le fichier fournisseur, le payement est effectué conformément aux
dispositions prévues par le manuel de procédure (en fonction du montant de la nature du
contrat, règlement par caisse, chèque de banque, monnaie électronique …)
Pour rendre compte de manière fidèle la situation des états financiers de l’entreprise et de ses
résultats, les travaux comptables et les jugements professionnels qu’ils éveillent doivent
correspondre aux dispositions prévues par la loi et/ou la normalisation en vigueur dans
l’espace comptable dans lequel se situe l’entreprise. PMI se trouve dans le champ
d’application du SYSCOHADA. Par conséquent, pour l’élaboration de ses états financiers,
elle doit se conformer aux principes comptables du SYSCOHADA tout en y respectant la
bonne pratique des comptes généralement admis.
Sont débités du prix d’achat net des taxes légalement récupérables par le crédit d’un compte
tiers ou de trésorerie.
S’il y’a des frais d’acquisitions qui s’y ajoutent, deux options d’offrent à nous.
Option 2 : Si c’est par exemple le transport, lors de la journalisation après avoir débité
le 6011, on débite aussi le 6015 « Frais accessoires/Transport » du montant qu’à
couter le transport. Puis on crédite le compte tiers du montant total des deux comptes.
On ne le note pas en annexe par ce qu’il est détaillé.
S’il y’a un escompte, il est enregistré en principe au moment du règlement. Seul l’escompte
financier est pris en compte.
4491 « Etats, Obligations consommées si un délai de payement est autorisé sous forme
d’obligations cautionnées.
Ces comptes enregistrent à leurs débits les entrées en stocks et à leurs crédits les sorties. Le
solde de ce compte représente la valeur de la variation des inventaires entre le début et la fin
de l’exercice et est utilisé comme compte correcteur des comptes d’achat pour la
détermination des achats consommés qui représentent les charges réelles de l’entreprise.
Les R.R.R dont bénéficie l’entreprise auprès de ses fournisseurs sont comptabilisés au cours
de l’exercice au crédit du compte avec le débit du compte de tiers concerné.
Rappelons que ce compte est utilisé que lorsqu’il s’agit d’une facture d’avoir.
Ce compte est crédité du montant des factures d’achats de biens ou de services par le débit :
des comptes concernés de la classe 6 pour le montant hors taxe récupérable pour
charge de fonctionnement ;
du compte 445 « Etat, TVA Récupérable » pour le montant des taxes récupérables
Ce même compte est débité par le crédit :
d’un compte de trésorerie lors des règlements des factures aux fournisseurs ;
d’un compte 4021 « Fournisseurs, Effets à payer », en cas d’acceptation d’une lettre de
change ou d’émission d’un billet à ordre par l’entreprise ;
Reçoit à son crédit, par le débit du compte fournisseur intéressé, le montant des retenues
effectuées sur le prix convenu jusqu’à l’échéance du terme de garantie prévue.
Le compte 4021 est crédité par le débit du compte « Fournisseurs – effets à payer » lors de
l’acceptation d’un effet ou de l’émission d’un billet à ordre par l’entreprise.
Ce compte est crédité du montant de la dette, toutes taxes comprises, par le débit des comptes
de la classe 6 concernés et du compte TVA récupérable. L’entreprise peut aussi opter pour la
comptabilisation hors taxe de cette opération.
A l’ouverture de l’exercice suivant, cette écriture est contre-passée Les entreprises qui le
jugent opportun, peuvent faire jouer le compte 408 à la fin de chaque période comptable et
non pas uniquement à la clôture de l’exercice.
Il est destiné à enregistrer les autres opérations avec les fournisseurs non spécifiés.
1. Outils d’analyses du CI
Les outils d’audit du contrôle interne sont à la disposition de l’auditeur qui choisira la
méthode ou les outils appropriés pour la bonne réalisation de ladite mission.
De nos jours, nous disposons de plusieurs critères de classements mais nous ne retiendrons
que celui de Jacques RENARD qui traduit deux (2) démarches possibles à savoir :
Toujours selon Jacques RENARD (2006 :321), ils sont au nombre de quatre (4) :
- Le questionnaire de CI
- Les interviews
1.1.1. Le questionnaire de CI
Ce questionnaire permet à l’auditeur de réaliser un jugement critique sur chacun des points
soumis. Ce questionnaire devra se composer de questions appropriées et adéquates pour
réaliser une observation complète.
Le questionnaire va servir de guide à l’auditeur pour qu’il puisse réaliser son programme de
travail. Il permet d’identifier d’une part les CI mis en place pour anticiper les risques d’erreurs
et anomalies significatives et d’autres part les objectifs d’audit pour vérifier qu’ils sont bien
appliqués. Aussi, il permet de mettre en œuvre les observations qui vont conduire à
l’élaboration du diagnostic.
Il est fondé le plus souvent sur les réponses de types oui ou non, où, selon la logique de la
question, les « oui » désignent les fores et les « non », les faiblesses.
Le petit Larousse défini une interview comme « un entretien avec quelqu’un pour l’interroger
sur ses actes, ses idées, ses projets, afin d’en publier ou diffuser le contenu ».
L’interview est un outil que l’auditeur utilise. Elle est souvent confondue avec des apparences
similaires. Ce n’est ni un entretien ni une conversation tel un journaliste face à un acteur
politique.
Jacques RENARD (2006 :325) affirme : « Ce n’est pas un interrogatoire dans lequel le
rapport serait celui d’un accusé face à son accusateur. Tout au contraire, l’atmosphère d’une
interview d’audit doit-être une atmosphère de collaboration ».
Cette interview doit-être brève et susciter l’adhésion de l’audité et non pas de l’importuner.
Aussi, l’auditeur se doit d’informer le(s) supérieur(s) hiérarchique(s) de l’audité <avant le
début de l’interview.
Avec l’avènement de la technologie, c’est l’un des outils les plus promoteurs de l’audit du fait
que l’informatique occupe l’un des principaux centres de modernisation dans les entreprises.
Toutes les informations qui doivent être exhaustifs et à jour se trouvant sur les supports
électroniques s’ils existent sont interrogés par l’auditeur.
Ils sont beaucoup plus considérés comme des procédés utilisés par l’auditeur sur le terrain que
des outils.
Selon Olivier LEMANT (1995 :205) les définit comme : « Des vérifications ponctuelles et
posteriori, par d’autres ressources ou moyens, de la validité d’un fait, d’une affirmation ou
d’une déclaration. Les ressources ou moyens peuvent-être de nature endogène (support
informatique dans la chaîne de processus) ou exogènes (confirmation écrite extérieure).
- L’observation physique
- La narration
- L’organigramme fonctionnel
- Le diagramme de circulation
Lors de la mission d’audit, l’auditeur passe son temps chez le client où il fera les vérifications
ou tests physiques pour asseoir une assurance raisonnable.
La non ponctualité
La non clandestinité
La validation
1.2.2. La narration
La narration est un document établi par l’équipe d’audit dans lequel elle explique comment se
déroule les procédures et les transactions au sein de l’entreprise auditées.
Nous distinguons les narrations orale et écrite. La narration par l’audité est la plus riche car
elle rapporte beaucoup plus d’enseignement tandis que celle par l’auditeur n’est qu’une mise
en ordre des idées et des connaissances.
Il décrit les fonctions requises sans pour autant nommer les responsables en charge.
Il permet approche sur la séparation des tâches.
Elle permet la détection des cumuls de fonction. C’est un tableau à double entrée qui permet
la décomposition des procédures sen différentes opérations assumées par les agents ou les
services de l’entreprise. Elle permet aussi, dans la démarche de l’auditeur, à identifier les
forces et les faiblesses du système examiné.
Elle peut se faire soit par un tableau d’évaluation du système précisant l’impact des faiblesses
sur les états financiers, les incidences sur la révision ou les recommandations à faire pour
améliorer le système.
Transcription EX
Rappro Fact/BC C
Rappro Fact/BR C
Comptabilisation C
Ordonnancement EN
Etablissement A
Chèque
Signature du EX
chèque
Envoi du chèque A
Selon O. BERT (1995 :150), le diagramme de circulation se définit comme étant : « une
description graphique, par l’auditeur, d’une série d’opérations dans laquelle, les différents
documents, poste de travail, décision, responsabilité, sont présentés par des symboles liés les
uns aux autres ». Souvent, il est dynamique, il permet de représenter la circulation des
documents entre les différentes fonctions et centres de responsabilités, d’indiquer leur origine
et leur destination et de donner une vision complète du cheminement des informations et de
leurs supports.
C’est une méthode utilisée par les auditeurs pour mener à bien leurs investigations.
Selon J. RENARD (2006 :357) : « La piste d’audit est un ensemble de procédures internes
permanentes permettant de :
L’entreprise est un regroupement de plusieurs centres qui mènent différentes activités pour
assurer sa bonne marche. Pour ce faire, elle doit disposer des procédures qui vont définir le
déroulement et la démarche à suivre pour les différents cycles (Trésorerie, Stock,
Immobilisation, Fournisseur, …).
)
Autorisation d’encaissement et de règlement, suivi de la
trésorerie
Contrôle des espèces en caisse et dans les banques
Pour mener à bien la mission sur l’évaluation de CI, l’auditeur interne ou externe doit suivre
une démarche qui se base sur sept (7) points essentiels et utiliser un certain nombre d’outils
d’audit en vue d’d’identifier les faiblesses du CI et de relever les forces. Ces sept (7) points
essentiels sont :
- La prise de connaissance
- Évaluation préliminaire du CI
- Test de permanence
- Évaluation définitive du CI
- Rapport de CI
Pour bien effectuer sa mission, l’auditeur doit s’imprégner de toutes les procédures de
l’entreprise auditée et se familiariser à son fonctionnement.
D’après COOPER & LYBRAND (1998 :100), « l’auditeur procèdera donc à une prise de
connaissance rapide mais suffisante, des modalités de fonctionnement interne de l’entreprise
auditée, notamment des éléments de contrôle interne faisant l’objet de cette évaluation. Pour
cela, des entretiens avec le personnel et un examen de la documentation existante (manuel de
procédures, comptabilité, comptabilité, budget, directives et instructions), peuvent être
nécessaires ».
Dans cette étape, l’auditeur identifie le système de CI. Sur chacune des sections de travail il
recense et formalise dans ses dossiers toutes les procédures qui caractérisent le déroulement
des opérations, depuis l’orientation elle-même jusqu’à sa comptabilisation ; ce travail
s’effectue soit par un examen d’une documentation écrite existant au niveau de l’entreprise
(manuel de procédures), soit par entretien avec les acteurs qui les mettent en œuvre. Les
auditeurs utilisent les descriptions de la technique narrative ou du diagramme de circulation
(flow chart, représentant des circuits) pour stocker les informations dans leurs dossiers. Des
questionnaires ouverts sont utilisés pour favoriser l’exhaustivité de la démarche, COOPERS
& LYBRAND (1998 :2002)
Le CNC (1992 :48) affirme : « L’auditeur s’assure qu’il a correctement saisi les procédures :
il vérifie qu’il a bien noté et compris chaque procédure, pour cela il suit ‘‘pas à pas’’
quelques transactions pour s’assurer de l’existence et de la compréhension de la procédure.
Ce test est d’une ampleur limitée en nombre. Son objectif n’est pas de vérifier que la
procédure est bien appliquée mais qu’elle existe. Cette démarche lui permet de corriger les
erreurs de compréhension ou les inexactitudes de descriptions des procédures ».
Après l’évaluation de l’existence d’un dispositif de CI, l’auditeur testera si ce dispositif est
appliqué de manière permanente.
1.4.Évaluation préliminaire du CI
L’auditeur procède à une première évaluation du CI. Normalement, il l’effectue sur la base
d’un questionnaire et de la grille d’analyse. Ainsi, il relève les points forts théoriques du CI et
a un aperçu sur les points faibles. Il se consacre momentanément sur les points forts à ce
niveau. Les points faibles quant à eux feront l’objet d’une étude minutieuse ultérieure lors de
l’examen des comptes.
Selon COOPERS & LYBRAND (1998 :1O4) : « Cette phase permet à l’auditeur de lister
les points forts et les points faibles du système, afin de se faire une idée sur la qualité des
procédures. L’auditeur fait une première évaluation du contrôle interne, pour dégager à
partir des étapes précédentes, les sécurités qui garantissent la bonne comptabilisation des
opérations et les défaillances qui font naître le risque d’erreur ou de fraude ; généralement à
l’aide de questionnaires fermés ; il détermine ce que sont les points forts et les points faibles
de chacune des procédures dans leur conception (en terme d’autorisation, de contrôle, de
formalisation, …). Au cours de cette phase, l’auditeur peut constater des ruptures dans
l’application des procédures ; s’il s’agit d’un cas isolé ; il l’ignore dans la suite de sa
mission ; mais s’il s’agit d’une véritable déviation ; il déterminera l’incidence possible sur les
états financiers et au niveau de l’étendue des travaux à effectuer lors du contrôle interne des
comptes ».
1.5.Test de permanence
Ils visent à assurer que les opérations sont bien traitées dans la réalité conformément à ce qui
a été décrit lors des entretiens. Lorsque ces tests sont réalisés de manière systématique sur
l’ensemble d’une période et/ou pour toutes les classes d’acteurs concernés dans l’objectif de
s’assurer par sondage que toutes les opérations ont été effectivement traitées comme décrit, on
parle alors de tests de permanence.
« L’auditeur teste les points forts théoriques du système se vérifient en pratique et qu’ils sont
appliqués de façon constante. Ce sont des tests de plus grande ampleur que les tests de
conformité puisqu’ils doivent donner à l’auditeur, la conviction que, les procédures
contrôlées sont appliquées en permanence sans défaillance. Ils doivent pouvoir constituer un
élément de preuve du bon fonctionnement sur tout l’exercice, dans tous les lieux. Le jugement
de l’auditeur permettra d’en déterminer le volume en fonction des risques qu’il présente à ce
niveau du fait des étapes de travail précédentes ». COOPERS & LYBRAND (1998 :105)
1.6.Évaluation définitive du CI
A ce stade, l’auditeur est à même de faire la distinction, les points forts et les faiblesses ;
l’ensemble de ces éléments lui fournit les bases de son évolution définitive du contrôle interne
qu’il porte dans un document de synthèse (ou le tableau d’évaluation du système).
« A partir des tests de permanence, l’auditeur détermine les faiblesses de fonctionnement qui
découlent d’une mauvaise application des points forts, en plus des faiblesses de conception
identifiés lors de l’évaluation préliminaire, il récapitule pour chaque section de travail, les
constations effectuées (points faibles de conception et d’applications des procédures) dans un
document de synthèse, pour déterminer l’impact que peuvent avoir sur la qualité de
l’information financière, les forces et les faiblesses du système. Ce document de synthèse, où
les contestations effectuées sont complétées par des recommandations nécessaires pour
améliorer les procédures, font très souvent l’objet d’un rapport de contrôle interne destiné à
1.7. Rapport de CI
Pour conclure sur l’évaluation du CI, l’auditeur rédigera un rapport d’évaluation dans lequel il
mettra en exergue :
Les risques
« Le rapport de contrôle interne est la synthèse des discussions de l’auditeur avec les audités
à la fin de l’évaluation de contrôle interne. Son contenu doit traduire les divers aspects de la
mission : les faiblesses constatées, leurs conséquences, les recommandations et les
commentaires du client ». COOPERS & LYBRAND (1998 :109).
Ce rapport va lui servir de base pour établir son programme de contrôle des comptes.
Dans la première partie de ce travail, nous avons effectué une revue de littérature actualisée et
suffisante qui nous a permis de cerner les différentes notions sur l’audit, le contrôle interne et
le cycle achats- fournisseur. Dans le survol des différents termes associés à cette fonction,
nous avons pu relater les différentes étapes et méthodes utilisées par l’auditeur pour
l’évaluation du CI des cycles de l’entreprise en général et en particulier du cycle achats-
fournisseur et par la même occasion voire sa mise en œuvre.
DEUXIEME PARTIE :
Dans cette seconde partie, le travail consistera essentiellement à étudier la portée de la mise en
œuvre la réalisation de l’évaluation du CI du cycle achat-fournisseur de PMI dans une mission
d’audit légal afin de l’analyser.
Pour ce faire, nous allons tout d’abord présenter PMI, ensuite nous ferons l’évaluation de son CI
en vue de déceler les anomalies significatives de son cycle achat fournisseur.
Au terme de notre évaluation, nous proliférons des recommandations s’il y’a lieu pour
l’amélioration et le renforcement du CI de ladite société.
Pour la bonne réalisation de la mission d’audit, les intervenants sur la mission doivent avoir
une bonne connaissance sur l’entreprise et de ses procédures pour mener à bien ladite mission.
Dans ce chapitre, nous tâcherons de présenter fidèlement PMI. Ainsi, dans cette présentation
nous parlerons de sa création, son capital, son domaine d’activité, sa participation, ses
marques, ses ventes réalisées, son fonctionnement, son programme de fondation pout un
monde sans fumée, ses controverses, puis nous présenterons Philip Morris Manufacturing
Sénégal et enfin ses différents projets.
La prise de connaissance de l’entreprise est l’étape la plus importante de l’auditeur. Elle lui
permet d’avoir une vision claire et nette de l’ensemble des procédures, du fonctionnement de
l’entreprise aussi bien que la succession des phénomènes et des faits qui lui sont propres.
PMI est une entreprise international spécialisée dans les produits du tabac et dont le quartier
général est situé à New York et le siège opérationnel est à Lausanne.
1.1. Activité
1.1.1 Production
Philip Morris International (PMI) produit, distribue et vend (sauf aux États-Unis) des produits
dérivés du tabac (cigarette, tabac à rouler, kreteks, snus) et emploie environ 79500 personnes
dans le monde. Ses produits sont manufacturés dans plus de 50 usines à travers le monde : les
principales usines sont situées au pays bas (Berg-op-Zoom), en Russie (Saint-Pétersbourg),
Allemagne (Berlin), Turquie (Izmir), Pologne (Cracovie), Ukraine (Kharkiv) et au Portugal
(Albarraque). Neuchâtel en Suisse abrite l’usine de fabrication Philip Morris Products SA
(anciennement Fabriques de tabac réunies), ainsi que le centre de recherche et développement
du groupe.
1.1.2 Participation
Au premier trimestre 2007, PMI a augmenté sa participation dans Lakson Tobacco Company
au Pakistan à 98% pour un coût de 388 millions de dollars. En novembre 2007, PMI
augmenta sa participation dans sa finale mexicaine à 80% pour un prix de 1,1 milliard de
dollars. En 2008, PMI a augmenté sa participation dans Rothmans Inc. Canada (RBH) de
40% à 100% pour un prix de 2 milliards de dollars canadiens.
En décembre 2013, Philip Morris International acquiert avec Japon Tobocco, l’entreprise
russe Megapolis pour 750 millions de dollars.
1.1.3 Marques
EN 2010, les 25 premières marques de Philip Morris International était Marlboro, L&M,
Bond Street, Philip Morris , C hesterfield, Parliament Lark, Morven Gold, Dji Sam Soe 234,
Next, Optimal, Red & White, Muratti, Diana, Merit Champion, Virginia Slims, Apollo Soyus
Hope, Delicados.
1.1.4 Ventes
En 2016, PMI a vendu 813 milliards de cigarettes sur plus de 180 marchés, en baisse de 4,1%
par rapport à 2015 (Union européenne 194 milliards ; Europe de l’Est, Moyen-Orient et
Afrique 271 milliards ; Asie 260 milliards ; Amérique latine et canada 88 milliards), soit
b15,3 % du marché international hors Etats-Unis, en légère baisse par rapport à 2015( 15,5%).
Au niveau mondial, elle est le deuxième producteur de cigarettes, le premier étant le
monopole chinois du tabac china National Tobacco Corporation (CNTC)
En 2016, les membres du conseil d’administration de PMI sont : Harold Brown, André
Calantzopoulos, Louis C.Camilleri, Werner Geissler, Jennifer Li, Jun Makihara, Sergio
Marchionne, Kalpana Morparia Lucio A. Noto, Frederik Paulsen, Robert B. Polet et Stephen
M. Wolf.
En 2017, Philip Morris International crée la Fondation pour un monde sans fumée, dont le but
déclaré est de promouvoir les alternatives à la cigarette traditionnelle.
Cette initiative est accueillie avec scepticisme par le milieu médical.
L’organisation mondiale de la santé annonce qu’elle ne travaillerait pas avec cette fondation,
et encourage les gouvernements et les agences de santé de suivre un exemple.
En 2018, la fondation est entièrement financée par Philip Morris International et a moins
inverti en recherche scientifique qu’en relations publiques.
Wolfgang Kweitel, membre de l’Association suisse pour la prévention du tabagisme dénonce
un double discours de l’entreprise affirmant qu’ « En occident, où la pression est forte, on
professe un monde sans fumée, mais en Asie du Sud- Est, Indonésie notamment, la
multinationale mise toujours sur les cigarettes traditionnelles ».
1.4 Controverses
1.4.1 Lobbying
En septembre 2013, la société est épinglée par la presse française pour son fichage des
eurodéputés, notamment français, en vue de les approcher. Le Parisien constate que « ces
méthodes semblent très efficaces » et cite le report d’examen d’une directive dont le vote
pourrait ainsi être remis les élections de 13/12/2014. En octobre 2014, un reportage révèle
l’existence d’étude financée par Philip Morris International montrant les bénéfices financiers
du tabagisme pour l’Etat.
En 2003, Philip Morris International (PMI) a établi son siège régional à Dakar. En 2005, nous
avons commencé la construction de notre première usine en Afrique Sub-Saharienne.
Aujourd’hui, PMMSN est fier de produire la marque phrase Marlboro, ainsi que d’autres marques de
PMI pour le marché sénégalais et beaucoup d’autres marchés de la région.
PMMSN a entrainé la création de plus de 400 emplois (directs et indirects) et collabore avec
plus de 450 fournisseurs.
Notre entreprise est grand contributeur aux recettes fiscales de l’Etat du Sénégal avec une
contribution fiscale de plus de 16 milliards en 2015. Notre contribution à la balance
commerciale du Sénégal est considérable, à travers nos exportations dans 13pays de l’Afrique
de l’Ouest. Nos exportations correspondent à 75% de notre volume de production.
En 2014, dans la zone des Niayes au Sénégal, une subvention de 200.000 USD a bénéficié à
1.000 femmes cultivatrices à travers un projet visant à réduire la pénibilité des travaux
agricoles des femmes des Niayes avec l’installation de systèmes d’irrigation automatisés et la
formation au meilleur techniques agricoles.
PMMSN est une usine certifiée ISO 9001 (qualité), ISO 14001 (environnement), OSHAS
18001 (sécurité, hygiène et de santé au travail). Nous avons mené plusieurs études sur notre
environnement et avons intégré dès la phase de conception de l’usine des techniques et
installations modernes afin de minimiser les rejets liquides ou gazeux. En ce qui concerne
notre système d’assainissement, l’ensemble de nos effluents est envoyé par gravité, vers une
station d’épuration dans l’enceinte de l’usine. Les eaux traitées à la station d’épuration sont
avantageusement utilisées pour les besoins sanitaires et pour l’arrosage des espaces verts.
PMMSN est doté d’installations qui permettent d’assurer la sécurité et le bien-être des
collaborateurs.
Philip Morris International (PMI) soutient la règlementation globale relative aux produits du
tabac, basées sur le principe de réduction des dangers. La vente et l’utilisation des produits du
tabac s’élèvent de nombreuses préoccupations. A travers la réglementation, certaines de ces
préoccupations peuvent être prises en considération. Nous soutenons donc une réglementation
du tabac forte efficace au Sénégal.
Afin d’être efficace, la politique de réglementation relative au tabac doit s’appuyer sur des
preuves, s’appliquer à tous les produits du tabac et devrait prendre en considération les
opinons de les parties prenantes légitimes, telles que les autorités de santé publique, les
autorités financières des gouvernements, les fabricants de tabac et les autres membres de la
chaîne de production de tabac. La politique de réglementation doit considérer les éventuelles
conséquences inverses qui affaiblissent les objectifs de santé publique, tels que la demande
croissante des cigarettes.
Donation de véhicules et d’ambulances pour la lutte contre Ebola en Sierra Leone, Guinée
Conakry et Liberia (2014) ;
Projet d’Education à travers la réhabilitation d’une école au village de Kpebo en Côte d’Ivoire
(2014)
La méthodologie expose la démarche de l’étude et précise les méthodes, les techniques et les
outils utilisés pour la collecte et (analyse documentaire, observation, questionnaire, entretien,
Une méthode répond d’abord à une question pratique : comment faire, qui entreprendre, afin
d’atteindre un but donné.
manière de mener, selon une démarche raisonnée, une action, un travail, une
activité technique.
ensemble des règles qui permettent l’apprentissage d’une technique, d’une science ;
ouvrage qui les contient, les applique.
Pour la bonne réalisation de toute étude, nous devons avoir une méthode d’approche bien
précise pour l’atteinte des objectifs prédéfinis.
Notre étude vise à établir les possibilités d’améliorations du CI de PMI. Plus précisément sur
les procédures liées au cycle achats fournisseur à l’aide d’outils d’audits que nous allons
minutieusement choisir et à partir d’un diagnostic des procédures.
Au terme de la mission, le produit principal à livrer est le rapport d’audit. Les conclusions de
ce rapport permettent aux dirigeants de PMI d’être informés sur la performance de leur
système de gestion concernant le cycle achats fournisseur.
- L’évaluation du CI
La prise de connaissance de l’entité étant déjà effectué dans la première section de cette
partie, nous allons focaliser nos travaux sur l’évaluation du CI du cycle achat fournisseurs
Barabel & al considèrent que : « pour collecter les données, il est possible de recourir à
différentes méthodes d’enquêtes. Les différences entre ces techniques portent en particulier
sur la position de l’étudiant chercheur au sein du dispositif sur le type de contraintes à gérer
dans le cadre de l’investigation. On distingue généralement deux (2) types de données :
- Les données secondaire, données ayant été collectées antérieurement par d’autres
chercheurs. »
Dans le cadre de nos recherches, nous avons fait recours aux deux (2) types de données.
Beaucoup plus des données primaires car ne disposant pas de manuel de procédures, nous
avons été obligés de converser avec les différents acteurs de la direction technique pour
s’enquérir des procédures utilisées.
Tout au long de notre mission au sein des locaux de PMI, nous avons fait recours à quelques
outils de collecte d’informations qui ont servis pour la bonne réalisation des travaux.
Pour l’AFNOR10 (1987) : « l’analyse documentaire est l’opération qui consiste à présenter
sous une forme concise et précise des données caractérisant l’information contenue dans un
document ou un ensemble de documents ».
1.3.2. L’entretien
Pour art, Langage, Apprentissage, il existe trois (3) types d’entretien à savoir :
- L’entretien directif
- L’entretien semi-directif
« Il se situe entre l’entretien directif et non directif. Il se caractérise par le fait qu’il laisse à
l’interviewer un espace assez large pour donner son point de vue. L’enquêteur pose des
questions et laisse l’enquêter répondre en toute liberté. Le rôle de l’enquêteur dans ce type
d’entretien est d’encourager l’informateur à parler et donner d’avantage d’informations sur
« Sa particularité réside dans le fait que, l’enquêté annonce le thème de l’entretien sans
poser de questions directes. Il donne à l’enquêter la liberté d’organiser son discours comme il
le souhaite. Le rôle de l’enquêteur dans ce cas n’est pas d’encourager l’informateur à parler.
Au contraire, il doit adopter une position neutre et il doit apparaître comme une personne
capable d’écouter et d’accepter les propositions des informateurs.
L’enquêteur peut intervenir mais uniquement pour manifester son accord à travers des termes
comme oui, je vois, je suis d’accord, ensuite. L’avantage de ce type d’entretien est qu’il est
accessible à plusieurs personnes car il ne nécessite pas de compétences particulières.
Cependant il a l’inconvénient de ne pas délimiter le sujet précis sur lequel l’informateur va
parler. De ce fait, l’informateur aborde le thème de l’enquête de façon générale ».
Dans le cadre de notre mission, nous avons procédé à un entretien semi-directif. Ainsi, nous
avons fait recours à ce type d’entretien car il laisse l’opportunité aux acteurs responsables du
cycle achats fournisseur de PMI de détailler explicitement l’ensemble des procédures pour la
bonne réalisation de notre mission. Aussi, lors de l’analyse des pièces justificatives, nous nous
rendons auprès de ces acteurs afin de justifier toutes anomalies rencontrées afin de les sortir
des points de contrôles.
Après avoir pris connaissance de PMI et de ses procédures, nous avons procédé à des revues
de ce qui avait été fait dans les années antérieures pour prendre connaissance et pour s’assurer
de la conformité de ce qui est décrit et que le cycle achats fournisseur est exempte
d’anomalies significatives.
Pour analyser les données recueillies à travers les techniques de collecte de données décrites
ci-dessus, nous avons utilisé l’analyse de contenu.
Selon Berelson (cité par Yahisule 2018, p268), l’analyse de contenu est « une technique qui
vise à la description objective, systématique et habituellement quantitative de la
communication, ayant pour but de les interpréter ».
Bardin (cité par Yahisule 2018, p268) conçoit cela comme « un ensemble de technique
d’analyse des communications visant, par des procédures systématiques et objectives de
description du contenu des messages, à obtenir des indicateurs (quantitatives ou non)
permettant l’interférence de connaissances relatives aux conditions de production/réception
(variable inférées) de ces messages ».
Pour finir, Yahisule (2018) précise que l’analyse de contenu est la forme la plus utilisée dans
l’approche qualitative. Ici, l’auteur ajoute que cette méthode n’est pas l’unique technique pour
traiter les données qualitatives.
La réalisation de cette étude n’a pas été facile car nous étions tenues à certaines restrictions
d’information et de rédaction dans ce document pour des raisons de confidentialité et donc
nous étions contraint de respecter cela.
Dans ce chapitre, nous procéderons à l’évaluation des procédures de contrôle interne du cycle
Achat Fournisseur de PMI, mais nous intéresserons plus au processus de règlement des
factures mise en place à l’issue duquel nous proliférons des recommandations qui pourraient
apporter une amélioration de l’efficacité de son système de gestion voir tendre vers un
système de gestion efficient.
Toutes fois, les documents douaniers dont il est question ici ne sont obligatoires que lorsqu’il
s’agit d’importation de biens.
Lorsque l’opération réalisée est un service, le règlement de la facture liée au service, son
règlement ne nécessitera que la facture concernée ainsi que le contrat signé entre la société
PMMSN et son fournisseur.
Nous vous présenterons ci-dessous les différents documents dont il est question, qui doivent
être annexés à la facture soumise au payement.
En ce qui concerne les services rendus, le payement sera sanctionné par la présentation de la
facture lié au service rendu et du contrat signé entre la société PMI et son fournisseur.
Il convient de noter que le contrat du fournisseur devra être fourni uniquement à la banque,
jusqu’à son expiration. Le contrat de renouvellement sera alors requis avant tout nouveau
payement.
L’exigence de droits de douane doit donc impérativement être réalisée correctement pour
permettre le payement d’un vendeur en dehors de l’union économique et monétaire ouest
africaine.
Dans cette section, nous procéderons dans un premier temps à l’analyse du contrôle interne
du cycle achat-fournisseur de PMI en faisant ressortir les points forts et les points faibles et
dans un second temps à proposer des solutions sous forme de recommandations
FORCES FAIBLESSES
Présence de tous les fichiers nécessaires Accès illimité aux fichiers de tous les
sur l’intranet, bonne répartition de ses départements de l’entreprise, le risque
fichiers par département sur le drive de est un personnel déplace par mégarde
l’entreprise et accessible à tous, à tous les un fichier car ayant accès, ou accède à
niveaux des fichiers à caractères confidentiel
2.2 Recommandations
Ce problème est d’une importance capital en ce sens que cesse de nos dettes fournisseurs ne
cessent de croître de manière exponentielle et cela a de l’impact sur la production et discrédite
la société dans ses engagements avec les fournisseurs.
Au vue des faiblesses relevée de notre CI, l’on peut constater le plus grand problème réside au
tour de la documentation douanière nécessaire pour effectuer le payement des factures et cela
est plus du ressort de la douane sénégalaise certes, mais cela n’empêche pas la société à
participer dans la résolution de ce problème, et le second problème se situe au niveau interne
dans le contrôle et le suivi de cette documentation.
Afin de pouvoir apporter notre pierre à l’édifice, nous proposons les recommandations ci-
dessous :
o Disposez d’un peu plus de temps à la formation des nouveaux membres du personnel
intégrant le département, mais aussi faire un training aux anciens membres afin de se
rassurer de la parfaite compréhension des procédures mises en place mais surtout de sa
bonne application par l’ensemble du personnel ;
o Protégez les fichiers confidentiels ou appartements par une clé de sécurité qui ne sera
connu que par le responsable dudit département ou les membres, si toutes fois, un
membre aura besoin d’une information quelconque d’un autre département, ce dernier
Pour ce faire, nous avons commencé par présenter PMI, qui est l’entité sur laquelle notre
étude a été réalisée, ensuite, nous avons présenté la méthodologie utilisée pour la réalisation
de l’étude.
A la suite de notre étude, nous pouvons affirmer que le CI de PMI est efficace, mais ne
rencontre que des failles au niveau de ses payements.
En effet, ce problème prend sa source depuis la législation douanière mise en place, les
recommandations ainsi formulées pourraient aider l’entreprise à des axes d’amélioration sur
ce problème aussi capital.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail au cours duquel, nous avons beaucoup appris, nous pouvons
affirmer que cette étude a été pour nous l'occasion de comprendre plus en profondeur et
d'appliquer en pratique les outils et techniques d'évaluation de contrôle interne en suivant ses
différentes étapes.
Dans la phase pratique de cette étude, nous avons eu l'occasion de participer à l'évaluation des
procédures du cycle « achats / fournisseurs dans une entreprise et cela a été une valeur ajoutée
pour notre expérience professionnelle.
Le cycle achats fournisseur, bien que négligé, bien géré peut-être un facteur de rentabilité
maximale pour les entreprises. De nos jours, d’après un constat personnel, la plupart des
fraudes, tentatives de fraudes et malversations s’effectuent au niveau de ce cycle. Les acteurs
du cycle achat, en concomitance avec les vendeurs profitent et s’enrichissent sur le dos des
entreprises en surévaluant les prix des marchandises. D’où la nécessité pour les dirigeants des
entités d’effectuer un audit de ce cycle pour asseoir une conviction sur la gestion des
acquisitions.
Une fois les diagnostics retenus, nous avons proposé des solutions aux différents problèmes
spécifiques identifiés. Nous pensons à coup sûr que la réalisation des conditions de mise en
œuvre des solutions et de leur mise en œuvre effective permettra sans doute de rendre utile les
recherches effectuées.
Nous ne saurions prétendre avoir épuisé la problématique des outils d’analyse du contrôle
interne, néanmoins, en espérant la poursuite de cette étude par d’autres chercheurs nous soumettons
nos recommandations à la direction générale de PHILIP MORRIS INTERNATIONAL en guise de
modeste contribution dans la lutte acharnée de la maitrise du cycle achats fournisseur tout en
estimant que notre modeste contribution à la recherche de solutions liées au payement des
fournisseurs étrangers aidera la société à se maintenir et de rester compétitive sur le marché
industrielle.
Bibliographie
BARRY Mamadou (2004), Audit et contrôle interne, 1ère édition ; Edition Sénégalaise
d’imprimerie, Dakar, 267 pages
BARRY Mamadou (2009), Audit et contrôle interne, 2ème édition ; Edition Sénégalaise
d’imprimerie, Dakar, 371 pages
BENEDICT Guy et KEREVAL Réné (1996, Evaluation du contrôle interne; edition comptables
MALESHERBES)
CNCC (1993), Les contrôles dans les entreprises d’assurances , Edition CNCC, Paris 314
Pages PIOT Charles (2001), Agency costs and audit quality: evidence from France,
European Accounting Review, Vol. 10 (3): 461-499.
OTLEY David, PIERCE Bernard (1995), The control problem in public accounting
firms: An empirical study of the impact of leadership style, Accounting, Organization
and Society, Vol. 20 (5): 405-420.
Coopers & Lybrand et Institut Français des Auditeurs Consultants Interne, (1980), La nouvelle
pratique du contrôle interne, Edition d’organisations, Paris 378 Pages.
RENARD Jacques et CHAPLAIN Jean- Michel, (2006), Théorie et pratique de l’audit interne,
6ème édition, Edition d’organisation, Paris, 479 pages
RENARD Jacques (2010), théorie et pratique de l’audit interne 7 ème édition, édition, Editions
d’organisation EYROLLES, France, 469 pages.
Blanchet A. et Gotman A., (2010), L’entretien : L’enquête et ses méthodes, 2 ème édition, Paris :
Arnaud Colinn, 128 pages.
PRAT Christian dit HAURET (2003), Audit et développement moral cognitive, revue
finance contrôle stratégie, Finance Contrôle Stratégie, Vol. 6 (3) : 117 – 136.
BOUQUIN Henri (1992), Maîtrise des budgets dans l’entreprise, 1 ère édition ; édition EDICEF,
Paris, 224 pages.
Dayan A., (2004), Manuel de gestion, Vol 2, 2ème édition Ellipses/AUF, Paris, 144 pages
BOUVIER Christian (1983), audit des achats les Éditions d’organisation, Paris 160 Pages.
BOUVIER Christian (1990), audit des achats, les Éditions d’organisations, Paris 160
Pages. CAVERIVIERE Patrick (2007), le guide de l’acheteur, Edition Demos, Paris, 159
pages
DIOROL David & SAUVAGE Thiery (2012), Management des achats et de la supply Chain, 2 ème
édition Vuibert, Paris, 275 pages
BRUEL Olivier (1980), Politique d’achat et gestion des approvisionnements 2 eme édition, Bordas,
Paris 298 Pages.
COLLINS Lionel & VALLIN Gérard (1992), audit et contrôle interne : aspect financier,
opérationnel et stratégique, édition Dalloz, Paris, 376 pages.
IFACI (2013), théorie et pratique de l’audit interne, Eyrolles Paris 452 pages.
KNECHEL Robert, VANSTRAELEN Ann (2007), The Relationship between Auditor Tenure and
Audit Quality Implied by Going Concern Opinion. Auditing, A Journal of Practice & Theory, Vol.
26 (1): 113-131.
LEE Tom, STONE Mary (1995), Competence and independence: the congenial twins of auditing?
LEJEUNE Gérard, EMMERICH Jean-Pierre (2007), Audit et commissariat aux comptes, Gualino
éditeur, Paris, 329 pages.
MALONE Charles, ROBERTS Robin (1996), Factors associated with the incidence of
reduced audit quality behaviors, Auditing: A Journal of Practice and Theory, Vol. 15
(02): 49-64.
MEYER James, MEYERS Linda, OMER Thomas (2003), Exploring the Term of the Auditor-
Client Relationship and the Quality of Earnings: a Case for Mandatory Auditor Rotation? The
Accounting Review July, Vol. 78 (03): 779-799.
Pinto et Grawitz (1996), Méthode des sciences sociales, 10é édition, Paris, Dalloz, p289.
Barlet, Jean- Luc Torio- Valentin, Isabelle Mere, Philippe, (2017), Mémento audit et
commissariats aux comptes 18 – 19, Ed. Francis Lefebvre 1680 pages.
OHADA, (2014) Acte Uniforme révisé relatif aux droits des sociétés commerciales et
GIE OHADA, (2017) Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière
DEROSHES Alain, LEROY Alain, et VALLE Frédérique (2003), La gestion des risques :
Principes et pratiques, Lavoisier, Paris, 286 Pages.
MOIZER Peter (1997), Auditor reputation: The international empirical evidence, International
Journal of Auditing, Vol. 1 (01): 61-74.
LEMANT Olivier (1995), La conduite d’une mission d’audit interne : méthodologie élaborée par
un groupe de recherche, Dunod, 279 Pages.
SCHICK Pierre et LEMANT Olivier (1995), Guide de self-audit : 184 items d’évaluation pour
identifier et maîtriser les risques dans son organisation… ou créer un audit interne, Éditions
d’organisation, Paris, 271 Pages.
BAGLIN Gérard ; Bruel Olivier ; GARREAU, Alain ; Grief Michel ; DELFT Van Christian
(2001), Management industriel et logistique, 3ème édition, Economica, Paris 793 Pages
BAPST Pierre Alexandre ; FLORENCE Bergeret (2012), Pour un management des risques orienté
vers la protection de l’entreprise et la création de la valeur
BERNARD Frédéric ; ERIC Salvaire (2008), La fonction achat : contrôle interne et gestion des
risques, Edition Maxima, Paris 298 Pages.
ELITZUR Ramy, FALK Haim, (1996), Planned Audit Quality, Journal of Accounting
and Public Policy, Vol. 15 (3): 247-269.
FRANCIS Jere (2004), what do we know about audit quality? The British Accounting
Review, Vol. 36 (4): 345-368.
HILARY Gilles, LENNOX Clive (2005), The credibility of self –regulation: evidence
from the accounting profession’s peer review program, Journal of Accounting and
Economics, Vol. 40 (3): 211-229.
JOHNSON Grant, KHURANA Inder, REYNOLDS Kenneth (2002), Audit firm tenure
and the quality of financial reports, Contemporary Accounting Research (winter), Vol.
19 (4): 637-660.
KNAPP Michael (1985), Audit conflict: An empirical study of the perceived ability of
auditors to resist management pressure, Auditing: A Journal of Practice and Theory,
Vol. 60 (2): 35-52.
PERROTIN Roger ; SOULET DE BRUGIERE Francois (2007), Le manuel des achats, Edition
d’organisation, Paris 432 Pages.
PERROTIN Roger ; JEAN- MICHEL Loubère (1998) nouvelles stratégies d’achat, 2 ème édition,
Edition d’organisations, Paris 246 Pages.
OBERT Robert ; MAIRESSE Marie Pierre (2007), Comptabilité et audit Manuel et application,
Edition Dunod, Paris 569 Pages.
AMMAR Sourour (2006), La compétence de l’auditeur comptable vue par les experts comptables,
revue comptabilité, contrôle, audit et institution(s), Tunisie, 23 pages.
BONNER Sarah, LEWIS Barry (1990), Determinants of auditor expertise, journal of Accounting
Research, Studies on Judgment Issues in Accounting and Auditing, Vol. 28 (2): 1- 20.
CAMERAN Mara, PRENCIPE Annalisa, TROMBETTA Marco. (2008), Auditor tenure and
auditor change: Does mandatory auditor rotation really improve audit quality? Workshop on Audit
Quality, university of Bocconi, 46 pages.
CAREY Peter, SIMNETT Roger (2006), Audit partner Tenure and Audit Quality, the accounting
review, Vol.81 (03): 653-676.
DE ANGELO Linda Elizabeth (1981), Auditor size and audit quality, journal of Accounting and
Economics, Vol. 3 (3): 183-199.
DEIS Donald, GIROUX Garry 1992), Determinants of audit quality in the public sector, The
Accounting Review, Vol. 67 (3): 462-479.
Webographie
1. https://blog.spendesk.com/fr/importance-strategique-fonction-achat
2. https://www.buymadeeasy.com/limportance-achats-competitivite-francaise/
3. https://www.ordiges.com/blog/la-gestion-des-achats/
3
4. https://www.mr-entreprise.fr/interet-audit-financier/ consulté le 22/10/18
4
5. http://www.wikifisc.com/Objectif-de-laudit.ashx
1
6. https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/controle-interne/ consulté le 15/01/2020
7. https://www.qwesta.fr/informations/quelles-sont-les-missions-et-les-objectifs-d-un-service-
achats-/
8. https://audit-controle-interne.com/tag/interview/
9. Site Ifac :
5
10. https://www.l-expert-comptable.com/a/532654-commissaire-aux-comptes.html
consulté le 16/01/2020
6
11. http://www.i-
manuel.fr/RESTMG_MERCTE15/RESTMG_MERCTE15part1dos1AC6doc12.htm
consulté le 16/01/2020
8
12. https://www.universalis.fr/encyclopedie/methode/ consulté le 16/01/2020
14. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philip_Morris_International#Activit%C3%A9
codex
ANNEXE
CEAVOP
La charge d’impôt doit être calculée conformément aux règles fiscales en vigueur
Obligation and La société est détentrice des droits et obligations sur ses immobilisations rigths
Les immobilisations enregistrées au bilan n’incluent pas de bien exploités sous
contrat de location
Présentation Les découverts ne sont pas compensés avec les soldes positifs de trésorerie à l’actif
de la société, mais enregistrés au passif.
DEDICACES.............................................................................................................................II
REMERCIEMENTS.................................................................................................................III
SIGLES ET ABREVIATIONS................................................................................................IV
SOMMAIRE..............................................................................................................................V
RESUME..................................................................................................................................VI
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................1
CONTEXTE DE L’ETUDE……………………………………………………………………2
PREMIERE PARTIE..................................................................................................................8
1. L’Audit.........................................................................................................................9
1.1. Importance..................................................................................................................11
1.2. Objectif......................................................................................................................12
1.4.2.3. Missions 15
1.5.1. Objectifs..............................................................................................................18
1.5.2. Limites.............................................................................................................19
1. L’Achat.....................................................................................................................20
1.2. Importance..........................................................................................................23
1.3. Mission................................................................................................................23
1.4. Objectif...............................................................................................................24
1.6. La budgétisation..................................................................................................27
1.2.2. La narration 36
DEUXIEME PARTIE...............................................................................................................
1.1. Activité…………….. 45
1.1.1...............................................................................................Production……………
……………………………………………………45
1.1.2...............................................................................................Participation…………
…………………………………………………….45
1.1.3...............................................................................................Marques………………
…………………………………………………...46
1.1.4...............................................................................................Ventes…………………
………………………………………………….46
1.2. Fonctionnement……. 46
1.4.1 Lobbying…………………………………………………………………47
1.4. Controverse……….. 47
1.3.2. L’entretien...................................................................................................51
1.2.1...............................................................................................Documents nécessaires
pour les payements relatifs aux services………...55
2.2. Recommandations……………………………………………………………………..60
CONCLUSION GENERALE...................................................................................................62
Bibliographie............................................................................................................................VI
ANNEXE..................................................................................................................................XI