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Droits des affaires 1 – Licence 2ème année

Année universitaire 2022-2023


Introduction

Section 1 - Du droit commercial au droit des affaires


§. 1. - Domaine historique du droit commercial
1) Le droit des marchands (ou l’approche subjective du droit commercial)
2) Le droit des actes de commerce (ou l’approche objective du droit commercial)
§. 2. - Domaine contemporain du droit commercial
1) Le droit commercial : un modèle de référence pour le développement des activités
économiques et de l’entreprise
2) La proposition en doctrine d’un nouveau champ d’étude et d’un nouvel intitulé : du droit
commercial au droit des affaires

Section 2 – Le particularisme du droit commercial et du droit des affaires : une réalité ?


§. 1. – Les raisons historiques du particularisme
1) Les apports du Moyen-Age à la construction du droit commercial
2) Les apports des Temps Modernes à la construction du droit commercial
3) Les apports du Droit révolutionnaire et de l’l’Empire à la construction du droit commercial
4) Les apports du droit contemporain à la construction du droit commercial
§. 2. - Les manifestations juridiques du particularisme du droit commercial et du droit des affaires
A. - La particularité des principes
1) L’exigence de rapidité
2) L’exigence de sécurité
B. – La particularité des sources
1) La diversité des sources internes
a) Le rôle historique mais en déclin des usages
➢ Le rôle « résiduel » des usages de fait ou conventionnels, aujourd’hui
➢ Le déclin des usages de droit, aujourd’hui
b) L’importance contemporaine des avis et recommandations dans la régulation des
activités des entreprises
2) L’internationalisation des sources
a) Le rôle des traités internationaux
b) Le rôle des traités régionaux
C. - Les particularités de la justice commerciale
1) Les origines historiques des tribunaux de commerce
2) Une justice élective
a) Des juges élus par leurs pairs
b) Règles d’éligibilité et d’élection
3) Une compétence d’exception, et donc résiduelle
a) les trois chefs de compétence matérielle de l’art. L. 721-3 du C. com
b) les règles relatives à la compétence territoriale des tribunaux de
commerce
4) L’éviction de la justice publique pour un justice privée : l’option de l’arbitrage

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a) Pourquoi recourir à l’arbitrage ?
➢ Les avantages de l’arbitrage
➢ Des avantages qui ne sont pas sans inconvénients
b) Comment recourir à l’arbitrage ?
➢ En amont de tout litige : la clause compromissoire
➢ Une fois le litige né : le compromis
c) Les principes et règles applicables à la procédure arbitrale

Partie 1 : Les acteurs du droit des affaires

Chapitre 1 : Être commerçant

Section 1 – Les conditions relatives à la personne du commerçant


§ 1 : L’exigence de capacité
1 - Minorité et capacité commerciale
a) L’incapacité commerciale du mineur non émancipé
b) La capacité commerciale sous condition du mineur émancipé
2 – Majeurs protégés et qualité de commerçant
a) Le majeur sous tutelle
b) Le majeur sous curatelle
c) Le majeur sous sauvegarde de justice
§ 2 : Les incompatibilités à la qualité de commerçant
a) Les incompatibilités professionnelles et statutaires
b) Les incompatibilités pour indignité
§ 3 : Nationalité et qualité de commerçant
1) Le commerçant non ressortissant de l’Union économique européenne
2) Le commerçant non ressortissant de l’Union économique européenne

Section 2 – Les conditions relatives à l’activité exercée (art. L. 121-1 C. com.)


Sous-section 1 : La nécessité d’accomplir des actes de commerce
§. 1. – Les actes de commerce selon la loi (art. L. 110-1 C. com.)
1) Les actes de commerce par la forme
a) la lettre de change (L. 110-1 10° C. com)
b) les sociétés commerciales par la forme (art. L. 210-1 C. com.)
2) Les actes de commerce par leur objet
a) les actes de commerce à titre isolé (ou actes objectivement commerciaux)
b) les actes de commerce en entreprise
§. 2 – L’élargissement de la commercialité sous l’impulsion du juge
1) La commercialité par accessoire subjectif (la présomption de commercialité déduite
de l’art. L. 110-1 9° : tout acte conclu pour les besoins de son activité professionnelle
par un commerçant ou pour son activité sociale par une société commerciale est
réputée être commercial)
2) La commercialité par accessoire objectif
a) Les actes portant sur le fonds de commerce
b) Les actes se rapportant à une société commerciale

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➢ L’exemple du cautionnement en faveur d’une société commerciale : hier
commercialité par accessoire, aujourd’hui commercialité par nature depuis
l’ordonnance du 15 sept. 2021 (cf. art. L. 110-11 ° C. com)
➢ L’exemple des obligations souscrites par le dirigeant d’une société
commerciale
➢ L’exemple des cessions de parts sociales ou d’actions emportant le transfert du
contrôle d’une société commerciale
§. 3. - Le régime des actes de commerce
1) La preuve des actes de commerce et le principe de liberté
a) Un principe qui évince les solutions du Code civil en matière de preuve de
l’acte juridique
b) Un principe qui n’est pas d’OP auquel les parties peuvent donc déroger
c) Une application spécifique en présence d’un acte mixte
2) Le principe de solidarité passive : une garantie pour le créancier d’obtenir
l’exécution de ce qui lui est dû pour le créancier
3) Les sanctions en cas d’inexécution des contrats commerciaux :
a) une spécificité des solutions du droit commercial qui s’est estompée à la
suite des réformes du Code civil
b) l’exemple de la réfaction
4) La prescription applicable aux actes de commerce

Sous-section 2 : L’exigence d’accomplir des actes de commerce à titre professionnel et de manière


indépendante
§. 1. La condition d’habitude
1) Le contenu de l’exigence légale
a) Être commerçant ne se décrète : l’état de commerçant dépend de
l’accomplissement d’actes de commerce répétés
b) Être commerçant : c’est aussi accomplir des actes de commerce dans un but
professionnel
2) Le cas particulier des commerçant sans activité ou les commerçant « malgré
eux » : le cas des associés en nom collectif (art. L. 221-1 C. com)
§. 2. La condition d’indépendance : une condition mise en lumière par la jurisprudence
a) L’exemple des salariés des commerçants
b) Le gérant salarié ou gérant-mandataire d’un fonds de commerce
c) Les dirigeants de société commerciale (gérant, administrateur, président-
directeur général, directeur général…

Section 3 : Le statut de commerçant


§. 1. – L’obligation d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (art. L. 123-1 C.
com.)
1) Les objectifs généraux de l’immatriculation : Information, transparence, contrôle
2) L’organisation du RCS et les conséquences liées à l’introduction du RNE (Registre
national des entreprises)
3) Le rôle de l’immatriculation au RCS
a) Immatriculation du commerçant personne physique
➢ Une obligation de déclaration d’activité qui présume la qualité de
commerçant (art. L. 123-7 C. com.)

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➢ Une présomption qui s’applique jusqu’à la radiation au RCS (L. 123-8
C. com)
➢ Le statut du commerçant non déclaré ou commerçant de fait (art. L.
123-8, al. 1er C. com.)
c) Immatriculation du commerçant personne morale : la condition nécessaire à
l’obtention de la personnalité juridique et l’autonomie (art. 1842 C. civ)
➢ Comment immatriculer une société ?
➢ Quelles informations communiquer ?
➢ Les groupements soumis à immatriculation (art. L. 123-1 C. com.)
Rappel : une association ayant une activité commerciale ne peut
prétendre à l’immatriculation au RCS
§. 2. – Les obligations comptables liées à la qualité de commerçant (art. L. 123-12 C. com.)
1) Le contenu des obligations comptables du commerçant
a) L’obligation d’enregistrer les mouvements liés à l’activité de l’entreprise (livre-
journal/grand livre)
b) L’obligation de contrôler annuellement l’existence et la valeur des éléments actifs
et passifs composant le patrimoine professionnel (inventaire)
c) L’obligation d’établir des comptes annuels (bilan/ compte de résultat) (art. L. 123-
13 C. com.)
2) Les règles relatives à la tenue de comptabilité : (art. L. 123-14 C. com.)
a) La devise comptable : « Régularité- Fidélité – Sincérité »
b) Les sanctions civiles et pénales
3) La force probante des documents comptables (art. L. 123-23 C. com.)

Chapitre 3 : Être entrepreneur


- Les différents modes d’exploitation des activités professionnelles aujourd’hui -

Section 1 : L’entrepreneur individuel ou entrepreneur personne physique


§. 1. L’entreprenariat individuel : une entreprise à risques
1) Le principe classique de la responsabilité indéfinie de l’entrepreneur individuel - personne
physique (art. 2284 et art. 2285 C. civ.)
2) Les conséquences liées traditionnellement au principe d’unité du patrimoine
§ 2. La responsabilité limitée de l’entrepreneur individuel - personne physique : De l’exception au
principe
1) L’insaisissabilité de la résidence principale de l’entrepreneur individuel - personne
physique :
a) Un premier pas vers la limitation des risques liés à l’aventure entrepreneurial des
personnes physiques
b) L’évolution de la protection : d’une simple faculté à une protection automatique
c) Une protection qui n’est pas remise en cause par la réforme de la loi du 14 février
2022 (cf. art. L 526-22, al. 4 C. com.)
2) L’option légale en faveur le statut de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL)
(art. L. 526-5-1 et s. C. com.)
a) Les conditions de la création d’un patrimoine affecté à l’exercice d’une activité
professionnelle
b) Les effets de l’affectation : le patrimoine affecté répond seul des dettes nézs de
l’activité professionnelle de l’entrepreneur individuel

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3) La généralisation du patrimoine affecté ou la nouvelle figure de l’entrepreneur individuel
(EI) depuis l’ordonnance du 14 février 2022
a) La nouvelle définition de l’entrepreneur individuel (art. L. 526-22, al. 1 et al. 4) :
« L’entrepreneur individuel est une personne physique qui exerce en son nom propre
une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes » et qui « par dérogation aux
articles 2284 et 2285 du Code civil (…) n’est tenu de remplir son engagement à l’égard
des créanciers dont les droits sont nés à l’occasion de son exercice professionnel que
sur son seul patrimoine professionnel »
b) Les limites au nouveau principe de limitation de responsabilité au seul patrimoine
professionnel
➢ Pas de limitation si des suretés réelles ont été consenties à un créancier
professionnel sur le patrimoine personnel de l’EI (L. 526-22, al. 4 in fine C.
com.)
➢ Pas de limitation en cas de renonciation au profit d’un créancier professionnel
à la séparation automatique des patrimoines prévue par l’art. L. 526-22
➢ Pas de séparation de patrimoines opposable au Trésor public et organismes
sociaux en cas de manœuvres frauduleuses de l’EI (art. L. 526-23 C. com.)
➢ Pas de séparation des patrimoines opposable aux créanciers de l’EI dont la
créance est née avant l’entrée en vigueur de la loi, soit avant le 15 mai 2022
(art. L. 526-23, al. 1er). Les créanciers antérieurs demeurent soumis au principe
de la responsabilité illimitée en vertu des art. 2284 et 2285 C. civ.
c) Les règles relatives à la détermination du patrimoine professionnel séparé
➢ Le critère légal d’utilité et les incertitudes liées à ce nouveau critère
➢ Les biens réputés en vertu de la loi « utiles » à l’activité professionnelle de l’EI :
Le « guide-âne » de l’article R. 526-26 C. com

Section 2. – L’entrepreneur personne morale


ou
La création et l’exploitation de l’entreprise sous la forme d’un groupement de droit privé

§. 1 Groupement pluripersonnel et groupement unipersonnel


1) Le principe : les groupements de droit privé ont un caractère pluripersonnel
2) L’exception : certains groupements de droit privé peuvent avoir un caractère unipersonnel
§. 2 Groupement à risque limité et groupement à risque illimité
1) les groupements à risque limité
2) les groupements à risque illimité

Partie 2 : Les biens professionnels

Chapitre 1 : Le fonds de commerce : support de l’activité commercial

Section 1 : La notion de fonds de commerce


§. 1. – Le fonds de commerce : une universalité juridique
§ 2. – Le fonds de commerce : une universalité de fait
§ 3. – Pas de fonds commerce sans clientèle

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Section 2 : Les éléments composant le fonds de commerce
§. 1 – Les éléments exclus de la composition du fonds de commerce
1) L’exclusion des immeubles
2) L’exclusion des créances et des dettes nées de l’exercice de l’activité commerciale
a) Les exceptions légales au principe d’exclusion (ex : contrat de travail/contrat d’assurance/ contrat
de bail commercial
b) La possibilité de déroger conventionnellement au principe d’intransmissibilité dans les conditions
du Code civil (ex : cession de contrat, cession de dettes/ cession de créances)
§ 2. – Les éléments inclus dans la composition du fonds de commerce
1) Les biens mobiliers corporels
2) Les biens mobiliers incorporels
a) Le nom commercial
b) L’enseigne
c) Les droits de propriété incorporelle (ex : brevet/marque)
d) Les autorisations administratives nécessaires à l’exercice de l’activité commerciale
§. 3 – La place particulière du bail commercial parmi les éléments du fonds de commerce
1) Bail commercial et propriété commerciale
2) Le domaine d’application des baux commerciaux
a) L’exploitation obligatoire du fonds de commerce dans les locaux loués
b) Les conditions relatives à la personne du locataire
3) Propriété commerciale et régime du bail commercial
a) La durée du bail commercial et la règle du 3/6/9 (art. L. 145-4 et L. 145-15 C. com)
b) Le refus de renouvellement et le principe de l’indemnité d’éviction (art. L. 145-14 C. com.)

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