Vous êtes sur la page 1sur 1

Il est donc un fait avéré de dire que l’Avent est d’abord perçu comme la préparation de

Noël. Un petit mois occupé par bien d’activités qui se croisent : fin de l’année, vacances
scolaires, fêtes familiales, planification des cadeaux et repas. Pour ce, la liturgie de l’Eglise
Catholique, avec beaucoup de finesse, fait apparaitre la subtilité de ce temps. Elle nous enseigne
comment demeurer dans l’attente et l’espérance. De faite, seule la dernière semaine de l’Avent
prépare directement à Noel.

L’Avent est une préparation, comme quand on parle de préparation en cuisine ou en


pharmacie. Tous les ingrédients de la vie chrétienne y sont : la foi dans la promesse, l’espérance
joyeuse de la venue et la charité accomplie en Christ. En effet, la liturgie de l’Avent nous fait
entendre les annonces directes de la venue du Messie à travers les trois figures que sont Isaïe,
Jean Baptiste et Marie : Isaïe parce qu’il est le chantre de l’espérance et de la joie messianique ;
Jean Baptiste, parce qu’il désigne le Messie ; Marie, parce qu’elle est celle en qui le Messie a
pris chair en ce monde.

Lorsque la liturgie organise l’entrée en scène de ces trois grandes figures, elle ne le fait
pas en passant d’une personne à l’autre. Elle le fait à la manière des vagues qui s’engendrent
l’une l’autre. Isaïe n’a pas fini de délivrer son message d’espérance que Jean Baptiste apparait
montrant du doigt l’objet de cette espérance. Jean Baptiste n’a pas fini d’inviter à la conversion
que Marie est déjà présente dans la généalogie du Christ.

L’avent, comme le carême, n’est-il pas un temps de pénitence ?

Le temps de l’Avent a un double caractéristique : c’est à la fois un temps de préparation


aux solennités de Noël où l’on commémore le premier avènement du Fils de Dieu parmi les
hommes, et un temps où, par ce souvenir, les âmes sont tournées vers l’attente du second
avènement du Christ à la fin des temps. Le temps de l’Avent se présente donc, pour ces deux
raisons, comme un temps de pieuse et joyeuse attente.

« Tu vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre
joie vers la joie d’un si grand mystère ; pour que nous fêtions notre salut avec un cœur vraiment
nouveau » nous fait lire le troisième dimanche de l’Avent. Pour signifier combien ce temps nous
invite à la conversion du cœur en vue d’une meilleure préparation de la venue du Sauveur. D’où
la nécessité de tous et de chacun/ e en particulier de prendre le chemin de la conversion via le
sacrement de la pénitence.

Vous aimerez peut-être aussi