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CHEVALIERS DE L’AUTEL

CATHEDRALE SACRE-CŒUR DE JESUS DE LOME

Les Fêtes
No Dates Fêtes
1 Dimanche après 6 janvier Baptême de Jésus
2 25 janvier Conversion de Paul
3 02 février Chandeleur
4 22 février Chaire de Saint Pierre
5 25 avril St Marc, l’évangéliste
6 13 mai Sts Philippe et Jacques
7 14 mai Saint Mathias, apôtre
8 31 mai Visitation
9 Dimanche après le 7e dimanche de Pâques Pentecôte
10 03 juillet Saint Thomas
11 25 juillet Sts Jacques, apôtre
12 06 août transfiguration
13 10 août Saint Laurent, diacre
14 24 août Saint Barthélemy, apôtre
15 08 septembre Nativité de la Vierge Marie
16 14 septembre Croix Glorieuse
17 21 septembre Saint Mathieu
18 29 septembre Les Archanges
19 18 octobre Saint Luc
20 28 octobre Sts Simon et Jude
21 09 novembre Dédicace de la basilique …
22 30 novembre Saint André, apôtre
23 26 décembre Saint Etienne, martyr
24 27 décembre Saint Jean, apôtre
25 28 décembre Saints innocents
26 Dimanche après Noël Sainte Famille
Les grandes fêtes et solennités du Seigneur

Aux fêtes de Noël et au Triduum Pascal, on peut ajouter :

L’Epiphanie :

Du grec épiphanéia : « apparition » ; de épiphainéin : « paraître ou


briller sur ». La Solennité de l’Epiphanie célèbre la manifestation de
Jésus comme Messie. La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6
janvier. En Occident, l’Epiphanie, fixée au 6 janvier ou au dimanche situé
entre le 2 et le 8 janvier, est surtout la fête des Mages ou des « Rois ».
Les manifestations inaugurales de la vie publique ne sont pas oubliées,
puisque l’office de la fête parle des trois mystères de ce jour comme n’en
faisant qu’un : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus et les noces
de Cana (cf. Antienne de Magnificat aux secondes Vêpres) ; il faut dire
cependant que les Mages retiennent presque toute l’attention. Un
antique usage de la liturgie romaine fait annoncer solennellement les
dates des fêtes mobiles, après le chant de l’évangile, le jour de
l’Epiphanie

Le baptême du Seigneur :

La fête du Baptême du Seigneur est donc une sorte de démultiplication


de l’Epiphanie. Le baptême de Jésus dans le Jourdain constitue pour les
quatre évangélistes la manifestation — « l’épiphanie » — la plus
importante, au tout début de la vie publique du Christ. Les cieux
s’ouvrent, le Père exprime sa prédilection pour son Fils et l’Esprit Saint,
qui est l’Amour, manifeste visiblement cette complaisance. On pourrait
dire que la fête du Baptême du Seigneur est la Pentecôte du cycle de la
Nativité.

Présentation de Jésus au temple - 2 février.

L’Église célèbre le 2 février la Fête de la Présentation du Seigneur au


Temple, quarante jours après Noël. La « Chandeleur » comporte, avant
la messe, la particularité de la bénédiction et de la procession des
cierges : ce rite renouvelle la rencontre d’alliance vécue, dans l’élan de
l’Esprit Saint, entre Jésus et Siméon. Au moment de la préparation des
dons, à la messe, le prêtre a un double geste de présentation, ou
d’offrande, du pain et du vin, accompagné d’une bénédiction inspirée
des traditions juives (voir Oblat, Offrandes). Cependant, le véritable
geste de présentation est celui qui conclut la Prière eucharistique (voir
Par lui).

Dimanche "in albis" ou dimanche de la miséricorde. - Premier


dimanche après Pâques.

Comme on le sait, les catéchumènes, après leur baptême (dans la nuit


de Pâques) recevaient un vêtement blanc et un cierge allumé. Ils
sortaient ensuite de la chapelle baptismale et entraient dans l’église pour
assister, la première fois, à la messe. L’habit blanc était le symbole de
l’innocence et de la grâce baptismales

Le dimanche de la Trinité : - Dimanche suivant la Pentecôte


Le dimanche après la Pentecôte a lieu la Solennité de la Sainte Trinité.
Au terme des cycles de Noël (Avant + Temps de Noël) et de la
Rédemption (Carême, Triduum, Temps pascal) conclus par le don de
l’Esprit Saint (à la Pentecôte), on comprend que l’Église s’arrête au
mystère de la Trinité. Cette célébration est un rappel opportun de la
source et du terme de toute la vie chrétienne. Tout acte liturgique
commence « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » et se trouve
rythmé par des « Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit » ou par
d’autres doxologies trinitaires (voir Par lui). C’est parce qu’ils ont été
baptisés « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » que les
chrétiens peuvent célébrer l’Alliance et les Mystères du Salut et ainsi
entrer dans la vie divine.

Fête-Dieu : - Jeudi ou Dimanche suivant la Trinité

La messe du Jeudi saint au soir et celle de la Solennité du Saint-


Sacrement du corps et du sang du Christ, au jeudi ou au dimanche qui
suit la sainte Trinité (voir Fête-Dieu), célèbrent spécifiquement
l’Eucharistie. Elle est célébrée soixante jours après Pâques.

Le Sacré Coeur - Vendredi suivant la Fête-Dieu

Le mot « Cœur » a un sens biblique : c’est le lieu de la volonté, de la


sagesse et de l’amour. En fêtant le cœur de Jésus, on fête toute sa
personne ! La Solennité du Sacré cœur de Jésus fête l’amour du Christ
pour l’Eglise et pour chacun d’entre nous.

La Transfiguration - 6 août

Fête du Seigneur le 6 août, la Transfiguration célèbre la vision de la


Gloire du Christ qu’eurent Pierre, Jean et Jacques, huit jours après la
confession de Pierre à Césarée ("Tu es le messie, le fils du Dieu
vivant")et la première annonce de la Passion. La Transfiguration est
donc une fête de la Gloire, une percée jusqu’au terme de l’histoire du
salut, qui est l’entrée plénière dans la vie divine trinitaire. La nuée
évoque aussi la présence de Dieu à son Peuple dans l’Exode

La Croix Glorieuse - 14 septembre

La vénération de la Sainte Croix, le 14 septembre, se rattache aux


solennités de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le
tombeau du Christ, en 335. Le Christ a offert sur la Croix son sacrifice
pour l’expiation des péchés de la multitude ; la Croix est pour le peuple
chrétien le signe de l’espérance du Royaume. ’est dire de quelle lumière
brille la Croix glorieuse de Jésus : objet de mépris, la Croix est devenue
"notre fierté" car il est le signe de la Victoire du Christ sur le péché et sur
la mort

Le Christ, Roi de l’Univers - 34ème dimanche du temps ordinaire

La fête du Christ Roi de l’Univers, est une solennité du Seigneur qui


clôt la série des dimanches ordinaires : elle tombe donc le trente-
quatrième et dernier dimanche du temps ordinaire. C’est, à la fin de
l’année liturgique, l’évocation du règne éternel de l’Agneau immolé :
« Lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même
se soumettra à Celui qui lui a tout soumis, afin que Dieu soit tout en
tous » (1Co15, 28). Fête tardive, instituée par le Pape Pie XI en 1925 par
l’encyclique Quas Primas : toute l’année liturgique célèbre la royauté du
Christ, mais spécialement l’Épiphanie, le Vendredi saint et l’Ascension.

Les grandes fêtes et solennités de la vierge Marie

Sainte Marie, Mère de Dieu - 1er janvier

Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous


célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme
par l’Esprit- Saint qui vient sur elle la plaçant dans l’orbite de la paternité
divine. C’est pourquoi le concile d’Ephèse en 431, la proclama la
Theotokos (= la Mère de Dieu) puisque son fils est Dieu.

L’annonciation du Seigneur - 25 mars

Solennité de l’annonce à Marie de l’Incarnation du Seigneur, à la date


du 25 mars. Les livres liturgiques portent en effet : Annonciation du
Seigneur, sous-entendu faite à Marie. Le récit, bien connu, de cet
événement primordial est donné par saint Luc au début de son évangile
(1, 26-38). La fête est attestée aux environs du IVe siècle, bien que le
mystère soit évoqué, dans les textes et dans l’art, dès le début de l’ère
chrétienne. L’objet de la fête est essentiellement la conception humaine
du Verbe dans le sein de Marie, ce qui implique une annonce à la Vierge
et une acceptation de sa part. Dieu a toute l’initiative, mais il ne veut
féconder la Vierge immaculée, par l’opération du Saint-Esprit, qu’avec
son consentement formel. Grâce au Fiat de Marie, qui représente la plus
parfaite coopération de l’homme à l’œuvre de Dieu, le Verbe s’est fait
chair

La Visitation de la Vierge Marie - 31 mai

Cette fête nous rappelle la visite de Marie à Sa cousine Élisabeth. Après


avoir annoncé à Marie le mystère de l’Incarnation, l’archange Gabriel La
prévient que Sa cousine Élisabeth, âgée et jusque là stérile, sera mère
dans trois mois, par un nouveau prodige. Marie ne tarda pas à Se mettre
en route pour féliciter l’heureuse mère.

L’Assomption de la Vierge Marie - 15 août

La fête de l’Assomption célèbre tout à la fois la mort, la résurrection


glorieuse, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge
Marie. On dit assomption (d’un mot latin qui signifie enlever) et non
ascension (monter) pour marquer que Marie fut enlevée au ciel, en corps
et en âme, en vertu d’un privilège particulier. Cette fête fut célébrée à
partir du Concile d’Éphèse (431) qui avait proclamé Marie Mère de Dieu.
Fixée au 15 août, au commencement du VIe siècle, elle s’enrichit d’une
vigile dès le début du VIIIe siècle. Elle fut préciseé par la proclamation
du dogme par Pie XII en 1950.

La Nativité de la Vierge Marie - 8 septembre

L’origine de la commémoration liturgique de la Nativité de Marie est liée


à l’église édifiée au 5e siècle à Jérusalem, dans les environs de la
piscine probatique, qui pour la tradition était le lieu de la maison de
Joachim et Anne [les parents de Marie]. Depuis le 6e siècle la Nativité de
Marie fut fêtée aussi à Byzance, où elle ouvre l’Année liturgique
byzantine. En Occident, la fête du 8 septembre fut accueillie par l’Église
de Rome au cours du 7e siècle, c’est l’une des quatre fêtes mariales de
provenance orientale (2 février, 25 mars, 15 août, 8 septembre). Les
textes liturgiques guident la foi, non sans un profond émerveillement. De
manière sobre mais sûre, ces textes orientent vers l’expérience de tout
ce qui vient de Dieu.
L’immaculée Conception de la Vierge Marie - 8 décembre

Solennité de Marie, conçue sans péché, célébrée le 8 décembre. Par


un privilège unique, qui est une grâce venant déjà de la mort de son Fils
sur la Croix, Marie a été conçue dans le sein d’Anne, sa mère, sans
contracter le péché originel ; il convenait, en effet, que le Fils de Dieu se
préparât une mère digne de lui. Immaculée, Notre Dame a reçu une
plénitude de grâce (Lc1, 28) l’habilitant à sa dignité de Mère de Dieu ;
pourtant, elle n’était pas impeccable, comme son Fils qui, étant Dieu et
homme, ne pouvait pas pécher : Marie, elle, aurait pu pécher, mais elle a
toujours parfaitement consenti à la plénitude de grâce dont Dieu n’a
cessé de la combler.

Dans le dessein de Dieu, c’est pour nous et pour notre salut que Marie
est l’Immaculée Conception, selon le dogme défini par Pie IX en 1854 et
selon sa propre déclaration à Bernadette de Lourdes en 1858. Mise à
part pour devenir la Mère de Dieu, elle est à même, par sa fidélité totale
à la volonté de Dieu, d’exercer une fonction maternelle de médiation,
dans le prolongement de la médiation de son Fils, en faveur de tous les
hommes. Ceux qui lui sont fidèles et attachés parviendront jusqu’à elle,
dans la Gloire de Dieu, devenus avec elle l’Épouse du Christ, « toute
resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel, mais sainte et
immaculée » (Ép5, 27).

Les grandes fêtes et solennités des saints

Les fêtes des Apôtres :

Tout au long de l’année liturgique l’Eglise fête les apôtres colonnes sur
lesquelles Elle a été fondée. On fête par exemple : Sts Philippe et
Jacques (3 mai), St Matthias (14 mai), St Thomas (3 juillet)...

Depuis toujours, les apôtres Pierre et Paul ont une place toute
particulière dans l’Eglise : "Celui qui fut le premier à confesser la Foi
(Pierre) et celui qui l’a mise en lumière (Paul)". La calendrier liturgique
contient plusieurs fêtes les concernant :

 La Conversion de St Paul (25 janvier)


 La Chaire de St Pierre (22 février)
 La solennité de St Pierre et St Paul (29 juin)
 La mémoire de la Dédicace des Basiliques St Pierre et St Paul (18
novembre).
 St Joseph - 19 mars
La Nativité de St Jean-Baptiste - 24 juin

L’Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au


jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à
la vie éternelle. La Nativité de saint Jean-Baptiste a été exemptée de
cette règle générale, parce qu’il fut sanctifié avant de naître, dans le sein
de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très
Sainte Vierge à sainte Élisabeth. La naissance de saint Jean-Baptiste fut
une grande joie pour la terre, puisqu’elle lui annonçait l’approche de sa
Rédemption. Saint Jean-Baptiste occupe dans l’histoire de l’humanité
une place incomparable : il sert de trait d’union entre les deux mondes, il
résume en lui tout l’Ancien Testament et prépare le Nouveau ; il ferme la
mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres.

St Pierre et St Paul - 29 Juin

Saint Pierre et saint Paul : On ne peut les séparer. Ils sont les deux
piliers

de l’Eglise et jamais la Tradition ne les a fêtés l’un sans l’autre. L’Eglise


romaine, c’est l’Eglise de Pierre et de Paul, l’Eglise des témoins directs
qui ont partagé la vie du Seigneur. « En un seul jour, nous fêtons la
passion des deux Apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a
précédé, Paul a suivi. Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux,
leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur
prédication ! » St Augustin

La Toussaint - 1er novembre

Trois raisons principales ont engagé l’Église à l’instituer, au VIIè siècle.


Il ne faut pas croire que tous les Saints aient ou puissent avoir leur jour
de fête ; tous les Saints n’ont pas reçu les honneurs de la canonisation ;
il y a une multitude innombrable de saints inconnus, qui s’augmente
chaque jour par l’entrée au Ciel de nouveaux élus. Il convenait donc que,
pour suppléer à l’impossibilité d’honorer chaque Saint, une fête
commune fût instituée, dans laquelle nous puissions célébrer la mémoire
de tous ces martyrs, de toutes ces vierges, de toutes ces saintes
femmes, de tous ces confesseurs, en un mot, de tous ces héros de la
vérité et de la vertu, nos pères et nos frères aînés dans la grande famille
chrétienne : la fête de la Toussaint nous montre de la manière la plus
heureuse l’Église de la terre et l’Église du Ciel se tendant la main. De
plus, les fêtes particulières des Saints passent généralement inaperçues
pour la plupart des fidèles ; la fête de tous les Saints ensembles leur
permet de réparer une lacune dans l’accomplissement de ce grand
devoir vis-à-vis des Saints, et de leurs saints Patrons spécialement.
Enfin nous avons d’immenses besoins sur la terre ; il nous faut des
modèles et des protecteurs : la fête de tous les Saints répond à ces
besoins.

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