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TABLE DES MATIÈRE

INTRODUCTION
CHAPITRE1 : description des éléments (eau, soleil)
1.1 Description de l’eau
1.2 Description du soleil
1.3 Pollution de l’eau
CHAPITRE 2 : caractérisations
2.1 Caractéristique des agents pathogènes
2.2 Caractéristique des maladies hydriques
2.2.1 Cholera
2.2.2 Diarrhée
2.2.3 Fièvre entérique typhoïde et paratyphoïde
CHAPITREIII : Traitement de l’eau
3 .1 APPROVISIONNEMENT EN EAU : des systèmes centralisés à l’approche centrée sur
l’habitat individuel
3.2 Traitement par la méthode de sodis
3.3 Avantages et limites de la méthode de traitement par la lumière du soleil
3.3.1 Avantage
3.3.2 Les limite
3.3.3 Les bénéfices de SODIS sur la santé
3.3.4 Conclusion au sujet de l’efficacité SODIS sur le terrain

EXPERIMENTATION3
I PROTOCOLE EXPERIMENTALE
1.1 Echantillonnage
1.2 Analyse physique
1.3 Analyse bactériologie

II MODELISATION ET MISE EN EQUATION


II-1 modélisation physique
II-2 mise en équations mathématiques
CONCLUSION
Introduction
L’augmentation de la population et le développement humain ainsi que les activités
agroindustrielles, provoquent une pression grandissante sur les réserves en eau. Devant
cette pénurie croissante de l’eau, le traitement des eaux usées pour leur réutilisation
semble une alternative encourageante. Toutefois l’utilisation de ces eaux usées dans la
société (consommations par la population) exige que ces eaux respectent les législations
en vigueur. Certain de ces polluants sont très stables et par conséquent difficiles à se
dégrader. D‘autres parviennent à se dégrader partiellement mais en produisant des
composés intermédiaires très stables pouvant avoir un effet plus toxique que le polluant
de départ. L’effet de ces polluants sur la santé et de leurs risques écologiques nécessite
le développement de procédés plus efficaces capables de dégrader des polluants
récalcitrants aux méthodes conventionnelles. Tout procédé nécessite, outre les produits
nécessaires au traitement, d'une source d’énergie. L’énergie solaire disponible tout au
long de l’année avec des intensités variables peut constituer une source alternative
utilisable surtout dans les pays en voie de développement (Cameroun). En effet, cette
source d’énergie renouvelable est gratuite et inépuisable, elle est de loin l’énergie la
plus abondante sur Terre. Le traitement photo-catalytique se présente donc comme
une technologie de choix pour la dépollution et l’intégration de ces eaux usées, car il
s'agit d'un système performant, simple et économique. L'analyse structurale du travail
auquel nous sommes interpelés à faire intervenir dans le cadre générale les descriptions
des éléments nécessaire (eau, soleil). Ensuite, faire le traitement de l'eau à travers la
lumière du soleil tout en faisant une modélisation et une expérience.

CHAPITRE1 : description des éléments (eau,


soleil)
I.1.Description de l’eau
L’eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide
hydroxyque) est un composé chimique simple, mais avec des propriétés complexes à cause de
sa polarisation Sa formule chimique est H2O, c'est-à-dire que chaque molécule d'eau se
compose d'un atome d'oxygène entre deux atomes d'hydrogène, disposés en V très ouvert.
L'eau lourde est un composé formé d'un atome, d'oxygène et de deux atomes de deutérium,
qui est un isotope de l'hydrogène est un isotope naturel de l'hydrogène. Il possède 1 proton et
1 neutron L’eau se trouve presque partout sur la Terre et est un composé essentiel pour tous
les organismes vivants connus. Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour un adulte, à
75 % chez les nourrissons et à 94 % chez les embryons de 3 jours. Les animaux sont
composés en moyenne de 60% d'eau et les végétaux à 75%. On retrouve néanmoins des
extrêmes : la méduse (98%) et la graine (10%). Près de 70 % de la surface de la Terre est
recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce dans différents réservoirs),
essentiellement sous forme d’océans mais l’eau est aussi présente sous forme gazeuse (vapeur
d’eau), liquide et solide.
À pression ambiante (environ un bar), l’eau est gazeuse au-dessus de 100°C, solide en
dessous de 0°C, et liquide dans les conditions normales de température et de pression.

I.2 Description du soleil


Le Soleil est une étoile – notre étoile – vu de notre planète, il se présente sous la forme d’un
disque assez homogène et apparaît sous un angle d’un peu plus d’un demi-degré. Son rayon
est 109 fois celui de la Terre (soit 696 000 km) et sa masse 333 000 fois celle de notre planète.
La lune est 400 fois plus petite que le Soleil, mais 400 fois plus près de la Terre, ce qui
explique la taille apparente similaire des deux astres dans le ciel, ce dont on peut se rendre
compte en particulier lors des éclipses de Soleil .Le Soleil n'est pas une sphère homogène, on
peut y distinguer trois régions principales :

L'intérieur : où se crée l'énergie par réaction thermonucléaire et qui est inaccessible aux
Investigations, car le rayonnement émis dans cette région est totalement absorbé par les
couches extérieures. La température atteint plusieurs millions et la pression un milliard
d'atmosphère.

La photosphère: l'épaisseur est d’environ 300 km qui est responsable de la presque totalité du
rayonnement solaire que nous recevons.
Chromosphère et couronne solaire: où la matière est très diluée, fait qui explique bien que la
température y soit très élevée (1 million de degrés), le rayonnement émis est très faible.

Effet du rayonnement UV :Le rayonnement solaire peut être divisé en trois


gammes de longueurs d’ondes : le rayonnement UV, la lumière visible et l’infrarouge.Le
rayonnement UV ne peut pas être perçu par l’œil humain. C’est un rayonnement très agressif
qui peut causer de sévères dégâts cutanés, oculaires et qui détruit les cellules vivantes.
Heureusement, la plupart des ultraviolets de type B et C, de longueur d’onde de 200 à 320nm,
sont absorbés dans l’atmosphère par la couche d’ozone (O3) qui protège la terre du
rayonnement provenant de l’espace. Ce n’est que la fraction d’UV-A, la plus élevée dans le
spectre (entre 320nm et 400nm) et proche de la lumière violette visible, qui atteint la surface
de la terre. Le rayonnement UV-A a un effet létal sur les pathogènes humains présents dans
l’eau. Etant donné que ces pathogènes vivent habituellement spécifiquement dans le tractus
gastro-intestinal de l’homme, ils ne sont pas adaptés à des conditions environnementales
agressives. Ils sont donc plus sensibles au rayonnement solaire que d’autres organismes
retrouvés communément dans l’environnement. Le rayonnement UV-A interagit directement
avec l’ADN, les acides nucléiques et les enzymes des cellules vivantes. Il modifie la structure
moléculaire et conduit à la mort cellulaire. Le rayonnement UV réagit également avec
l’oxygène dissout dans l’eau et produit des formes particulièrement réactives d’oxygène
(radicaux libres et peroxydes d’hydrogène). Ces molécules réactives interfèrent à leur tour
avec les structures cellulaires et détruisent les pathogènes Effet de la température
(rayonnement infrarouge) Un autre aspect de la lumière du soleil est le rayonnement de
grande longueur d’onde appelé infrarouge. Ce rayonnement est également invisible à l’œil
humain, mais nous pouvons sentir la chaleur produite par une lumière de longueur d’onde
supérieure à 700nm. Le rayonnement infrarouge absorbé par l’eau est responsable de son
augmentation de température. Les microorganismes sont sensibles à la chaleur. Le tableau
suivant contient les températures et les temps d’exposition requis pour éliminer différents
microorganismes. On constate que l’eau n’a pas besoin d’atteindre le point d’ébullition pour
que 99,9% des microorganismes soient détruits. Une eau qui a atteint 50-60°C pendant une
heure aura le même effet.
I.3 Pollution de l’eau

L’eau en quantité suffisante et de bonne qualité est indispensable à la vie. Cependant, au


début de l’an 2000, 1/6 de la population terrestre, c’est-à-dire 1,1 milliard de personnes n’ont
pas encore accès à des systèmes améliorant l’approvisionnement en eau et bien davantage
sont privés d’eau potable. Les technologies suivantes sont considérées comme des “systèmes
améliorant l’approvisionnement“: connexion des maisons au système d’adduction d’eau,
borne fontaine publique, forages, puits protégés, sources protégées, collecteurs d’eau de pluie.
Mais la qualité de l’eau provenant de systèmes améliorant l’approvisionnement est souvent
affectée par des manipulations peu faibles et un entretien insuffisant. L’eau peut être
également contaminée secondairement lors du puisage, du transport ou du stockage. Le
mauvais approvisionnement en eau potable conduit à un risque élevé d’infections d’origine
hydrique telles que choléra, fièvre typhoïque, hépatite A, amibiases et bien d’autres maladies
parasitaires, bactériennes et virales. Dans les pays en voie de développement, les conditions
de santé publique peuvent rapidement s’aggraver et conduire à la propagation d’épidémies
dramatiques. Le choléra, par exemple, menace toujours de nouvelles épidémies dans plus de
80 pays dans le monde et reste une inquiétude partout ailleurs.
En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance dans l’histoire de
l’homme, mais malheureusement, la pureté de l’eau est quelque chose de presque impossible
à la lumière des nombreux polluants.
La pollution de l’eau est une altération qui rend son utilisation dangereuse et perturbe
l’écosystème aquatique. Elle peut concerner les eaux superficielles et/ou les eaux souterraines.

I.3.1. La pollution d’origine domestique


La dégradation de la qualité de l'eau par les rejets d'eau usée domestique et industrielle est le
résultat du grand retard constaté en matière d'assainissement et d'épuration des rejets. Le taux
de raccordement au réseau d'assainissement varie de 0% pour les petits centres ruraux à 70%
dans les grandes villes.

I.3.2. La pollution d’origine industrielle


Le secteur industriel est très diversifié dans la ville de Douala. Les principale branche
industrielles sont : l'agroalimentaire (sucreries, huileries, laiteries, conserveries,…), les
papeteries, les tanneries, le textile, le raffinage de pétrole, la levurière, la production d’alcool,
… L’activité industrielle est concentrée dans les grandes villes.

1.5.3. La pollution d’origine agricole


Disposant d’une importante superficie agricole utile, la région de l'Adamaoua est parmi les
régions agricoles les plus importantes du pays. Il connaît ainsi une intensification agricole par
le recours à l’irrigation et à l’utilisation des engrais et des produits phytosanitaires. Il en
résulte l’infiltration dans les eaux souterraines des produits agrochimiques.

CHAPITREII : CARACTERISATIONS
II.1 Caractéristiques des pathogènes
Les pathogènes d’origine hydrique appartiennent aux groupes des bactéries, des virus et des
parasites. Même si les virus ne sont souvent pas détectés dans l’eau ou chez l’hôte, ils sont
considérés comme étant les principaux agents causals, suivis des parasites et des bactéries.
De nombreux pathogènes courants ne sont pas exclusivement transmis par l’eau, mais suivent
également d’autres modes de propagation. Des pratiques d’hygiène insuffisantes sont souvent
une importante source d’infection. En outre, une contamination secondaire de l’eau de
boisson est souvent observée dans les pays en voie de développement en raison d’une
manipulation incorrecte. C’est pourquoi les interventions qui visent à améliorer la qualité de
l’eau devraient toujours envisager d’inclure des informations sur les pratiques d’hygiène. A
travers la combinaison de telles mesures, on peut ainsi espérer obtenir des effets positifs et
significatifs dans les populations ciblées. Les facteurs principaux qui influencent l’impact des
pathogènes sur la santé sont leur capacité à survivre dans l’environnement et le nombre de
pathogènes nécessaires pour infecter l’hôte (humain). La liste des pathogènes les plus connus
et les plus largement répandus ainsi que leurs caractéristiques sont énumérées dans la table
1.Les bactéries Vibrio cholerae, Shigella, Salmonella et les différentes souches pathogènes
de E. coli sont les pathogènes d’origine hydrique les plus importants.

II.2 Caractéristique des maladies hydriques :


Les maladies hydriques sont toutes les maladies causées par la consommation d'eau
contaminée par des fèces animales ou humaines, qui contiennent des microorganismes
pathogènes ou qui sont liées au cycle de l'eau.

II.2.1 Le Choléra
Véhiculé par l'eau, le vibrion cholérique est responsable d'épidémies redoutables. Le choléra
touche actuellement tous les continents, mais il atteint plus sévèrement les pays où l'hygiène
publique laisse à désirer. C'est évidemment dans les pays du Tiers-Monde que cette maladie
fait le plus de victimes. Les conflits et les mouvements de masse des réfugiés favorisent les
épidémies. Le vibrion cholérique est en effet une bactérie très mobile dont l'homme est le
principal réservoir. La maladie résulte de l'absorption par la bouche d'eau ou d'aliments
contaminés. L'incubation va de quelques heures à 5 jours et la toxine secrétée dans l'intestin
par le vibrion provoque de violentes diarrhées aqueuses caractéristiques de la maladie et des
vomissements sans augmentation de la température du corps.
II.2.2 La diarrhée
La diarrhée est une excrétion fréquente de fèces aqueuses par les intestins, contenant parfois
du sang et des mucus.

Une diarrhée due à une infection peut durer quelques jours, ou plusieurs semaines, en tant que
diarrhée persistante. Une diarrhée persistante peut avoir comme conséquence une
déshydratation sévère. Il est ainsi nécessaire de remplacer le fluide perdu par le corps. Une
diarrhée grave peut menacer la survie de l'individu à cause des pertes de fluide,
Particulièrement chez les enfants et les nourrissons, les personnes malnutries et les personnes
ayant un système immunitaire déséquilibré. La diarrhée est un concomitant de nombreuses
maladies infectieuses, spécialement la fièvre typhoïde, la dysenterie amibienne ou bacillaire,
et le choléra. La diarrhée est un symptôme d'infection par des bactéries, des virus et des
organismes parasitiques dont la plupart proviennent d'une eau contaminée. C'est une
occurrence rare pour la plupart des personnes vivant dans des pays développés où
l'assainissement est adéquat, l'accès à l'eau est sûr et l'hygiène individuelle et domestique est
relativement bonne. La diarrhée due à une infection est répandue à travers les pays en
développement.

II.2.3 Fièvres entériques typhoïde et paratyphoïde


Les fièvres entériques typhoïdes et paratyphoïdes sont aiguës, infections généralisées
causées respectivement par la Salmonella typhi et la Salmonella paratyphoïde. Les principales
sources d'infection sont l'eau et le lait contaminés et, spécialement dans les communautés
urbaines, les ouvriers de l'alimentation qui sont porteurs. Leurs germes sont présents dans les
fèces et l'urine des personnes infectées. Une personne devient infectée après avoir mangé de la
nourriture ou avoir bu des boissons manipulées par une personne infectée ou par de l'eau
contaminée par des déchets contenant les bactéries. Une fois que les bactéries entrent dans le
corps de la personne, elles se multiplient et se diffusent à partir des intestins, par le réseau
sanguin. Les symptômes de la typhoïde apparaissent 10 à 14 jours après l'infection; ils
peuvent être légers ou sévères et incluent des fortes fièvres, des tâches de couleur rose sur
l'abdomen et le torse, des diarrhées ou des constipations, et un agrandissement de la rate et du
foie.
CHAPITRE3 : TRAITEMENT DE L’EAU
III.1 Approvisionnement en eau
Des systèmes centralisés à l’approche centrée sur l’habitat individuel ,Des centaines de
millions de personnes n’auront pas accès à de l’eau potable si seules des approches basées
sur des solutions centralisées nécessitant du temps et d’importantes ressources sont
appliquées. Les approches qui visent à promouvoir des interventions au niveau de l’habitat
individuel devraient être encouragé.Les méthodes suivantes de traitement de l’eau sont en
général recommandées [5] pour réduire la contamination fécale de l’eau potable au niveau
domestique:

• Le stockage de l’eau est une méthode simple pour améliorer la qualité de l’eau au
niveau de l’habitat individuel.Toutefois, la sédimentation simple n’élimine que partiellement
la turbidité et les coliformes fécaux – indicateur classiquement utilisé pour quantifier le
degré de pollution fécale. Le risque principal en matière de santé associé au stockage de
l’eau au niveau domestique est celui d’une recontamination par des manipulations
inadéquates.

• Faire bouillir l’eau tue les pathogènes viraux, parasitaires et bactériens. La durée
recommandée pour l’ébullition est d’une minute au niveau de la mer. Une minute doit être
ajoutée par 1000 mètres d’altitude supplémentaire. Le plus grand désavantage de cette
méthode réside dans son coût énergétique important qui la rend insoutenable du point de
vue économique et environnemental.

• La pasteurisation de l’eau a le même effet que l’ébullition mais se fait à


température de 70-75°C seulement et nécessite un temps d’exposition plus long, d’environ
10 minutes.
• La filtration de l’eau par de simples systèmes de filtre utilisables au niveau
domestique tels que des filtres bougie en céramique, filtres à cailloux et sable, qui éliminent
une grande partie des matières solides, mais ne peuvent pas retirer tous les
microorganismes. Les filtres disponibles sur le marché sont relativement coûteux et les filtres
réalisés avec les matériaux disponibles localement sont généralement d’une efficience
limitée au regard de l’amélioration de la qualité microbiologique de l’eau obtenue.

• La désinfection de l’eau avec du chlore est utilisée pour tuer les microorganismes
(bactéries et virus), mais n’est pas suffisamment efficace pour inactiver des parasites
pathogènes (par exemple Giardia, Cryptospridium et œufs d’helminthes). Ce type de
traitement nécessite l’accès à du chlore sous forme de liquide ou de poudre. Le chlore étant
une substance dangereuse et corrosive, son emploi nécessite une certaine compétence.
L’eau traitée avec du chlore a un goût que beaucoup d’utilisateurs n’apprécient pas.

• La désinfection de l’eau par le solaire (SODIS) est une méthode de traitement


simple qui utilise le rayonnement solaire (lumière UV-A et température) pour détruire les
bactéries et les virus pathogènes présents dans l’eau. Cette méthode qui est la méthode la
plus simple et la plus approprie sans risque de contamination est la méthode fessant l’objet
de notre étude.

III.2 Traitement par la méthode de sodis


Son efficacité à éliminer les protozoaires dépend de la température atteinte lors de
l’exposition au soleil et des conditions climatiques et météorologiques. De l’eau
microbiologiquement contaminée est placée dans des récipients transparents et est exposée
en plein soleil pendant 6 heures. De l’eau très turbide, c’est-à-dire plus de 30 UTN (Unités de
Turbidité Céphalométriques), ne peut pas être utilisée par SODIS.

SODIS utilise l’énergie solaire pour détruire les microorganismes pathogènes qui causent
les diarrhées liées à l’eau et améliore ainsi la qualité micro biologique de l’eau de boisson.
Les microorganismes pathogènes sont sensibles à deux effets de la lumière du soleil: le
rayonnement dans le spectre UV-A (longueur d’ondes 320-400nm) et la chaleur
(augmentation de la température de l’eau. Ces deux effets agissent en synergie ce qui produit
un effet combiné plus important que le cumul des deux effets pris isolément. Ce qui signifie
que la destruction des microorganismes augmente lorsqu’ils sont exposés à la température et
au rayonnement UV-A en même temps. SODIS est idéal pour désinfecter des petites quantités
d’eau de faible turbidité. Des bouteilles en plastique transparent sont remplies avec de l’eau
contaminées et exposées en plein soleil pendant 6 heures. Durant l’exposition au soleil les
pathogènes sont détruits. Si la couverture nuageuse dépasse 50%, il est nécessaire d’exposer
les bouteilles plastiques 2 jours consécutivement afin de produire une eau propre à la
consommation. Néanmoins, si la température de l’eau dépasse 50°C, une heure d’exposition
est suffisante pour obtenir une eau potable. L’efficacité de la méthode peut être encore
augmentée si les bouteilles en plastique sont exposées sur des surfaces réfléchissantes comme
de l’aluminium ou de la tôle ondulée.

III.3 Avantages et limites de la méthode de traitement


par la lumière du soleil
3.3.1 Avantage
Cette méthode est une méthode de traitement de l’eau qui :

• améliore la qualité microbiologique de l’eau de boisson;

• ne change pas le goût de l’eau ;

• est à la portée de tous, étant donné que les seules ressources nécessaires sont le
soleil, qui est gratuit, et les bouteilles plastiques;

• offre à un niveau individuel une méthode simple et applicable au niveau des


ménages et sous leurs propres contrôles et responsabilités;

• ne nécessite pas d’infrastructure lourde et coûteuse et est donc facilement


reproductible pour des projets personnels;

• Avantages financiers : les dépenses des ménages sont réduites lorsque la santé de la
famille est améliorée (moins de ressources financières sont employées pour les soins
médicaux). De plus, les dépenses pour les sources d’énergie conventionnelles, telles que le
gaz, le kérosène et le bois sont réduites. Le peu de ressource à mettre en place pour se
procurer des bouteilles en plastique met SODIS à la portée même des plus pauvres

• améliore la santé de la famille;

• peut servir d’entrée en matière pour aborder une éducation à l’hygiène et à la santé;

3.3.2Leslimites
• exige un rayonnement solaire suffisant. Il dépend donc de la météo et des conditions
climatiques locales;
• nécessite une eau claire et pas trop turbide;
• ne change pas la qualité chimique de l’eau;
• n’est pas approprié pour le traitement de grandes quantités d’eau.

3.3.3 Les bénéfices de SODIS sur la santé


La désinfection de l’eau par le solaire (SODIS) est une option de traitement de l’eau de
boisson particulièrement simple, efficace et durable. Par conséquent, elle réduit les risques
associés à la consommation d’eau contaminée.

Types de maladies sur lesquelles SODIS a un impact positif


SODIS agit sur les pathogènes présents dans l’eau potable et réduit ainsi l’occurrence des
maladies entériques causées par ces pathogènes :

- diarrhée infectieuse due à des infections bactériennes par Escherichia coli


entomopathogène

- dysenterie diarrhée aqueuse causée par des infections bactériennes à Salmonelles ou


Shigella

- dysenterie due à des infections parasitaires en relation avec Giardia lamblia (“Giardase “)
ou Entamoeba hystolityca (“Amibiase“)

- choléra causé par des infections par Vibrion cholera.

Un certain nombre d’agents viraux tels que les rota virus ou les adénovirus sont responsables
d’une large part des gastroentérites virales. Néanmoins, d’autres modes de transmission
dominent dans les infections virales (telles que personne à personne, gouttelettes), par
rapport à celle de la consommation de l’eau de boisson

3.3.4 Conclusion au sujet de l’efficacité SODIS sur le terrain

On peut en conclure que SODIS s’est avéré efficace non seulement dans des conditions de
laboratoire, mais également au niveau des utilisateurs, à condition que les exigences
techniques de base soient remplies.

Toutefois, SODIS ne pourra probablement jamais approvisionner l’ensemble de la population


avec de l’eau 100% propre à la consommation. Une manipulation inappropriée et une
utilisation inadéquate de la méthode conduisent à une efficacité réduite. Ou encore, l’eau une
fois traitée est sujette à des contaminations secondaires. L’objectif de SODIS est donc de
réduire de manière significative le risque d’infections microbiologiques.

EXPERIMENTATION

I. Protocole expérim entale


I.1 échantillonnage
Pour l’analyse de notre devoir nous avons choisi le point d’eau non
traité de la gendarmerie qui est l’un des points d’eau le plus polluée
pour la bienveillance de notre analyse cette eau a besoin d’être
maintenue dans les condition suivante :
- Nous devons évitez de contaminé l’échantillonnage pendant et
après le prélèvement
- Cette échantillons dois être testé le plus rapidement possible(ne
doit pas dépassé les 48h)
Pour notre échantillons nous avons puisse 03 bouteille en plastique de
1,5 litre chacun donc ses bouteille ont été lavée et rincée sa
température après avoir apporté au laboratoire était de 23°c
I.2 Analyse physique
I.2.1 turbidité
Les particules en suspension dans l’eau réduisent la pénétration du
rayonnement et protègent les microorganismes contre
Celui-ci. Par conséquent, l’efficacité de SODIS est réduite dans le cas
d’une eau turbide.
SODIS nécessite de l’eau relativement claire, de turbidité inférieure à
30 UNT (unité Néphélé métrique de turbidité).
Si la turbidité de l’eau est supérieure à 30 UNT, l’eau doit être
prétraitée avant d’être exposée.
Les plus grandes particules et les solides peuvent être éliminés en
entreposant l’eau durant une journée et en permettant ainsi aux
particules en suspension d’être décantées vers le fond. La matière
solide peut être séparée par filtration en utilisant une couche de sable
ou une étoffe. On peut également réduire la turbidité par floculation et
par sédimentation en utilisant du sulfate d’aluminium ou des graines
écrasées de l’oléifère Maringá. Si la turbidité de l’eau ne peut être
réduite, les microorganismes doivent être inactivés par la température
plutôt que par le rayonnement UV-A (pasteurisation solaire ou
ébullition).
I.2.2 température
A une température de l’eau de 30°C, une influence de 555 Wh/m2 (350-450nm, dose de
rayonnement solaire correspondant à environ 6 heures de soleil d’été à une latitude moyenne)
est nécessaire pour atteindre une réduction de 3log des coliformes fécaux. Dans ces
conditions, seul l’effet du rayonnement UV-A est présent.
Toutefois, le taux de mortalité des coliformes fécaux exposés au soleil augmente
significativement lorsque deux facteurs de stress, le rayonnement et l’élévation de la
température sont présents. A une température d’eau de 50°C, un effet synergique entre le
rayonnement et la température se produit : exemple d’une réduction des coliformes fécaux de
3 log ne nécessite alors plus qu’une influence de 140 Wh/m2. Ce qui équivaut à un temps
d’exposition d’une heure seulement].

Figure : Inactivation des coliformes fécaux dans Figure 8 : Effet synergique de la radiation et de la
température sur les coliformes fécaux bouteille en PET sur un fond noir

I.2.3 Météo et climat

L’efficacité du procédé SODIS dépend de la quantité de soleil disponible. Cependant, le


rayonnement solaire est distribué de manière inégale et varie en intensité d’une région
géographique à l’autre, en fonction de la latitude, de la saison et de l’heure de la journée.
Variation géographique du rayonnement solaire
La région la plus favorable pour l’emploi de SODIS se situe entre les latitudes 15°N et 35°N
(de même que 15°S et 35°S). Ces régions semi-arides sont caractérisées par la plus grande
quantité de rayonnement solaire. Plus de 90% de la lumière du soleil y touche la terre sous
forme de rayonnement direct en raison d’une couverture nuageuse limitée
et de faibles précipitations (moins de 250mm de pluie et souvent plus de 3000 heures de soleil
par an).
La deuxième région la plus favorable se trouve entre l’équateur et la latitude 15°N ou 15°S.
En raison d’un haut taux d’humidité et d’une couverture nuageuse importante, la quantité de
rayonnement dispersé y est élevée (environ 2500 heures de soleil annuellement).
Il est important de noter que la majorité des pays en voie de développement sont localisés
entre les latitudes 35°N et 35°S. Ils peuvent donc compter sur le rayonnement solaire comme
source d’énergie pour la désinfection de l’eau de boisson.
Variations saisonnières et journalières du
rayonnement solaire
L’intensité des UV-A solaires présente des variations à la fois saisonnières et journalières.
La variation saisonnière dépend de la latitude et elle est grandement responsable du climat
de la région. Les régions proches de l’équateur rencontrent moins de variation de l’intensité
lumineuse durant l’année que des régions de l’hémisphère Nord ou Sud.
Les différences saisonnières de rayonnement solaire sont importantes pour l’applicabilité de la
désinfection de l’eau par le solaire. Avant l’application de SODIS dans une région spécifique,
les intensités saisonnières du rayonnement solaire doivent être évaluées. Une intensité
moyenne
de rayonnement d’au moins 500W/m2 est nécessaire durant 6 heures environ pour garantir
l’efficacité de SODIS.
Le rayonnement solaire est aussi sujet à des variations journalières. L’énergie de
rayonnement disponible diminue en
fonction de la couverture nuageuse. Durant des jours totalement couverts, l’énergie du
rayonnement UV-A est réduite à
un tiers de celle enregistrée durant un jour sans nuage. Lors de jours très couverts, les
bouteilles SODIS doivent être exposées au soleil pendant deux jours consécutifs de manière à
atteindre la dose de rayonnement requise et à assurer l’inactivation complète des pathogènes.

Figure : Perte d’énergie solaire disponible en


Figure : Application prolongée de SODIS
fonction de différentes conditions météo

L’efficacité de SODIS dépend de la quantité d’énergie solaire disponible :


• Exposer la bouteille au soleil pendant six heures si le ciel est découvert ou jusqu’à 50% couvert.

• Exposer la bouteille pendant deux jours consécutifs si le ciel est plus de 50% couvert.

• A une température d’eau d’au moins 50°C, une heure d’exposition suffit.

• Durant les jours de pluie ininterrompue, SODIS ne fonctionne pas de manière satisfaisante et la collecte d’eau de
pluie ou l’ébullition est recommandée.

I.2.4 Oxygène
SODIS est plus efficace dans de l’eau bien oxygénée. En effet, le soleil produit des formes hautement réactives d’oxygène
(radicaux libres d’oxygène et des peroxydes d’hydrogène) dans l’eau. Ces molécules réactives réagissent avec les structures
cellulaires et détruisent les pathogènes.

On peut obtenir une bonne aération de l’eau en secouant une bouteille remplie aux ¾ durant environ 20 secondes, avant de la
remplir complètement et de l’exposer au soleil.

Toutefois, des recherches récentes ont révélé que les bouteilles ne devraient être secouées qu’au début du processus SODIS.
Une fois que les bouteilles ont été mises au soleil, elles ne devraient plus être bougées, car l’on a observé que l’agitation des
bouteilles durant l’exposition réduit l’efficacité du processus.

Figure 12: Réduction du rayonnement UV-A en Figure 13: Inactivation d’E. Coli en conditions
fonction de la profondeur de l’eau et de la turbidité aérobies et anaérobies

I.3 analyse bactériologique


I. 3.1 Le milieu utilisé
Le milieu ainsi utiliser pour réaliser la culture proprement dite de la bactérie (salmonella thyphi) prise
en compte pendant l’expérimentation est la gélose S.S. AGAR qui est un milieu sélectif différentiel
pour l’isolement des salmonella

I.3.2 Méthode de la membrane filtrante :


Cette méthode est destinée aux eaux traitées, elle consiste à filtrer un volume donné (100 ml) de
l’échantillon sur la membrane qui est déposée sur un milieu sélectif avant incubation, dans le but de
rechercher et dénombrer les indicateurs de contamination fécale (ou indicateurs de traitement).

I.3.3 Recherche du germe salmonelle


4.1 Principe
La gélose ordinaire permet la culture de presque tous les germes présents dans le milieu. Pour une eau
potable, ne doit pas dépasser (22.N) nombre de colonies par 100 ml.
4.2 Mode opératoire :
Verser à l’aide d’une pipette 100ml d’échantillon dans une boite de pétri stérile.
Ajouter une quantité suffisante de la gélose nutritive.
Homogénéiser par agitation le milieu et l’échantillon à analyser.
Laisser solidifier.
Mise en culture
Retirer la membrane.
Déposer la membrane, face quadrillée vers le haut, sur le milieu de culture sec d’une épaisseur
minimale de 5mm.
Incuber 48h à une température de 37°c pour les coliformes totaux et à une température de 44°c pour
les coliformes fécaux
Incuber à 37°C pendant 48h
Résultats analyses microbiologique
Bactérie déterminée : Salmonella typhi
Méthode : Filtration sur membrane (FM)
Echantillon Valeur (CFU/100ml) Température de
l’eau(degré Celsius)
Echantillon 100 23
initial
Après 3H 20 32.5
Après 6H 0 32.5
Après 9H 0 32.5
NB : 100ml d’échantillon ont été filtrés

Echantillon initial Après 3H


II. MODELISATION ET MISE EN EQUATION
II-1 modélisation physique
Nous avons faits des analyses microbiologiques de la salmonella et nous avons relevés différentes
valeurs des nombres de salmonella en fonctions de la variation du temps. Telque le présente le tableau
suivant :

NOMBRE D’ECHANTILLONS N (CFU /ml) TEMPS t(h)


100 0
20 4
0 8
0 12

Afin d’avoir le grave de variation de ce dernier, nous utilisons le logiciel de programmation


python ,que nous décidons de stockes nos valeurs dans les vecteurs :
t= [0,4, 8, 12], N= [100,20 ,0 ,0]
Nous obtenons après programmation, le graphe de la figure(a)
II-I-2 VARIATION DU NOMBRE DE SALMONELLA EN FONCTION DE LA TEMPERATURE
Au cours de l’expérimentation, nous observons une variation de température d’eau qui contribue
fortement à la variation du nombre de salmonella tel que dans le tableau suivant :

NOMBRE D’ECHANTILLONS N (CFU /ml) TEMPERATURE T (°C)


100 23
20 32.5
0 34.9
0 34.9

Nous stockons les valeurs dans les vecteurs :


T= [23,32.5, 34.9 ,34.9] , N = [100, 20 ,0 ,0]
Nous observons le graphe de la figure(b)

II-1-3 VARIATION DE LA TEMPERATURE DE L’EAU


EN FONCTION DU TEMPS
Nous observons au long de l’expérimentation, une variation de la température de l’eau au cours du
temps telque dans le tableau suivant :

Temps t (h) TEMPERATURE T (°C)


0 23
4 32.5
8 34.9
12 34.9
Nous stockons toujours nos valeurs dans les vecteurs :
T= [23,32.5, 34.9 ,34.9], t= [0,4, 8, 12].
Apres avoir fait les modélisations de ces trois derniers systèmes, nous pouvons ainsi avoir la
modélisation totale du système telque défini dans le tableau suivant :

NOMBRE Temps t (h) TEMPERATURE T (°C)


D’ECHANTILLONS N
(CFU /ml)
100 0 23
20 4 32.5
0 8 34.9
0 12 34.9

Avec les vecteurs : N = [100, 20 ,0 ,0], t= [0,4, 8, 12], T= [23,32.5, 34.9 ,34.9]
II-2 PROGRAMME PYTHON DE CETTE MODELISATION :
import numpy as np
import matplotlib.pyplot as plt
t=[0,4,8,12]
N=[100,20,0,0]
T=[23,32.5,34.9,34.9]
plt.figure(figsize=(14,5))
plt.subplot(1,3,1)
plt.title('N en fonction de t')
plt.scatter(t,N)
plt.plot(t,N)
plt.subplot(1,3,2)
plt.title('N en fonction de T')
plt.scatter(T,N)
plt.plot(T,N)
plt.subplot(1,3,3)
plt.title('T en fonction de t')
plt.scatter(t,T)
plt.plot(t,T)
plt.show()

Apres simulation, nous visualisons les graphes suivant représentés sur des même figure en nuages de
points et en continus
figa figb figc

II-2 mise en équations mathématiques


A l’aide des graphes obtenus plus haut, nous avons une vision propre de la forme de l’équation
caractérisant ces courbes.

- Mise en equation de la variation de la salmoniella en fonction du temp

L’équation N =N0e−µt (1) exprime la variation du nombre de salmonella en fonction du temps.


Avec : N(t) : nombre de salmonella en fonction du temps.
N0 : nombre initial de salmonella
t: temps, il varie
µ : est une constante à déterminer afin de concrétiser le système.
Cherchons µ :
*Pour t=0, on a N(t)=100, En remplaçant dans l’équation (1), on a N(t=0)=N0=100
−4 µ −4 µ 20 −1 2
*Pour t=4h, N(t)=20, on a N ( t ) =N 0 e−µt →20=100e →e = → µ= ln ⁡( )
100 4 10
→µ=0.40 Donc, N ( t ) =N 0 e−0.40t
Avec N0=100CFU/ml

- mise en equation de la viariation du nombre de salmonielle en fonction du la temperature


L’équation N ( T ) =αT + β   (2) exprime la variation du nombre de salmonella en fonction de la
température de l’eau, elle régit une droite linéairement décroissante.
N ( T ) : nombre de salmonella en fonction de la temperature
T : Température de l’eau, elle varie.
α et β : sont des constantes à déterminer, α représente la pente.
100−20
Cherchons α et β  : α = =−8.42. Donc α =−8.42
23−32.5
On a donc N ( T ) =−8.42 T + β   Cherchons maintenant β

*Pour T=23, N(T)=100


100=-8.42*23 + β → β=293.667

*Pour T=32.5, N(T)=20 → 20==-8.42*32.5 + β → β ¿293,665

*Pour T=34.9, N(T)=0 → 0==-8.42*34.9 + β → β ¿293,66

Donc β ¿ 293.6

On a ainsi : N ( T ) =−8.42 T +293.6 .

II-3-3 MISE EN EQUATION DE LA VARIATION DE LA TEMPERATURE DE L’EAU EN


FONCTION DU TEMPS

L’équation T (t)=T 0 ¿) (3) exprime la variation de la température de l’eau en fonction du temps,


elle régit une croissance exponentielle (semblable à la caractéristique de charge d’un condensateur).
T ( t ) : La variationde la temperature au cours du temps
T0 :la température au temps très grand
t : temps de l’expérience.
γ  : constante proportionnelle a t a determiner

CONCLUSION
Nous en sommes arrivés au terme de notre projet dans le cadre de traitement de l’eau avec la
lumière du soleil : théorie et expérimentation. A cet effet, la méthode que nous avons fait
usage est celle de SODIS, nous pouvons affirmer avec certitude que cette méthode est
applicable dans les zones fortement ensoleillées, il suffit qu’il y ait une température solaire
défavorable à la croissance des agents pathogènes. Nous avions choisi le point d’eau non
traitée de la gendarmerie de DSCHANG qui est considéré comme le point d’eau le plus
adapter pour notre expérience ; Nous ajoutons également que le doute qui plane sur son
efficacité a été levé par l’expérience que nous avons réalisée, du fait que, après avoir prélevé
l’eau le constat ainsi fait est que dans l’échantillonnage nous avons dénombré une quantité
énorme des colonies bactériennes. La première expérience qui avait débuté a 11 h 47 min a la
température de 250 C jusqu’à 14 h 47 min a la température de 32.50 C à laquelle nous l’avons
conservé à cette même température dans le l’incubateur afin de reprendre le lendemain en
raison de la durée de l’exposition qui durai (3) trois heures. Nous avons obtenu ces
informations d’après les données géographiques de la ville de DSCHANG grâce l’application
météo sur google en temps réel. A cet effet ne sera-t-il pas possible de concevoir un dispositif
permettant d’isoler les rayonnements du soleil qui favoriserait la méthode de sodis en
réduisant sa période efficacité ?

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