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: quels sont les facteurs associés au risque de dénutrition chez les personnes âgées 

De manière spécifique il s’agissait de savoir

Quels sont les facteurs associés à au risque de dénutrition chez les personnes âgées au

Cameroun ?

Quel est l’état nutritionnel des personnes âgées ?

Quels sont les facteurs sociodémographiques associés aux risques de dénutrition des

personnes âgées au Cameroun ?

Afin de répondre à ces préoccupations, l’objectif général est d’évaluer les facteurs associés

risques à la dénutrition des personnes âgées.

Spécifiquement il est question de :

Évaluer l’état nutritionnel des personnes âgées,

difficulté à manger
Fréquence Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumulé
Valide anorexie sévère 23 14,4 14,4 14,4
anorexie modérée 29 18,1 18,1 32,5
pas d'anorexie 108 67,5 67,5 100,0
Total 160 100,0 100,0

perte récente de poids (<3mois)


Fréquence Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cu
Valide perte récente de poids (<3mois) 16 10,0 10,0
ne sait pas 76 47,5 47,5
perte de poids entre 1 et 3kg 26 16,3 16,3
pas de perte poids 42 26,3 26,3
Total 160 100,0 100,0
fréquences

100

80

38.125

21.875 20
14.375
5.625
IMC <19 19≤IMC<21 21≤IMC<23 IMC≥23 Total Système total

Évaluer les facteurs socio-démographiques associés aux risques de dénutrition chez les

personnes âgées.

genre
Fréquence Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumulé
Valide masculin 76 47,5 47,5 47,5
féminin 84 52,5 52,5 100,0
Total 160 100,0 100,0

tranche d'âge
Fréquence Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumulé
Valide 60-64 10 6,3 6,3 6,3
65-70 33 20,6 20,6 26,9
71-75 43 26,9 26,9 53,8
+ de 75 74 46,3 46,3 100,0
Total 160 100,0 100,0

situation matrimoniale
Fréquence Pourcentage Pourcentage valide Pourcentag
Valide marié(e) ou habite avec conjoint (e) 56 35,0 35,2
veuf ou divorcé ou séparé(e) 51 31,9 32,1
célibataire vivant seul 52 32,5 32,7
Total 159 99,4 100,0
Manquant Système 1 ,6
Total 160 100,0

mode de vie
Fréquence Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cu
Valide vie seule 34 21,3 21,3
avec partenaire 13 8,1 8,1
avec partenaire sans enfant 11 6,9 6,9
avec partenaire et petits fils 36 22,5 22,5
sans partenaire mais avec enfants 42 26,3 26,3
sans partenaire avec petits fils 24 15,0 15,0
Total 160 100,0 100,0

Pour atteindre ces objectifs, nous avons émis les hypothèses qui pourront être confirmées ou

infirmées à la fin de cette étude :

SECTION 2 :

I- Analyse factorielle sur les items de mesure de l’état nutritionnel


Les données de l’ACP sur les items de mesure de l’état nutritionnel sont contenues dans les
tableaux ci-dessous.

Tableau N° xxx : Indice KMO et test de Bartlett


Indice de Kaiser-Meyer-Olkin pour la mesure de la qualité ,501
d'échantillonnage.
Test de sphéricité de Khi-carré approx. 30,453
Bartlett ddl 3
Signification ,000

Cette analyse nous montre que, l’indice KMO a une valeur de 0,501 le texte de
sphéricité de Bartlett donne une valeur de 30,453 au seuil de signification de 0,000 ce qui
montre bien que la structure de la matrice de corrélation pour les données de l’échantillon se
prête bien à l’analyse en composante principale. C’est-à-dire que les données de notre
échantillon sont d’une validité au seuil limite (0,05).
Variance totale expliquée
Valeurs propres initiales Sommes extraites du carré des chargements
Composante Total % de la variance % cumulé Total % de la variance % cumulé
1 1,473 49,089 49,089 1,473 49,089 49,089
2 ,989 32,968 82,057
3 ,538 17,943 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.

En effet, le tableau ci-dessus montre qu’après factorisation des trois indicateurs, le facteur

retenu explique à lui seul 49,089 % des fluctuations de la variance. Autrement dit, ce facteur

est retenu comme explicatif de l’état nutritionnel.

II- Vérification des hypothèses

2-1- appréciation de la relation facteurs sociodémographiques et état nutritionnel des

personnes âgées

Pour tester notre hypothèse, nous effectuons une régression linéaire multiple qui montre que
l’état nutritionnel = f(facteurs sociodémographiques)

l ’ état nutritionnel=c +α 1 . gen+α 2 . tran d ' âge+ α 3 . situa mat + α 4 . mod vie
Récapitulatif des modèles

Erreur standard
Modèle R R-deux R-deux ajusté de l'estimation
1 ,475a ,225 ,222 3,25704
a. Prédicteurs : (Constante), mode de vie , situation matrimoniale, genre,
tranche d'âge

Dans le tableau récapitulatif du modèle, on retrouve que le coefficient de détermination R-


Deux est égal à 0,225. Cela signifie que 22,5 % de la variabilité de la variable état nutritionnel
est expliqué par ces trois variables.

ANOVAa
Somme des
Modèle carrés Ddl Carré moyen F Sig.
1 Régression 7,080 4 1,770 1,815 ,001b
de Student 119,920 123 ,975
Total 127,000 127
a. Variable dépendante : etat nutritionnel
b. Prédicteurs : (Constante), mode de vie , situation matrimoniale, genre, tranche d'âge

Les résultats de l’analyse de la variance (ANOVA) nous montrent que le modèle est
globalement significatif. En effet, la p-value du test de Fisher est même en dessous de
0,001(<0,001). Autrement dit, les variables mode de vie, situation matrimoniale, genre,
tranche d'âge expliquent bel et bien la variable état nutritionnel même au risque d’erreur de 1
%.
A partir des résultats dans la table des coefficients, on peut déduire la relation suivante :

l ’ état nutritionnel=−0,270+ 0,072. gen−0,063.tra d ' âg+0,261. situ mat −0,045.mod vie+3,25704

Le tableau ci-dessous contient les résultats des coefficients estimés. On constate que les les
coefficients associés à la variable genre et situation matrimoniale sont positifs. Ces deux
coefficients sont positifs au risque d’erreur 1%. En effet, les p-value associées aux tests de
student pour chacun des deux coefficients sont en dessous de 1 %. Ces résultats permettent
ainsi d’accepter l’hypothèse 1.
Des lors, le coefficient associé à la variable situation matrimoniale est égale à 0,261. Ainsi,
toute chose égale par ailleurs, la situation matrimoniale affecte positivement l’état
nutritionnel.

Modèle Coefficients non standardisés Coefficients T Sig.


standardisés
B Erreur Bêta
standard
1 (Constante) -,270 ,437 -,618 ,001
Genre ,072 ,176 ,036 ,407 ,001
tranche d'âge -,063 ,091 -,061 -,692 ,001
situation matrimoniale ,261 ,109 ,214 2,396 ,000
mode de vie -,045 ,049 -,080 -,912 ,001
a. Variable dépendante : etat nutritionnel
2-2- appréciation de la relation habitudes alimentaires et état nutritionnel des personnes

âgées

Récapitulatif des modèles


Erreur standard de
Modèle R R-deux R-deux ajusté l'estimation
1 ,536
a
,288 ,271 ,85409250
a. Prédicteurs : (Constante), j'ai faim, goûts alimentaires, normalement, je
mange

Les résultats présentés dans le tableau ci-dessus montrent qu’il existe une corrélation entre les
habitudes alimentaires et l’état nutritionnel. Le tableau du modèle nous présente un coefficient
de corrélation R de 0,536. Cette valeur est supérieure à 0,5, on dira qu’il existe une très forte
relation entre ces variables.

ANOVAa
Modèle Somme des carrés ddl Carré moyen F Sig.
1 Régression 36,545 3 12,182 16,699 ,000b
de Student 90,455 124 ,729
Total 127,000 127
a. Variable dépendante : etat nutritionnel
b. Prédicteurs : (Constante), j'ai faim, goûts alimentaires, normalement, je mange

Il ressort de ce tableau que la signification du modèle testé est inférieure à 0,05. Le modèle est
donc significatif et peut être analysé. La valeur du F de Fisher de 16,699 au seuil de
signification de 0,000, nous renseigne que la relation est significative.

Coefficientsa

Coefficients non standardizes Coefficients standardisés


Modèle B Erreur standard Bêta T Sig.
1(Constante) -2,168 ,319 -6,802 ,000
goûts alimentaires ,345 ,120 ,287 2,884 ,005
normalement, je ,249 ,121 ,209 2,058 ,042
mange
j'ai faim ,134 ,083 ,143 1,616 ,109
a. Variable dépendante : etat nutritionnel
Soit l’équation Y= ax + b ; Avec : Y= état nutritionnel ; X= nos variables
explicatives ; a= bêta b= erreur d’estimation. Posons l’équation suivante :

Y =−2,168+0,345 X 1 +0,249 X 2 +0,134 X 3+ 0 , 85409250


Le tableau de coefficients ci-dessus présente les coefficients de régression partielle de
la relation entre les dimensions des habitudes alimentaires et l’état nutritionnel. Les goûts
alimentaires présentent un t de 2,884 avec une significativité de 0,005. Le fait de manger
normalement présente un t de 2,058 avec une signification de 0,042 et le fait d’avoir faim
présente un t de 1,616 avec une probabilité de 0,109. On constate que la liaison est établie
entre les éléments des habitudes alimentaires et l’état nutritionnel. Puisque toutes les
significativités sont inférieures à 0,05. On peut conclure qu’il y une relation très significative
entre les habitudes alimentaires et l’état nutritionnel.

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