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En 2013, la Chine est devenue la première puissance commerciale au monde,

surpassant les États-Unis ; la même année, la chine dévoilait son initiative des
nouvelles routes de la Soie.

Ce projet consiste à développer les échanges commerciaux en modernisant les


infrastructures et en facilitant les procédures commerciales selon deux axes : d’une
part, un réseau de routes traversant le continent eurasiatique de la Chine à l’Europe. Et,
d’autre part, une voie maritime reliant les deux régions et passant par les espaces
africains.

Il concerne plus de 68 pays représentant près de 40 % du produit intérieur brut (PIB)
de la planète. Les investissements chinois consacrés à ce projet s’élèveraient entre 800
et 900 milliards de dollars.

Les objectifs économiques sont multiples pour la Chine : il s’agit d’accroître ses


exportations, d'écouler sa production et de trouver de nouveaux marchés pour ses
entreprises de bâtiments et de travaux publics.

Ainsi que la diversification et la sécurisation de ses approvisionnements


énergétiques en pétrole et gaz afin de se libérer de sa dépendance énergétique vis-à-
vis des pays du Golfe et de la Russie.

Réaction américaine
Évidemment, les Etats-Unis ne voient pas cette initiative d’un bon œil ces nouvelles
routes de la soie permettant déjà de réduire les temps de trajet entre la Chine et
l’Europe.
Ces nouvelles routes de la soie évitent largement les partenaires privilégiés des Etats-
Unis dans le Golfe Arabo-persique et leur préfère l’Iran. Les nouvelles routes de la
soie sont donc un excellent moyen pour la Chine de développer son influence, au
détriment des Etats-Unis.
Afin de ne pas laisser le champ libre à la Chine, Les États-Unis veulent rivaliser et
mettre en place une initiative comparable avec les G7qui est le Build Back Better
World. Plus de 40 milliards de dollars américains (G$US) sera investi pour construire
des infrastructures en Amérique latine, en Afrique et dans la région Indo-Pacifique.
D’une part, il manque une vision géopolitique claire. Le projet B3W ne s’inscrit pas
avec précision dans une géographie comme le font les nouvelles routes de la soie.
D’autre part, il manque d'ambition financière. La Chine pourrait investir jusqu'à 1 300
G$US au cours des six prochaines années, alors que les États-Unis et leurs partenaires
du G7 ne mettront sur la table que des « centaines de milliards de dollars ».

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