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EXAMEN DE PILOTAGE STRATEGIQUE

KALUME BANZA Jonathan


Master 2 Ingénierie Financière

Mr Didier WAMANA

AOUT 2022
EXAMEN D’AOUT 2022
Directives
- Mode : travail à domicile
- Date et heure limite de dépôt de l’examen : Mardi 23/08/22 à 21 h 00 (heure de
Lubumbashi)
- Adresses de dépôt : diwamana @gmail.com ; khaliloudiako@hotmail.fr
- Aucune prolongation de dépôt de l’examen ne sera accordée.
- L’examen portera une limite de mots de 2500 mots. Indiquez la limite de mots sur la
page de titre de l’examen. Vous serez pénalisé si vous dépassez la limite de mots
- En cas de preuve de plagiat dans votre examen, vous courez le risque d’annulation
de votre examen

Vous serez évalués sur :


1. Votre capacité à penser stratégiquement
2. Votre capacité à analyser l'étude de cas d'un point de vue stratégique
3. Votre capacité à introduire, développer et conclure un argument logique dans la
limite de mots prescrite pour répondre à la question
4. Votre capacité à sélectionner et à appliquer les concepts du cours de Pilotage
Stratégique des Entreprises appropriés à l’étude de cas pour appuyer de votre
argumentation

Questions :
Cet examen est basé sur l'étude de cas : "Kulula" (disponible en annexe)

Lisez attentivement l'étude de cas et répondez aux questions suivantes (une limite
de 2500 mots s'applique) :

1. Identifiez ce que vous pensez être les facteurs clés de succès pour l'industrie du
transport aérien à bas prix et fournissez un exemple approprié d'une carte de groupe
stratégique pour l'industrie. (30% des points)

2. Mener une analyse complète de l'industrie du transport aérien à bas prix en


Afrique du Sud. D'après votre analyse, pensez-vous que l'industrie est attractive ?
(70% des points)

BONNE CHANCE
1) R//

L’influence des États jouent un rôle sur les fusions des compagnies aériennes : cette
réticence est du au désir de monopole d'un pays sur ces compagnies aériennes. Les Etats
sont envieux de notoriété, pour préserver une sorte de souveraineté aérienne. Ainsi la
libéralisation du trafic aérien est fortement perturbée. De plus les états n'influeraient-ils
pas trop sur la taxation des carburants faisant jongler les prix du ticket dans le marché
aérien.

Comme facteur clés de succès nous pouvons citer :

❖ La maîtriser d la technologie et l'innovation

Le facteur technologie a une répercussion immédiate sur les prix, que ce soit au niveau des
réductions des coûts que des services proposés par la compagnie. Ces deux indicateurs
représentent bien l'application des compagnies dans leur guerre des prix et leur maîtrise du
Yield management. Identification des créneaux stratégiques L'industrie du transport aérien a
connu une période prospère de plein essor lorsqu'elle a vu le jour dans les années 1930.
Aujourd'hui ce temps révolu et l'industrie aérienne doivent établir de nouveaux
positionnements stratégiques afin de survivre malgré un climat économique difficile

❖ La Possession d’une flotte moderne constituée d'avions consommant moins de


carburant pour faire face à une hausse des prix de celui-ci
❖ La fidélisation de la clientelle
❖ L’adoption d’une stratégie marketing adapté, pour ne pas dire sur-mesure

2) R//
• ANALYSE SWOT
- Les forces

L’innovation dans cette industrie demeure la plus grande force dans ce sens que c’est qui
permet sa survie.

- Les faiblesses

Les faibles moyens à disposition reste la plus grande menace dans ce secteur, moyens qui ne
permet pas à cette industrie de se développer comme elle le voudrait.
- Les opportunités

Le tourisme dans le pays, facteur très rentable qui conduit au déplacement des personnes.

- Les ménaces

Cette industrie reste constamment sous la menaces des grandes compagnies aériennes qui ont
la capacité de les racheter ou de survivre même lors d’une crise économique

Une étude de l’Association du transport aérien international (IATA) du 11 juillet 2019 prévoit
que le marché aérien sud-africain doublera de taille ces vingt prochaines années. Mais le
secteur devra pour cela accepter de se réformer.

Les chiffres sont plus qu'encourageants. Pour l'IATA, une organisation professionnelle
internationale de compagnies aériennes qui a publié le 11 juillet une étude sur le marché
aérien sud-africain, ce dernier est porteur de grands espoirs : il pourrait, s'il le désire, doubler
de taille au cours des vingt prochaines années. Mais le gouvernement sud-africain doit
auparavant accepter de modifier sa stratégie en matière de concurrence et mener des réformes
jugées "essentielles".

Il y a de quoi être fier de tout ce que l’aviation (sud-africaine) a réalisé ici", déclare dans
l'étude Alexandre de Juniac, directeur général de l'IATA. Avec 20,9 millions de passagers qui
ont voyagé en provenance et à destination de l’Afrique du Sud en 2017, le marché aérien sud-
africain est prometteur. L’aviation et le tourisme représentent une valeur ajoutée brute de 9,4
milliards de dollars par an (8,3 milliards d'euros) et constituent 3,2% du PIB sud-africain. Le
secteur fournit également 472 000 emplois dans le pays. Des chiffres robustes, qui devraient
augmenter d'ici à vingt ans. L'étude indique ainsi que le marché sud-africain pourrait d'ici
2037 générer 23,8 millions de voyages de plus, près de 372 000 emplois supplémentaires et
rapporter au pays 20,2 milliards de dollar.

L'IATA a identifié trois domaines dans lesquels l’action gouvernementale peut permettre à
l’aviation de poursuivre sa croissance et générer encore plus de bénéfices. D'une part,
réformer les lois sur l'immigration, qui avaient été durcies après l'arrivée au pouvoir du
président Jacob Zuma, en 2014. D'autre part, réduire les taxes et les impôts qui augmentent le
coût des affaires dans le pays. Enfin, mettre en place une stratégie harmonisée en ce qui
concerne les politiques des transports et de l’aviation, en les plaçant au cœur de son économie.
Car l'Afrique du Sud, comme beaucoup de ses voisins africains, souffre aujourd'hui de la
concurrence internationale. La principale compagnie aérienne du pays, South African
Airways, bat de l'aile depuis des années et ne tient debout qu'à coups de subventions. Ses
pertes successives ont obligé le gouvernement à mettre une fois de plus la main à la poche en
mars 2019 et à lui octroyer un crédit de 360 millions de dollars (320 millions d'euros).

Les compagnies aériennes privées, de leur côté, ne parviennent que très difficilement à
respirer, étouffées par un environnement protectionniste dans lequel le gouvernement les
maintient. Une solution, donc : l'Etat sud-africain doit accepter d'ouvrir son ciel à la
concurrence et de réformer en profondeur son marché aérien.

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