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Office de la Formation Professionnelle et de la

Promotion du Travail

Direction Régionale Casablanca-Settat

EVALUATION DE FIN DE MODULE REGIONAL

AU TITRE DE L’ANNEE : 2020/2021

Filière : TSC Année de formation : 2A


Niveau : TS Epreuve : Synthèse
N° du module : 205 Durée : 2H
Intitulé du module : marketing international variante : 1
Date d'évaluation : 29/05/2021 Barème/ 40
Exercice 1
La crise que vivent de nombreux pays subsahariens en raison de la baisse du prix du pétrole et
du gaz offre plus que jamais de réelles opportunités d’investissement. C’est notamment le cas
en Angola et au Mozambique
Investir en Afrique subsaharienne n’est pas sans risque. Secteur financier quasi inexistant ou à
peine naissant, contrôle du mouvement des capitaux, économie fermée et encore largement
nationalisée, liquidités rarement garanties et démocratie fragile: de nombreuses barrières sont
encore à lever pour que la région se transforme en terre d’accueil des capitaux étrangers.
Pourtant, notre expérience dans la région montre que malgré leurs difficultés, des pays aussi
différents que l’Angola et le Mozambique ont tout pour se faire une place dans l’économie
mondiale. Plusieurs signaux indiquent en effet qu’aujourd’hui plus que jamais, il est temps de
franchir le Rubicon. A condition d’offrir un véritable projet de développement et de respecter
certaines précautions.
Pourquoi investir
Le premier signal est économique. Bien qu’encore très peu diversifiées et offrant peu de
valeur ajoutée, ces économies comptent sur les richesses de leur sous-sol, en particulier le
pétrole, le gaz naturel et les minerais. Soutenus par une croissance mondiale estimée à 3,4%
en 2017 par le FMI, le double en Chine et en Inde, leurs principaux clients, ces marchés sont
extrêmement porteurs.
Le deuxième signe est politique. Même si les élections en Angola invitent à une certaine
prudence – le président José Eduardo dos Santos au pouvoir depuis 1979 a annoncé qu’il ne
se représenterait pas –, la démocratie dans la région a connu des progrès significatifs durant
ces dernières années.
Le troisième point positif est la promesse d’un retour sur investissement rapide – de quelques
mois à six ans maximum en moyenne – et élevé, en raison d’une forte demande pour de
nombreux produits domestiques et industriels, des coûts de main-d’œuvre bas et de
l’importance des marges.
Cinquième point enfin, les difficultés économiques en Angola, et surtout au Mozambique, ont
paradoxalement tout pour devenir une force. Que ce soit dans le tourisme, l’agriculture, la
logistique, la santé, ou encore l’industrie agroalimentaire et les infrastructures (réseau routier,
électricité, rail, etc.), ces pays ont tout à reconstruire. La demande est donc là. La question est
maintenant de savoir comment se lancer.
De par la hauteur des coûts de prospection et d’implantation, ces marchés s’adressent avant
tout à des investisseurs solides – PME ou grands groupes –, familiers de l’Afrique et prêts à
proposer un véritable projet de développement. Mais quelle que soit sa taille, trouver un
partenaire local reste la clé de tout investissement, malgré la pression sur les bénéfices que
cela engendre. Proche du gouvernement, bien introduit dans les différents réseaux de
distribution et centres de consommation, ce partenaire est quasi obligatoire pour entrer sur le
marché. Et développer ses affaires.

1- Quels sont les outils de selection pour choisir un marché étranger ? 2pts
2- Identifier les opportunités des marchés cités dans le texte 4pts
3- Identifier les risques de ces marchés 4pts
4- Quelles sont les conditions clés de réussite sur ces marchés ? 2pts
5- Certaines entreprises ont choisi de commercialiser leurs produits avec des
caractéristiques techniques et commerciales différentes dans chaque pays,
a- Qu’appelle-t-on cette politique ? 2 pts
b- Quels sont ses avantages et ses inconvénients 2 pts
6- Une entreprise hésite entre deux modes de présence sur le marché africain : un
importateur distributeur ou filiale. Distinguer entre ses deux modes de présence 4pts

Exercice 2
Une entreprise marocaine bénéficiant d’une bonne image de ses produits et ayant de réelles
capacités productives, financières…, souhaite développer ses activités sur un marché
étranger. Elle prévoit un plan de prospection multicanal étalé sur une année : Une opération
de publipostage et La mission commerciale.

1- Citer les différents organismes nationaux qui aident les entreprises dans leur
démarche de l’internationalisation. 4pts
2- Citer les avantages de participation aux salons. 4 pts
3- Citer les autres moyens de prospection que vous connaissez. 4 pts
4- En se basant sur les données financières présentées en annexe, calculer le budget
prévisionnel de prospection 8pts

Mode de prospection Frais engagés


 Achat de liste de 200 prospects : 1500 dh
Publipostage et  Conception mailing :3000 dh
phoning  Impression fiche tarifaire, lettre et plaquette : 5000dh
 Affranchissement : 8 dh l’envoi
 Taux de retour 4%
 Appels téléphonique pour les prospects ayant manifesté un
intérêt : 30 dh l’appel

Mission commerciale :  Billet avion A/R : 5000 par personne


7jours, 6 nuits, 2  Hébergement : 950 dh la nuit avec petit déjeuner ; par
personnes personne
 Repas : 120 dh par repas par personne
 Location voiture : 600 dh par jour.

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