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mondiale-2018-resume/

 La croissance de l’activité à l’échelle mondiale

a) L’activité économique mondiale en 2017-2018

Ces dix dernières années ont été marquées par une série de crises économiques et de chocs négatifs
de grande ampleur : d’abord la crise financière mondiale de 2008-2009, puis la crise européenne de
la dette souveraine entre 2010 et 2012 et, enfin, les corrections des prix des produits de base entre
2014 et 2016. À l’heure où s’apaisent ces crises et les vents contraires persistants qui les ont
accompagnées, l’économie mondiale a pris de la vigueur, offrant davantage de latitude pour
réorienter les politiques de manière à résoudre les problèmes de plus long terme qui ralentissent le
développement durable dans les domaines économique, social et environnemental.

la croissance économique mondiale a augmenter de 3,1 % en 2018 après avoir atteint un taux
beaucoup plus élevé que prévu en 2017 .

En ce qui concerne cette augmentation le marché asiatique est le moteur de cette croissance
soutenue par les pays émergents (argentine, inde, russie, afrique du sud …). Cependant les pays
européens connaissent une faible évolution de la croissance avec 2,4% en 2017. Ceci est
principalement dût aux exportations de la France et de l’Allemagne.

armi les 28 Etats membres, 15 enregistrent une croissance de plus de 3% du PIB réel (mesuré "en
volume", c’est-à-dire à prix constants) en 2017. Le champion de la croissance est ainsi l'Irlande, avec
une progression du PIB de 7,8% par rapport à l'année précédente (soit 2,7 point de plus qu'en 2016),
suivie de près par la Roumanie (6,9%). Au-dessus des 4%, on trouve aussi Malte (6,4%), la Slovénie
(5%), l'Estonie (4,9%), la Pologne (4,6%), la Lettonie (4,5%) et la République tchèque (4,3%).

Plus loin, la Hongrie (4%), Chypre (3,9%) la Lituanie (3,8%), la Bulgarie et l'Islande (3,6%), la
Slovaquie (3,4%), l'Espagne (3,1%) et l'Autriche (3%) bénéficient d'une croissance supérieure ou
égale à 3%.

Parmi les pays ayant enregistré une croissance supérieure à 2%, on retrouve ensuite les Pays-Bas et
la Croatie (2,9% chacun), le Portugal (2,7%), la Finlande (2,6%), le Danemark, le Luxembourg, la
Suède (2,3% chacun) et l'Allemagne et la France (2,2% chacun).

Enfin, le taux de croissance se situe autour de 1,5% pour 4 pays : la Belgique et le Royaume-Uni
(1,7%), l'Italie (1,5%) et la Grèce (1,4%). On peut notamment souligner la performance de la Grèce
qui se trouvait depuis 2008 en récession, et dont la croissance atteignait encore en 2016 un niveau
de -0,2%.
b) Les objectifs de la chine à partir de la nouvelle route de la soie
c’est à l’initiative de la Chine que l’ambitieux projet des Nouvelles Routes de la Soie (« One Belt One
Road » (OBOR), rebaptisé « Belt and Road Initiative » (BRI)) naît en 2013 et ambitionne de relier
efficacement l’Asie, l’Europe et l’Afrique via des routes terrestres et maritimes. Ce projet a pour
objectif de soutenir le développement économique de la Chine en assurant un meilleur
approvisionnement en matières premières et en sécurisant ses voies commerciales maritimes, dont
une partie souffre actuellement d’actes de piraterie.

En 2016, la Chine déclare avoir investi plus de USD 14 milliards dans 53 pays associés à la BRI,
notamment dans les domaines de la construction, de l’immobilier ou encore du divertissement. Le
budget total des Nouvelles Routes de la Soie est estimé entre 800 et 1000 milliards USD, soit cinq à
six fois l’équivalent du plan Marshall.

Parlons par exemple des industries viticoles, qui souffrent en Chine continentale de malhonnêtes
pratiques de remplissage ou d’étiquetages contrefaisants. La BRI offre un effet d’aubaine
exceptionnel à nos viticulteurs puisqu’est mis en place un système de transport particulièrement
adapté (wagons réfrigérés ou températures et humidités contrôlées). Ils devront pourtant également
être prêts à identifier les possibles importations de produits contrefaisants en Europe.

Alors que les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-unis se poursuivent, Pékin joue de sa
puissance pour appuyer ses positions stratégiques sur le continent africain.
Une feuille de route travaillé depuis 20 ans

Avec plus d'un millier de participants attendus, le sommet témoigne de la montée en puissance des
relations sino-africaines dans la continuité de la politique étrangère de Pékinà l'égard de l'ensemble
du continent.

Trois principaux éléments de diplomatie ont motivé ce sommet : légitimer l'image d'un « grand pays
en développement » en continuité avec la conférence de Bandung (1955), resserrer l'étau
diplomatique autour de Taiwan et sécuriser les approvisionnements chinois (hydrocarbures, matières
premières et produits agricoles). Ce choix politique de Pékin a progressivement pris la forme d'un
réseau d'influences très diverses, représentées à l'occasion du FOCAC, une instance de coopération
créée en 2000 et destinée à asseoir dans la durée l'emprise chinoise sur le continent africain et peser
dans la gouvernance mondiale.

Bien entendu grâce à la route de la soie ,la chine peut intégrer de manière efficace les pays africains
dans lesquels elle investi .Pour palier a sont ralentissement économique elle intègre le marché
africain en délocalisant ses usines et fait consommer la classe moyenne qui apparait en chine .

Bien entendu la chine en intégrant les pays africains dans la route de la soie et en développant les
pays africains alliées en échange elle peut exploiter de manière libre les matières premières
disponible sur le sol africain.

Une communauté sino-africaine

Avec pour thème « Chine et Afrique : vers une communauté de destin encore plus solide via la
coopération gagnant-gagnant », ce 7e sommet a réuni la totalité des états africains, excepté le
eSwatini (ex-Swaziland), dernier pays à reconnaître Taiwan, organisant ainsi un espace de dialogue
sino-africain mais aussi inter-africain. Parmi les chefs d'État présents (Sall, Kagame, Al Sissi, Ouattara,
Sassou N'Guesso, Ramaphosa, Buhari etc.), la participation du secrétaire général des Nations unies,
Antonio Gutteres suggère l'importance de ce rendez-vous et le rôle moteur que prend la Chine dans
la gouvernance mondiale.

La Chine, créancier du continent africain

Le sentiment d'une Chine investissant lourdement sur le continent africain demeure cependant une
perception fantasmée. Dans les faits, la présence chinoise en Afrique, bien réelle, est plus
compliquée.

Avant d'être un investisseur massif, la Chine fournit surtout des marchandises et des services. Les
investissements directs étrangers (IDE) de la Chine vers l'Afrique s'élèvent à 2,4 milliards de dollars
en 2016 contre 2,9 milliards en 2015. Alors que la Chine est devenue en moins d'une décennie le
principal créancier du continent, les incertitudes liées à l'endettement des économies africaines sont
de plus en plus criantes.
Le Fonds monétaire international (FMI) met en garde un grand nombre de pays dont l'endettement
s'est considérablement accru ces dernières années (l'exemple de Djibouti est le plus éloquent, sa
dette publique est passée de 50 % à 85 %du PIB en deux ans), notamment là où la Chine a pu investir
via son projet de Nouvelles routes de la soie. La dette auprès de Pékin atteint 132 milliards de dollars
depuis vingt ans.

Les ressources naturelles aident à rembourser la dette contractée par hypothèque. Les minerais ou
les hydrocarbures participent au remboursement.

c) Les objectifs de la chine avec son déploiement en antarctique


La présence d’un État en Antarctique est un premier pas pour le faire rentrer dans un club restreint,
le club des États polaires, qui regroupe les quelques pays qui ont la capacité militaire, économique et
scientifiques pour être présent et puissant en Arctique et en Antarctique.

Nous assistons aujourd’hui à une « course à l’Antarctique », par laquelle les Etats se disputent
l’influence sur le continent, un œil sur l’expiration des Traités et l’autre sur les opportunités
stratégiques et commerciales déjà existantes.

Si l’Argentine est pour l’instant en tête avec six bases, la Chine, pourtant entrée récemment dans la
course (sa première station date de 1985, alors que la première base argentine a cent-trois ans), est
en passe de la rattraper. Elle possède déjà quatre bases, et projette déjà l’ouverture d’une cinquième
pour 2022, dont l’installation a déjà commencé. Par comparaison, les Etats-Unis gèrent seulement
trois bases équipées de matériel assez ancien, et la France, deux.

Si elle n’a pas de revendication territoriale officielle sur l’Antarctique, et ne peut en faire en vertu du
Traité, la Chine développe cependant une ambitieuse politique en Antarctique. Ses dirigeants ont
exprimé l’ambition de devenir une « puissance polaire »[3]. Parmi tous les pays présent en
Antarctique, c’est la Chine qui dépense le plus pour ses programmes polaires.

Bien entendu sous couvert de projet la chine cache l’expansion de son hégémonie militaire en
implantant des bases militaires en antarctique.

Tout ceci sert à montrer leurs suprématie en developpant la route de la soie et en faisant passer le
monde de la suprématie américaine démocratique a la chine socialiste .

Ces bases militaires servent aussi à exploiter les ressources présentes en antarctique et permet de
protéger les nouvelles routes commerciales et leurs offre un territoire militaire stratégique.

2) Les entreprises françaises sont-elles confrontées à des défis, attribuables à plusieurs tendances

internationales.

Si le Brexit n’est pas suivi par la signature d’un nouveau traité commercial entre l’UE et le Royaume-
Uni, les exportateurs français devront chercher de nouveaux débouchés », affirme Ana Boata,
économiste en charge de l’Europe, chez Euler Hermes.

Pour évaluer les pertes, l’assureur-crédit s’est appuyé sur la mise en place de taxes à l’importation de
4 % à 5 %, dans le cadre de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), qui s’appliqueraient alors
par défaut. Et sur une chute de la livre, dont le cours passerait de 1,13 euro actuellement à 0,88 euro
fin 2019, ce qui pèserait sur le pouvoir d’achat britannique.

« Les secteurs les plus affectés par un tel scénario seraient l’automobile (378 millions d’euros de
pertes d’exportations de biens en 2019), les machines et équipements (324 millions), l’électronique
(177 millions), l’aéronautique (160 millions) et les boissons (157 millions) »

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