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CONSTRUCTION

S2 :

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PV POUR PLUS D’ECLAIRSISSEMENT.
Les semelles :
On fait appel au laboratoire, qui va tester la nature du sol au fond de fouille*, il
va extraire des échantillons par carottage en creusant en profondeur (pour
trouver le bon sol).
Suite à cette opération, le laboratoire rend à l’entreprise un procès-verbal de
réception de fond de fouille (nécessaire) : autorisant l’entreprise à poser les
semelles.
On creuse et on dessine les semelles sur le béton de propreté, puis le boiseur
prépare le coffrage de la semelle (moule en bois) et le ferrailleur prépare les
armatures des semelles et poteaux.
A noter : La semelle est déposée au bon sol (après prise en considération de la
contrainte du sol)
Le sol varie en fonction d’une contrainte (contrainte admissible du sol)
(pression) _La capacité portante d'un sol se caractérise par sa résistance au
tassement en fonction de la cohésion et des frottements internes_ Le bon sol
peut ainsi être absolu : bon partout, pas de variable (rocheux), avec une
contrainte admissible considérable, ainsi il n’y a pas de problème de
dimensionnement des semelles, ou relatif : et donc les semelles devraient être
minutieusement dimensionnées en fonction de la contrainte du sol.

(semelle) = N/  (sol) avec :  : contrainte/ pression


C.à.d :  ≥ N/(sol) N : Force des charges
 : La surface des semelles
C’est ainsi qu’on dimensionne la surface des semelles en fonction de
la contrainte admissible du sol.
Après avoir creusé, on dépose le ferraillage de la semelle et des
poteaux, on coule le béton jusqu’au niveau de la longrine pour
intégrer ses armature dans le poteau.
Avant de couler le béton, on fait appel au bureau d’etude technique
pour réceptionner le ferraillage et le coffrage (donner l’accord pour
couler le béton)
Les poteaux
Le chef de chantier dessine les potçà)eaux sur la dalle de forme
On prépare un coffrage en U (3 côtés du poteau et le 4ème est libre).
On soulève le coffrage puis on ferme le 4ème côté.
On utilise des calles parallélépipédiques de dimensions :
5cmx5cmx2,5(épaisseur) pour éloigner le coffrage des armatures.
Le béton est coulé jusqu’à la face inférieure des poutres (cette
hauteur est calculée à partir des plans d’archi et de coffrage)
+ : Le fût du poteau : la partie du poteau enterrée, partie entre la
semelle et la dalle de forme.

Pour s’assurer de la verticalité des poteaux, on utilise des étais.


Remblai
On ramène de la terre (remblais) qu’on verse jusqu’à la côte seuil –
33cm de dallage (dalle et hérissonnage), il est versé en couches de 20
à 30cm, étalé puis arrosé (quantité d’eau définie) et finalement
compacté pour dégager l’air. L’hérissonnage se fait avec du tout-
venant (plusieurs les dimensions) qu’on compacte.
PS : Le tout-venant peut aussi être utilisé comme remblai, mais sous
conditions. (https://www.wikitp.fr/dico-tp/tout-venant)
Essai Proctor : Pour tester le compactage. (dans le cps : on précise
que le compactage doit être vérifié par essai proctor à 98%)
https://www.youtube.com/watch?v=AP-lvZqLDYM

Longrines:
Après avoir coulé le béton des semelles et poteaux et mis en place le
remblai, on verse le volume de la longrine mais on laisse les derniers
13cm libres pour ancrer les armatures de la dalle de forme.

Poutres:
Le coffrage des poutres ne doit pas contenir l’épaisseur du plancher pour
introduire les armatures des poutrelles.
Les armatures des poutrelles sont de 3 types :
 Longitudinales : pour supporter la traction (produite par la flexion)
 De montages (longitudinales) prévues pour monter les armatures
transversales
 Transversales pour éviter l’effet de cisaillement
Flexion
+ : Il existe un autre type d’armatures, de peau, utilisé lorsque les poutres ont
une hauteur importante.
Même pour les poutres on pose les calles sous les armatures longitudinales du
dessous pour garantir l’enrobage.
Après l’installation des armatures des poutres, on coule
le béton, puis on utilise un vibreur attaché à un flexible
pour évacuer les vides.

+ : Pour le dernier plancher haut, on prévoit les armatures en attente pour


l’acrotère.

Poutrelles:
Il y’a 2 types de poutrelles
1. Préfabriquées en béton
armé
2. Préfabriquées en béton précontraint
(qui a subit une compression avant la
mise en œuvre ) : pour les grandes
portées,, plus cher même si elles sont
plus économique en terme de coffrage
(- nombres d’étais)

Acrotère:
C’est un élément de construction en béton, formé de 2 parties, une
verticale (support du relevé d’étanchéité vertical) et une autre
horizontale (couvre la jonction entre la partie verticale et le relevé)

La hauteur de l’acrotère n’est pas fixe, elle varie en fonction de la


pente de la terrasse.

Garde-corps:
Une barrière de protection, minimum 1m, et en cas de terrasse
accessible : 1m20
Escaliers:

Les escaliers sont composés de 2 éléments : paillasse (l’élément


porteur en béton armé) et marches (en béton ou autres)
Pour déterminer la hauteur des marches : on prend en considération
la hauteur à franchir= HSP + 2cm enduit + épaisseur du plancher +
7cm revêtement. A l’intérieur : hauteur de la marche entre 15 et 17,5
et largeur 28cm. A l’extérieur : hauteur : 15cm et largeur 35cm

Maçonnerie et enduits :
Terre :
Les murs en pisé ont une largeur minimale de 50cm, sont des murs porteurs.
La largeur des murs dépend de la hauteur du bâtiment.
Ne supportent que la compression, et pas la compression ou traction
produite par la flexion
L’avantage du pisé : une bonne isolation thermique.
La terre résiste à la chaleur et le froid.
La base du mur doit être construite en matériau qui ne va pas altérer avec
l’eau, on utilise donc la pierre.
Il existe : la terre cuite, terre crue, adobe (briques de terre,
parallélépipédiques) et autre. Ils différent par leurs caractéristiques, et leurs
dimensions.
La terre cuite : au four
La différence entre les briques est au niveau du nombre des trous (6, 8, 9, 12)
Les trous permettent une meilleure isolation thermique et un gain de matière.
Les briques sont en argile, le liant est le mortier, avant le ciment, la chaux était
le constituant du mortier.
Les murs en pierre :
On utilise le mortier (ciment+sable+eau) comme liant
Epaisseur ≥ 40cm
Les murs en pierre présentent une meilleure résistance.
Agglos :
Composition : grains de riz, sable, ciment, eau
Il existe 3 épaisseurs : 10, 15 et 20cm
La hauteur des moules utilisés : 20cm et la longueur : 50cm parfois 40cm.
Le liant utilisé : mortier
La différence entre les agglos et les hourdis est : le moule utilisé.

LES MURS sont répartis en 3 types :


 De façade (épaisseur min : 20cm)
 Mitoyens : entre 2 propriétés collées (épaisseur min : 20cm)
 Intérieurs : entre les pièces d’une même propriété.
Après la construction d’un immeuble, le topographe mesure ce qui a été
réalisé et établit un document : nombre d’apparts, magasins, les éléments
en commun ; pour donner un autre titre foncier (aux différents
propriétaires)
Le titre de terrain  éclatement des titres  en plusieurs titres de chaque
appart et chaque magasin.
Une double cloison : est constituée de é murs séparés par une épaisseur de
vide appelée : lame d’air  pour assurer une isolation thermique et
acoustique.

Les linteaux sont fabriqués au sol puis


déposés sur l’ouverture.

Enduit :
Le rôle de l’enduit : avoir une surface lisse et régulière au niveau du plafond et
les murs.
Avant l’enduit, on fait appel au plombier (pour les travaux d’alimentation en
eau et d’évacuation), menuisier (pour l’installation des pré cadres ; qui sont le
contour des ouvertures : fenêtres et portes), l’électricien (installation des tubes
oranges, assurer la mise à la terre (près des tuyaux d’eau))
On utilise des taquets : repères appartenant à un plan vertical (distance entre 2
taquets : 2m).
On met un grillage en acier galvanisé : entre maçonnerie et poteaux, et entre
maçonnerie et poutre, pour éviter les fissures.
On balaye la surface avec une règle pour boucher les trous et enlever
l’excédent. Voir : https://www.youtube.com/watch?v=uBF-n8oF8gU
Pour la pose d’enduit en applique le mortier : eau +ciment + sable en 3 couches :
1. Couche d’accrochage : couche très liquide, pratiquement pas
d’épaisseur puisqu’on voit toujours le mur. Résultat : une surface
rugueuse.
2. Couche de dressage : la plus épaisse
3. Finition : 0,5cm d’épaisseur.
Les 3 couches ont les mêmes constituants sauf pour la 3ème couche.

Etanchéité :
ATTENTION : Le revêtement n’assure aucune étanchéité, il assure la
PROTECTION de l’étanchaité.
On réalise les travaux d’étanchéité au niveau des terrasses, salles d’eau,
balcons, buanderies et jardinières.
L'arase étanche est une couche de mortier imperméabilisé. Elle évite les
infiltrations d'eau par capillarité dans la maçonnerie et donc dans la
construction.
On distingue 3 types d’étanchéité :
1. Etanchéité lourde : terrasse
2. Etanchéité légère : salles de bain / buanderie..
3. Etanchéité verticale
ENCORE : 3types selon le nombre de membranes (cartons):
1. Etanchéité en 3 couches/ multicouches (conventionnelle)
L’une des membranes sert de protection aux 2 autres, qui sont susceptibles de
se détériorer.
1ère couche : 36SVVHR (36= masse du rouleau au kg et VVHR : voile de verre
haute résistance) dimensions du rouleau : largeur 1m et longueur 20m
2ème couche : même type
3ème couche : 40TV (toile/ tissus de verre)
2. En 2 couches : bicouche
3. Monocouche
Dans l’étanchéité en bicouche et monocouche on utilise des membranes qui
possèdent leur propre protection (membranes auto protectrices)
fiche technique : document contenant les propriétés physiques et mécaniques
des matériaux.
Avis technique : laboratoire ou centre de recherche, affirme que le matériau
aux critères suivant des recherches et des essais.
L’entreprise ne doit pas poser les rouleaux sans fiche ou avis technique.
Méthode de réalisation :
On met le feutre de bitume, puis on chauffe la zone à
couvrir par le rouleau, le bitume devient liquide et sert
de colle pour le rouleau. On procède ainsi
progressivement

Les feutres ne sont pas posés l’un à côté de l’autre, mais


avec une largeur de recouvrement de 10cm (l’un sur
l’autre)

Après déroulement du rouleau, on laisse une partie en attente, qui sera par la
suite collée à la partie verticale de l’acrotère.

Terrasse :
Pour déterminer le sens d’évacuation de l’eau, l’architecte se base sur :
 La surface de la terrasse
 Essaye d’avoir une meilleure répartition de façon à avoir des longueurs
(que va parcourir l’eau) réduites pour réduire la hauteur de l’acrotère.
Après les travaux de gros œuvres et avant ceux de l’étanchéité, la terrasse est à
la face supérieure de la dalle (pleine ou de compression). On doit déterminer la
pente.
Pente (%) = (hauteur / Longueur) X 100
Réalisation de la forme de pente :
A partir du point le plus bas : on verse minimum 4cm d’épaisseur du mélange
(sable + ciment + eau + grains de riz)
On met en place des taquets qui serviront de repère pour assurer la pente et
pour avoir une surface plane.
Après avoir coulé le mélange sur toute la surface, on dame puis balaye avec
une règle (qui passe par 2 taquets) pour régulariser la surface, enlever le
surplus de matière et repérer là où il y a un défaut de matière.

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