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TECHNIQUE DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE ET DE
L'APPRENTISSAGE
Union-Discipline –Travail
CLASSE :1BTS/AD1
Année scolaire : 2022-2023
THEME :
LA PLACE DE LA FEMME DANS
L’ECONOMIE IVOIRIENNE
MEMBRES DU GROUPE :
ABE Chiapo Ange
FOFANA Bintou
Nom du professeur :
KADIA Koko Marie
Mme YAO
KOFFI Aya Marina
SILUE Katiana Christelle
SOMMAIRE
INTRODUCTION................................................................................................................................2
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE..............................................................................................8
CONCLUSION...................................................................................................................................10
INTRODUCTION
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I. PLACE DE LA FEMME DANS LE SECTEUR PRIMAIRE
IVOIRIEN
Les femmes sont particulièrement impliquées dans les filières vivrières tant au
niveau de la production que des opérations post-récolte (battage du riz…), de la
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transformation (production artisanale d’attiéké à partir du manioc…), ou encore
de la commercialisation (transport et vente sur les marchés de détail du lait frais,
des principales productions vivrières et des produits du maraîchage). De par
leurs efforts physiques et malgré leurs faibles moyens, elles produisent,
transforment et alimentent les marchés locaux et urbains en produits vivriers
courants.
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3) Contributions des femmes à la pêche
La pêche est l’une des principales activités génératrices de revenus chez les
peuples lagunaires. Les femmes occupent une place prépondérante dans l’essor
des activités halieutiques. Leur rôle est particulièrement important dans les
pêches côtières artisanales. Elles sont présentes à toutes les étapes de la chaine
de valeur de la pêche, notamment dans les activés de mareyage, de
transformation (séchage, salage et fumage) et de commercialisation des produits
de pêche.
Ces activités leur permettent de faire vivre leur famille, d’assurer l’éducation de
leur enfant, et de contribuer au bien-être des populations en offrant des pêches
de bonne qualité, a des prix abordables dans les marchés sur l’ensemble du
territoire.
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II. PLACE DE LA FEMME DANS LE SECTEUR SECONDAIRE
IVOIRIEN
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Bien que les femmes demeurent minoritaires dans ce milieu, elles sont tout aussi
passionnées et compétentes que les hommes pour réaliser les tâches qui leur sont
confiées. Nombre d’entre elles se sont intégrées dans un métier technique par
passion. Une curiosité insatiable de comprendre le fonctionnement d’une
machine ou d’un quelconque mécanisme avec un fort tempérament de «
bricoleuse ».
Aussi, le milieu industriel ivoirien est très apprécié par les femmes. Non
seulement parce qu’il est stimulant, aussi bien sur le plan physique
qu’intellectuel, mais aussi parce que dans l’industrie, chaque journée est
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différente, avec son lot de problèmes et de bonnes nouvelles. Ce secteur, de par
la pression exercée par les délais de livraison relatifs à la chaîne de production,
est un milieu passionnant et dynamique, dans lequel les femmes ont toute leur
place.
En Côte d’ivoire, les branches les plus féminisées dans le secteur tertiaire sont
les services de soins aux personnes (sage-femmes, infirmières, aides-soignantes,
etc.), les services domestiques, les métiers du commerce, de la restauration et de
l'hôtellerie, les banques et assurances (dactylos, sténos, secrétaires,
téléphonistes, employées de bureau, etc.).
Le secteur tertiaire est celui où l'on rencontre les meilleures réussites féminines
(médecins, professeurs, avocates, etc.) et le sous-prolétariat le plus difficile à
cerner et à protéger, particulièrement parmi les vendeuses, femmes de services,
etc. On y retrouve également, la tradition de la femme servante, à vocation
d'entretien et non de création, d'assistance des autres et non d'autorité : soin des
maisons, des bureaux, des personnes.
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IV. OBSTACLES LIMITANT LA PARTICIPATION DES FEMMES
AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
Les femmes sont loin d’avoir les mêmes chances que les hommes d’agir sur les
structures économiques. Les obstacles juridiques et les coutumes qui les
empêchent d’accéder à la terre, aux ressources naturelles, au capital, au crédit et
autres moyens de production, ainsi que les écarts de salaires, freinent leur
progrès économique.
En termes d’accès aux ressources, les femmes ivoiriennes ont des difficultés à
accéder aux biens économiques tels que la terre et les prêts. En effet, seulement
5% des femmes ont accès à la propriété foncière, alors qu’elles sont
responsables de 75% de la population alimentaire de base.
CONCLUSION
En Côte d’ivoire, les femmes exercent des impacts élargis et positifs sur
l’économie, par leur présence dans le monde des affaires, dans l’agriculture et
dans l’industrie. L’agriculture, activité économique principale du pays, absorbe
une grande partie de la main d’œuvre féminine.
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Les femmes pourraient apporter une contribution plus importante à l’économie
si leurs compétences étaient mieux utilisées. Pour favoriser la réalisation de leur
potentiel, le gouvernement ivoirien et les autres acteurs économiques devraient
donner aux femmes davantage de moyens en leur permettant d’utiliser et de
posséder, au même titre que les hommes, des moyens de production, d’avoir
accès au crédit, aux capitaux, à la propriété, et de participer aux programmes de
développement.
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