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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

TECHNIQUE DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE ET DE
L'APPRENTISSAGE

Union-Discipline –Travail

CLASSE :1BTS/AD1
Année scolaire : 2022-2023

EXPOSE DE TECHNIQUES D’EXPRESSION


FRANÇAISE

THEME :
LA PLACE DE LA FEMME DANS
L’ECONOMIE IVOIRIENNE

MEMBRES DU GROUPE :
 ABE Chiapo Ange
 FOFANA Bintou
Nom du professeur :
 KADIA Koko Marie
Mme YAO
 KOFFI Aya Marina
 SILUE Katiana Christelle
SOMMAIRE

INTRODUCTION................................................................................................................................2

I. PLACE DE LA FEMME DANS LE SECTEUR PRIMAIRE IVOIRIEN...............................3

1) Contributions des femmes à la production agricole...............................................................3

2) Contributions des femmes à l’élevage.....................................................................................4

3) Contributions des femmes à la pêche......................................................................................5

II. PLACE DE LA FEMME DANS LE SECTEUR SECONDAIRE IVOIRIEN.....................6

III. PLACE DE LA FEMME DANS LE SECTEUR TERTIAIRE IVOIRIEN.........................7

IV. OBSTACLES LIMITANT LA PARTICIPATION DES FEMMES AU

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE..............................................................................................8

CONCLUSION...................................................................................................................................10
INTRODUCTION

L’économie peut se définir comme l’ensemble des activités d’une collectivité


humaine relatives à la production, à la distribution et à la consommation des
richesses. En Côte d’Ivoire, la place de la femme dans l’économie est souvent
minimisée. L’image couramment véhiculée est celle de la femme africaine dont
on dénie l’activité et la contribution productive, alors qu’elle croule sous les
tâches économiques (agricoles, artisanales ou commerciales). Les femmes sont
très impliquées dans l’économie du pays et de plus en plus présentes dans
l’ensemble des secteurs d’activités.
Ce travail de recherche se propose d’analyser la place de la femme dans
l’économie ivoirienne.
Dans un souci de progressivité et de cohérence, ce travail de recherche est
organisé en quatre grandes parties. La première partie analyse le rôle de la
femme dans le développement du secteur primaire ivoirien. Ensuite, Les
deuxième et troisième partie examinent respectivement la place de la femme
dans les secteurs secondaire et tertiaire de l’économie ivoirienne. Enfin la
quatrième et dernière partie analyse les obstacles limitant la contribution des
femmes au développement économique de la Cote d’Ivoire.

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I. PLACE DE LA FEMME DANS LE SECTEUR PRIMAIRE
IVOIRIEN

En Côte d’Ivoire, les femmes apportent des contributions essentielles à la


production agricole, l’élevage et à la pèche.

1) Contributions des femmes à la production agricole

Les femmes ivoiriennes apportent une contribution importante à la production


agricole du pays. Elles travaillent comme agricultrices indépendantes, comme
travailleuses non rémunérées dans les exploitations familiales et comme
travailleuses, rétribuées ou non, dans d’autres exploitations ou entreprises
agricoles. Elles participent à la culture des champs dans le cadre d’une
agriculture de subsistance ou d’une agriculture commerciale.

Les femmes sont particulièrement impliquées dans les filières vivrières tant au
niveau de la production que des opérations post-récolte (battage du riz…), de la

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transformation (production artisanale d’attiéké à partir du manioc…), ou encore
de la commercialisation (transport et vente sur les marchés de détail du lait frais,
des principales productions vivrières et des produits du maraîchage). De par
leurs efforts physiques et malgré leurs faibles moyens, elles produisent,
transforment et alimentent les marchés locaux et urbains en produits vivriers
courants.

2) Contributions des femmes à l’élevage

En Côte d’ivoire, les femmes sont fortement engagées dans le secteur de


l’élevage. Elles s’occupent des animaux, en collaboration avec les hommes et
les enfants, et ont un rôle prédominant dans l’élevage de certaines espèces. Par
exemple, les femmes s’occupent en grande partie de l’élevage de volaille et des
animaux laitiers et soigne aussi les animaux abrités et nourrit sous le toit
familial.

Elles interviennent également dans l’utilisation des œufs, du lait pour la


consommation du ménage et elles contrôlent souvent leur commercialisation et
les revenus qui en dérivent. C’est peut-être la raison pour laquelle les projets
d’investissements visant à améliorer la situation des femmes rurales appuient
souvent des projets d’élevages de volaille ou de petits élevages laitiers.

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3) Contributions des femmes à la pêche

La pêche est l’une des principales activités génératrices de revenus chez les
peuples lagunaires. Les femmes occupent une place prépondérante dans l’essor
des activités halieutiques. Leur rôle est particulièrement important dans les
pêches côtières artisanales. Elles sont présentes à toutes les étapes de la chaine
de valeur de la pêche, notamment dans les activés de mareyage, de
transformation (séchage, salage et fumage) et de commercialisation des produits
de pêche.

Ces activités leur permettent de faire vivre leur famille, d’assurer l’éducation de
leur enfant, et de contribuer au bien-être des populations en offrant des pêches
de bonne qualité, a des prix abordables dans les marchés sur l’ensemble du
territoire.

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II. PLACE DE LA FEMME DANS LE SECTEUR SECONDAIRE
IVOIRIEN

Le secteur secondaire (secteur industriel) a longtemps été décrit comme


masculin, et de nombreux employeurs refusaient toute candidature féminine dès
la première phase de sélection. Bien que ce soit encore vrai dans certaines
entreprises, les mentalités ont tout de même beaucoup évolué, et la présence
féminine est de plus en plus considérée comme bénéfique pour l’ensemble de
l’équipe. Une constatation qui permet à de nombreuses femmes de trouver un
emploi dans ce secteur, et de prouver qu’elles sont à la hauteur des tâches
demandées, en particulier autour de la maintenance industrielle.

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Bien que les femmes demeurent minoritaires dans ce milieu, elles sont tout aussi
passionnées et compétentes que les hommes pour réaliser les tâches qui leur sont
confiées. Nombre d’entre elles se sont intégrées dans un métier technique par
passion. Une curiosité insatiable de comprendre le fonctionnement d’une
machine ou d’un quelconque mécanisme avec un fort tempérament de «
bricoleuse ».

Aujourd’hui, le secteur industriel ivoirien est en demande de personnel féminin


pour intégrer des équipes masculines. L’objectif est de les intégrer dans les
meilleures conditions afin qu’elles puissent développer leurs compétences, et
apporter leur expertise dans l’entreprise. Ceci en créant une meilleure cohésion
de groupe, et en apportant une vision nouvelle sur les différentes méthodes de
travail. Une manière de plus de prouver, que les passions et les intérêts que l’on
peut éprouver pour un métier, sont totalement dissociés du genre.

Aussi, le milieu industriel ivoirien est très apprécié par les femmes. Non
seulement parce qu’il est stimulant, aussi bien sur le plan physique
qu’intellectuel, mais aussi parce que dans l’industrie, chaque journée est

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différente, avec son lot de problèmes et de bonnes nouvelles. Ce secteur, de par
la pression exercée par les délais de livraison relatifs à la chaîne de production,
est un milieu passionnant et dynamique, dans lequel les femmes ont toute leur
place.

III. PLACE DE LA FEMME DANS LE SECTEUR TERTIAIRE


IVOIRIEN

En Côte d’ivoire, les branches les plus féminisées dans le secteur tertiaire sont
les services de soins aux personnes (sage-femmes, infirmières, aides-soignantes,
etc.), les services domestiques, les métiers du commerce, de la restauration et de
l'hôtellerie, les banques et assurances (dactylos, sténos, secrétaires,
téléphonistes, employées de bureau, etc.).

Les femmes constituent la quasi-totalité du personnel enseignant dans les


établissements préscolaires, une grande majorité du personnel enseignant des
établissements primaires et une part importante du corps enseignant des
établissements secondaires.

Le secteur tertiaire est celui où l'on rencontre les meilleures réussites féminines
(médecins, professeurs, avocates, etc.) et le sous-prolétariat le plus difficile à
cerner et à protéger, particulièrement parmi les vendeuses, femmes de services,
etc. On y retrouve également, la tradition de la femme servante, à vocation
d'entretien et non de création, d'assistance des autres et non d'autorité : soin des
maisons, des bureaux, des personnes.

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IV. OBSTACLES LIMITANT LA PARTICIPATION DES FEMMES
AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Les femmes sont loin d’avoir les mêmes chances que les hommes d’agir sur les
structures économiques. Les obstacles juridiques et les coutumes qui les
empêchent d’accéder à la terre, aux ressources naturelles, au capital, au crédit et
autres moyens de production, ainsi que les écarts de salaires, freinent leur
progrès économique.

En termes d’accès aux ressources, les femmes ivoiriennes ont des difficultés à
accéder aux biens économiques tels que la terre et les prêts. En effet, seulement
5% des femmes ont accès à la propriété foncière, alors qu’elles sont
responsables de 75% de la population alimentaire de base.

En termes de structure de l’économie, les femmes ivoiriennes sont


principalement confinées dans le secteur informel et sont plus touchées par le
chômage que les hommes ; seulement 27% des entreprises enregistrées sont
détenues par des femmes, alors qu’elles représentent 60% des travailleurs.
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En termes d’emploi, la part de l’emploi salarié est beaucoup plus faible pour les
femmes (8,6%) et le taux de chômage est plus élevé pour les femmes (11,9%)
que pour les hommes (7,4%) selon les données de l’enquête sur l’emploi de
2012. Le secteur privé formel n’absorbe que 9% des femmes contre 91% des
hommes sur le nombre total de populations actives dans ledit secteur. Les
femmes survivent en occupant des emplois précaires et mal payés, ou elles ont
souvent peu de temps pour exploiter de nouvelles opportunités économiques ou
influencer la prise de décision.

CONCLUSION

En Côte d’ivoire, les femmes exercent des impacts élargis et positifs sur
l’économie, par leur présence dans le monde des affaires, dans l’agriculture et
dans l’industrie. L’agriculture, activité économique principale du pays, absorbe
une grande partie de la main d’œuvre féminine.

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Les femmes pourraient apporter une contribution plus importante à l’économie
si leurs compétences étaient mieux utilisées. Pour favoriser la réalisation de leur
potentiel, le gouvernement ivoirien et les autres acteurs économiques devraient
donner aux femmes davantage de moyens en leur permettant d’utiliser et de
posséder, au même titre que les hommes, des moyens de production, d’avoir
accès au crédit, aux capitaux, à la propriété, et de participer aux programmes de
développement.

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