Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PERSONNE A CONTACTER :
Nom & prénoms du Président : KOFFI JEAN YVES
Téléphone : (00225) 05 45 00 00 52
AVRIL 2023
1
Sommaire
RESUME EXECUTIF
2
RESUME EXECUTIF
L’agriculture est identifiée en Côte d’Ivoire comme la première cause
de la déforestation et du déboisement et IRIEFLA n’échappe pas à
cette triste réalité.
Cette agriculture extensive, en plus d’être à la base de la dégradation
des terres, a détruit les habitats naturels de plusieurs espèces
animales qui sont aujourd’hui menacées de disparition.
Pour contribuer à freiner cette tendance et lutter contre la pression
qui en découle sur les terres agricoles, le présent projet prévoit de
développer à titre pilote et comme alternative culturale rentable, la
culture de champignons de type pleurotes en hors sols par ailleurs
très rentable.
Le droit des femmes à la propriété foncière réduisant
significativement leur accès aux terres cultivables, ce projet de
cultures hors sols est une réelle opportunité pour ces dernières de
contourner cette difficulté pour se procurer des revenus importants
et renforcer leur autonomie.
3
I. PORTRAIT DE LA STRUCTURE PORTEUSE DU PROJET
I.1. Contexte Historique
I.2. Buts
Il s’agit de :
I.3. Objet
4
I.4. Principes
L’indépendance ;
La transparence ;
La non-discrimination
1. L’Assemblée Générale
2. Le Bureau Exécutif
3. Le Commissariat aux comptes
5
II. IDENTIFICATION DU PROJET
6
III. DESCRIPTION DU PROJET
Description du problème :
La Côte d’Ivoire est caractérisée par une forte croissance de sa population et
une pression sans précédent sur l’environnement. Cette pression a
entraîné de nombreux problèmes environnementaux au niveau des ressources
naturelles aussi bien au niveau de la flore que de la faune.
En effet, dans la Région de la MARAHOUÉ précisément à IRIEFLA, site de
réalisation du présent projet, l’on assiste à une reconversion de superficies de
plus en plus vastes de terres boisées à des fins surtout agricoles. De vastes
superficies de cultures vivrières et de rentes se développent et cette tendance
est à la hausse.
Les conséquences de cette agriculture extensive sont la dégradation et la
raréfaction des terres agricoles fertiles, la disparition d’espèces végétales dont
les plantes médicinales et la fuite de certains animaux comme les antilopes et
les phacochères, vers d’autres habitats plus propices à leur existence.
La raison principale de cette occupation effrénée des terres est la quête de
revenus toujours plus croissante issus de la commercialisation des cultures.
Réponse proposée :
L’agriculture est identifiée en Côte d’Ivoire comme la première cause de la
déforestation et du déboisement et IRIEFLA n’échappe pas à cette triste réalité.
Cette agriculture extensive, en plus d’être à la base de la dégradation des
terres, a détruit les habitats naturels de plusieurs espèces animales qui sont
aujourd’hui menacées de disparition.
Pour contribuer à freiner cette tendance et lutter contre la pression qui en
découle sur les terres agricoles, le présent projet prévoit de développer à titre
pilote et comme alternative culturale rentable, la culture de champignons de
type pleurotes en hors sols par ailleurs très rentable.
La mise en place de cette ferme peut être considérée comme une innovation
pour la Région de la MARAHOUÉ en général et IRIEFLA en particulier pour la
simple et bonne raison qu’elle allie la réduction des occupations effrénées des
terres à but agricole et la quête de revenus toujours plus croissante issus de la
commercialisation des pleurotes.
7
Objectif général du projet :
L’objectif général du projet est de contribuer à la lutte contre la dégradation
des terres due à la pratique de l’agriculture extensive dans le Département de
GOHITAFLA en général et la Sous-Préfecture d’IRIEFLA en particulier.
Résultats attendus :
1. Une ferme de production de pleurotes hors-sol est installée sur un
espace de 1000 mètres carrés et opérationnelle à IRIEFLA
2. Les compétences de vingt (20) membres de l’association sont renforcées
aussi bien en technique de production de champignon de type pleurotes
qu’en comptabilité simplifiée et la gestion commerciale
8
1.2. Equipement du bâtiment en intrants
Il s’agit de substrat (paille, sciure etc.), des semences (graines et mycélium) et
d’autres fournitures
1.3. Equipement du bâtiment en matériels
Il s’agit des outils de travail à savoir :
- peson électronique
- un (01) tricycle
- des étagères
- des sacs
- des gants
- les emballages
- des barriques de pasteurisation
- les ciseaux, instruments indispensable en fonction des différentes étapes de la
production.
9
Il faut également maîtriser le processus de fabrication de substrats de
champignons (sur sciure, farine de riz ou paille). En outre, prendre en compte
les méthodes de bonnes manipulations lors de la fabrication de semences, et
les règles d’hygiène propre à une entreprise alimentaire.
Cibles du projet :
Les femmes en général et celles de l’association en particulier éprouvent
beaucoup de difficultés à posséder des terres cultivables et à faire prévaloir
leur droit à la propriété foncière et aux terres cultivables. Le droit des femmes
à la propriété foncière réduit significativement leur accès aux terres cultivables.
Ce projet de cultures hors sols est une opportunité pour les femmes de
contourner cette difficulté pour se procurer des revenus importants et
renforcer leur autonomie.
Bénéficiaires du projet :
Les bénéficiaires directs du projet sont les membres de l’association. Le projet
exploitera un réseau de commercialisation déjà existant et la culture de
pleurote hors sol deviendra un puissant facteur de développement d’IRIEFLA
et autonomisera directement les membres de l’association. Ces derniers
participeront directement à toutes les activités du projet.
Quatre (04) groupes de quatorze (14) personnes (soit les 56 membres de
l’association à raison des 20 femmes formées plus les 46 autres) seront
constitués et auront à tour de rôle la responsabilité hebdomadaire de la ferme
de champignon de type pleurotes.
Les familles respectives des membres de l’association ainsi que les populations
(surtout les végétariens) en sont les bénéficiaires indirects.
10
réplicable et autonomisera directement dès la première année les
membres de l’association.
- La rentabilité et une bonne gestion financière et commerciale permet à
partir de la ferme pilote, de renforcer le capital et financer d’autres
fermes et permettra à l’association d’agrandir ou de répliquer la ferme
pilote dans d’autres sites ou territoires.
- Un atelier financé par l’association, grâce aux revenus tirés de la
commercialisation des pleurotes, sera organisé afin de tirer les leçons de
cette initiative. Il s’agira de mettre en exergue les acquis, les défis et les
perspectives.
- Grâce à la maitrise de l’itinéraire technique de la production de
champignon pleurotes, l’association mettra en place une activité de
production et de commercialisation des champignons de qualité
supérieurs visant à moyen terme le marché national et international.
- Après le renforcement des compétences et en fonction des aptitudes,
une cellule sera mise en place et spécialement responsabilisée à la
formation continue. Elle se chargera également de former d’autres futurs
travailleurs de fermes de champignon.
- Les connaissances de ce projet seront partagées avec les ministères en
charge des forêts, de l’environnement et de l’agriculture ainsi qu’avec les
partenaires au développement, afin de mobiliser les différentes parties
prenantes pour l’extension du projet.
- Les résultats du projet seront communiqués à la Mairie de GOHITAFLA et
au Conseil Régional de la MARAHOUÉ en vue également de mobiliser des
financements pour l’extension du projet.
11
l’Environnement Mondial (FEM) et à ce titre le projet rentre dans le cadre des
actions soutenues par le FEM.
Le gouvernement ivoirien, à travers sa stratégie nationale REDD+ et sa nouvelle
politique forestière, encourage de nouvelles spéculations et techniques
culturales, peu dépendantes de grandes superficies de terres.
En somme, le projet se justifie par sa pertinence du point de vue des politiques
nationales de la Côte d’Ivoire et des engagements internationaux. Il se justifie
également par sa cohérence avec les domaines d’intervention du FEM en
faveur de la protection de l’environnement, notamment la lutte contre la
dégradation des terres, la conservation de la biodiversité et la lutte contre les
changements climatiques.
Parties prenantes :
La mise en œuvre du projet requiert un engagement et une contribution des
parties prenantes :
Ministères en charge des forêts, de Appuis Institutionnel et Financier pour la mise à l’échelle du
l’environnement et de l’agriculture projet
Mairie de GOHITAFLA et Conseil Régional Appuis Institutionnel et Financier pour la mise à l’échelle du
de la MARAHOUÉ projet
12
Ressources humaines :
Une des conditions sine qua non de la réussite du projet est l’organisation et le
management. L’organisation générale des travailleurs dans la ferme devra donc
être la plus simple et la plus opérationnelle possible. Chaque travailleur a une
tâche spécifique qui lui est assignée. Le tableau ci-dessous présente de façon
détaillée en quoi consiste ce besoin en main d’œuvre :
Dénomination Rôles
Présidente de - Elaboration de la politique générale
l’association - Prise de décisions
- Signature de contrat
Gérante Coordination, enregistrement et comptabilisation :
- de l’approvisionnement et la réception de matière première
- du procédé de production
- de la gestion et la maintenance des différents matériels et
équipements
- de l’organisation du travail
- du stockage de la matière première, des produits finis et semi-
finis
- de la distribution et livraison des produits finis
Communication entre les différentes hiérarchies de l’organisation
Ouvriers - Stockage de la matière première
- Production
- Transformation
- Conditionnement
- Pesage
- Transport vers le lieu de stockage des produits finis
- Transport des produits finis vers tricycle de livraison
Motocycliste Charger de conduire le tricycle
Gardien Assurer la sécurité et la surveillance des locaux du projet
13
IV. SUIVI ET EVALUATION DU PROJET
Le projet accordera une attention particulière à l’utilisation efficiente des
ressources et à la bonne marche des activités à travers le Suivi-Evaluation. Il
s’agira de s’assurer dans le cadre de ce projet, des progrès vers l’atteinte des
résultats et que les résultats attendus sont obtenus de façon satisfaisante.
Les activités du projet seront abondamment documentées, évaluées à travers
un Suivi régulier et capitalisées en vue de leur reproduction en d’autres lieux.
Ce volet prendra une place importante dans toutes les activités qui seront
menées.
Le projet fera l’objet d’un examen bipartite conjoint par l’association
(bénéficiaire du projet) et ADEV (porteur du projet) chaque mois après son
démarrage. L’association devra préparer un rapport d’évaluation (narratif et
financier) pour permettre l’analyse et l’appréciation technique de la mise en
œuvre du projet. Ce rapport sera présenté et discuté lors d’examen bipartite.
14
VI. BUDGET ESTIMATIF DU PROJET
15