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AUTEURS
Jérôme Bouvet
Professeur certifié, académie de Créteil (77)
Marion Carlevaro
Professeure certifiée, académie de Paris (75)
Laura Scibetta
Professeure agrégée, académie de Nice (06)
Charlotte Teulier
Professeure certifiée, académie de Nice (06)
Conception graphique : Karine Alary
Mise en pages : Alinéa
édition : Sabine Barbaza
Iconographie : Hatier illustration
© Hatier, 2012
ISBN : 978-2-218-95392-7
Sous réserve des exceptions légales, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite, par quelque pro-
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tionnée par le Code de la Propriété Intellectuelle. Le CFC est le seul habilité à délivrer des autorisations de reproduction
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de l’auteur ou des ayants droit.
Sommaire
AVANT-PrOPOS p. 5 LENGUA p. 73
LE BAC À PArTIr DE 2013 p. 8 PrOYECTO FINAL Escribo un reglamento
turístico p. 75
VIAJE 1 - CONVIVIR p. 9 BAC OrAL-éCrIT p. 77
SABEr MÁS p. 80
Ouverture p. 10
ESCALA 1 p. 11 VIAJE 4 - NORTE Y SUR p. 83
•Proyecto Creo mi propio anuncio p. 16
ESCALA 2 p. 16 Ouverture p. 84
• Proyecto Creo una campaña ciudadana p. 20 ESCALA 1 p.85
LENGUA p. 21 • Proyecto Escribo una biografía p. 91
PrOYECTO FINAL Paso una entrevista con ESCALA 2 p.91
coinquilinos p. 23 • Proyecto Escribo una reseña p. 97
BAC OrAL-éCrIT p.26 LENGUA p. 98
SABEr MÁS p. 29 PrOYECTO FINAL Escribo un artículo p. 100
BAC OrAL-éCrIT p. 103
VIAJE 2 - SABEr MÁS p. 106
DERECHO A LA DIFERENCIA p. 35
VIAJE 5 - ¡ES NUESTRO FUTURO! p. 111
Ouverture p. 36
ESCALA 1 p. 37 Ouverture p. 112
• Proyecto Convenzo a un amigo p. 42 ESCALA 1 p. 113
ESCALA 2 p. 43 • Proyecto Convenzo a un amigo p. 118
• Proyecto Realizo un cartel p.46 ESCALA 2 p. 118
LENGUA p. 48 • Proyecto Doy consejos a un amigo p. 123
PrOYECTO FINAL Escribo un cortometraje p. 50 LENGUA p. 124
BAC OrAL-éCrIT p. 52 PrOYECTO FINAL Hablo de un proyecto p. 126
SABEr MÁS p. 55 BAC OrAL-éCrIT p. 128
SABEr MÁS p. 131
VIAJE 3 - SEAMOS RESPONSABLES p. 59
VIAJE 6 - MEMORIA, MEMORIA p. 135
Ouverture p. 60
ESCALA 1 p. 61 Ouverture p. 136
• Proyecto Creo un folleto de sensibilización ESCALA 1 p. 137
p. 66 • Proyecto Creo un spot p. 142
ESCALA 2 p. 67 ESCALA 2 p. 143
• Proyecto Pido información p. 71 • Proyecto Redacto un artículo p. 147
Sommaire 3
LENGUA p. 148 • Proyecto Me informo sobre una manifesta-
PrOYECTO FINAL Escribo un discurso de home- ción p. 216
naje p. 150 ESCALA 2 p. 216
BAC OrAL-éCrIT p. 152 • Proyecto Escribo un artículo p. 222
SABEr MÁS p. 155 LENGUA p. 223
PrOYECTO FINAL Testimonio sobre una reinser-
VIAJE 7 - EL PODER DE LAS PALABRAS ción p. 225
p. 159 BAC OrAL-éCrIT p. 227
Ouverture p. 160 SABEr MÁS p. 230
ESCALA 1 p. 161
• Proyecto Participo en un sondeo p. 166 VIAJE 10 - IDENTIDADES p. 235
ESCALA 2 p. 167 Ouverture p. 236
• Proyecto Escribo un texto para mi blog p. 171
ESCALA 1 p. 237
LENGUA p. 172 • Proyecto Hago un sondeo a mis compañeros
PrOYECTO FINAL Presento mi libro preferido p. 243
p. 174 ESCALA 2 p. 244
BAC OrAL-éCrIT p. 176 • Proyecto Presento objetos que me caracteri-
SABEr MÁS p. 179 zan p. 249
LENGUA p. 250
VIAJE 8 - MITOS Y HÉROES p. 183 PrOYECTO FINAL Participo en un debate p. 252
BAC OrAL-éCrIT p. 254
Ouverture p. 184
SABEr MÁS p. 257
ESCALA 1 p. 184
• Proyecto Presento a un héroe p. 191
ESCALA 2 p. 191
BACS BLANCS p. 261
• Proyecto Participo en un concurso p. 198 Viajes 1 & 2 ¿Por qué hay pobres y ricos?,
LENGUA p. 199 Mario Vargas Llosa p. 262
PrOYECTO FINAL Creo mi propio héroe p. 201 Viajes 3 & 9 El suero antivenenoso, Horacio
BAC OrAL-éCrIT p. 203 Quiroga + La deforestación, Diario Clarín p. 264
SABEr MÁS p. 206 Viajes 4 & 5 Un futuro flameante, Elvira Navarro
p. 266
VIAJE 9 - SALIENDO DE LA VIOLENCIA Viajes 6 & 10 Mi nieta desconocida, carta de
p. 209 Chicha Mariani p. 268
Viajes 7 & 8 La «peopleización» de la literatura
Ouverture p. 210 o la «heroización» de los famosos, Diario Vasco
ESCALA 1 p. 211 p. 270
4 Sommaire
Avant-propos
La méthode Escalas répond à l’organisation particulière que demande la mise en place des
nouvelles épreuves du Baccalauréat, compte tenu du nombre d’heures de cours en classe de
terminale.
Dans ce but, les objectifs du CECRL sont associés aux exigences de l’examen, notamment dans
les projets proposés.
La structure de Escalas
Chaque Viaje aborde une thématique présentée par une double page d’ouverture. Les photos
et l’audio proposés sur ces pages permettent de faire le point sur les connaissances du groupe-
classe avant d’amorcer une réflexion construite. La mise en perspective des différentes pages
d’ouverture traitant d’une même notion permettra à l’élève de faire un tour d’horizon efficace pour
préparer les épreuves orales sur les notions en fin de deuxième trimestre.
Suivent deux Escalas composées de deux doubles pages avec leur propre Proyecto. Ainsi pré-
paré en deux temps complémentaires, le Proyecto final répond aux orientations du CECRL par
une tâche réaliste.
Les documents, de difficulté progressive pour répondre aux niveaux hétérogènes des groupes-
classe, illustrent les problématiques relatives aux notions des Instructions Officielles. Les Más
allá permettent de lancer les élèves plus avancés sur des activités plus exigeantes, pendant que
d’autres élèves progresseront à leur rythme avec les exercices et l’étude d’autres documents de
la double page.
De nombreuses aides linguistiques, lexicales, spécifiques à l’oralisation, aident l’élève à s’expri-
mer dans une langue authentique attendue pour la réalisation de ses travaux. Ainsi, l’élève ac-
quiert des connaissances, les capitalise, les met en perspective dans l’optique d’une présentation
éclairée lors des épreuves finales.
Les pages Saber más réservent une place particulière aux prolongements civilisationnels
des problématiques de chaque unité, à leur actualisation, ainsi qu’à leur articulation avec les
expressions artistiques. Ces pages pourront ainsi servir à développer le travail sur les notions ou
à approfondir le thème d’étude de l’unité. Une consigne Dossier permet à l’élève Langue vivante
approfondie (série L) d’enrichir son travail d’une synthèse de la problématique qui lui sera utile
pour l’épreuve orale.
Pour s’exprimer dans une langue moderne et authentique, l’élève pourra régulièrement se référer
au précis grammatical et aux lexiques (tout particulièrement au lexique fonctionnel), ainsi qu’aux
mp3 qui lui sont réservés (dialogues et exercices phonétiques et intonatifs).
Avant-propos 5
La préparation au bac
Nous avons porté une attention toute particulière à une préparation régulière au Baccalauréat
pour chacun des niveaux attendus des élèves avec : les pages Bac oral et Bac écrit, les pages
méthode (p. 251 à 253), les pages Lengua pour l’approfondissement linguistique et l’entraînement
spécifique à chacune des épreuves, développé ci-après.
Pour la préparation à l’épreuve de Littérature étrangère en langue étrangère (LELE), le manuel
Escalas propose des extraits d’ œuvres littéraires (romans, théâtre, poésie) dans l’annexe litté-
raire (p. 192 à 213). L’élève y trouvera des compléments d’informations sur le courant qu’il aura
étudié dans le Saber más-Artes hispánicas et un extrait littéraire long. Les questions posées
permettront une analyse des six thèmes au programme de LELE et prépareront au dossier et à
la prise de parole pour l’examen.
L’oral du bac
La compréhension de l’oral ne peut s’affiner qu’en augmentant le temps d’exposition à la langue.
C’est pourquoi le manuel Escalas propose plusieurs moments d’entraînement avec :
– des extraits authentiques récents, audio ou vidéo, dans chaque Viaje ;
– des dialogues enregistrés, dans chaque page d’ouverture, que les élèves peuvent écouter chez
eux (mp3 élève) pour se familiariser avec des expressions idiomatiques espagnoles, susceptibles
d’apparaître dans d’autres documents de type bac.
Pour l’épreuve d’expression orale, Escalas entraîne à la présentation de la notion de façon régu-
lière. Les différents documents (écrits et oraux) proposés pour chacune permettent d’étoffer les
connaissances et de renforcer le vocabulaire autour de chaque problématique étudiée.
Un affichage clair au sommaire général et dans chaque Viaje permet un cheminement adapté
à chaque niveau de classe.
Pour les élèves de L, le manuel entraîne plus particulièrement aux questions d’expression dans
la rubrique Más allá. Elle leur permet d’apprendre à élargir le point de vue des documents en
s’appuyant sur les pages Saber más pour contraster et nuancer les arguments et à les mettre en
rapport avec l’actualité du monde hispanique.
L’écrit du bac
Escalas propose différents entraînements à l’épreuve écrite, notamment dans les Proyectos,
qui aident les élèves à acquérir des savoir-faire en lien avec des questions type Bac.
Les Más allá et leurs amorces aident également à construire une argumentation personnelle, en
réutilisant des points de grammaire abordés dans les textes et repris sous forme d’exercices dans
les rubriques Lengua. Enfin, un lexique fonctionnel est proposé comme support pour réaliser
différentes tâches d’expression écrite.
Les deux pages d’entraînement au Bac en fin de chaque unité permettent, grâce à des docu-
ments authentiques rattachés à la problématique et à la notion abordées dans l’unité, d’entraîner
à chacune des épreuves avec méthode. Les conseils à la préparation des épreuves (p. 251 à 253)
viennent compléter ces pages.
6 Avant-propos
Les spécificités du fichier pédagogique
Dans ce fichier pédagogique vous trouverez, pour chaque unité :
– un tableau récapitulatif des activités langagières travaillées et des objectifs de communication
(langue et lexique) ;
– les commentaires et mises en œuvre détaillées des Viajes avec pour chacun :
• des informations en espagnol sur les documents pour nourrir la présentation ;
• des pistes de prolongement aux documents ;
• des mises en œuvre différenciées suivant le niveau de la classe ou la série ;
• les réponses aux différents exercices de langue et de repérage et aux pages Bac ;
– des guides à la réalisation des Proyectos et pour chacun une grille d’auto-évaluation photo-
copiable pour l’élève ;
– des bacs blancs supplémentaires pour l’évaluation ;
– des liens vers les pages officielles d’auteurs ou vers des pages d’actualité liées aux notions.
En espérant répondre au mieux à vos attentes, nous vous souhaitons une sereine et fructueuse
année scolaire.
Les auteurs
Avant-propos 7
Le BAC à partir de 2013
D’après les BO du 16/11/2011 et du 02/03/2012
1 Convivir
Proyecto
Paso una entrevista con unos coinquilinos
Pages AL Activités Savoir dire et savoir faire
1
VIAJE 1 • Convivir 9
Cette unité, qui est la première de l’année, a pour but de prendre contact avec les élèves et de les
amener à parler d’eux, de leur personnalité, de leurs goûts. Pour cela, nous avons choisi le contexte
de la colocation en Espagne. Certains élèves, durant leurs études supérieures, voyageront et
étudieront dans un autre pays. Ils devront alors trouver un logement, faire de nouvelles connais-
sances... Les documents proposés abordent cette réalité, et permettent aux élèves de réactiver
progressivement le vocabulaire et les structures grammaticales nécessaires pour parler d’eux, du
quotidien, du monde qui les entoure. À la fin de cette séquence, ils pourront mener à bien une tâche
finale en situation : réaliser un entretien avec de possibles colocataires pour obtenir un logement.
Ouverture
Cette double page d’ouverture va permettre aux élèves de s’exprimer sur la problématique de
la cohabitation. Les trois photographies représentent des situations de la vie quotidienne et des
lieux de vie proches des élèves. On commencera d’abord par la question 1 qui regroupe les trois
photos. Cette question amorcera un dialogue autour des échanges humains, aussi bien entre
amis étudiants (photo 1) qu’au sein d’une grande ville et de ses lieux de rencontre (photo 2),
et également à l’intérieur d’un lieu d’habitation. On passe ainsi d’une cohabitation générale et
globale à une cohabitation plus restreinte et privée.
La question 2 mettra en exergue ces différents éléments en détaillant les situations de chaque
photo. La photo 1 symbolise le partage : le cadrage de la photo en plan américain, l’attitude des
amis qui lisent ensemble le même journal peuvent amorcer un questionnement sur l’amitié. Il
s’agit d’échanges réciproques où l’on partage des émotions, des inquiétudes mais aussi des
obligations. Ces jeunes gens sont probablement à la recherche d’un logement, ce qui pourra faire
le lien avec la photo 3 prise en intérieur et représentant une scène similaire avec deux jeunes
filles. Les élèves pourront supposer qu’il s’agit de colocataires, étant donné leur attitude décon-
tractée qui montre qu’elles sont à l’aise dans l’appartement.
La question 3 proposera d’élargir le champ des échanges humains à une sphère plus générale,
avec la ville comme lieu d’échanges intergénérationnels et complexes. Les élèves devront réflé-
chir sur les valeurs et attitudes nécessaires à une cohabitation réussie. À travers ces photos,
on peut déduire que le partage des tâches et des obligations, le respect de l’Autre, l’écoute, le
dialogue sont autant d’éléments essentiels au « vivre ensemble ».
Avant de passer à la question 5, il conviendrait de faire écouter le document En directo, un dia-
logue entre deux jeunes filles à la recherche d’une troisième colocataire. On invitera les élèves à
repérer d’abord le contexte de ce dialogue, les différents intervenants, puis des expressions qui
montrent dans quel état d’esprit se trouvent les jeunes filles. Enfin, on leur demandera de citer
les qualités de la postulante à la colocation.
Cela nous permettra de faire le lien avec les questions 4 et 5 qui approfondissent ce sujet.
Nous rappellerons aux élèves qu’avec la crise économique et immobilière en Espagne, beaucoup
de jeunes penchent pour la colocation. On leur proposera alors de classer les avantages et les
inconvénients d’un tel système, et de dire si pour leur part ils seraient prêts à tenter l’expérience.
Ils pourront s’aider du Exprésate et compléteront ensuite cette liste avec le vocabulaire relatif à
la cohabitation.
Script En directo
(Dos chicas españolas)
Chica 1. –¡Vaya disgusto! ¡Se va a ir Lola! ¿Cómo vamos a hacer para pagar el alquiler?
Chica 2. –Pues, yo tengo una amiga a la que le apetecería irse de casa de sus padres.
Chica 1. –¡La entiendo perfectamente!... Pues, ¿por qué no? ¡Dile que venga
mañana para que la conozca!
10 VIAJE 1 • Convivir
Chica 2. –¡Vale! Te aseguro que puede ser una compañera de piso estupenda. Es su-
per maja, simpática, ordenada... ¡Además sabe cocinar y es una chica de confianza!
Chica 1. –¡Genial! Me hace mucha ilusión conocerla, ¡a ver si funciona!
A Encontrar un piso p. 16
Ce document peut être traité par toutes les séries générales et technologiques.
Les élèves repéreront facilement le verbe «alquilo», ainsi que des descriptions d’appartement
et des numéros de téléphone sur les annonces. Ils en déduiront, par exemple, que les jeunes
femmes sont des étudiantes consultant des annonces de location d’appartement sur un cam-
pus universitaire espagnol, cette dernière information leur étant donnée par la légende.
Ces différents éléments permettent aux élèves d’émettre les hypothèses en réponse à
la question 1 sur la situation de la photo. La question 2 fait observer les annonces et relever
quelques mots de vocabulaire spécifiques à la recherche d’appartement, qui seront réactivés
tout au long de la séquence. La description de l’attitude des étudiantes incitera à utiliser le voca-
bulaire des émotions et le verbe estar devant un adjectif, car on peut imaginer qu’elles hésitent
entre satisfaction, surprise, méfiance, enthousiasme. La question 3 permet d’élargir le débat, en
faisant s’interroger les élèves sur les difficultés propres aux jeunes étudiants en Espagne concer-
nant le logement. Il s’agit bien entendu d’un problème également présent en France et dont ils ont
connaissance par les médias, ou parce qu’ils se sont déjà renseignés pour leurs futures études
universitaires. On ne restreindra pas ici l’élève à un type de réponse, mais on le guidera vers les
différentes problématiques du logement telles que : En cuanto al precio de la vivienda, hoy día
para los jóvenes es... Además el tipo de piso que se propone a los estudiantes es... Es importante
recordar que existe mucha solicitud por parte de los estudiantes lo que crea una competitividad
entre ellos. Es decir que los propietarios requieren cada vez más...
Les différentes amorces proposées permettent aux élèves d’organiser et d’approfondir leurs
arguments.
1
B ¿Tú qué buscas en un piso? p. 16 CD cla2 sse
• Serie de entrevistas en la calle para el sitio web aluni.net
• www.aluni.net
ALUNI es una empresa que promueve y gestiona el alojamiento de estudiantes universitarios y de jóvenes pro-
fesionales en pisos de propietarios particulares (actualmente en Madrid, Valencia y Sevilla). La mayor parte de
los propietarios que trabajan con ALUNI buscan además del rendimiento económico de su vivienda, más segu-
ridad y mejor cuidado de la casa. La labor principal de las oficinas de ALUNI consiste en procurar que todas las
habitaciones de los pisos estén ocupadas el máximo tiempo posible. Con este fin, ALUNI trabaja en relación con
las Oficinas de Relaciones Internacionales de las principales instituciones universitarias europeas.
VIAJE 1 • Convivir 11
L’ extrait propose le témoignage de quatre jeunes étudiants et de deux propriétaires. La ques-
tion posée à tous les étudiants est la même : Y tú, ¿qué buscas en un piso? Les propriétaires,
eux, doivent dire ce qu’ils attendent de leurs futurs locataires.
Les deux premières questions permettent, à partir d’une seule écoute globale, de mettre en
évidence la situation. La différence d’âge entre les étudiants et les propriétaires est rendue as-
sez évidente par leurs voix, et leurs arguments.
Une deuxième écoute est nécessaire pour répondre spécifiquement à la question 3, qui permet
d’introduire l’expression de la préférence.
Enfin, deux autres écoutes globales avec prise de notes sont nécessaires pour les questions
4 à 6. Divers critères de choix de ces étudiants seront relevés, chacun ayant ses priorités. Ces
interventions introduisent l’expression de la préférence avec le subjonctif présent, fait de langue
qui pourra être renforcé par la réalisation de l’exercice 2 de la colonne Lengua.
■ Pour les meilleures classes, ces questions peuvent être traitées ensemble, en demandant aux élèves
de synthétiser les préférences des jeunes et des propriétaires. Pour clore l’étude de ce document, on pourra
demander aux élèves de faire l’exercice de phonétique de la colonne Lengua, qui met en évidence la courbe
mélodique de la langue espagnole. Les élèves prendront ainsi conscience de l’importance d’accentuer
certains mots-clés dans un discours pour être compris et capter l’attention de leur interlocuteur.
Script
Joven, chico 1.–Barato, yo quiero un piso barato, que uno ya no sabe de dónde
sacar el dinero.
Propietario, hombre. –¡Caray! Yo lo que quiero es tener referencias de los chavales
que van a vivir en mi casa.
Joven, chico 2. –Para mí, lo más importante es tener Internet porque es funda-
mental para hacer mi trabajo.
Joven, chica. –Mi único requisito es que el piso cumpla las necesidades básicas,
que tenga un armario con dos juegos de cambio, una mesita con su lamparita...
Joven, chico 3. –¿Yo? ¿Lo que más valoro? Estar cerca del metro.
Propietaria, mujer. –Que realmente cuiden bien de mi piso, y tener yo la tranquili-
dad de que está todo perfecto.
C La inquilina ideal p. 17
Ces différentes annonces pour des appartements universitaires en colocation, rappelleront
celles qu’on pouvait apercevoir sur la photo de la page 16. Les deux premières correspondent à
une recherche, alors que la troisième est une offre de logement. Il s’agit, dans un premier temps,
que les élèves comprennent ces différences, ainsi que la spécificité de la colocation.
Les questions 1 à 3, qui portent sur le premier document, permettent de réactiver rapidement
le présent de l’indicatif, notamment des verbes irréguliers à la première personne, avec en pro-
longement l’exercice 1 de la colonne Lengua: Me presento et Ser/estar p. 24, pour parler de la per-
sonnalité de quelqu’un et de la propre personnalité des élèves, qualités et défauts. Sur ce sujet,
on pourra leur proposer d’enrichir leur vocabulaire en réalisant l’exercice Léxico de la page 24.
La question 4 concerne le document 2, qui est un autre modèle de présentation d’annonce.
On demande ici aux élèves un exercice de rédaction en complétant l’annonce 1 avec les élé-
ments de l’annonce 2, et de réactivation des structures vues dans la page précédente. Ils réuti-
liseront ainsi les expressions telles que :
Lo que más valoro es que la habitación tenga exterior, o balcón. Quiero que el piso esté cerca del
metro. Necesito que tenga Internet. Prefiero que sea un piso sólo con chicas...
La question 5 demande une compréhension plus fine, car il s’agit de mettre en relation les an-
nonces 1 et 2 avec l’annonce 3, à savoir, si l’offre proposée correspond à la demande. Ce sera
12 VIAJE 1 • Convivir
l’occasion de mettre en place certains réflexes d’expression pour donner son avis, et argumenter
avec creo que...; no creo que + subjonctif, ainsi qu’un début d’argumentation, éléments que les
élèves pourront ainsi réactiver en cours, sur n’importe quel document et tout au long de l’année.
Ces exemples d’annonce serviront la micro-tâche de l’Escala et donneront des idées aux fu-
turs étudiants qui auront un jour à en réaliser.
D Más allá B1 p. 17
Après ces différentes mises en situation, le Más allá s’adresse davantage aux classes ou
élèves les meilleurs. On réservera plutôt cet exercice aux séries générales, même s’il n’est pas
exclu que les séries technologiques y participent.
Les élèves devront s’interroger sur les avantages et inconvénients pour eux de vivre en commu-
nauté ou de vivre seul. On pourra orienter le débat autour de quatre axes : le prix, les contraintes
d’organisation, la vie sociale, et l’intimité.
Les amorces et expressions idiomatiques, données à titre d’exemples, rendront le débat plus
vivant. Il serait intéressant que les élèves mémorisent ces expressions dans un premier temps,
puis qu’ils les utilisent de manière spontanée pour réagir aux arguments des uns et des autres.
L’ extrait proposé met en évidence la solidarité entre les deux jeunes femmes qui viennent à
peine de se rencontrer. Il est important pour les élèves de comprendre comment d’une rencontre
fortuite naît une amitié. On observe ainsi la générosité désintéressée de Lilian, qui offre un toit
à María, un peu déboussolée à son arrivée en Écosse. La première question souligne ces deux
éléments, et permet d’enchaîner sur les arguments de Lilian pour convaincre María d’accepter
son offre (question 2) : le prix, «siempre sería más barato que un hotel» (l.6), et la localisation
de l’appartement, très central : «Desde aquí no se tarda más de cuatro horas en llegar a cual-
quier parte de Escocia» (l.7).
L’exercice ¿Verdadero o falso?, en question 3, permet aux classes les plus faibles de com-
prendre la seconde partie du texte (la description de l’appartement). Cette compréhension est
facilitée par les notes de vocabulaire dans l’appareil pédagogique.
■ Pour les classes de bon niveau, on pourra remplacer cette question 3 par une question de com-
mentaire : ¿Qué impresión se desprende de la descripción del piso de Lilian? Après un repérage des
éléments descriptifs, les élèves relèveront le champ sémantique du désordre et du manque d’entretien
d’une part, et celui de l’ordre (pour la chambre de Lilian) d’autre part. Ils pourront ainsi commenter cet
aspect contrasté, qui révèle la personnalité de Lilian.
VIAJE 1 • Convivir 13
■ Pour les séries L, on pourra regrouper la rencontre avec l’offre et l’argumentation de Lilian (les ques-
tions 1 et 2) sur la première partie du texte, lignes 1 à 10 ; la seconde partie, ligne 11 à la fin du texte,
révélera la personnalité de Lilian par la description de l’appartement et de la chambre (question 3).
B ¡Qué desorden! p. 19
La photo est le prolongement du texte précédent. La consigne 1 permettra de s’interroger sur
ce qu’on peut apprendre de quelqu’un en entrant dans son lieu de vie.
Les différents points de langue abordés dans cette première Escala (parler de soi, décrire un
lieu, comparer) sont ici repris. Avant de répondre à la question 2, on proposera l’exercice Léxico
de la page 18, qui viendra enrichir le vocabulaire relevé dans le texte et les propositions du
Exprésate.
La seconde question sera l’occasion de poursuivre les présentations entre les élèves, qui de-
vront ici parler d’eux, de leur personnalité.
sse 1
C Visitando un apartamento p. 19 CD cla3 DVD
Este documento es un fragmento de la película Hola, ¿Estás sola? realizada por la famosa directora española
Icíar Bollaín en 1995.
I. Bollaín es conocida por sus películas Te doy mis ojos, o También la lluvia. La película Hola, ¿Estás sola? cuenta
la historia de dos muchachas adolescentes que, hartas de su condición, deciden irse a vivir al Sur para «prospe-
rar». Es un road movie sobre la juventud, la tolerancia, el amor y la amistad.
L’extrait proposé fait partie du tout début du film, lorsque la niña quitte la maison de ses parents
pour aller vivre dans l’appartement de son amie Trini. Cet extrait permet de se rendre compte de
la précarité de certains jeunes en Espagne, où la grande demande de logement donne les pleins
pouvoirs aux propriétaires qui réclament de plus en plus de garanties.
On pourra proposer plusieurs visionnages à l’élève. Tout d’abord un premier visionnage glo-
bal de la séquence, afin de pouvoir répondre aux questions 1 et 2. L’élève devra dire qu’il s’agit
de la visite d’un appartement par des locataires potentiels et une propriétaire, mais que cet
appartement est déjà occupé. Il sera bon qu’il repère également les différentes attitudes des
personnages, la propriétaire autoritaire et pressée, le couple hésitant, et les deux jeunes filles
arrogantes.
Toujours pour compléter la situation générale, les élèves seront invités à relever les caractéris-
tiques de l’appartement (question 2). Il s’agit d’un deux-pièces, avec cuisine équipée, balcon, et
meublé. Ce travail permet de réactiver et de compléter le vocabulaire du lieu d’habitation, amorcé
en Escala 1. La question 3 met l’accent sur les différentes garanties qui sont demandées aux
locataires : trois mois de caution...
On peut conclure ce premier visionnage en demandant aux élèves leurs impressions sur l’ap-
partement, et si, selon eux, il s’agit d’une bonne affaire. La justification de leurs choix les amè-
nera à souligner notamment la hâte de la propriétaire, et amorcera le deuxième visionnage où
l’on s’intéressera davantage aux attitudes de chacun.
La question 4 permet d’observer la propriétaire et sa personnalité. On remarque tout d’abord
son ton directif, et pressé vis-à-vis du couple. Les élèves peuvent en déduire qu’elle n’est pas in-
quiète sur la location de son appartement, et qu’elle ne prend pas le temps de faire des manières
avec les locataires potentiels, la demande étant, sans doute, importante. Ils pourront supposer
également qu’elle traite ses locataires avec un certain mépris, peut-être parce qu’il s’agit de gens
de couleur. Ce même ton méprisant est utilisé envers les jeunes filles qu’elle met littéralement
14 VIAJE 1 • Convivir
à la porte. Les élèves pourront émettre des hypothèses sur les raisons d’une telle attitude : les
jeunes filles ne paient-elles pas leur loyer à temps ? Ne respectent-elles pas les règles fixées par
la propriétaire ?... L’agressivité latente qu’ils relèveront chez Trini laissera supposer un conflit
générationnel entre les deux femmes.
La question 5 est davantage axée sur les hésitations du couple. Elle se traduit par les échanges
essentiellement interrogatifs, les expressions des visages, et le jeu des regards entre eux. Aucun
n’ose donner son avis immédiatement, et ils essaient de gagner du temps, chose normale face à
la hâte imposée par la propriétaire. Si les élèves n’en parlent pas d’eux-mêmes, il conviendra de
les interroger sur les raisons qui expliquent leurs hésitations.
La question 6 devrait lancer une réflexion plus large sur le problème du logement en Espagne.
On rassemblera les arguments sur la précarité de certains jeunes et de certains immigrés, qui
ont du mal à trouver un logement décent, et sur l’offre de logement qui semble limitée, comparée
à la demande croissante. On peut également inviter les élèves à comparer cette situation avec
celle de la France, où les médias se font largement l’écho de la bulle spéculative et de la crise
immobilière.
Script
Propietaria. –La fianza son dos meses de alquiler. Ésta es la cocina completa,
lavadora y nevera. El salón comedor. Exterior.
Mujer. –¿Y los muebles?
Propietaria. –Los muebles se quedan aquí eh, de aquí no puede salir nada.
El cuarto de baño, con ventana y el dormitorio. ¡Qué olor!
Bueno, y ésta, ¿qué hace aquí? bueno, ésta o éste, lo que sea. ¿Qué es, chico
o chica?
Trini. –Y a ti, ¿qué te importa? Hola
Pareja. –Hola.
Propietaria. –Bueno, que, ¿se lo quedan o no se lo quedan?
Mujer. –Pero, ¿lo tenemos que decir ahora?
Propietaria. –¡Claro! ¡Yo no tengo toda la mañana!
Mujer. –Y, ¿estas chicas?
Propietaria. –Estas chicas son cosa mía, ¿se lo quedan o no?
Hombre. –¿Podemos llamarla luego?
Propietaria. –No, no pueden llamarme luego, tienen que decidirlo ahora.
Mujer. –¿Y tú qué piensas?
Hombre. – Sí, sí.
Propietaria. –Pues muy bien. Mañana por la mañana a primera hora tienen el piso
a su disposición. ¡A primera hora he dicho!
VIAJE 1 • Convivir 15
Creo mi propio anuncio p. 19
Proyecto
• Cette tâche intermédiaire a pour but de dresser un premier bilan de l’apprentissage de l’élève.
• Elle peut être réalisée par l’élève à la maison, ou bien en classe. Elle permet à l’enseignant
d’évaluer l’assimilation de tous les éléments vus dans cette première Escala.
• Les élèves pourront s’inspirer du modèle d’annonce de la page 17, et devront impérativement
parler d’eux, de leurs préférences, de leurs qualités. Pour cela, ils pourront se référer au lexique
fonctionnel pp. 254-255, où ils puiseront d’autres expressions idiomatiques.
• Cette micro-tâche sert également à préparer certains éléments des étapes 1 et 2 de la tâche
finale qui sera l’entretien avec les colocataires : parler de ses motivations, exprimer des préfé-
rences, décrire sa personnalité.
On peut envisager de transposer cette tâche en EOC. Il serait alors demandé à l’élève de réaliser
une annonce radiophonique. Les élèves pourraient s’enregistrer sur un mp3 et être évalués à
l’oral.
Cet enregistrement permet d’identifier les caractéristiques du « Soho » madrilène, que consti-
tuent les quartiers de Chueca et Malasaña. C’est un des endroits les plus fréquentés de la capi-
tale, de jour comme de nuit. D’emblée ses caractéristiques apparaissent.
L’élève se sentira à l’aise grâce à un débit normal. Il pourra noter les caractéristiques de la
modernité et les réinvestir dans l’exercice Léxico: Un barrio. Cette première étape préparera au
Más allá de la page suivante.
Ce travail en classe ou à la maison requiert au moins trois écoutes fragmentées. Nous suggé-
rons l’approche suivante, transposable dans bien des cas de CO.
On commencera par préciser aux élèves qu’il ne s’agit pas d’une dictée mais bien d’un repé-
rage de ce qui va être utile à la réponse. On les invitera à lire la première question et à écouter le
premier fragment. Ils noteront les mots précédant les pauses et les fins de phrases sous forme
de liste non structurée ou de nuage de mots, afin de permettre la construction de phrases dans
un second temps.
16 VIAJE 1 • Convivir
Pour la deuxième question, on veillera à ce que soient relevés les mots modernidad, soho, cos-
mopolita, movida, movimiento cultural.
On pourra procéder de même pour la dernière question.
La mise en commun, en fin d’écoute, permettra à chaque élève de se rendre compte de son
degré de succès dans l’identification des principales caractéristiques du quartier.
Le questionnement peut être conduit en classe dans une activité de groupes par trois, au cours
de laquelle l’un pose les questions, le deuxième répond en argumentant et le dernier confirme
ou infirme toujours en justifiant les dires de son camarade. Ce travail permet de varier la nature
des échanges en classe et d’introduire une dimension plus participative dans les apprentissages.
Script
Los castizos barrios de Chueca y Malasaña se han convertido en un referente
internacional de modernidad en los últimos años. Esta zona, presidida por el mer-
cado de Fuencarral y ya conocida como el «Soho madrileño», acoge las tiendas y
los locales más cosmopolitas de la ciudad. Fue la cuna de la movida madrileña, el
movimiento cultural de los ochenta que marcó tendencias a nivel mundial y, hoy,
es un lugar para la tolerancia y la vanguardia.
C Más allá B1 p. 21
L’élève a accumulé, avec les documents précédents, les outils pour faire un choix entre zone
intra-muros ou périphérie. Les amorces proposées vont lui permettre de s’exprimer face à l’un
de ses camarades n’ayant pas forcément le même avis, et ensuite d’établir avec lui un dialogue.
On invitera les élèves à consulter le lexique fonctionnel en annexe du manuel (pp. 254-255). Ils
y trouveront, entre autres, les entrées suivantes : Rechazar algo, Expresar convicción et Hacer
balance. La conversation devrait largement dépasser la minute.
Cet échange peut être enregistré en classe, avec l’aide d’un assistant, ou en dehors du cours.
Il pourra alors donner lieu à une évaluation pour permettre à l’élève de situer son niveau en ce
début d’année.
VIAJE 1 • Convivir 17
A2 J’exprime des réticences ou des craintes.
A Vecinos y gorrinos p. 22
Toni Batllori, nacido en Barcelona en 1951, es uno de los más famosos humoristas gráficos españoles actuales.
Publicó en los diarios Avui y El País. Actualmente, colabora diariamente en la sección política del diario La Vanguar-
dia y en la revista satírica El Jueves.
En 2007 consiguió el premio Ciudad de Barcelona de comunicación.
Le dessin de Toni Batllori accompagnant le texte peut servir à introduire le problème évoqué
par cette double page. Une brève description de ce dessin fera relever : d’une part la montagne
de déchets (una montaña de escombros) et d’autre part le personnage, fier (orgulloso) d’avoir
contribué à élever ce monument. Ces deux éléments trouveront des échos dans le texte.
Le contenu linguistique du dessin («he levantado una montaña») permettra à l’élève d’expli-
quer ce qui s’est passé et l’indignation de Toni Batllori qui rejoint celle de Rosa Montero.
La première bulle est un clin d’œil à une citation de José Martí issue de la tradition islamique :
«Hay tres cosas que cada persona debería hacer durante su vida: plantar un árbol, tener un hijo
y escribir un libro.». On pourra inviter les élèves à l’adapter aux problèmes évoqués dans l’unité
pour aboutir, par exemple, à : «He plantado un árbol, he creado un anuncio acerca del medio
ambiente, he dejado un mundo más limpio a mis hijos.»
rosa Montero, periodista y novelista española, nacida en Madrid en 1951, escribe desde finales de 1976 en
el periódico El País. Sus artículos, a menudo polémicos, se publican en las secciones de Sociedad, Opinión y en
suplementos semanales como El País Semanal.
Además de su talento periodístico, Rosa Montero escribe relatos (Amantes y enemigos), cuentos infantiles y
novelas (Instrucciones para salvar el mundo) con los que se ha llevado numerosos premios.
El artículo fue publicado en el suplemento El País Semanal del 9 de enero de 2011.
À partir d’une correspondance reçue, Rosa Montero dresse un portrait au vitriol de ses conci-
toyens. Dégradation de la ville, maltraitance du paysage sont le lot commun, d’après elle, de la
culture espagnole.
Les deux premières questions de l’activité de compréhension sont axées sur la découverte
des éléments de cette dégradation et sur l’exploration des comportements répréhensibles des
citoyens, pour tirer enfin des conclusions.
L’élève est ensuite invité à réagir, en question 3. Il sera aidé par l’exercice Léxico: Expreso mi in-
dignación p. 23, et par les expressions vues dans le Más allá p. 21. On pourra demander à l’élève
d’étayer sa réponse d’exemples relevés dans le texte :
– ¿Qué piensas de este comportamiento?
– Contesta con tres ejemplos concretos.
■ Une exploitation plus approfondie permettra de mettre en avant la provocation de l’auteur d’une part
(l.31-37), et de réfléchir, en liaison avec les acquis des années précédentes en ECJS, à la place de l’acte
quotidien dans la citoyenneté d’autre part (l.37-38).
CD classe 1
B Pasear mirando al cielo p. 23 5
Dans la même veine que le texte précédent, l’élève va trouver ici une situation inacceptable : le
jet d’objets par les fenêtres.
18 VIAJE 1 • Convivir
Pour répondre à la première question, une écoute limitée à ce que dit la journaliste en introduc-
tion permettra de retrouver les mots-clés («soportando - objetos de todo tipo - caigan») et de
situer la problématique, les personnages, les lieux.
Si le dessin de la page 22 n’a pas encore été exploité, on pourra poser quelques questions pour
guider les réponses à la consigne 2 :
– ¿Cómo se ha levantado esta montaña?
– Esta montaña se ha levantado tirando escombros desde arriba.
– ¿Quién lo ha hecho?
– Lo ha hecho un vecino insolidario.
L’élève sera invité à dire ce qu’il perçoit des voix et des intonations indignées et à relever les
mauvaises habitudes du voisinage, en questions 3 et 4. Il pourra enrichir ses réponses des sou-
venirs de l’étude du texte p. 22.
L’analyse des propos tenus par les supposés responsables, en question 5, prolonge la question
d’opinion personnelle du texte p. 22. Pour répondre, l’élève pourra s’appuyer sur le lexique fonc-
tionnel : Expresar convicción et Denunciar (p. 254).
Les deux opinions personnelles, émises lors de l’étude de ce document, et du texte p. 22, ali-
menteront la rédaction de la lettre proposée dans le Más allá.
Script
Periodista. –Dos años llevan estos vecinos soportando que objetos de todo tipo
caigan al vacío desde un edificio de viviendas en esta calle. Raro es encontrar a
alguno que no se haya llevado algún susto. Buenos días, ¿podría decirnos qué
está pasando? ¿De qué tienen miedo?
Vecina. –Mira, para darte un ejemplo: El otro día cayó ¡un vaso de cristal! Menos
mal que cayó en un coche. Mi niño estaba jugando al pie del edificio. ¿Te imaginas
si le llega a caer encima a mi niño? ¡Es que me lo mata!
Periodista. –Vamos a intentar hablar con los inquilinos de la vivienda desde la que
se sospecha que caen los objetos. Al parecer, ellos reconocen que de sus ventanas
cayó un teléfono móvil al vacío, pero lo consideran un descuido.
(Pausa)
Periodista. –Buenos días. Los vecinos dicen que de esta casa caen objetos por la
ventana. ¿Tú y tus amigos no sabéis nada?
Inquilino. –Nada, nada, no. A Paco se le cayó el móvil por la ventana. Es lo único que
se cayó.
Periodista. –Me han dicho además que este fin de semana cayó un vaso, que no le
ha dado a un vecino en la cabeza de puro milagro.
Inquilino. –Sí, eso he oído...
Periodista. –Pero vosotros no sabéis nada de eso.
Inquilino. –Nada, nada.
(Pausa)
Periodista. –Este inquilino sí reconoce que han tenido problemas por el volumen
al que escuchan la música. Mientras, los vecinos de esta plaza siguen mirando con
recelo hacia arriba cada vez que pasan delante de este bloque de viviendas.
C Más allá B1 p. 23
L’élève, en ce début d’année, est invité à écrire une lettre, exercice courant dans les derniers
sujets de baccalauréat. C’est l’occasion de renvoyer au Con método, consacré à la lettre formelle
(p. 99), et de reprendre le lexique vu lors de l’étude des documents de la double page.
VIAJE 1 • Convivir 19
Proyecto
Creo una campaña ciudadana p. 23
• Cette micro-tâche permet de convoquer les acquis de la double page, en approfondissant
l’expression pour aboutir à une affiche illustrée comportant : un slogan reprenant l’interdiction,
un exposé de la situation intolérable et trois exigences.
• L’élève est accompagné dans cette production par les exercices de la colonne de droite : Tra-
ducción (demander/conseiller) et le lexique fonctionnel : Denunciar et Disuadir.
En classe, on fera brièvement décrire l’image pour s’attarder sur le caractère lamentable de la
situation.
• On pourra suggérer aux élèves de produire d’abord les exigences, puis le texte, pour créer en
dernier lieu seulement, un slogan en lien réel avec les éléments précédents.
Un concours d’affiches peut être organisé afin de donner une raison d’être supplémentaire à ces
productions, soit en invitant les élèves hispanistes à voter pour la meilleure affiche exposée au
CDI, soit en affichant les meilleures productions sur les corbeilles de l’établissement.
20 VIAJE 1 • Convivir
Lengua
Corrigés Escala 1
Léxico
EL carácter
1. Cuidadoso: el cuidado - sucio: la suciedad - alegre: la alegría - generoso: la generosidad - vago:
la vagancia - limpio: la limpieza - desordenado: el desorden.
Gramática
■ M e presento : le p ré s e n t de l’in dic at if
2.
El radical cambia e>ie e>ie/i o>ue o>ue/u e>i
-traer: traigo, -pensar: pienso, -sentir: siento, -encontrar: -dormir: -pedir: pido,
traemos pensamos sentimos encuentro, duermo, pedimos
-proponer: propongo, -perder : pierdo, encontramos dormimos
proponemos perdemos -resolver:
-oír : oigo, oímos -arrendar: arriendo, resuelvo,
arrendamos resolvemos
■ Dig o l o q u e bu sc o: le p ré s e n t du s ubjo n c tif
3. a. Si tu sueñas con paz y tranquilidad, lo peor es que tu habitación dé a una avenida.
b. Me sorprende que la propietaria no se disculpe por el corte de electricidad.
c. El nuevo inquilino nos pide que digamos la verdad sobre lo sucedido.
d. Yo no quiero que haya ningún otro incidente.
e. Es necesario que sepáis cuánto cuesta la reparación.
■ ca lif i co y carac teri zo: s e r/es tar
4. a. Cuando los jóvenes organizan una fiesta, al día siguiente la cocina está toda sucia. (circons-
tance)
b. Se dice que la gente de los países nórdicos es muy pulcra. (caractéristique essentielle)
c. ¡Qué bonita es tu casa! me encanta. (définition)
d. Has ordenado tus papeles, ¡Ahora tu cuarto está mucho mejor! (résultat d’une action)
e. ¡Es increíble lo que pagas por tan pocos metros ! (devant adjectif pour point de vue subjectif)
■ H ab lo D e Mi s preferenc i as : l e s c om par atif s
5. a. Tu barrio es tan caro como el mío.
b. Habéis tenido tanta suerte como nosotros en haber encontrado piso rápido.
c. Los vecinos del primer piso se muestran siempre tan serviciales como los del quinto.
d. Hay tanto desorden aquí como en mi casa.
e. Teníamos tanta prisa como vosotros en alquilar el piso.
VIAJE 1 • Convivir 21
Corrigés Escala 2
Léxico
La indignación
6. Si l’élève ne comprend pas tout le vocabulaire de cette liste, des équivalents en espagnol
pourront lui être fournis.
arrojar: tirar - basura: inmundicias - engorrinar: ensuciar - espeluznante: escalofriante - falta de
conciencia cívica: falta de civismo - molestar: estorbar - salvaje : bárbaro.
On lui précisera que le résumé devra contenir quelques tournures exclamatives.
Gramática
■ Doy un co nsejo afi r Mati v o o negati v o: l’ imp é rati f e t l e p r é s e n t d u s u b j o n c ti f
7. a. ¡Arrienda este piso!
b. ¡Pagad un mes por adelantado!
c. ¡Decid que tenéis tres mascotas!
8. a. ¡No arriendes este piso!
b. ¡No paguéis un mes por adelantado!
c. ¡No digáis que tenéis tres mascotas!
9. a. ¡Convenza a todo el vecindario!
b. ¡Fíjese dónde está la boca de metro más cercana!
c. ¡Acérquense al centro neurálgico de la ciudad!
■ Di g o l o q ue no tolero: le s v e rbe s s uiv is du s ub j o n c ti f
10. Vosotros preferís que los jóvenes hagan su elección.
Los inquilinos están hartos de que los vecinos arrojen la basura en cualquier parte.
La gente no aguanta más que los jóvenes hagan ruido.
22 VIAJE 1 • Convivir
Proyecto final
Paso una entrevista con unos coinquilinos p. 25
Pour conclure l’unité, on propose à l’élève de se mettre dans la situation d’un entretien avec
ses futurs colocataires. Cela requiert qu’il demande des informations complémentaires sur l’ap-
partement, et qu’il se montre convaincant pour être choisi.
■ MISE EN ŒUVRE
Étapes 1 à 3 en classe : 10 à 15 min ou à la maison
Étape 4 en classe : mise en commun 10 min + dialogue 5 min
Pour l’organisation interne à la classe, on peut procéder de deux manières différentes :
• Soit l’ensemble de la classe travaille sur les trois premières étapes du projet, et c’est ensuite
que l’enseignant (ou les élèves eux-mêmes) forme les groupes et attribue les différents rôles
pour l’étape 4 et l’évaluation.
• Soit on forme deux groupes dès le départ : un groupe s’occupera des interventions du candi-
dat à la colocation et un autre imaginera celles des actuels colocataires. Cette solution peut être
envisagée pour une classe chargée, dans laquelle la préparation des quatre étapes par tous les
élèves ainsi que l’évaluation prendraient trop de temps.
Dans le cas où les étapes 1 à 3 seraient préparées à la maison, on pourra n’établir les différents
rôles et groupes de passage qu’une fois de retour en classe. Ceci évitera aux élèves de trop pré-
parer l’évaluation en rédigeant trop.
On invitera les élèves à lire la grille d’évaluation. Ils sauront ainsi précisément ce que l’on at-
tend d’eux.
l’étape 1 permet à l’élève de lister ses motivations et les bienfaits qu’il retirera de l’expérience.
On imagine qu’il répond aux questions suivantes :
¿Por qué quieres vivir con nosotros? ¿Qué te puede aportar esta experiencia?
Pour commencer, l’élève (ou le groupe) pourra noter quelques mots-clés autour de quatre cri-
tères : économie, liberté, développement personnel, et relations humaines. Il lui sera précisé que
l’on attend de lui des notes et non des phrases rédigées.
Passé cette étape, l’élève pourra utiliser les amorces proposées et ainsi organiser ses idées.
Ces amorces ne sont pas exhaustives. On avertira les élèves que le passage des notes à l’élabo-
ration de phrases se fera directement à l’oral.
Dans l’étape 2, on attend de l’élève qu’il se mette à la place des colocataires, en dressant le por-
trait du candidat idéal à la vie en colocation. Ce qui reviendrait à répondre à la question suivante :
¿A qué tipo de persona estamos buscando?
Comme dans l’étape précédente, l’élève (ou le groupe) constitue une liste de notes, et s’attelle
ensuite à formuler (sans les écrire) les différentes idées en s’aidant des amorces proposées.
Ces deux premières étapes servent à préparer les réponses des différents intervenants.
l’étape 3, en revanche, est une anticipation des questions de chacun. Qu’ils travaillent en
groupe ou de façon individuelle, les élèves doivent établir deux séries de cinq questions.
• Le candidat s’intéressera à la découverte des lieux et des personnes : características del
piso, organización diaria, localización en el barrio, personalidad y gustos de cada uno de los
inquilinos...
• Les colocataires seront, eux, plus centrés sur le candidat : personalidad, pasatiempos, re-
cursos financieros, organización personal y ayuda dentro del piso y lo que no puede aguantar.
VIAJE 1 • Convivir 23
La mise en commun de l’étape 4 sera précédée de l’intervention du professeur, qui lira avec
l’ensemble de la classe les trois conseils de réalisation.
Les différents groupes se forment alors à l’initiative des élèves, ou à celle du professeur (en
fonction d’une recherche d’homogénéité des niveaux ou au contraire de mélange des niveaux à
l’intérieur d’un même groupe).
Pendant qu’un groupe passe devant la classe, le reste des élèves a sous les yeux la grille d’auto-
évaluation du manuel ou la fiche photocopiable qui la reprend, et procède à l’évaluation du groupe.
On peut proposer aux élèves de s’auto-évaluer a posteriori (de mémoire, ou en réécoutant l’enre-
gistrement si les jeux de rôles sont enregistrés ou filmés).
24 VIAJE 1 • Convivir
Me evalúo VIAJE 1
NOM, PRÉNOM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total : . . . . . . . . . . /20
VIAJE 1 • Convivir 25
Bac oral
CD classe 1
Entiendo - Ayudar a los «Erasmus» p. 26 6
Script
Presentadora 1. –Vamos a hablarles ahora de otro tipo de viajes y viajeros,
¿Marieta?
Presentadora 2. –Sí, Rosa, vamos a hablar de aquellos que llegan a España para
estudiar o para trabajar. Nuestro país ofrece muchas posibilidades, muchas expe-
riencias, pero cuando no se conoce es necesario que alguien nos ayude. Es el caso
de la empresa «Madrid Erasmus» que está especializada en aquellos que llegan
con esta beca, pero está abierta para todos los extranjeros que estén en cualquier
punto de España. Además ofrece la posibilidad de que sea Madrid Erasmus quien
busque el alojamiento apropiado según sus expectativas.
Sobre todo, para todas las personas que acaban de llegar a nuestro país y necesi-
tan cierta ayuda para desenvolverse, que afinen el oído porque hoy tenemos con
nosotros a los fundadores de Madrid Erasmus, Alejandro Diez Perales : «¡Hola!».
Bienvenido también Javier Moreno «¿Qué tal?» «Hola qué tal.»
Presentadora 1. –¿Qué es exactamente Madrid Erasmus Javier?
Javier. –Pues nosotros organizamos viajes para los Erasmus, también ayudamos
en los primeros días a la búsqueda de piso, que es algo muy difícil porque no
siempre se conoce la ciudad, no se sabe qué zonas son las buenas o las malas,
tampoco se conoce muy bien el nivel de vida, y la gente, verdad que llega un poco
perdida a Madrid. Y nosotros les ofrecemos... somos un punto de apoyo y sobre
todo la web, que desde sus países de origen ya pueden acceder a toda esta infor-
mación sin tener que estar aquí, ni recorrerse la ciudad.
Pour entraîner aux conditions de l’épreuve, il s’agit de proposer aux élèves trois écoutes in-
tégrales du document, espacées d’environ une minute. Pendant ce temps, les élèves devront
prendre des notes, avant de proposer un compte rendu écrit du document en français.
On attend le repérage des éléments suivants :
– Les différents intervenants, leurs noms et statuts respectifs (journalistes et présidents d’as-
sociation);
– La situation d’élocution (programme radiophonique) ;
– L’originalité du concept de Madrid Erasmus, le type de public auquel s’adresse ce programme,
les services proposés par l’association ;
– Les principales difficultés des étudiants étrangers en Espagne.
26 VIAJE 1 • Convivir
Pour élargir le débat, les élèves sont invités à comparer la situation d’émancipation des jeunes
français avec celle des jeunes espagnols (cf. Saber más). Enfin, ils devront donner leur opinion
sur cette situation, en s’aidant des amorces proposées des unités 1 et 5, et expliquer ce qu’ils
feraient à la place des jeunes, et des parents.
Ils pourront, pour conclure, évoquer les problèmes liés à l’émancipation des jeunes en Espagne,
rappeler que cette étape importante participe de la construction de la vie d’adulte, et argumenter
sur les raisons qui la retardent dans nos sociétés.
La dernière question proposée dans l’exploitation sert à préparer l’entretien avec l’examinateur.
L’élève devra dire s’il pense qu’il est préférable de s’émanciper tôt, ou au contraire de rester chez
ses parents le plus tard possible, tout en argumentant, justifiant et illustrant ses réponses.
Bac écrit
Compréhension de l’écrit p. 27
Corrigé 10 points
Expression écrite p. 27
lv1 deux sujets obligatoires (2 x 5 points)
lv2 un sujet au choix (10 points)
VIAJE 1 • Convivir 27
sujet 2
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• Une réponse organisée aux deux parties de • Les références au texte et leur organisation
la question • Des commentaires et une analyse pertinente de ces
• Emploi des connecteurs différents exemples
• Utilisation de la troisième personne du • Un point de vue personnel argumenté et illustré
pluriel et première personne du singulier On valorisera :
• L’expression de l’opinion • Les apports culturels pouvant justifier le comportement
On valorisera : des jeunes, ainsi que le réinvestissement des éléments
• L’utilisation de la phrase conditionnelle de la séquence pour l’opinion personnelle
28 VIAJE 1 • Convivir
Saber más - Mundo hispánico
La vivienda en España: problemas y soluciones
Ce Saber más ouvre la thématique de l’unité à un phénomène de société très actuel et de plus
en plus répandu en Europe, et particulièrement en Espagne, où l’âge moyen de départ du cocon
familial recule chaque année. La double page propose d’apporter quelques explications et solu-
tions à ce phénomène nouveau et jusqu’alors inédit.
Les trois axes développés sont : le retour des jeunes chez leurs parents, les aides sociales au
logement qui existent en Espagne à destination des jeunes, et l’exemple d’une action solidaire
de cohabitation moderne.
Le Profundiza propose d’orienter la réflexion de l’élève sur l’ensemble des documents. La pre-
mière question fait référence au premier document tiré d’El País. La seconde question invite
l’élève à choisir, entre les deux initiatives de la page de droite, celle qui lui semble la plus enri-
chissante pour les jeunes touchés par ce problème. L’élève doit s’exprimer et argumenter pour
justifier son choix.
À sa publication, le dessin d’Andrés Faro illustrait l’article d’El País. Il montre de manière humo-
ristique une situation qui peut se révéler extrêmement pesante, comme nous le voyons à travers
le témoignage de Marc Solsona.
On pourra mettre en lumière les trois premières lignes de l’article à l’aide du dessin de presse.
Les deux colonnes d’amorces permettent à l’élève de se positionner face au thème de l’éman-
cipation (question 1).
En prolongement de la question 1, on amènera les élèves à souligner la différence de position-
nement entre les deux documents.
Ils remarqueront que dans la B.D., il s’agit d’un dialogue entre parents et enfants, présenté de
manière beaucoup plus légère et drôle que dans le texte. On pourra également faire relever dans
le texte le côté involontaire et inévitable de la situation («la crisis les ha de vuelto al hogar /
hasta que la crisis del sector lo dejó en el paro»), et l’échec qu’elle représente pour Marc Sol-
sona («he renunciado / otra temporada en casa de los padres»).
Pour enrichir cet échange, on pourra diffuser à la classe un reportage de Antena 3 où Catalina,
ex-enseignante, vient de perdre son travail et se voit dans l’obligation de retourner chez sa mère,
elle-même au chômage :
www.antena3.com/noticias/economia/mama-quedado-paro-vuelvo-casa_2012010900171.html
VIAJE 1 • Convivir 29
2/ La «Renta básica de emancipación»
El documento procede del boletín de información y de ayuda al alojamiento que edita cada mes el Ministerio de
Fomento. Mediante esta publicación, el Ministerio informa a los jóvenes de las principales novedades respecto a
las ayudas y las atribuciones de alojamientos posibles.
El texto propuesto resume esencialmente las grandes líneas del Real Decreto que entró en vigor el 1° de enero de
2008 y fue derogado con fecha del 30 de diciembre de 2011. Éste ofrecía una ayuda a los jóvenes que solicitaban
un alquiler.
Sólo las solicitudes presentadas antes del 1° de enero de 2012 siguen atendidas. Los que ya se acogen a los
beneficios de esta ayuda continuarán percibiéndola.
Dans le cas où les élèves considéreraient cette initiative comme la plus enrichissante, il serait
intéressant de les faire débattre (en interaction orale) sur le fait que cette aide n’implique aucun
effort de la part des jeunes inscrits.
–Di lo que piensas del hecho de que el Estado ayude a los jóvenes para emanciparse y alquilar
un alojamiento.
–¿Esta renta mensual te parece suficiente/excesiva?
–¿Esta iniciativa es una ayuda o una asistencia a los jóvenes?
Nous pourrons demander aux élèves de trouver un équivalent français de cette aide (exemples :
Crous, Bourse au logement, APL).
–¿Conocéis un sistema similar en Francia? Explicad en qué consiste y si es equivalente a la RBE.
En complément, on pourra également confronter l’élève aux limites de cette loi, à travers l’inter-
vention télévisée du 18 septembre 2007 où deux membres du Gouvernement - José Luis Zapa-
tero, alors Président du gouvernement et l'ex-ministre du Logement, Carme Chacón -, tirent la
sonnette d'alarme et remettent en cause le maintien de cette aide qui se révèle être extrêmement
coûteuse pour l'État : www.youtube.com/watch?v=rho92RSN5P8
CD classe 1
3/ Programa «Vive y convive» 7
El programa «Vive y convive», creado en 2002 bajo el nombre «Vivienda Intergeneracional», fue ampliado en
2004 con varias entidades que colaboran para hacer posible este proyecto: la Consejería de Cultura (Dirección
General de Juventud), la Consejería de Bienestar Social (Dirección General de Servicios Sociales), la Universidad
de Extremadura y la Fundación «Viure y Conviure» de Caixa Catalunya.
Este vídéo nació de la colaboración entre la Universidad Carlos III de Madrid y el departamento social de la Caixa
de Catalunya.
Información complementaria en : http://obrasocial.catalunyacaixa.com/osocial/redirect.html?link=http://
obrasocial.caixacatalunya.com/CDA/ObraSocial/OS_Plantilla3/0,3417,2x4y108,00.html
En offrant aux jeunes la possibilité de loger chez des personnes âgées, ce programme pro-
pose une réponse solidaire aux problèmes de logement en faisant converger les attentes de
deux générations. D’un côté, les jeunes qui cherchent une alternative de logement gratuit, et de
l’autre, des personnes âgées qui cherchent à rompre leur solitude quotidienne et qui ont besoin
de compagnie.
Dans le cas où les élèves opteraient pour cette initiative, comme projet le plus enrichissant, on
pourra imaginer d’amorcer un débat autour des limites de cette proposition :
–Explica si esta iniciativa puede durar más tiempo que la otra.
–Di si puede resultar difícil este modo de convivencia y si te proyectarías en esta situación.
30 VIAJE 1 • Convivir
Script
Hilario. –Hilario Maganto Jiménez, edad 85, natural del Real Sitio San Lorenzo del
Escorial, con Juan Pablo vengo viviendo desde setiembre.
Juan Pablo. –Pues, me llamo Juan Pablo López Monar, tengo 18 años, soy colom-
biano, he venido a estudiar ingeniería aeronáutica aquí en la Politécnica de Madrid.
Hilario. –Fui al ayuntamiento, quedaba solo, y le dije mira me pasa esto. Dice, ah,
pues mira, si quieres hay esto, yo te lo recomiendo, creo que te vendrá muy bien.
Juan Pablo. –Quería ver cómo era vivir con una persona mayor, sola, la primera
semana, pues yo ya vi cómo era don Hilario y dije¡ perfecto!
Hilario. –Me ha dado vida, dentro de la edad que tengo, pues me ha dado vida, me vi
solo y, a mí, la soledad no me va, y por eso lo escogí.
Juan Pablo. –La convivencia con Hilario se ha hecho muy fácil, muy fácil porque yo
creo que los dos hemos colaborado, la hemos hecho a nuestra manera, muy bien,
yo le cuento mis penas y me dice, ¡ten cuidado...!
Hilario. –¡Ten cuidado con todo!
Juan Pablo. –¡Con las chicas sobre todo!
Hilario. –Yo se lo recomendaría a cualquiera que me lo preguntase: que la conviven-
cia lo primero es buena, la convivencia es buena; que está a gusto conmigo,
y yo con él, me parece una bellísima persona...
Dossier bac On pourra proposer aux élèves de réaliser une synthèse de la problématique du
logement en Espagne en deux parties : tout d’abord, les difficultés que rencontrent les jeunes
pour s’émanciper, du fait des loyers élevés et de leur situation de travail précaire. Ces difficultés
les poussent à revenir vivre chez leurs parents la plupart du temps, avec les problèmes que
peut poser une cohabitation tardive avec les parents (cf. doc. 1 et 2 p. 28). Pour compléter cette
partie, on pourra les inviter à consulter la double page Saber más de l’unité 5 pp. 100-101, qui
développe cette problématique à travers le prisme socioéconomique. Puis dans une seconde
partie, ils pourront présenter les différentes solutions qui s’offrent à ces jeunes pour les aider à
sortir de cette précarité (cf. doc. 1 et 2 p. 29).
I/ Los problemas de los jóvenes
1. Una situación laboral precaria
2. Una inflación inmobiliaria sin precedente
3. Consecuencia: una emancipación tardía
II/ Las soluciones para los jóvenes
1. Compartir piso con otros jóvenes o personas mayores
2. Las ayudas del Estado
VIAJE 1 • Convivir 31
Saber más - Artes hispánicas
La ciudad en las artes pp. 30-31
Cette double page Saber más de Artes hispánicas propose un focus sur le modernisme comme
mouvement artistique et ses caractéristiques, en abordant son histoire et les références archi-
tecturales par lesquelles on peut l’identifier. Elle prolonge la question sur la place de la ville en
général à travers la littérature et la vision que l’on peut en avoir. Le choix pour l’extrait littéraire
s’est tourné vers la capitale mondiale du modernisme : Barcelone. Cet extrait permet de voir à
quel point la ville est personnifiée ; elle devient objet de fantasmes, d’illusions, uneœuvre d’art
grandeur nature.
Les quatre questions du Descubre permettront aux élèves de mettre en relation les apports
théoriques du mouvement artistique et leur application concrète dans les œuvres, entre autres
architecturales. Elles feront aussi comprendre à l’élève le décalage qui peut parfois exister entre
l’image réelle et historiquement vérifiable que l’on nous renvoie d’une ville et l’image romancée
qui crée le mythe.
el urbanismo y la arquitectura
On présente, à travers ce document, les principales caractéristiques du mouvement qui per-
mettront à l’élève de distinguer très clairement les éléments d’une œuvre moderniste. Pour
l’illustrer, nous avons accompagné cette explication d’une photographie de la Casa Batlló, œuvre
du célèbre architecte Antoni Gaudí (1852-1926).
Conocida en Barcelona también con el nombre de «Casa de los Huesos», la Casa Batlló es una de las creaciones
del artista Antoni Gaudí. La realización se hizo entre 1904 y 1906 a partir de un edificio ya existente, construido
en 1877. El edificio lleva el apellido del famoso industrial Josep Batlló i Casanovas, que le encargó a Gaudí la reno-
vación de su casa.
32 VIAJE 1 • Convivir
la ciudad, personaje literario
Eduardo Mendoza, nacido en 1943, figura entre los más destacados autores de la literatura española. La mayor
parte de sus novelas mezcla parodia e historia y se sitúa en la ciudad de Barcelona.
La Ciudad de los prodigios es la obra más ambiciosa y famosa de E. Mendoza. En ella describe la transformación
de Barcelona tras la Exposición Universal de 1888 y la de 1929. Onofre Bouvila, el protagonista, es un personaje
típico de la clase popular quien, gracias a sus esfuerzos, llegará a ser el hombre más rico de toda España.
La obra obtuvo el premio Ciudad de Barcelona en 1987.
Mario Camus la adaptó al cine en 1999.
La question 2 invite l’élève à bien faire la distinction entre description réelle et description
romancée.
Pour les y aider, un tableau à deux colonnes pourra leur être proposé.
La question 3 permet d’analyser les métaphores et les comparaisons qui viennent d’être rele-
vées. Les verbes utilisés montrent à la fois une personnification de la ville et son association à
l’eau comme seul élément pouvant l’identifier :
«era / había vivido / se alimentaba / entregaba»
«una ciudad portuaria / al mar y por el mar se comunicaba con el resto del mundo»
L’extrait choisi décrit l’aura qui se dégage de cette ville indissociable de la mer.
Les images révèlent une relation extrêmement forte, quasi fusionnelle avec cet élément, comme
si sa destinée en dépendait : «había vivido del mar y para el mar / se alimentaba del mar» (l.16-17)
On pourra attendre des élèves qu’ils fassent ressortir à travers ces différentes images la notion
de passion pour la ville (personnification et exagération).
La question 4 permettra à l’élève de pointer les axes forts de cette page où la ville est le vrai
protagoniste.
L’auteur nous présente une Barcelone ville de tous les possibles («En Barcelona sobran las
oportunidades» l.1), à la pointe d’un progrès technique, fort prisé à l’époque. («la electricidad,
la telefonía [...] Sólo Dios sabe a dónde vamos a parar» l. 7-8).
Barcelone se pose comme une ville portuaire : tout vient du port, tout y conduit («se alimentaba
del mar y entregaba al mar el fruto de sus esfuerzos» l.17). C’est aussi une ville-aimant qui attire
le protagoniste, Onofre Bouvila, depuis sa campagne natale («Todo esto por fuerza había de atraer
a Onofre Bouvila, que era hombre de tierra adentro.» l.24) et lui insuffle son dynamisme malgré la
récession («cuando Onofre Bouvila se echó a la calle en busca de un empleo [...] Barcelona atra-
vesaba desde hacía varios años una de estas fases de recesión» l.29).
L’auteur nuance le progrès en évoquant les périodes de récession, multiples, donnant de la ville
une impression de dynamisme constamment entre deux extrêmes («El desarrollo económico
[...] se había iniciado a finales del siglo XIX, pero este desarrollo no había sido constante.» l.26).
On pourra prolonger cette question de synthèse en se reportant aux pages 194-195 consacrées
VIAJE 1 • Convivir 33
au courant moderniste, où l’on trouvera un texte de Rubén Darío, Tierras solares, décrivant lui
aussi sa Barcelone, celle qu’il a visitée au début du XXe siècle.
Cette lecture complémentaire permettra à l’élève de mettre en perspective les deux textes,
leurs enjeux et leurs spécificités.
34 VIAJE 1 • Convivir
V IA J E
2 Derecho a
la diferencia
Proyecto
Escribes un cortometraje
1
EOC – comprendre l’intentionnalité d’un message audio B1 léxico: el origen de los pueblos
CO – défendre son point de vue B1 fonética: dirigirse a un público
EOI
40 EOC – comparer deux photos A2 lengua: expreso un cambio,
41 CE – analyser un fait d’actualité B1 hablo en pasado
EOC – mobiliser des connaissances pour argumenter B1 léxico: el mestizaje
EOC – affirmer une opinion B1 traducción: expresiones
idiomáticas
EE Proyecto créer une campagne de sensibilisation B1
Ouverture
Les trois photographies proposées font état d’une rencontre avec l’Autre, et présentent la com-
munauté gitane et les populations indigènes qui revendiquent leur droit au respect. On pourra
d’abord interroger les élèves sur les points communs entre ces photos en leur demandant quelle
problématique elles illustrent, ici la situation des minorités qui peuvent souffrir de discrimina-
tions dans les sociétés de l’aire hispanique. Ensuite, on les invitera à étudier de près chaque
photo.
• Celle représentant l’Indien et l’homme blanc pourra être le point de départ de la réflexion. En
décrivant l’attitude des deux hommes (question 1), les élèves repéreront une certaine surprise,
une curiosité de la part de l’Indien. En effet, il conviendra de rappeler que les Indiens qui vivent
dans la forêt amazonienne vivent en autarcie, et n’ont que très peu de rapports avec les popula-
tions occidentales. On interrogera alors les élèves sur les raisons pouvant expliquer cette réac-
tion. Il s’agit de voir que c’est la méconnaissance de l’Autre qui amène la crainte. Cela permettra
d’amorcer une définition de la xénophobie.
• Pour parler de la photo de l’Indienne équatorienne, on orientera les élèves sur la légende de la
photo permettant de la contextualiser. Elle apparaît ici en costume traditionnel pour la célébra-
tion de la fête de l’Inti Raymi, qui a lieu tous les ans au solstice d’hiver (24 juin) dans les pays
andins. Cette fête est une célébration du dieu soleil (Inti en quechua) qui, dans l’Empire inca,
était considéré comme la divinité suprême. Il conviendra d’attirer leur attention sur son port
altier et son élégance, pouvant symboliser la dignité de l’être humain, ainsi que sur le fait qu’elle
va de l’avant seule. Son attitude peut alors être vue comme la revendication de son droit à l’exis-
tence et à l’acceptation de sa personne (question 2). Le graffiti en arrière-plan est également
évocateur, car il nous questionne sur les valeurs nécessaires à la cohabitation entre les peuples
(question 3). Il s’agit ici de respect, mais les élèves pourront mentionner aussi la tolérance, la
connaissance de l’Autre, la volonté d’intégration, etc.
• La photo qui représente une jeune fille gitane, manifestant avec une pancarte à la main, per-
met de transposer la problématique à la péninsule Ibérique. Cette photo prône un message de
tolérance et de fraternité entre les différentes cultures. Le terme de payos (populations non
gitanes), qui s’oppose habituellement au terme de gitanos, est ici relié à celui-ci par l’expres-
sion «convivencia abierta». À travers le thème de la manifestation, les élèves comprendront
la situation de rejet dont souffre la population gitane dans la société espagnole (question 4).
On leur proposera alors d’écouter l’audio En directo, document présentant un couple d’Espa-
gnols qui participe à une manifestation pour lutter contre la discrimination, et qui s’interroge sur
l’existence de préjugés archaïques dans notre société moderne. Cet enregistrement permettra
d’utiliser certaines expressions idiomatiques pour exprimer son indignation et son souhait. Ces
expressions devront faire l’objet d’une fiche de vocabulaire récapitulative, qui s’enrichira tout au
Les élèves pourront partir de la description de ce photogramme pour émettre des hypothèses
sur le sujet du film (questions 1 et 2). Les deux protagonistes sont en train de regarder la télé,
leur différence ne se voit pas au premier abord. Le spectateur a l’impression de partager un mo-
ment d’intimité d’un couple quelconque. Les personnages ont l’air concentré et las. Le titre du
film est également évocateur : «Yo también» peut être la réponse à la déclaration d’amour «te
quiero», et l’on interrogera les élèves dans ce sens. On peut donc penser que le film va parler des
relations amoureuses, ou de la séparation d’un couple.
• Cependant, dès le premier visionnage de la bande-annonce, on comprend qu’il ne s’agit pas
d’une histoire d’amour « normale », mais que le thème central est le handicap mental vu à tra-
vers le prisme de la relation amoureuse et de l’acceptation de l’Autre et de soi (question 3).
Après avoir identifié les différents personnages ainsi que la raison de leur dispute (question 1),
il serait utile que les élèves repèrent quel personnage prononce quelle réplique afin de faciliter la
compréhension du document (question 2).
Ce document fait le lien direct avec la question 6 de la page 34, car les personnages qui
s’expriment sont dans la même situation que les élèves précédemment. Après avoir vu la bande-
annonce du film, ils expriment leurs motivations ou leur refus de voir le film. On proposera donc
aux élèves d’identifier qui, parmi les trois femmes, a envie de voir le film et qui ne le souhaite pas,
en leur demandant de justifier leurs réponses par des éléments du texte (question 3). Ce relevé
peut amorcer une fiche de vocabulaire utile à l’expression. L’enseignant peut, au tableau, lister
d’une part les expressions de la motivation, et d’autre part celles du refus : no le apetecía, yo no
pienso ir a ver eso, no me apetece nada, me da pereza / tiene tantas ganas de ir, es buenísima,
tienes que ir a verla.
C Más allá B1 p. 35
Cette question d’expression s’adresse à toutes les séries et à tout type de classe, car elle se
fonde sur l’expérience personnelle des élèves. Ils devront parler d’un film qui les a particulière-
ment émus, en prenant soin de réutiliser différentes expressions relevées dans le texte pour
exprimer leurs émotions (me ha sorprendido, he sentido un mordisco en el corazón, me ha dado
muchas cosas, es de esas películas duras, amargas, sutiles, me ha encantado). Après avoir jus-
tifié leurs choix, on pourrait également les interroger sur les ingrédients nécessaires pour faire
un bon film : ¿Para ti, cuál es el elemento más importante para realizar una buena película? ou
sur leurs goûts cinématographiques : ¿Qué tipo de película prefieres y por qué?
Cette question d’expression personnelle peut être préparée par écrit à la maison et être notée
par l’enseignant, qui valorisera tout réemploi lexical et grammatical pertinent étudié dans cette
double page.
Script
Presentadora. –Hoy se celebra el día internacional del pueblo gitano, una fecha que
deja en evidencia la discriminación que sufren los diez millones de romaníes que
viven en toda Europa. De ellos casi 700 000 son españoles.
Portavoz Agencia de derechos fundamentales. –Entre 600 000 y 700 000 gitanos
que viven actualmente en nuestro país, pero vamos, que llevan en nuestro país
actualmente desde los siglos XV y XVI.
Periodista. –Desde la Agencia de derechos fundamentales denuncian en un
informe que los gitanos son el colectivo más discriminado. El dato obtenido aclara
que uno de cada dos gitanos han sufrido algún ataque de tipo racial, tanto físico
como verbal, en el último año.
Portavoz Agencia de derechos fundamentales. –La minoría gitana es la que más
discriminada está ahora mismo en Europa. Esto lo hemos visto a través de un
informe que hicimos, una serie de encuestas a la población general gitana.
Periodista. –Para atajar dicha discriminación, es preciso emprender actuaciones
que coloquen a la comunidad romaní en un plano de igualdad con el resto de
la población en las áreas esenciales de la vida cotidiana. Para conseguirlo es
fundamental el papel de la mujer.
A ¡Es lo mismo! p. 37
Este texto es un extracto de la novela Fin, del escritor gallego David Monteagudo, conocido por sus novelas
polémicas que tratan de temas de actualidad como Marcos Montes (2010) y Brañaganda (2011). Esta novela,
publicada en 2009, es una reflexión acerca de los prejuicios y del racismo vigentes en la sociedad española para
con los inmigrantes. Un grupo de amigos se reúnen tras quince años sin verse y recuerdan su juventud, sobre
todo una noche que vivieron en un refugio de montañas. Poco a poco se dan cuenta de que el tiempo ha pasado
pero que los viejos pleitos y diferencias permanecen vivos.
Cet extrait oppose deux personnages amis dans la vie, Nieves et un jeune homme, qui dis-
cutent ici de manière violente sur la situation des immigrés en Espagne et sur les préjugés qui
leur sont attachés. Après avoir repéré ce thème de la dispute (question 1), les élèves seront
invités à réfléchir sur l’exemple de comparaison que donne Nieves pour convaincre son ami de
l’absurdité de ses préjugés (question 2). En effet, elle compare la situation de discrimination
des immigrés en Espagne à celle dont ont souffert dans l’Histoire les Espagnols qui émigraient
Convenzo a un amigo p. 37
Proyecto
• Cette tâche intermédiaire permet de faire le lien entre les différents savoirs acquis dans cette
première Escala, pour l’expression des sentiments et émotions, et pour l’argumentation dans le
but de convaincre. Elle permet également un réinvestissement du vocabulaire lié aux préjugés
et aux discriminations.
• Cette tâche peut être réalisée en classe. L’enseignant forme des binômes et répartit les rôles.
Après 10 minutes de préparation pendant lesquelles les élèves devront lister leurs arguments et leurs
réticences, ils pourront aussi s’aider du lexique fonctionnel p. 254. On invitera les différents binômes à
présenter leur dialogue à l’oral. Pendant le passage de chaque binôme, les autres devront évaluer leurs
camarades à partir de ces critères : réemploi des expressions de la motivation/la réticence (5 points),
réemploi du vocabulaire spécifique (2 points), fluidité dans le dialogue et capacité à réagir (1 point),
utilisation d’un ton adéquat pour convaincre (2 points).
• Cette micro-tâche permet de préparer aussi la rédaction de certains dialogues pour le court-
métrage de la tâche finale.
Este documento es una entrevista a Nina Wayta, joven figura de la lucha a favor de los derechos de las pobla-
ciones indígenas. Fue publicado en el sitio digital indigenas.bioética.org, sitio argentino que promueve acciones
de sensibilización al problema indígena en Argentina y que hace un repertorio de las poblaciones nativas en este
mismo país. En la entrevista, Nina Wayta evoca las dificultades con las que se enfrentan los pueblos indígenas y
explica la concepción que tienen esas poblaciones de la tierra nutricia.
Après avoir identifié la thématique de l’extrait ainsi que la mission de l’association de Nina
(question 1), les élèves seront invités à repérer l’attachement de Nina à sa tribu et son engage-
ment politique (question 2). Ces éléments de réponse seront facilement repérables dans l’intro-
duction du texte («Yo soy kolla porque me identifico con mi pueblo», «relata con orgullo sus
raíces», «colaboradora del equipo de Pueblos indígenas»).
La question 3 soulève le principal problème pour les Indiens d’Amérique latine, le problème de
la terre. En effet, les élèves pourront relever les expressions telles que «arraigo total» (l.9) ou
«la tierra es la madre para todos» (l.13), de même que le comportement des Indiens vis-à-vis
de la terre, qui se veut respectueux et écologique (l.28-29). On peut évoquer avec les élèves le
concept de Pacha Mama, présent notamment chez les populations andines, avec des cérémonies
d’offrandes à la terre. Cette vision est en totale opposition avec le concept occidental de propriété
privée où la terre n’est qu’un objet commercial. Le problème des préjugés dont souffrent les Indiens
apparaît également ici. Pour répondre à la question 4, les élèves devront citer ces préjugés («se los
asocia al alcoholismo, a la vagancia, a que roban ganado y a distintos tipos de discriminación»
l.35-37), et expliquer leurs conséquences : les indigènes se désolidarisent de leur communauté
et ont « honte » d’affirmer leurs origines car ils craignent d’être discriminés. Enfin, la question 5
invite les élèves à repérer les autres difficultés auxquelles doivent faire face les Indiens (difficul-
tés économiques, et mauvaise maîtrise de l’espagnol). On pourra alors leur demander de réaliser
l’exercice Léxico de la colonne Lengua après avoir lu l’encadré de la page 39, afin d’ancrer les
différentes terminologies pour désigner les populations indiennes.
Les exercices de grammaire de la colonne Lengua, pour l’expression du but et des adverbes de
temps, peuvent préparer une question d’expression écrite à faire à la maison. Celle-ci permet-
trait de synthétiser le problème indien depuis la Découverte de l’Amérique jusqu’à nos jours :
Basándote en tus conocimientos históricos y culturales, explica las diferentes dificultades de los
indígenas desde el Descubrimiento hasta hoy en día.
La question 1 invite les élèves à synthétiser la problématique décrite précédemment dans le texte,
à savoir, comment les Indiens, malgré leur attachement profond à leurs racines et à la terre (tableau),
tentent de s’intégrer en migrant vers les grandes villes à la recherche de travail. Ils se retrouvent à
faire des travaux précaires, n’ont souvent pas de logement, et sont marginalisés (photo).
Les questions 2 et 3 se centrent sur le tableau de Frida Khalo, afin que les élèves évoquent
l’aspect maternel de la terre et de la nature pour les Indiens, cette Pacha Mama qui donne la vie
et qu’il faut donc respecter. La mise en abyme de la maternité – avec d’une part l’autoportrait
de Frida tenant dans ses bras son mari comme un bébé, et d’autre part la nature anthropomor-
phique qui berce Frida, et au-delà l’univers présenté telle une femme qui englobe ses enfants –
insiste sur la fusion entre l’homme et la nature, de même que le jeu des couleurs vert marron et
cuivre, et la symbolique des racines au bas du tableau.
sse 1
C Somos indígenas p. 39 CD10
cla
Après avoir déterminé qu’il s’agit d’un discours prononcé par un représentant indigène et
adressé à la population mexicaine (question 1), les élèves seront amenés à comprendre toute
l’importance des Indiens dans la construction de l’identité nationale mexicaine (question 2).
Il s’agit de repérer des éléments tels que «guardianes de la historia», «vivimos para que viva la
memoria y, viva, no se pierda», «señalamos... nuestro pasado... para no perderse y perdernos».
Les allusions aux couleurs peuvent faire l’objet d’un questionnement spécifique de la part de
l’enseignant, afin que les élèves associent le couleur de la peau des Indiens à la couleur de la
terre, symbolique largement reprise dans la littérature indigéniste. Enfin, la question 3 peut
donner lieu à une seconde écoute, afin que les élèves comprennent le message de fraternité ici
prononcé. On peut les guider par une amorce : «Ahora los indígenas guardamos esa memoria,
para que los seres humanos...»
Script
Hermanos y hermanas, somos indígenas, y muchos preguntan, ¿quiénes son
los indígenas? Los indígenas somos los guardianes de la historia, en nuestra
memoria guardamos todos los colores, todas las rutas, todas las palabras y todos
los silencios. Vivimos para que viva la memoria y, viva, no se pierda. Los indígenas
somos los que tomando como base el color que somos de la tierra. Los primeros
colores pintamos, de los muchos que viven en el mundo. Los indígenas somos
D Más allá B1 p. 39
Cette tâche s’adresse davantage aux séries L ou aux classes d’un bon niveau. Il convient
de faire réaliser tout d’abord l’exercice de phonétique de la colonne Lengua p. 38, afin que les
élèves s’entraînent à adopter un ton déclamatoire, qui les aidera au moment de défendre leurs
arguments.
Il s’agit de synthétiser les différents savoirs acquis dans cette double page en imaginant un
dialogue entre deux représentants, l’un indigène et l’autre occidental. L’indigène essaiera de
convaincre l’Occidental de ne pas installer son entreprise en terre indienne.
On attend de l’élève qu’il réinvestisse le vocabulaire du partage de la terre et du respect de
celle-ci, ainsi que l’idée occidentale d’objet commercial et de propriété privée. On peut diviser
la classe en deux, un groupe devra préparer les arguments de l’Occidental et un autre groupe
ceux de l’Indien. Ce travail préparatoire peut ainsi être réalisé à la maison. Puis au début du
cours suivant, l’enseignant désigne un membre de chaque groupe pour improviser un dialogue.
Après 10 minutes de préparation où les deux élèves désignés mettent en commun leurs idées,
ils passent à l’oral devant le reste de la classe. Les deux groupes ayant préparé des arguments
similaires peuvent intervenir au cours de la discussion pour aider leur camarade à défendre ses
idées. Pour conclure, on mettra une trace écrite au tableau avec deux colonnes : legitimidad de
los indios / legitimidad de los occidentales, et l’on demandera aux élèves de récapituler les argu-
ments dignes d’intérêt de chaque groupe.
B Super Cholita p. 41
Este texto es un artículo publicado en la versión digital del diario argentino Página 12, que presenta una inicia-
tiva destinada a favorecer la integración de los pueblos indígenas. Se trata de la creación del primer tebeo cuya
heroína es una chola. El artículo insiste en el mestizaje de elementos occidentales, japoneses y andinos, para
superar los modelos de la cultura predominante y afirmar con orgullo una identidad híbrida y mestiza.
Après avoir expliqué ce qui fait la particularité de la BD Super Cholita (question 1), les élèves devront
relever différentes expressions pour définir le caractère hybride de cette initiative (question 2 :
«mestizos», «raíces andinas», «heroínas populares», «hija bastarda», «estirpe híbrida»,
«mix»...). On pourra compléter ce repérage par la réalisation de l’exercice Léxico de la colonne
Lengua p. 40.
Il conviendra également de faire remarquer aux élèves le contexte de parution de cette BD, en
plein boom indigéniste en Bolivie, comme le montre par exemple l’élection du premier Président
indigène du continent, Evo Morales en Bolivie, en 2005, et sa réélection en 2009.
Il est important que les élèves comprennent la volonté des créateurs de s’émanciper des mo-
dèles occidentaux. Certaines expressions du texte peuvent poser des problèmes de compréhen-
sion pour les élèves, c’est pourquoi on les invitera à réaliser l’exercice de traduction de la colonne
Lengua p. 40, afin de faciliter leur compréhension du document et de leur permettre de répondre
à la question 3. Ce qui fait le succès de la BD, c’est la prédominance de l’image de la chola dans
la société bolivienne (l.36 «el matriarcado boliviano está más vivo que nunca») et cette reven-
dication culturelle entièrement assumée par l’auteur.
La question 4 permettra à l’élève de donner son point de vue sur cette initiative et d’élargir
ses exemples à d’autres sphères. En effet, on peut l’aider en lui demandant de préciser d’autres
secteurs dans lesquels les populations latino-américaines devraient s’émanciper des modèles
occidentaux (politique, économie, littérature, musique...). Avant de réaliser le Más allá, on propo-
sera aux élèves de se référer aux exercices grammaticaux de la colonne Lengua p. 40, afin qu’ils
puissent s’exprimer avec plus d’aisance sur la question posée.
C Más allá B1 p. 41
Cette question d’expression personnelle est davantage destinée aux classes d’un bon niveau,
car il s’agira pour les élèves, après avoir donné leur point de vue, d’élargir leur réflexion à l’autre
initiative étudiée, celle du défilé de mode chola. Les différentes amorces guident l’expression de
l’élève et peuvent faire l’objet d’une fiche de vocabulaire fonctionnel « donner son opinion ».
Realizo un cartel p. 41
Proyecto
Ce projet permet de faire une synthèse sur la question indigène en Amérique latine, et il permet
également de mobiliser différents savoir-faire lexicaux et grammaticaux acquis cette Escala (ex-
primer un changement, parler au passé, le vocabulaire de l’indigénisme, du métissage, ainsi que
l’expression du but). Ils se baseront sur la photo 2 de la page 40 pour réaliser une affiche de sensi-
Gramática
■ Ex pr Eso condi ci on Es : Le c on dit ion n e L
2. Irregulares: Habría, podría, tendría, pondría, diría, saldría, querría, cabría, vendría, haría
Regulares: Sentiría, sería, estaría
3. Hubiera, pudiera, tuviera, pusiera, dijera, saliera, quisiera, cupiera, viniera, hiciera, sintiera,
fuera, estuviera.
4. Si el mundo fuera diferente, la gente no tendría tantos prejuicios. Si yo pudiera hacer algo, diría
a todo el mundo cuánto sufren los indígenas. Si yo estuviera en su lugar, no podría integrarme
tampoco.
■ Ex pr Eso u na opi ni ón n Egati va: Le p ré s e n t du s u b j o n c ti f
5. a. No me parece que esté bien ayudar a los desfavorecidos.
b. No creo que la gente haga lo que puede.
c. Antes no pensaba que hubiera mucha discriminación.
d. No me parecía que muchos discapacitados trabajaran.
■ H a b lo dE u n gr u po dEt Erm i nado: Le s p ro n oms c o mp L é me n ts
6. Errores : a. Los digo que está bien: Les digo que está bien (pronom COI)
b. et c. : correct
d. La gente les maltrata: La gente los maltrata (pronom COD, ici cas de leísmo toléré par la RAE)
e. Lo brindo mi ayuda: Le brindo mi ayuda (pronom COI)
f. Le considero una persona normal: Lo considero una persona normal (pronom COD, ici cas de
leísmo toléré)
7. a. Se lo doy para ayudarlos. b. Ya os lo dijo. c. No los imagino viviendo en la ciudad. d. No debes
decirlo. e. No debes decirle.
Gramática
■ i ndi co l a Evolu c i ón E n El ti E m p o: Le s a dve rbe s d e te mp s
10. a. Nunca ganan los más fuertes.
b. Todavía hay esperanza.
c. Siempre he visto eso.
d. Los indios ya no están presentes.
e. Todavía no hemos dejado de preocuparnos por ellos.
11. a. El poder de los indios está creciendo.
b. El poder de los indios va creciendo.
c. El poder de los indios sigue creciendo.
d. El gobierno está dándoles ayudas.
e. El gobierno va dándoles ayudas.
f. El gobierno sigue dándoles ayudas.
■ E xprEso una m Eta: Le s p ré p os it ion s p or e t pa r a
12. a. meta
b. meta
c. causa
d. meta
13. La preposición «por» expresa una causa, pero también puede expresar una meta cuando
introduce un complemento que expresa la lucha o el esfuerzo.
14. Para llegar a su pueblo, pasó por tres ciudades. Se dio cuenta de que para que la gente lo
aceptara tenía que intentar pasar desapercibido. Todo eso por ser indígena (porque es indígena).
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total : . . . . . . . . . . /20
Script
Periodista. –Esta mañana en la plaza de los héroes, Amnistía Internacional junto
con la red contra toda forma de discriminación presentaron la campaña «Somos
iguales». Con esto pretenden sensibilizar a la ciudadanía contra todo tipo de
discriminación en Paraguay, promoviendo la igualdad de trato entre hombres y
mujeres en todas las esferas de la vida.
Entrevistado. –Acá lo que se promueve es la igualdad, la no discriminación y esto
coincide con el trabajo que venimos haciendo por un lado desde el parlamento
y también desde la red contra toda forma de discriminación, y yo estoy acá en
mi carácter de proyectista de un proyecto de ley que es contra toda forma de
discriminación. Por eso apoyamos este tipo de emprendimientos donde se busca
concientizar a la ciudadanía sobre la necesidad de no discriminar, de tener una
ley que proteja todos los sectores: indígenas, discapacitados, mujeres, niños, en
fin, a todos los sectores que no sean discriminados y que tengan un tratamiento
igualitario.
Periodista. –Dijo que a pesar de las campañas promovidas por organizaciones no
gubernamentales y particulares en la lucha contra la discriminación en Paraguay,
su práctica sigue siendo una realidad.
Pour entraîner les élèves aux conditions de l’épreuve, nous leur proposerons trois écoutes suc-
cessives espacées d’environ 5 minutes. Ils pourront prendre des notes pendant ces écoutes,
puis nous leur laisserons 10 minutes pour rédiger un compte rendu en français de ce qu’ils ont
compris.
On attend le repérage des éléments suivants (pour LV2 B1 et LV1 B2) :
– Différents intervenants (journaliste et homme interviewé) ;
– Type de document (programme télévisé ou radiophonique) ;
– Le nom de la campagne de sensibilisation évoquée («somos iguales»), ainsi que les acteurs
de cette campagne («Amnistía Internacional junto con la red contra toda forma de discrimina-
ción») ;
– Les objectifs de la campagne («igualdad de trato entre hombres y mujeres») ;
– Le cadre légal («proyecto de ley»);
– Les différentes populations discriminées («indígenas, discapacitados, mujeres, niños»).
Pour LV1 également : l’échec actuel des campagnes précédentes organisées par les ONG, qui
n’ont pas réussi à faire disparaître le problème au Paraguay.
Bac écrit
Compréhension de l’écrit p. 45
Corrigé 10 points
1. La narradora es de piel negra:
l.5: «Eso te pasa por salir con blancos.»
l.12: «Pero a las negras no nos tienen que gustar los blancos.» 1.5 points (0.5x3)
2. Respuesta b. l.5: «Eso te pasa por salir con blancos.» 0.5 points (0.25x2)
3. l.3: «dice que se aburre»
l.4: «sabe que mi hermana no le puede ni ver.» 1 point (0.5x2)
4. l.4: «mi hermana no le puede ni ver.» 1 point
5. Falso: las parejas mixtas son aceptadas si es el hombre quien viene de una minoría: l.6-7 ; l.8 ;
l.10 2 points (0.5 pour falso et 0.5 par justification)
6. Se puso las extensiones rubias l.11 1 point
7. No la aceptan: l.18: «Mentira y gorda.»
ou l.20: «sus hermanos me ven por la calle y se cruzan de acera» 1 point
8. l.6: «es absurdo»
l.15: «para lo que se van a acordar de él en la aldea». 2 points
Expression écrite p. 45
lv1 deux sujets obligatoires (2 x 5 points)
lv2 un sujet au choix (10 points)
Sujet 1 : Exemple de corrigé non exhaustif
(on peut inviter les élèves à consulter le Con método pour les guider dans la réalisation)
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• Une brève introduction au problème • Un point de vue nuancé
• L’expression de l’opinion personnelle avec les • L’évocation des problèmes liés aux préjugés
verbes d’opinion • Les solutions pour l’acceptation de l’Autre
• L’utilisation de connecteurs pour organiser le • Des exemples argumentés, soit tirés du texte soit
discours issus du quotidien de l’élève
On valorisera : On valorisera :
• Une conclusion avec une ouverture personnelle • Toute référence culturelle ou historique pertinente
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• L’emploi de la première et deuxième personne du • Une argumentation pertinente et informée sur les
singulier discriminations
• La forme dialoguée avec éventuellement des didas- • Deux points de vue différents qui s’affirment
calies sur les comportements des personnages
On valorisera : On valorisera :
• L’utilisation d’expressions idiomatiques et fonction- La référence aux difficultés de la mixité
nelles pour exprimer son indignation, pour convaincre
son interlocuteur
1/ El pueblo gitano
El sitio unionromani.org es un portal de información sobre la población romaní en toda Europa. Presenta los
orígenes de este pueblo, su actual repartición por el continente europeo y propone diferentes acciones para
aprender a conocerlo y a aceptarlo.
La question 1 nécessite de balayer l’article dans sa totalité pour résumer le parcours des Gitans.
Ce peuple commence à migrer de l’Inde vers l’Ouest au IXe siècle, puis subit une nouvelle migra-
tion au XIIIe siècle après avoir été chassé par l’armée mongole. On pourra montrer aux élèves que
ce sont des questions politiques qui ont conduit ce peuple à l’exode. Lors de ce second exode, il
fuit vers l’Europe où il est d’abord accepté puis rejeté. Une grande partie s’installe dans le sud de
la péninsule Ibérique, en Andalousie.
La question 2 invite les élèves à réfléchir sur les causes de la discrimination du peuple gitan
dès les origines en Europe. Les élèves devront donc relever les différents préjugés à l’égard des
Gitans à l’origine, ce qui permettra de mieux comprendre les raisons de la discrimination ac-
tuelle et de comparer ces préjugés. Les Gitans étaient à la fois admirés car ils avaient voyagé et
avaient de ce fait beaucoup d’histoires à raconter, mais ils étaient également considérés comme
des étrangers et donc comme des envahisseurs qu’on accusait volontiers d’être des vagabonds
ou des délinquants. C’est donc la peur de l’Autre et de la différence qui est à l’origine de leur
situation de discrimination.
2/ De la discriminación a la integración
Este artículo fue publicado en 2001, a raíz de la creación de una organización no gubernamental, la Fundación
Secretariado Gitano, que aboga por un mejor conocimiento y aceptación de esta comunidad en la sociedad es-
pañola. Asimismo esta asociación pretende apoyar el acceso de las personas gitanas a los derechos, servicios
y recursos sociales en igualdad de condiciones con el resto de sus conciudadanos. Realiza todo tipo de acciones
destinadas a mejorar las condiciones de vida de los gitanos y a potenciar el reconocimiento, apoyo y desarrollo
de su identidad cultural.
Après avoir lu l’article, on demandera aux élèves de donner leur point de vue par rapport à la
question 5, à savoir si cette reconnaissance mondiale peut avoir un effet positif sur l’acceptation
des Gitans. Les élèves devront argumenter en expliquant tout d’abord les racines de cet art, le
rôle des Gitans dans sa reconnaissance, et le fait que dans l’imaginaire on associe toujours le
flamenco aux Gitans. On pourra également leur demander s’ils connaissent d’autres manifesta-
tions culturelles qui ont permis une meilleure intégration des minorités.
dossiEr bac On proposera aux élèves de présenter une synthèse de la problématique gi-
tane, en organisant les différents éléments relevés dans les documents étudiés de cette double
page et en donnant leur point de vue sur cette problématique.
Étape 1
Il s’agira dans un premier temps d’introduire la question en parlant des différents types de dis-
crimination présents dans notre société, et en insistant sur la présence de préjugés envers cer-
taines minorités.
Étape 2
Dans un deuxième temps, les élèves se centreront sur la problématique gitane, en évoquant les
origines de ce peuple, et les origines de leur discrimination. Ils expliqueront également en quoi
leur situation actuelle reste encore précaire et compliquée.
Étape 3
Enfin, ils présenteront différentes initiatives visant à favoriser leur intégration, et donneront leur
point de vue quant à l’avenir de cette population. Ils pourront aussi prolonger la réflexion sur la
question des valeurs nécessaires à la cohabitation des peuples.
En los años veinte del siglo XX, después de la revolución mexicana, surge un movimiento pictórico muy politi-
zado: el muralismo. Diego Rivera, que empieza a interesarse por las ideas de la extrema izquierda, pinta su primer
mural, en el que figuran elementos étnicos mexicanos en contexto político. Su arte adquiere un carácter didáctico
para informar y concientizar a la población mexicana, en gran parte analfabeta, sobre la riqueza de su historia, en
un proceso de reconocimiento identitario nacional.
Este mural de imponentes dimensiones fue pintado en 1945, y está expuesto en el Palacio nacional de la ciudad
de México, que conserva un sinnúmero de archivos históricos y de obras de arte que relatan la historia de México
y contribuyeron a la construcción de su identidad. Relata una escena de la vida cotidiana de la civilización zapo-
teca (500 años antes de Cristo), una de las primeras civilizaciones del territorio mexicano. El objetivo es mostrar el
gran avance tecnológico en el arte de la orfebrería y en el arte plumario, así como la pormenorizada organización
del sistema laboral y jerárquico de esta civilización. Como es sabido, la civilización zapoteca alcanzó un alto nivel
de cultura y fue la única civilización de la época, junto con la civilización maya, que desarrolló un sistema de
escritura.
On propose à travers ce tableau un exemple de ce courant artistique. Il est possible pour les
élèves de consulter d’autres œuvres du grand peintre mexicain Diego Rivera sur la page web qui
lui est dédiée : www.diegorivera.com.
L’enseignant y trouvera une mine d’informations supplémentaires et des tableaux, qui peuvent
être utiles à la constitution du dossier pour l’épreuve de spécialité, lors de laquelle les élèves
doivent apporter un document de leur choix non étudié en classe.
La question 1 invite à comparer dans la double page les caractéristiques récurrentes du mou-
vement indigéniste à la fois dans la peinture et dans la littérature.
Les élèves devront repérer la présence de la réalité sociale avec ses luttes, et autres aspects
de l’histoire des Indiens, dont le but est de dénoncer leur situation et de réclamer de meilleures
conditions de vie. Il s’agit donc d’un courant artistique engagé.
Un autre élément récurrent dans les arts est la revalorisation et l’exaltation de la culture indi-
gène.
Puis ils répondront à la question 2, en étudiant plus particulièrement les éléments historiques
de la fresque de Rivera. Les élèves pourront voir que cette fresque reflète le passé précolom-
bien du Mexique en exaltant son grand développement culturel et sa structure hiérarchique. On
observe, en effet, la minutie des travaux d’orfèvrerie et du travail de la plume réalisés par les
la novela indigenista
El mundo es ancho y ajeno es una novela del escritor peruano Ciro Alegría, publicada en 1941, considerada como
una de las obras más destacadas de la literatura indigenista o regionalista, y la obra maestra de su autor. Muchos
críticos la consideran como «el punto de partida de la narrativa moderna peruana». La novela narra los problemas
de la comunidad andina de Rumi, cuyo líder, el alcalde Rosendo Maqui, se enfrenta a la codicia del hacendado don
Álvaro Amenábar y Roldán, el cual finalmente les arrebata sus tierras. «Váyanse a otra parte, el mundo es ancho»,
dicen los despojadores a los comuneros. En su búsqueda de un mejor lugar para vivir, los indios comuneros des-
cubrirán que no son bienvenidos en ninguna parte y que el mundo les es ajeno, ya que fuera de su comunidad
sufrirán las más crueles explotaciones.
La question 3 permet de revenir sur le système d’exploitation des Indiens décrit dans l’extrait
proposé. Il s’agit de « prendre » les terres aux Indiens afin de faire disparaître leurs communau-
tés, le tout dans un cadre légal (l.1 «Los pocos indios cuya tierra no había sido arrebatada aún»;
l.6 «Se justifican con la ley y el derecho.»). Les occurrences relatives à ces expropriations étant
nombreuses, il serait intéressant de les faire relever par les élèves. Un autre élément d’exploi-
tation des Indiens consiste en «la ley de contribución indígena» (l.18). Il convient de faire com-
prendre aux élèves l’injustice de cette loi «por el mero hecho de ser indios» (l.19) ; «¿Qué culpa
tiene uno de ser indio?» (l.22). Les multiples impôts dont n’étaient redevables que les Indiens
attestent également de cette exploitation : «los impuestos a la sal, la coca, a los fósforos, a la
chica»(l.30) ; «La ley del servicio militar que no se aplicaba por parejo»(l.32).
Ces différents aspects du système laissent entrevoir une sorte de néocolonialisme, et un es-
clavage économique des Indiens, dans un cadre légal qu’ils ne sont pas à même de comprendre
du fait de leur conception différente de la terre et de la valeur du travail manuel. Il conviendra de
faire repérer les différentes marques d’incompréhension, ainsi que la conception du travail pour
les Indiens : «el trabajo no debe ser para que nadie muera ni padezca sino para dar el bienestar
y la alegría» (l.2-3).
On pourra proposer de continuer l’étude de cette problématique avec l’extrait du roman fonda-
teur de la littérature indigéniste, Aves sin nido, à la page 197.
3 Seamos
responsables
Proyecto
Escribo un reglamento turístico
1
Ouverture
On propose à l’élève une série de questions portant sur les trois photographies. Les réponses
seront aidées par les légendes des documents ainsi que par le Exprésate de la page 51.
La question 1 est globale et renvoie à la dichotomie rêve/réalité. On attendra des élèves qu’ils
justifient leur choix en définissant ces deux termes et en décrivant les photographies choisies.
Pour répondre à la question 2, ils auront à attribuer à chaque photo un ou plusieurs qualifi-
catifs, en argumentant : Para ir al Machu Picchu, hay que ser aventurero, pero también estar
interesado por la cultura y la historia porque...
La question 3 consiste à dire, pour chacune des scènes représentées, s’il s’agit d’un tourisme
de masse ou d’un tourisme responsable. Les élèves devront expliquer leur choix, et définir cha-
cun des termes.
La question 4 est davantage un exercice d’expression personnelle, puisque dans un premier
temps on demandera de commenter le slogan du dernier document, puis de définir les objectifs
du site Internet dont il est tiré. On fera ici relever la métaphore de la nourriture (sans ingrédients
artificiels), et on pourra également faire commenter le mot-clé de la phrase centrale (cuidar de).
Une fois le terme de «turismo responsable» énoncé par la classe, on demandera aux élèves
d’en donner une définition en utilisant les idées développées (cuidar de la naturaleza, de los
habitantes, disfrutar de las vacaciones en un entorno natural...).
En plus de ces quatre questions, un travail de compréhension de l’oral est possible grâce au
document audio En directo, qui renvoie à un dialogue enregistré. Il introduit les éléments du
lexique fonctionnel étudié dans l’unité (Dar consejos, Expresar indignación, Pedir consejos, Ex-
presar admiración por un lugar).
Script En directo
Mujer.–¡Qué maravilla! Es una preciosidad de paisaje.
Hombre. –Lo bueno sería subir un poco más. ¡La vista desde más arriba debe de
ser única!
Mujer.–¡Venga, vamos! Oye, ¿quieres agua? queda un poco en la botella.
Hombre.–Sí, dame. Me muero de sed.
Mujer.–Pero ¿qué haces? ¿Cómo puedes tirar la botella vacía al suelo? ¡Y en este
sitio!
Hombre.–Lo siento cariño, lo he hecho sin pensar.
Mujer.–Pues por favor, recoge la botella y la próxima vez piensa antes de actuar!
Avant de procéder à l’écoute de ce reportage informatif, on pourra analyser le titre : situer Lima
sur une carte et expliquer l’expression «morir de sed». L’écoute du document pourra ensuite se
faire de façon fractionnée.
• Première écoute : l’interview du garçonnet. Elle permettra de répondre aux deux premières
questions sur les conditions d’acheminement de l’eau dans certains quartiers de la ville. On fera
Script
Voz off.–Seca, atrasada, contando los días para que llegue el camión. Lima se muere
de sed. Hoy, en Tiempos de Agua Para Todos, a muchos no les llueve la promesa.
Periodista.–¿Y cada cuánto tiempo viene el aguatero?
Chico.–Cada siete días.
Periodista.–Cada siete días más o menos. ¿Y el agua que te deja el aguatero te
alcanza para la semana entera o al final te falta y tienes que esperar para que
venga de nuevo?
Chico.–Tengo que esperar que venga de nuevo.
Voz off.–Hoy, esa Lima se adapta y reclama:
Mujer.–Quisiera que venga a ver cómo se sufre por acá, por los lugares alejados en
que estamos, ¿no?
Voz off.–Hoy recurre una vez más al ingenio de la necesidad. Hace casi tres años,
en Villa María del Triunfo, se lleva a cabo un proyecto para obtener agua de la nada.
Los llamados atrapanieblas capturan el agua de la nieblina que se forma en la
zona. Es conducida por una cañería y depositada en pozos de donde cada quien
recoje el líquido. Pero no es suficiente.
Periodista.–¿Cuántos litros más o menos les brinda el atrapanieblas?
Hombre.–Por cada panel de ocho por cuatro, nos está brindando 60 litros de agua.
Periodista.–¿Eso les alcanza?
Hombre.–No, no es suficiente lo que tenemos. No nos alcanza. Quisiéramos tener
más, captar más paneles para de repente acumular más agua.
C En algún lugar p. 53
Ce document met en évidence, sous forme de bande dessinée, une opposition entre les années
d’après guerre et l’époque actuelle. À l’exception de la dernière question, l’exploitation du document
est axée sur la comparaison et l’opposition entre les deux vignettes, et les deux époques.
Pour répondre à la question 1, on attend une description des dessins (lieux, personnages,
couleurs, vêtements, voitures, etc.).
Cette description sera complétée par la question 2, qui fait préciser les deux époques et les
60 ans qui les séparent.
Dans la question 3, la phrase à compléter souligne le parallélisme entre les deux titres figurant
sur les journaux : il y a d’une part la guerre du moment présent (guerre mondiale/guerre en Irak)
et les craintes du futur (conflits pour le pétrole/conflits pour l’eau), la crainte des années 45
s’étant confirmée. On pourra alors faire réaliser l’exercice de la colonne Lengua sur la conjugai-
son du futur de l’indicatif.
La question 4 se focalise sur la réaction du personnage de droite, pompiste ou laveur de voi-
ture : il affirme avec assurance que nos ressources sont inépuisables, et que leur exploitation à
outrance ne pourrait faire l’objet de conflits armés.
Enfin, la question 5 permet aux élèves de réutiliser les expressions de ce document tout en
apportant d’autres idées (qu’ils peuvent prendre, par exemple, dans le document A).
D Más allá B1 p. 53
Cet exercice préconise un échange entre les élèves sur leur mode de vie et les actions qu’ils
mettent en place pour pallier les problèmes écologiques.
Deux amorces sont proposées pour guider leur expression : la première pour exprimer l’habi-
tude (soler), la seconde, pour dire ce qu’on ne fait jamais.
■ Afin que l’ensemble de la classe participe, on pourra inscrire les différentes idées au tableau ; les
élèves les plus faibles pourront ainsi les reprendre pour les développer ou donner leur avis.
Script
Periodista.–El Chaco paraguayo, en el corazón de Sudamérica. Los cactus se han
convertido en árboles en este paisaje reseco y caluroso clima.
Éste es el territorio de caza del último pueblo indígena aislado al sur de Amazonas.
Nadie sabe con exactitud cuántos indígenas ayoreos viven aquí, pero en los
últimos años ha habido un constante flujo de gente que ha salido del bosque.
La última familia en hacerlo, estableció contacto en el año 2004 después que las
excavadoras atravesaran su huerto en el bosque. Huyeron de su casa dejando
atrás todas sus cosas.
Mujer indígena.–Teníamos miedo del ruido de las excavadoras. Cuando las oíamos,
huíamos de un sitio para otro. Pensábamos que los foráneos nos matarían, así que
no queríamos ir cerca del ruido. No sabíamos quién estaba talando el bosque. Una
B Intentando sobrevivir p. 54
Cette publication fait écho au document précédent, puisqu’elle provient du même organisme,
Survival. Elle permet de réutiliser le vocabulaire étudié.
La question 1 est un simple exercice de description de photographie : personnages, lieu,
couleurs... Grâce au document A étudié précédemment, les élèves pourront émettre des hypo-
thèses sur l’origine des personnages (A lo mejor..., Puede ser que...).
La question 2 se divise en deux parties et fait référence au titre du document. On pourra parler
de progrès économique lié au développement du tourisme. Dans la seconde partie de la ques-
tion, il s’agit de préciser que ce « progrès » est un concept subjectif, et que s’il fait le bonheur
des uns, il peut être vécu comme une entrave à celui des autres.
La question 3 fait le lien avec la vidéo du document A, en demandant aux élèves d’expliquer
la situation de ces deux personnes. Avec le vocabulaire dont ils disposent maintenant, ils sont
alors capables d’imaginer d’autres titres possibles à cette publication.
C ¿Maravillarse o criticar? p. 55
Alejo Carpentier (1904-1980) fue un novelista, narrador y ensayista cubano. Perteneció al movimiento de reno-
vación literaria latinoamericana llamado el «boom», y es considerado como uno de los mayores representantes
del género literario de lo «Real maravilloso». Además de su creación literaria, también trabajó como periodista y
musicólogo. En 1956 ganó el Prix du meilleur livre étranger por su novela Los pasos perdidos, y en 1977 recibió
el Premio Cervantes.
Entre sus obras más famosas destacan las novelas El reino de este mundo (1949), Los pasos perdidos (1953), El
siglo de las luces (1962), y los cuentos Viaje a la semilla (1944).
La novela Los pasos perdidos cuenta el viaje de un protagonista anónimo a la selva amazónica en busca de un
antiguo instrumento musical.
Proyecto
Creo un folleto de sensibilización p. 55
• Cette tâche intermédiaire permet de dresser un bilan des acquisitions de cette Escala.
• Comme tâche écrite, elle peut être réalisée en classe, mais aussi à la maison.
• Elle peut faire l’objet d’un travail individuel ou de groupe.
Les élèves devront concevoir un prospectus, mobilisant leurs connaissances sur les pro-
blèmes écologiques mondiaux et le comportement des populations, dans le but de sensibiliser
leurs camarades. Pour le lexique, ils réinvestiront celui de l’Escala, et ils pourront aussi se réfé-
rer au lexique fonctionnel pp. 254-255 (Dar consejos, Expresar indignación), afin d’inclure des
expressions idiomatiques dans leur travail.
Cet exercice préparera à la tâche finale : écrire un règlement touristique.
Javier Marías es un escritor, traductor y editor español, nacido en 1951. Es miembro de la Real Academia Española
desde 2006. Entre sus obras más famosas destacan las novelas Corazón tan blanco (1992, Premio de la crítica)
y Mañana en la batalla piensa en mí (1994).
La zona fantasma forma parte de su blog en el que suele comentar la sociedad actual y los comportamientos de
sus contemporáneos (http://javiermariasblog.wordpress.com).
Ce texte ironique de Javier Marías met en exergue le ridicule de « notre » façon de nous dépla-
cer à travers le monde. Les limites du tourisme de masse, mais aussi culturel, sont ici traitées
avec humour et dérision.
La question 1 est un repérage de cinq éléments choisis pour interpeller la plupart des lecteurs
(l.4-11).
La question 2 est à la fois un exercice de repérage et de commentaire. Les élèves devront ana-
lyser la comparaison entre les touristes et le gaz («Los turistas, además, son como los gases:
se expanden hasta ocupar todo el volumen disponible», l.14-15). Pour expliquer cette image, on
pourra revenir sur la réponse précédente, en insistant sur cette facilité à se déplacer.
L’allusion à la bouteille de Coca-Cola (question 3) renforce cette idée d’expansion massive. Les
élèves, connaissant le pouvoir économique que représente ce produit, pourront aisément expli-
quer cette nouvelle comparaison. On leur demandera de citer d’autres produits/marques pré-
sents dans plusieurs pays du monde (le jean, les chaussures de sport, et des marques comme
Mac Donald, ou celles de produits de haute technologie, etc.). On peut aussi faire référence au
film Les Dieux sont tombés sur la tête (1980, Jamie Uys), qui raconte l’histoire d’une tribu afri-
caine dont la paisible existence est mise à mal par l’arrivée d’une bouteille de Coca-Cola mysté-
rieusement tombée du ciel.
La réponse à la question 4 est la citation de deux expressions du texte : «como un elefante en
una cacharrería» (l.12), et «que venga Dios y lo vea» (l.20), l’intérêt ici étant d’apprendre des
expressions idiomatiques nouvelles (exercice repris dans la colonne Lengua). On pourra revenir
sur cette dernière expression dans son contexte (l.20), en recherchant une définition du mot
«globalización».
La question 5 récapitule le travail antérieur, en demandant aux élèves de trouver le ton du
texte. Les comparaisons et expressions déjà relevées leur permettront d’y répondre : «humorís-
tico», «irónico»...
Enfin, la question 6 est une tâche orale, d’expression en interaction, dans laquelle on attend
que le groupe-classe échange et confronte ses idées. Les élèves pourront reprendre les expres-
sions et les idées de ce texte, ainsi que les noms des lieux touristiques cités dans le dernier
paragraphe (l.17-19).
B Desmachupizar el turismo p. 57
Cet article apporte une illustration supplémentaire de l’expansion du tourisme, en prenant
pour exemple les ruines incas du Machu Picchu.
La question 1 fait appel aux connaissances géographiques et historiques des élèves. On pour-
ra dresser au tableau une liste des réponses données, afin d’établir une « fiche technique » de
ce site (imperio inca, Perú, Cuzco, quechua, siglo XV, patrimonio mundial de la Unesco...), accom-
pagnée d’une photo projetée dans la salle.
La question 2 fait relever dans le texte la traduction d’une expression idiomatique (salvarse
por los pelos, «se ha salvado por los pelos», l.4).
Dans la question 3, on demande aux élèves de citer d’autres exemples d’utilisation de ce site,
en plus du tourisme : «grabar vídeos musicales, anuncios para la televisión y hasta una película
con cientos de figurantes...» (l. 7-10).
La question 4 propose aux élèves de raconter avec leurs propres mots l’anecdote des lignes 13
à 18. Il s’agit de l’apogée du phénomène dénoncé par cet article : la destruction d’une partie de
ce site protégé à cause de la commercialisation d’une bière.
Enfin, on demande aux élèves d’expliquer le titre du document, dont le terme «desmachupi-
zar», qui n’existe pas, mais qu’ils peuvent définir à l’aide d’une périphrase.
CD classe 1
C Turismo y equilibrio p. 57 15
Ce document, qui vise à promouvoir le tourisme responsable, a été réalisé par une chaîne de
télévision mexicaine (question 1).
La consigne 2 propose de relever les deux questions que se pose un touriste responsable à
l’heure de définir son séjour : «¿en qué medida está afectando el entorno?», «¿cómo podemos
disminuir el impacto?».
Dans la question 3, on demande aux élèves de repérer les trois domaines que les activités
touristiques devraient protéger : «conservación de especies animales y vegetales, así como
patrimonios de la humanidad».
La question 4 les invite à compléter une amorce avec une des phrases du document où il
s’agit de choisir un type d’hébergement : Un alojamiento perfecto debe proponer un «plan de
tratamiento de agua, programa de reciclaje e iniciativa y protección y conservación del medio
ambiente».
La question 5 fait référence à la conclusion du spot, dans laquelle on fait appel au ressenti des
voyageurs en utilisant des termes comme «recuerdo» et «nostalgia» pour qualifier la visite de
lieux touristiques. La découverte de sites n’est plus possible que dans le souvenir. On demande
alors aux élèves d’expliquer l’emploi de ces deux substantifs : un recuerdo es la memoria que
tenemos de algo pasado, y la nostalgia es la tristeza o la melancolía de haber perdido algo.
Enfin, la question 6 propose de commenter la dernière phrase du document qui reprend des
considérations d’ordre écologique, en faisant le lien entre le tourisme et les émissions de gaz
à effet de serre qui provoquent le réchauffement climatique. Il est possible de revenir ici sur la
définition d’«efecto invernadero», même si elle a été vue précédemment (document A, p. 52).
D Más allá B1 p. 57
Cette tâche orale en interaction s’adresse aux classes et élèves de bon niveau, même s’il
n’est pas exclu que les plus faibles y participent également.
On invite les élèves à débattre sur l’accessibilité du tourisme à un plus grand nombre. Afin
de faciliter l’expression, trois amorces sont proposées ici, ainsi que l’encadré Exprésate. On
précisera que l’idée des Sept Merveilles du monde vient de l’historien grec Hérodote (v. 484-
v.420 av. J.-C.), qui a établi une liste des sept plus grandes constructions de l’Antiquité (le phare
d’Alexandrie, les jardins suspendus de Babylone, la statue de Zeus à Olympie, le temple d’Artémis
à Éphèse, le mausolée d’Halicarnasse, le Colosse de Rhodes, et la grande pyramide de Khéops).
Parmi ces sept constructions, seule la pyramide a survécu. En 2007, sept autres « nouvelles »
merveilles ont été élues par des architectes du monde entier, parmi elles le Machu Picchu (ainsi
que la Grande Muraille de Chine, Petra en Jordanie, la statue du Christ Rédempteur à Rio de Ja-
neiro, Chichén Itzá au Mexique, le Colisée à Rome et le Taj Mahal en Inde).
Ce document présente, par le biais d’un reportage sonore, le concept de tourisme responsable.
L’ encadré Palabras del audio vise à en faciliter la compréhension.
La question 1 propose aux élèves de compléter une phrase-définition de ce concept, en ci-
tant deux termes du reportage : El turismo sustentable significa buscar «alternativas» para la
conservación «de la biodiversidad».
L’exercice « vrai ou faux » de la question 2 revient sur les deux fondements du tourisme tra-
ditionnel, que sont l’hébergement et les bénéfices économiques. Les élèves devront répondre
« faux » deux fois en justifiant leurs réponses : «no es buscar grandes inversiones y traer una
cadena internacional de hoteles a la orilla del río» et «no sólo se busca rentabilidad sino tam-
bién el desarrollo de las comunidades locales y la conservación de la biodiversidad».
La question 3 est un repérage des avantages culturels du tourisme responsable ; les trois
réponses attendues replacent le tourisme au centre de la découverte : «flora», «fauna», et
«costumbres».
L’ exercice lexical de la question 4 permet de réfléchir sur les contraires : l’opposé de «recha-
zar» («integrar») et de «ignorar» («despertarle el interés»).
D Más allá B1 p. 59
Cet exercice d’expression écrite est destiné à l’ensemble des élèves et des séries. On de-
mande ici le point de vue personnel des élèves sur le reportage visionné au début de cette
double page (document A, p. 58). Il s’agit d’un exercice très court (six lignes), aidé par une série
d’amorces. Il peut donc faire l’objet d’un travail à la maison, ou en classe en fin d’heure.
On peut aussi envisager de faire de cet exercice une tâche orale sous forme de débat : on
conserve les amorces en y ajoutant : «Lo que falta en este tipo de turismo es... / Hay que tomar
en cuenta que...». La classe est alors divisée en deux, et chaque groupe avance ses arguments.
Proyecto
Pido información p. 59
• Cette tâche intermédiaire permet de dresser un bilan des acquisitions de cette Escala.
• Elle peut, selon le niveau de la classe ou des élèves, faire l’objet d’une expression orale en
continu ou en interaction.
On peut imaginer que les élèves les plus faibles ne fassent qu’une liste de questions à poser.
Dans ce cas, l’exercice pourra être fait par écrit.
Pour les élèves de meilleur niveau, deux possibilités : soit on divise la classe en deux, une
moitié travaillant sur les questions, l’autre sur les réponses ; soit tous les élèves réfléchissent
à l’ensemble questions/réponses, et on tire au sort au moment de l’évaluation pour savoir qui
jouera le client, qui jouera l’agent de voyages.
Gramática
■ E xprEso la obli gac i ón: L’obL igat ion p e rs on n e L Le
5. Tenemos que proteger nuestro planeta - cuidar el medio ambiente - viajar de manera respon-
sable - descubrir nuevas formas de vivir - pensar en los demás.
■ i m ag i no E l porv Eni r: Le fut ur de L’in di c atif
6. réguliers : ser: seré / seremos - reducir: reduciré / reduciremos - viajar: viajaré / viajaremos -
ir: iré / iremos
irréguliers : tener: tendré / tendremos - hacer: haré / haremos - poder: podré / podremos
■ Ha bl o dE pErsi stEnc i a: Le s adv e rbe s de te mp s
7. a. Afortunadamente, aún quedan lugares salvajes.
b. Numerosos idiomas indígenas se hablan aún.
c. Este pueblo aún conserva tradiciones muy antiguas.
Gramática
■ H a b lo dE u n pasado c Ercano: Le pas s é c o mp os é
11. a. Anoche fuimos a cenar en un restaurante típico de la isla.
b. Este mes han venido muchos turistas a veranear en esta región.
c. Este año no he viajado mucho pero eso va a cambiar.
d. Aquel año llegaron pocos turistas.
Rappeler, en plus de la proximité dans le temps, la différence entre action achevée (passé
simple) et inachevée ou ayant des répercussions au moment où l’on parle (passé composé).
■ opo ngo i dEas: no... s in o
12. a. En Brasil no se habla español sino portugués.
b. Ecuador no está en Europa sino en América Latina.
c. No me gusta tomar el sol en la playa sino practicar actividades deportivas.
■ c o m pa ro con su pErlati v os : Le s s up e rLat if s re Lati f s e t a b s o L u s
13. a. Iré lo más rápido posible.
b. Lo más importante es el respeto.
c. Es el mejor viaje que hayas hecho.
d. Es uno de los ríos más largos del mundo.
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total : . . . . . . . . . . /20
Script
Periodista.–Hola, buenas noches. La construcción de una estación de esquí en el
puerto de San Glorio en Castilla y León ha abierto la polémica entre partidarios y
detractores del proyecto. Unos lo ven como la única opción de desarrollo para una
comarca en regresión. Los otros ven peligro en su impacto ambiental, justo en una
zona especialmente sensible para especies animales y vegetales protegidas por la
legislación europea.
Voz off.–Cincuenta kilómetros de pista, un área de 1 500 hectáreas y unas visitas
estimadas de 9 000 esquiadores diarios de media, convertirían San Glorio en una
de las estaciones de esquí más importantes de la península. El proyecto incluye la
construcción de cerca de 3 700 plazas de aparcamiento para turismo y 605 más
para autobuses, con posibilidad de futuras ampliaciones.
Científica.–Yo creo que sería compatible en el caso de que se planteara una
estación de esquí pues más modesta, esquí de fondo por ejemplo.
Científico.–La compatibilidad de un uso deportivo de la montaña tiene que llevar a
un redimensionamiento de la estación.
Miembro de asociación.–Un aprovechamiento de la nieve, pues sería aceptable,
un aprovechamiento pues con esquí de fondo, unas pistas de travesía, esto sí
que sería..., sí que se podría asumir. Pero no la construcción de remontes, no la
construcción de pistas.
Pour entraîner les élèves aux conditions de l’épreuve, il convient de leur proposer trois écoutes
intégrales du document, espacées d’environ 5 minutes. Pendant ce temps, ils devront prendre
des notes, avant d’effectuer un compte rendu du document par écrit et en français.
On attend le repérage des éléments suivants :
– Le type du document, son thème (émission télévisuelle, la construction d’une station de ski) ;
– Les différents intervenants (journalistes, biologistes/chercheurs/scientifiques, membre d’une
association de protection des ours) ;
– Les différents arguments (développement touristique et donc économique d’une région d’Espagne /
protection de la faune et de la flore locales).
Bac écrit
Compréhension de l’écrit p. 63
Corrigé 10 points
1. a. l.2: «en definitiva, era como uno de ellos»
b. l.4-5: «Deseaban verlo, tenerlo, y también deseaban sentir su ausencia, la tristeza de no poder
hablarle, y el vuelco jubiloso en el corazón al verle aparecer de nuevo.» 2 points (1x2)
2. l.6-8: «Viendo pasar el río Nangaritza hubiera podido pensar que el tiempo esquivaba aquel
rincón amazónico, pero las aves sabían que poderosas lenguas avanzaban desde occidente hur-
gando en el cuerpo de la selva.» 1 point
3. a. Falso: l.9-10: «Ya no permanecían los tres años acostrumbrados en un mismo lugar»
b. Falso: l.11-12: «Entre estación y estación cargaban con sus chozas y los huesos de sus muertos»
c. Verdadero: l.12: «alejándose de los extraños que aparecían ocupando las riberas del Nangaritza»
3 points (0,5x3 pour vrai / faux + 1.5 pour justification)
4. a. Los colonos llegaban para enriquecerse. l.14-15: «Llegaban más colonos, ahora llamados
con promesas de desarrollo ganadero y maderero.»
b. Los colonos no respetaban la vida de la selva. l.15-16: «Con ellos llegaba también el alcohol
desprovisto de ritual y, por ende, la degeneración de los débiles.»
c.Los colonos llegaban con intención guerrera. l.19-20: «Llegaban en grupos bulliciosos por-
tando armas suficientes para equipar a un batallón, y se lanzaban monte adentro dispuestos a
acabar con todo lo que se moviera.»
3 points (0,5x3 pour bon choix + 1.5 pour justification)
5. se escaparon, exiliaron, desaparecieron... l.21-23: «Pero los animales duraron poco. Las espe-
cies sobrevivientes se tornaron más astutas, y, siguiendo el ejemplo de los shuar y otras cultu-
ras amazónicas, los animales también se internaron selva adentro, en un éxodo imprescindible
hacia el oriente.» 1 point
sujet 2
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• Discours direct • Cohérence par rapport au texte
• Questionnement direct • Réflexion sur les concepts d’identité, de traditions
• Emploi correct du présent et des temps du passé • Argumentation
On valorisera : On valorisera :
• L’emploi d’expressions idiomatiques • Toute connaissance culturelle, ainsi que le réemploi
• Le vouvoiement des éléments de l’unité
Les élèves découvriront ce qu’est un parc national naturel protégé. On pourra établir avec
eux la liste des éléments qui permettent cette classification, ainsi que les mesures prises pour
conserver l’état d’un tel lieu.
On pourra également revenir avec la classe sur l’UNESCO : son rôle et ses actions.
Il s’agit, avec ce document, de découvrir une initiative récente qui vise à construire une ville
entière écologiquement « propre ». On pourra demander aux élèves d’établir la liste des maté-
riaux et des énergies utilisés ici, ainsi que ceux employés habituellement.
Quant à la plaquette illustrative, elle permettra à la classe de présenter le projet en détail :
– La ciudad se extendrá en una superficie de... Contará con... habitantes, ... casas
– Las casas se construirán...
– Todo funcionará con energías..., como por ejemplo...
– Se criarán... y se cultivará...
3/ Gemasolar
Cette dernière initiative est celle de la construction d’une centrale électrique fonctionnant uni-
quement à l’aide de panneaux solaires.
On pourra faire relever quelques données aux élèves, en organisant le travail sous forme de
questions/réponses dans la classe : ¿Dónde?, ¿Qué?, ¿Cómo?, ¿Qué permite?
El «land art»
On propose ici la découverte d’un courant artistique peu connu, illustré par une œuvre d’Agus-
tín Ibarrola.
Agustín Ibarrola Goicoechea es un pintor y escultor español. Crea su primera obra a los 11 años en una finca del
País Vasco, y sigue trabajando con el elemento natural hasta su exilio a Francia en 1956, durante el que conocerá
a otros artistas, entre los cuales Antoni Tàpies. En 1982, crea su obra más famosa, El bosque de Oma, en un valle
vizcaíno.
La question 1 invite l’élève à décrire la photo du bois. On attendra qu’il insiste sur les couleurs
et la taille des peintures.
4 Norte y sur
Proyecto
Escribo un artículo
1
Ouverture
La double page d’ouverture, composée de trois photographies et d’un document audio en
contexte, permet d’évoquer trois étapes : le voyage, le travail et l’intégration.
L’écoute et le relevé de détails sur les personnages et le thème global de l’enregistrement
En directo pourront ouvrir le travail sur cette double page, afin de recueillir des informations sur
le sujet abordé ici.
Chaque situation a une cause bien définie qu’on évoquera dans les deux premières questions : les
trains mexicains qui drainent les candidats à une vie meilleure aux États-Unis, les manifestations
pour la légalisation des sans-papiers, le travail pénible et précaire dans les exploitations agricoles
états-uniennes. Les questions ou activités de relance suivantes peuvent être proposées :
– Document 1 : utiliser la carte de l’Amérique pour situer géographiquement l’action et expli-
quer que les voyageurs viennent du Mexique, mais aussi d’Amérique centrale.
– Document 2 : pour souligner la thématique des papiers d’identité, on pourra demander ¿Cómo
sería el eslogan con la palabra todo en vez de ninguno? Cualquier ser humano es legal.
– Document 3 : ¿Por qué no sonreirá este trabajador?
La question 3, quant à elle, met les élèves en situation d’expression plus personnelle, à l’aide
de l’encadré Exprésate.
Soñarán con triunfar en otro país y conseguir ayudar a sus familias.
En classe, un bref travail en groupes sur les deux premières questions pourra être organisé.
La mise en commun mettra les élèves des groupes n’ayant pas traité le document, en position
d’écoute (CO) et de prise de notes de ce qui aura été dit par plusieurs élèves du groupe ayant
traité ce sujet (EOC).
■ Pour des classes plus avancées, l’enregistrement pourra être diffusé après étude des trois photos
en demandant aux élèves, outre le travail proposé plus haut, d’écouter attentivement la deuxième partie
afin de confirmer l’association entre la troisième photo et l’enregistrement («recogiendo fresas»), et de
retracer le parcours de l’émigrant jusqu’à son entrée avec succès aux États-Unis.
Script En directo
(Una periodista española entrevista a un emigrante mexicano en California)
Periodista. –Buenas tardes, ¿puedo hacerle unas preguntas para una emisora de
radio española?
Emigrante. –Sí, naturalmente.
Periodista. –¿De dónde es Usted?
Emigrante. –De Michoacán, México. Ricardo Lagos, para servirle.
Periodista. –¿Puede decirme lo que está haciendo?
Emigrante. –Pues ya ve, recogiendo fresas... Ganándome la vida. En México no
había trabajo.
Juan Carlos Onetti (1909-1994) es un escritor uruguayo, encarcelado en su país en 1974 por la Dictadura que
tomó el poder el año anterior. Un movimiento internacional consigue excarcelarlo en 1975. A partir de entonces,
Onetti se instala definitivamente en Madrid donde recibe el reconocimiento a su obra con el Premio Cervantes en
1980. Onetti es considerado como uno de los pocos escritores existencialistas de lengua española. El pesimismo
y el sarcasmo recorren a menudo su obra, principalmente narrativa.
Cuando nada importe fue su última novela, publicada en 1993. Se considera generalmente como su testamento
literario. Una novela escrita con numerosísimas referencias precisas a Uruguay, casi veinte años después de refu-
giarse en España. Una obra sobre el exilio y sus consecuencias en la mente del ser desarraigado.
En 2009, RTVE emitió el documental Jamás leí a Onetti que se puede ver en la dirección siguiente :
http://www.rtve.es/television/20110325/imprescindibles-juan-carlos-onetti/419268.shtml
L’extrait proposé situe l’action dans les années 90, à un moment où pointait déjà la vague
d’émigration du cône sud vers les États-Unis et l’Europe.
La carte en second rabat et celle de la page 70 permettront de situer les éléments demandés
à la question 1. Elle propose un aller-retour entre texte et cartes afin de favoriser une meilleure
contextualisation.
L’examen des notes 1 et 6 aidera à situer les protagonistes (question 2). On pourra relancer en
demandant : ¿Qué habitantes se mencionan en las notas del texto?
On relèvera ensuite les objets et les actions l.1-15 sous forme de tableau ou de carte concep-
tuelle afin de cerner le quotidien des immigrés, la lutte pour la survie (questions 3 à 5).
Dans le deuxième mouvement, l.16-23, la recherche des noms de lieux contribuera à la com-
préhension du double voyage du Río de la Plata vers l’Europe et d’Europe vers le Río de la Plata à
des époques différentes. En étendant cette recherche aux personnes, les élèves relèveront «los
de Monte» (l.16), «abuelos» (l.18) et «raza autóctona» (l.19), ce qui leur permettra de mieux
saisir la généalogie et l’historique des migrations dans cette région (question 6).
sse 1
B Una nación de emigrantes p. 71 CD19
cla
Este documento es un fragmento de un reportaje del programa Informe semanal de RTVE. Se sitúa en el contexto
del atentado de ETA al aparcamiento de la Terminal 4 del aeropuerto de Madrid Barajas donde fallecieron dos ecua-
torianos en 2006. La redacción rinde homenaje a las víctimas dando a conocer al público español la situación de
los ecuatorianos, primera comunidad latina en España en aquel entonces.
Ce document évoque les difficultés des Équatoriens au milieu des années 2000 et leurs es-
poirs d’une vie meilleure. Il prolonge le texte de la page 70 par une évocation d’un même type de
population candidate au départ, en éclairant les motifs de cet exode.
On pourra commencer par expliciter la différence entre émigrant et immigrant, pour faire com-
prendre qu’il s’agit de candidats au départ et non de personnes déjà installées dans le pays
d’arrivée. On parle de toute une nation, et cela pourra faire l’objet d’un prolongement consistant
à justifier ce fait par l’analyse des flux migratoires équatoriens p. 83.
En s’appuyant sur l’encadré Palabras del audio, on pourra demander aux élèves d’écrire une
phrase pour chaque mot, ce qui préparera à l’écoute.
Dans la question 2, on attend un relevé de mots dont on se sert pour le résumé de la question
suivante. On aura par exemple pour :
– la crisis: «calamidades», «pesimismo», «estampida», «escasamente»
– lo que sienten: «la necesidad aprieta», «nunca se preocupan»
– la madre: «futuro»
– esperanzas: «un nuevo estilo de vida»
– lo provechoso para el país de acogida: «mano de obra», «dinero»
L’activité de résumé (question 3) propose la rédaction de phrases à partir du relevé, prolon-
geant l’activité finale du texte précédent à partir des mots de l’audio cette fois-ci. On pourra inci-
ter les élèves à développer la longueur des phrases en attribuant des points supplémentaires si
ce travail est noté.
Pour préparer le résumé demandé, une étape intermédiaire, à la maison ou en groupes d’aide
personnalisée, on pourra faire réaliser les deux exercices de la colonne Lengua (Opino negati-
vamente et Me proyecto en el futuro), ainsi que l’activité Léxico, afin d’étoffer l’expression en
s’inspirant des phrases de ces exercices.
Script
Locutora. –El pesimismo es la enfermedad nacional de Ecuador, y su
consecuencia, una emigración masiva y sin precedentes. Si hay que buscar a esto
un punto de partida lo encontramos en la crisis económica de los 90. Una crisis
que sacudió a toda Latinoamérica y que se convirtió en la más grave de la historia
Cary Fukunaga (1977-) es un director de cine norteamericano, de madre sueca y padre japonés.
Estudió en las Universidades de California y Nueva York, y en el IEP de Grenoble.
Sin nombre, su primera película, recibió en 2009 el premio al mejor director y mejor fotografía en el festival
estadounidense de cine independiente, Sundance, y el premio del jurado del festival de Deauville el mismo año.
Cuenta las andanzas de unos jóvenes centroamericanos en busca de un futuro mejor camino a EEUU. Sayra
(Paulina Gaitán) viaja con su padre y su tío desde Honduras. Ya en México, se encontrará en el tren que la lleva al
norte con Casper (Edgar Flores), otro joven que huye de la mara de la que formaba parte.
Se puede ver una entrevista al elenco de la película, sacada del programa Cortos cortos del canal de televisión
Ocho TV de Guadalajara (México) en: http://www.youtube.com/watch?v=OQMIZ_WK8wc&feature=topics
La photo de cette scène au début du film met en opposition les deux personnages. Le jeune
homme regarde l’horizon, le futur, avec l’espoir de réussir. La jeune fille, au regard interrogateur,
semble d’un autre avis. Pour faire passer cette idée, on pourra évoquer les directions des re-
gards, noter ce qu’ils peuvent bien traduire et constater que les projets ne sont pas les mêmes.
En y associant le titre («nos vamos») et les termes de l’encadré Palabras del vídeo («venir por
ti»), les élèves pourront répondre aux questions 1 et 2.
Le point de désaccord permet de réactiver éventuellement la structure querer que, et globale-
ment la notion lexicale Hacer balance qu’on trouve p. 255 dans le lexique fonctionnel. Le silence
interminable illustre le néant suggéré par le dernier mot du texte : «nada». On pourra relancer en
suggérant de l’associer avec le fond de la photo, dont les maisons ne sont pas terminées, sans
peinture pour la plupart, mais aussi avec la situation dans laquelle se trouvent les candidats à
l’émigration, qui n’ont souvent plus rien pour justifier leur présence (question 4).
Script
Orlando. –Tu papá te espera.
Sayra. –Mira, yo sé por qué vos querés hacer este viaje, pero... todavía no sé por
qué yo tengo que hacerlo.
Orlando. –Si te querés quedar no te voy a obligar a que te vayas, pero mi hermano
no va a volver a venir por vos otra vez.
Sayra. –Mira, no necesito a nadie. Yo podría agarrar para el norte por mi cuenta si
se me diera la gana.
Orlando. –Vení con nosotros. Tampoco será fácil allá, verdad, pero por lo menos
vamos a estar nosotros. Aquí no hay nada para vos, Sayra, nada.
D Más allá B1 p. 71
Ce travail d’opinion personnelle vise à réutiliser les acquis de la double page. Cette question
implique l’élève dans une EOC d’une durée d’une minute environ. On attend qu’il puisse réinves-
tir les avis contradictoires du document précédent, mais aussi du dernier paragraphe du texte
p. 70, notamment.
Parallèlement, s’ils n’ont pas été déjà faits, l’exercice Léxico: Lo bueno y lo malo, mais aussi
les arguments relevés et repris dans les deux exercices Lengua et, pour les élèves plus faibles,
l’exercice de Fonética permettront de construire une opinion riche en contenus pour atteindre
et dépasser l’objectif du descripteur de la double page, « Je comprends les motivations de
quelqu’un ».
sse 1
C Un inmigrante emprendedor p. 73 CD21
cla
Guillermo Vidal fue el primer alcalde de una ciudad norteamericana nacido en Latinoamérica. Para la comunidad
latina, representa todo un símbolo de la integración exitosa con la que muchos sueñan. De niño, sus padres le
mandaron de Cuba a EEUU en el marco de la operación humanitaria Pedro Pan, organizada de 1960 a 1962 por
EEUU con el consentimiento de las autoridades castristas. Los momentos difíciles que pasó y la voluntad de sus
padres fomentaron en él las ganas de sobresalir, mediante el estudio.
Script
Off. –Miles de niños llegaron desde Cuba para recibir asilo con familiares, padres
adoptivos o una gran mayoría en orfanatos.
Guillermo Vidal. –Yo estoy muy agradecido que pudimos sobrevivir estos días en
el orfanato, pero verdaderamente fue una vida como en ese libro, El Señor de las
moscas, donde los niños que eran los más fuertes, y mayores que gobernaban con
su violencia.
Off. –Pasaron cuatro años antes de que Guillermo y sus hermanos volvieran a ver
a sus padres. Un sueño que nunca se les cruzó por la mente. Según Guillermo, era
mejor así para poder sobrevivir a su terrible destino.
Guillermo Vidal. –Nos abrazamos los cinco y nos abrazamos juntos y por mucho
tiempo. Se les veía en la cara, en el cuerpo lo tanto que habían sufrido ellos, y que
habían envejecido harto en esos años.
Off. –Para ese entonces, la familia se estableció en Colorado, donde todos tenían
que trabajar para sostenerse y pagar las cuentas.
Guillermo Vidal. –La vida fue tan dura y a mis padres les fue mal, pero lo único
que ahora me doy cuenta es que ellos siempre insistieron que había que ir a la
Universidad, que había que educarse, que eso era el único modo de cómo salir de
la pobreza.
Off. –Años verdaderamente muy difíciles para los Vidal. Su relación de familia
nunca pudo ser la misma. Sus padres se divorciaron, pero la meta de salir de la
pobreza nunca cambió.
Guillermo Vidal. –Cuando recibí mi título de ingeniero fue como uno de los mejores
días de mi vida porque me di cuenta que ese título iba a abrir puertas que nunca
había yo soñado.
Off. –Años que le trajeron un nuevo futuro: dos matrimonios, y varios hijos, y
ahora, ocupando el importante puesto de primer alcalde hispano de la ciudad de
Denver nacido fuera de este país.
Guillermo Vidal. –Yo sé que soy ejemplo de lo grande que es este país. Al
mismo tiempo me doy cuenta que soy ejemplo de lo tanto que los inmigrantes
contribuyen a esta sociedad y esta comunidad.
Off. –Mal que bien, Guillermo Vidal encontró su destino en los Estados Unidos.
Proyecto
Escribo una biografía p. 73
L’exercice Hablo del pasado p. 72 pourra être à nouveau exploité, en y ajoutant les éléments de
la biographie issue des textes p. 70 et p. 72, et des CO p. 71 et p. 73. L’élève est invité à utiliser le
lexique fonctionnel p. 254 (Evocar un recuerdo : De niño... En aquel entonces... Cuando tenía...),
pour aboutir à une biographie plus détaillée.
Témoignage sur le mode biographique, ce texte évoque le parcours américain puis espagnol
d’un Péruvien. Il s’inscrit dans une transition géographique entre les deux Escalas.
Le titre du texte et la principale de la première phrase («trabajo paseando perros») orientent
les élèves vers la réponse à la question 1.
Los inmigrantes ecuatorianos son la mayor comunidad latina de España. Según cifras oficiales, los desem-
pleados procedentes de este país andino eran más de 100 000 en 2009. Este documento presenta la difícil situa-
ción por la que han pasado en los últimos años y evoca el dilema de la vuelta al país de origen. Forma parte de un
reportaje del diario en la red La información.
La crise de la fin des années 2000 en Europe pousse de nombreux immigrants à se poser la
question du retour. Pour une meilleure préparation à l’écoute, on pourra commencer par l’ana-
lyse du titre et des termes de l’encadré Palabras del audio. Les mots «sobresalir» et «no tengo
para el alquiler» fournissent les premières pistes pour répondre à la question 1.
À la première écoute, on pourra demander aux élèves de comparer les tons des intervenants
pour évoquer le doute face à une volonté d’agir, comme c’était le cas dans la CO p. 71, «¿Nos
vamos de Tegucigalpa?».
Dès lors, on peut diffuser la partie consacrée au discours de l’homme pour y relever sa situa-
tion : «regularizar mi situación», «no puedo seguir mi vida así» (question 2).
Le terme «niños» et la phrase «mis dos hijos tienen que comer» fournissent des éléments
de réponse à la question 3. Pour mieux cerner le dilemme, on pourra demander : Si se quedara,
¿cómo vivirían sus hijos? Et ¿Qué alternativa tiene? Fijaos en el título.
On attend dans la question 4 que les élèves repèrent la frustration née chez la femme de l’ab-
sence d’aides («he pedido ayuda... no me han ayudado»), mais aussi la fierté d’avoir résidé en
Espagne («para mí, España ha sido un país magnífico»).
Ce passé composé (ha sido) révèle sa volonté de partir. Sans aides, sans emploi («yo lo que he
pedido es un trabajo»), cette femme ne peut plus faire face («¿de dónde pago el préstamo al
banco», «no tengo para el alquiler»), et se voit contrainte au retour (question 5).
La question 6 synthétise les avis différents : d’une part, le fait de rentrer par nécessité pragma-
tique («hasta eso, ¿de qué sobrevivimos?») et d’autre part, la perspective de rentrer les mains
vides, la déception, voire l’abattement («y es eso...», suivi d’un silence évocateur, comme dans
la CO p. 71 citée précédemment).
Script
Voz hombre. –Sinceramente, yo ya he hecho todo lo que está a mi mano, por ir por
el camino derecho, como quien dice, el camino del bien. Yo simplemente es eso, yo
estoy esperando a ver si puedo regularizar mi situación aquí en España. Ya no puedo
seguir mi vida así tranquilo. Yo tengo mis dos niños. Yo puedo estar sin comer, pero
mis dos hijos no. Mis dos hijos tienen que comer y más que todo mi bebé.
Voz mujer. –He pedido ayuda a Cruz Roja y no me han ayudado. He pedido ayuda a
Caritas, no me han ayudado. Que ya me llamarán, me llamarán.
Me he ido muchas veces y no hay, no hay trabajo. Yo no pido que me regalen nada,
yo lo que he pedido es un trabajo para poder sobresalir con mis hijos y con mis
nietos porque ellos son españoles, y de qué ha valido que sean españoles si no
nos ayuda nadie, y yo sin trabajo aquí ¿de dónde pago el préstamo al banco? En
la hora yo voy a desocupar el piso porque no tengo para el alquiler. Mi hijo se va
donde su suegra y yo me voy donde mi cuñada.
Mi esposo está en Ecuador porque le deportaron por indocumentación también. Yo
lo que quisiera es irme a Ecuador y para los billetes. Yo no quiero nada más sino
para irme a Ecuador y los billetes, por lo menos para mis niños y para mí. Yo sé que
mi hijo con su mujer se quedarán, lucharán.
Voz hombre. –Yo vine de ahí cuando era niño y irme para allá es irme otra vez a
empezar desde cero. Bueno, aquí tampoco no tengo nada ni nada por el estilo, pero
si me voy a mi país me voy otra vez sin nada y es eso...
Voz mujer. –Para mí España ha sido un país magnífico, a mí me ha dado todo
España y así espero que a mis nietos les siga dando, pero ahora la situación no
hay. Yo sé que ya se recompondrá esto, que ya vendrán tiempos mejores, no, pero
y hasta eso, ¿de qué sobrevivimos?
C Retorno voluntario p. 75
El Gobierno de España puso en marcha esta medida en 2009. El Plan de retorno voluntario se dirige a los desem-
pleados procedentes de países con los que España tiene convenio acerca del desempleo. La medida se centra
principalmente en el pago del cúmulo de la prestación de desempleo en dos partes, a cambio de regresar a su país
de origen y permanecer en él durante un tiempo mínimo de tres años. Otras ayudas existen para los inmigrantes
sin papeles. Para mayor información se pueden consultar las páginas siguientes:
http://educacion.practicopedia.lainformacion.com/formacion/como-acogerse-al-plan-de-retorno-voluntario-1359
http://blog.rtve.es/horaamerica/2011/02/nuevo-impulso-al-plan-de-retorno-voluntario.html
D Más allá B1 p. 75
Conclusion de cette double page dans laquelle on évoque difficultés et succès, cette activité
propose un réemploi de ce qui a été vu ici sous forme de bilan. L’exercice Léxico: Hacer balance
de la page 74, l’encadré Exprésate, les documents de cette double page ainsi que ceux de la
page 71 prépareront efficacement les élèves à sa réalisation. On attend en particulier l’usage de :
parecía como si abandonaran sus sueños, no vale la pena quedarse estacionado, la mention du
Plan de retorno voluntario pour cette production d’une dizaine de lignes.
sse 1
B Los emigrantes también votan p. 76 CD23
cla
El Gobierno de España puso en marcha el derecho a voto de determinados extranjeros a partir de las elecciones
municipales de 2011. A los ciudadanos de la Unión europea se añaden los nacionales de países con los que España
tiene un convenio de reciprocidad en materia electoral: Noruega, Suecia, Dinamarca, Argentina, Colombia, Perú,
República de Trinidad y Tobago, Chile, Ecuador, Cabo Verde, Paraguay, Islandia, Nueva Zelanda, Bolivia y Uruguay.
Este reportaje emitido en noviembre de 2010 por la Cadena SER, una de las principales radios españolas, pone
de relieve la importancia de la medida desde el punto de vista de los beneficiarios, encantados con la medida.
L’examen de l’encadré Palabras del audio et du titre permettra de poser le contexte du docu-
ment. L’exercice Expreso la continuidad de la colonne Lengua p. 77, donné préalablement à la
maison, peut introduire l’étude de cet enregistrement pour préparer la question finale.
Deux écoutes seront nécessaires à l’identification des nationalités et des différents modes
d’expression de la satisfaction («una cosa magnífica», «me parece muy bien», «una buena
idea»). On fera noter qu’il ne s’agit pas seulement des citoyens de l’Union européenne. Pour la
question 3, le mot-clé «porque» aidera les élèves à faire émerger l’idée de droit («no somos per-
sonas ajenas a la sociedad», «vivimos en este país, trabajamos (...) tenemos el derecho...»). On
procédera de même avec le repérage des mots «pues» (Luis), «por ejemplo» (Rafey), «desde
mi punto de vista» (Brígido), qui précèdent les arguments.
Ces arguments vont servir à amorcer une expression personnelle en question 4, à l’instar de
la question 5 du document précédent. Exemple de production : Me parece una cosa magnífica
porque llevan muchos años en España y tienen el derecho de opinar porque pagan impuestos,
viven en este país y así podrán participar en la vida de su ciudad.
Script
Luis González. –Yo soy de Ecuador, de la provincia de Loja. Es una cosa magnífica
porque nos dan derecho a voto, porque no somos personas ajenas a la sociedad.
Adriana. –Yo soy peruana, me llamo Adriana y vivo en este país pues hace ocho
años. Me parece muy bien porque vivimos en este país, trabajamos en este país,
hacemos nuestra vida en este país y tenemos creo que derecho también un
poquito a elegir quién nos preside, quién va a ser el alcalde.
Carolyin Rustat. –Me llamo Carolyin Rustat, soy de Noruega. Me parece una buena
idea para poder internacionalizar a España más.
C Todos ganamos p. 77
Se trata aquí del cartel de la campaña del Ministerio de Trabajo y Asuntos Sociales de España, presentada a la
prensa en octubre de 2007 por la secretaria de Estado de Inmigración y Emigración. Busca «generar cambios en
las actitudes de los españoles con respecto a esta población». La secretaria de Estado indicó que «la presencia
de extranjeros en España es crucial tanto para el desarrollo del país como para contribuir a que muchos hombres
y mujeres puedan compatibilizar su vida laboral y familiar». Manifestó que el Ejecutivo no entiende la política de
integración «como un conjunto de recursos públicos destinados a privilegiar al inmigrante», sino que es una
política que tiene como objetivo «la igualdad de todos».
Pour répondre à la question 1, on soulignera que cette affiche montre l’importance de l’intégra-
tion par le travail en créant une relation d’entraide. Il s’agit de travail et de société, ce que reflète
le nom du ministère (trabajo, social).
La question 2 permet aux élèves d’appréhender le contexte de la vie réelle à travers plusieurs
exemples. Alicia (une Espagnole) va employer Mirta (une Latino-Américaine), qui a besoin d’un
travail, mais Mirta à son tour va employer une Espagnole, Carmen. On aboutit à l’idée que tout le
monde a besoin de tout le monde, et qu’il n’y a pas de rapport de domination Espagnols/immi-
grés mais bien une coopération : «todos ganamos».
En faisant examiner le slogan et remarquer qu’on parle d’immigrants (à la 3e personne), tout
en utilisant la 1re personne du pluriel pour le verbe ganar («ganamos»), les élèves peuvent per-
cevoir que cette publicité s’adresse surtout aux Espagnols, et que le gouvernement mène une
politique volontariste pour intégrer les immigrants (question 3).
La question 4 ouvre le champ de l’opinion personnelle, pour laquelle l’élève est invité à argu-
menter en s’appuyant sur les relevés de la question 2 et sur la capacité de conviction des his-
toires présentées ici. Il pourra développer en s’inspirant de ce que disent les immigrants dans le
document précédent («una cosa magnífica», «me parece muy bien») et des termes du lexique
fonctionnel p. 254 (Expresar convicción).
À l’instar de la manifestation officielle « Le Mois de l’Autre », le professeur pourra organiser un
concours d’affiches à exposer au CDI. Les élèves créeront des affiches similaires en espagnol. Voir :
http://www.education.gouv.fr/vie-lyceenne/cid55685/journee-de-cloture-du-mois-de-l-autre-
2011.html
Proyecto
Escribo una reseña p. 77
• Fin du parcours de cette Escala, cette micro-tâche permet de synthétiser les histoires de vie,
les parcours des personnes évoquées dans ces deux dernières doubles pages. Mariné Latorraca
et le narrateur de Un peruano en Madrid sont les deux protagonistes. On pourra proposer aux
élèves de choisir l’un d’entre eux et de noter sur leur cahier :
– les principales étapes de son intégration ;
– d’inventer une anecdote (Un día, cuando estaba en...), comme cela a été le cas pour la ques-
tion 6 du texte p. 74 ;
– un avis positif sur cette personne, comme proposé p. 254 (¡Cómo lo admiro!, Vale un Potosí).
• À ces éléments, l’élève adjoindra un avis positif, sur lequel il a déjà travaillé en question 4 du
document B, p. 76. Il pourra utiliser les ressources de l’encadré Exprésate, par exemple l’usage
des adjectifs «impactante», «conmovedor» et «entrañable».
• Partant de ses relevés, l’élève fera une présentation synthétique sous la forme d’une note de
dix lignes pour la quatrième de couverture de ce livre.
Gramática
■ O pi nO neg ati vamente: Le s adv e rbe s n é gatif s
4. a. Nadie se queda en este país porque ya no hay ninguna esperanza de futuro.
b. No sirve para nada.
c. No tiene ninguna probabilidad de enriquecerse aquí.
■ me pr Oyect O en el fu tu r O: Le fut ur
5. a. Cuando viva en EEUU, presentaré una solicitud de beca.
b. Cuando viva en EEUU, estudiaré en la universidad.
c. Cuando viva en EEUU, saldremos adelante.
■ H a b lO del pasad O : Le p L us - que - parfait
6. c. Había cruzado el Atlántico.
d. Había mandado muchas cartas a los que habían preferido quedarse.
b. Se había hecho abogado y había trabajado al mismo tiempo.
a. El abuelo español había fundado una familia en Argentina. (Cette dernière phrase peut aussi
apparaître en premier.)
■ u sO l a fOr ma i mpers Onal: La t raduc t ion de « on »
7. a. Se estima que millones de ilegales pasan cada año.
b. Necesitan una mano de obra barata.
c. Se requiere mucho valor para reclamar sus derechos.
Gramática
■ ada pt O u na Hi st Ori a en pas ad O : La c on c ordan c e d e s te mp s
10. a. Les propusieron que regresaran a su país.
b. Pensaba que ya no sería lo mismo.
c. Esperaba que a mis nietos les fuera mejor.
■ c Ompa r O si tu aciO nes : c om o s i + im parfait du s u b j o n c ti f
11. a. Me trataban como si no entendiera nada.
b. Me consideraban como si fuera su esclavo.
c. Fue como si estuviera en una pesadilla.
■ e xpresO la c Onti nu i dad: Le gé ron dif
12. a. Llevo tres meses buscando trabajo/Hace tres meses que busco trabajo/Desde hace tres
meses busco trabajo.
b. Llevo un año haciendo gestiones/Hace un año que hago gestiones/Hago gestiones desde
hace un año.
c. Llevo dos años mandando dinero/Hace dos años que mando dinero/Mando dinero desde hace
dos años.
■ dOy i nstr u cci Ones : L’im p é rat if
13. a. Pesa los pros y los contras.
b. Ve a la oficina de empleo.
c. Aguanta el tiempo que puedas.
Soñaban con otro modo de vivir 70 Monteños vivir de verdad en países europeos
Una nación de emigrantes 71 madre ecuatoriana buscar un nuevo estilo de vida para mi hijo
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total : . . . . . . . . . . /20
Script
Son países con una grave crisis económica, política, social. En el caso de Colombia,
pues está el factor añadido que es el de la violencia, donde trabajar el periodismo
es muy difícil. A eso se une la corrupción política en el país. Y entonces en el caso
mío, que tenía un hijo en ese momento de siete años, pues quería buscar un futuro
para él.
Cuando tú llegas del extranjero, en cualquier país vas a empezar de cero. Yo venía
dispuesto a hacer acá hasta albañil, lo que me tocara con tal de poder pasarme un
año o un par de años. Las dificultades propias: que va a buscar uno un piso y llama, y
está el piso allí, aparece en los periódicos de segunda mano, y cuando llaman y ven
que es una voz de latinoamericano pues te dicen pues no, ya se alquiló. Hay quienes
asocian la emigración con delincuencia. Es una posición totalmente errada, pues
delincuentes hay en todas partes y que los delincuentes no son emigrantes, pero
claro, hay gente que aprovecha estas corrientes migratorias para venir también diga-
mos a estos países a delinquir, pero son una minoría. Lo que pasa es que siempre la
minoría, es la que más bulla hace, y la que más sale en los medios.
Está claro que los inmigrantes están haciendo trabajos que ya los españoles no
querían hacer. Están aportando una fuerza de trabajo que renueva la Seguridad
Social, que esa población inmigrante pues renueva también incluso los índices de
natalidad y que es una fuerza muy importante pues entonces desde ese punto de
vista económico, demográfico, cultural...
Yo nunca dejo de pensar en que vuelva, de que quiero volver a mi país, pero es un
poco difícil, porque también va mucho con la coyuntura del país, Colombia, es un
país en guerra con un problema que no ha podido solucionar en 40 años, con unos
enormes desequilibrios sociales. Toda esa cantidad de cosas son las que les dicen
a uno: bueno, volver a Colombia, ¿para qué?
La fiche officielle d’évaluation orale du baccalauréat de la série concernée, distribuée et com-
mentée, permettra à l’élève de mesurer ses progrès par rapport au dernier entraînement dans
une autre unité.
On proposera trois écoutes espacées d’environ 2 minutes, pendant lesquelles l’élève relèvera
les mots liés au thème, à l’évocation de la situation du pays dont Pedro Nel Valencia parle au
début, et à la présentation de son parcours. Il s’intéressera également à l’analyse que fait Pedro
Nel Valencia, d’une part, sur les préjugés des Espagnols à l’égard des étrangers, et d’autre part,
sur la contribution des étrangers à la société et à l’économie espagnoles. Il ne s’agit pas d’une
dictée, mais de mots ou d’expressions notés. L’élève cherchera à les mettre en lien pour recons-
tituer sous forme de phrases les grandes lignes de ce qu’a réellement dit l’interviewé.
On attend le repérage des éléments suivants :
– La situation préoccupante de la colombie ;
– L’arrivée et les premiers temps difficiles : il est parti de rien ;
– Les problèmes de discrimination ;
– Les préjugés : immigration = délinquance ;
– Les apports : cotisations pour la sécurité sociale, natalité ;
– Il ne souhaite pas rentrer pour l’instant.
Bac écrit
Compréhension de l’écrit p. 81
Corrigé 10 points
1. «Elías acaba de llegar a EEUU. Se encuentra con Mario, que ya lleva un tiempo allí.» (chapeau)
1 point
2. l.6: «vivir del arte es difícil en todas partes» ; l.17: «¿Se podrá hacer algo con la escultura?»
1 point
3. Es fotógrafo. l.7: «hago fotos comerciales» ; l.8-9: «hago fotos para un pequeño periódico (...)
me dedico a lo que me gusta: la fotografía artística». 1 point
4. l.17: «¿Se podrá hacer algo con la escultura?» ; l.18: «Conocer gente de las artes...» ; l.20:
«pregúntale a Botero» 2 points
5. Quiere traerse a su novia a EEUU desde Colombia, para que vivan juntos. l.14: «traer a Helena»
1 point
6. l.27: «me sueño en revistas como Life, Times, Art News o en revistas europeas de prestigio» ;
l.29: «trabajo para que crezca la posibilidad de que suceda...» 2 points
7. l.25: «lo importante es soñar» ; l.29-30: «pero si no sucede, me agarrarán setenta años
soñando y moriré feliz, como en un sueño». 2 points
Expression écrite p. 81
LV1 deux sujets obligatoires (2 x 5 points)
LV2 un sujet au choix (10 points)
Les élèves sont invités à faire les exercices à propos de projets futurs, p. 71 et p. 78, à lire
attentivement les conseils de rédaction d’une lettre informelle, p. 99, et à faire usage du lexique
fonctionnel, pp. 254-255.
Forme Fond
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• Réemploi des structures proposées dans l’encadré • Un discours nuancé avec un équilibre entre le pour
Con método: Argumentar a favor o en contra (p. 80) et le contre
• La structuration en parties identifiables séparées
par des espaces entre parties, avec une phrase
d’introduction et de conclusion
On valorisera : On valorisera :
• La multiplication d’arguments • L’usage du lexique fonctionnel p. 255 : Hacer balance
Outre les informations complémentaires sur le Plan du gouvernement espagnol, que vous avez
pu lire dans la présentation du document C, p. 75, vous pouvez consulter un résumé réalisé par
le site d’informations en ligne La información à l’adresse suivante : http://especiales.lainforma-
cion.com/espana/volver-sin-nada/
Les questions 1 et 2 du Profundiza mettent en évidence les conséquences de ces mouvements
migratoires. Pour le pays d’origine, elles sont multiples et généralement positives : perte de chô-
meurs, système bancaire bénéficiant des aides que les émigrés envoient pour leurs familles, qui
transitent sur les comptes de ces organismes.
Pour les pays d’accueil, une main-d’œuvre bon marché, dont on peut se débarrasser si elle est
clandestine par les reconduites à la frontière, mais qu’il faudra tôt ou tard intégrer.
Les chiffres donnés dans chaque encadré alimentent les deux aspects : pays d’origine et terres
d’accueil. L’Argentine se vide de 500 000 habitants, l’Équateur de 470 000. Ce seront d’ailleurs
80 000 Équatoriens qui retourneront dans leur pays quelques années plus tard et cette fois,
c’est à l’Espagne que revient le rôle de pays d’origine de l’émigration.
En ce qui concerne les pays d’accueil, les mêmes chiffres peuvent être donnés. Il convient
cependant d’en donner d’autres, le plus frappant étant sans doute les 50 millions de Latino-Amé-
ricains sur le sol états-unien, dont 11 millions de sans-papiers.
Dans la question 3, les élèves sont invités à se pencher sur le Plan d’aide au retour mis en place
par le Gouvernement espagnol, à la fin des années 2000, pour les immigrés latino-américains
au chômage. Très peu de Latino-Américains se sont portés candidats, mais le mouvement était
amorcé. En 2012, cette aide au retour est toujours en vigueur, et l’Espagne compte l’étendre aux
ressortissants roumains. On trouvera plus d’informations sur le site gouvernemental à l’adresse
suivante : http://www.empleo.gob.es/es/Guia/texto/guia_8/contenidos/guia_8_22_5.htm
la fotografía
Le projet de la photographe mexicaine Dulce Pinzón met en scène l’héroïsme quotidien de
nombreux émigrés. Dans une brève analyse des photographies, on pourra souligner qu’il s’agit
de créatures issues de l’imaginaire de la bande dessinée américaine (Spiderman, Hulk) avec
une chair mexicaine, qui se sacrifient chaque jour pour envoyer de quoi faire vivre leurs familles.
Ce sont des héros hybrides, tout comme le sont les chicanos. On trouvera une interview de la
photographe à l’adresse suivante : http://foco.me/entrevista-dulce-pinzon/
la literatura chicana
Le long poème de Ricardo Sánchez évoque sur un ton acerbe la vie quotidienne des chicanos.
L’auteur traite ici le thème de l’identité chicana sous le double aspect géographique et culturel.
L’extrait s’inscrit dans un mouvement du passé vers le présent, du présent vers le futur. On fera
constater qu’il ne semble pas y avoir de nostalgie, car le passé est mentionné pour témoigner
des racines mexicaines des chicanos, racines qui ont donné naissance à une nouvelle identité.
Cette identité n’est pas mexicaine, ni hispanique, ni même américaine. Elle est en marche vers le
futur dans un présent fait d’efforts. En cela, le poème fait écho au travail quotidien que la photo-
graphe Dulce Pinzón évoque dans la page précédente.
Le travail proposé dans le Descubre est une synthèse de la problématique du sentiment d’être
étranger en tout lieu pour un chicano. Elle sera sans doute particulièrement parlante pour des
élèves issus de l’immigration.
Pour la question 1, l’élève commencera par analyser, dans le reportage photographique de
Dulce Pinzón, l’héroïsme des chicanos, symbolisé par les déguisements de super-héros.
Il mentionnera ensuite, dans la question 2, les difficultés du quotidien, le travail pénible, ris-
qué, mal payé que cachent ces déguisements. Il en tirera des conclusions sur le caractère ambi-
gu de cette représentation, en raison de son caractère hybride : héros, oui, mais de la pénibilité
et de la précarité, et perpétuels étrangers aux États-Unis, dont ils doivent adopter les standards
culturels pour être intégrés.
La question 3 permet à l’élève de prendre conscience de l’histoire des chicanos, mexicains à
part entière vivant sur des territoires à l’origine mexicains, devenus États d’autres États unis, ceux
d’Amérique, au milieu du XIXe siècle. En effet, les États mentionnés, qui bordent l’actuelle frontière,
étaient mexicains avant 1848. On pourra attendre comme titre de la première partie (v. 1-18) :
Antes, un pasado sencillo, un pasado mexicano. L’élève parlera peut-être d’une certaine nostalgie
face à une deuxième partie (v. 19-25) dont le titre pourrait être : Nueva identidad en marcha.
5 ¡Es nuestro
futuro!
Proyecto
Hablo de un proyecto
1
Ouverture
La double page d’ouverture avec les trois photographies présente le contexte de la séquence. Les
différentes situations ont un dénominateur commun : la préoccupation de la jeunesse face à son
avenir (question 1), à travers plusieurs âges de la vie et plusieurs pays. La photo de l’enfant péru-
vien attire d’emblée le regard de l’élève, qui pourra faire remarquer son habit traditionnel, et évo-
quer la précarité des conditions de scolarisation (tables en mauvais état, fournitures minimum).
On pourra alors demander aux élèves ce qui, selon eux, pousse ces écoliers à étudier malgré les
difficultés matérielles rencontrées (question 2). Ils observeront ensuite la photo d’un atelier de
réflexion de jeunes au Paraguay, et pourront en déduire leurs préoccupations quant à leur ave-
nir professionnel : ¿Qué podemos hacer para mejorar nuestra situación laboral? (question 3). On
leur proposera d’écouter alors l’enregistrement En directo. On leur demandera d’abord d’identifier
les interlocuteurs, puis de relever le projet de la jeune fille, l’expression de sa motivation et de ses
craintes. Enfin, il conviendra de faire repérer la réaction de l’enseignante et les expressions pour
encourager son élève. Ces différentes expressions peuvent faire l’objet d’une fiche de vocabulaire
qui sera utile aux élèves lors de la tâche finale.
Enfin, à travers la manifestation madrilène, on montrera aux élèves les différentes revendi-
cations de la jeunesse espagnole qui subit une crise économique majeure. Ils repéreront leur
détermination (juventud sin miedo), ainsi que les motifs de leur lutte : droit au logement, au
travail, aux aides sociales (question 4). Cette photo permettra de faire le lien avec la question 5,
qui amorcera une expression orale en interaction autour de la motivation des jeunes selon l’aire
géographique. On orientera d’abord les élèves vers la réalité qu’ils connaissent : ¿Pensáis que
existe motivación para los estudios en Francia? ¿Por qué? Puis nous les inviterons à comparer
cette situation à celle de l’Espagne, et enfin à l’Amérique latine.
Script En directo
(Una adolescente y su profesora)
Alumna. –Señorita Julia, a mí me encantaría trabajar como profesora de niños con
dificultades... ¿qué tengo que hacer?
Profesora. –Pues Clara, primero tienes que cursar la carrera adecuada, y sobre
todo ¡ponerle mucho empeño! ¡Pero seguro que te irá bien!
Alumna. –Sí, tiene usted razón, tendré que esforzarme... seguro que es muy difícil...
Profesora. –¡Me parece una meta muy bonita Clara! Y es un trabajo muy enriquecedor.
Alumna. –¡Ojalá tenga razón! ¡Me encantaría poder ayudar a los niños con problemas!
Script
Periodista. –Miedo, un intenso miedo, como intenso es el frío que azota la
montaña, es el que se apodera de la pequeña Abigail Canaviri, una niña de 14
años que al caer la noche, se prepara para internarse en las entrañas de la mina
del Cerro Rico de Potosí para trabajar por 14 horas a cambio de tres dólares,
recogiendo el mineral que los mineros le arrancaron a la roca.
Abigail. –Yo he entrado desde mis 13 años a la mina. He entrado porque... porque
mi papá ha fallecido, no teníamos con qué sobrevivir. Como es oscuro, aparte como
se puede derrumbar es peligroso, la mina hay que saber qué lugares pisamos.
Periodista. –Con la bendición de su madre, pero vacía y despojada como esta
montaña, Abigail se interna en la mina, salvando obstáculos en las oscuras
Ce reportage de CNN montre la situation très difficile des enfants boliviens forcés à travailler
pour subvenir aux besoins de leurs familles.
• On procédera à une première écoute pour répondre aux questions 1 et 2. Les élèves devront
repérer le jeune âge d’Abigail, la précarité de sa famille ainsi que la pénibilité et la dangerosité
de son travail dans la mine. On peut également leur demander de réagir face à la personnalité
d’Abigail : ¿Qué diríais de la personalidad de la muchacha?
• Puis une deuxième écoute sera nécessaire pour répondre aux questions 3, 4 et 5. Les élèves
pourront ainsi comprendre que la peur qui habite Abigail au quotidien (la nécessité de nourrir sa
famille, dont son petit frère) est plus forte que celle causée par le travail dans la mine. On atten-
dra également le repérage des chiffres qui indiquent l’ampleur du phénomène en Bolivie, ainsi
que le non respect des lois protectrices des enfants dans ce pays.
• La troisième écoute permettra aux élèves d’expliquer l’expression utilisée par la journaliste
(«nuevos esclavos del hambre»). Il s’agit bien d’une nouvelle forme d’esclavage illégale, mais
sur laquelle les autorités ferment les yeux («malévola explotación que no ha cambiado en si-
glos»). Les principales causes soulignées ici sont la pauvreté et la faim.
■ Pour les meilleures classes, on peut proposer une seule écoute et demander aux élèves de présenter
Abigail, son travail, ses difficultés, ses perspectives d’avenir. On pourra ensuite les inviter à donner leur
opinion sur la question suivante : ¿Quiénes son los principales responsables de esta explotación?
Ce document met en évidence la difficulté de certaines familles à élever leurs enfants du fait
de leurs maigres revenus. La question 1 invite les élèves à repérer la précarité de la situation de
María Elisa («vive casi exclusivamente de esperanzas» l.2-3 ; «gana un minúsculo salario...»
l.4-5 ; «el rompimiento de su matrimonio» l.8, etc.). Malgré les propositions d’aides qui lui ont
La question 1 invite à un repérage des éléments marquant l’autorité de Jenaro Baldrich avec
ses enfants. C’est en effet lui qui prend les décisions importantes concernant notamment l’ave-
nir de Jaime, sans lui demander son avis (l.4-5 ; l.8). Il sera intéressant de faire réaliser ensuite
sse 1
B retomar los estudios p. 91 CD27
cla
Este documento es una campaña lanzada por el Ministerio de Trabajo, Empleo y Seguridad social del gobierno de
la República Argentina. La creación del Programa Jóvenes en 1996 y su desarrollo hasta 2012 tiene como objetivo
generar oportunidades de inclusión social y laboral para los jóvenes a través de actuaciones que les permitan
finalizar su escolaridad obligatoria y realizar experiencias profesionales en el sector que les interese.
Avant de commencer l’écoute du document, il sera intéressant de préparer les élèves à la pro-
nonciation argentine afin de faciliter leur compréhension du message. Pour cela, on leur propo-
sera de réaliser l’exercice de Fonética de la colonne Lengua p. 90.
Ce document présente aux élèves une initiative du gouvernement argentin pour favoriser l’in-
sertion professionnelle des jeunes en les aidant à finir leurs études. Deux écoutes intégrales du
document permettront de répondre aux trois premières questions.
Après avoir déterminé le côté officiel de la campagne qui s’adresse aux jeunes, éléments repé-
rables avec la dernière réplique de la voix off (question 1), les élèves devront comprendre que
le point commun entre les trois témoignages réside dans le fait que tous ont abandonné leurs
études pour diverses raisons, se retrouvent sans emploi et ont décidé de reprendre un cursus
pour s’assurer un avenir plus prometteur. Les élèves repéreront les ocurrences du verbe dejar
C Queremos aprender p. 91
El 26 de marzo de 2007, el Municipio de Tolata de la provincia Germán Jordán del departamento de Cochabamba
(Bolivia), fue el primero en erradicar el analfabetismo, graduando a 708 personas identificadas como analfabe-
tas, mediante el Programa Nacional de Alfabetización «Yo, sí puedo», impulsado por el Ministerio de Educación
y Cultura. El objetivo es mejorar la calidad de vida y el acceso a la educación de los sectores excluidos como los
pueblos indígenas, desarrollando su habilidad de lectura en lengua materna (quechua) y en segunda lengua en
castellano. Este plan conoció gran éxito entre las poblaciones indígenas.
Cette photo représente plusieurs cholas, d’apparence jeune, qui participent à un cours d’alpha-
bétisation en plein air et à même le sol, chacune avec son livre (question 1). L’élève remarquera
leur visage réjoui, qui peut exprimer leur satisfaction à apprendre, leur espoir d’améliorer à la fois
leurs conditions de vie et leur statut de femme indigène (question 2). L’aide linguistique Expré-
sate peut donner des idées aux élèves en panne d’inspiration.
La présence d’un enfant en bas âge pourra être relevée. On pourra y voir le symbole de la trans-
mission de valeurs : le goût de l’effort, la curiosité intellectuelle et l’envie d’évoluer par mimé-
tisme avec sa mère.
Avant la réalisation du Más allá, on pourra proposer aux élèves de dresser un premier bilan de
l’importance des études dans une vie, et de comparer le rapport qu’entretiennent avec le sujet
les jeunes des pays européens et ceux des pays latino-américains. La consigne pourra être la
suivante : ¿Por qué es importante estudiar? ¿Qué es lo que diferencia a los estudiantes europeos
de los estudiantes latinoamericanos?
Proyecto
Convenzo a un amigo p. 91
Cette micro-tâche permet de dresser un bilan des différents arguments étudiés dans cette
Escala, et de convoquer une capacité à argumenter et à convaincre, qui peut servir lors de l’épreuve
orale du baccalauréat, ou pour la question d’expression écrite. On invitera les élèves à consulter le
lexique fonctionnel pour enrichir leur expression. Le professeur divise la classe en deux groupes.
Le premier devra chercher des arguments pour défendre sa volonté d’abandonner les études, le se-
cond groupe cherchera des arguments pour convaincre de l’intérêt des études. Après 15 minutes
de préparation, les élèves auront 5 minutes pour consulter le lexique fonctionnel. Puis le professeur
interrogera au hasard un candidat de chaque groupe, qui participera au dialogue. Pendant la pres-
tation orale, tous les élèves écouteront les arguments de l’un et de l’autre et, à la fin du dialogue,
interviendront oralement pour donner leur point de vue : Yo pienso que mi compañero tiene toda la
razón cuando dice... ya que...Yo no comparto en absoluto la posición de... pues...
Ce document est un extrait de reportage sur le travail des jeunes au Mexique. Il décrit les diffi-
cultés rencontrées par ceux-ci à l’heure de chercher un premier emploi (question 1).
Ces jeunes diplômés mexicains de la ville de Jalapa demandent des aides au gouvernement pour
obtenir davantage d’opportunités de premier emploi correspondant à leur niveau d’étude (ques-
tion 2). Ces demandes s’inscrivent dans le cadre d’une journée de mobilisation appelée «México
sí estudia, sí trabaja» (question 3). Ces trois premières questions peuvent être réalisées après
deux écoutes intégrales et successives, et pourraient être regroupées en une seule question :
Presentad los problemas de los jóvenes Jalapeños, sus solicitudes y el contexto.
Script
Voz periodista. –Jóvenes jalapeños solicitaron a los tres niveles del gobierno
otorgar mejores y mayores oportunidades para poder obtener un empleo. En
el marco de la Jornada Nacional «México sí estudia, sí trabaja», realizada en la
capital del Estado, desempleados, en su mayoría profesionistas solicitaron mayor
apertura de las empresas para que los jóvenes recién egresados puedan encontrar
un empleo. Y es que acusaron que no pueden tener experiencia si no cuentan con
una oportunidad para trabajar.
Testimonio joven. –Estoy estudiando medicina veterinaria en el UPA. Se me hace
una buena oportunidad porque la verdad, está muy difícil la situación y para
encontrar un trabajo como joven te piden mucha experiencia y pues uno que está
estudiando, pues no la tiene, porque la escuela te quita mucho tiempo, y se me
hace una buena oportunidad para nuestro primer empleo, como decían hace rato.
B ¡Vaya trabajo! p. 92
Alfonso López es un dibujante de cómics español. Trabaja en humorismo gráfico y en artículos. Sus dibujos
fueron publicados en diarios como El Periódico, La Vanguardia y Diario de Barcelona. Xavier roca es un guionista
de cómics, periodista y crítico cinematográfico. Ha escrito muchas historietas para revistas especializadas como
El Jueves, TBO... Juntos realizaron en 2005 la historieta titulada Paula, historieta comprometida que desarrolla
temas como la precariedad de los jóvenes españoles.
Dans ces deux vignettes, l’élève comprendra facilement la situation décrite : un entretien
d’embauche (question 1). À travers les répliques de la jeune fille, les élèves repéreront deux
éléments en gras, sueldo et horario, qui montrent qu’elle essaie de deviner quelles seront ses
futures conditions de travail (question 2). Elle a la certitude que ces conditions seront précaires
avec un salaire minimum, un nombre d’heures incalculable et des heures supplémentaires non
rémunérées (question 3). La question 4 permet de comprendre l’ironie du document : la jeune
fille devine toutes ces choses car elle est habituée à ce genre de situation. On pourra demander
aux élèves l’objet de la critique des dessinateurs.
Les deux premières phrases de cet extrait mettent en exergue la différence entre le narrateur,
qui ne semble pas motivé ni doué pour les études secondaires, et ses amis qui ont obtenu de bons
résultats (question 1). Le narrateur choisit alors une formation professionnelle (question 2),
mais n’y trouve malgré tout aucun intérêt (l.8). Alors que ses camarades ont pour ambition de
réussir leurs études (l.13), il veut seulement gagner rapidement de l’argent et travailler comme
un adulte (l.9). Pour réaliser ce rêve de liberté partagé par la plupart des adolescents (ques-
tion 3, l.16-17), le narrateur décide d’abandonner ses études pour travailler comme serveur dans
un bar (question 4, l.12, l.15). Ce travail lui apporte quelques satisfactions personnelles, car il se
sent plus mûr que ses camarades, et peut les inviter au bar avec son propre argent (question 5,
l.20-21). Cependant, cette liberté n’est pas acquise sans contrainte. Le monde professionnel est
un monde difficile. Le narrateur en souligne le paradoxe en opposant sa volonté d’être considéré
comme un adulte libre et son enfermement dans une routine professionnelle qui le dérange,
comme le montre l’utilisation du terme «sacrificio» (question 6, l.26).
■ pour les bonnes classes, on peut demander aux élèves de lire le texte et de présenter le narrateur, sa
personnalité, ainsi que l’évolution de son idéal. Cette méta-consigne permet de vérifier la compréhension
du texte dans son ensemble, et de faire la transition avec la question d’expression personnelle du Más
allá.
D Más allá B1 p. 93
Cette question s’adresse à toutes les classes. On attend des élèves qu’ils réagissent à l’expé-
rience du narrateur qui a abandonné ses études pour entrer dans la vie active. Les amorces
servent à organiser les arguments de chacun entre les points positifs et négatifs.
On laissera 10 minutes de préparation aux élèves durant lesquelles ils noteront leurs idées dans
deux colonnes en utilisant les amorces mises à leur disposition : una buena decisión / una mala
decisión. On leur demandera finalement de s’exprimer sur leur propre projet professionnel : ¿Tú
qué quieres hacer más tarde? ¿Habrías reaccionado como el narrador? Après cette prépara-
tion, le débat peut commencer. Le professeur interrogera un élève, les autres devront réagir à
l’argument développé par le camarade précédent en confirmant et développant son idée, ou au
contraire en s’opposant à celle-ci.
Ce texte s’adresse plus particulièrement aux séries STG. Les élèves de Terminale seront pro-
chainement confrontés à leur première recherche d’emploi (alternance, emplois d’été...), et à
l’entretien d’embauche. Ce texte devrait donc répondre à leurs appréhensions et les aider à pré-
parer au mieux cette étape.
On leur demandera de lire tout d’abord les deux premiers paragraphes. Ils repéreront les craintes
des jeunes en général (question 1 : l.1, l.24, l.29-30). Cela leur permettra ensuite de s’interroger sur
leurs craintes en illustrant d’exemples les questions qu’ils se posent (question 2).
Après quoi on les invitera à relire le deuxième paragraphe et à échanger sur les principales dif-
ficultés des jeunes (question 3). Il s’agit de choisir parmi les différentes propositions énoncées
et de les reformuler pour dresser un portrait des jeunes face à un entretien : Haced el retrato de
la personalidad de esos jóvenes y comentad lo que os parece más perjudicial para su búsqueda
de empleo. On peut également les aider par des amorces de phrases au tableau : Los jóvenes no
son lo suficiente... lo cual puede perjudicarles porque...
Enfin, on leur proposera de lire le dernier paragraphe pour répondre aux questions 4 et 5.
Il s’agit de comprendre les qualités requises pour chaque type d’entretien d’embauche. Ils pour-
ront alors débattre en donnant leur point de vue sur la situation qui leur semble la plus difficile,
en justifiant leur choix : para mí sería más difícil realizar... porque yo soy una persona...
À la fin de cette étude, les élèves pourront faire l’exercice 1 de la colonne Lengua p. 95, ainsi
que l’exercice Léxico, qui constituront la trace écrite du cours.
sse 1
B Consejos para una entrevista p. 95 CD29
cla
Ce document est la suite logique du texte précédent. Il s’agit de conseils formels pour réaliser
un premier entretien d’embauche. Après une première écoute intégrale, les élèves pourront ré-
pondre aux deux premières questions, en exploitant le vocabulaire relatif au stress déjà étudié.
Ils doivent comprendre que la tension et le manque de confiance en soi sont les principaux freins
à la réussite de l’entretien du postulant.
On proposera alors une deuxième écoute pour répondre aux questions 3 et 4, qui concernent
le début de l’entretien.
Enfin, une troisième écoute devrait permettre de repérer les principaux conseils pour réussir
l’entretien (questions 5 et 6). Les amorces relevées dans l’enregistrement guideront les élèves.
Après cette compréhension détaillée, on demandera à un ou deux élèves de réaliser la syn-
thèse des conseils donnés aux jeunes candidats. Le professeur écrira au tableau les phrases
sous la dictée des élèves. Cette trace écrite pourra être complétée et enrichie avec la réalisation
de l’exercice 2 de la colonne Lengua, qui porte sur l’utilisation du subjonctif après une opinion
subjective. On le complétera en fin de séance par l’exercice de Fonética, sur l’intonation interro-
gative, qui permettra aux élèves de préparer leur prise de parole, trop souvent monotone.
C El primer empleo p. 95
La photo représente un jeune mexicain, identifiable par sa tenue, diplôme en main. Il se tient
devant un immeuble qui ressemble au siège d’une entreprise. Les élèves pourront donc déduire
qu’il s’agit du premier emploi du jeune homme après ses études (question 1). Le cadrage de la
photo en contre-plongée est une manière de magnifier un avenir qui semble s’annoncer promet-
teur. Mais aussi de symboliser la difficulté du jeune diplômé à réaliser cette étape importante de
sa vie (question 2).
Les questions 3 et 4 sont une réactivation des éléments étudiés précédemment dans le texte
et dans la compréhension orale, et servent également à préparer la prise de parole du Proyecto.
On aidera la classe par des amorces écrites au tableau : El joven debe sentirse... porque... se pre-
guntará si... no sabrá... Pour répondre à la question 4, on demandera aux élèves d’utiliser le style
direct, et donc la deuxième personne du singulier pour l’impératif et l’obligation personnelle. Il
sera également important de réactiver les structures grammaticales introduisant un conseil
avec l’emploi du subjonctif, vues dans l’exercice 2 de la colonne Lengua.
La question 5 invite à une expression en interaction. On peut diviser la classe en deux groupes,
chacun devra chercher des arguments pour montrer que le premier emploi est, ou n’est pas, une
étape importante dans la vie d’un jeune. L’enseignant interrogera ensuite un élève d’un groupe,
et l’autre groupe devra réagir aux arguments de celui-ci.
D Más allá B1 p. 95
Cet exercice, qui s’adresse à toutes les classes, peut faire l’objet d’un devoir à la maison et être
évalué par l’enseignant. On précisera aux élèves qu’on attend d’eux une synthèse des différents
arguments étudiés dans cette Escala, le portrait moral des jeunes travailleurs, les obstacles à
leur réussite. Cette expression écrite pourra s’organiser en deux parties comme le suggèrent les
amorces.
Gramática
■ Ex pr Eso u n dEsEo: L’e xp re s s ion du s ouhait
3. a. Los padres desean que sus hijos tengan un buen futuro.
b. Me gustaría que mi hijo estudiara.
c. No quisieran que sus hijos abandonaran sus estudios.
d. Ojalá mis hijos no sean despedidos de su trabajo.
e. Espero que mi hijo haga lo que yo no pude hacer.
■ Ex pr Eso u na condi c i ón: L’e xp re s s ion de L a c on d i ti o n
4. a. ayude
b. asistan
c. sepa
d. obligaran
e. fuera
■ Ex pl i co hE chos pas ados : La t ourn ure e mp hatiq u e
5. a. Fue a los 17 años cuando empecé a pensar en mi carrera.
b. Es en los países occidentales donde los jóvenes diplomados no encuentran trabajo.
c. Es así como veo el futuro.
d. Fueron ellos quienes me empujaron a estudiar.
Gramática
■ ha bl o dE pErsonas i nd Et Erm i nadas : La traduc ti o n d e « o n »
7. a. Se contratan jóvenes en esta empresa.
b. Me parece difícil porque cuando se es joven se necesita experiencia.
c. Se necesita una carrera universitaria para tener una oportunidad de ser contratado.
d. Nunca se sabe si es una oferta seria o no.
e. Se ven muchos jóvenes en esta situación.
■ mE pr oyE cto E n El fu tu ro: La s ubordon n é e de te mp s
8. a. me pregunten
b. firmaré
c. comience
d. estaré
e. sepa
f. tenga
■ ha go rEco mEndac i on Es : La c on c ordan ce de s te mp s
9. a. Yo creo que lo ideal para ti sería que fueras a preguntar directamente al jefe.
b. Lo mejor en estos casos es que no muestres tu estrés.
c. Es imprescindible que tú demuestres lo que vales.
d. Sería necesario que te informaras sobre la empresa primero que todo.
e. Es mejor que no digas que no tienes experiencia.
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total : . . . . . . . . . . /20
Script
Hay más de 500 millones de niños que sobreviven con menos de un euro al día, y
otros cientos de millones que no van a la escuela por la extrema pobreza. En la gran
mayoría de los países en desarrollo, millones de niños nunca pueden ni podrán ser
niños. Pues lo único que conocen es pobreza, violencia, prostitución y desamor.
¡Brindemos una oportunidad a esos pequeños de ser niños, de reír, estudiar y
sentir amor!
La fundación española «Carita Feliz» contribuye a romper el ciclo de la pobreza,
mediante educación integral y programas de adopción de niños marginados,
proporcionándoles autonomía para alcanzar el progreso material y espiritual.
Sólo invirtiendo en la educación de la infancia, lograremos romper la espiral de la
pobreza y crear las bases sólidas para garantizar el desarrollo humano, equitativo
y sostenible de un país.
Fundación Carita Feliz, ¡Podría ser tu hijo!
Pour entraîner aux conditions de l’épreuve, il convient de proposer aux élèves trois écoutes in-
tégrales du document, espacées d’une minute. Pendant ces écoutes, les élèves devront prendre
des notes puis organiser leurs idées en français par écrit.
On attend le repérage des éléments suivants :
– Le type de document (campagne de sensibilisation de Carita Feliz) et l’objectif de cette cam-
pagne (briser le cycle de la pauvreté) ;
– Les statistiques du constat de la situation, et les difficultés rencontrées par les enfants ;
– L’action éducative de Carita Feliz ;
– L’importance de l’éducation pour le développement d’un pays ;
– Le slogan de la campagne.
Bac écrit
Compréhension de l’écrit p. 99
Corrigé 10 points
1. l.6: «con mucha lucha» et l.11-12: «antes de que las cosas anduvieran mal»
2 points (1x2)
2. Berto quiere que su mujer deje de trabajar en el hospital, mientras que Mita quiere ir a vivir a La
Plata para que su marido trabaje y termine sus estudios de abogacía. (l.11, l.16)
4 points (2x2)
3. Respuesta b: Piensa que es viejo. l.20-21: «Ya no es hora de estudiar»
2 points (1 pour la bonne réponse et 1 pour la justification)
4. a. Falso: l.24: «cómo pudiste sacarme del colegio»
1 point (0.5x2)
b. Verdadero: l.22-23: «si necesitabas ayuda en la fábrica te podrías haber conseguido a cual-
quier chico de confianza»
1 point (0.5x2)
Expression écrite p. 99
lV1 deux sujets obligatoires (2 x 5 points) niveau b2
lV2 un sujet au choix (10 points) niveau b1
Sujet 1 : Exemple de corrigé non exhaustif
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• Un point de vue organisé (introduction, deux parties, • Un point de vue nuancé
conclusion avec réponse à la question posée) • Une argumentation illustrée d’exemples
• L’utilisation de connecteurs • L’évocation de l’importance des études dans la vie
• L’expression d’un point de vue personnel d’un jeune
On valorisera : On valorisera :
• Toute prise de risque linguistique • Toute référence culturelle pertinente
(emplois du subjonctif, concordance des temps)
2/ Yo soy «mileurista»
La question 2 invite à revenir sur les origines de la précarité des jeunes espagnols. On peut
lire dans l’article d’El País, que dès 2005, on a commencé à parler de génération «mileurista».
On interrogera les élèves sur la signification de cet adjectif formé à partir du chiffre mille et du
substantif euro : Este adjetivo se ha formado a partir de dos palabras, ¿cuáles? ¿A quién se
refiere? Historiquement, cette appellation est venue d’une jeune femme, Carolina Alguacil, qui,
lasse d’enchaîner les petits boulots mal rémunérés malgré son niveau d’études, s’est autodéno-
minée «mileurista», son salaire ne dépassant jamais les mille euros.
On demandera aux élèves de caractériser le paradoxe de ces jeunes :¿Por qué es chocante la
situación de esas personas?
Ce mot s’est ensuite généralisé pour parler d’une génération de jeunes diplômés, entre 25 et
34 ans, qui ont suivi un cursus universitaire meilleur que celui de leurs parents, mais qui peinent
à trouver un emploi stable correspondant à leur qualification, enchaînant stages non rémunérés
et emplois précaires. Cette situation empêche ces jeunes de se projeter dans l’avenir et notam-
ment de fonder une famille (questions 2 et 3). Ce manque de perspective a conduit à l’apparition
de la génération «ni-ni» en 2009 (cf. question 1). On attirera l’attention des élèves sur ce point
en leur demandant : ¿Qué consecuencias ha traído este fenómeno?
On demandera aux élèves de donner, après avoir lu l’article, les caractéristiques du mouve-
ment des Indignés et des membres qui le composent. Ils remarqueront la grande mobilisation de
jeunes, chômeurs ou avec des emplois précaires. Il est important que les élèves comprennent
le décalage entre la situation de précarité de ces jeunes et leur cursus universitaire : «protesto
porque no tengo futuro laboral en España, aunque acabo de terminar la licenciatura en turis-
mo», «una generación sin expectativas». Ils souligneront aussi le caractère politique de leurs
revendications : «reclama reformas políticas, económicas y sociales» (question 4).
Le professeur pourra préciser le contexte d’apparition de ce mouvement, à la veille des élec-
tions : ¿Qué significa 15-M?, ¿En qué contexto aparece este movimiento? Puis pourra inviter la
classe à consulter la page web de Democracia Real, afin que les élèves présentent une ou deux
initiatives du mouvement des Indignés.
dossiEr bac Il s’agit ici de faire une synthèse de la situation des jeunes diplômés en Espagne,
en s’appuyant sur les documents étudiés dans cette double page.
Consigne pour les élèves :
Vais a preparar el balance de la situación de los jóvenes en España en los años 2005-2012.
Comenzaréis hablando de los orígenes de la crisis con la aparición de los mileuristas. En un
segundo tiempo, presentaréis las consecuencias de esta crisis a nivel sociológico con el ejem-
plo de los «ni-ni». Por fin, mostraréis que los jóvenes no, permanecen inactivos frente a esta
situación, sino que se movilizan para mejorar su futuro.
Le plan de synthèse s’organise donc en trois parties :
1. Les origines du malaise des jeunes, où l’on aborde le paradoxe des études qui ne sont plus
garantes d’ascension sociale ;
2. Les conséquences sur les mentalités des jeunes ;
3. La forte mobilisation et la conscience politique de cette jeunesse, qui a décidé de prendre
son destin en main.
Antonio Berni (1905-1981) fue un pintor argentino prototipo, ejemplo del artista comprometido. Durante una
estancia en París conoció al poeta Louis Aragon, adepto del Dadaísmo y del Surrealismo, que a su vez le presentó
al escritor surrealista André Breton. Ambos influyeron en su primera étapa artística. En esa época se inicia tam-
bién al comunismo y a las ideas de Karl Marx. Cuando vuelve a Argentina, al ver la miseria de su país, empieza a
interesarse por el realismo social. Introdujo en sus cuadros la técnica del collage para expresar mejor la miseria
de los barrios pobres de América Latina. Entre sus cuadros más famosos destaca una serie dedicada a la niñez
explotada, con dos personajes recurrentes, Juanito Laguna y Ramona Montiel.
À travers le collage de l’artiste argentin Antonio Berni, les élèves verront les enjeux et objectifs
de cette technique comme représentation d’une époque et d’un contexte social.
La question 1 permettra de comprendre la force évocatrice du collage. Ainsi, en introduisant
des matériaux de la vie quotidienne des quartiers marginaux de Buenos Aires, tels que ordures
ménagères, bois, fer... Berni essaie de recréer l’atmosphère dans laquelle vivent les enfants des
banlieues pauvres en Argentine. Le spectateur est comme « transporté » dans cette misère
quotidienne que dénonce Berni. On demandera aux élèves de repérer ces différents éléments de
collage sur le tableau, et d’exprimer l’impression que cette œuvre provoque chez eux.
La question 2 invite à réfléchir au personnage de Juanito Laguna, leitmotiv d’une série de
tableaux de Berni, symbole de l’enfance exploitée d’Amérique latine. Les élèves identifieront
d’abord sur le tableau ce qui caractérise le personnage, ses conditions de vie, sa personnalité,
avant de lire le texte d’accompagnement et de compléter ces informations. Puis on leur propo-
sera de lire l’extrait du roman picaresque La vida del Lazarillo de Tormes, et de trouver les simili-
tudes entre le personnage principal et celui de Juanito. Il s’agit d’enfants livrés à eux-mêmes, qui
vivent dans la rue, et qui sont très rapidement confrontés au monde des adultes avec ses vices.
Es el más importante de los géneros narrativos del Renacimiento. Surgió durante el llamado Siglo de Oro de las
letras españolas (siglo XVI). Lo crea una novela anónima: El Lazarillo de Tormes (1554). La segunda aportación al
género, que lo fija definitivamente, es La Vida del pícaro Guzmán de Alfarache, publicada en 1559 por el escritor
sevillano Mateo Alemán. En el siglo XVII continuaron publicándose novelas picarescas, como La pícara Justina
(1605) de Francisco López de Úbeda y El Buscón (1626) de Francisco de Quevedo.
Los rasgos principales que configuran el género pícaro, establecidos en lo esencial por el Lazarillo y el Guzmán,
son los siguientes:
- El protagonista, el pícaro o la pícara, narra su propia vida (relato autobiográfico), desde la infancia (la narrativa
hasta entonces sólo contaba con protagonistas adultos);
- Es hijo de padres sin honra y empieza declarándolo cínicamente;
- Es ladrón y utiliza astucias ingeniosas para robar;
- Aspira a ascender en la escala social, pero no logra salir de su estado miserable;
- Cuando parece que ha logrado éxito en sus planes, le sucede una desventura; o sea que suerte y desgracia se
alternan en su vida;
- No narra sucesos fantásticos sino verosímiles, se inscribe en una corriente realista.
La question 3 permet d’aborder l’incipit du roman, qui va déterminer la vie de Lazarillo. On peut
aider la compréhension des élèves en leur demandant d’abord d’analyser l’attitude de la mère
dans les huit premières lignes. On comprend qu’elle abandonne son enfant aux mains d’un in-
connu. Mais ses motivations restent obscures et c’est ce sur quoi porteront les hypothèses des
élèves : Quizás lo abandone porque no puede mantenerlo... quizás quiera que su hijo aprenda a
valerse por sí solo... quizás no soporta a su hijo porque es muy travieso...
Cela leur permettra de prendre conscience de la misère qui règne en Espagne au XVIe siècle.
La question 4 invite à réfléchir sur l’expérience de Lázaro. On attend des élèves qu’ils com-
prennent que face à l’hypocrisie du monde des adultes, il n’est pas bon d’être un enfant inno-
cent, et que Lázaro sort rapidement de sa candeur, en apprenant qu’il ne doit faire confiance à
personne. Cette leçon apparaît comme une autre critique des mœurs de l’époque. On proposera
ensuite aux élèves d’approfondir la question du roman picaresque et des valeurs morales du
XVIe siècle avec un autre extrait du roman p. 202.
6 Memoria,
memoria
Proyecto
Escribo un discurso de homenaje
1
Ouverture
Cette double page d’ouverture offre un travail préparatoire à la classe en présentant trois docu-
ments qui introduisent et illustrent la problématique de la séquence. Les réponses aux ques-
tions des documents seront aidées par les légendes des documents ainsi que par le Exprésate
p. 104.
• La première question de découverte propose un regard global sur les trois photographies
(moments historiques, pays, situations politiques...).
• La question 2 s’intéresse à la première photo de la page 105, où des employés de la ville
retirent la statue équestre de Franco. Les élèves ne connaissent pas encore la Ley de Memoria
Histórica, mais on pourra procéder à un « sondage » dans la classe en leur demandant :¿Qué
sabéis del General Francisco Franco? On acceptera des réponses brèves, telles que : Guerra Civil,
dictador, dictadura, franquistas, republicanos, etc. Puis on leur donnera les dates de la Guerre
civile (1936-1939), ainsi que celle de la fin de la dictature franquiste (1975). La seconde partie
de cette question est une expression personnelle, qui amorce la problématique du devoir de mé-
moire. On pourra alors préciser aux élèves qu’une loi, promulguée en Espagne en 2007, demande
que l’on retire tous les signes du franquisme des lieux publics (cette loi sera étudiée p. 108).
• La question 3 renvoie à la photo de la peinture murale représentant Víctor Jara. On demande à
l’élève de dresser un portrait de l’artiste (personnalité, métier), en faisant repérer différents élé-
ments de la peinture (guitarra, boca abierta como si estuviera cantando, bandera chilena, más-
caras indígenas, colores vivos, etc.). Pour récapituler et permettre aux élèves les plus faibles de
fixer ces affirmations, on peut écrire les amorces de celles-ci au tableau : Víctor Jara era un... de
origen... Es muy famoso por su lucha por la... Murió el año del golpe de Estado militar, en... Cette
photo est accompagnée du document audio En directo. Il s’agit d’un dialogue introduisant des
éléments du lexique fonctionnel (pp. 254-255) étudié dans l’unité : Evocar un recuerdo, Expresar
indignación, Rechazar algo, Expresar admiración por una persona. Il pourra être écouté après
avoir répondu à la question 3, et permettra de corriger/compléter les éléments donnés à propos
du chanteur.
• La question 4 porte sur la dernière photo, celle de la famille sur la plage. Ici, le contraste entre
la photo de famille typique en vacances au bord de la mer, et les légendes, est saisissant. C’est
ce que l’on attend des réactions des élèves. Le terme «secuestrado» étant transparent, ils pour-
ront saisir le sens de ce document. La légende précisant que la famille en question est argen-
tine, on donnera aux élèves les dates de la dictature en Argentine (cf. chronologie du Saber más,
p. 119), afin qu’ils situent mieux les dates d’emprisonnement de chaque personne sur la photo.
Script En directo
(Un Chilien et une jeune touriste espagnole)
Turista. –Disculpe señor, me encanta este mural, ¿me puede decir a quién
representa?
Chileno. –Es Víctor Jara, ¿no sabe usted quién era?
Turista. –No, la verdad... No sé nada de él...
L’extrait proposé insiste sur la clandestinité des personnages et le courage dont fait preuve
chacun d’entre eux pour continuer sa lutte et protéger les siens. La question 1 permet à l’élève
de replacer chaque personnage dans son contexte : Hortensia est en prison, loin de Felipe, son
mari, maquisard poursuivi par l’armée franquiste, et de sa sœur Pepa.
Les questions 2 et 3 mettent l’accent sur la mission en elle-même : Pepa doit suivre des ins-
tructions très précises pour récupérer un objet de la part de Felipe et le donner à sa sœur lors
d’une visite à la prison. L’amorce de la question 2 guide l’expression des élèves en leur faisant
employer l’imparfait du subjonctif dans l’expression du souhait, de la volonté, fait de langue étu-
dié dans cette double page. La mission est très dangereuse et ne permet aucune prise de risque
inutile. Pepa est d’autant plus angoissée (question 3) qu’elle ne sait pas ce qu’elle doit récupérer.
Est-ce un objet interdit par le gouvernement ? On attendra ici que les élèves relèvent les deux
expressions suivantes : «no quiso decirle que se sentía desfallecer de miedo» (l.5) et «con el
miedo aplastándole el cuerpo» (l.12-13).
Dans les questions 4 et 5, on invite les élèves à s’attarder sur le pourquoi de l’arrestation d’Hor-
tensia. Toutes les victimes du franquisme emprisonnées en masse n’étaient bien entendu pas
que des activistes armés. Si Hortensia se retrouve en prison et condamnée à mort, ce n’est que
pour avoir acheté une poule à des paysans alors qu’elle se cachait des militaires (réponse b à la
question 5).
La question 6 facilite la compréhension, en faisant rechercher quel personnage est représenté
par les différents pronoms de la phrase : «Ella (= Pepa) sólo había sido a contárselo (= a Felipe)
para que no la (= Tensi) esperara» (l.11-12).
sse 2
B Caminos de la memoria p. 107 CD cla2 DVD
Este documento es un extracto de la película documental de José Luis Peñafuerte, Los caminos de la memoria,
realizada en 2009. Tras la promulgación de la Ley de Memoria Histórica española en 2007, la película quiso mostrar
las consecuencias de una de las dictaduras európeas más violentas del siglo XX. Aparece en ella el famoso escritor
Jorge Semprún.
Ce clip de sensibilisation, réalisé par Azucena Rodríguez, met en scène 15 acteurs, écrivains et
musiciens espagnols. Chacun des artistes a prêté gracieusement sa voix et son image, en se met-
tant dans la peau d’un personnage exécuté pendant la Guerre civile et la dictature espagnoles.
La question 1 fait appel aux connaissances culturelles des élèves et ravive leur intérêt pour le
document, puisqu’il met en scène des artistes contemporains connus d’eux.
Pedro Almodóvar es director de cine (Mujeres a borde de un ataque de nervios, Tacones leja-
nos, Todo sobre mi madre, Volver, La piel que habito), Almudena Grandes es una escritora (Las
edades de Lulú, El corazón helado), y Javier Bardem es un actor (Los lunes al sol, Mar adentro,
No country for old men, Vicky Cristina Barcelona, Biutiful).
La question 2 permet de présenter chaque scène, en décrivant le personnage et en racontant
son histoire, tout en réinvestissant le vocabulaire connu et celui de la vidéo. On peut donner
des amorces à compléter : El personaje... se llama... Era... Fue detenido por... Fue asesinado en...
(sauf pour le deuxième personnage dont on ne connaît pas la date de mort).
Dans la question 3, il s’agit de mettre l’accent sur le caractère injuste de chaque situation,
puisqu’on demande aux élèves de repérer la phrase récurrente de chaque fin de scène («No
tuve juicio. Ni abogado. Ni sentencia. Mis hijas siguen buscándome. ¿Hasta cuándo? / No pude
escoger a mi abogado. No tuve un juicio justo. Y fui a parar en una fosa común. Mi familia si-
gue esperando justicia. ¿Hasta cuándo?»). On fera alors remarquer la répétition de l’expression
« seguir + gérondif » pour exprimer la continuité.
Enfin, la question 4 s’intéresse aux effets de la vidéo : lumière et son. On attendra des élèves
qu’ils commentent les coups de feu (las detonaciones, los tiros), la pénombre (la penumbra, el
claroscuro) et l’intensité dramatique de leur rendu.
Script
– Me llamo Virgilio Leret Ruiz. Soy aviador. Jefe de las fuerzas aéreas de la zona
oriental de Marruecos. Me niego a apoyar la sublevación. Y al amanecer del día
18 de Julio de 1936, mis compañeros me convierten en el primer militar asesinado
por cumplir con su deber. No tuve juicio. Ni abogado. Ni sentencia. Mis hijas siguen
buscándome. ¿Hasta cuándo?
L’exploitation de ce document est d’abord axée sur le fond (questions 1 à 5), puis sur la forme
dans une question d’expression (question 6).
La question 1 d’exploitation met en évidence la date de promulgation de cette loi, en faisant
réfléchir les élèves sur le temps écoulé entre 1975, fin de la dictature franquiste, et 2007. Dans
la question 2, on demande d’expliquer les motifs de persécutions (políticos, ideológicos, religio-
sos).
La question 3 sert à reformuler les raisons d’une telle loi. Il sera utile ici, de repérer les phrases
clés («reconocer y ampliar derechos», «reparación moral», «recuperación de su memoria per-
sonal y familiar», «suprimir elementos de división», «fomentar la cohesión y solidaridad»...).
Tandis que la question 4 revient sur le caractère officiel et obligatoire du texte, la question 5
insiste sur les persécutions en faisant relever leurs raisons (políticas, sindicales, religiosas,
militares, étnicas, culturales, lingüísticas y sexuales). Enfin, dans la question 6, on s’intéresse
à la forme, en demandant aux élèves de réutiliser le style juridique du texte pour rédiger un para-
graphe supplémentaire dédié aux descendants des victimes (le réemploi des tournures est pré-
cédé d’un repérage qui guidera davantage les plus faibles).
Proyecto
Creo un spot p. 109
• Cette tâche intermédiaire permet de dresser un bilan des acquis de cette Escala.
• Comme tâche écrite, elle peut être réalisée en classe, mais aussi à la maison.
• Elle est directement en lien avec le document A de la page 108. Les élèves devront alors
respecter la structure de ces mini clips : présentation du personnage, récit de l’anecdote, et
conclusion. Ils réinvestiront le lexique de l’Escala, et pourront se référer au lexique fonctionnel
pp. 254-255 (Evocar un recuerdo, Expresar indignación), afin d’inclure des expressions idioma-
tiques dans leur travail.
• Cette tâche intermédiaire sert également à préparer la tâche finale (écrire un discours
d’hommage).
L’étude de cette chanson se fait en trois parties : la musique, les différentes strophes et le
refrain.
La question 1 fait référence au rythme de la musique et à son évolution au cours de la chan-
son. On peut aussi faire repérer les différents instruments que l’on entend (mélange guitare et
instruments andins), et établir une brève présentation des instruments andins utilisés dans ce
folklore (la kena, le charango et le bongo).
La question 2 a pour but de simplifier la compréhension du document en demandant aux élèves
d’en préciser les différents acteurs. On pourra ici souligner le choix des mots et leur connotation
dans la sémantique révolutionnaire.
La question 3 fait clairement le lien avec les idées communistes en insistant sur l’idée de ré-
partition des terres («esta tierra es de nosotros y no del que tenga más», «si las manos son
nuestras es nuestro lo que nos den»). On pourra alors rappeler aux élèves les fondements de
cette politique menée pendant trois ans par Salvador Allende, et qui fut anéantie par Augusto
Pinochet : répartition des terres, nationalisation des moyens de production, etc.
La question 4, comme la 2, revient sur la sémantique révolutionnaire : ici, l’ennemi est le grin-
go, le dueño.
Enfin, la question 5 porte sur le refrain : on y oppose la communauté, le peuple, aux ennemis
cités précédemment. On fera remarquer l’importance des adjectifs et pronoms possessifs qui
s’opposent à «alguien», «un gringo»...
Script
Yo pregunto a los presentes
si no se han puesto a pensar
que esta tierra es de nosotros
y no del que tenga más.
¡A desalambrar, a desalambrar!
que la tierra es nuestra,
tuya y de aquel,
de Pedro y María, de Juan y José.
¡A desalambrar, a desalambrar!
que la tierra es nuestra,
tuya y de aquel,
de Pedro y María, de Juan y José.
C El 11 de septiembre p. 111
Antonio Skármeta es un escritor chileno nacido en 1940. Es el autor de No pasó nada y del Cartero de Neruda,
que escribió en exilio en Alemania después de haber huido del Chile de Pinochet. Obtuvo muchos premios litera-
rios, como el Premio Unesco de literatura infantil y juvenil por La redacción.
La novela No pasó nada cuenta la vida del joven Lucho que, a los catorce años, deja su Chile natal para instalarse
en Alemania con sus padres y su hermano. A través de su mirada, cándida e inocente, descubrimos la vida y
preocupaciones de un adolescente hijo de chilenos en el exilio.
L’extrait proposé met en évidence la nostalgie que peut ressentir un exilé, même s’il est jeune,
et les difficultés d’adaptation qu’il peut rencontrer.
La question 1 précise l’âge du protagoniste à l’aide d’un repérage.
La question 2 renvoie à des connaissances historiques qu’on a pu aborder dans les documents
précédents (golpe de Estado, dictadura).
L’exercice « vrai ou faux » de la question 3 a pour but de faire comprendre aux élèves que ce
jeune garçon est un exilé politique. On retiendra donc la réponse a, et l’on pourra leur demander
La memoria histórica
2. Exemple : Un intento para hacer que una cosa, una idea se vuelva falsa.
3. injusto - intolerante - inaceptable - indigno - infeliz
Gramática
■ Ex pr Eso u na volu ntad En pas ado: L’im parfait du s u b j o n c ti f
4. a./e. El pueblo quiso que se detuvieran a los asesinos.
b./f. El General mandó a los prisioneros que permanecieran quietos dentro del estadio.
c./d. Las abuelas rogaron que se revelara la verdad.
5. estuviera - estuvieras - estuviera - estuviéramos - estuvierais - estuvieran
fuera - fueras - fuera - fuéramos - fuerais - fueran
dijera - dijeras - dijera - dijéramos - dijerais - dijeran
6. a. El dictador dijo que nos fuéramos a la cárcel.
b. La junta militar ordenó al pueblo que no dijera nada.
■ H a b lo dEl pasado: Le pas s é s im pLe
7. luché - luchaste - luchó - luchamos - luchasteis - lucharon
fui - fuiste - fue - fuimos - fuisteis - fueron
entendí - entendiste - entendió - entendimos - entendisteis - entendieron
fui - fuiste - fue - fuimos - fuisteis - fueron
viví - viviste - vivió - vivimos - vivisteis - vivieron
dije - dijiste - dijo - dijimos - dijisteis - dijeron
decidí - decidiste - decidió - decidimos - decidisteis - decidieron
Pour la rédaction du paragraphe, les élèves pourront s’aider des documents vus dans la séquence.
■ Ex pr Eso g EnE rali dad Es : La t raduc t ion du « on »
8. a. Durante la Guerra Civil española, se reprimió el sindicalismo.
b. En mi familia, no se pudo aceptar tales actos.
c. En 2007, se decidió redactar una ley sobre la Memoria Histórica.
Los desaparecidos
10. Durante la dictadura argentina, los militares secuestraron a los padres y les quitaron a sus
hijos.
Las familias de los desaparecidos buscaron a los familiares que la policía se había llevado.
Las Abuelas se manifiestan en la Plaza de Mayo para buscar a los desaparecidos y para que no
olvidemos el dolor que sufrieron.
Gramática
■ s i tú o En E l E spac i o: Le s adv e rbe s e t Loc ution s a d ve r b i a L e s
11. a. Estoy aquí en mi casa.
b. Te espero ahí, en ese monumento.
c. ¡Ven aquí!
d. De allí vengo.
e. La gente aquí, en este país, no olvida.
On justifiera par l’éloignement, et par la précision (différence entre acá / allá : peu précis, aquí
/ allí : précis). On prendra soin de faire noter le rapprochement avec l’emploi des déictiques,
comme dans la phrase e) : «este» fait référence à quelque chose de proche, comme «aquí».
■ Ha bl o dE pErtE nE nc i as : Le s p ron om s pos s e s s i f s
12. a. Esta historia es la nuestra.
b. No olvidamos a nuestras familias.
c. Este país no es mío, es tuyo.
■ dEscr i bo u na ac c i ón quE sE d Es arrollaba E n El pa s a d o : L e g é r o n d i f
13. a. Cuando pasamos por allí, la gente estuvo gritando.
b. Los niños estuvieron corriendo por la calle.
c. Todos estuvieron temiendo otro bombardeo.
■ M ar co El rE spEto: Le v ouv oie m e n t
14. a. No conozco su nombre.
b. Dígame como se llama.
c. Quisiera explicárselo pero no entenderá.
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total : . . . . . . . . . . /20
Script
En este lugar le robaron la vida a mi mamá. Ella aún está desaparecida.
En este lugar idearon un plan macabro de robo de bebés.
Acá hubo personas que se creyeron impunes jugando conmigo y sacándome la
identidad durante 25 años.
Tuve mucho tiempo de búsqueda y hace dos años sin tener elementos fuertes
le puse nombre a lo que buscaba y dije, soy hijo de desaparecidos. Sin ningún
elemento encontré la verdad hace dos meses, soy el número 77 de los hijos que
apareció.
Cuando el análisis de ADN confirmó que soy hijo de Alicia y Damián, y ahora sí
puedo decir, soy mis padres, soy Alicia y Damián, les pertenezco y tengo la sangre
de ellos. Gracias a Estela, a todas las abuelas.
Mi madre estuvo en este lugar detenida, seguramente fue torturada, y yo nací aquí
adentro, en este mismo edificio. [...]
Mi madre aquí dentro me abrazaba y nombraba, así dicen los relatos de las com-
pañeras que hoy pueden contarlo. Fui su primer y único hijo y tanto a ella como a
mí nos hubiese gustado estar juntos, pero este maldito sistema no me permitió
eso. Lamentablemente unas manos impunes me agarraron y me sacaron de los
brazos de mi mamá.
Hoy estoy acá, 26 años después para preguntarle a los responsables de esta bar-
barie si se animan a mirarme cara a cara y a los ojos y decirme dónde están mis
padres, Alicia y Damián. Estamos esperando la respuesta que el Punto Final quiso
tapar. [...]
Gracias a mi familia que me buscó incansablemente, gracias a las abuelas, a todas.
[...]
Gracias a los que piensan y luchan por una sociedad más justa, gracias a los que
apuestan por la verdad y la justicia. Por los 400 chicos que aún falta recuperar. Por
los casi 10 chicos aproximadamente que nacieron acá en la ESMA y aún no saben
que sus padres estuvieron acá, aún no conocen su identidad. [...] Por favor, que
nunca más suceda esto. Gracias, gracias a las abuelas, gracias a todos.
Hasta la victoria siempre.
Pour entraîner l’élève aux conditions de l’épreuve, il s’agit de lui proposer trois écoutes inté-
grales du document, espacées d’environ 5 minutes. Pendant ce temps, les élèves devront
prendre des notes, avant de proposer un compte rendu écrit du document en français.
On attend les repérages des éléments suivants :
– Les mots et expressions qui permettent de présenter le narrateur (nationalité, sexe, âge...) ;
– Le type du document, son thème ;
– Le message de l’auteur ;
– Les conditions de vie et le contexte historique du récit.
Bac écrit
Compréhension de l’écrit p. 117
Corrigé 10 points
1. l.4-5: «que estaba a punto de dejarnos solos», «abandonados»
1 point (0.5x2)
2. a. Falso: l.7: «una niña de siete años que apenas sabía que una vez en España había habido
una guerra»
b. Verdadero: l.8: «que por eso antes vivían en Francia»
3 points (0.5x2 pour vrai/faux, 1x2 pour justification)
3. l.9-11: «Sabía también que eso tenía que ver con las dos únicas manías de la abuela Anita, que
jamás comía albaricoques ni había vuelto a decir el nombre de su pueblo en voz alta...»
1 point (0.5x2 «albaricoques» et «nombre de su pueblo»)
4. l.12-13: «siguió escuchando el relato de su abuelo con tanta atención como si entendiera lo
que decía»
l.13: «sus ojos brillaban otra vez como los de un hombre mucho más joven»
l.13-14: «y eran capaces de contagiarle calor sólo con mirarla»
3 points
5. l.15: «tapas» ; l.15-16: «vermú de grifo» ; l.16: «el flamenco» ; l.18: «el cielo»
2 points (0.5x4)
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• La traduction correcte du « on » • Analyse des différents termes des phrases à commenter
• L’expression de l’habitude • Réflexion sur les concepts d’’identité, d’exil
On valorisera :
On valorisera : • Toute connaissance historique ainsi que le réemploi des
• L’emploi d’expressions idiomatiques éléments de l’unité
• L’utilisation de connecteurs
Sujet 2
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• Respect du temps du récit et concordance des • Respect des personnalités de chacun
temps • Respect du contexte historique
• Conjugaison correcte aux première et troisième
personnes du singulier
• Discours indirect
On valorisera : On valorisera :
• L’expression de l’habitude • Toute connaissance historique ainsi que le réemploi
des éléments de l’unité
dossiEr bac On propose ici aux élèves un travail de synthèse sur la problématique du devoir
de mémoire. Elle reprend l’ensemble des informations de l’unité. Pour les entraîner aux modali-
tés de l’épreuve, on pourra leur rappeler quelques conseils pour la réalisation d’une synthèse.
Étape 1
Dégager les informations essentielles et pertinentes de chaque document : chaque initiative, les
événements historiques auxquels elles font référence, les questions qu’elles illustrent et sou-
lèvent.
El guernica
Pablo Picasso (Málaga, 1881 - Mougins, 1973) fue un gran pintor y escultor español. Es considerado el fundador
del cubismo y participó también en el movimiento surrealista. En su obra se distinguen varias etapas tales como
los llamados «período azul» y «período rosa» y el cubismo. Picasso fue un artista comprometido: perteneció al
partido comunista y es el autor de la Colombe de la Paix (1949). Una de sus obras más importantes es El Guerni-
ca, cuadro pintado para la Exposición universal de París de 1937.
La question 1 invite l’élève à présenter le tableau. Il pourra s’aider de ses connaissances per-
sonnelles et de ce qu’il aura appris dans l’unité et du paragraphe en regard de la photo du village.
On pourra le guider en lui rappelant la méthode d’analyse de tableau :
- primer plano / segundo plano
- las líneas (rectas, curvas), la perspectiva
- los colores (o su ausencia)
On pourra aussi lui faire repérer les éléments importants du tableau : el caballo / el toro / la
lámpara / la mujer con su niño muerto / el soldado en el suelo / las llamas, etc.
la poesía comprometida
Pablo Neruda (1904 - 1973, Santiago de Chile) fue un gran poeta chileno, que también desarrolló funciones polí-
ticas y diplomáticas. Militó en el partido comunista de su país. Recibió el premio Nobel de literatura en 1971. Sus
obras son famosas en el mundo entero: Veinte poemas de amor y una canción desesperada (1924), España en el
corazón (1937), El Canto general (1950), Odas elementales (1954).
Les questions 2 et 3 portent sur ce poème. La première se focalise sur le respect et l’admira-
tion que portait le poète à l’Espagne (où il a été consul du Chili), ainsi que sur la rupture dans le
poème entre nostalgie d’une vie heureuse et horreur guerrière. La deuxième est centrée davan-
tage sur l’avant-dernière strophe et sur la nécessité de dénoncer la barbarie.
La question 4 permettra à l’élève d’obtenir une vision globale de cette double page, en définis-
sant l’art engagé. Il utilisera l’analyse du tableau et celle du poème, ainsi que les connaissances
acquises, et sera capable de lier la notion d’engagement dans l’art, à celle d’engagement politique
ou social étudiée précédemment.
Cette dernière question de synthèse renvoie également aux annexes littéraires, en particulier
à la page 204 où l’on donne un autre exemple de poésie engagée, ancrée dans la Generación
del 27. Les élèves de série L (mais aussi d’autres séries) pourront alors étudier le poème de
Gabriel Celaya, La poesía es un arma cargada de futuro.
7 El poder de
las palabras
Proyecto
Presento mi libro preferido
1
Ouverture
La double page d’ouverture, à travers les trois photographies, met la lecture au centre de la
séquence. Les différentes situations ont un dénominateur commun : la place de la lecture dans
notre société, aussi bien sur le plan personnel (photo 1) que sur le plan collectif (photo 3). Pour
la photo 2 des jeunes filles, on pourra alors demander aux élèves de formuler des hypothèses
à partir de la question suivante : ¿Qué podrán decirse entre ellas mientras eligen los libros?, et
engager par la même occasion une brève interaction entre eux. Il faudra aussi attirer l’attention
sur le fait que la Feria del Libro est un événement très important et populaire le jour de la San
Jordi à Barcelone, mais aussi à Madrid lorsque la Feria s’installe autour du Parque del Buen Retiro.
Afin de donner davantage d’outils linguistiques aux élèves, il convient de leur faire écouter le
document En directo. On leur proposera d’abord d’identifier les interlocuteurs, puis de relever les
arguments avancés par l’une et l’autre interlocutrice concernant le livre choisi. Ces différentes
expressions peuvent faire l’objet d’une fiche de vocabulaire qui sera nécessaire aux élèves lors
de la tâche finale.
Par la suite, on pourra s’attarder sur les deux autres photographies, en décrivant d’abord ce que
l’on voit. La photo 1, qui montre une jeune femme au bord de la mer tenant un livre électronique,
peut amorcer une réflexion sur les avantages de cet outil par rapport au livre papier. Cela anticipera
le travail proposé dans la seconde Escala de l’unité.
À l’opposé de cette première photo, qui illustre à la fois l’apparition des nouvelles technologies
et une ambiance intimiste, la photo 3 fait ressortir la notion de collectif par la représentation
d’une «Torre de Babel» de 25 mètres de haut et composée de 30 000 livres donnés par des
particuliers et par certaines associations. Cette structure, installée dans un parc public en plein
centre de Buenos Aires, accompagnait l’événement qui faisait de cette ville la capitale du livre en
Escultora y pintora argentina nacida en 1943, Marta Minujín es una figura del pop art argentino. Esta artista amiga
de Andy Warhol ha sido la pionera, desde los años 60 en Argentina, en la producción de obras llamadas «insta-
laciones» en las que incluso hace participar al público. Entre las numerosas creaciones de la artista, destaca
la reproducción del Partenón en 1983 en una de las principales arterias de Buenos Aires. Esta última «instala-
ción» de la Torre de Babel se componía de numerosos libros censurados durante los gobiernos represivos de los
años 70-80 en la Argentina, donados en parte por los mismos habitantes o asociaciones de la capital. Para saber
más: www.martaminujin.com
B El viaje p. 124
L’analyse de cette photographie permettra d’approfondir l’expression personnelle et l’échange
d’opinion entre les élèves. La photo est parlante et peut être commentée sans difficultés (ques-
tion 1). La justification du titre et la création d’un autre (question 2) nourriront l’analyse.
On peut compléter avec les élèves la question 3 et les sensibiliser à la notion de la concession,
en soulignant le contraste entre les eaux agitées et l’insouciance du jeune homme absorbé dans
la lecture. Son attitude permettra d’annoncer l’extrait littéraire qui suit, p. 125, dont le titre, «Un
fervoroso lector», fait écho au document iconographique.
La question 4 servira de synthèse pour concrétiser les liens qui unissent un document à un
autre, et mobiliser ainsi les nouveaux acquis linguistiques.
Cependant, l’étude de cette photographie peut également donner lieu à un travail à la maison, qui
consolide les notions linguistiques et culturelles abordées dans la double page après l’étude de
l’extrait littéraire. On peut l’accompagner de la question du Más allá p. 125. On insistera toutefois
sur le fait qu’il s’agit d’une activité orale ; il ne faudra donc pas rédiger la production, afin d’éviter
l’écrit oralisé.
Leonardo Padura Fuentes nace en La Habana en 1955, en vísperas del estallido de la revolución castrista. Es
periodista, ensayista y guionista. En los años 90, publica una serie de novelas de carácter policíaco que ponen en
escena al protagonista Mario Conde, un hombre descreído que ha perdido la fe en la utopía del hombre nuevo. En
los años 90, Cuba entra en una grave crisis económica tras la caída del muro de Berlín y por consiguiente el fin
de las relaciones entre Cuba y la ex URSS. A través de la mirada y del recorrido del personaje Mario Conde – un ex
policía amante de los libros – el novelista cubano retrata una Habana en descomposición. Leonardo Padura rinde
así homenaje no sólo a su ciudad natal y a la literatura cubana, sino también a la literatura universal y a la escri-
tura misma como tiempo y lugar de la memoria.
Cet extrait du discours que l’écrivain péruvien a prononcé à l’ouverture de la Feria del libro de
Buenos Aires, redonne aux livres ses lettres de noblesse en les plaçant au cœur de notre quoti-
dien. Avant de répondre aux questions de compréhension, on proposera aux élèves d’imaginer
quel peut être l’objectif de ce discours : Puede que el escritor quiera...
La question 1 permet d’emblée de préciser la mission que l’écrivain attribue aux livres dans
notre société, à savoir : «Los libros nos ayudan a vencer los prejuicios racistas, étnicos, religio-
sos e ideológicos...» (l.12-13) ; «a descubrir que [...] somos iguales...» (l.14-16). Pour rendre plus
lisible cette définition, il sera intéressant de demander aux élèves d’expliciter comment un livre
peut combattre les préjugés.
La question 2 sera facilement élucidée : «Podemos comparar el mundo de los libros [...] con un
bosque encantado...» (l.18). Après avoir expliqué le choix de cette comparaison, on pourra pro-
poser de réaliser l’exercice Léxico de la colonne Lengua, qui consiste à relever, entre les lignes
20 et 24, le champ lexical lié au monde imaginaire : «fantásticas», «varita mágica», «operación
mágica», «hechicería de sus letras». Ce travail viendra nourrir la fiche lexicale de la séquence.
Ensuite, la question 3 pourra être l’occasion de mobiliser les formulations de la comparaison,
que les élèves commencent à manier dès les premières années d’apprentissage de l’espagnol, à
savoir : «mientras que», «al contrario», «por lo contrario», «tan/tanto(a)... como...».
La dernière phrase du texte, reprise dans la question 4, mérite une réflexion particulière. On
peut la faire relire par un élève, en attirant l’attention sur la prononciation correcte des voyelles
en espagnol. Un travail que l’on pourra prolonger grâce à la rubrique Fonética de la colonne Len-
gua p. 127. Cette dernière phrase fait écho au titre de l’unité, dans la mesure où l’écrivain met
en évidence le pouvoir des livres et par conséquent des mots : le pouvoir de transformer la réa-
lité et de combler ainsi les vides ou les frustrations de notre vie quotidienne. Dans ce sens, les
verbes «volverse» et «convertirse» exprimeront cette transformation ou évolution telle qu’elle
est annoncée dans la colonne Lengua.
■ Pour les séries L, on peut également entamer un échange autour de l’idée du pouvoir de transformer
non seulement le lecteur, mais aussi son quotidien. Les élèves pourront donner un exemple d’une lecture
qui les aura marqués.
sse 2
B Intercambio de libros p. 127 CD cla9 DVD
La iniciativa «Intercambio de libros» busca que el propietario de un libro abandone su obra favorita en un lugar
público, para que un viandante pase y lo recupere para leerlo a su vez y poder descubrir un nuevo autor o una
publicación hasta entonces desconocida. Además, los lectores pueden escribir un comentario sobre su lectura. De
esta manera el libro se convierte en un objeto viviente. Esta iniciativa existe en numerosas grandes ciudades del
mundo bajo el nombre «book-crossing».
Script
Periodista.–Leer, registrar y liberar, son las tres acciones que hay que realizar para
entrar en la comunidad del «book-crossing». Una práctica que hoy ha llegado a las
calles de Madrid y que han disfrutado grandes y también pequeños.
Voz en off.–El expositor era el asfalto, y la librería, el Retiro, los libreros, los propios
lectores, ¿y los libros?
Lectora 1.–Para nosotros un libro es un pedazo de tu alma que se queda en el libro
en cuanto lo lees, entonces «book-crossing» es una manera de que este pedazo
de tu alma llegue a lugares donde a lo mejor tú nunca estarás.
Lector 2.–Es una narración. Los escritores lo escriben para que llegue a la gente y
si se queda en casa, si se queda olvidado, no vale para nada.
Enviada especial.–Que los libros se lean de verdad y no sean solamente un objeto
de decoración, es el objetivo de los «book-crossers», que aseguran que el hábito
de la lectura no está en peligro.
Proyecto
Participo en un sondeo p. 127
Cette micro-tâche permet de favoriser l’expression personnelle, en invitant les élèves à parler
de leurs goûts et de leur sensibilité. Cette activité les incitera à mobiliser les acquis linguistiques
abordés dans cette unité. On pourra diviser le groupe en trois : un panel de jeunes interrogés,
un groupe représentant la librairie, et un troisième groupe qui s’occupera de synthétiser et de
rapporter à l’oral les réponses des jeunes interrogés en élaborant un bilan.
■ Dans un groupe-classe plus autonome et d’un niveau plus avancé, cette micro-tâche peut s’orga-
niser en créant des groupes de six élèves parmi lesquels deux élèves joueront le rôle des enquêteurs et
les quatre autres celui des jeunes interrogés. Chaque groupe élaborera son questionnaire et y répondra.
L’interactivité durera une vingtaine de minutes. Puis on clôturera l’activité par une mise en commun des
résultats sous forme de bilan, que le porte-parole de chaque groupe produira à l’oral.
Pour mener à bien le bilan des enquêtes, on mettra à la disposition des élèves des outils lin-
guistiques qui aident à rassembler les informations :
A la gran mayoría de los entrevistados (no) les gusta(n) las novelas... porque... Una minoría
suele leer... / Unos pocos leen con frecuencia... porque... / Hay quienes leen un libro por mes... /
cada dos meses... ya que...
Daniel Monedero y Oscar T. Pérez son dos artistas españoles que pusieron en marcha una lectura en i-pad desa-
rrollada entre jóvenes entre 8 y 12 años, con el objetivo de reflexionar acerca de las innovaciones de la tecnología
digital en el mundo literario. Esta iniciativa ha sido elegida por el programa «Territorio Ebook» fundado por el Centro
de Desarrollo Sociocultural de la Fundación Germán Sánchez Ruipérez en Salamanca, que concierne a biblioteca-
rios, lectores y espacios de lectura. Las acciones llevadas a cabo por este programa son diversas: una campaña de
fomento para que los más pequeños lean; la puesta en marcha de una lectura realizada por los mismos habitantes
de Salamanca de un extracto literario en i-pad, en diferentes lugares de la ciudad; y el desarrollo de cursos en la
red sobre la publicación de un libro digital.
Le site Leeder, promu par le ministère de la Culture espagnol, était destiné à encourager les
jeunes à lire. L’affiche du site, qui accompagne le support audio précédent, est un document
accessible aux élèves. Les questions 1 et 2 ont pour but de focaliser leur attention sur les
moyens iconographiques mis en œuvre par le site pour donner une image jeune et moderne à
cette campagne. À ce propos, il faudra faire ressortir la typographie et les images utilisées. On
fera remarquer le style informel qui se dégage des tâches de peinture rouge et noire, créant une
impression de « spontanéité » comme dans un graffiti. Après une analyse de l’image, on peut
procéder à un repérage des indices linguistiques et à la compréhension du nom du site.
La question 3 permet de préciser quels sont les services proposés par ce site, en relevant
les différentes rubriques qui apparaissent sur la page : «manifiesto», «blogs», etc. Les élèves
essaieront d’imaginer ce que peut contenir chacune de ces rubriques : «A mi modo de ver, en
la rúbrica Manifiesto encontraremos...» Ce sera une façon de mieux comprendre l’intérêt de ce
genre de site pour les jeunes de l’âge de nos élèves. On pourra aussi les inviter à le consulter à la
maison et à nous donner leur avis sur l’utilité du site, à la séance suivante.
Andrés Trapiello nació en León en 1953. Es poeta, novelista, ensayista e historiador. Trabajó para diversas publi-
caciones y programas culturales en televisión hasta 1979. Desde entonces, se dedica exclusivamente a escribir y
colaborar con la revista del periódico La Vanguardia entre otros.
Premiado en 2003, Los amigos del crimen perfecto es una novela ambientada en el Madrid de los años 80 que
trata acerca del tema de la venganza.
Los Amigos es un grupo de lectores que se reúne en una cafetería madrileña, a quienes les encantan las series
negras. Se hacen llamar con nombres de escritores o de protagonistas famosos de series policíacas, como el
personaje «Sam Spade» creado por el escritor norteamericano Dashiell Hammett en los años 30.
Ce document a été enregistré, car les bruitages qui l’accompagnent enrichissent le sens et le
rendent plus accessible à l’élève. L’enregistrement pourra être utilisé pour commencer le travail
de compréhension du texte. Après cette lecture associée à l’audio, on invitera les élèves à identi-
fier les personnages (leur relation, le métier du protagoniste) et à situer la scène en s’appuyant
sur le texte. On leur proposera ensuite de répondre aux questions. L’élucidation de la situation
et du métier du protagoniste permettra de trouver les indices demandés dans la question 1 :
«Paco tardó en hacerse una idea aproximada del tiempo transcurrido desde que se había sen-
tado a escribir esa mañana» (l.3-4) ; «Cuando trabajaba se metía tanto en los personajes y en
la acción que no era capaz de distinguir lo que sucedía de la realidad...» (l.5-6) ; la repetición
del llamado sin respuesta inmediata : «Paco, ¿estás en casa? (l.1) ; «Paco, ¿estas ahí?» (l.10).
Après avoir répondu à la question 2 : Se tratará de una novela policíaca porque se habla de
«asesinos, malhechores» (l.19) y de «crimen» (l.22), l’élève affinera sa compréhension du
document et pourra saisir sa complexité en se rendant compte que la « réalité du personnage »
se mélange à la fiction du livre qu’il est en train d’écrire.
La question 3 entame cette compréhension plus fine du document, en relevant les indices
qui montrent que la machine à écrire devient une arme avec laquelle l’écrivain forge des per-
sonnages criminels : «Una vieja Underwood, alta, pesada, negra» (l.14) ; «¿Cuántos cientos de
hombres han muerto entre aquellas teclas, picados por el golpe certero de las matrices, cuán-
tas cabezas habían rodado bajo aquellas cuchillas implacables...?» (l.15-18). Ces personnages
finissent par prendre forme et devenir des concurrents de l’écrivain, au risque de lui voler la
vedette, et montrent ainsi la fusion fiction-réalité : «Se hubiera dicho que temía que aquellos
Delley y Olson actuaran por su cuenta mientras iba a abrir la puerta, y cometieran cualquier
desaguisado que echasen por tierra el trabajo de las dos últimas semanas» (l.27-30).
L’étude de ce document enrichit la dialectique fiction-réalité, traitée aussi bien à travers le per-
sonnage de Mario Conde, dans l’extrait du roman policier étudié p. 125, que dans le discours de
Mario Vargas Llosa p. 126. Cet extrait d’Andrés Trapiello illustre également le procédé stylistique
de mise en abyme, qui est utilisé plus longuement dans le conte de Julio Cortázar pp. 206-207.
Le travail proposé dans la colonne Lengua permettra d’aborder la notion de la durée et de l’action
progressive si fréquemment utilisée en espagnol. Le texte d’Andrés Trapiello ainsi que le dessin
Proyecto
Escribo un texto para mi blog p. 131
Grâce à cette tâche intermédiaire, les élèves auront l’opportunité de se mettre dans la peau de
l’auteur d’un blog comme Maruja Torres, et de s’initier à l’écriture spécifique à Internet.
Elle peut être réalisée en groupe dans une salle multimédia, ce qui permettra de répondre
aux exigences des TICE. Il s’agira d’écrire une sorte de manifiesto comme dans la page Leeder,
et de donner lieu à la création d’un blog. Celui-ci pourra être alimenté tout au long de l’année, et
les élèves pourront y laisser leurs commentaires sur les différents blogs créés. Pour peaufiner
le projet, l’élève fera une présentation personnelle (l’occasion de réviser ser/estar, gustar, etc.),
précisera clairement l’utilité du blog et sa motivation en utilisant les prépositions por/para, puis
laissera un commentaire invitant le visiteur de son blog à réagir. Cette activité peut être réalisée
en binôme, de façon à enrichir davantage le travail.
Lo imaginario
3. ficción: f. clase de obras literarias o cinematográficas, generalmente narrativas, que tratan de
sucesos y personajes imaginarios.
hechicería: f. arte supersticioso de hechizar. (v. tr. ejercer un hechizo sobre alguien por medio de
prácticas supersticiosas).
sueño: 1. m. Acto de dormir. 2. m. Acto de representarse en la fantasía de alguien, mientras
duerme, sucesos o imágenes.
fantasía: f. Capacidad de formar imágenes mentales, para inventar o crear ideas.
Gramática
■ Mati zo una i dea: Aun que , A p e s Ar de que , p e s e A q ue
4. a. Aunque no suelo leer libros de más de doscientas páginas, la lectura de este libro me ha
absorbido. b. A pesar de que dicen que los jóvenes no leen, muchos de ellos conocen las grandes
obras literarias. c. Pese a que los libros son objetos inertes, los libros son capaces de animarse
a través de la lectura.
■ H a bl o de una evolu c i ón: L A t rA duc t ion d e « de v en i r » / « re nd re »
5. a. Se puso completamente colorado.
b. ¡Se volvieron completamente locos!
c. Después de tanto trabajar, se convirtió en abogado.
d. Se hicieron muy amigos después de este encuentro.
e. Me he vuelto completamente fan/adepta/incondicional de este autor.
6. a. La lecture nous rend plus tolérants.
b. Cette expérience m’a transformé en une personne plus ouverte / m’a rendu(e) plus ouvert(e).
c. Ce livre m’a rendu plus exigeant avec moi-même.
d. Cela le met de bonne humeur.
Gramática
■ e xpreso un objeti v o o u na razón: pArA/ p or
9. a. Las redes sociales sirven hoy día para poner en contacto el escritor con sus lectores.
(le but)
b. El escritor acaba de abrir un blog no sólo por gusto sino también por necesidad. (la raison)
c. El periodista se vale del blog para compartir su opinión con sus lectores. (le but)
d. Por curiosidad y para responder a los pedidos de sus lectores, el escritor ha creado un blog
literario. (la raison / le but)
10.
a. para
b. para
c. por
■ M ar co u na progres i ón: ir + gé ron dif
11. a. Aunque no lo creas, voy aprendiendo de mis errores. Même si tu ne me crois pas, j’ap-
prends progressivement de mes erreurs.
b. Escribo en mi blog a medida que me voy enterando de las noticias. J’écris dans mon blog au
fur et à mesure que je prends connaissance des nouvelles.
c. Con los años, la manera de escribir va cambiando. Avec les années, la façon d’écrire change
peu à peu.
12. a. Va aprendiendo el oficio de escritor.
b. A medida que lee, va apasionándose por la historia.
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total : . . . . . . . . . . /20
Script
Hola, presentamos el nuevo dispositivo de conocimiento bio-óptico organizado,
de nombre comercial: Book. Book es una revolucionaria ruptura tecnológica: sin
cables, sin circuitos eléctricos, sin batería, sin necesidad de conexión. Book nunca
se cuelga, Book nunca necesita ser reiniciado, simplemente tienes que abrirlo y
comenzar a disfrutar de sus enormes ventajas. Así es cómo funciona: Book está
concebido con hojas de papel numeradas secuencialmente, cada una de las cuales
es capaz de almacenar miles de pixels de información.
Cada página es escaneada ópticamente, registrando la información directamente
en tu cerebro, una simple sacudida de dedos nos lleva a la siguiente página. La
mayoría de los Books lleva un índice que señala la localización exacta de cualquier
información seleccionada para su inmediata recuperación. El accesorio opcional,
marca páginas, permite abrir el Book en el punto exacto en el que fue dejado la
sesión previa; incluso si el Book se ha cerrado.
Pour entraîner aux conditions de l’épreuve, il s’agit de proposer aux élèves trois écoutes inté-
grales du document, espacées d’environ 2 minutes. Pendant ces écoutes, les élèves devront
prendre des notes puis organiser leurs idées en français par écrit.
On attend le repérage des éléments suivants :
– Le thème (énumération des avantages du livre papier) et les mots-clés (book, sin cables,
sin circuitos eléctricos, sin batería, sin necesidad de conexión, concebido con hojas de papel) ;
– Les avantages de l’objet présenté (cada página es escaneada ópticamente, registrando la
información directamente en tu cerebro, una simple sacudida de dedos nos lleva a la siguiente
página) ;
– Le ton ironique qui s’en dégage, en commençant par le nom «book» et la façon dont on
le décrit : «el nuevo dispositivo de conocimiento bio-óptico organizado», «una revolucionaria
ruptura tecnológica». Ce qui peut donner lieu à une réflexion sur l’oubli des avantages des « an-
ciens » outils.
Bac écrit
Compréhension de l’écrit p. 135
Corrigé 10 points
1. Los personajes principales son: el narrador y su amigo Bertuccio. 1 point
2. Introduction : «El protagonista es un niño [...] que narra sus vivencias cotidianas» ou bien
l.12: «Bertuccio dijo que era menor [de catorce años]» 2 points
3. l.1-3: «Bertuccio leía el Becket de Anouilh y decía que quería escribir teatro. Yo leí Hamlet para
no ser menos y porque el libro estaba en casa» ou bien l.6-7 : «Pero yo lo hacía porque quería
parecer grande, Bertuccio lo hacía porque quería ser artista» 2 points
4. Los muchachos no tenían derecho a ver Operación oro que era una película prohibida para
catorce. Así que se escondieron en el baño y cuando el acomodador entró con la linterna a ubicar
a uno que llegó tarde se metieron detrás suyo y se escondieron entre los cortinados.
2 points (1 point pour identifier le problème et 1 point
pour répondre à la façon de contourner l’obstacle)
5. Falso: l.22-23: «Habremos perdido los primeros quince minutos, pero finalmente vimos la pelí-
cula». 3 points (1.5 point pour identifier le problème et 1.5 point pour contourner un obstacle)
1/ El español en el mundo
Ces données sont extraites d’un document publié par l’Instituto Cervantes, qui est consultable
sur le site www.eldiae.es. L’élève sera sensible à l’intérêt de parler cette langue aussi bien au
niveau culturel que professionnel.
La question 1 permettra de relever les éléments significatifs de l’importance de l’espagnol.
2/ ¿Español o castellano?
Cet extrait du site www.espanolsinfronteras.com, accompagné d’une photo représentant un
panneau de signalisation, donne aux élèves une explication claire de l’utilisation de deux mots
différents pour désigner une même langue (question 2).
Ce sera l’occasion d’évoquer aussi les autres langues officielles parlées en Espagne, en rap-
pelant leur place plus ou moins importante dans les Comunidades Autónomas, car leur langue
est le symbole d’une identité culturelle spécifique. D’où l’importance de la défense du catalan ou
du basque dans ces régions, notamment à travers les panneaux de signalisation et les médias
(journaux, chaînes de télévision, radio).
3/ El día «E»
Cette campagne autour du día «E» est très enrichissante pour l’élève. Elle est consultable sur
www.eldiae.es et peut être exploitée pour un travail de compréhension orale sur les différents
témoignages donnés par les participants.
dossier bac Après la lecture des documents de cette double page, on propose ici à l’élève de
faire une synthèse sur la place qu’occupe l’espagnol dans le monde. On peut également l’inviter
à raconter pourquoi il a choisi l’espagnol, en lui permettant de donner son avis sur ce que l’espa-
gnol peut lui apporter sur les plans culturel et professionnel, et de dire quel est son mot favori
dans cette langue en justifiant son choix.
Cette double page propose d’aborder la littérature sous un angle différent, celui de l’adaptation
d’un livre au cinéma. Ce travail met l’accent sur la façon dont un cinéaste réussit à mettre en
image les mots et à transmettre les sentiments des personnages, plus ou moins explicites dans
le livre, à travers les différents plans cinématographiques, l’ambiance recréée dans la scène
filmée qui sera plus ou moins fidèle à l’histoire écrite.
el lenguaje cinematográfico
Il sera intéressant tout d’abord d’étudier l’affiche du film, qui est suffisamment parlante pour
émettre des hypothèses sur la relation qu’entretiennent les personnages principaux.
Puis, en question 1, on invitera les élèves à lire les extraits du livre p. 139, en ayant comme
objectif de lecture la présentation et le portrait des personnages. On peut relever des indices
pour illustrer les propos et mieux appréhender leur caractère et leur relation.
Pour répondre aux questions 2 et 3, on procédera à un premier visionnage de la séquence
pour vérifier si le film de Juan José Campanella a été fidèle ou pas au portrait des personnages
ébauché dans cet extrait du livre d’Eduardo Sacheri.
La question 4 pourra souligner le sens et la portée des différents outils cinématographiques
pour mettre en image les sentiments et le comportement des personnages décrits dans les
pages d’un livre. L’élève s’aidera de l’encadré p. 138 qui explique l’utilité de différents plans et
mouvements de caméra mis au service du sens que le cinéaste cherche à donner à la scène.
Ficción en la ficción
Il sera utile de faire expliciter ce titre par les élèves. En effet, il s’agit ici d’un roman policier
sur la vie d’un enquêteur à la retraite, qui a décidé d’écrire lui-même son premier livre. L’extrait
proposé par Lee más pp. 206-207 fournit également un exemple de mise en abyme à travers un
conte fantastique de Julio Cortázar, Continuidad de los parques, où le lecteur lit l’histoire d’un
personnage qui lit un livre.
Script
Benjamín.–Su alteza...
Irene.–¡Qué sorpresa!
Benjamín.–Permiso...
Irene.–Pero, ¿qué hacés por acá?
Benjamín.–Nada, pasaba para charlar un poco, ¿estás ocupada?
Irene.–No, estaba repasando un poco para una audiencia, pero ya me lo sé de
memoria, ¿café? No, te preguntaba porque por ahí en el retiro se te dio por la
salud... ¡Mariano!
Mariano.–Sí, doctora.
Irene.–Andate hasta el café Uruguay y traenos dos de los ricos.
Mariano.–Pero tengo que terminar el expediente...
Irene.–¡Expediente! Te presento al señor Benjamín Expósito, recientemente
jubilado honoris causa del palacio y un viejo amigo. Mariano, el pinche de la
primavera-verano, que no está nada mal, ¿no? Tomá, traete unos petits fours y si
querés comprate una tita.
8 Mitos
y héroes
Proyecto
Creo a mi propio héroe
1
146 EOC – parler de changements de modèles dans la société B2 lengua: hago hipótesis sobre
escala
Ouverture
La diversité des trois photographies proposées en ouverture d’unité permet d’avoir un aperçu
des différentes perspectives choisies pour cette Escala, entre héros anonyme du quotidien
(«una médica cubana desplazándose para visitar a los enfermos de los barrios más pobres»),
héros du passé collectif (Don Quijote y Sancho Panza) et héros starisé (people : Penélope Cruz
recibiendo el Óscar).
Les quatre questions posent les bases d’un fil conducteur, qui est cette confrontation entre
héros d’hier et d’aujourd’hui, entre héros populaires et héros anonymes. Ce sont des questions
d’expression personnelle, qui incitent l’élève à une première réflexion sur ce thème à travers une
recherche des similitudes entre les figures proposées (question 1), l’analyse d’une représen-
tation de «Don Quijote y su escudero» (question 2), l’appréciation personnelle de la valeur de
chacune de ces figures (question 3), et le choix de celle qui lui semble sortir du lot (question 4).
L’audio En directo permettra à l’élève de faire le lien entre les différents aspects abordés et de
comprendre d’emblée la problématique de l’unité.
Script En directo
Chico. –¡¡Guau!! ¡Penélope es increíble! ¡Gracias a ella España pasará a la historia!
Chica. –¡Anda ya! Por favor Nacho, hay cosas mucho más heroicas que ganar un
Oscar y rodar películas.
Chico. –Pfff ¿Ah sí? ¿Cómo qué?
Chica. –Pues como, por ejemplo, salvar vidas, socorrer o ayudar a la gente que lo
necesita, o luchar por una causa que haga avanzar las mentalidades.
Chico. –¡Qué bobadas! ¡Mira, está muy bien que algunos ayuden a la gente o que
quieran mejorar el mundo, pero lo que necesita la mayoría de las personas es
divertirse, por ejemplo, ver películas que les hagan olvidar las preocupaciones
cotidianas!
Miguel de Cervantes nació en 1547 en Alcalá de Henares, a unos treinta kilómetros de Madrid. Fue un novelista,
poeta y dramaturgo español. Es considerado como el mayor representante de la literatura española con: Don Qui-
jote de la Mancha, que muchos críticos consideran como la primera novela moderna y una de las mejores novelas
de la literatura universal.
El ingenioso hidalgo Don Quijote de la Mancha, fue escrita en 1605. Rompe completamente con la tradición
caballeresca y cortés que existía hasta entonces en la literatura. Consta de dos partes: la primera, El ingenioso
hidalgo Don Quijote de la Mancha, publicada en 1605; y la Segunda parte del ingenioso caballero Don Quijote de la
Mancha, en 1615. Su temática gira en torno a la búsqueda de un ideal y propone como tela de fondo una reflexión
sobre la libertad.
CD classe 2
C El papel de los mitos p. 143 13
Francisco Pérez de Antón es un escritor, columnista y empresario. Fue galardonado con el Premio Nacional de
Literatura Miguel Ángel Asturias en el 2011.
En esta entrevista habla de aspectos relacionados con las temáticas y los personajes de algunas de sus obras:
El sueño de los justos, La guerra de los capinegros y Los hijos del incienso y de la pólvora. También, opina sobre
el papel que desempeñan los mitos y los héroes en la literatura. Para terminar, cuenta cómo inició su carrera en
el mundo de las letras.
L’extrait proposé met en évidence le rôle prépondérant des mythes et des héros dans notre
éducation.
Ce document permet, grâce à la vision d’un écrivain, de développer cette réflexion sur l’utilité
des mythes auxquels se rattachent les civilisations. L’auteur insiste sur le côté moralisateur des
histoires qui font les mythes.
Pour répondre à la question 1, les élèves devront repérer les mots manquants de la phrase
suivante : «Es una forma de explicar lo que somos y cómo somos.»
La question 2 est plus large et couvre l’ensemble de l’extrait. On pourra parfaitement proposer
deux écoutes, pour cibler dans la première, la valeur des mythes, et dans la seconde, leur fonc-
tion. On fera remarquer la phrase suivante : «Los propios mitos religiosos sirven precisamente
para educar en una cultura religiosa a las personas.»
Script
Entrevistador. –¿Qué valor tienen los mitos? ¿Por qué entrarle a los mitos?
Francisco Pérez de Antón. –Sí, alguna vez pensé como tú. ¿Qué tontería esto de
los mitos, ¿no?
Porque es una forma de explicar lo que somos y cómo somos. En las primeras eta-
pas de nuestra vida, cuando el ser humano no es todavía racional, no ha alcanzado
el desarrollo de la razón y no hay otra forma de educarlo más que a través de un
mito. Los propios mitos religiosos sirven precisamente para educar en una cultura
religiosa a las personas, ¿no? Hay mitos como el de la Creación, por ejemplo.
El caso del Popol-Vuh, yo, la primera vez que lo leí, y miento porque no lo leí, no
pude terminarlo, yo creo que me quedé como en la página treinta o en la página
cuarenta. Son mitos universales, por ejemplo, y mitos religiosos muy parecidos al
cristianismo, por ejemplo, hay una virgen, hay un diluvio y hay toda una serie de
eventos y de sucesos, verdad, que son fantasía, que son fruto de la imaginación,
con los cuales, estoy convencido, se educaba a los niños de la cultura maya. Los
escribas hacían los dibujos, se les presentaba, y había alguien que verbalizaba eso
a los niños. En realidad, el Popol-Vuh, cuando tú lo examinas a fondo, eso tiene una
educación, un fondo moral extraordinario, ¿no?, muy parecido al nuestro. Por eso
me pareció a mí importante exaltarlo y glosarlo.
Entrevistador. –Hablemos de héroes en este contexto de literatura. ¿Qué papel
juegan los héroes en la literatura y en la educación?
Francisco Pérez de Antón. –Pues los héroes son imágenes o ejemplos culturales
en los que se fijan, a los que se vuelve a los niños especialmente para educarlos,
¿no? De hecho, los superhéroes que vemos ahora en las películas y antes en los
chistes y todo eso, pues tenían un fondo moral y forman parte de la educación
moral. No es el héroe tal y como lo calificamos o se lo califica en otras esferas,
como la esfera militar, por decir algo, ¿no? sino es el héroe cotidiano, el héroe de
todos los días, y en eso todos los países, y entre ellos Guatemala, están llenos de
héroes, todos los días.
Yo salgo a caminar y a correr muy temprano, y me imagino, veo venir a la gente
a trabajar, a los edificios (albañiles, etc.) y digo: «esa gente se ha levantado a
las tres de la mañana para poder llegar aquí a las cinco y media de la mañana a
trabajar». Esos son verdaderos héroes, ¿no? Y hay una trayectoria del héroe, una
trayectoria que está muy bien delimitada.
Les questions, qui sont toutes d’expression orale en continu, incitent les élèves à observer la
photographie afin d’analyser les éléments qui la composent et les sentiments qu’elle inspire.
La question 1 propose de faire un rapide rappel de la symbolique du Premier Mai comme Jour-
née internationale du Travail. Les valeurs qui sont défendues chaque année pendant ce défilé
peuvent être résumées par ce lema que l’on retrouve sur certaines banderoles : «Unidad, pro-
ductividad y eficacia!» Il s’agit d’une tradition dont Cuba est un des précurseurs. En 1890, Cuba
a été en effet un des premiers pays à célébrer ce défilé pour la Journée internationale des tra-
vailleurs. Depuis, chaque année, les Cubains descendent dans la rue pour exprimer leurs reven-
dications et leur solidarité avec tous les travailleurs du monde.
La question 2 incite à se focaliser davantage sur les personnages et les émotions qu’ils dé-
gagent (las actuaciones, las posturas, las expresiones, el fervor).
On attendra des élèves qu’ils décrivent l’action qui est en train de se passer. On pourra alors
leur faire remarquer que la photo sur la pancarte est le cliché mondialement connu du Guerrillero
heroico, pris par le photographe Alberto Korda le 5 mars 1960 à la Havane, pendant les funé-
railles des victimes du sabotage du bateau La Coubre. Ce sera une belle entrée en matière aussi
pour aborder le document suivant, qui s’appuie précisément sur cette image devenue un « objet
marketing ».
On leur rappellera des verbes de perception introduits par des expressions qu’ils pourront réu-
tiliser dans les conditions du baccalauréat, par exemple :
– Podemos notar / comprobar / observar... que se trata de una manifestación / un desfile que
tiene lugar en la calle. Vemos a personas que llevan pancartas en las manos, que represen-
tan figuras de la revolución cubana (en el primer término : Ernesto Che Guevara, revolucionario
marxista y también dirigente de la revolución cubana ; en el segundo término : Fidel Castro,
dirigente político cubano y antiguo jefe de Estado).
– Las personas que desfilan llevan camisetas rojas, símbolo de la continuidad de la marcha
comunista (identificación del comunismo con el rojo). Parecen contentas porque sonríen/están
risueñas. Se trata de una manifestación que se celebra en un ambiente festivo. Enarbolan sus
pancartas del Che y de Fidel Castro con alegría y orgullo.
Puis, on pourra demander aux élèves de réaliser les exercices 1 et 2 de la colonne Lengua, dont
les réponses viendront compléter leur production en réponse à la consigne d’expression de ce
document.
Presque 45 ans après son exécution, le Che suscite toujours autant d’interrogations, entre
admirateurs et détracteurs, pour savoir s’il s’agit bien d’un héros révolutionnaire ou d’un violent
assassin comme semblent le décrire les victimes du régime castriste.
Nous proposons aux élèves, à travers cette interview du journaliste politique indépendant
Olance Nogueras, un témoignage qui nous donne une image nuancée du personnage d’Ernesto
Che Guevara. Le journaliste part de cette photographie prise par Alberto Korda (cf. document A).
Les questions ne suivent pas l’ordre du document volontairement, de façon à permettre aux
élèves de rentrer peu à peu dans la description du personnage, passant d’un aspect positif
(atractivo) à un aspect négatif.
La question 1 est une activité de repérage. L’élève devra relever les qualificatifs que le jour-
naliste attribue à la figure du Che et qui traduisent un double aspect de sa personnalité ; on
pourra accepter les termes qui évoquent un aspect négatif ou plus sombre de sa personnalité
(«osado», «atrevido», «irreverente»), ainsi que les termes qui révèlent un aspect plus attractif
et correspondant souvent à l’image commerciale et populaire («interesante», «aventurero»).
La question 2 a pour objectif d’amener les élèves à s’interroger sur la popularité du Che, ce qui
sous-tend l’analyse de Olance Nogueras. Cette popularité (immortalisée par la fameuse photo)
est-elle justifiée finalement ?
La question 3 permet de faire comprendre à l’élève que derrière cette admiration, cette fer-
veur, il y a aussi beaucoup d’ignorance, de méconnaissance : «Tampoco creo que se lo tomen en
serio»; «Y realmente en la mayoría de los casos hay mucha ignorancia»; «No están preparados
y en realidad no les interesa tanto buscar esta historia de Guevara».
La question 4 est à la fois une question de compréhension du document et d’expression. Les
élèves devront, dans un premier temps, s’appuyer sur cette double perception du personnage
du Che dont fait état Olance Nogueras (entre europeos y cubanos), et ensuite pourront donner
leur propre perception du phénomène. L’idée étant de distinguer la perception commerciale ou
intellectuelle, et l’analyse historique, qui sont complètement différentes.
Ce texte permet d’aller plus loin encore dans la vision intellectuelle que l’on peut avoir d’un
mythe. Nous rentrons précisément dans ce schéma que le document B avait commencé à intro-
duire. L’intérêt de cette interview est de montrer une démarche possible pour connaître davan-
tage les mythes et héros et s’interroger sur leurs parcours.
La question 1 vise à faire préciser le type de document et expliciter le thème général de l’entre-
vue pour comprendre d’emblée la position de l’auteur face à la figure du Che.
Dans la question 2, on demande à l’élève de relever dans le texte les éléments qui montrent
bien que l’auteur de la biographie s’attache à se rapprocher davantage du Che, comme individu
ou être humain, et non comme figure politique populaire : «A mí, sin embargo, me gusta el per-
sonaje provocador, irreverente, el que reta al poder, a sus formas y estructuras; agresivo, burlón,
violentador de realidades por vía del hecho. Ese es un Che para todos...» (l.19-26).
■ Pour les bons éléments de la classe, il serait intéressant de leur faire commenter cette démarche.
¿Os parece justa/normal esta aproximación al personaje como hombre? ¿Por qué puede resultar más
interesante esta visión más abrupta de una figura popular?
Proyecto
Presento a un héroe p. 145
Cette micro-tâche permet de convoquer les acquis des deux doubles pages étudiées (pp. 142-
145). Après avoir analysé trois figures caractéristiques de la culture hispanique, l’élève devra
décrire le personnage qu’il admire le plus. On veillera à ce qu’il le fasse de manière précise (en
donnant des détails), et en développant en particulier les valeurs ou les aptitudes qu’il consi-
dère comme admirables chez ce personnage. Il pourra apporter une image représentant ce der-
nier, pour que l’explication face à son camarade soit plus didactique.
Este documento aparecido en «Las claves del siglo xxI» del 17 de enero del 2011, plantea una hipótesis: quizá el
mayor de los mitos modernos sea la creencia de que se puede vivir sin mitos, sin héroes y sin dioses. «Las claves
del siglo xxI» muestra cómo, más allá de los avances logrados por la razón en el conocimiento de la realidad, los
seres humanos no paran de generar nuevas mitologías asociadas al progreso, la belleza, la fama o el triunfo.
Script
Voix. –En el principio, el caos engendró a Gaia, la Tierra y Urano, el cielo. De ellos
nacieron los primeros dioses que gobernaron el Mundo.
El periodista. –A lo largo de los siglos el hombre ha creado muchos mitos.
Los relatos mitológicos hablan de los orígenes del mundo y del hombre. Intentan
explicar la vida y la muerte, la Tierra y el Universo.
Estos mitos provienen de nuestra imaginación colectiva y permiten al hombre
comprender el mundo y la vida mediante cuentos y alegorías. Durante genera-
ciones, los seres humanos hemos vivido en un mundo de mitos. Cada sociedad
se identificaba con un mito creado por la comunidad para mantener la cohesión
social. Todos creían en él. Hoy los mitos son vistos como una construcción de la
mente, una ilusión, un espejismo.
Las mitologías no son patrimonio exclusivo de las civilizaciones del pasado. Noso-
tros también, creamos nuevos mitos sin darnos cuenta: el consumismo, la eterna
juventud y la aldea global son los mitos del mundo moderno.
A diferencia de los antiguos, los mitos modernos se multiplican y diversifican
constantemente. Esta multiplicidad es lo que los hace cada vez menos relevantes.
Todo parece indicar que en los albores del tercer milenio, los seres humanos
seguimos necesitando mitos.
Après avoir lu l’article plusieurs fois pour s’imprégner du sens et du ton du texte, l’élève pourra
commencer à répondre aux quatre questions de compréhension.
Pour la question 1, on attend de l’élève qu’il repère dans le texte les éléments caractéristiques
du héros des temps modernes (xxe siècle). Il devra relever : «el modelo cambia aún más: lo
sse 2
D Un momento histórico p. 147 CD16
cla
DVD
El documento Un momento histórico está sacado de la película También la lluvia (2010) de Icíar Bollaín que fue
rodada en Bolivia, en la selva del Chapare y en la ciudad de Cochabamba.
Es una película dentro de una película. Narra el rodaje en Bolivia de una película de época en torno al mito de Cris-
tóbal Colón. Es el año 2000 y la población boliviana, que sufre de una gran pobreza, se levanta contra las autori-
dades políticas y la multinacional norteamericana Bechtel que intentó subir de manera excesiva el precio del agua.
Trabajan en esta película Karra Elejalde (Cristóbal Colón), Carlos Aduviri (líder indígena), Carlos Santos (Barto-
lomé de las Casas) y Raúl Arévalo (el fraile Juan Montesinos). Luis Tosar interpreta al productor de la película y
Gael García Bernal el del director.
Este texto es un extracto de un libro de recopilación de cuentos uruguayos contemporáneos, publicado en 1990.
María Antonia Grompone también escribió Los perros negros, publicado en el volumen Cuentos fantásticos de
Uruguay (1999).
Le conte est introduit par une brève citation (traduite) de la pièce de théâtre qu’a mise en
scène Bertolt Brecht sur la vie de Galilée :
«Andrea. –Desgraciada la tierra que no tiene héroes (...)
Galilei. –No. Desgraciada es la tierra que necesita héroes.»
(Bertolt Brecht, Galileo Galilei)
Cette citation est révélatrice du sens que María Antonia Grompone a voulu donné à ce conte.
L’auteure plante le décor dans une ville aux accents modernistes voire futuristes, qui est à la
recherche d’un héros pour redonner de l’espoir et une heureuse vision d’avenir à sa population.
À l’aide d’un ordinateur très puissant – qui est capable de connaître le profil de chaque habitant,
avec les détails les plus précis sur le plan personnel et professionnel –, les habitants vont choisir
et élire leur futur héros dans lequel ils mettront tous leurs espoirs.
Pour la question 1, l’élève complétera la phrase en choisissant la réponse la plus adéquate
(«La ciudad parecía desesperada»), justifiée à l’aide des éléments du texte : «olvidar los pro-
blemas económicos secundarios que en un sinsentido momentáneo ocupaban la preocupación
cotidiana» (l.16-17).
Pour la question 2, l’élève devra dire s’il s’agit pour lui d’une ville moderne. Il pourra s’appuyer
sur le matériel high tech dont dispose la ville : «De todos los sistemas electrónicos instalados, el
más perfecto era el de los ficheros» (l.2-3).
Il précisera ensuite, dans la question 3, quels sont les problèmes que traverse la ville au début
du récit. Les habitants semblent manquer d’espoir, de cohésion. Ils subissent visiblement de
graves problèmes économiques qui les préoccupent dans leur vie quotidienne (cf. ci-dessus,
l.16-17).
Pour la question 4, l’élève devra comprendre que pour résoudre ces problèmes, la Junta muni-
cipal a pris la décision de faire émerger une personnalité méritante qui pourrait incarner un nou-
vel espoir pour eux.
Pour la question 5, il devra trouver le point commun des candidats en lice choisis pour incarner
ce héros tant attendu : «La lista era muy corta. Uno había muerto fuera del País (...) otro había
sido Brigadier en el siglo anterior (...) un tercero aparecía como vencedor de muchas batallas
pero con una vida intima que no era la adecuada para la moral del momento. (...) Sólo quedaba
uno más, el último en aparecer en la pantalla : militar de carrera...» (l.21-22-23). L’élève souli-
gnera la référence militaire, belliqueuse, récurrente dans la description.
Après avoir statué sur le choix d’un nouveau héros, la population organise les préparatifs pour
lui faire une célébration digne de ce nom. Pour répondre à la question 6, l’élève devra fixer son
attention sur les émotions suscitées par cet événement : «El pueblo lagrimeaba agradecido por
sse 2
B Héroes cotidianos p. 149 CD17
cla
Este documento es una entrevista a la autora española Pilar Jericó que explica las intenciones del libro que
acaba de escribir: Héroes cotidianos, ed. Planeta (2010). Pilar Jericó es autora de varios libros sobre empresa,
organización y liderazgo.
Proyecto
Participo en un concurso p. 149
Cette micro-tâche permet à l’élève de mobiliser encore une fois tous ses acquis de l’unité pour
répondre, par écrit, à une annonce publiée par un grand éditeur de bandes dessinées, qui de-
mande aux lecteurs de leur proposer le nouveau héros ou la nouvelle héroïne de leur prochaine
édition. L’élève est accompagné dans cette production par les exercices de la colonne Lengua,
les documents supports de cette Escala et le lexique fonctionnel. Dans la mesure où les élèves
seront informés à l’avance des attentes du projet final, ils auront au préalable préparé un certain
nombre de choses afin de se laisser du temps pour le passage à l’oral en classe (évaluation à
proprement parler).
Variantes possibles : ce projet final peut aussi être imaginé par binôme. Ou encore, un mini
concours peut être organisé (en demandant aux élèves de présenter le personnage accompagné
d’une planche de bande dessinée) avec élection du meilleur.
Gramática
■ Descri b o el pasaD o: L’im parfait
3. a. Era un personaje que inspiraba a muchos jóvenes.
b. Daba a los mendigos lo necesario para sobrevivir.
c. Realizaba proezas que eran reconocidas por todos.
d. Formaba parte de una orden de caballerías.
■ Desi gno cosas lejanas : Le s adje c t ifs d é mon s tr ati f s
4. a. Estaba segura de que era aquel hombre que andaba solo por el camino.
b. La Pasionaria fue una de esas figuras míticas.
c. Aquellos sacrificios eran necesarios.
■ p reci so De qu é m anera: Le s adv e rbe s d e man i è r e
5. a. ¡Qué lentamente andas, Sancho!
b. Constantemente hace referencia a su escudero.
c. Probablemente llegará mañana con su caballo.
■ Ha bl o D e u n objeti v o: por/ para
6. a. Lo recordamos por su valentía.
b. Luchaba por la Patria.
c. Los mitos servían para educar a las personas.
Gramática
■ H a g o Hi pót esi s sobre el pas a Do: Quizás + s ubj o n c ti f
9. a. Tal vez fuera/fuese un curioso regreso a los orígenes.
b. Quizá(s) borrara/borrase de golpe las antiguas representaciones.
c. En el cine quizá(s) prefirieran/prefiriesen el antihéroe porque vendía más.
d. Tal vez esos mitos provinieran/proviniesen de la imaginación.
■ H a g o Hi pót esi s sobre el fu tu ro: Quizás + s ubj o n c ti f
10. a. Quizá(s) lleguen extraterrestres y los humanos se transformen en superhéroes para
defender su planeta.
b. Quizá(s) en 2055 puedas entrar en otras dimensiones.
c. Quizá(s), con los avances de la ciencia, lleguemos un día a ser inmortales.
■ De su sta nti vo a a Djeti v o: Le s adje c t ifs
11. a. Me sorprende lo alto que es.
b. Admiro lo inteligente que es.
c. Los expertos constatan lo rápido del fenómeno de la moda.
d. Los nuevos héroes sufren de lo fugaz de su gloria.
■ ex pr eso l a aDmi rac i ón: Le s s up e rLat ifs
12. a. astutísimo
b. rapidísimo
c. antiquísimo
d. famosísimo
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total : . . . . . . . . . . /20
Script
Superman, Batman, el Hombre araña, Hulk... Los superhéroes de las historietas
han emocionado e inspirado a generaciones de lectores, mientras que los críticos
los han despreciado como cosas de niños. Pero si mira tras la máscara, y debajo de
la capa, verá una historia más compleja. Desde la gran depresión, los superhéroes
han enfrentado profundos problemas personales, sociales, y políticos, y en cada
era las fuerzas que han moldeado nuestro mundo, también han transformado de
ellos. Superhéroes.
Los superhéroes perduran porque representan creencias básicas de los estadou-
nidenses, que hay que elegir entre el Bien y el Mal, y que los individuos pueden
marcar la diferencia en la sociedad y en la Historia.
Pour entraîner les élèves aux conditions de l’épreuve du baccalauréat, il convient de leur pro-
poser trois écoutes intégrales du document, espacées d’environ une minute. Pendant ce temps,
ils devront prendre des notes, avant d’effectuer un compte rendu du document par écrit et en
français.
On attend le repérage des éléments suivants :
– Les superhéros inspirent des générations et des générations de lecteurs ;
– Ces référents perdurent dans le temps, car ils représentent des croyances qui leur per-
mettent de fixer les limites du Bien et du Mal. Ils montrent aussi que tout individu peut s’engager
au service de l’humanité, faire changer la société et marquer son empreinte dans l’Histoire.
Bac écrit
Compréhension de l’écrit p. 153
Corrigé 10 points
1. – l.1: «Dudo de que don Quijote»; l.5: «Alonso Quijano»; l.16: «el ideal en esta vida es Sancho
Panza»
– l.16-17: «Si uno lograra imaginar a este personaje adusto y con el vientre liso descubriría bajo
su jubón al propio Cervantes herido de melancolía»; l.20: «El 23 de abril es el día de Cervantes,
no de Don Quijote.»
1 point (0.5 / réponse justifiée par le texte)
2. – Primer defecto: l.1-2: «quería tener razón frente a todo el mundo»
– Segundo defecto: l.4-5: «pero en el fondo era un maleducado que trababa con desprecio a su
escudero»
2 points (1 point / défaut)
3. 1 virtud: l.18: «Sancho está lleno de sabiduría...»; 2 virtud: l.19-20: «tenía la decencia de
ra da
pagar el porrón de vino y la pensión de cebada»; 3ra virtud: l.22-23: «un Sancho Panza lleno de
ironía, pragmatismo y apego a los placeres»
1,5 point (0.5 par vertu)
4. l.26-27: «qué gran tipo sería hoy Sancho Panza si además de las virtudes que lo adornan fuera
flaco, midiera 1’85 y jugara al baloncesto»
2 points
5. l.21: «La historia de España, la conquista de América y las letras castellanas habrían sido
mucho mejores si el ejemplo hubiera sido un Sancho Panza...»
2 points
Sujet 2
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• Champs lexicaux des actions héroïques • Une description en deux temps de l’idole choisie,
• Les nuances du personnage introduites par des assimilée à un mythe :
structures qui marquent l’opposition (pero, sin 1) ce que l’élève admire en elle
embargo, no obstante...) 2) ce qui se cache derrière (ses faiblesses, ses
• L’expression de l’admiration, de la passion défauts)
(encantar/apasionar/chiflar...) • Des commentaires et une analyse pertinente de ces
On valorisera : deux aspects
• Une description originale et complète du personnage • Un point de vue personnel argumenté et illustré
choisi On valorisera :
• Les apports culturels de la séquence pour l’opinion
personnelle
Le texte qui accompagne cette affiche explique dans les grandes lignes le contexte et les en-
jeux de l’époque de Mariana Pineda, et le rôle qu’elle a pu avoir dans les événements. On y perçoit
très clairement comment elle est entrée dans l’histoire, et l’image qui restera d’elle dans l’avenir.
Simón Bolívar est le héros symbole d’une Amérique latine libre et indépendante. Le texte
proposé présente les fondements d’une telle envergure. Les illustrations qui l’accompagnent
montrent une figure toujours ancrée dans le présent.
Deux textes décrivent le parcours ainsi que l’envergure politique et idéologique de cette figure
mythique. Ils sont différents de par leur contenu, leur perception du personnage, et leur source :
Dossier bac On propose ici à l’élève de présenter une synthèse de la problématique Mythes
et héros. Il donnera sa propre définition du héros et de l’héroïsme au regard de tous les docu-
ments du Saber más et plus généralement de l’unité, en traitant les trois axes suivants pour un
écrit d’une dizaine de lignes.
Étape 1 : Caractéristiques physiques du héros / de l’héroïne.
Étape 2 : Les actions qu’il / elle réalise.
Étape 3 : Les valeurs qu’il / elle défend.
On pourra attendre des productions telles que :
– El héroe/la heroína: es una persona o un personaje que encarna la fuerza (física o intelec-
tual), que por su comportamiento, sus ideas y sus valores suscita la admiración y es erigido-a
como ejemplo. Suele poseer habilidades o aptitudes extraordinarias.
– El heroísmo: es un acto excepcional que le atribuimos a alguien. Depende de la forma de pen-
sar de cada persona. Existen héroes polémicos. El heroísmo es una apreciación muy personal
de una actuación de una persona.
David Rubín (1977-) estudia el diseño gráfico y explora el mundo del cómic, la ilustración y la animación. En el
Salón del Cómic de Barcelona es nominado por su primera obra, El circo del desaliento (Astiberri, 2006) y gana
el Primer Premio Castelao. Con su segunda novela gráfica, La tetería del oso malayo (Astiberri, 2006), termina
finalista del Premio Nacional de Cómic. Además ha codirigido Espíritu del bosque, un largometraje de animación
en 3D, y ha adaptado al cómic Romeo y Julieta (2008), de Shakespeare y El monte de las ánimas de Bécquer.
Actualmente prepara el segundo tomo de El Héroe.
la novela de aventuras
La question 2 invite l’élève à se pencher sur l’honneur, une des valeurs fondatrices du héros du
xVIIe siècle à travers le personnage du Capitán Alatriste de l’auteur Arturo Pérez Reverte. «Eso del
cara a cara era importante, o al menos lo era para él; pues Diego Alatriste, a diferencia de otros
bravos a sueldo, jamás acuchillaba a un hombre por la espalda.» (l.6-8)
Pour la question 3, l’élève devra relever les éléments caractéristiques du Capitán Alatriste :
– «asesino a sueldo» (dans le chapeau)
– «El capitán era uno de esos hombres que necesitan coartadas que mantengan intacto, al
menos, un ápice de propia estimación.» (l.9-10)
– «El capitán se ajustó el coleto y sacó la espada de la vaina.» (l.20)
Le Capitán Alatriste est typiquement l’antihéros dans toute sa splendeur. C’est un mercenaire.
Tuer est son métier et il ne semble pas en souffrir outre mesure. Il est coquet, il a des principes...
Pour répondre à la question 4, l’élève devra expliquer ce qu’il y a de fascinant chez ces per-
sonnages mythiques et héroïques. Par exemple, on pourra espérer des productions telles que :
– Estas historias cuentan acontecimientos que conocen todas las épocas, todas las civiliza-
ciones y que nos afectan a todos de la misma manera. Eso explica su fama y su dimensión
universal.
– Ver a un héroe superar los retos de la vida nos ayuda a soportar lo duro de nuestra realidad.
Es como si nos proyectáramos en él y pusiéramos todas nuestras esperanzas en esta figura.
9 Saliendo de
la violencia
Proyecto
Testimonio sobre una reinserción
1
Ouverture
Les trois photographies qui ouvrent l’unité illustrent deux formes de violence : la violence
politique et la violence dans le couple. L’élève est invité à mettre en rapport ces violences pour
exprimer un avis personnel. La question 1 réactive les compétences de description, acquises
depuis longtemps dans le secondaire, ce qui met cette activité à la portée de tous nos publics.
La description permet de réactiver l’impératif négatif (no + subjonctif) et l’exigence (exigir que +
subjonctif), qu’on pourra faire utiliser au passé pour réactiver aussi le subjonctif imparfait.
• La photo de la manifestation montre que de nombreux Basques s'opposent à la violence
d'un groupe indépendantiste. On notera que même la pluie n'arrête pas les manifestants. La
banderole bilingue réaffirme le rejet et le communique à tous dans les deux langues parlées sur
le territoire autonome au sein d'une Espagne démocratique. Le lexique de l'encadré Exprésate
met l’accent sur «exigir», «la esperanza», que l’élève pourra formuler pour décrire la situation.
On attend en tant que symboles l’exigence de paix, la lutte contre le terrorisme.
• La photo de la coupole du monument en hommage aux victimes des attentats de Madrid
de mars 2004 souligne l'émotion des visiteurs découvrant les nombreux messages venus du
monde entier, transcrits ici pour rappeler avec force l'hommage aux victimes. On pourra faire
décrypter par l’élève quelques mots figurant en haut de la coupole («hace falta mucha fantasía
para soportar la realidad»). Le cadrage de la photo (contrapicado) met l’accent sur ces mots,
qui s’adressent aux familles, mais qui évoquent une montée au ciel, celle des victimes, accom-
pagnées de l’hommage international des défenseurs des valeurs de paix. On attend en tant que
symboles dans la question 1 l’hommage, la douleur, par exemple. On pourra suggérer d’associer
un adjectif et un nom pour former un nouveau titre (question 2), à l’instar des titres souvent
rencontrés dans la presse espagnole : Impresionante monumento a la paz.
• L'affiche de la campagne espagnole contre la violence dans le couple, qui date de 2011, se fo-
calise sur les signaux préliminaires de la violence physique afin que les femmes, et notamment
les jeunes femmes, puissent en détecter le potentiel dangereux. La réactivation des notions sur
le conseil, l'ordre, la lutte pour, suggérées dans l'encadré Exprésate, aboutira à l’évocation des
symboles associés dans un nouveau titre qui pourrait être : Consejos para luchar contra la vio-
lencia de género ou Exige que no te controlen.
La question 4 permet à l’élève d’amorcer une expression personnelle. Il pourra utilement se
servir des expressions comme «impactante», «contundente», «sobrecogedor», «escanda-
lizar», «recapacitar» et beaucoup d’autres qu’il trouvera dans le lexique fonctionnel (p. 255)
sous les entrées : Expresar indignación, Hablar de lo sensacional, Tomar conciencia.
L’audio En directo prolonge le débat en présentant une situation dérivée de celle de l’affiche.
Après deux écoutes de cette conversation, on pourra demander d’identifier les personnes inter-
venant et de retracer l’histoire qu’elles évoquent. Afin d’associer audio et affiche, on fera le lien
Script En directo
(Deux femmes espagnoles dans un café)
Alicia. –¿Te acuerdas de Rosa?
Carmen. –¿Esa chica que salía con su vecino?
Alicia. –Sí, la que estaba tan enamorada...
Carmen. –¡Claro que me acuerdo!
Alicia. –Pues al final lo ha dejado.
Carmen. –Ah, ¿sí? ¿Y eso?
Alicia. –Me la encontré ayer. Me dijo que él la controlaba todo el santo día: ¿qué
haces?, ¿con quién hablas?, ¿adónde vas? ¿por qué te vistes así?... Poco a poco
la apartó de sus amigos, de sus familiares, y un día se puso violento y la amenazó.
Carmen. –¡Vaya! ¡Pobre Rosa!
Alicia. –Afortunadamente ella reaccionó enseguida y se fue del piso. No quiere
volver a verlo, dice que es peligroso.
Carmen. –Rosa ha hecho bien. La cosa empieza con amenazas y después las
mujeres acaban en el hospital.
Cette histoire d’adultes vue à travers le regard d’un enfant trouve dans ce point de vue toute
sa force évocatrice.
L’examen de la première note de l’article oriente les élèves vers la menace, tout comme dans le
texte précédent. Les Basques se sentent menacés par pression, la loi du plus fort que l’ETA impose
et qui ne s’est pas encore apaisée (question 1). La description des conséquences de cette pres-
sion (l.10) pourra être suggérée par une amorce pour répondre à la question 2 : Las personas que
no eran nacionalistas no podían... Le titre évoque bien les avancées. Cependant, il reste beaucoup
à faire, et l’élève pourra voir dans la répétition de «presión» (l.4 et l.13) la revendication des paci-
fistes basques (question 3). Fernando Savater s’appuie sur la nécessité d’un État de droit dans
lequel liberté et démocratie doivent trouver un droit de cité : Según el autor, es necesario que haya
libertad, democracia y que se imponga el Estado de derecho en el País Vasco (question 4). Enfin,
dans la question 5, l’élève est invité à reprendre en synthèse ce qui a été vu dans le prolongement
de la question 4, à laquelle il ajoutera la disparition de la pression, de la loi du plus fort, et la possibi-
lité de s’installer partout pour tous les citoyens, qu’ils soient nationalistes ou non.
sse 2
C ¿El fin de ETA? p. 161 CD20
cla
El 20 de octubre de 2011, ETA anuncia el cese definitivo de la lucha armada. Esta noticia provoca un aluvión de
comentarios en la prensa, radio y televisiones del mundo. El documento que se presenta aquí es el comunicado de
ETA tal y como lo emitieron los servicios informativos de RTVE, sin comentarlo.
Luis Sepúlveda (1949-) es un escritor chileno comprometido, que se dio a conocer con su novela Un viejo que
leía novelas de amor. Reconocido activista contra las dictaduras, especialmente la del General Pinochet, desar-
rolla una tarea periodística y sobre todo novelesca con novelas como La locura de Pinochet, Hot Line, Historias
marginales o últimamente Noche en la selva Aguaruna. El emocionante artículo que aquí reproducimos hace eco
al conocido poema de su compatriota Pablo Neruda Explico algunas cosas (p. 121) y fue publicado en la edición
chilena del mensual Le Monde diplomatique: http://www.lemondediplomatique.cl/ et http://blogs.rue89.com/
alma-latina/2012/05/16/le-journaliste-qui-cree-son-monde-diplo-au-chili-227494
L’objet de l’étude de cette photo est la rédaction d’un message pour s’associer à l’émotion pro-
voquée par les événements. On recueille, dans un premier temps, les détails sous forme de liste
de termes qui seront ensuite formulés dans un message à destination des familles. L’amorce
proposée oriente le texte dans un sens positif, dans l’empathie.
■ Les classes plus avancées pourront ajouter en tête de message un bref résumé des événements et
exprimer la stupeur, l’indignation, tout comme dans la question 7 du texte précédent et poursuivre par
sse 2
C Todos íbamos en ese tren p. 163 CD21
cla
Madrid 11M: Todos íbamos en ese tren es una película colectiva realizada en 2004 en la que aparecen testimo-
nios de ciudadanos que vivieron los atentados. El documento que publicamos es un fragmento de la banda sonora
del corto «Clandestinos», la única ficción que incluye la película. Cuenta la historia de un hombre (Julián Mar-
tínez) que ha perdido al ser querido, un chico (Vicente Mora), en los atentados. Su director, el colombiano Sergio
Cabrera (1950-), suele trabajar en series de televisión, como Cuéntame cómo pasó (2004-2008), Adolfo Suárez
(2010) o La Pola (2010).
Avançant cette fois-ci sur le terrain de l’analyse de la guérison des blessures, l’extrait de la
bande-son de ce court-métrage privilégie l’expression comme un des moyens de sortir de sa
douleur. Il s’agit en outre de demander que ces sentiments et souvenirs fassent l’objet d’un
court-métrage, ce qui provoque une mise en abyme du texte de la lettre.
Les premiers mots de l’audio mettent en avant la forme épistolaire : «Estimado señor, le escri-
bo esta carta» (question 1).
Les phrases «la persona amada ha muerto», «cualquier consuelo es poco», «yo sólo tengo
sus recuerdos», relevées dans cet enregistrement, donnent matière à réponse à la question 2.
Plus loin, on perçoit l’idée d’un court-métrage conçu comme un rite de deuil pour assumer la
perte de l’être aimé : «me dirijo a usted (...) para que cuente la mía» (mi historia), «contarle
esto a usted forma parte de un ritual», «quizás me permitirá por fin asumir su pérdida».
La question 3 aborde la problématique de l’impact du dire sur le chagrin. On pourra proposer
aux élèves de relever des arguments pour et contre, à mettre en commun en classe pour enri-
chir collectivement les réponses possibles. En tout état de cause, on s’intéresse à la réflexion
personnelle de l’élève.
Productions possibles :
– No me parece que ayude el hecho de contar su historia porque siempre queda el recuerdo
de la desaparición violenta del ser querido. Sólo el tiempo logra borrar poco a poco este dolor.
– Sí, el hecho de contar su historia a alguien, por ejemplo a un psicólogo, el escribir sus pensa-
mientos puede ayudarle a adoptar otro punto de vista, que puede orientarle. Muchos escritores
han conseguido hacer de su escritura una terapia y de este modo puede que hayan salido del
dolor.
Script
Estimado señor:
Le escribo esta carta porque uno debe buscar ayuda cuando se siente incómodo
con sus propios pensamientos y hoy más que nunca pienso que debo compartir
los míos.
Es terrible descubrir que la persona amada ha muerto y no tener quién te consuele.
Aunque ante algo tan terrible cualquier consuelo es poco, debo decirle que yo ni
siquiera he tenido eso. Yo sólo tengo sus recuerdos. Bueno, y el consejo de una
psicóloga que me dijo que tengo que aferrarme a esos recuerdos para seguir
viviendo. Porque esos nadie me los podrá arrancar jamás.
Son muchos y muy hermosos. [...] Yo no sabía que sufrir era tan importante. Sólo
ahora me doy cuenta de lo importante que son los otros. Las palabras de los otros,
los entierros de los otros, esas ceremonias de los otros.
Tampoco sabía que cuando el mal es tan grande y sobrecogedor, los demás males
Proyecto
Me informo sobre una manifestación p. 163
Cette mise en situation sous forme de dialogue permet de réactiver les acquis des deux doubles
pages précédentes. Le contexte historique est libre : manifestation dans le cadre du 11 mars 2004
ou contre un attentat au Pays Basque, faisant référence au texte p. 160 ou à la photo p. 158.
Il s’agit ici de demander des renseignements, Buenas, ¿podría decirme por qué están manifes-
tando?, pour obtenir des précisions, compétence qui suppose de parler d’un événement et de
situer les causes, prolongeant ainsi le Más allá de cette page.
Concernant les espoirs à évoquer, l’élève trouvera des sources d’inspiration dans les exercices
Lengua, Hablo de proyectos p. 160 et le n° 4 p. 168.
La campaña 2008 contra la violencia de género del Ministerio de Igualdad de España está enfocada en el rechazo
social (amigos, compañeros) hacia el maltratador. Se trata de fomentar una toma de conciencia de que todos
somos responsables socialmente de no excluir estos individuos de nuestros círculos de amistad o trato. También
se alude en uno de los anuncios (que no hemos seleccionado) a las consecuencias en los niños pequeños. Los
lemas son los siguientes: «Cuando maltratas a una mujer, dejas de ser un hombre», «No se te ocurra ponerme la
mano encima jamás» o «Mamá, hazlo por nosotros, actúa».
Script
– Te vas a quedar solo.
– Conmigo no cuentes para ver el fútbol.
– Ni conmigo.
– Olvídate.
– Nunca más.
– Yo no tomo cañas con gente como tú.
– No vales nada.
– Cuanto más lejos de ti, mejor.
Porque cada vez que maltratas a una mujer dejas de ser un hombre.
Ante el maltratador, tolerancia cero.
Ministerio de Igualdad. Gobierno de España.
Ce document définit graphiquement la violence faite aux femmes. Crist, illustrateur argentin,
propose ici une vision universelle en se servant des symboles masculin et féminin, qu’il inclut
dans une dynamique meurtrière. La relation décrite ici est la violence, la blessure (sangrar)
qui fait ressortir le sang. L’effet est d’autant plus violent que des gouttes de sang apparaissent
(question 2).
Pour la question 3, on pourra attendre de l’élève qu’il évoque les sensations (violencia, bar-
barie, dolor), réactivant ici celles trouvées dans le texte de Luis Sepúlveda, p. 162. Concernant
l’opinion de l’auteur, tout comme pour Sepúlveda, l’indignation devrait figurer dans la réponse de
l’élève.
CD classe 2
C Tienes que aprender a parar p. 165 23 DVD
La película de Icíar Bollaín, Te doy mis ojos (2003), fue una de las primeras en tratar de casos de violencia de
género en España: Pilar (Laia Marull) se va una noche de su casa con su hijo para huir de su marido, Antonio (Luis
Tosar), y se refugia en casa de su hermana Ana (Candela Peña). El guión de Icíar Bollaín y Alicia Luna, basado en
las entrevistas que hicieron a muchas mujeres maltratadas en Toledo en el marco de grupos de ayuda, trata de
comprender los mecanismos de la violencia de género. Así mismo, analiza la figura de Antonio, el marido de Pilar,
como la de un ser sensible y frágil, que no parece tener otro modo de acción que los celos, el control y la violencia
para luchar contra sus frustraciones.
Éste, sin embargo, trata de luchar contra la violencia participando en una terapia grupal con la
ayuda de un psicólogo, lo que ya se podía ver en el corto Amores que matan, que posiblemente
sirvió de base para esta película, galardonada con siete Premios Goya en 2004.
Le texte proposé met l’accent sur ce que l’agresseur peut faire pour se sortir de la spirale de
la violence. On décrira rapidement la photo très ambiguë présentant les rapports de ce couple,
qui fait écho au dessin de Crist en lui ajoutant une dimension paradoxalement sentimentale par
la place de la main d’Antonio sur la chevelure, qui semble à la fois la maintenir plaquée contre
le livre d’art et la caresser tendrement. C’est ce dernier sentiment qui semble pousser Antonio à
avoir recours à l’aide d’un psychologue.
En guise d’introduction à l’étude du texte ou de la séquence, on pourra proposer le visionnement
de la scène de la construction de la maison du frère d’Antonio, raillé par ce dernier, pour montrer
les causes du manque de confiance en lui et en déduire l’enfance d’Antonio. Vraisemblablement
brimé par un frère dominant, Antonio a vu se bloquer la construction harmonieuse de sa vie psy-
chique, d’où l’impact à l’âge adulte sur ses relations avec les autres : timidité, violence.
La question 1 propose d’emblée une réflexion sur la cause de sa venue chez un psychologue.
On attend de l’élève qu’il explique que c’est sa violence qui l’y mène : «No la toqué, te juro que no
la toqué», «muchas otras veces sí...» (l.1-2).
Concernant la question 2, un tableau de deux colonnes permettra de synthétiser réactions et
arguments.
reacciones de Antonio Argumentos del terapeuta
No la toqué (l.1) Esta vez no, pero muchas otras veces sí (l.2)
lo que te cabrea (...) son los pensamientos (l.12)
Antonio asiente (l.24) tratar con hombres cada día no significa que se enamore de ellos (l.29)
Tú ves mujeres cada día en la tienda y no te irías con ellas (l.30)
Si tú no lo haces, ¿por que va a hacerlo Pilar? (l.31)
Ce relevé montre que le problème réside dans le manque de confiance d’Antonio, qui le pousse
à manquer de confiance en Pilar. Poursuivant l’analyse en se centrant sur la démarche du psy-
chologue (question 3), l’élève va découvrir les moyens mis en œuvre. On pourra orienter le tra-
vail en demandant : ¿Qué exige, qué le propone el terapeuta?
Script
Antonio. –No la toqué, te juro que no la toqué.
Terapeuta. –Esta vez no, Antonio, pero muchas otras veces sí... Y tienes que
aprender a parar mucho antes. Venga, saca tu cuaderno. Quiero que apuntes, paso
a paso, lo que piensas cuando llamas a Pilar y no te contesta. Venga, yo te ayudo.
¿Qué pasa cuando llamas a Pilar y no te contesta?
Antonio. –Pues que me pongo de muy mala hostia...
Terapeuta. –Ya, pero no es eso lo que te cabrea. Lo que te cabrea son los
pensamientos que eso te provoca. Y eso es lo que vamos a cortar. ¿Qué piensas?
Antonio. –Pues que lo ha apagado porque no quiere que sepa dónde está.
Terapeuta. –Y no quiere que lo sepas por...
Antonio (nervioso. –No sé. No sé, no sé, prefiero no saberlo...
Terapeuta. –¿Porque te está engañando?
Terapeuta. –Antonio, si no lo dices no podremos desmontar esa idea.
¿Cómo la desmontamos? Nos preguntamos: ¿está realmente con otro? Respuesta
racional: Que no responda al teléfono no significa necesariamente que esté con
otro, sino que no puede contestar pues porque... porque está trabajando. ¿Me
sigues?
Terapeuta. –Venga. ¿Qué más piensas?
Antonio. –Que no se acuerda de mí... Y que... Y que cualquier día conoce a alguien...
Se fija en otro...
Terapeuta. –Vale, ahora nos preguntamos: ¿una cosa lleva necesariamente a la
otra? Respuesta racional: que trate todos los días con hombres no significa que se
enamore de ellos. Coño, Antonio, tú en la tienda todos los días ves mujeres y no te
vas con ellas. Si no lo haces tú, ¿por qué lo va a hacer Pilar?
Ce document composite présente les résultats d’une action de réinsertion de jeunes issus de
bandes de délinquants : les maras. Le document graphique, inquiétant de prime abord, est un
manifeste pour la paix et l’intégration (question 1). Il incite à porter un regard plus attentif, et
dès lors à se méfier des apparences (questions 2-3).
Dans le texte associé, l’élève est invité à synthétiser les informations sur le programme de
réinsertion des jeunes délinquants (question 4) : el programa de reinserción de jóvenes delin-
cuentes fue realizado en 2002, en El Salvador ; sacar de la violencia, muerte, exclusión font par-
tie des termes attendus.
On attend à la question 5 l’évocation de l’écoute, du dialogue pour transformer ces vies : «es-
cuchar», «dialogar» (l.9-10 de l’encadré bleu), «acompañar sus heridas internas», «restaurar,
liberar y transformar sus vidas» (l.9-11 de l’encadré jaune).
Pour la question 6, l’élève s’appuiera sur les réponses aux questions 4 et 5. On pourra lui
demander d’utiliser le gérondif, et de consulter l’exercice Léxico, La reinserción pour étoffer sa
production orale et écrite.
CD classe 2
B Alexander, ex-miembro de una mara p. 166 24
Se trata de la transcripción en audio de una entrevista a un ex-marero apodado «Alexander», publicada por el
diario El País en 2007. «Alexander» visitó Madrid en el marco de una exposición de fotos de la artista Isabel Muñoz
sobre las maras, en la Casa de las Américas de la capital española. El artículo recoge los comentarios de Alexander
acerca de su propia trayectoria.
L’écoute doit être orientée vers la recherche des informations (question 1). On attend :
«quieres hacer lo que está prohibido», «familia», «te lo dan todo», pour l’adhésion au groupe.
Pour la sortie du groupe, on relèvera : «después madura», «haciendo daño», «dejando a niños
sin padres».
La question 2 permet de vérifier la compréhension de détails plus fins. On acceptera les ré-
ponses suivantes :
a. «Al principio son como una familia para ti, te lo dan todo»
Script
Cuando eres joven, siempre quieres hacer lo que está prohibido, llevar la contraria.
Al principio son como una familia para ti, te lo dan todo, pero después, tienes que
hacer cosas porque sí. [...] Viola, mata y controla es el lema. [...] En 1992, yo esta-
ba en una mara, pero lo más que hacíamos era robar, luego llegó gente de Estados
Unidos con nuevas ideas, nuevas maneras de vestir... y todo cambió. [...]
Uno a veces hace estupideces, después madura y se da cuenta de que está
haciendo daño a gente que ni conoce, dejando a niños sin padres...
La lecture du chapeau et des lignes 1-35 permet de faire ressortir l’itinéraire d’Elmo Molina
et de répondre aux affirmations de la question 1. Ce qui en fait un homme hors du commun
(question 2), c’est l’analyse de l’itinéraire jusqu’à la fin du texte, avec les initiatives d’intégra-
tion («campamentos de náufragos» l.39, «encuentros de padres con hijos» l.45), et la recon-
version dans le même domaine, mais de l’autre côté de la barrière. On peut attendre de l’élève
qu’il exprime sa surprise : Parece mentira que haya salido y que trabaje con pandillas, que igual
podrían matarlo.
On pourra relever dans un tableau les verbes d’action : «encontré ahí reconocimiento» (l.1),
«me deportaron» (l.11), «crucé la frontera con Colombia» (l.15-16), «comencé a analizar mi
vida» (l.20), «Trabajo en mi sector» (l.32).
La question 3 est le prolongement naturel de cette analyse. On attendra ici avant tout le déve-
loppement d’une argumentation recevable en citant son action au quotidien.
Las emociones
2. Esperanza, dolor, tristeza, indignación
Gramática
■ E xprEso una volu ntad: La c on c ordan c e de s te mp s
3. a. Les dijo que no salieran
b. Les propusieron que se mudaran.
c. Confiaba en que mejorara la situación.
d. Lograron que ETA claudicara.
e. Esperaba que depositaran las armas.
■ Ha bl o dE proy Ec tos : La s ubordon n é e de te mp s
4. a. Cuando acabe esto, lo celebraremos.
b. Viviremos mejor cuando depositen las armas.
c. Cuando salga, nos iremos de viaje.
d. Cuando llegue, te avisaré.
■ Ha go H i pót Esi s: Le c on dit ion n eL
5. a. Si creciera fuera del país, se educaría mejor.
b. Si se mudaran, estarían más tranquilos.
c. Si reconociera su culpa, se reinsertaría mejor.
d. Si visitaras el monumento, te darías cuenta.
e. Si pidiéramos PAZ, la gente nos apoyaría.
■ i nci to a actu ar: L’im p é rat if
6. a. Vuélcate / Volquémonos.
b. Participa / Participemos
c. Aconséjales / Aconsejémosles
d. Haz / Hagamos.
e. Convéncele / Convenzámosle.
Gramática
■ doy ór dEnEs: L’im p é rat if
9. a. No os dejéis llevar por la violencia.
b. Escuchad lo que os dicen.
c. Construid un futuro mejor.
d. Confiad en los demás.
e. No os quedéis solos ante el dolor.
■ Ex pr Eso u na alt Ernati va: La n é gat ion
10. a. Ni va a la policía ni se queja.
b. No fue a visitarle al hospital ni le mandó flores.
c. No siguió en la pandilla, sino que se reinsertó.
d. No destruyó su vida, sino que cambió.
■ H a b lo dE o bstácu los : La c on c e s ión
11. a. Aunque esperaba poco éxito, organizó talleres.
b. Aunque podían matarle, se salió de la pandilla.
c. Aunque era su hermano, lo denunció.
d. Aunque escuchaba los consejos, no los aplicaba.
■ H a b lo dE u na tray Ec tori a: Le s t e m p s du pas s é
12. Al principio lastimaba a gente inocente, pero un día se concienció de que no podía seguir
así. De modo que se presentó en un centro de reinserción donde empezó a trabajar. A partir de
entonces, vivió una nueva vida.
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 punto
– changer de ton entre les parties du parcours de vie 1 punto
– ne pas lire ses notes 1 punto
Total : . . . . . . . . . . /20
Script
Estoy cansado de oírte decir que se te fue la mano.
Estoy cansado de escuchar que tú no querías.
Si golpeas, amenazas, insultas, no cuentes con mi silencio, porque yo también voy
a denunciarte.
Plántate.
Saca tarjeta roja al maltratador.
Ministerio de Igualdad. Gobierno de España.
Cet enregistrement fait partie de la campagne 2010, dont le slogan, Saca tarjeta roja al mal-
tratador, était lié à la Coupe du Monde de football, que l’Espagne avait remporté cette année-là.
Comme en 2008, cette campagne continue de s’appuyer sur la voix des hommes non-violents.
L’originalité de ce spot réside dans la participation d’un journaliste très connu et respecté en
Espagne, qui travaille à la radio Cadena SER : Iñaki Gabilondo.
Avant la première écoute, on attend de l’élève qu’il note les mots-clés du titre et en tire un ou
plusieurs thèmes possibles : fatigue due à une maladie ? à une lassitude ? On pourra suggérer
cette association par la question : ¿Qué le cansará?
Après trois écoutes, l’élève devrait avoir identifié les mots suivants : «mano», «no querías»,
«amenazas», «insultas», «no cuentes», «silencio», «yo también», «denunciarte», «tarjeta
roja».
Il déduira qu’on s’adresse à un homme violent et qu’il faut en finir, quitte à dénoncer cette
connaissance à la police.
La question d’opinion personnelle, ¿Lo denunciarías o no?, fait appel aux structures liées à
l’hypothèse (Si...) et à la prise de position (no es normal que, parece natural que).
On retrouve, dans la question 7, l’écho de la question 3 du document «Todos íbamos en ese tren»
p. 163 : ¿En qué medida el hecho de contar su historia puede ayudar a una persona que sufre?
L’élève est invité à citer en exemple les situations qu’il connaît dans cette unité : dernier docu-
ment cité, mais aussi «Tienes que aprender a parar», p. 165, où Antonio écrit pour faire face et
comprendre sa propre violence.
Il pourra aussi faire le parallèle avec des exemples traitant de l’écriture comme thérapie sous
forme d’autobiographie. Le programme de Littérature étrangère en langue étrangère y fait réfé-
rence dans la thématique « Je de l’écrivain et jeu de l’écriture » (pp. 212-213).
1/ ETA (España)
Ce court texte est extrait d’une page en ligne du quotidien El Mundo. Outre le contenu chronolo-
gique, on pourra repérer les causes, les objectifs et les conséquences des positions séparatistes
de l’organisation. D’un point de vue linguistique, ce texte peut servir de support à une mise au
passé en s’appuyant sur l’exercice Lengua, Hablo del pasado n°6 p. 78 par exemple.
Cette activité sera utile pour améliorer la compréhension de l’audio Víctimas de ETA, qui est
au passé, et aussi pour la rédaction de la synthèse demandée dans le Dossier bac. En outre, on
pourra demander de situer la photo dans la chronologie et de justifier.
CD classe 2
Víctimas de ETA 26
Un document audio vient compléter ce texte sur l’ETA. L’accès au sens de cet enregistrement
sera facilité par la lecture préalable de l’encadré Palabras del audio.
Script
En 1968, ETA decidió cometer su primer asesinato. La víctima fue el policía Melitón
Manzanas, que recibió siete disparos en la puerta de su casa. A partir de entonces,
la banda terrorista inició una macabra andadura que le llevó apuntar a lo más alto:
el asesinato en 1973 del Presidente del Gobierno, el almirante Carrero Blanco y
sus dos escoltas. Un año y medio después, dio un nuevo paso en su estrategia y
cometió el primero de sus atentados masivos e indiscriminados: una bomba en la
cafetería Rolando de Madrid que mató a 13 personas. Fue la primera de las grandes
matanzas, una fórmula que ETA empleó con fuerza en la mitad de los años 80.
El atentado de la plaza de la República Dominicana en Madrid, el de la casa cuartel
de Zaragoza y el mayor de todos ellos, Hipercor 1987. Una bomba en el parking
del centro comercial en Barcelona mató a 21 personas, entre ellos, cuatro niños.
Los cuatro forman parte de la lista de 25 menores víctimas de ETA. Algunos, como
Irene Villa, tuvieron la suerte de sobrevivir.
dossiEr bac Il s’agit ici de faire la synthèse des éléments recueillis précédemment :
Parmi les difficultés, on citera sur le terrain politique :
– La méfiance réciproque (p. 161 : «500 días sin atentados», où Fernando Savater exprime un
avis très mitigé) ;
– La persistance d’un climat de violence dans le couple, comme en témoignent la poursuite
des campagnes au fil des années et les statistiques annuelles auxquelles on peut se référer sur
le site espagnol de l’Instituto de la Mujer : http://www.inmujer.gob.es.
En ce qui concerne les solutions :
– La négociation, appelée régulièrement par ETA (cf. p. 161 ¿El fin de ETA? «ETA hace un llama-
miento a los gobiernos de España y Francia») ;
– La réinsertion des ex-délinquants (cf. p. 167 La historia de Elmo Molina) ;
– La répression par la loi des crimes de violence dans le couple (cf. p. 173 Ley Orgánica de
Medidas de Protección Integral contra la Violencia de Género) ;
– La thérapie pour les maltraitants (cf. p. 165 Tienes que aprender a parar : le psychothéra-
peute qui incite Antonio à écrire son ressenti plutôt que de l’exprimer par des coups).
Artistas ciudadanos
El pintor y escultor español Rafael Canogar (1935-) se adscribe en el movimiento calificado de expresionismo
abstracto. En 1957, forma parte del Grupo «El Paso», que reivindica la vuelta al contacto entre obra y realidad coti-
diana. En los 60, pasa por un período influido por el Action painting para volver a abrirse paulatinamente al campo
de la realidad con figuraciones más narrativas, lo que le permite acercarse a la realidad del espectador. Canogar fue
galardonado con el Premio Nacional de Artes Plásticas en España en 1982.
La obra que presentamos aquí se puede ver en el parque Enrique Tierno Galván de Valdemoro (Madrid). Fue inau-
gurada el 30 de junio de 2004 en presencia del artista. He aquí una interpretación publicada en la sede web del
Ayuntamiento: según su autor In memoriam 11M «es una pieza alegórica del ser humano anónimo y universal
con los signos esquemáticos de una ruptura, de una explosión interior»
Fuente: http://www.valdemoro.es/contenidos/content.asp?contentid=4027&nodeid=1206
Se puede ver la obra con más detalles en: http://catalogo.rafaelcanogar.com/FichaObra.
aspx?IdElemento=2758&tipo=1
En el mismo sitio web, se podrá comparar con Cabeza Mallorca, obra con la cual se podrán establecer diferencias
y similitudes si se sitúa In memoriam 11M en la trayectoria del artista.
Tras comenzar estudios de arquitectura, el artista vasco Eduardo Chillida (1924-2002) empieza una andadura
artística que le lleva a Francia en 1948. Su primera exposición la realiza en París en 1950. Conocido como uno de
los mayores representantes españoles del movimiento constructivista, fue profesor en Harvard y recibió nume-
rosísimos premios entre los cuales el Premio Príncipe de Asturias en 1987.
Inaugurado por encargo del Gobierno Vasco en 1987, este monumento a la paz («La casa de nuestro padre») está
orientado hacia el Árbol simbólico de la tradición y de la historia vasca. Se compone de un ábside abierto por una
parte hacia el árbol y por otra parte a una Estela metálica que representa la paz y la vida en el corazón mismo de
la casa. El monumento mide 7,5 metros de alto y pesa 180 toneladas.
En un artículo del diario El País de 1987, poco antes de su inauguración, se dice que el artista: «concibe su obra
232
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Inaugurado por encargo del Gobierno Vasco en 1987, este monumento a la paz («La casa de nuestro padre») está
orientado hacia el Árbol simbólico de la tradición y de la historia vasca. Se compone de un ábside abierto por una
parte hacia el árbol y por otra parte a una Estela metálica que representa la paz y la vida en el corazón mismo de
la casa. El monumento mide 7,5 metros de alto y pesa 180 toneladas.
En un artículo del diario El País de 1987, poco antes de su inauguración, se dice que el artista: «concibe su obra
como una casa y un barco abiertos, en un espacio que se activa extraordinariamente al bordear la escultura. Los
muros están abiertos por un enorme hueco que, para Chillida, representa la ventana que comunica con el árbol de
Gernika. La estela funeraria de acero instalada en uno de los muros de la obra, “un símbolo de paz”, trata, según el
escultor, de establecer un contrapunto con el árbol de Gernika, un diálogo con el entorno, y constituye el eje y el
punto de referencia de la obra.»
Fuente: http://elpais.com/diario/1987/11/05/cultura/563065210_850215.html
Les sculptures présentées ici peuvent interroger par leur abstraction apparente. Un examen
attentif fera découvrir aux élèves que cette abstraction n’est pas si hermétique, s’ils s’appuient
sur leurs titres et les réalités évoquées par ceux-ci.
Pour la question 1, une description préalable est nécessaire pour faire émerger les idées. On
pourra confier à une partie de la classe le soin de relever les différences entre les deux œuvres
(matière, mouvements, objets, ou personnes représentées). Pendant ce temps, l’autre groupe
traitera des similitudes au plan physique (matière, mouvements, objets, ou personnes représen-
tées ou symbolisées).
On passera ensuite à la question de l’évocation en proposant à chaque élève :
– ce que chaque œuvre peut évoquer à son avis ;
– si elles évoquent la même chose.
Dans un troisième temps, on tentera de faire préciser l’idée d’espoir, d’hommage : ¿En qué
evoca la esperanza esta obra? ¿En qué se trata de un homenaje?
Le cheminement dans l’observation et l’analyse des deux œuvres permet à l’élève de se posi-
tionner par rapport aux propositions des deux artistes. En question 2, reprenant à son compte
les axes d’analyse que constituent matière, mouvements, objets, ou personnes représentées
ou symbolisées, l’élève est en mesure de forger sa propre proposition. Pour donner son point de
vue, il pourra s’appuyer sur l’exercice Hago hipótesis p. 162 et les entrées Dar su opinión, Hablar
de lo sensacional, Hablar de lo terrible du lexique fonctionnel pp. 254-255.
10 Identidades
Proyecto
Participo en un debate
1
178 CE – comprendre le ton humoristique d’un texte B2 lengua: expreso una hipótesis,
179 CO – comprendre une fausse interview B2 emito un juicio sobre una
EOC – commenter les choix de vie de quelqu’un B2 situación
CO – comprendre une scène filmique sans paroles B2 léxico: el asombro
EOI – donner son opinion sur un drame psychologique B2 fonética: pronunciar con
EOI – débattre sur un sujet de société B2 fluidez y respetando las pausas
180 CE – identifier le problème soulevé par un texte B2 lengua: expreso gustos, doy
181 EOC – analyser les émotions que dégage une photographie B2 consejos con la forma de
EE – rédiger des questions à l’intention de quelqu’un B1 cortesía
CO – repérer les éléments caractéristiques d’un groupe B2 léxico: la indiferencia
EOC – s’exprimer sur ses propres références culturelles B2 traducción: l’ordre, le conseil
EOC – donner son opinion sur un conflit de générations B2 (subjonctif)
EOI Proyecto réaliser un sondage B2
2
182 EOC – identifier les caractéristiques d’un aficionado B2 lengua: expreso la reiteración
escala
183 CE – comprendre les idées principales que dénonce de una acción, reivindico mi
un texte B2 pertenencia
CO – comprendre une chanson engagée B2 léxico: la identidad, mi país
EOC – commenter le fond idéologique d’une chanson B2 fonética: respetar el ritmo y la
EOC – définir oralement une notion complexe B2 expresión del estilo rap
184 CE – comprendre la thématique d’un poème B1 lengua: hablo de dos objetos
185 EOI – débattre sur le vécu d’un individu B2 al mismo tiempo
EOC – émettre des hypothèses sur un cas individuel B2 léxico: la incertidumbre
CO – comprendre les difficultés d’un parcours individuel B2 traducción: traduire les vers
EOC – donner son opinion personnelle B1 d’un poème
EOC Proyecto présenter des objets qui me caractérisent B2
Ouverture
Les trois photographies de la double page d’ouverture illustrent différentes facettes de la
culture hispanique : el grupo argentino «Los Wachiturros», una madre peruana enseñando el
Documento Nacional de Identidad (DNI) de su hija, y dos adolescentes «emos» en Chile (abre-
viatura de «emotional», en inglés, «emo» designa una tribu urbana de inspiracion punk que
viste de negro, con ojos maquillados y flequillo).
On demande aux élèves de redonner un titre à chacune de ces images de façon à dévelop-
per le sentiment qu’elles lui inspirent. Ils justifieront d’ailleurs leur nouvelle proposition. Puis ils
devront donner leur propre définition de l’identité, dans le but de pouvoir la confronter ensuite,
et après étude des documents, à une autre définition qui viendra s’étayer au fur et à mesure
des activités proposées. C’est aussi pour cette raison qu’il leur est demandé de choisir parmi les
trois photos celle qui symbolise le mieux leur conception de l’identité.
L’audio En directo introduit une opposition d’idées et de points de vue, et permet aussi à l’élève
de s’entraîner à la tâche finale de cette unité, qui est un débat argumenté.
Script En directo
(Un hombre y una mujer paseando por la calle.)
Hombre. –¡No comprendo a esas personas que se sienten obligadas a
«disfrazarse» para existir! Como los góticos, vestidos todos de negro, parecen
vampiros... o mira, como esa pareja de ahí, ¿has visto qué pelo?
Mujer. –Pero, hombre, y ¿por qué no? Cada cual tiene derecho a vestirse como le
dé la gana. ¿Y si este estilo les hace sentirse mejor? ¿A ti qué más te da?
Hombre. –¿Pero has visto la pinta que tienen?
Mujer. –Mira, no estoy de acuerdo contigo. Yo pienso que debemos evolucionar con
nuestro tiempo y que cada cual debe poder afirmar quién es sin tener miedo a lo
que puedan pensar los demás.
Es un falso documental que ganó el 2do premio en la Xa Mostra de Curtmetratges de Sagunt (Comunidad Valencia-
na), Sección Amateur 2007. José Manuel es un actor. Más allá de su dimensión cómica, resulta muy interesante
por las cuestiones que plantea acerca del tema de la identidad cultural. La película ha sido finalista en más de 40
festivales nacionales e internacionales. También ha sido emitida en la 2 de TVE en el programa de cine Metrópolis.
Rogelio Sastre Rosa (Santander, 1970) es un creador, escritor y productor. Sin ninguna financiación ha conse-
guido grabar hasta el momento tres cortos de gran éxito tanto de público como de crítica: Alternativa poética
(2005), Chino (2007) y El inmigrante perfecto (2010).
Pour la question 1, on attend des élèves qu’ils comprennent que le rêve de José Manuel est
d’être chinois. Le titre pourra évidemment aider les plus faibles.
En prolongement, la question 2 vise à leur faire rechercher les motifs pour lesquels il souhaite
être chinois. On trouvera des réponses issues de l’interview telles que : «Es una forma de enten-
derse a uno mismo, de saber lo que uno quiere o no quiere...» ; «A mí siempre me han gustado
los chinos.», «Yo crecí viendo películas de Bruce Lee.»
Pour la question 3, l’élève devra préciser dans quel quartier de Madrid vit José Manuel et quelles
sont les raisons de ce choix géographique. Ils pourront relever «Usera», qui est un des districts
de la capitale où l’on trouve la plus forte population asiatique. C’est d’ailleurs ce qui a motivé José
Manuel à emménager dans ce quartier : «me vine a vivir a Usera porque es el barrio donde más
población inmigrante china hay».
Néanmoins, son assimilation semble beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. En question 4,
l’élève devra signaler à l’aide du document audio quel est le problème majeur qui se pose à José
Manuel. Il parle d’un monde «hermético y cerrado a mí porque soy un occidental» ; ses origines,
son apparence lui ferment les portes de ce monde auquel il voudrait tant appartenir.
Finalement, la question 5 permet d’analyser ce qui l’attire dans cette image du Chinois sur
laquelle il veut se calquer. Cette image est d’ailleurs assez surprenante car très stéréotypée :
«Los chinos somos: delgados, atléticos, casi no tenemos arrugas, es difícil que nos pongamos
gordos, no se nos suele caer el pelo, tenemos buen pelo, buenos dientes. Somos trabajadores.»
Cette image se fonde essentiellement sur des clichés et idéalise la réalité. Il ne semble retenir
que les aspects positifs qui pourront servir ses espoirs.
C’est à partir de la question 6 que l’élève pourra développer son point de vue sur ce témoignage.
Il devra dire si oui ou non cette image lui paraît quelque peu exagérée. On valorisera les réponses
qui s’appuient sur l’image stéréotypée, laquelle ne correspond en rien à la réalité.
Pour la question 7, l’élève devra expliquer si cette vidéo lui semble crédible ou pas. Les élé-
ments qui permettent d’affirmer qu’elle ne l’est pas sont le décalage flagrant entre l’apparence
physique du personnage et l’image du Chinois qu’il veut atteindre. Ce rêve est inaccessible ; il ne
se fonde sur rien de concret, mis à part de vagues clichés auxquels on ne peut pas croire.
Cela n’empêchera pas l’élève, en question 8, de commenter cette démarche qui pourrait tout
à fait être véridique, en justifiant son point de vue. De toute évidence, il s’agit d’un délire pur et
simple d’un individu qui, sans trop savoir pourquoi, veut appartenir à une communauté, être
une personne qu’il n’est pas ou à laquelle il ne ressemble pas. Choisir d’être quelqu’un d’autre,
simplement parce qu’on l’a décidé, est aussi une manière de renier son ADN et de rejeter l’idée
que l’identité est une contrainte.
Script
Me llamo José Manuel. Tengo treinta y seis años y siempre he querido ser chino.
Alguna gente no comprende, piensa que estoy loco, que, ¿por qué quiero ser
La piel que habito (2011) es una película dirigida por Pedro Almodóvar. Ha recibido diversos galardones entre los
cuales figuran cuatro premios Goya.
La acción transcurre en la ciudad de Toledo, en 2012. Robert Ledgard (Antonio Banderas) realiza experimentos
para crear una piel artificial ininflamable.
L’intérêt de cet extrait visuel sans dialogues est que l’élève se focalise essentiellement sur
la scène, le décor, le personnage (son aspect, son attitude). La question 1 invite donc l’élève à
décrire ce qu’il voit. Il pourra s’aider pour cela du Exprésate, qui lui offre des éléments linguis-
tiques pour prendre la parole.
Dans la question 2, on demande à l’élève de se référer au photogramme et de dire ce qui a pu se
passer avant cette opération chirurgicale. Si l’on voit que les élèves ont des difficultés à imagi-
ner le parcours de cette femme, on pourra alors leur livrer une citation du film sur le site www.
lapielquehabito.com/info pour les éclairer sans leur donner tous les éléments : «La protagonista
recorre involuntariamente uno de esos caminos, es obligada violentamente a emprender un
viaje del que no puede regresar», le but étant de les aiguiller sur le caractère involontaire de
cette opération.
En question 3, l’élève devra imaginer les raisons du comportement hystérique de la protago-
niste en émettant un certain nombre d’hypothèses. Le titre peut être un élément d’aide, ainsi
que le photogramme tiré du film, qui accompagne la didactisation de la compréhension dans le
manuel, et enfin l’histoire qu’ils auront imaginée en réponse à la question 2. On pourra s’appuyer
sur le caractère quelque peu androgyne du personnage (les cheveux courts, la poitrine presque
effacée, les yeux...).
À partir de la question 4, les élèves devront s’exprimer en interaction. Elle induit un élément de
réponse aux deux questions précédentes, les aidant dans leur recherche de l’histoire. L’expres-
sion «cambio de identidad» donne le ton et montre que c’est bien plus qu’une simple opération
esthétique. L’élève devra donner son opinion à la fois sur le changement de sexe et sur le fait que
le/la personnage n’a pas fait le choix de ce changement.
Enfin, l’élève imaginera les raisons qui poussent certaines personnes à avoir recours aux opé-
rations esthétiques. Les hypothèses peuvent être nombreuses :
– A lo mejor porque no se sienten bien/a gusto con su cuerpo
– Tal vez no acepten su apariencia...
– Seguro que algunos quieren alcanzar la perfección... no lo necesitan pero sienten/creen que
les va a ayudar a avanzar en la vida...
Ce Más allá est un premier entraînement à la tâche finale proposée en fin d’unité. Il est inté-
ressant de toujours poser les règles qui seront celles du débat final, de manière à les familiariser
avec l’exercice. On notera au tableau la question : «¿Cómo percibís a la gente que recurre a las
modificaciones corporales, a la cirugía estética?». On attendra une réaction ordonnée de la part
des élèves, en leur demandant de bien vouloir compléter à chaque fois ce qui a déjà été dit, de
façon à faire avancer les idées et à ne pas tourner en rond. On pourra renvoyer les élèves au
lexique fonctionnel p. 254 pour qu’ils s’accoutument aux formules propres au débat (convencer
a alguien / dar su opinión / denunciar / expresar convicción).
Pues a mí me parecen excéntricos ya que... / Yo no consigo comprender a esas personas que
quieren modificar su apariencia, debemos aceptarnos tales como somos... / Es increíble que la
gente necesite parecer diferente para sentir que existe... / Me impresiona este hombre que decide
cambiar totalmente su aspecto físico para estar en armonía consigo mismo. Es raro que alguien
decida operarse, no respeta la herencia genética de sus padres... es como si les rechazara.
sse 2
C Una tribu urbana p. 181 CD29
cla
Este programa, presentado y dirigido por Sandra Camps, propone acercarse a realidades sociales que la gente
tiene cerca pero que desconoce. La periodista sale a la calle para conocer en profundidad y en primera persona
qué problemas tienen hombres, mujeres, jóvenes, niños y ancianos anónimos, cómo los viven y qué medios tie-
nen a su disposición para afrontarlos.
Ce document est un micro-trottoir dans lequel une jeune journaliste interroge des adolescents
dans les rues. Pour une meilleure compréhension de l’audio, l’élève dispose de l’encadré «Pala-
bras del audio», qui lui facilite l’accès à certains passages du document.
Dans la question 1, l’élève notera les expressions qu’utilise la présentatrice pour définir les
tribus urbaines, en rapport avec les vêtements : «unos visten de», «llevan» ; la manière de se
coiffer : «hay quienes se peinan» ; ou simplement leur comportement : «se mezclan los unos
con los otros», «referentes a los que imitar», «una filosofía de vida».
La question 2 propose à l’élève de rechercher les motifs de cette appartenance à une tribu
urbaine : «Y hago esto porque me gusta y punto» ; «vas personificando tu estilo».
Pour la question 3, on pourra accepter une interprétation fondée sur le témoignage, le but étant
de leur faire comprendre que ces jeunes cherchent des référents, des modèles qu’ils peuvent
Script
Presentadora. –Esta semana en primera persona nos colamos en unos corrillos de
adolescentes de diferentes tribus urbanas. Unos visten de negro como los góticos,
otros llevan pantalones caídos que suenan a rap, pero también hay quienes se
peinan como los emos o jóvenes a los que se les confunde con los visuals y la
mayoría se queja de los canis. Así se llaman algunas de las tribus urbanas que
triunfan más entre los adolescentes. Excepto canis, en los corrillos junto al muro
se mezclan los unos con los otros. Incluso hay jóvenes que, guitarra en mano,
no se identifican con ningún grupo en concreto. Hace años predominaban los
hippies, los metals, pero en este siglo son muchos los adolescentes que buscan en
Internet referentes a los que imitar luego en la calle. Para unos es sólo una imagen,
mientras que para otros es una filosofía de vida. Así suenan las tribus urbanas en
estado puro.
Chica 1. –A mí me gustaba verme de negro. Me gustaba cómo me resaltaba la
piel blanca con el negro. Me encanta el maquillaje. Me gusta ir muy pintada y me
empezó a gustar el mundillo y empecé a poner corsé, faldas largas y cosas así.
Chica 2. –Pues yo descubrí la moda gótica y eso por Internet. Y me hice embotellar
por eso sabes. Y hago esto porque me gusta y punto. Y ya después empezaron
a rechazarme, pero en realidad me da igual porque había gente a la que no le
importaba que vistiera así.
Chico. –Al principio, siempre te traía un poquito de cabeza eso de que te insultaran,
y te hacía plantearte dejar de vestir así pero ¡qué va!, te pones a pensar fríamente
y pues ¡no!, «¡voy a seguir así!, ¿sabes?». Yo también descubrí lo que es el estilo
gótico, lo conocí yo más que na’ por la calle y por Internet y ya después por, de ver
a la gente y ya vas personificando tu estilo.
Presentadora. –Esta generación ya ha nacido con Internet y es precisamente en
ese mundo virtual pero global donde buscan referentes que imitar. Incluso cuelgan
sus fotos con sus peinados y ropas más espectaculares para poderse comparar
con los otros de su misma tribu.
Proyecto
Hago un sondeo p. 181
• Cette micro-tâche permet de convoquer les acquis des deux doubles pages étudiées (pp. 178-
179, pp. 180-181). Par binôme, les élèves devront imaginer un sondage auprès de camarades
de lycée (à réaliser soit en classe, soit en devoir en dehors de la classe). Les deux élèves pré-
pareront tout d’abord un questionnaire écrit, qui sera la base de l’interview. On limitera à cinq le
nombre de questions.
Exemple de question type : Cuando sales por la calle, ¿te preocupa lo que dice la gente, lo que
piensa de ti o no? Ce travail de rédaction des questions doit prendre un temps raisonnable, pas
plus de 15 minutes. Ensuite, vient le temps des interviews et de l’enregistrement des témoi-
gnages (en baladodiffusion, à l’aide d’un lecteur-enregistreur mp3), en salle de labo, ou à la mai-
son. L’un des deux fera une synthèse des témoignages, pour rendre compte de ce que pensent
leurs camarades de leur propre image et de celle des autres. L’autre élève fera le compte rendu
à l’oral devant la classe.
C’est un travail de classe que l’on peut réaliser en salle de laboratoire de langues pour la pré-
paration des enregistrements (en demi-groupe ou en classe entière, selon les configurations).
• On pourra toujours garder aussi les fichiers des enregistrements des élèves qui ont répondu
aux questions du sondage, de façon à réajuster avec eux un certain nombre de choses dans
l’optique de la tâche finale (améliorer l’accent, le développement des idées, l’argumentation). On
fait d’ailleurs un renvoi au lexique fonctionnel (Expresar duda, Dar su opinión), qui permettra aux
élèves interrogés d’agrémenter leurs propos d’expressions plus authentiques.
Pour la question 1, l’élève devra trouver après plusieurs lectures quel est le thème général de
l’article : le patriotisme exacerbé (réponse c), qui correspond à ce sentiment d’appartenance,
d’amour et de dévouement que peut éprouver quelqu’un envers son pays. Le terme «patriotis-
mo» apparaît deux fois dans le texte : «lo malo del patriotismo» (l.16) ; «hemos estado compa-
rando patriotismos de manera peligrosa» (l.18-19).
Calle 13 es un grupo musical de rap y reguetón originario de Puerto Rico, encabezado por René Pérez. La canción
titulada Soy Latinoamérica denuncia el estado del continente americano, pero con un mensaje de esperanza y fra-
ternidad. Latinoamérica forma parte de su último disco, Entren los que quieran. Se presenta como la reafirmación
del grupo en la búsqueda de una Latinoamérica unida y libre siempre.
On proposera au choix une écoute dans son intégralité de la chanson originale (malgré nos
efforts, nous n’avons pas eu l’autorisation de reproduire la chanson dans le CD classe, mais elle
est accessible sur Internet) ou bien de l’audio qui est une lecture des paroles de la chanson.
Après une écoute globale, on procédera à trois écoutes ciblées, de façon à ce que l’élève ne soit
pas perdu dans sa recherche du sens.
• La première écoute visera à faire ressortir le thème général de la chanson. Les élèves re-
lèveront principalement le champ lexical de la Nature (question 1) avec des termes tels que :
«cualquier clima», «frente de frío en el medio del verano», «el sol que nace», «con los mejores
atardeceres», «pedazo de tierra», «viento», «sol», «lluvia», «calor», «nubes».
Les références à ces éléments nous donnent l’image d’un continent riche et varié, et pourtant
d’une grande simplicité. La synecdoque «un pedazo de tierra», qui désigne le continent par un
de ces éléments les plus simples et à la fois les plus symboliques, est révélatrice de l’esprit
voulu pour la chanson. L’Amérique latine, écrasée par le poids de son histoire jalonnée de domi-
nations, terriblement pauvre, voit émerger une autre richesse, ses ressources naturelles qui font
son identité.
• La deuxième écoute, correspondant à la question 2, invite l’élève à analyser cette opposition
dans la description. Chaque qualité mise en avant est entachée d’un aspect négatif et nocif qui
vient parasiter la splendeur de la Nature : «pueblo escondido» / «fábrica de humo» ; «frío» /
«verano» ; «amor» / «cólera» ; «nace» / «muere» ; «discurso» / «sin saliva». L’identité de ce
continent est faite d’oppositions ou d’aberrations. Chaque élément de vie vient mourir, contreba-
lancé par un élément de destruction.
• La troisième écoute permettra de répondre aux trois dernières questions. Pour la question 3,
l’élève devra trouver à qui s’adresse cette chanson. Dès les premières paroles, nous avons des
Script
Soy... soy lo que dejaron
soy toda la sobra de lo que se robaron
un pueblo escondido en la cima
mi piel es de cuero, por eso aguanta cualquier clima
soy una fábrica de humo
mano de obra campesina para tu consumo
frente de frío en el medio del verano
el amor en los tiempos del cólera, mi hermano
Pour la question 1 l’élève identifiera, d’après son sentiment, à qui s’adresse Nicolás Guillén à
travers ce poème. On pourra accepter que ce poème est une réflexion qu’il se fait à lui même
comme une sorte d’introspection, ou un questionnement identitaire qu’il adresse à ses ancêtres
pour que ceux-ci lui apportent une réponse.
Pour rebondir sur le titre du poème, en répondant à la question 2, l’élève dira si oui ou non
le nom de famille est quelque chose de très clair pour le poète. En lisant le poème, on se rend
compte qu’il n’en est rien, que tout devient compliqué, torturant même : «¿Sabéis mi otro apel-
lido, el que me viene de aquella tierra enorme?» (l.18-19), «¿Seré Yelofe? ¿Nicolás Yelofe, aca-
so?» (l.31-32)
La question 3 fera resurgir cette fêlure, ce manque dont souffre Nicolás Guillén, qui mêle à
la fois phrases interrogatives et exclamatives témoignant très certainement d’un agacement,
d’une colère qu’il ne peut plus dissimuler.
À l’oral et en interaction, nous mènerons un mini débat sur l’importance ou non d’une telle
quête identitaire (question 4). On pourra espérer des productions similaires à :
– Me parece esencial su búsqueda en la medida en que le permitirá avanzar en la vida sin
dudas.
– Le evitará estas torturas que padece desde su infancia.
– Es primordial saber de dónde venimos para construirnos.
Ces réponses serviront de transition avec la question 5, qui insiste sur l’enjeu de cette quête.
On essaiera d’orienter les élèves vers des choses concrètes, en lien avec la vie quotidienne : en
El documento es una entrevista entre la artista belga de origen chileno, Constanza Guzmán, que nació en Bru-
selas, y una periodista del programa de radio «Voces peregrinas».
Después de sus estudios de Ciencias políticas, se fue a Chile para descubrir la música tradicional de su tierra, con
Guillermo García del grupo Quilapayún. Había sentido que esta memoria necesitaba ser trabajada e hizo búsque-
das sobre la música folklórica y los trovadores de América Latina. Viajó para conocer poblaciones de América
Latina donde se enriqueció con ritmos y colores diferentes. Hoy sus composiciones son una mezcla de estas
experiencias.
Proyecto
Presento objetos que me caracterizan p. 185
Cette micro-tâche permet à l’élève de mobiliser encore une fois tous ses acquis de l’unité pour
présenter à l’oral au moins un objet qui le caractérise. Il devra choisir parmi des objets qui font
partie de lui, de son histoire et qui permettent de découvrir une partie de son identité.
L’élève trouvera un renvoi au lexique fonctionnel p. 254 (Evocar un recuerdo), pour lui per-
mettre d’introduire l’histoire à laquelle se réfère l’objet choisi.
Variante : ce projet final peut aussi être imaginé (par binôme).
Un mini concours peut être organisé (en demandant aux élèves de présenter le personnage
accompagné d’une planche dessinée) avec élection du meilleur.
La indiferencia
2. a. Me da igual que tengas el último modelo de móvil.
b. No me importa que te hayas teñido el pelo de verde.
c. No me interesa lo que dices.
d. No voy a hacer caso de lo que digan / Me da lo mismo, yo soy como soy.
Gramática
■ Ex pr Eso u na hi pót Es i s : Le p ré s e n t du s u bj on c ti f
3. a. Es posible que no le guste ser como los demás.
b. Es posible que quiera asumir su personalidad.
c. Es posible que seamos muy intolerantes.
■ Emit o u n ju i ci o sobr E u na s i tu ac i ón: Le p ré s e n t d u s u b j o n c ti f
4. a. Es importante que cada uno haga lo que quiere.
b. Pienso que es anormal que reivindiquen sus raíces.
■ Ex pr Eso g ustos: Gus tar
5. a. Le gustan los chicos góticos.
b. Nos encanta vestirnos de negro.
c. Me gusta muchísimo mi nombre.
■ Doy consE jos con la form a DE c ort E s í a: L’imp é r ati f
6. a. ¡Cambia de estilo!
b. ¡Acéptate como eres!
Gramática
■ E xprEso la rEi t Erac i ón DE u na ac c i ón: VoLVe r a + i n f i n i ti f
10. a. Vuelven a verlo.
b. Puede volver a regresar a su país de origen.
c. Han vuelto a pelearse durante el partido.
d. No quiero que vuelvan a decirme esto.
■ ut i li zo la forma pas i va: s e r + part ic ipe pas s é
11. a. En su país de nacimiento este hombre es considerado como un extranjero.
b. Ella es criticada por los demás.
c. Somos llamados excéntricos por nuestra forma de vestir.
■ hab lo DE Dos obj E tos al m i s m o ti Em p o : L’e n cL i s e
12. a. Quiero decírtelo.
b. Dice que va a revelársela.
c. No se lo dieron de inmediato.
Pour la phrase c. l’élève devra expliquer que l’enclise des pronoms ne peut se faire ici, car elle
n’est possible qu’avec l’infinitif, le gérondif et l’impératif.
CLASSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total : . . . . . . . . . . /20
Script
Presentadora. –Si nos paramos a reflexionar seguramente nos costaría discernir:
¿Qué hacemos por verdadera voluntad y qué hacemos empujados por la sociedad
para no ser el patito feo del cuento?
Por eso, para saber lo que queremos de verdad debemos tener claro: ¿Quiénes
somos?
Jorge Wagensberg. –La identidad, por ejemplo, es lo que nos distingue del vecino y
en buena parte nos la inventamos. Pero la cuestión de siempre es cómo conjugar
nuestra identidad individual como individuo, con las identidades colectivas a las
que pertenecemos. Yo creo que cualquier persona pertenece a muchas, ¿no? Está
el Barça. Está la Nación. Está la Religión. Está... en fin. Y en general no siempre se
está en buena armonía.
Juan Romeu. –La identidad es exactamente aquello que nosotros decidimos que
es la identidad.
Jorge Wagensberg. –Yo creo que cuando uno busca una identidad, yo creo que lo
que en realidad está buscando es su ración de..., su dosis de creatividad.
Juan Romeu. –Y creo que eso que estás diciendo exactamente encaja con esto,
es decir cuantas más creencias tienes menos creativo eres, porque la creatividad
exige ideas, no creencias. Buscar identidad, no sé dónde la encuentro. Lo triste
es que la encuentras muy fácilmente en las creencias. Identidades colectivas. Te
apuntas aquí. Te adscribes allá.
Jorge Wagensberg. –Pero se nota porque cuando estás cantando un himno te
ponen un uniforme.
Juan Romeu. –Por supuesto. Por eso te digo que la búsqueda en este caso de una
determinada identidad tiene su peligro. La identidad no se busca. La tienes.
Pour entraîner aux conditions de l’épreuve du baccalauréat il convient de proposer aux élèves trois
écoutes intégrales du document, espacées d’environ une minute. Pendant ce temps, les élèves
devront prendre des notes, avant de proposer un compte rendu écrit du document en français.
On attend le repérage des éléments suivants :
– L’identité se définit toujours par rapport au regard et au jugement des autres ;
– L’identité ne se cherche pas. Elle est le juste prolongement de ce que l’on est ; il suffit donc de
s’écouter, de laisser parler son for intérieur.
Le document proposé illustre une des problématiques de la notion étudiée. L’élève pourra s’aider
du Con método: Comentar una fotografía. Dans un premier temps, il décrira la photographie (ques-
Bac écrit
Compréhension de l’écrit p. 189
Corrigé 10 points
1. l.28-30: «Y ahora que tengo el fotolog más grande del país, ya nadie sabe como me llamo;
incluso algunos piensan que Cumbio es mi apellido o mi segundo nombre. Les quiero decir que
me llamo Agustina Vivero. Pero está bien, pueden decirme “Cumbio”».
2 points
2. l.1-2: «Dicen que para sentirse completo en la vida hay que plantar un árbol, escribir un libro y
tener un hijo [...] Aunque creo que a esa frase le falta algo más: tener un fotolog. [...]»
2 points
3. Verdadero: l.5-6: «En ese momento se puede decir que yo ya era re flogger: posteaba todos
los días...»
1,5 point (0,5 pour le verdadero ; 1 pour la justification)
4. Agustina estaba harta de las críticas y de la actitud autoritaria de su madre, y un día decidió
cambiar su corte de pelo: «Hasta que un día logré convencerla y fui a la peluquería.» (l.15-16)
Fue una etapa importante en su vida porque marcaba su primera decisión personal.
2 points
5. l.18-19: «Para mí fue como empezar une nueva etapa.» l.20: «pensé que ya era el final de mi
fotolog (...) “Listo, lo cierro, me olvido y hago otro”, decidí.» l.21: «Y ahí me hice /Cumbio»
2 points
6. l.27: «Y ahora que tengo el fotolog más grande del país» 0,5 point
Sujet 2
Forme Fond
Ce que l’on attend : Ce que l’on attend :
• Maîtrise des codes du dialogue (tirets, guillemets, • Utilisation d’expressions authentiques, appropriées
didascalies...) à un langage oral
• Alternance et échange d’idées dans le dialogue • D’une part, une véritable interrogation, une
• Développement d’une réflexion personnelle recherche sur les raisons qui les poussent à
appartenir à une tribu. Et d’autre part, des réponses
qui peuvent s’inspirer des documents étudiés
• De réelles prises de position par rapport au thème
On valorisera : On valorisera :
• Les expressions authentiques (du dialogue oral) • Tous les éléments qui rendent le débat crédible
On pourra en prolongement demander aux élèves de présenter un travail sur l’une des tribus
urbaines représentées ici ou de leur choix, avec comme consigne de donner des informations sur
les caractéristiques de leur tenue vestimentaire, leur mode de vie et leurs influences (artistiques,
idéologiques...)
3/ El cambio de apellido
Este documento corresponde a las explicaciones dadas por el Dr Sotero del Río, abogado que propone ayudar a
las personas en sus trámites para cambiar de apellido en Chile.
El proyecto nació debido a la gran cantidad de consultas que recibían los abogados por estos temas, lo cual era
un reflejo del grado de la demanda e incertidumbre existentes respecto de un ámbito del derecho que atañe a
miles de personas.
El fundamento de la ley es casi el mismo en España. Nos referimos al procedimiento por el que un ciudadano
puede cambiar sus apellidos, el orden de éstos o sólo su nombre por razones justificadas.
L’élève pourra trouver des compléments d’informations concernant l’Espagne sur le site :
www.mjusticia.gob.es
La question 1 vise à mettre en évidence la différence entre identité individuelle et identité
collective.
Le premier document, dans la mesure où il traite d’un phénomène de société, correspond à une
problématique collective de l’identité.
La question 2 a pour objectif de faire comprendre pour quelle raison la notion d’Identité et société
est indissociable de l’actualité. Nous voyons bien, à travers ces trois documents, qu’elle touche
El autorretrato, entre yo y yo
Salvador Dalí es un pintor, escultor y escenarista español (1904-1989). Es uno de los mayores representantes
del surrealismo.
El cuadro que aparece en la foto de la p. 192, se titula Soft Self Portrait y en español Autorretrato blando con
bacón frito. Dalí quería recrear aquí un autorretrato antipsicológico, según sus propios términos. En vez de reflejar
el alma, el interior, quería pintar únicamente el exterior, el envoltorio, el guante de uno mismo. Dalí se representa a
sí mismo bajo la forma de una máscara flexible que evoca los relojes blandos de sus comienzos. El rostro aparece
sobre un pedestal con un título grabado en inglés, apoyado sobre nueve muletas que aparecen en muchas de sus
obras. La muleta más grande está mordida, lo que sugiere que toda su estructura podría derrumbarse. Ha colo-
cado una loncha de bacón sobre el pedestal, referencia a su fetichismo por la comida.
La question 1 fait référence au deuxième point du texte «El autorretrato entre yo y yo», défi-
nissant l’autoportrait comme «una exaltación de la propia persona». L’élève devra montrer si
cette affirmation peut s’appliquer au tableau de Dalí. Dans la mesure où le peintre ne fait pas
de lui une représentation réaliste, cette image peut être interprétée. L’élève émettra des hypo-
thèses sur l’orientation que l’artiste a voulu donner à son tableau et sur la représentation qu’il a
voulu donner de lui même. Qu’exalte-t-il à travers cette figure dégoulinante d’un Dalí embroché
comme un bout de viande et mis sur un piédestal tel un trophée de chasse ?
Pour la question 2, l’élève devra s’appuyer sur les deux parties (art visuel et littérature). Il y
trouvera des éléments qui montrent que l’autoreprésentation est un exercice difficile car elle
suppose une connaisance parfaite de soi (consciente ou inconsciente), impliquant aussi une
grande part d’objectivité pour que la représentation ne soit pas faussée par notre propre juge-
ment de valeur : «un ejercicio difícil de análisis profundo que puede o debe hacer el artista sobre
sí mismo».
la autobiografía
El espíritu de mis padres sigue subiendo en la lluvia (2011) es una autobiografía escrita por Patricio Pron (1975),
un escritor y periodista argentino, que ha obtenido varios premios nacionales e internacionales, entre ellos el Premio
Juan Rulfo 2004.
Un joven escritor argentino regresa a Argentina para despedirse de su padre enfermo y se entera involuntaria-
mente de la historia de su familia y de su historia personal. Intenta comprender quién fue su padre y descubre
que éste buscaba antes de morir a un hombre desaparecido en extrañas circunstancias. El joven se pregunta si
la historia familiar no se repite. El desaparecido era el hermano de una joven amiga de su padre, secuestrada y
asesinada por las fuerzas represivas del Estado argentino en 1977. La búsqueda del joven escritor que narra esta
historia resulta ser la búsqueda de un padre, pero también la de la verdad aunque sea dolorosa.
La question 4 permet un renvoi à la propre situation de l’élève. Il doit expliquer ce qui lui sem-
blerait le plus important de connaître de sa propre identité s’il devait réaliser un portrait de lui-
même.
II. Expression
1. Continúa el diálogo entre el Padre Luis y Mayta «¿Por qué hay pobres y ricos,
Padre?» [10 repliques par personnage]
2. Basándote en los elementos del texto haz un retrato moral de Mayta. [15 lignes]
Documento 1
El suero antivenenoso
En la selva suramericana, unas víboras organizan una lucha contra el Hombre,
que comercializa su veneno.
Al día siguiente la primera preocupación de Lanceolada fue el peligro que con la
llegada del Hombre se cernía sobre la Familia entera. Hombre y Devastación son
sinónimos desde el tiempo inmemorial en el Pueblo entero de los Animales. Para
las Víboras en particular, el desastre se personificaba en dos horrores: el machete
5 escudriñado, revolviendo el vientre mismo de la selva, y el fuego aniquilando el
bosque en seguida, y con él los recónditos cubiles1.
[…] Fue allí, en consecuencia, donde, ante la inminencia del peligro y presidido
por la víbora de cascabel2, se reunió el Congreso de las Víboras. […]
–¡Compañeras! –dijo–. Hemos sido todas enteradas por Lanceolada de la
10 presencia nefasta del Hombre. Creo interpretar en anhelo3 de todas nosotras, al
tratar de salvar nuestro Imperio de la invasión enemiga. Sólo un medio cabe,
pues la experiencia nos dice que el abandono del terreno no remedio nada. Este
medio, ustedes lo saben bien, es la guerra al Hombre, sin tregua ni cuartel, desde
esta noche misma, a la cual cada especie aportará sus virtudes. Me halaga en
15 esta circunstancia olvidar mi especificación humana: No soy ahora una serpiente
de cascabel: soy una yarará, como ustedes. Las yararás, que tienen a la Muerte
por negro pabellón. ¡Nosotras somos la Muerte, compañeras! Y entre tanto, que
alguna de las presentes proponga un plan de campaña. […]
Y Ñacaniná contó todo lo que había visto y oído: la instalación del Instituto
20 Seroterápico, sus planes, sus fines y la decisión de los hombres de cazar cuanta
víbora hubiera en el país.
–¡Cazarnos! –saltaron Urutú Dorado, Cruzada y Lanceolada, heridas en lo más
vivo de su orgullo–. ¡Matarnos, querrás decir!
–¡No! ¡Cazarlas nada más! Encerrarlas, darles bien de comer y extraerles cada
25 veinte días el veneno. ¿Quieren vida más dulce?
La asamblea quedó estupefacta. Ñacaniná había explicado muy bien el fin de
esta recolección de veneno; pero lo que no había explicado eran los medios para
llegar a obtener el suero4.
¡Un suero antivenenoso! Es decir, la curación asegurada, la inmunización de
30 hombres y animales contra la mordedura; la Familia entera condenada a perecer
de hambre en plena selva natal.
Horacio Quiroga, Anaconda, 1921.
1. les nids cachés des serpents. 2. serpent à sonnette. 3. désir. 4. sérum.
I. Compréhension
Documento 1
1. Apunta las palabras que confirman que:
– Lanceolada es una serpiente.
– Para las víboras, el Hombre es un peligro.
2. Cita un sinónimo de «peligro».
3. Da dos ejemplos de lo que representa este peligro para las víboras.
4. Entresaca dos palabras que evocan un conflicto.
5. Apunta dos detalles del proyecto del Hombre para salir de la violencia de la
naturaleza.
6. Explica las consecuencias para las víboras y para el hombre
Documento 2
1. Explica a qué corresponde la cifra 300000.
2. Apunta dos consecuencias de la deforestación en Argentina.
II. Expression
1. ¿El Hombre es sinónimo de destrucción? Comenta argumentando de forma
estructurada con ejemplos del texto y de tu propia experiencia.
2. El representante de una ONG ecologista protesta ante el Gobierno argentino
sobre las consecuencias de la llegada del Hombre para la fauna de la selva.
Escribe una carta con argumentos sacados del texto y otros inspirados en lo que
sabes de este asunto. [10 lignes]
3. Dans quelle mesure l’étude conjointe de ces deux documents illustre la notion
« L’Idée de progrès » ?
Un futuro flamante1
Chi-Huei y su familia son inmigrantes chinos en España.
Vivían al ritmo del negocio, que no cerraba nunca, y cuya actividad era siempre
desbordante, ilimitada. El abuelo, durante aquellas horas que pasaban reclinados
sobre Sus libros y su madre, su padre y la abuelastra2 preparaban el asador para la
noche, merodeaba por la mesa donde estudiaban, mirándolos, asintiendo3 a cada
5 operación que resolvían, a cada frase que leían y que él no podía leer, puesto que
no sabia leer español. Era insoportable tener allí detrás al abuelo asintiendo, sobre
todo por el contenido de su asentimiento, que nada tenía que ver con las materias
que estudiaban, por las que no sentía la menor curiosidad. Lo que motivaba el
asentimiento del abuelo era el espectáculo de ellos cumpliendo con su deber, a sus
10 ojos importantísimo, pues ese cumplimiento significaba ni más ni menos un futuro
flamante no en España, sino en China, adonde tendrían que volver triunfales, lo
que era sinónimo de haber ganado mucho dinero. No había lugar en la mentalidad
de su abuelo, y en cierto modo en la de su madre, de que todos sus esfuerzos no
revirtieran4 en un triunfo allí, y no aquí, y en que ese triunfo fuera ante todo y
15 sobre todo económico. Durante algún tiempo, Chi-Huei pensó que para entonces
el abuelo habría muerto y sus padres serian dos ancianos y estarían retirados.
Chi-Huei sacaba muy buenas notas, y hasta que no cumplió los trece no tuvo que
trabajar en la cocina. Por otra parte, él tampoco llegó a tener las responsabilidades
de su hermano. Por supuesto, jamás los obligaban a trabajar durante la semana,
30 pues entonces no era necesario: bastaba con el trajín de su madre, de su padre y de
la abuelastra, y con el vagabundeo del abuelo supervisando y dando los últimos
retoques. En esto del trabajo había un reparto de roles en el que su hermano, por
ser el mayor, se había llevado la peor parte, es decir, la más inmediata, la que era
evidente las veinticuatro horas del día: el negocio, mientras que sobre Chi-Huei,
35 que venia detrás, recaía el peso de las buenas notas, y por tanto de la carrera
fulminante y exitosa, que era lo que además, y en un futuro no tan inmediato,
habría de sobrevenir gracias al estudio y al cuidado que su familia había puesto en
1. un bel avenir. 2. (ici) segunda mujer del abuelo. 3. hocher de la tête, approuver.
4. aboutir.
I. Compréhension
1. El trabajo es toda su vida. Confirma con dos ejemplos.
2. Apunta lo que hacen los hijos, los padres, el abuelo.
3. Entresaca una expresión acerca de:
– su deber
– su futuro.
4. Apunta una diferencia entre los hermanos.
5. El negocio es importante: copia una frase que lo confirma.
6. Explica en qué los proyectos son contradictorios con dos ejemplos.
7. ¿Verdad o mentira? Justifica con un ejemplo:
– Chi-Huei no tenía que trabajar en el restaurante.
– Su hermano desempeñaba las peores tareas.
– Chi-Huei sacaba peores notas que su hermano.
9. En t’appuyant sur des exemples du texte, explique les liens entre celui-ci et la
notion « Espaces et échanges ».
II. Expression
1. Apoyándose en el reparto de papeles entre los hermanos y en otros ejemplos,
explica si te parece normal o no que los padres decidan del futuro de sus hijos
adolescentes.
2. Sara y Julia, dos nuevas compañeras de Instituto de Chi-Huei, le preguntan
por su familia, por sus quehaceres y sus proyectos. Escribe el diálogo en unas 12
réplicas, incluyendo las reacciones de las chicas.
Mi nieta desconocida
Querida nieta:
Soy tu abuela “Chicha” Chorobik de Mariani, te busco desde el momento en que
Etchecolatz Camps y su tropa mataron a tu madre y te secuestraron de tu hogar
en la calle 30 n°1134 de La Plata, República Argentina. Era el 24 de noviembre de
5 1976 y tenías tres meses de edad. Desde ese momento con tu padre te buscamos
hasta que a él también lo asesinaron.
A pesar de que trataron de convencerme de que habías muerto en la balacera, yo
sabía que estabas viva. Hoy está comprobado que sobreviviste y estás en poder de
alguien. Ya tienes 31 años y tu número de documento probablemente sea cercano
10 al 25.476.305 con el que te anotamos. Yo quisiera pedirte que busques fotos de
cuando eras bebé y las compares con las que acompañan este texto.
Quiero contarte que tu abuelo paterno se dedicó a la música y yo a las artes
plásticas; que tus abuelos maternos se dedicaron a las ciencias, que tu mamá
amaba la literatura y tu papá era licenciado en economía. Ambos tenían un gran
15 sentido de la solidaridad y compromiso con la sociedad. Algo de todo esto tendrás
en tus inclinaciones de vida porque, a pesar de que hayas sido criada en un hogar
distinto, uno guarda internamente los genes de sus antepasados. Seguramente hay
muchas preguntas sin respuesta que aletean en tu interior.
I. Compréhension
1. Precisa cuáles son los elementos que componen el documento y su función.
2. Explica cuál es el motivo de la carta de Chicha Mariani y a quién se dirige.
3. Busca elementos que permiten recordar el contexto histórico de este testimonio
(país y época).
4. Cita las dos informaciones que tiene Chicha Mariani de su nieta.
5. Apunta la frase que indica lo que pide la abuela a su nieta.
6. Apunta en el texto:
- los pasatiempos y oficios de los miembros de la familia
- dos rasgos de su personalidad
7. Di si la afirmación siguiente es verdadera o falsa: Chicha Mariani se conforma
con la pérdida de su nieta. Justifica con el texto.
8. Explique en quoi l’étude conjointe de ces deux documents illustre la notion
« Lieux et formes du pouvoir ».
II. Expression
1. Clara Anahí Mariani lee la carta de su abuela y decide contestarle. Imagina la
carta que le escribiría. [15 lignes]
2. «A mis más de ochenta años mi aspiración es abrazarte y reconocerme en tu
mirada.» Comenta esta frase sacada del texto. [15 lignes]
I. Compréhension
1. El artículo trata de:
–los héroes de papel
–los personajes de mármol
–los famosos
2. Apoyándote en el título y los elementos del texto, explica en qué consiste la
última moda de la que se trata.
3. Indica a quiénes hacen competencia (los famosos y los tebeos).
4. Entresaca del texto una frase que demuestre que les puede interesar a los
famosos esta “peopleización de la literatura”.
5. ¿Verdadero o falso? Justifica con elementos del texto.
Esta actitud revela un sentimiento de egocentrismo por parte de los famosos.
6. Quelle place ont les Espagnols dans ce phénomène ?
II. Expression
1. Explica en qué consiste la «peopleización de la literatura o la heroización de los
famosos» ayudándote del texto y del documento iconográfico que lo acompaña.
[15 lignes]
2. ¿Piensas que el hecho de protagonizar a famosos y contar sus vidas mediante
tebeos es un empobrecimiento de la literatura? [15 lignes]