PARTIE 1

A) Situation de soin
En tant que patient, j'ai eu l'occasion de bénéficier des soins d'un kinésithérapeute pour
soulager une raideur musculaire dans la nuque. Lors de la consultation, le kinésithérapeute
m'a tout d'abord posé des questions précises sur mon historique médical, mon mode de vie
et la durée de mes symptômes afin de mieux comprendre ma situation.
Ensuite, il m'a invité à m'installer sur une table de massage et à me détendre au maximum.
Il a commencé par des mouvements doux et progressifs de la tête pour évaluer l'étendue de
la raideur ainsi que la présence de douleur. Il a également palpé les muscles de ma nuque
pour évaluer leur état.
Une fois l'évaluation initiale terminée, le kinésithérapeute a combiné différentes techniques
manuelles pour soulager ma raideur musculaire. Il a commencé par des étirements doux
pour les muscles de la nuque, ce qui m'a permis de me sentir plus détendu et de diminuer la
douleur. Il a ensuite utilisé des techniques de massage pour réduire la tension musculaire et
la douleur dans la zone affectée. Les pressions étaient profondes, parfois douloureuses,
mais le kinésithérapeute s'assurait régulièrement que cela restait confortable pour moi en
me demandant un feedback.
À la fin de la séance, le kinésithérapeute m'a donné des exercices spécifiques pour renforcer
les muscles de la nuque et éviter ainsi la réapparition de la douleur. Il m'a également donné
des conseils pour améliorer ma posture et éviter les positions susceptibles de causer une
tension excessive dans la nuque.
B) Analyse

Quels sens ont été sollicités durant ma séance de kinésithérapie ?

Au cours de cette séance, j'ai fait appel à plusieurs sens pour appréhender les différentes
techniques utilisées par mon kinésithérapeute. Tout d'abord, j'ai ressenti les mouvements
doux et les pressions exercées par le kinésithérapeute sur ma nuque, ce qui m'a permis de
mobiliser mon sens du toucher. De plus, j'ai écouté attentivement les instructions et les
conseils prodigués par le praticien, ce qui a sollicité mon sens de l'ouïe. Il y avait aussi cette
odeur de gel hydro alcoolique dans le cabinet, j’appelais ça une “odeur d’hôpital”, sollicitant
ainsi mon odorat.

Quelles ont été mes perceptions lors de cette séance de kinésithérapie ?

Grâce aux différentes techniques employées par le kinésithérapeute, j'ai pu ressentir une
amélioration de la raideur musculaire dans ma nuque, ainsi qu'une diminution significative
de la douleur dans la zone affectée, bien que je me crispais au début de par ses mains
légèrement froides mais ça m’est vite passé. Les étirements doux et les techniques de
massage utilisées m'ont également procuré une agréable sensation de détente et de
relaxation.
Quelles ont été mes émotions durant cette séance de kinésithérapie ?
Tout au long de la séance, j'ai pu ressentir diverses émotions, telles que la détente, le
soulagement de la douleur et la satisfaction de constater que les techniques employées par
le kinésithérapeute étaient efficaces. Bien que certaines pressions plus profondes aient pu
causer de l'inconfort ou de la douleur, le kinésithérapeute s'est régulièrement soucié de
mon confort et de mon bien-être tout au long de la séance.

Quelles images mentales ai-je pu avoir durant cette séance de kinésithérapie ?

Je me suis représenté mentalement les différentes étapes de la séance, telles que les
mouvements doux et les pressions exercées par le kinésithérapeute sur ma nuque. A un
moment je me suis rappeler mon séjour à l’hôpital à cause de l’odeur. J’ai également
imaginé les exercices spécifiques et les conseils donnés par le kinésithérapeute pour
améliorer ma posture et éviter les positions qui peuvent causer de la tension dans ma
nuque.

ESPACE

L'espace de soi : Pendant la séance, j'ai été invité à m'installer sur une table de massage et à
me détendre autant que possible. Le fait d'occuper cet espace personnel, intime, a pu me
permettre de me sentir plus à l'aise et en sécurité.
L'espace vécu : Les mouvements doux et lents de la tête que le kinésithérapeute a effectués
m'ont permis de prendre conscience de mon propre corps, de la zone affectée par la raideur
musculaire. Cette prise de conscience de l'espace vécu est importante pour la rééducation
fonctionnelle.
L'espace perçu : Pendant les étirements et les massages, j'ai pu ressentir les différentes
sensations physiques liées à la détente musculaire et à l'amélioration de la circulation
sanguine. Cela a pu me permettre de percevoir une amélioration concrète de ma condition
et de me sentir encouragé dans ma rééducation.
L'espace connu : Les exercices et les conseils donnés par le kinésithérapeute à la fin de la
séance ont pu me permettre de mieux comprendre mon propre corps et la manière dont il
fonctionne, ainsi que les mauvaises habitudes posturales qui ont pu causer la raideur
musculaire. Cela m'a permis de mieux connaître mon corps et d'adapter mon
comportement à l'avenir pour éviter de futurs problèmes.

SCHEMA CORPOREL
Corps subi : La raideur musculaire dans ma nuque est un exemple de mon corps subi, c'est-
à-dire les limitations physiques que je subis et qui affectent mon bien-être.
Corps vécu : La douleur et la tension dans ma nuque sont des exemples de mon corps vécu,
autrement dit, les sensations et les expériences physiques que je vis.
Corps perçu : Le kinésithérapeute évaluant l'étendue de la raideur et la présence de douleur
est un exemple de mon corps perçu.
Corps connu : Les exercices et les conseils que le kinésithérapeute m'a donnés pour
renforcer mes muscles de la nuque et améliorer ma posture sont des exemples de mon
corps connu, c'est la connaissance que j'ai de mon corps et de ses capacités.

Corps exprimé : Les expressions faciales et les réactions physiques que j'ai montrées
pendant la séance de kinésithérapie sont des exemples de mon corps exprimé, c'est-à-dire
la manière dont je communique mes sensations et mes émotions à travers mon corps

COORDINATION

Association : l'association peut se manifester par la capacité à coordonner les mouvements

de plusieurs parties de mon corps pour m'installer sur la table avec aisance.
Dissociation : /

Mixte : /
Oculomotrice : L’oculomotrice se manifestait quant à elle lorsque je regardais les aiguilles de
la montre

PARTIE 2
La psychomotricité m'a beaucoup aidé à mieux comprendre mon organisation
psychomotrice. J'ai appris que mon corps est un outil important pour exprimer mes
émotions et communiquer avec les autres. La psychomotricité m'a également aidé à
comprendre comment mon corps réagit aux différentes situations et comment je peux
utiliser des exercices spécifiques pour réguler mes émotions.
En ce qui concerne ma manière d'être en relation avec mon corps, la psychomotricité m'a
appris à être plus conscient de mes sensations corporelles. J'ai appris à être plus à l'écoute
de mes besoins corporels et à être plus respectueux de mes limites. Je suis également plus
conscient de la façon dont je me tiens et de la façon dont je bouge, ce qui a amélioré ma
posture et ma coordination.
Je pense que ces expériences pourraient grandement influencer ma manière de travailler
avec les patients en tant que thérapeute. Je serai plus à l'écoute de leurs sensations
corporelles et de leurs émotions, ce qui me permettra de mieux comprendre leur situation.
De plus, je serai capable de leur proposer des exercices spécifiques pour réguler leurs
émotions et améliorer leur organisation psychomotrice. Enfin, je serai plus attentif à leur
posture et leur mouvement, ce qui pourrait me donner des informations supplémentaires
sur leur état émotionnel et leur état de santé. Je suis convaincu que la psychomotricité est
une discipline essentielle pour toute personne souhaitant mieux comprendre son propre
corps et sa manière d'être en relation avec lui.
Je voudrais également ajouter que la psychomotricité m'a permis de découvrir l'importance
du lien entre le corps et l'esprit. En effet, j'ai réalisé que nos émotions, notre cognition et
notre comportement sont étroitement liés à notre organisation psychomotrice et à la façon
dont nous utilisons notre corps. Cette prise de conscience a été très enrichissante pour moi
en tant que personne, car elle m'a permis d'explorer différentes techniques pour réguler
mes émotions et améliorer mon bien-être.
En tant que thérapeute, je pense que cette compréhension approfondie de la relation corps-
esprit sera très bénéfique pour mes patients. Je serai en mesure de leur offrir une approche
holistique qui prend en compte leur organisation psychomotrice, leurs émotions et leur
cognition. Je pourrai ainsi leur proposer des interventions psychomotrices adaptées à leur
profil individuel, en fonction de leur histoire personnelle, de leurs besoins et de leurs
objectifs thérapeutiques.

En conclusion, la psychomotricité offre de nombreux apports à la fois pour la

compréhension de soi et pour la pratique clinique. Je suis convaincu que les connaissances
et les compétences que j'ai acquises en psychomotricité seront un atout précieux dans ma
pratique professionnelle et dans ma vie personnelle.

BERREKHIS Almedin B1-MOTR-O