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RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland


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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
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HIGHER INSTITUTE
INSTITUT SUPÉRIEUR
« LE DIAMARÉ »
« LE DIAMARÉ » ******
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Intitulé de l’UE : TECHNIQUES DE SOINS SPECIFIQUES 2

Niveau : BTS3
KHALIL IBRAHIM
TECHNIQUES DE SOINS SPECIFIQUES 2 :

PARTIE II SOINS INFIRMIERS AUPRES DES PATIENTS ATTEINTS


D’AFFECTIONS PULMONAIRES

INTRODUCTION ET GENERALITES
Les affections pneumologiques, qui englobent un large éventail de maladies
respiratoires, représentent un défi majeur pour le domaine des soins de santé. Ces
affections peuvent avoir des causes diverses, allant des infections respiratoires
courantes aux maladies chroniques graves telles que l’asthme, la
bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et les pneumonies.

Le rôle des infirmiers dans la prise en charge des patients atteints d’affections
pneumologiques est essentiel. Les infirmiers sont en première ligne pour évaluer,
traiter et soutenir les patients souffrant de problèmes respiratoires. Leur expertise
dans la gestion des symptômes respiratoires, la surveillance des signes vitaux,
l’administration de médicaments et la fourniture de soins de soutien joue un rôle
crucial dans l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de ces
affections.

Les soins infirmiers en pneumologie revêtent une importance capitale pour le


bien-être des patients, et ce chapitre vise à fournir aux infirmiers les connaissances
et les compétences nécessaires pour offrir des soins de qualité, améliorer la qualité
de vie des patients et contribuer à la gestion efficace des affections respiratoires.

CHAPITRE 1 AEROSOLTHERAPIE

Définitions :
La dispersion de produits thérapeutiques médicamenteux ou non médicamenteux
en aérosol de gouttelettes médicamenteuses dans les voies aériennes supérieures
permet une bonne diffusion par inhalation dans tout le système respiratoire.

Cours de technique de soins spécifiques : soins infirmiers en urologie


Préparé et dispensé par Khalil Ibrahim, ISP, DU, MSc,PhD(c.)
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Projection d’un brouillard thérapeutique constitué par un mélange d’air ou
d’oxygène et de fines particules d’eau distillée ou d’un médicament (sur
prescription médicale)
Indications :
- Broncho-pneumopathies respiratoires (ou complications infectieuses de
pathologies respiratoires).
- Infection de la cavité ORL.
- Encombrements bronchiques.
- Sécheresse des muqueuses respiratoires.
- Fluidifier les sécrétions
- Humidifier les voies respiratoires (patient intubé, trachéotomisé)
- Administrer un médicament (par exemple ß2 mimétique dans la crise
d’asthme)

Matériels
• Oxygène mural
• Manomètre à oxygène avec un tuyau
• Aérosol à usage unique
• Ampoule de 10 ml d’eau distillée
• Médicament selon la prescription
• Mouchoirs et crachoir
Pratiquer un lavage simple des mains

Pour le soin
_ Produit médicamenteux (si le médicament est sous forme lyophilisée et qu’il
doit être reconstitué, utiliser le matériel adéquat, seringue, trocart ou set de
transfert, eau pour préparation injectable…). Certains produits, pour respecter le
temps de diffusion, ne doivent pas être dilués.
_ Ampoule de 10 mL d’eau pour préparation injectable.

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_ Set à patient unique d’aérosolthérapie (masque à aérosol, diffuseur, embout à
air ou à oxygène, réceptacle du produit et raccord à air ou à oxygène).
_ À l’hôpital, prise murale de flux d’air comprimé ou d’oxygène et manomètre
adapté.
_ À domicile (ou en l’absence d’air comprimé central) appareil électrique à air
comprimé (aérosol pneumatique, aérosol ultrasonique – comportant un vibreur
sonique permettant une meilleure diffusion des particules).
Pour l’hygiène
_ Compresses stériles.
_ Sérum physiologique.
_ Mouchoirs en papier.
_ Crachoir hygiénique (si nécessaire).

PRÉPARATION DU MATÉRIEL
_ Reconstituer le produit médicamenteux si nécessaire.
_ Retirer du set d’aérosolthérapie le réceptacle et y introduire les produits
médicamenteux ou le sérum physiologique servant à la nébulisation. Selon les
fabricants, les produits médicamenteux sont disponibles en flacon à usage unique,
à utiliser purs ou dilués selon la prescription ou à diluer selon la posologie
prescrite.
_ Visser le réceptacle à la base du système diffuseur et du masque à oxygène.
_ Relier le raccord à la prise murale d’air comprimé (en l’absence de celle-ci à la
prise d’oxygène) ou à l’appareil générateur d’aérosol.
PRÉPARATION DU PATIENT
_ Installer confortablement le patient en position demi-assise, lui expliquer le soin
s’il s’agit de la première séance d’aérosolthérapie.
_ Demander au patient de se moucher.

RÉALISATION TECHNIQUE DU GESTE ET SURVEILLANCE

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_ Ouvrir la vanne du manomètre d’air comprimé ou d’oxygène jusqu’à obtenir un
nuage dans le masque (le manomètre se règle en général entre 4 et 6 L/min, selon
la quantité de produit dans le réceptacle).
_ Appliquer le masque sur le nez et la bouche du patient.
_ Lui demander de respirer normalement et de prendre une plus grande inspiration
de temps à autres.
_ Laisser l’aérosol en place pendant 15 à 20 min.
_ Retirer le masque, rafraîchir le visage du patient, lui demander de se moucher,
de tousser et d’expectorer.
_ Nettoyer le masque au sérum physiologique pour une future utilisation.
Mettre le masque à décontaminer 1 fois par jour.

SURVEILLANCE APRÈS LE SOIN


Surveiller l’efficacité de l’aérosol, en observant une diminution de la fréquence
respiratoire, une diminution de la dyspnée et de l’encombrement bronchique du
patient.

COMPLICATIONS ET RISQUES
_ Le décollement des sécrétions bronchiques peut être très abondant et peut mener
parfois à devoir aspirer les voies respiratoires du patient.
_ Inefficacité du traitement par désadaptation du masque ou non-respect du temps
de nébulisation.
ÉVALUATION INFIRMIERE
De la procédure de soin
_ Le temps de nébulisation est respecté et approprié à la tolérance du patient.
_ La quantité de produit est entièrement diffusée.
_ La personne tolère le traitement.
Du résultat ou des objectifs à atteindre
- Les sécrétions sont fluides et peuvent être expectorées.
-L’état respiratoire du patient s’est amélioré.

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CHAPITRE 2 OXYGENOTHERAPIE

L’administration d’oxygène normobare est délivrée dans les voies respiratoires


(le nez) du patient par une sonde, des lunettes à oxygène ou un masque à la
pression atmosphérique (1 bar) et à un débit contrôlé. Il permet de rétablir
l’hypoxémie évaluée selon l’aspect clinique du patient, la saturation en oxygène
et les résultats de la gazométrie. L’oxygénothérapie peut être délivrée de façon
continue ou discontinue.

INDICATIONS

Pression partielle en oxygène insuffisante :

_ Insuffisances ventilatoires aiguës (certaines insuffisances respiratoires aiguës


graves, l’état de mal asthmatique par exemple, font l’objet d’une ventilation
assistée) :

– crises d’asthme ;

– pneumopathies;

– insuffisances respiratoires aiguës.

_ Insuffisances ventilatoires chroniques :

– broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) (à faible débit


d’oxygène);

– insuffisance respiratoire chronique (fibroses interstitielles diffuses,


emphysèmes, dilatation des bronches étendue, séquelles de tuberculose,
malformation de la cage thoracique, mucoviscidose…).

_ Insuffisances circulatoires aiguës (retentissement sur la fonction respiratoire


sans indication à la ventilation artificielle) :

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– états de choc cardiogénique, par asystolie (infarctus du myocarde, troubles du
rythme, insuffisance cardiaque terminale…) ou par obstacle (embolie
pulmonaire) ;

– états de choc hypovolémique vraie (hémorragie, déshydratation, brûlures…);

– états de choc hypovolémique relative (comas, intoxications médicamenteuse ou


autre, causes anaphylactiques…) ;

– états de choc septique (en postopératoire, broncho-pneumopathie, péritonite,


infection digestive, biliaire, urinaire…).

_ Gestes chirurgicaux ou endoscopiques (l’oxygénothérapie est prescrite par


l’anesthésiste).

MATÉRIEL

Sources d’oxygène

Source d’oxygène adaptée à l’endroit où sera délivrée l’oxygénothérapie :

_ Oxygène central hospitalier :

_ Extracteur d’oxygène.

Appareillage de délivrance

_ Sonde nasale ou lunettes ou masque non étanche. Choisir la taille la plus adaptée
au visage du patient à l’aide d’un système appelé nez artificiel.

_ Raccord.

Pour l’asepsie

_ Mouchoirs _ Crachoir à usage unique.

Pour la surveillance

_ Oxymètre de pouls, _ Appareil à tension artérielle.

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PRÉPARATION DU MATÉRIEL

Source murale à l’hôpital

Bouteille d’oxygène

PRÉPARATION DU PATIENT

Le patient est en décubitus dorsal, au repos. L’informer au sujet du soin et du


matériel employé.

Lui demander de se moucher avant le début de l’oxygénothérapie (quel que


soit le matériel employé, sonde, lunettes ou masque).

RÉALISATION TECHNIQUE DU GESTE ET SURVEILLANCE

Poser le matériel prescrit ou adéquat au patient, selon sa tolérance (sonde nasale,


lunettes ou masque non étanche, s’il a le choix, il peut préférer un appareil à un
autre).

L’oxygène doit toujours être humidifié (eau stérile).

SURVEILLANCE APRÈS LE SOIN

_ Surveiller au moment de la pose : le faciès du patient, sa coloration, l’apparition


d’une cyanose, d’une dyspnée, de sueurs.

_ Surveiller le pouls, la tension artérielle et la saturation en oxygène.

_ Surveiller le débit.

_ Surveiller le niveau d’eau dans l’humidificateur (sa validité est de 1 mois).

_ L’efficacité de l’oxygénothérapie est évaluée par l’analyse des gaz du sang.

COMPLICATIONS ET RISQUES

_ Les corps gras s’enflamment spontanément en présence d’oxygène

_ Ne pas fumer en présence d’oxygène.

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Vérifier que les tuyaux et raccords ne sont ni coudés, ni vrillés, ni obturés, ni
débranchés.

Sonde nasale

_ Apparition d’escarres le long du trajet de la sonde dans les voies nasales par
frottements ou manque d’hydratation, il est conseillé de changer tous les jours de
narine et de varier la distance de pénétration de la sonde de 1 ou 2 cm.

_ Traumatisme ou escarre de l’aile du nez, en cas de traction de la sonde, due à


une mauvaise fixation.

Lunettes et masque

_ Appareillage de taille inadaptée ou mal positionné délivrant un apport


insuffisant d’oxygène.

Bouteille à oxygène

_ Toujours installer le détendeur correctement avant d’ouvrir la bouteille et


s’assurer que personne ne se trouve en face du détendeur.

ÉVALUATION

De la procédure de soin

Respect des mesures de sécurité (absence de graissage, contrôle et transport des


bouteilles, manipulation du détendeur ou du débitmètre).

Du résultat ou des objectifs à atteindre

_ Amélioration des signes cliniques.

_ Résultats satisfaisants ou bonne évolution de la gazométrie.

_ Pas de sécheresse des voies respiratoires et pas d’infection

- CHAPITRE 3 DRAINAGE POSTURAL

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Définition

Le drainage postural est une technique qui consiste à s'allonger/s'asseoir dans


certaines positions pour drainer les sécrétions de vos voies respiratoires par
gravité. En fonction des zones de vos poumons les plus touchées par les
sécrétions, certaines positions seront les plus efficaces pour maximiser le bénéfice
du dégagement des voies respiratoires.

Quelle position utiliser ?

Les positions de drainage postural, personne allongée sur le dos, personne


penchée en avant en position assise. Autres images de positions de drainage
postural d'autres images des positions de drainage postural

Comment utiliser le drainage postural ?

Après évaluation par un physiothérapeute respiratoire, vous recevrez des conseils


sur les positions qui vous conviennent le mieux et la durée pendant laquelle vous
devriez rester dans chaque position. Ces positions sont destinées à être utilisées
en même temps que des exercices de respiration que votre thérapeute aurait fait
avec vous. Vous devriez vous trouver dans un endroit où vous vous sentez à l’aise
et suffisamment spacieux pour pouvoir manœuvrer dans différentes positions.

- chapitre 4 Humidification ;

CHAPITRE 5 PONCTION PLEURALE,

Définition
C’est le prélèvement du liquide pleural qui est réalisé dans un but diagnostique
(analyse du liquide pleural) ou thérapeutique par injection médicamenteuse.
INDICATIONS
Diagnostic d’un épanchement pleural formé à la suite (exsudats, un liquide riche
en protides) :
_ D’une pathologie cancéreuse

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_ D’une pathologie infectieuse (pneumopathie, tuberculose…).
_ D’une pathologie cardiaque (insuffisance ventriculaire gauche).
_ D’une pathologie hépatique (cirrhose hépatique, l’ascite pénètre dans la cavité
pleurale).
_ D’une pathologie rénale (syndrome néphrotique).
_ D’une atélectasie pleurale (suites chirurgicales…).50
MATÉRIEL
Surveillance hémodynamique sous monitoring (Dinamap, monitoring cardiaque,
saturomètre à oxygène), chariot d’urgence avec matériel de pose de drainage
pleural
Pour l’anesthésie locale
Pour la ponction diagnostique
_ Deux aiguilles vertes IM (50 mm de longueur et 0,8 mm de diamètre), selon les
pratiques, le médecin peut utiliser un matériel spécifique ou un cathéter veineux
(de 18 G par exemple).
_ Des tubes de prélèvements stériles pour examen (bactériologie, BK, cytologie,
biochimie, sérologie, anatomopathologie…).
Pour la surveillance
_ Oxymètre de pouls.
_ Appareil automatique de surveillance de la tension artérielle (Dinamap).
_ Monitoring cardiaque, éventuellement.
_ Chariot d’urgence (avec le matériel prévu pour le drainage pleural).
Pour l’asepsie
Le matériel peut être disposé au fur et à mesure du déroulement du soin sur une
table recouverte d’un champ stérile.

PRÉPARATION DU PATIENT
_ Une radiographie thoracique de face et de profil est indispensable pour établir
le repère de la ponction.
_ Un bilan de coagulation doit écarter toute contre-indication

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_ Le patient est prévenu, organisé et confortablement installé en décubitus dorsal
(ou latéral, selon l’endroit de ponction).
RÉALISATION TECHNIQUE DU GESTE ET SURVEILLANCE
_ L’infirmier contrôle la tension et le pouls avant que l’examen ne soit réalisé.
_ Le médecin pratique un lavage chirurgical des mains, l’infirmier, un lavage
antiseptique.
_ Le patient est prévenu qu’il ne doit pas bouger.
_ Le pouls (monitoring, si besoin), la tension artérielle, la saturation en oxygène,
le faciès, la coloration des extrémités, l’absence de dyspnée ou une toux
particulièrement gênante sont surveillés régulièrement.
_ Une radiographie pulmonaire est réalisée à la fin de l’examen.
SURVEILLANCE
Surveiller la douleur, la fréquence respiratoire (présence d’une dyspnée, d’une
gêne respiratoire), le pouls et la tension artérielle, afin de détecter toute
complication pleurale.
COMPLICATIONS ET RISQUES
_ Douleur locale possible malgré l’anesthésie.
_ Malaise vagal. _ Inefficacité de la ponction. Présence d’une hémorragie.

CHAPITRE 6 LAVAGE PLEURALE ;

Le lavage pleural, également connu sous le nom de lavage pleural thérapeutique,


est une intervention qui vise à éliminer l’excès de liquide ou d’air accumulé dans
la cavité pleurale. Ce liquide peut résulter de diverses conditions médicales telles
que les épanchements pleuraux, les infections pleurales ou les traumatismes
thoraciques. Le lavage pleural permet de soulager les symptômes respiratoires du
patient, de diagnostiquer la cause sous-jacente de l’épanchement et de traiter
certaines affections pulmonaires graves.
Procédure de Lavage Pleural
La procédure de lavage pleural implique généralement les étapes suivantes :
— Préparation du patient, y compris l’explication de la procédure et le recueil du
consentement éclairé.
— Positionnement du patient en fonction de la zone à ponctionner.
— Nettoyage et désinfection de la zone de ponction.
— Anesthésie locale pour réduire la douleur.
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— Insertion d’une aiguille ou d’un cathéter dans la cavité pleurale.
— Évacuation de l’excès de liquide ou d’air.
— Recueil d’échantillons de liquide pleural pour des analyses ultérieures.
— Surveillance étroite du patient pour détecter d’éventuelles complications.
Le lavage pleural est un acte médical délicat qui nécessite une expertise et une
formation spécifiques.
Les infirmiers jouent un rôle essentiel en assistant les médecins lors de cette
procédure, en assurant la sécurité et le confort du patient, et en effectuant des soins
post-procéduraux.

Le drainage pleural est un dispositif d’aspiration intrapleural d’air, de sang, de


sérosités. Il est composé d’un tube souple d’environ 1 cm de diamètre, posé entre
les deux feuillets de la plèvre et d’un système d’aspiration extérieur, relié à une
source de vide. Il permet, en exerçant une pression négative, de solidariser les
deux feuillets pleuraux qui, de façon pathologique, se sont décollés.
Le drainage pleural est un dispositif d’aspiration posé exclusivement par un
médecin.
INDICATIONS
Le pneumothorax spontané ou décollement pleural est la première indication à
poser un drain pleural pour aspirer l’air contenu entre les deux feuillets de la
plèvre. Il s’agit alors d’une urgence vitale à plus ou moins brève échéance, selon
la gravité.
Les autres indications sont :
_ Externes :
– une effraction par arme blanche ou autre objet contondant ;
– un traumatisme du dôme pleural lors de la cathétérisation de la veine
sousclavière (accidentellement).
_ Internes :
– une tumeur cancéreuse du poumon ou de la plèvre ;
– une fibrose pulmonaire (provoquant une fistule pleuro-pulmonaire) ;
– une tuberculose.
CONTRE-INDICATIONS
Des troubles de l’hémostase peuvent retarder le drainage.

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MATÉRIEL
La pose d’un drainage pleural se pratiquant en urgence, il est préférable de stocker
le matériel (ou l’organiser sous forme de kit) dans un seul endroit facilement
accessible et connu de l’ensemble de l’équipe.
Pour l’anesthésie locale
Pour l’asepsie
Pour la pose
Pour le pansement
Pour la surveillance
PRÉPARATION DU PATIENT
_ Prévenir le patient en lui évoquant le bénéfice immédiat de soulagement. Lui
décrire le déroulement du début de la pose :
– désinfection de la peau ;
– pose des champs stériles ;
– position à prendre et à conserver ;
– anesthésie locale (pose indolore, mais désagréable du fait de l’aspiration) ;
– temps approximatif du déroulement de la pose ;
– radiographies pulmonaires de contrôle ;
– tuyaux et appareil d’aspiration en place plusieurs jours n’empêchant pas de
dormir…
_ Répondre aux questions.
_ Instaurer un climat de confiance et de tranquillité (éviter les lumières crues
inutiles…).
_ Pratiquer une anesthésie de surface une heure au moins avant avec la crème
Emla (si possible).

RÉALISATION TECHNIQUE DU GESTE ET SURVEILLANCE


Préparer l’appareil d’aspiration
_ Le sortir de son emballage stérile, vérifier son intégrité.

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_ Remplir les réservoirs prévus avec l’eau stérile (celui du réglage d’aspirationau
niveau prescrit, à – 20 cm d’eau par défaut ; et celui, témoin du bullage, signifiant
une aspiration de l’air contenu dans l’espace pleural, 500 mL en fonction de la
marque des appareils).
_ Brancher la prise de vide, relier l’appareil d’aspiration, vérifier son
fonctionnement, garder l’extrémité du tuyau stérile prête à être tendue au médecin
après la pose du drain dans l’espace pleural.
Préparation du patient
_ Aider le patient à se positionner de façon à dégager la zone de drainage et de la
façon la plus confortable possible :
– en décubitus dorsal, tête à plat ou légèrement relevée, bras du côté du drainage
placé sous la tête ;
– en position assise au bord du lit, jambes pendantes, dos recourbé, bras en avant
appuyés sur une table, tête posée sur un oreiller ;
– en décubitus latéral, bras en avant, tête sur un oreiller.
_ Préparer la surveillance cardiaque (monitoring), de la tension artérielle (brassard
à tension), de la saturation en oxygène (capteur placé au doigt, mesurant la
saturation en oxygène).
Réaliser un champ aseptique
_ Repérer la zone choisie par le praticien pour le drainage.
_ Dépiler une large zone thoracique si nécessaire (pose de l’Élastoplaste).
_ Nettoyer, décontaminer la zone de ponction (Bétadine moussante).
_ Rincer, sécher.
_ Désinfecter la zone (Bétadine dermique).
Réaliser cette asepsie selon la procédure en pratique dans le service et selon le
protocole CLIN de l’établissement.
Préparation de l’environnement
_ Disposer la salle (chambre ou bloc opératoire) de manière à laisser le plus de
place possible autour du patient, écarter le fauteuil, la table de nuit… inutiles.

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_ Placer une table adaptable au-dessus du lit de la personne, afin d’y disposer le
matériel stérile.
_ Prévoir l’urgence : un arrêt cardio-respiratoire reste toujours à craindre. Prévoir
le chariot d’urgence (ou le kit équivalent) complet et vérifié dans la salle.
_ Porter un masque et un calot (pour toutes les personnes présentes).
_ Se laver les mains (lavage, désinfection/protocole de l’établissement) :
– lavage chirurgical des mains pour le praticien.
_ Aider à l’habillage stérile du praticien (il porte déjà masque et calot), casaque et
gants stériles.
Pose du drain pleural
_ Le patient est prêt, installé dans la position la moins inconfortable possible.
_ L’infirmier tend une compresse stérile au médecin et l’imbibe d’antiseptique
afin qu’il pratique une antisepsie terminale de la zone à drainer.
_ Il distribue le champ de table stérile, le médecin le place sur l’adaptable.
_ Il est possible de distribuer une grande partie du matériel stérile pour qu’il soit
disposé sur ce plan de travail : le champ troué, les compresses, l’aiguille sous-
cutanée, l’aiguille verte, la seringue de 10 mL, le drain pleural, le scalpel et le fil.
_ La seringue est remplie de 10 mL de Xylocaïne, pour ce faire, le médecin ôte le
piston de la seringue, tient le corps verticalement en obturant son extrémité.
L’infirmier verse la Xylocaïne dans la seringue puis le médecin replace le piston
et adapte l’aiguille sous-cutanée.
_ Anesthésie locale de la peau des plans superficiels avec l’aiguille sous-cutanée,
puis avec l’aiguille intramusculaire pour les plans plus profonds.
_ Pour repérer exactement la zone à drainer, le médecin prélève le liquide pleural
ou l’air avec l’aiguille intramusculaire.
_ Il pratique une incision de la peau de deux centimètres au scalpel, introduit le
drain pleural. Le médecin branche le système d’aspiration que vous lui tendez.
_ L’infirmier met le système en fonctionnement, en ouvrant la molette de
l’aspiration murale.
_ Le médecin fixe le drain à la peau.

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_ Il coud une bourse autour du drain. Cette bourse permettra la fermeture de la
peau lors du retrait du drain, quelques jours plus tard.
_ Le médecin réalise un pansement stérile, en coupant deux compresses sur la
moitié (en forme de pantalons !). Le pansement est refermé avec de l’Élastoplaste.
_ Le champ troué peut être retiré, le matériel rangé (éliminer scalpel, trocart de
drain et aiguilles dans le container à aiguilles).
Pendant tout le temps de la pose, l’infirmier surveille le faciès du patient, sa
fréquence respiratoire, sa saturation en oxygène, sa fréquence cardiaque, sa
douleur, ses mouvements (il doit rester le plus possible immobile) et son
appréhension…
ÉVALUATION
De la procédure de soin
_ Le drain est solidement fixé à la peau, le tuyau n’est pas en tension entre la peau
et l’appareil, il n’est pas vrillé, coudé, débranché (!), clampé…
_ L’aspiration fonctionne, le compartiment indiquant une aspiration à moins
20 cm d’eau bulle (certains ne bullent pas, mais fonctionnent correctement, cette
particularité est indiquée dans le mode d’emploi de l’appareil).
_ Observer l’écoulement aspiré de la plèvre :
– le liquide pleural (sang, sérosités) est visible et mesurable dans la chambre de
recueil graduée;
– un bullage dans le compartiment de témoin d’aspiration pleurale indique une
présence d’air dans l’espace pleural.
_ Faire réaliser immédiatement au lit une radiographie pulmonaire. Suivre le
retour du résultat et le faire lire au médecin.
_ Poursuivre la surveillance de la personne et vérifier son amélioration clinique,
la rassurer et être présent.

CHAPITRE 7 PARTICIPATION AUX EXAMENS D’EXPLORATION


FONCTIONNELLE

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Les examens d’exploration fonctionnelle respiratoire sont un élément clé de
l’évaluation des affections pulmonaires. Les infirmiers jouent un rôle important
dans la préparation et la réalisation de ces examens, ainsi que dans la collecte de
données cliniques pertinentes. Ils peuvent contribuer à la spirométrie, à la mesure
de la capacité vitale, à la mesure de la saturation en oxygène et à d’autres tests
respiratoires.
L’infirmier doit également expliquer les procédures aux patients, les rassurer et
s’assurer de leur coopération pour obtenir des résultats précis. La collecte de
données précises et la communication efficace avec l’équipe médicale sont
cruciales pour évaluer la fonction pulmonaire du patient et déterminer le plan de
traitement approprié.
Les infirmiers jouent un rôle vital dans la prise en charge des patients atteints
d’affections pulmonaires, que ce soit par le biais de procédures telles que la
ponction pleurale et le lavage pleural, ou en contribuant à des examens
d’exploration fonctionnelle essentiels pour le diagnostic et la gestion de ces
affections respiratoires.
La spirométrie est un examen des capacités respiratoires. Il sert à déceler des
troubles au niveau de la respiration du patient, par exemple chez les personnes
asthmatiques. L'examen consiste à respirer dans un tube avec plus ou moins
d'effort pour obtenir une évaluation complète, ce n'est pas un test très contraignant
pour le patient.

Définition de la spirométrie

La spirométrie consiste à examiner la santé des poumons, en mesurant à quelle


vitesse et avec quelle capacité le patient capable de respirer.

L'air que nous respirons passe par plusieurs étapes : la trachée, puis les bronches,
avant d'atterrir dans les alvéoles. Là, l'oxygène respiré passe dans le sang par un
réseau capillaire, et les alvéoles reçoivent en retour du dioxyde de carbone. Il sera
éjecté par l'expiration, poursuivant ce cycle chaque seconde.

L'examen spirométrique

La spirométrie consiste à souffler dans un tube, relié à un appareil d'analyse. On


mesure la capacité pulmonaire, c'est à dire le volume maximal d'air que les
poumons contiennent, et les débits expiratoires, c'est à dire la vitesse à laquelle le
patient est capable de souffler.
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Les résultats sont exprimés en pourcentage par rapport à une personne en bonne
santé, du même âge, sexe et taille que le patient.

La Bronchospirométrie ?

La bronchospirométrie est un terme parfois utilisé en parallèle de la spirométrie,


il désigne l'application particulière de l'examen spirométrique aux bronches.

Comment se passe un examen spirométrique ?

L'examen en étapes

 Un rapide questionnaire est établi pour dresser le profil du patient : âge, poids,
sexe, activités physiques.
 Le patient se trouve en position assise, les pieds contre le sol.
 La tête doit se maintenir droite, pour optimiser la respiration.
 Le nez est bouché à l'aide d'un pincez-nez. Il faut en effet que tout l'air des
poumons passe dans un seul tube.
 Après une profonde inspiration, vous devrez souffler dans le spiromètre, un tube
relié à une machine d'analyse. La durée de l'expiration dépend de votre
morphologie, globalement un adulte souffle pendant au moins 6 secondes, contre
3 pour un enfant.
 L'analyse sera répétée au moins à trois reprises pour obtenir un résultat fiable.
L'examen dure environ trente minutes.

Dans quel cas passer une spirométrie ?

Pour les personnes souffrantes de l'asthme

Les asthmatiques sont habitués aux tests spirométriques, qui leur permettent
d'effectuer un suivi de leurs capacités respiratoires.

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18
Leurs voies respiratoires sont très souvent de taille réduite, ou obstruées par du
mucus.

Maladies respiratoires

La spirométrie est utile pour suivre l'évolution d'une maladie, en mesurer la


gravité, ou tester l'efficacité de médicaments (comme des bronchodilatateurs).
Cela s'applique par exemple aux bronchites chroniques, ou emphysèmes.

Sportifs

Les sportifs, surtout ceux de haut niveau ou âgés, passent également des examens
spirométriques pour contrôler leur respiration. Cette fois l'objectif est surtout de
connaître ses propres limites, ou mesurer le résultat d'un entraînement.

Après une spirométrie

Un examen sans aucune séquelle

L'examen spirométrique est globalement très bien vécu par les patients. Il n'y a
aucune conséquence néfaste à passer une spirométrie.

L'attente des résultats

Les résultats sont attendus dans les jours ou semaines qui suivent l'examen. Ils ont
d'habitude envoyés directement au patient par le biais du laboratoire (votre
médecin attitré en sera également informé par leur biais).

Comprendre vos résultats

Les résultats sont sous la forme de courbe. On retrouve en règle générale le


volume (en litres) en fonction du débit (Litres par seconde).

Une courbe normale doit avoir la forme d'une montée rapide, puis une descente
en pente douce et droite. Des trous, sous forme de crevasse, dans cette courbe
indiquent des toux pendant l'examen. De même, des oscillations sur la pente de
descente sont un signe d'inconstance dans l'effort expiratoire.
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19
Quelques abréviations sont utilisées sur la fiche des résultats :

 CVF : Capacité Vitale Forcée


 VEMS : Volume Expiratoire Maximal Seconde, le volume d'air éjecté en une
seconde.
 DEMM : Débit Expiratoire Maximal Médian, le débit maximum établi à la suite
de l'examen. C'est le résultat principal de l'examen.

Après une spirométrie

Les résultats peuvent apporter de nouvelles informations sur une maladie, ou au


contraire confirmer que tout va bien. D'autres examens seront peut être nécessaire,
pour explorer les nouvelles pistes éclairées par l'examen. On a tout à gagner et
rien à perdre après une spirométrie !

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PARTIE III SOINS INFIRMIERS AUPRES DES AFFECTIONS
GASTRO-ENTEROLOGIQUES

1 Introduction

Les affections gastro-entérologiques sont des troubles qui affectent le système


digestif, allant de l’estomac à l’intestin, en passant par le foie, la vésicule biliaire
et le pancréas. Ces affections comprennent une vaste gamme de conditions, des
troubles gastro-intestinaux courants aux maladies gastroentérologiques graves.

Le rôle des infirmiers dans la prise en charge des patients atteints d’affections
gastro-entérologiques est de la plus haute importance. Les infirmiers sont en
première ligne pour évaluer, traiter et accompagner les patients souffrant de
problèmes gastro-intestinaux. Leur expertise dans la gestion des symptômes, la
surveillance des signes vitaux, l’administration de médicaments et la prestation
de soins de soutien joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité de vie
des patients atteints de ces affections.

Ce chapitre se concentre sur les soins infirmiers dispensés aux patients souffrant
d’affections gastroentérologiques.

Nous explorerons les différents aspects de la prise en charge, de l’évaluation


initiale à la planification des soins, en passant par la surveillance continue et les
interventions adaptées. De plus, nous aborderons les principaux facteurs de risque
associés aux affections gastro-entérologiques, les techniques de gestion des
symptômes gastro-intestinaux, et les considérations spécifiques à chaque
affection.

Les soins infirmiers en gastro-entérologie revêtent une importance capitale pour


le bien-être des patients, et ce chapitre vise à fournir aux infirmiers les
connaissances et les compétences nécessaires pour offrir des soins de qualité,
améliorer la qualité de vie des patients et contribuer à la gestion efficace des
affections gastro-entérologiques.
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21
2.Le sondage naso-gastrique

2.1 Définition

Le sondage gastrique est l’introduction d’une sonde dans l’estomac par voie
nasale (sondage nasogastrique) pour en évacuer son contenu ou pour administrer
des produits directement dans l’estomac. La pose de la sonde est un soin infirmier
effectué sur prescription médicale. Le changement de sonde relève du rôle propre
de l’infirmier.

2.2 Indications

Aspiration gastrique

Le sondage naso-gastrique est utilisé dans les situations suivantes :

— Prévenir la dilatation de l’estomac.

— Prévenir les risques d’inhalation chez les patients intubés.

— Soins de la chirurgie digestive.

— Prévenir les vomissements.

— Prévenir le syndrome de Mendelson.

— Éviter les tensions sur les sutures digestives.

Nutrition entérale

Le sondage est également indiqué pour la nutrition entérale dans les cas suivants:

— Alimentation orale impossible.

— Toutes les pathologies qui entraînent un bilan calorico-azoté et


hydroélectrolytique négatif, soit en raison d’un défaut d’apport (anorexie, sénilité,
lésion de la partie supérieure du tube digestif), soit en raison d’un excès de perte
(pertes extra-digestives, diarrhée aqueuse, médicaments à absorption intestinale).

2.3 Contre-indications

Il existe des contre-indications à la mise en place du sondage naso-gastrique,


notamment en cas de douleur intense lors de l’introduction de la sonde, de lésion

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22
hémorragique, de varices oesophagiennes ou d’antécédents ORL (dans ce cas, la
pose doit être effectuée par un médecin).

2.4 Matériel

Le matériel nécessaire comprend les éléments suivants :

— Les sondes :

— Sonde de Salem

— Sonde transparente à double courant

— Sonde de nutrition entérale type Levin

— Sonde souple

— Tube de Faucher

— Gants non stériles à usage unique

— Compresses non stériles

— Lubrifiant hydrosoluble

— Verre d’eau

— Seringue de 60 mL avec un embout conique

— Stéthoscope

— Sparadrap

— Réniforme (haricot)

— Mouchoir

— Protection papier absorbante à usage unique

— Marqueur indélébile

— Sac à élimination des déchets

— Désinfectant de surface et chiffonnette

— Nécessaire à l’hygiène des mains

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23
Le matériel peut varier en fonction de l’indication, que ce soit pour l’aspiration
gastrique ou la nutrition entérale.

Matériel additionnel pour l’aspiration gastrique

Pour l’aspiration gastrique, vous aurez besoin du matériel suivant :

— Système d’aspiration :

— Aspiration active : prise murale de vide munie d’un manomètre, réceptacle à


usage unique, tuyaux, raccord biconique.

— Aspiration par gravité : sac de recueil, tuyau, raccord biconique.

2.5 Réalisation du soin

La procédure pour la mise en place du sondage naso-gastrique comprend les


étapes suivantes :

2.6 Risques et complications

— La sonde peut se boucher :

— Vérifier le bon fonctionnement du manomètre.

— S’assurer que le sifflement au niveau de la prise d’air est audible en cas


d’aspiration faible.

— Injecter 10 à 20 ml d’eau ou d’air et ré-aspirer immédiatement.

— Mobiliser légèrement la sonde.

— Vérifier l’état du collecteur : si saturé, l’aspiration ne fonctionnera plus.

— La sonde peut causer des escarres et des lésions :

— Mobiliser la sonde quotidiennement et changer le site de fixation.

— Effectuer des soins quotidiens au niveau du nez.

— Appliquer un pansement si nécessaire.

— D’autres complications possibles comprennent la pharyngite, la mastoïdite, la


perforation d’ulcère, la déshydratation, l’encombrement pulmonaire, nécessitant
une surveillance et des interventions appropriées, ainsi que des prescriptions
médicales si nécessaires.

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24
2.7 Surveillances et évaluations

Il est essentiel de surveiller le bon positionnement de la sonde et de remplacer


quotidiennement les fixations. Les surveillances doivent être adaptées en fonction
de l’indication du sondage naso-gastrique.

2.8 La nutrition entérale

2.8.1 Définition

La nutrition entérale est une méthode de substitution de l’alimentation orale


permettant d’apporter tous les nutriments nécessaires à l’organisme afin
d’atteindre et de respecter un état nutritionnel correspondant aux besoins et aux
caractéristiques du patient, par une sonde introduite dans le tube digestif par voie
nasale ou par l’intermédiaire d’une stomie digestive. L’administration de
l’alimentation relève du rôle propre de l’infirmier.

2.9 Indications

La nutrition entérale est indiquée dans les cas suivants :

— Alimentation orale impossible.


— Toutes les pathologies responsables d’un bilan calorico-azoté et
hydroélectrolytique négatif, que ce soit en raison d’un défaut d’apport (anorexie,
sénilité, lésion au niveau de la partie supérieure du tube digestif) ou en raison d’un
excès de perte (pertes extra-digestives, diarrhée aqueuse, médicaments
d’absorption intestinale).

2.10 Modes d’administrations

La nutrition entérale peut être administrée par différents modes, notamment :

— Sondes naso-gastriques : sondes gastriques introduites dans le nez et allant


dans l’estomac.

— Sondes naso-duodénales : sondes introduites dans le nez et allant dans


l’intestin, au niveau du duodénum.

— Gastrostomie : sonde entrant par le ventre et allant directement dans l’estomac


(abouchement chirurgical de l’estomac à la paroi abdominale).

— Jéjunostomie : sonde entrant par le ventre et allant directement dans l’intestin,


au niveau du jéjunum (abouchement chirurgical du jéjunum à la paroi
abdominale).

2.11 Matériel

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25
Le matériel nécessaire comprend :

Préparations nutritives pour alimentation entérale


Il existe différents types de préparations nutritives pour l’alimentation entérale,
notamment :
— Mélange nutritif complet (solutions polymériques ternaires) :
— Contenant les apports nécessaires journaliers proches d’une alimentation
classique.
— Protéines : caséine ou soja.
— Lipides : huile de soja, maïs, tournesol, colza, ou poisson et de triglycérides à
chaînes moyennes (TCM).
— Glucides : maluodextrines produits par l’hydrolyse partielle de l’amidon.
— Sans lactose, sans gluten, sans résidu ou avec fibres.
— Parfois enrichis en fibres pour améliorer le transit ou en protéines pour des
régimes hypercaloriques et hyperprotéinés.
— Mélange nutritif modulaire (solutions semi-élémentaires) :
— Contenant des apports de quantités variables en fonction de l’objectif
thérapeutique.
— Nutrition partiellement hydrolysée.
— Protéines : petits peptides.
— Lipides : en grande partie des triglycérides à chaînes moyennes (TCM).
— Glucides : maluodextrines.
— Mélange immuno-modulaire pour des indications très ciblées.
Matériel d’administration
Le matériel d’administration comprend :
— Introduction des aliments liquides ou semi-liquides à l’aide d’une seringue :
— Seringue à gavage de 60 ml à gros embout.
— Eau.
— Introduction des aliments liquides ou semi-liquides par gravité :
— Tubulure d’alimentation entérale.
— Introduction des aliments liquides ou semi-liquides à l’aide d’une pompe à
régulateur de débit :
— Nutripompe.
— Tubulure d’alimentation entérale.
— Matériel divers :
— Gants non stériles à usage unique.
— Stéthoscope.
— Pince Kocher (clamp).
— Compresses non stériles.
— Réniforme (haricot).
— Sparadrap.
— Protection papier absorbante à usage unique.
— Sac à élimination des déchets.
— Nécessaire à l’hygiène des mains.
2.12 Réalisation du soin
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26
La procédure pour l’administration de la nutrition entérale comprend les étapes
suivantes :
1. Vérifier la prescription médicale du mélange nutritif à utiliser.
2. Si le patient n’est pas porteur d’une sonde naso-gastrique, poser une sonde
naso-gastrique.
3. Prévenir le patient.
4. Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des
mains par
frictions avec une solution hydro-alcoolique.
5. Installer le matériel après vérification des dates de péremption et de l’intégrité
des emballages.
6. Installer le patient en position assise ou demi-assise.
7. Vérifier le bon positionnement de la sonde :
— Mettre des gants non stériles.
— Vérifier le repère mis sur la sonde au niveau de la narine.
— Clamper la sonde en plaçant une compresse entre le clamp et la sonde pour
éviter d’endommager
la sonde.
— Aspirer 30 ml d’air dans la seringue, retirer le bouchon obturateur de la sonde
avec une
compresse et adapter la seringue à la sonde.
28
— Poser le stéthoscope au niveau de l’air gastrique (région épigastrique, à environ
8-10 cm
sous le sternum).
— Déclamper la sonde d’alimentation.
— Injecter les 30 ml d’air contenus dans la seringue.
— Écouter les borborygmes (gargouillis) qui confirment la bonne position de la
sonde.
— Clamper la sonde d’alimentation.
— Désadapter la seringue.
8. Adapter le système d’alimentation et déclamper la sonde :
— Pour l’administration par seringue, injecter doucement.
— Pour l’administration par gravité ou nutripompe, adapter la tubulure et régler
le débit.
9. À la fin de l’alimentation, rincer la sonde en injectant 2 à 3 seringues de 60 ml
d’eau.
10. Remettre le bouchon obturateur de la sonde et fixer la sonde.
11. Éliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé ainsi que le plan de
travail.
12. Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique
des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
13. Réinstaller le patient.
14. Transmettre les informations concernant le produit administré, l’heure de
début, la quantité de produit et d’eau administrée.
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2.7.7 Précautions d’emploi
Lors de l’administration de la nutrition entérale, il est important de prendre
certaines précautions, notamment :
— Utiliser uniquement des tubulures spécialement conçues pour l’alimentation
entérale.
— Éviter de transvaser les solutions, car cela peut entraîner un risque de
contamination bactérienne.
— Ne jamais mélanger un médicament à la solution nutritive, car cela peut
modifier les effets. Pour administrer des médicaments, il est nécessaire d’arrêter
l’alimentation nutritive, de rincer la sonde avec 50 ml d’eau, d’injecter les
médicaments pilés, de rincer la sonde, puis de rebrancher l’alimentation.
2.12 Risques et complications
Les risques et complications associés à la nutrition entérale peuvent inclure :
— Reflux gastro-oesophagien : pour le prévenir, il est essentiel de s’assurer que
le patient soit en position assise ou demi-assise. Une révision de la concentration
du produit avec la diététicienne et le médecin, ainsi qu’une prescription médicale
d’antiémétique, peuvent être nécessaires. Il est également possible de réduire le
débit de l’alimentation ou le volume total à passer sur 24 heures.
— Diarrhées : ces dernières peuvent être dues à un problème de débit, à une
incapacité d’absorption intestinale, à un déséquilibre osmotique, à une mauvaise
position de la sonde, à un non-respect des précautions d’hygiène ou à un
traitement antibiotique associé. Une prescription médicale d’anti-diarrhéiques
peut être requise.
— Obstruction de la sonde : il est important de rincer fréquemment la sonde et,
en cas d’obstruction, de l’enlever et de la reposer.
— Rhinite, pharyngite, mastoïdite : en cas de symptômes, changer la sonde de
narine et effectuer des soins appropriés.
— Inhalation bronchique : vérifier la position du patient, réduire le débit ou
l’arrêter, effectuer une radiographie sur prescription médicale, et prendre des
mesures pour prévenir les escarres au niveau de la narine.
— Complications infectieuses : ces complications peuvent concerner la
gastrostomie et la jéjunostomie.
Il est essentiel de surveiller attentivement et de prendre des mesures appropriées
en cas de signes d’infection.
— Complications d’ordre physique : l’alimentation entérale peut entraîner une
altération de l’état général du patient en raison de l’absence de contact avec les
aliments. Une surveillance régulière est nécessaire.
2.13 Surveillances et évaluations
Lors de l’administration de la nutrition entérale, il est essentiel de mettre en place
une surveillance appropriée, notamment :
— Surveillance du poids du patient.
— Évaluation de la tolérance du patient.
— Vérification qu’il n’y a pas de signes de déshydratation ou de troubles du
transit.
— Tenue d’une feuille de surveillance pour les entrées et les sorties.
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2.13 Soins infirmiers aux patients porteurs de troubles du transit
2.13.1 Actions
Les soins infirmiers aux patients souffrant de diarrhée ou de constipation
comprennent les actions suivantes :
1. Proposer une prise en charge infirmière pour les patients atteints de diarrhée ou
de constipation.
2. Mettre en place les soins adaptés à chaque type de trouble du transit.
3. Éduquer le patient aux mesures diététiques préventives.
Conformément au Code de la santé publique, l’infirmier ou l’infirmière est
habilité(e) à accomplir les actes suivants concernant les troubles du transit dans le
cadre de son rôle propre :
— Soins et procédés visant à assurer l’hygiène de la personne et de son
environnement.
— Surveillance de l’hygiène et de l’équilibre alimentaire.
— Surveillance de l’élimination intestinale et urinaire et changement de sondes
vésicales.
2.14 Diarrhée

Définition

La diarrhée est caractérisée par une évacuation trop fréquente de selles trop
liquides, souvent accompagnées d’un besoin impérieux et supérieures à trois par
jour. Bien qu’elles aient généralement une évolution favorable en quelques jours,
les diarrhées prolongées, récidivantes ou rebelles nécessitent un bilan clinique ou
para-clinique, en particulier chez les nouveau-nés et les personnes âgées, qui sont
plus à risque de déshydratation.

On distingue deux types de diarrhées :


— Diarrhée aiguë : Souvent d’origine infectieuse (staphylocoque doré,
salmonelle...).
— Diarrhée chronique : D’origines diverses, pouvant être fonctionnelles
(déséquilibre de la flore intestinale, allergie médicamenteuse), résulter d’un
déséquilibre enzymatique chez l’enfant, ou être liées à une lésion inflammatoire
du tube digestif (poussée de Crohn...).

Il est donc crucial d’évaluer l’impact général des diarrhées et de déterminer leur
cause.

Soins Infirmiers

Les soins infirmiers pour la diarrhée impliquent les actions suivantes :


— Interrogatoire du patient.
— Recueil des habitudes alimentaires du patient et élimination des facteurs de
risque favorisants (produits laitiers, aliments riches en fibres, céréales...).
— Surveillance des selles, notamment leur nombre, leur poids et leur aspect.

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29
— Surveillance de l’hydratation du patient, incluant la surveillance générale
(téguments, pli cutané, poids, diurèse, tension artérielle, pouls...), et la stimulation
à la boisson pour prévenir la déshydratation.

— Éducation du patient et proposition d’une alimentation sans résidu, en


commençant par une alimentation stricte puis en élargissant. Privilégier des
aliments tels que le riz, les pâtes et le jambon blanc.

2.15 Constipation

Définition

La constipation se caractérise par des difficultés à déféquer, souvent en raison de


selles de grande dureté et de moins de trois selles par semaine. L’identification de
la cause sous-jacente est cruciale, car il est essentiel de différencier une
constipation fonctionnelle bénigne d’une constipation organique due à une
pathologie sous-jacente, principalement un cancer colique.

Principales causes :

— Constipation fonctionnelle ou primitive : selles pauvres en eau et en fibres,


diminution de la motricité digestive (activité physique réduite, prise excessive de
morphiniques, syndrome du côlon irritable...), anomalies de l’évacuation (tonus
sphinctérien trop important), causes psychologiques liées au stress.

— Constipation organique : cancer du colon ou du rectum, fissure anale,


paraplégie, sigmoïdite, maladie de Crohn, diabète, grossesse.

Soins Infirmiers

Les soins infirmiers pour la constipation impliquent les actions suivantes :


— Interrogatoire du patient.
— Recueil des habitudes alimentaires.
— Explication au patient des règles diététiques de base et de l’importance des
fibres et de l’hydratation.
— Stimulation du patient pour qu’il reprenne rapidement une activité physique
(marche dans les couloirs si possible) et boive environ deux litres d’eau par jour.
— Proposition de rééducation pour une selle à heures fixes.
— Massage possible de l’abdomen.
— Administration d’un laxatif uniquement sur prescription médicale,
principalement en postopératoire immédiat. Sur prescription médicale, un
lavement intestinal peut également être réalisé. En cas de fécalome, une extraction
manuelle peut être effectuée.

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30
Conclusion

En conclusion, ce document a exploré divers aspects des soins infirmiers relatifs


aux affections urologiques, pneumologiques, gastroentérologiques et
cardiologiques. Nous avons mis en lumière l’importance cruciale des
compétences infirmières dans la prise en charge de patients atteints de ces
affections. La gestion des symptômes, le suivi médical, et la communication
efficace avec les patients et leur famille ont été identifiés comme des éléments
clés de la prestation de soins de qualité.

TRAVAUX DIRIGES

1. Lavage de Vessie

2. Irrigation Vésicale Continue

3. Sondage Vésical

4. Sondage Urinaire

5. Hémodialyse

6. Aérosolthérapie

7. Sondage Naso-gastrique

8. Aspiration Gastrique

9. Nutrition Entérale

10. Préparations Nutritives pour Alimentation Entérale

11. Ponction Pleurale

12. Lavage Pleural

13. Examens d’Exploration Fonctionnelle

14. Diarrhée

15. Constipation

16. Oxygénothérapie

2.10 QRO

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31
1. Quelle est l’importance du lavage de vessie et de l’irrigation vésicale continue
en urologie ?

2. Quelles sont les indications courantes pour le sondage vésical en urologie ?

3. Quel matériel est nécessaire pour réaliser un lavage de vessie ou une irrigation
vésicale continue ?

4. Quels sont les risques et complications associés au lavage de vessie et au


sondage vésical ?

5. Comment les soins infirmiers en urologie sont-ils surveillés et évalués ?

6. Qu’est-ce que le sondage naso-gastrique et quel est son rôle en gastro-


entérologie ?

7. Quelles sont les indications et contre-indications du sondage naso-gastrique ?

8. Quel matériel est requis pour effectuer une aspiration gastrique en gastro-
entérologie ?

9. Quels sont les risques et complications potentiels associés aux soins infirmiers
en gastroentérologie?

10. Comment sont surveillés et évalués les patients recevant des soins infirmiers
en gastro-entérologie ?

11. En quoi consiste l’aérosolthérapie et quel est son objectif en pneumologie ?

12. Quelles sont les indications courantes pour l’aérosolthérapie en pneumologie?

13. Quel matériel est nécessaire pour réaliser l’aérosolthérapie ?

14. Quels sont les risques et complications potentiels associés à l’aérosolthérapie


et à l’oxygénothérapie en pneumologie ?

2.11 VRAI ou FAUX

1. Le lavage de vessie est une procédure couramment réalisée en urologie.


(Vrai/Faux)

2. Le cadre législatif régissant les soins infirmiers en urologie est le même dans
tous les pays.(Vrai/Faux)

3. L’indication la plus fréquente du sondage vésical est la rétention urinaire.


(Vrai/Faux)

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32
4. Le matériel nécessaire pour la toilette génitale hygiénique est le même que pour
la toilette génitale antiseptique. (Vrai/Faux)

5. Les risques et complications du sondage vésical sont rares. (Vrai/Faux)

6. L’hémodialyse est un traitement utilisé pour les troubles gastro-intestinaux.


(Vrai/Faux)

7. L’épuration extra-rénale est principalement utilisée pour traiter les troubles du


transit. (Vrai/Faux)

8. Les risques et complications de l’hémodialyse sont principalement cliniques.


(Vrai/Faux)

9. L’aérosolthérapie est une méthode d’administration d’oxygène. (Vrai/Faux)

10. Les objectifs de l’aérosolthérapie sont de traiter les affections gastro-


entérologiques. (Vrai/Faux)

11. Le cadre législatif encadre strictement l’aérosolthérapie. (Vrai/Faux)

12. Les risques de l’oxygénothérapie sont similaires à ceux de l’aérosolthérapie.


(Vrai/Faux)

13. Le sondage naso-gastrique est principalement utilisé pour administrer une


nutrition entérale.(Vrai/Faux)

14. La nutrition entérale est une méthode d’administration d’oxygène. (Vrai/Faux)

15. Les risques et complications de la nutrition entérale sont rares. (Vrai/Faux)

16. La diarrhée est un trouble du transit caractérisé par une diminution des selles.
(Vrai/Faux)

17. Les soins infirmiers sont généralement similaires pour la diarrhée et la


constipation. (Vrai/Faux)

CAS CLINIQUE

1 Cas Clinique en Urologie

Mme X, 68 ans, est admise à l’hôpital pour une rétention urinaire aiguë. Elle a un
historique d’infections urinaires récurrentes et de troubles de la miction. Vous êtes
l’infirmier(e) en charge de ses soins.

Questions

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1. Quels sont les symptômes courants de la rétention urinaire aiguë ?

2. Quelles sont les indications du sondage vésical chez Mme X?

3. Quels sont les éléments du matériel nécessaires pour réaliser un sondage vésical
chez une patiente?

4. Quelles étapes suivez-vous pour la préparation de Mme X avant le sondage


vésical ?

5. Décrivez les étapes de la réalisation du sondage vésical chez une femme.

6. Quels sont les risques et complications possibles du sondage vésical ?

7. Comment surveillez-vous Mme X après le sondage vésical ?

8. Quels sont les éléments à évaluer lors de la surveillance post-sondage ?

9. Quelles sont les indications du lavage de vessie ou de l’irrigation vésicale


continue chez Mme X?

2. Cas Clinique en Pneumologie

M. Martin, 55 ans, est admis à l’unité de soins respiratoires pour une exacerbation
de son asthme. Il présente une détresse respiratoire et une saturation en oxygène
basse. Vous êtes l’infirmier(e) en charge de ses soins.

Questions

1. Quels sont les symptômes courants de l’exacerbation de l’asthme?

2. Quelles sont les indications de l’oxygénothérapie chez M. Martin ?

3. Comment sélectionnez-vous le matériel approprié pour administrer de


l’oxygène ?

4. Quels sont les objectifs de l’oxygénothérapie chez les patients atteints


d’asthme?

5. Comment réalisez-vous l’aérosolthérapie chez M. Martin ?

6. Quels sont les risques et complications associés à l’oxygénothérapie ?

7. Comment surveillez-vous la réponse de M. Martin à l’oxygénothérapie ?

8. Quels sont les paramètres à évaluer pour la surveillance des patients atteints
d'asthme?

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9. Quelles sont les indications de la ponction pleurale en pneumologie ?

10. Quelle est la procédure pour réaliser une ponction pleurale ?

Cours de technique de soins spécifiques : soins infirmiers en urologie


Préparé et dispensé par Khalil Ibrahim, ISP, DU, MSc,PhD(c.)
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