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Questionnaire d’Anesthésiologie/ D2 Médecine

1. De quoi dépend, au cours d’une anesthésie inhalatoire l’efficacité des anesthésiques.


R/ leur effet dépend des leurs propriétés, de l'état fonctionnel des poumons et de la
circulation.
2. Quelle différence faites-vous entre gaz et vapeurs anesthésiques. Donnez 2 exemples
pour chacun.
R/ La différence réside au niveau de :
* leurs natures : - vapeur est sous forme d'un liquide volati et le gaz n'est pas un liquide
* Leurs effets : les vapeurs ont des effets analgésique , myorelaxant et hypnotique
Les gaz ne sont pas myorelaxants

Exemple : gaz : - protoxyde d'azote

Vapeur : sevoflurane , halothane

3. Comparer le bloc neuromusculaire induit par la Célocurine® et celui induit par le


Pavulon® du point de vue clinique.

4. Antagonisation des curares : Mécanisme et Modalités pratiques.


Mécanisme : Les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase inhibent de manière réversible la
dégradation de l'acétylcholine et augmentent ainsi la quantité de l'acétylcholine
susceptible d'entrer en compétition avec les curares nondépolarisants sur les sites de
fixation, permettant d'accélérer la décurarisation.
Modalités :

5. Quels sont les paramètres cliniques qui peuvent aider à diagnostiquer une
décurarisation satisfaisante

signes cliniques de décurarisation sont :


une ventilation et une oxygénation normales,
l'absence de tangage abdominal,
la capacité d'ouvrir facilement les yeux, de serrer la main, la protrusion soutenue de la
langue,
l'élévation de la tête (> 5 secondes)
l'absence d'activité musculaire inadaptée.

6. Quels sont les différents types de circuit anesthésique


R/ Circuit ouvert , circuit semi-ouvert ou Mapleson , circuit circulaire
7. Décrire les différents circuits de la classification de MAPLESON (+ dessins)
8. Donnez les caractéristiques communes des circuits anesthésiques
Les caractéristiques sont
- tuyau de réservoir
- tuyau pour arrivée du gaz frais
- valve de surpression
- ballon ventilatoire
9. Donnez les avantages et les inconvénients de différents types de circuits anesthésiques
10. Au cours d’une anesthésie générale par inhalation avec un circuit de Mapleson, la
réinhalation du CO2 est importante. Vrai ou faux (justifiez votre réponse) et que faire.

Oui , la reinhalation est importante car il y a l'absence de valve unidirectionnelle et


d'absorbeur de CO2
Que faire : il faut augmenté un débit de gaz frais important pour empêcher la
reinhalation
11. Pourquoi le circuit circulaire est dit « circuit à réinhalation ».
car le gaz vecteur fait plusieurs cycles appareil-patient
12. Quel est le but de la consultation d’anesthésie
Son but est d'évaluer les risques anesthésiques par prise de connaissance de la nature de
l'acte programmé et des antécédents du patient, par l'anamnèse et un questionnaire. II
consulte le dossier du patient.

13. Quelles sont les modalités d’administration de l’anesthésie générale (brève explication)
L'administration de l'AG nécessite au préalable de la préparation codifié par Master
Plan
14. Quid de l’induction à séquence rapide

C'est une induction devant toute situation chirurgicale d'urgence : Situation d’urgence,
Estomac plein (femme enceinte, occlusion intestinale aigüe, péritonite, traumatisé,
hernie hiatale, etc.)
Intubation prévue difficile
Étapes : Préoxygénation
Injection d’hypnotique d’action rapide
Manœuvre de Sellick : Pression sur le cricoïde afin de comprimer l’œsophage (après
endormissement du patient)
Injection d’un curare d’action rapide
Intubation endotrachéale
Vérification de la position de la sonde (ventilation symétrique)
Gonflement du ballonnet
Lâchage du Sellick
Fixation de la sonde

15. Faites une comparaison entre les différents types d’induction intraveineuse.
2 types : Classique et crush induction ( induction à séquence rapide)

Classique : La préoxygénation ou dénitrogénation jusqu'à l'obtention d'une fraction


expirée d'O2 ≥ 90 % ;
L’injection d’un morphinique
L'injection de l'hypnotique ;
L'essai de ventilation au masque facial.
L’injection d’un curare
La ventilation au masque facial
Intubation endotrachéale qui est confirmée par l'auscultation et la présence de CO 2 à la
capnographie.
Gonflement du ballonnet
Auscultation de contrôle pour vérifier la symétrie ;
Fixation de la sonde ;
Connexion à l'appareil d'anesthésie ;
Vérification des paramètres ventilatoires ;
Enclenchement de l'appareil ;
Pose d'une sonde gastrique en fonction du contexte (chirurgie thoracique, chirurgie
abdominale, laparoscopie ou décubitus ventral).

Crush induction : Préoxygénation


Injection d’hypnotique d’action rapide
Manœuvre de Sellick : Pression sur le cricoïde afin de comprimer l’œsophage (après
endormissement du patient)
Injection d’un curare d’action rapide
Intubation endotrachéale
Vérification de la position de la sonde (ventilation symétrique)
Gonflement du ballonnet
Lâchage du Sellick
Fixation de la sonde
Injection morphiniques
Le reste comme supra.

16. BIS : Qu’est-ce et quel est son intérêt au cours d’une anesthésie générale
BIS : est un index bispectral dont l'intérêt est de surveiller la profondeur de l'AG par
monitoring basé sur une analyse du spectre des fréquences de
l'électroencéphalogramme (EEG)
17. En fin d’intervention, comment-allez-vous faire pour amorcer le réveil de votre patient.

R/ *On recours à une administration d'oxygène pur pendant quelques minutes pour prévenir
toute hypoxie du fait d'éventuelles complications.
* Une aspiration oro-pharyngée douce est souhaitable avant toute extubation pour réduire tout
risque de laryngospasme.
* On évalue les possibilités d'une extubation

18. Quels sont les critères d’une extubation en fin d’intervention

-une ventilation spontanée efficace et régulière : volume courant de 5–8 ml/kg,


fréquence respiratoire de 10–20 c/min, pression inspiratoire négative de −20 à −30
cmH2O ;
-une oxygénation efficace (SpO2 > 95 %, ETCO2 < 50 mmHg), ou identique à l'état
préanesthésique ;
-une stabilité hémodynamique ;
-une réponse du patient aux ordres simples ;
-une protection des VAS (récupération des réflexes de toux et de déglutition) ;
-une température corporelle > 35,5 °C ;
-une décurarisation complète (T1/T4 > 0,9).

19. Qu’entendez-vous par ventilation spontanée efficace.

Une VPE est une ventilation sans soutien matériel au cours de la quelle :
-le volume courant est de 5–8 ml/kg,
-la fréquence respiratoire est de 10–20 c/min,
- la pression inspiratoire négative est de −20 à −30 cmH2O ;
20. Quels sont les matériels pouvant vous aidez à contrôler les voies aériennes supérieures
au cours d’une anesthésie.
-Masque facial

-Masque laryngé
-Intubation endotrachéale
21. Donnez les indications et les contre-indications du masque laryngé

Indications :
Le masque laryngé est utilisé chaque fois que l'intubation trachéale n'est pas indispensable ou
souhaitée, et qu'un masque facial n'est pas approprié.
Autres indications :
Interventions de durée > 15 min et < 2-3 heures (Anesthésie ambulatoire).
Intervention sur l'œil, les oreilles
Anesthésie chez les chanteurs
Intubation difficile imprévue (guide pour la sonde d'intubation)
Ventilation dans les situations difficiles.
Contre-indications du masque laryngé:
Persistance des réflexes des voies aériennes supérieures
Extension cervicale impossible
Risque d'aspiration (p. ex : trauma, estomac plein : hernie hiatale, reflux gastro-
œsophagien, grossesse au-delà du 1ertrimestre)
Pathologies pharyngées, buccales ou laryngées
Pression de ventilation élevée (affection pulmonaire)
Diminution de la compliance pulmonaire (obésité)
Accès restreint aux voies respiratoires
Inexpérience
Position ventrale
Intubation difficile prévisible
Dents branlantes

22. Décrivez une sonde d’intubation trachéale

La sonde est constituée de :


- un système de gonflage, qui comporte une valve, un ballonnet témoin, un canal de
gonflage, et un ballonnet distal, qui assure l'étanchéité dans les VAS.
- l'orifice latéral situé près de l'extrémité distale de la sonde, appelé œil de Murphy, a
pour objectif de permettre le passage des gaz en cas d'obstruction de la sonde
d'intubation par le ballonnet distal.

23. Au cours d’une anesthésie générale avec intubation trachéale, comment-allez-vous


vous prendre pour assurer le contrôle des voies aériennes supérieures (avec explication
brève)

24. Sur base de quels éléments allez-vous vous rassurer du positionnement de la sonde
dans la trachée.

- Visualiser le passage de tube entre les cordes vocales

- Ampliation thoracique symétrique

- Auscultation thoracique

- Présence de CO2 à la capnographie

25. Score de mallampathi

Classe 1 : luette, voile du palais, piliers du voile visibles


Classe 2 : pointe de la luette masquée par la base de la langue, palais mou et piliers
visibles
Classe 3 : seul le palais mou est visible
Classe 4 : seul le palais osseux est visible

26. Classification de Cormack et Lehane

Grade 1 : toute la glotte est visible


Grade 2 : seule la partie postérieure de la glotte est visible ou les aryténoïdes
Grade 3 : seule l’épiglotte est visible
Grade 4 : l’épiglotte n’est pas visible

27. Quels sont les critères prédictifs d’une intubation difficile


28. Devant une intubation trachéale difficile, comment-allez-vous sous y prendre.
Intubation difficile prévue
Intubation vigile au fibroscope souple
Marche à suivre : infiltration bilatérale du nerf laryngé supérieur par 3 ml de lidocaïne 2%
1cm sous la grande corne de l'os hyoïde suivie d'une infiltration transtrachéale par lidocaïne
4% 4mL à la fin d'expiration.
Intubation difficile non prévue
Si le patient est ventilable et non curarisé : envisager le réveil sauf si l'intervention est
urgente et que le pronostic vital est en jeu.
Si le patient est ventilable et curarisé :

Procéder aux manœuvres simples : repositionnement (Sniffing position), Sellick,


changement de lame, mandrin long d'Eschmann, changement d'opérateur, tube plus
petit.
Ventilation au masque et appel à l'aide
Envisager le réveil si du suxamethonium a été utilisé et que l'intervention n'est pas
urgente et que le pronostic vital n'est pas en jeu
Appeler un ORL si la ventilation devient impossible pour une oxygénation par une
bronchoscopie rigide ou la mise en place d'un tube endotrachéal
Ventilation par un masque Fastrach, puis intubation parce même masque
Oxygénation par voie transtrachéale
Cricotomie (perforation de la membrane crico-thyroïdienne)
Trachéotomie.

29. Donnez le mécanisme d’action des anesthésiques locaux 


Les AL entraînent une stabilisation du potentiel de repos en bloquant de façon
réversible les canaux sodiques, rendant difficiles ou empêchant la dépolarisation et la
création du potentiel d'action
30. Au cours d’une ALR médullaire, quelle est la chronologie d’installation et de
régression du bloc anesthésique
Fibres B (système nerveux sympathique) → fibres C et Aδ (sensibilité thermoalgique)
→ fibres Aβ (sensibilité épicritique) → fibres Aα (motricité).
31. De quoi dépend la toxicité des anesthésiques locaux

site d'injection, du type d'AL, de sa concentration, de sa dose, de son métabolisme et de


l'adjonction ou non d'adrénaline.
32. Comment peut-on prévenir la toxicité des AL
33. Quels sont les facteurs qui influencent le niveau du bloc anesthésique au cours d’une
RA
Baricité de l’anesthésique local

Dose :
Position du patient immédiatement après l’injection, influencée par la baricité
Site de ponction :
Taille du patient :
Age :
Vitesse d’injection :
Pression intra-abdominale :
Anatomie de la colonne (Cyphoscoliose).

34. Dose test au cours d’une APD : En quoi consiste-t-elle et quel est son intérêt
C'est une dose de lidocaïne 1 % adrénalinée injecté pour se rassurer d'un bloc épidural
Son intérêt est de prévenir une toxicité anesthésique au cours de l'APD par lésion
vasculaire ou rachianesthésie
Si : - Augmentation de la TA : c'est une injection vasculaire
- bloc moteur rapide : c'est une rachianesthésie
35. Comment expliquez-vous la survenue de la bradycardie et de l-hypotension au cours
d’une RA, et quelle sera votre conduite.
Elles s'expliquent par un blocage sympathique , blocage du nerf cardio accélérateur et
le reflexe Bezold Jarish

CAT : administration de cristalloïdes : 500–1000 ml ;


surélévation des membres inférieurs ;
éphédrine (bolus de 5–10 mg), phényléphrine notamment en obstétrique (bolus de 50–
200 µg) ;
atropine (bolus de 0,5 mg) et rarement adrénaline (bolus de 5–10 µg).

36. Quelles sont les indications et les contre-indications des anesthésies médullaires

Indications :
Les interventions des membres inférieurs, du bassin et des hanches,
interventions urologiques et inguinales,
la chirurgie abdominale sous-ombilicale, et
chirurgie de la sphère gynécologique et analgésie obstétricale.
Contre indication :

Coagulopathie ou administration récente d'un anticoagulant :


TP < 50 % ou INR > 1,5
TCA > 40 s (TCA : temps de céphaline avec activateur) ;
plaquettes < 50 000/mm3.
Infection au point de ponction, Sepsis.
Hypertension intracrânienne, Sténose aortique, Myocardiopathie hypertrophique
obstructive (Contre-indications spécifiques à une rachianesthésie en injection unique)

37. Quels sont les critères de sortie de la SSPI


Ventilation spontanée efficace (sans assistance)
Echanges gazeux stables (sans apport d’O2)
Stabilité hémodynamique
Conscience normale
Réflexe de protection des voies aériennes présent
Absence de frissons, normothermie souhaitable
Récupération motrice après anesthésie loco-régionale
Absence de saignement manifeste ou d’autre complication chirurgicale.

38. Pendant votre garde, vous devez endormir un enfant de 5 ans pesant 20 kg pour une
péritonite par perforation intestinale supposée d’origine typhique. Sa température est de
39°C, FR : 30 cycles/min, TA : 90/60mmHg et FC : 120 battements/min. Son taux
d’hémoglobine est à 10g%.
a. L’induction par inhalation avec le sévoflurane est la technique idéale d’induction.
Vrai ou faux (argumentez votre réponse)
Vrai , car il n'irrite pas les VAS , ses effets inotropes et hémodynamiques sont
réduits
b. L’induction avec de la kétamine peut être utilisée. Vrai ou faux (argumentez votre
réponse SVP)
Vrai , parce qu'elle est augmente la TA et efficace pour ce cas où il y a instabilité
hémodynamiques
c. L’atracurium est le myorelaxant idéal pour l’intubation. Vrai ou faux (argumentez
votre réponse.
d. Quel tube allez-vous utiliser pour l’intubation orotrachéale (diamètre) et à quelle
distance allez-vous fixer ce tube
Diamètre : 4+5 (âge) /4 = 2.25 mm
Distance : 12+5 (âge)/2 = 8.5

Questionnaire de Réanimation

1. Qu’entendez-vous par ventilation artificielle et donnez-en les indications

C'est l’ensemble de manœuvres permettant d’une manière partielle ou totale, et pour une
durée variable, de suppléer une ventilation insuffisante ou absente.
Indications
Indications neurologiques : score de Glasgow ≤ 8, HTIC, état de mal épileptique,
anesthésie générale ou sédation profonde
Indications neuromusculaires : tétanos sévère, myasthénie grave
Indications hémodynamiques : état de choc, décompensation cardiaque
Indications Respiratoires : hypoxémie sévère, hypercapnie chronique, OAP lésionnel.
Indications métaboliques : acidose respiratoire ou métabolique sévère.
Insuffisance respiratoire hypercapnique aiguë

OAP hémodynamique

ALI (Acute lung injury)

2. Etablissez la différence entre :


a. VC et VAC

VC : c'est la ventilation contrôlée dans laquelle les cycles respiratoires sont assurés totalement
par le respirateur selon des paramètres préréglés qui sont :
Fréquence respiratoire
Volume courant ou pression d’insufflation
I/E le plus souvent 1/2
Débit inspiratoire
FiO2
± PEP
VAC : c'est la ventilation assistée contrôlée dans laquelle Le patient peut réaliser des cycles
spontanés, la machine les lui laisse faire.
Les même réglages qu’en VC + trigger

b. VAC et SIMV

3. La ventilation artificielle est anti-physiologique. Vrai ou faux. Justifiez votre réponse


(1ligne)
Vrai , car l'inspiration et expiration sont en pression positive
4. Définir :
a. FiO2 : c'est la Concentration d’oxygène du mélange gazeux inspiré par le patient
b. Volume courant : c'est la quantité d’air insufflée au patient à chaque cycle.

c. Trigger : seuil qui permet au ventilateur de détecter un appel inspiratoire du


patient.
5. PEP : Avantages et inconvénients
Avantages : recrutement des alvéoles, augmentation de la CRF et diminution des
atélectasies

Inconvénients : baisse du Débit cardiaque, risque de barotraumatisme

6. Quelles sont les complications de la ventilation artificielle

Mécaniques : baro et volotraumatisme


Infectieuse : Pneumopathie acquise sous ventilation mécanique (PAVM)
Respiratoire et neuromusculaire : polyneuropathie de réanimation, sténose trachéale
Hémodynamique : diminution du débit cardiaque, hypertension artérielle pulmonaire,
gêne du retour veineux
7. Parlez brièvement du sevrage de la ventilation invasive

Le sevrage est l’ensemble de processus ou le processus qui permet la séparation du ventilateur


et du patient parce que celui-ci est en mesure de reprendre et de maintenir efficacement une
ventilation spontanée.

8. Quand faut-il amorcer le sevrage d’un patient sous ventilation invasive.


le sevrage n'est amorcé qu'après la correction de la cause de l’indication de la ventilation
selon les critères suivants :
Absence de catécholamines
Absence de sédation
Réponse aux ordres
FiO2 ≤ 50%
PEP ≤ 5cmH2O
Toux efficace
Absence de trouble de la déglutition
Absence de fièvre ou d’infection
Test de fuite négatif
9. Parlez brièvement de :
a. Test de fuite
b. Epreuve de ventilation spontanée
10. Quels sont les paramètres de surveillance au cours de l’épreuve de ventilation
spontanée.

FR˃35/min
SpO2 ˂90%
Variations ˃ 20% de la fréquence cardiaque ou de la pression artérielle systolique
Sueurs, agitation, troubles de la vigilance.
11. Quand faut-il sevrer un patient sous ventilation invasive.

Si le patient rempli les critères ci-haut , ne présente pas de signes de mauvaise tolérance à
l’épreuve de ventilation spontanée

12. Chaine de survie : Décrivez-là et quelle est son importance dans la prise en charge de
l’arrêt cardio-respiratoire.
La chaîne de survie est l'ensemble des séquences des gestes posés dans la RCP , elle
comprend :
- La reconnaissance précoce de l'ACR et alerte immédiate des secours
- La réanimation cardiorespiratoire de base
- Application précoce d'une défibrillation
- RCP spécialisée et PEC hospitalière
13. Quel est l’intérêt de l’hypothermie dans la prise en charge de l’ACR
Elle induit une diminution de métabolisme et relargage des substances neurotoxiques
pour prévenir les lésions axono-ischemiques .
14. Quelle est la place de la coronarographie immédiate dans la PEC hospitalière d’un
ACR
Elle permet de mettre au point précocement une cardiopathie ischémique en vue d'un
traitement adapté
15. Parlez brièvement du syndrome post-ACR et de sa PEC
C'est l'ensemble de manifestations dûes à une défaillance multiviscérale favorisée par
deux mécanismes :
- la privation en O2 pendant la période d'ACR
- phénomène d'ischemie-reperfusion qui entraîne un choc sévère de deux composantes
: dysfonctionnement myocardique systolique et vasoplegie périphérique
PEC :
- coronarographie précoce
- soutien cardiovasculaire par dobutamine
- ventilation mécanique
- Épuration extra rénale si défaillance rénale
- si possible Assistante mécanique circulatoire

16. Comparer le Scoop and run et la médicalisation pré-hospitalière et donner pour


chacune des méthodes les forces et les faiblesses.

Scoop and run : préconise une évacuation rapide après une mise en condition minimale

Médicalisation pré hospitalière : permet de réaliser une mise en condition de qualité et


d’élaborer une stratégie thérapeutique.

Forces Faiblesses
Scoop and run Elle limite le temps pré-hospitalier qui -Elle est pénalisante en cas
est considéré comme perdu. d’incarcération ou lorsque le temps de
transport est long.
-
Médicalisation prè -Elle permet un temps de prise en les cas d’hémorragies non contrôlées, le
hospitalière charge hospitalier préopératoire plus blessé doit bénéficier d’un traitement
court. chirurgical dans les plus brefs délais et
donc Les gestes thérapeutiques doivent
-Le temps de la médicalisation pré- alors être pertinents et adaptés, réalisés
hospitalière est donc investi et non en quelques minutes par une équipe
perdu. médicale entraînée.

17. Quid de la prise en charge pré-hospitalière du polytraumatisé

La prise en charge pré-hospitalière a pour but le conditionnement du traumatisé. Ce


conditionnement passe par une stabilisation des fonctions vitales et un bilan lésionnel :

stabiliser les fonctions vitales : urgence thérapeutique


établir un bilan lésionnel : urgence diagnostique.

18. Qu’entendez-vous par conditionnement du polytraumatisé et quel est son intérêt dans
la prise en charge
C'est l'ensemble des mesures qui permettent de :

-stabiliser les fonctions vitales : urgence thérapeutique


-établir un bilan lésionnel : urgence diagnostique.

19. Selon l’état hémodynamique, catégoriser les polytraumatisés et donner la stratégie de


prise en charge pour chaque catégorie

Catégorie 3 : polytraumatisé stable ou stabilisé après expansion volémique ;


Catégorie 2 : polytraumatisé stabilisé au prix d’une expansion volémique et qui
redevient précaire à l’arrêt ou au ralentissement de l’expansion volémique ;
Catégorie 1 : persistance du collapsus cardiovasculaire malgré l’expansion volémique
avec nécessité d’introduction de catécholamines type noradrénaline.

20. Selon vous, quand est-ce qu’un patient polytraumatisé a réalisé un bilan lésionnel
complet.

21. Qu’entendez-vous par FAST et quel est son intérêt dans la prise en charge du
polytraumatisé
FAST : Focused assessment of the sonographic est une échographie de débrouillage

Son intérêt est de rechercher les un épanchement péritonéal, péricardique, pleural ou


rétropéritonéal

22. Hypertension intracrânienne : Signes cliniques et prise en charge

Signes cliniques : éphalée en casque, vomissement en jet, trouble visuel, anisocorie.


Reflexe de cushing : bradycardie, bradypnée, hypertension artérielle.
Œdème papillaire au fond d’œil.
PEC :
Evaluation clinique initiale
Intubation trachéale
Osmothérapie
23. Au cours d’un TCE grave, quelles sont les ACSOS et ACSOIC qu’il faut éviter.
ACSOS : hypoglycémie , hyperglycémie , hypocapnie , hypercapnie , hypoxemie ,
hypertension , hypotension , anémie,hypernatremie , hyponatremie
ACSOIC : HTIC , vasospasme , Épilepsie
24. Quelles sont les indications neurochirurgicales d’un traumatisme crânio-encéphalique
grave.

Les lésions extra-parenchymateuses :


HED symptomatique quel que soit sa localisation
HSD aigue significatif (Epaisseur > 5 mm avec déplacement de la ligne médiane > 5
mm)
Hydrocéphalie aigue
Embarrure ouverte
Embarrure fermée compressive
Les lésions parenchymateuses

Hématome intracérébral ou contusion hémorragique de plus de 15ml avec un


déplacement médian de plus de 5mm et oblitération des citernes de la base.
Existence d’une anisocorie
Contusion unilatérale associée à une HTIC non contrôlée par un traitement anti-
œdémateux.
25. PEC pré-hospitalière du traumatisé crânio-encéphalique grave.

Evaluation clinique initiale


Eléments à recueillir : mécanisme du traumatisme, âge du blessé
Evaluation de l’état neurologique : score de Glasgow, état des pupilles, déficit moteur,
convulsions.
Evaluation des fonctions vitales : FC, PA, FR, SpO2
Rechercher les lésions associées.

Intubation trachéale

Elle se fait à séquence rapide. Attention à la mobilisation du cou qui doit rester maintenu en
rectitude pendant toute la manœuvre.

Remplissage et catécholamines
Solutés de remplissage : NaCl 0,9%, HEA 25ml/kg dans les premières 24h, le sang après
estimation de perte sanguine ou une réalisation d’un taux d’hémoglobine en urgence.
Si l’expansion volémique ne corrige pas l’hypotension, il faut recourir aux agonistes
adrénergiques : Noradrénaline, Adrénaline, Dopamine.

Osmothérapie

Indications du mannitol en urgence :


anomalie pupillaire (Anisocorie)
dégradation de l’état de conscience non expliquée par une cause extra-crânienne
(diminution d’au moins 2 points sur le score de Glasgow)
engagement cérébral quelle que soit la cause
Traitement d’attente d’une intervention neurochirurgicale

26. Quels sont les différents tableaux lésionnels rencontrés au cours d’un TCE.

LAD : lésions axonales diffuses


Œdème cérébral : cytotoxique et vasogénique
HED : hématome extra-dural
HSD : hématome sous-dural
Contusion cérébrale
Hémorragie méningée
Brèches ostéoméningées
Plaies crânio-cérébrales

27. L’hypercapnie au cours d’un TCE est-elle avantageuse ? Expliquez-vous


Oui , car elle entraîne une vasodilatation dans ce cas qui limite les lésions ischémiques
en augmentant la pression de perfusion cérébrale
28. Quelles sont les indications de l’osmothérapie au mannitol en urgence.

anomalie pupillaire (Anisocorie)


dégradation de l’état de conscience non expliquée par une cause extra-crânienne
(diminution d’au moins 2 points sur le score de Glasgow)
engagement cérébral quelle que soit la cause
Traitement d’attente d’une intervention neurochirurgicale

29. Comment se présente scannographiquement un HED et un HSD.


Un HED : hyperdensité en lentille biconvexe
Un HED : Hyperdensité en lentille biconcave
30. Donnez les principes à observer pour assurer un transport correct du polytraumatisé ?

31. Donnez les moyens de monitorage d’un polytraumatisé ?

Scope, Pression non invasive, SpO2, capnographie (CO2 expiré ou EtCO2 )si ventilation
mécanique
•Invasif (indications larges) : mise en place d’une pression artérielle sanglante
Mise en place d’une sonde urinaire (hors contre indications) avec sonde thermique pour
surveillance température centrale

32. Etat de choc : Définition et clinique

L‘état de choc est un état d’insuffisance circulatoire aigue associant, à des degrés divers, selon
l’étiologie, une réduction du volume circulant sanguin effectif, une altération du transport et
de la délivrance tissulaire de l’oxygène, aboutissant à une hypoxie tissulaire.
Clinique

Le diagnostic du choc est un diagnostic clinique, associant à des degrés divers :

Signes hémodynamiques : tachycardie, hypotension (PAS ˂ 90 mmHg et/ou PAM ˂ 60


mmHg)
Signes cutanés : pâleur, marbrures, froideur des extrémités, peau moites, cyanose
Signes neurologiques : de la confusion au coma
Oligurie

33. Quelles sont les complications des états de choc

Acidose métabolique (hyperlactatémie)

Insuffisance surrénalienne latente ou patente

Rénales : IRA par baisse de la perfusion rénale (IRA fonctionnelle) ou par atteinte
ischémique et toxique tubulaire (IRA organique).
Hépatobiliaire: hépatite, choléstase intra-hépatique, cytolyse cholécystite de stress

Respiratoire : OAP lésionnel ou non

Cardiaque : défaillance cardiaque

Hémostase et coagulation : consommation et une diminution de synthèse des


inhibiteurs biologiques de la coagulation (CIVD)

34. Quel est selon vous l’intérêt du q-SOFA et donnez-en l’interprétation


Il permet d’identifier les patients à risque de présenter un sepsis hors service de Réa
Il est constitué de :

Pression artérielle systolique ≤ 100 mmHg


Fréquence respiratoire ˃ 22 c/min
Altération de l’état neurologique (échelle de Glasgow ≤ 13)

35. Donnez les arguments qui permettent de poser le diagnostic de choc septique ?

Sepsis
Hypotension nécessitant le recours aux vasopresseurs pour maintenir une PAM de 65
mm Hg
Lactatémie ˃ 2mmol/L (18mg/dl)

36. Donnez les principes de prise en charge du choc septique


- Remplissage vasculaires rapide et important
- Amine vasoactive
- Traitement étiologique
- Antibiothérapie
- Traitement adjuvant
37. Quelle est l’importance de l’heure de début des symptômes dans la prise en charge
d’un AVC
Elle conditionne le traitement initial si moins de 4h , le traitement requiert une
fibrinolyse pour préserver la zone de pénombre
38. De quoi dépend le pronostic des AVC
Type d'AVC
Topographie
Cause
Survenue des complications
Terrain et antécédents
Autonomie du patient
Qualité de prise en charge
39. Quels sont les facteurs de risque des AVC

Hypertension artérielle
Tabagisme
Diabète
Hypercholestérolémie
Obésité
Sédentarité
Insuffisance cardiaque, fibrillation auriculaire, infarctus du myocarde
Sténose de la carotide
Migraine avec aura,
Contraception oestro-progestative

40. Qu’entendez-vous par zone de pénombre et pourquoi doit-on la protéger au cours de la


prise en charge des AVC ischémiques constitués
La Zone de pénombre est une zone ischémique qui entoure la zone d'infarctus
Elle est protégée car ces lésions ischémiques sont encore réversibles donc récupérables
en cas d'un traitement précoce
41. Donnez les mécanismes physiopathologiques de la constitution des œdèmes au cours
d’un infractus cérébral
Cytotoxique : Une carence énergétique plus profonde, ou prolongée, est responsable
de l’arrêt des pompes ioniques des membranes cellulaires des neurones et des cellules
gliales. L’arrêt des pompes membranaires entraîne un transfert de sodium et de l’eau
qui lui est osmotiquement liée du secteur extracellulaire dans la cellule
Vasogenique : endothélium des vaisseaux cérébraux est lésé et la barrière
hématoencéphalique devient perméable aux protéines plasmatiques, qui diffusent dans
le tissu cérébral.
42. Que pensez-vous du traitement de l’hypertension artérielle au cours des AVC.
Ce traitement n'est nécessaire que si TA dépasse 220/120 mmHg car l'HTA dans ce
cas augmente la pression de perfusion cérébrale et limite les lésions ce qui régularise
le pronostic
43. Quelles sont les contre-indications de la fibrinolyse au cours de l’infractus cérébral

Heure de début de l'infarctus cérébral incertaine,


pression artérielle non contrôlée supérieure à 185/110mmHg,
traumatisme crânien récent, symptômes mineurs ou en cours de régression rapide,
IC très sévère (NIHSS >25),
AVC remontant à moins de trois mois
antécédent de diabète,
malades sous anticoagulants oraux,
troubles de l'hémostase connus,
contre-indications générales des thrombolytiques,
absence de consentement.

44. Quelle sera votre conduite à tenir devant un cas d’Infarctus cérébral de moins de 4h.

CAT : Une oxygénation optimale , Contrôle de la pression artérielle , Thrombolyse ou


fibrinolyse , etc

Questionnaire de Médecine des urgences et des catastrophes


1. Quels sont les objectifs de l’ensemble des interventions d’urgences en cas de
catastrophe

S’assurer de la survie d’un nombre maximum possible de victimes, les garder dans la
meilleure santé possible dans les circonstances où elles sont.
Rétablir l’autosuffisance et les services essentiels aussi rapidement que possible pour tous les
groupes de la population, avec de l’attention spéciale pour ceux ayant le plus de besoins : les
plus vulnérables et les moins privilégiés.
Réparer et rétablir l‘infrastructure endommagée et rétablir les activités économiques viables.
Faire cela de manière à poursuivre les objectifs de développement à long terme et à réduire la
vulnérabilité aux futurs dangers de détérioration potentielle.

2. Quelles sont les missions dévolues à la première équipe dépêchée sur un lieu de
sinistre

La mission de la première équipe :


Evaluer la catastrophe et informer le centre de secours; Evénement, environnement,
risques…
Délimiter la zone à risque : Zone où y a danger pour les personnes et les intervenants
Ramassage et relevage
3. Quelles sont les structures de secours et donnez pour chacune son but.

4. Qu’entendez-vous par :
a. Petite Noria de ramassage : consiste au ramassage , relevage des victimes et leurs
transferts vers le centre de tri au poste médical avancé (PMA)
b. Petite Noria d’évacuation : le transfert des victimes du PMA vers le centre médical
d'évacuation (CME)
c. Grande Noria : le transfert de victimes de CME vers les structures hospitalières
5. En quoi consiste la démarche globale de prise en charge lors d’une situation
d’urgence.
Elle consiste à : Protéger , Examiner , Alerter , Secourir

6. Quelles sont les différentes techniques de dégagement d’urgence et leurs indications


- La traction par les chevilles

- Saisie par les poignets


- Dégagement d’un véhicule ou manœuvre de RAUTEK
Indications :
1. La traction par les chevilles

La victime est allongée sur une route à grande circulation


La victime se trouve dans une pièce enfumée ou en feu et le sol ne présente pas
d’obstacles; il n’y a pas d’escalier, pas de marche, pas d’éboulis.
La victime est menacée par un éboulement, un effondrement, une coulée de boue ou la
montée des eaux et le sol ne présente pas d’obstacle, il est plan.
2.Saisie par les poignets
La victime se trouve dans une pièce enfumée ou en feu et le sol présente des obstacles
: il y a des marches et des escaliers à passer ; il y a des éboulis
La victime est menacée par un éboulement, un effondrement, une coulée de boue ou la
montée des eaux et le sol présente des obstacles, le sol n’est pas plan
3. Dégagement d’un véhicule ou manœuvre de RAUTEK
le conducteur ou le passager se trouve dans un véhicule commençant à prendre feu ou quand
la victime ne peut pas sortir seule.

7. Décrire les différentes techniques de dégagement d’urgence


1. La traction par les chevilles

Se positionner au niveau des pieds de la victime dans l’axe du corps


Saisir les chevilles
Les soulever jusqu’aux genoux du sauveteur
Se déplacer à reculons
Tirer la victime rapidement jusqu’à ce qu’elle soit en lieu sûr
Faire attention car la tête repose sur le sol lors du dégagement

2. Saisie par les poignets


S’accroupir à la tête de la victime
Soulever la tête et les épaules de la victime pour l’asseoir
Passer les bras sous les aisselles de la victime
Croiser les bras de la victime et saisir les poignets opposés (main droite du sauveteur pour le
poignet gauche de la victime et la main gauche du sauveteur pour le poignet droit de la
victime)
3. Dégagement d’un véhicule ou manœuvre de RAUTEK
Se redresser en utilisant la force des cuisses
Tirer la victime à reculons jusqu’à ce qu’elle soit en lieu sûr
Pour poser la victime au sol, s’accroupir, ce qui fait asseoir la victime.
Se décaler sur le côté
Soutenir les épaules et la tête de la victime et les accompagner jusqu’au sol

8. Comment évalue-t-on
a. la fonction respiratoire : Se pencher vers le visage de la victime
Sentir l'arrivée d'air sur la joue ou sur la main du sauveteur
A l'oreille chercher les bruits de la ventilation (sifflements, ronflements, gargouillements)
Avec les yeux, regarder le ventre et / ou la poitrine se soulever et s'abaisser

b. la fonction circulatoire : perte de connaissance plus ou moins brutale avec coma, aspect gris
ou cyanosé du visage, pâle.
Disparition des pouls carotidiens et fémoraux, arrêt respiratoire avec “gasp” (grandes
inspirations espacées et bruyantes), très rapidement la mydriase apparaît.
c. la fonction neurologique : La perte de connaissance entraîne un arrêt de la vie de relation, la
victime ne parle plus. Elle ne répond plus aux questions. Elle ne répond plus aux ordres
simples (voir score de Glasgow). L'insuffisance respiratoire aiguë, le choc
hypovolémique altèrent l'état de conscience et constituent des pièges lors de l'examen.

9. Dans l’organisation des secours, en quoi consiste la chaine de secours.

C'est le dispositif qui permet lors d’un sinistre de réaliser :


- L’alerte et le balisage
- Le ramassage des blessés " blessés techniqués "
- La réalisation des premiers soins " gestes de survie "
- Le tri et l’évacuation des victimes dans l’ordre de l’urgence
- L’accueil des victimes à l’hôpital
- La régulation médicale

10. Faites une brève différence entre les plans ORSEC, Rouge et blanc.

Orsec : concerne les catastrophes étendues qui affectent gravement la vie normale des
populations.

Rouge : pour des catastrophes à effets limités provoquant des victimes (> 10 en
général) : accidents de la voie publique, explosions, effondrements ou en présence de
victimes polyagressées (risque technologique, chimique, pollution…).
Blanc : est un plan d’accueil particulier à l’hôpital devant faire face à un afflux de
victimes dépassant la capacité habituelle de son service des urgences. C’est
l’homologue du plan rouge au sein des hôpitaux. Il relève du directeur de l’hôpital.
11. Libération des voies aériennes : Citez les différentes techniques et quels sont les
risques de ces gestes.

Bascule de la tête en arrière avec soutien du menton


Ouverture buccale par la manœuvre des doigts croisés

Pro-traction de la mandibule
Subluxation de la mandibule
Les RISQUES :
Ces gestes sont d’autant plus mesurés qu’une lésion du rachis cervical est suspectée.
En cas de coma, la LVAS ne prévient pas les risques d’inhalation.
Risque de morsure lors de l’ouverture buccale par la manœuvre des doigts croisés
d’autant que cette technique peut s’avérer impossible à réaliser si le coma est réactif.
Risque de morsure en cas de coma réactif pour la technique de la pro-traction
mandibulaire, de même qu’on est appelé à faire la part des avantages et inconvénients
lors de la réalisation de cette technique, en cas de fracture de la mâchoire inférieure et
en cas de traumatisme facial

12. Sur le plan clinique, faites une différence entre l’obstruction partielle et l’obstruction
complète des voies aériennes.

obstruction partielle : la respiration reste efficace. La victime peut parler ou crier ;


tousse vigoureusement ; respire, parfois avec un bruit surajouté.
obstruction totale : la respiration n’est plus efficace, voire impossible. La victime : ne
peut plus parler, crier, tousser ou émettre aucun son ; garde la bouche ouverte ; s’agite,
devient rapidement bleue puis perd connaissance.

13. En cas consistera l’action du sauveteur devant une victime en obstruction des voies
aériennes.

Obstruction est partielle

Ne pas pratiquer de techniques de désobstruction des voies aériennes car elles peuvent
mobiliser le corps étranger, provoquer une obstruction grave et un arrêt de la
respiration ;
Encourager la victime à tousser pour rejeter le corps étranger ;
Installer la victime dans la position où elle se sent le mieux, le plus souvent assise,
Demander un avis médical et appliquer les consignes données ;
Surveiller attentivement la victime.

Obstruction totale
L’extraction digitale d’un corps étranger
Les tapes dorsales

La manœuvre DE HEIMLICH : Compression abdominale sous-diaphragmatique


Les compressions thoraciques basses

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