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Initiation Au SME Bis
Initiation Au SME Bis
INTRODUCTION AU MANAGEMENT
ENVIRONNEMENTAL
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
I. LE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL
II. LES NORMES DE REFERENCE / LA CERTIFICATION
III. ENJEUX ET INTERETS D’UN SYSTEME DE MANAGEMENT
ENVIRONNEMENTAL
IV. LA METHODE, LES ETAPES
V. LES CHAMPS DE L’INTERVENTION ENVIRONNEMENTALE
CONCLUSION
Introduction
Génèrent
Conséquence de la pollution
Air Eau
ISO 14001 repose sur une démarche volontaire. Son approche par l’organisation de
l’entreprise se fonde sur l’engagement d’une politique et la mise en place d’un système
auto-améliorant. La norme établit les prescriptions et exigences minimales : définition
d’une politique, objectifs, planification, mise en œuvre, contrôle, actions correctives…
Elle s’applique à un organisme ou à un site dans sa totalité, mais pas aux produits.
Comme la norme ISO 14001, EMAS implique l’adoption d’une politique environnementale,
l’analyse des aspects environnementaux, la mise en œuvre d’un programme d’actions et la
gestion d’un système de management environnemental, la réalisation d’audits …. Mais ce
référentiel diffère d’ISO 14001 par le volet « communication » important qu’il prévoit : L’EMAS
suppose l’élaboration et la diffusion au public d’une déclaration environnementale
présentant les impacts sur l’environnement et les actions planifiées pour les prévenir.
Le référentiel EMAS: le SME est « la partie du système global de management qui comprend la
structure organisationnelle, les activités de planification, les responsabilités, les pratiques, les
procédures, les procédés et les ressources pour développer, mettre en œuvre, réaliser, analyser
et maintenir la politique environnementale »
Certification, validation et reconnaissance :
Un système de Management Environnemental peut faire l’objet d’une reconnaissance par un
tiers. Soit selon la norme ISO 14000 au travers de la certification, soit selon l’EMAS au travers
d’un enregistrement. La validation est réalisée sous forme d’audits. Le tiers joue un rôle
essentiel, car il est le garant du respect des exigences du référentiel. Il contribue également à
l’harmonisation des démarches de management environnemental au sein des divers secteurs
économiques.
Appelé certificateur dans le cas des normes ISO 14000 ou vérificateur dans le cas de l’EMAS, ce
tiers doit être accrédité et indépendant. La certification est valable 3 ans, jusqu’au nouvel audit.
Cette certification a un coût, mais elle constitue une garantie pour l’entreprise. Elle peut être
valorisée par des communications dans la presse ou dans les rapports annuels, mais ne peut
figurer sur les emballages des produits, car ce n’est pas un label.
Qualité, Sécurité, Environnement : les démarches intégrées
On retrouve dans ces deux types de systèmes des exigences communes, comme la
définition d’une politique, l’engagement des dirigeants, la formation, l’évaluation, les
actions préventives ou correctives.... Mais ISO 14001 trouve sa spécificité dans la définition
et l’identification de cibles environnementales.
Le but étant bien sur :
de s’assurer de la conformité aux lois et réglementations en vigueur (respect);
de favoriser l’émergence de bonnes pratiques au sein de l’entreprise (réduction des
nuisances);
de formaliser la gestion de l’environnement et de piloter les choix (investissements,
formation du personnel, communication, etc.) de manière concrète et suivie
(amélioration continue).
NB
• Le SME peut être perçu comme une preuve de la
volonté d’une entreprise de se développer
économiquement en respectant le milieu qui l’entoure.
Ce schéma montre qu’il s’agit d’une boucle continue qui entraine une
amélioration continue.
Pour la mise en œuvre d’un SME, on réalise une analyse environnementale préliminaire. C.-à-d.
faire un état des lieux qui permet d’avoir une idée de sa situation actuelle (qui sera la situation
de départ) et des éventuelles améliorations à apporter.
Pour réaliser une analyse environnementale préliminaire, on commence par identifier les
ressources qui sont consommées par l’entreprise (énergie, eau, matières premières) et les
déchets qui sont générés. Une fois cet inventaire réalisé, on complète les données en estimant
les quantités mises en jeu (consommation d’eau et d’énergie, quantité de matières premières
consommées, quantité de déchets produits, etc.). À ce stade, on peut, généralement, identifier
certains problèmes et dégager des pistes d’amélioration pour les résoudre ou les réduire.
a) Planifier (P- Plan)
Planification
Politique
environnementale
Priorité d’action
Programme d’action
Analyse
environnementale
préliminaire
Planification
Mise en œuvre des dispositions
présentées dans le plan
Mise en œuvre
Actions techniques
Procédures
Communication/
sensibilisation
Indicateurs
c) Contrôler (C-Check)
À cette étape, on évalue le travail accompli (ce qui a bien fonctionné, ce qui a moins
bien fonctionné et pourquoi) et on vérifie si les objectifs fixés ont été atteints, à travers un
audit. Il permet d’établir un nouveau programme d’actions pour apporter de nouvelles Engagement de la direction à
améliorations plus exigeantes. travers une politique affirmée
En entreprise, cette vérification se fait d’abord à travers un audit interne (réalisé par les
membres du personnel) et ensuite via un audit externe (réalisé par l’auditeur d’un
organisme agréé). À la suite de l’audit externe, si toutes les conditions définies Planification des objectifs
auparavant ont été remplies, l’entreprise reçoit un certificat qui est valable 1 ans (dans associés à cette politique
le cas de l’EMAS) ou 3 ans (dans le cas de l’ISO).
Planification
Vérification et évaluation des
résultats et progrès obtenus
Contrôler
• Bilan des
Mise en œuvre
indicateurs
• Audits internes
• Actions corrective
d) Agir (A- Act)