INTRODUCTION

Nous sommes tous membres de la même race humaine, avec les mêmes droits et devoirs. Cependant cette
même origine ne signifie pas uniformité. Nous sommes tous uniques et précieux, chaque individu dispose
ainsi le droit a l'identité, ensemble de caractère qui nous distinguent d'un autre individu, ce droit se rattache à
celui de la nationalité, car tout individu a le droit défaire partie d'une nation de la terre. Cette appartenance a
une nation nous donne des droits mais aussi des devoirs supplémentaires qui font de nous des citoyens.
I. IDENTITE
1. Définition
L'identité concerne la manière d'être et de se connaître des individus, une façon de savoir ce que, et qui, nous
sommes, par rapport à notre environnement social et culturel, par rapport à l'image que nous construisons de
nous-mêmes et finalement par rapport aux « autres ». L'identité nationale est le sentiment qu'éprouve une
personne à faire partie d'une nation.
Ce sentiment est propre à chaque personne, c'est ainsi un ensemble d'aspects personnels et Fondamentaux
qui caractérisent une personne ou un groupe. Il conviendrait mieux de définir L’identité comme étant
l'ensemble des éléments individuels reconnus légalement sur le plan de l'État Civil et permettant de prouver
sans équivoque qui on est. La conscience de notre propre identité est
Une donnée première de notre rapport à l'existence et au monde. Elle résulte d'un processus complexe qui lie
étroitement la relation à soi et la relation à autrui, l'individuel et le social. C'est Aussi un phénomène
dynamique. Identités sont généralement comprises comme étant construites, multiples, dynamiques,
relationnelles et négociées et de prédominance variée. La recherche actuelle semble indiquer que les identités
sont construites, c’est-à-dire qu’elles sont créées, façonnées et formulées par des individus en tant qu’acteurs
sociaux, par des groupes et leurs environnements sociaux, et qu’elles ne sont donc pas essentielles ou
prédéterminées. Plusieurs chercheurs, notamment Rummens (2001), L’étourneau (2001), Frideres (2002) et
Ashmore et coll. (2004) partagent ce point de vue.
2. Caractère de l’identité
L'identité, opposée à la différence, à l'altérité, est le caractère de ce qui, de façon absolue ou relative (sous un
certain point de vue) peut être considéré comme une unité.
Il n'y a pas d'entité sans identité : pour tout A, A = A.
On distingue traditionnellement trois types d’identité :
 L'identité substantielle ou identité numérique, au sens ou tout ce qui est identique ne forme qu'un seul
être.
Ex.: L'Etoile du matin est numériquement identique à l'Etoile du soir . Il s'agit de Venus.
 L'identité spécifique ou identité qualitative, le fait d'être le même genre d'être.
Ex.: Toutes les choses appartenant à la même espèce ont des caractères communs qui les rendent
identiques sous certains rapports (bien qu'ils soient numériquement distincts).
 L'identité à travers le temps, permanence d'un être malgré les changements apparents.
II. NATIONALITE
1) définition
La nationalité est le lien d'appartenance juridique à une nation déterminée, que ce soit pour une personne
physique ou pour une personne morale (entreprises, associations, navires, etc.). La nationalité confère des
devoirs et des droits politiques, civiques et professionnels.
 2) Caractère de la nationalité
 Demander la nationalité sénégalaise par filiation (ou d'origine)
a. Qui peut acquérir la nationalité en raison de la filiation?
Tout individu né au Sénégal ou toute autre personne dont le père ou la mère est de nationalité sénégalaise
b. Quels sont les documents à fournir ?
Il y’a deux cas de figures :
1 – le requérant doit être né au Sénégal
Une demande adressée au Président du tribunal départemental de lieu de résidence de l’intéressé(e) ;
Un extrait de naissance du demandeur ;
Une copie littérale de l’acte de naissance de l’intéressé(e) en original ;
Une copie littérale l’acte de naissance de l’un des ascendants en ligne directe et au premier degré de
l’intéressé(e) attestant que ce dernier est né au Sénégal ;
Un certificat de résidence de l’intéressé(e) attestant que ce dernier réside dans le ressort du Tribunal
départemental saisi.
2- Cette procédure concerne les personnes nées au Sénégal ou à l’étranger dont le père ou la mère est de
nationalité sénégalaise. Elle est applicable aussi bien aux enfants légitimes (nés dans le cadre du mariage)
qu’aux enfants naturels (nés hors mariage)
Une demande adressée au Président du tribunal départemental de lieu de résidence de l’intéressé(e) ;
Une copie littérale de l’acte de naissance de l’intéressé(e) en original ;
Un certificat de nationalité du père ou de la mère de l’intéressé(e), en original ou en copie certifiée
conforme par le greffier en chef du Tribunal départemental qui l’a délivré ;
Un certificat de résidence de l’intéressé(e) attestant que ce dernier réside dans le ressort du Tribunal
départemental dont le Président est saisi.
CONCLUSION
La géographie scolaire nous permet-elle de décrypter les modes de construction de l’identité nationale
sénégalaise ? Comment cette identité se perçoit-elle à travers les savoirs scolaires ? Telles étaient les
questions initiales de cet article. À l’arrivée, il faut noter qu’à l’image de la géographie scolaire française, son
modèle de référence, la géographie scolaire sénégalaise est un discours à forte teneur identitaire. On a
cherché après les indépendances à fabriquer un homme nouveau qui soit avant tout un Africain dont
l’enracinement dans les valeurs sociales et culturelles africaines mais aussi l’ouverture au monde devraient
être les principales marques. À partir des années 1970, le discours a évolué vers une forme plus ethno-centrée
; la promotion du modèle islamo-wolof à travers la monoculture arachidière, la nationalisation des « histoires
locales » ou localisées et la naturalisation du territoire national ont donné naissance à une identité plus
strictement sénégalaise. Mais ce changement identitaire traduit-il le dépassement de l’horizon africain ? Les
polarités identitaires ne sont-elles pas plutôt concomitantes, leur poids dépendant des enjeux de l’heure ?
Notons enfin que l’identité sénégalaise n’est pas exclusivement territoriale ; elle se nourrit de multiples
sources en apparence incompatibles.