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TD MQ
TD MQ
Réalisé par
Professeur Nadia OUADOUDI
Professeur Abderrahman EL BOUKILI
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Série n° 1
d Pr = ρ (ν, T ) dν = a ξ PT (ν) dν
R +∞ x3 π4
a/- Calculer le coefficient de proportionnalité a (on donne : 0 ex −1
dx = 15
).
b/- Évaluer la loi de répartition spectrale de Planck du rayonnement du corps noir en
termes de la longueur d’onde λ et T (c.à.d calculer ρ̃ (λ, T ))
c/- Donner la relation qui determine λm pour laquelle ρ̃ (λ, T ) est maximum.
d/- En assimilant le soleil à un corps noir et en admettant que le maximum d’intensité
du spectre solaire se produit pour λm = 0.5µ, calculer la température du soleil.
1/- Quelle est la puissance d’une lampe à filament incandescent qui émet un rayon-
nement dont la longueur d’onde moyenne est λ = 1, 2µ. On donne le nombre de photons
émis par seconde par cette lampe, soit N = 13 × 1020 .
2/- On éclaire la cathode d’une cellule photoélectrique par un rayonnement de
longueur d’onde λ = 0, 405µ, elle débite alors un courant électrique i que l’on peut
compenser en portant l’anode de cette cellule à un potentiel de 1,26 V plus bas que
2
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
e+ +e− −→ nγ
3
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Solution de la Série 1
Exercice 1 :
hν hν
Dans notre cas si ν −→ 0 alors kB T
−→ 0. d’où on peut prendre x = kB T
.
D’après le rappel on a : exp( khν
BT
) '1+ hν
kB T
au voisinage de 0, d’où
8πh ν 3 8πkB T 2
ξ PT (ν) ' 3 hν
' 3
ν = ξ R−J
T (ν)
C k T C
B
=⇒ ξ PT (ν) −→ ξ PT (ν)
ν<<1
4
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hν
Si on pose x = kB T
alors :
kB T kB T
ν=x =⇒ dν = dx
h h
cependant on a :
+∞
x3 8πk 4 T 4 x3
Z
8πh kB T
a 3 dx = 1 =⇒ a 3B 3 dx = 1
C h exp (x) − 1 C h exp (x) − 1
|0 {z }
4
= π15 (d’après l’énoncé)
5
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posons
hc 15kB T X 5
X = =⇒ ρ̃(λ, T ) = 4
kB T λ π hc eX − 1
∂ρ̃(λ, T ) ∂ρ̃(λ, T ) ∂X
=⇒ =
∂λ ∂X ∂λ
15kB T 5X 4 eX − 1 − X 5 eX ∂X
= . . =0
π 4 hc (eX − 1)2 ∂λ
hc
− = 0 =⇒ λ −→ +∞
kB T λ2
6
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eX −→ +∞ =⇒ X −→ +∞ =⇒ λ −→ 0
( Dans ce cas le corps noir est non irradié. C’est un cas inutile)
3ème cas : Si 5X 4 eX − 1 − X 5 eX = 0 alors
5
eX 5X 4 − X 5 = 5X 4 =⇒ eX =
5−X
Cherchons la solution de cette équation, pour cela nous allons tracer les courbes
5
des deux fonctions x 7−→ ex et x 7−→ 5−x
et on va voir l’intersection des deux courbes :
0, 29 0, 29.10−2
T = = = 5800 K
λm 0, 5.10−6
7
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Exercice 2 :
d’où :
P = N.h.ν =⇒ P = N.h. λc
3.108
A.N : P = 13.1020 × 6, 62.10−34 × 1,2.10−6
=⇒ P = 215, 28 J/s
2/- Calculons le potentiel V 0 d’extraction et le seuil en fréquence de l’effet photo-
électrique :
Sachant que l’énergie du rayonnement incident s’écrit :
h.ν = h.ν 0 + ε
hc
⇐⇒ h.ν = e.V0 + e.V =
λ
hc
=⇒ V0 = − V = 1, 8 volts
eλ
le seuil en fréquence s’en déduit par : ν 0 = e.Vh 0 = 43504.1010 Hz
Exercice 3 :
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,→ Conservation de l’énergie :
p
(i) =⇒ hν + m0 c2 = hν 0 + m2e c4 + Pe02 c2
=⇒
hc hc
p
λ
+ m 0 c2 = λ0
+ m2e c4 + Pe02 c2 (1)
(
sur (ox) Pγ = Pγ0 cos θ + Pe0 cos ϕ
sur (oy) 0 = Pγ0 sin θ − Pe0 sin ϕ
Eγ hν h h
or Pγ = c
= c
= λ
de même Pγ = λ0
=⇒
(
h
λ
= h
λ0
cos θ + Pe0 cos ϕ
(2)
0= h
λ0
sin θ − Pe0 sin ϕ
2 2
h h h
(2’)+(2”) =⇒ cos ϕ +Pe02
sin ϕ = 2
Pe02
− 0 cos θ + 2
sin2 θ
λ λ λ0
2 2
02 2 2 h h2 h
cos2 θ + sin2 θ
=⇒ Pe cos ϕ + sin ϕ = − 2 0 cos θ + 0
| {z } λ λλ λ | {z }
=1 =1
h 2 h2 h 2
Pe02 =
=⇒ λ
− 2 λλ cos θ+
0
λ0
(3)
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(3)=(4) implique :
h2 h2
1 1
−2 0 cos θ = −2 0 + 2me hc −
λλ λλ λ λ0
0
h2
λ −λ
2 0 (1 − cos θ) = 2me hc
λλ λλ0
h (1 − cos θ) = me c∆λ
h h
∆λ = (1 − cos θ) = λ (1 − cos θ)
me c me cλ
h
Posons α = me cλ
alors on a :
∆λ = αλ (1 − cos θ)
h
le nombre me c
= αλ s’appelle la longueur d’onde de Compton' 0, 024 Å
3/- Calcul de l’énergie Eγ0 : On a
c
Eγ0 = hν 0 = h
λ0
or ∆λ = λ0 − λ = αλ (1 − cos θ) =⇒ λ0 = αλ (1 − cos θ) + λ, en remplaçant dans
l’expression de Eγ0 , nous obtenons :
hc hc
Eγ0 = =
αλ (1 − cos θ) + λ λ (α (1 − cos θ) + 1)
c
hλ
=
α (1 − cos θ) + 1
Eγ
Eγ0 = α(1−cos θ)+1
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λ0 θ θ
=⇒ = 2α sin2 + 1 et cos θ = 1 − 2 sin2
λ 2 2
2 sin 2θ cos 2θ
=⇒ tan ϕ =
2α sin2 2θ + 1 − 1 − 2 sin2 2θ
π
5/- Cas où θ = 2
=⇒ tan 2θ = tan π4 = 1 =⇒ tan ϕ = 1
(α+1)
On a aussi :
∆λ = λ0 − λ = αλ (1 − cos θ)
π
or on a : θ = 2
=⇒ cos θ = 0
=⇒ λ0 − λ = αλ =⇒ λ0 = λ (1 + α)
et
Eγ Eγ Eγ
Eγ0 = = =⇒ Eγ0 = α+1
α (1 − cos θ) + 1 α (1 − 0) + 1
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Exercice 4 :
1/- Il s’agit ici d’un choc inélastique puisque e+ et e− ont totalement changé, donc
il y a conservation seulement de la quantité de mouvement :
n
X
au repos : ~0 + ~0 = P~γ i
i=1
Si n=1 alors P~γ = ~0 =⇒ le photon est au repos ce qui est absurde car sa vitesse est
non nulle (c6= 0).
La somme de vecteurs non nuls est nulle si n ≥ 2.
D’où à partir de n=2 la réaction peut se produire (deux vecteurs ”égaux”
de sens opposés).
2/- Calculons la fréquence et la longueur d’onde des photons dans le cas où n=2.
Puisque le choc est inélastique alors l’énergie avant le choc se transforme complè-
tement en énergie de rayonnement émis :
Ee+ = Ee− = me c2
=⇒ 2me c2 = nhν
2me c2 1 2me c2
=⇒ ν = =
nh n h
Pour n=2 :
1 2me c2 me c2
ν max = =
2 h h
c c h
or λmax = ν max
= me c2 /h
= me .c
A.N : λmax = 0, 024 Å c’est la longueur d’onde de Compton.
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Série n° 2
1/- Donner en introduisant la règle des quanta de Bohr les rayons rn des orbites
quantifiées de l’électron dans l’atome d’hydrogène.
2/- Calculer les niveaux d’énergie quantifiées En de l’atome d’hydrogène. On ad-
mettra que l’énergie potentielle électrostatique de l’électron s’annule lorsque celui-ci
devient suffisamment loin du noyau.
3/- En déduire la valeur théorique de la constante de Rydberg de la loi de Balmer.
La comparer à sa valeur empirique, conclusion.
On donne la masse de l’électron me = 0, 9.10−30 kg, sa charge électrique e = −1, 6.10−19
C, la constante de Coulomb K = 9.109 N m2 C −2 , la constante de Planck h = 6, 62.10−34
Js et la valeur empirique de la constante de Rydberg R = 10967800 m−1 .
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2π
où k = λ
est la norme du vecteur d’onde et ω = 2πν la pulsation de l’onde de matière.
a- Établir une relation entre la fréquence ν et la longueur d’onde λ de cette onde de
matière.
b- Déterminer l’onde plane de matière en fonction de l’impulsion p et de l’énergie E
de la particule dans le cas général et en fonction de p seul dans le cas d’une particule
libre.
c- Calculer, dans ce dernier cas la vitesse de groupe et celle de phase ; conclusion.
d- Calculer l’intensité de cette onde et l’interpréter physiquement.
3/- Pour une particule relativiste :
a- Montrer que la vitesse de groupe Vg de l’onde de matière associée coincide avec la
vitesse de la particule.
b- Montrer que la vitesse de phase Vϕ de cette onde coincide avec la célérité de propa-
gation de celle-ci et qu’elle n’a pas de réalité physique (on vérifiera l’égalité Vg Vϕ = C 2 )
c- Calculer Vg et Vϕ en termes de la fréquence ν, ou d’une façon équivalente en fonc-
tion de l’énergie E.
d- En déduire la loi de dispersion pour l’onde associée à cette particule. (on calculera
l’indice de réfraction relatif aux ondes de matière, défini par n = C/Vϕ en fonction de
ν). Conclusion
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N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Solution de la Série 2
Exercice 1 :
π
rmϑ sin = n} =⇒ rmϑ = n}
2
par conséquent on a :
n}
r = mϑ (1)
Cherchons ϑ ?
Or pour l’atome d’hydrogène si on applique le principe fondamental de la dyna-
Fext = m.−γ→n
P~
mique :
Comme on a juste une seule force qui est la force de Coulomb F~coul :
F~coul = m.−
γ→n
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1
où q1 est la charge de l’électron, q2 est la charge du positron et 4πε0
= k.
- et on a aussi
ϑ2
γn = : accélération normale (le mouvement étant circulaire)
r
on dit aussi que c’est l’accélération centripète d’un électron dans une orbite stable.
D’où
ϑ2 e2 2 ke2
m. = k 2 =⇒ m.ϑ =
r r r
mke2
=⇒ m2 .ϑ2 = r
(3)
d’où les rayons des orbites dans l’atome d’hydrogène sont quantifiées.
2/- Calculons les niveaux quantifiés d’énergie E n :
L’énergie totale : E = Ec + Ep
* Ec = 12 mϑ2
* Ep ?
La force de coulomb F~coul dérive d’un potentiel
−−→
F~coul = −grad Ep
on projette et on a :
−∂Ep
−Fc =
∂r
d’après (2) on aura :
e2 ∂Ep 2
k 2
= =⇒ Ep = −k er + cte
r ∂r
or d’après l’énoncé de l’exercice E(∞) = 0 =⇒
e2
−k + cte = 0 =⇒ cte = 0
∞
d’où
2
Ep = −k er
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2
L’énergie totale : E = 21 mϑ2 − k er or d’après la relation (3) on a
2 ke2 1 ke2 e2
mϑ = =⇒ En = −k
r 2 r r
2
=⇒ En = − 12 ke
rn
Exercice 2 :
Rappel 2 :
∗ D’aprés Louis De Broglie, à toute particule matérielle on peut associer
une onde de longueur d’onde λ = hp = h
m.ϑ
∗Soit d l’ordre de grandeur de l’objet étudié alors :
- Si λ << d alors on utilise la mécanique classique
- Si λ ∼ d alors on utilise la mécanique quantique
∗ Soit ϑ la vitesse de l’objet étudié alors :
- Si ϑ << c alors le mouvement est non relativiste p = m0 .ϑ
- Si ϑ → c alors le mouvement est relativiste p = m.ϑ = √ m02 .ϑ
1−ϑ /c2
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6,62.10−34 6,62
A.N : λ = 10−12 .10−3 .3.10−3
= 3
.10−16 = 2, 2.10−16 m = 2, 2.10−10 µm
On remarque que λ << d alors le traitement sera classique.
N.B la relation ν = c
λ
n’est valabe que lorsque la vitesse de phase ϑϕ est égale à c.
C’est le cas pour le photon seulement, mais pour toute autre particule :
ω 2πν ϑϕ
ϑϕ = = 2π = νλ =⇒ ν =
k λ
λ
λ = 1, 32.10−38 m
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Exercice 3 :
ce qui implique
p E
E(t, x) = E0 exp i( x − t) =⇒ E(t, x) = E0 exp }i (px − Et)
} }
b)- Exprimons E (t, x ) en fonction seulement de P :
Pour le photon on a : m = 0 =⇒ E 2 = p2 c2 + m2 c4 = p2 c2 =⇒ E = pc
i
=⇒ E(t, x) = E0 exp (px − pct)
}
=⇒ E(t, x) = E0 exp ip} (x − ct)
C’est la densité de probabilité de présence d’un photon avec une fréquence entre ν et
ν + dν.
2/- Données : Une onde monochromatique de De Broglie de fonction d’onde :
2π
ψ(t, x ) = A exp i (kx − ωt) avec k = ; ω = 2 πν
λ
a)- Etablissons la relation entre λ et ν :
On a :
ω 2πν
Vϕ = = 2π = λν =⇒ λν = Vϕ
k λ
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P2
i
=⇒ ψ (t, x) = A exp Px − t
} 2m
p
ψ (t, x) = A exp ip} x − 2m
=⇒ t
c)- Calcul de Vg et Vϕ :
p2
dω dE d p
Vg = = = = =ϑ
dk dp dp 2m m
pc2
=⇒ Vg =
E
par ailleurs
E c2 p ϑ ϑ
= =⇒ = 2 =⇒ Vg = 2 .c2 = ϑ
p ϑ E c c
d’où
Vg = ϑ
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ω E c2 c2
Vϕ = = = =
k p ϑ Vg
=⇒ Vϕ .Vg = c2
or Vg = ϑ < c =⇒ Vϕ > c ? ! Une vitesse qui dépasse la célérité de la lumière n’a pas
de signification physique.
c)- Calculons Vg et Vϕ en fonction de ν :
On a
m 0 c2 m 0 c2
E =
hν = q =q
2 V2
1 − ϑc2 1 − cg2
r r
Vg2 Vg2 m0 c2 m0 .c2
=⇒ 1 − 2 .E = m0 c2 =⇒ 1 − 2 = =
c c E hν
Vg2 m .c2 4 V g
2 2 4
m .c
=⇒ 1 − 2 = 0 2 =⇒ 2 = 1 − 0 2
c (hν) c (hν)
2 4
m .c q
m20 .c4
=⇒ Vg2 = c2 1 − 0 2 =⇒ Vg = c 1 − (hν) 2 <c
(hν)
c2 c2
Vg × Vϕ = c2 =⇒ Vϕ = = q
Vg m20 .c4
c 1 − (hν) 2
c
=⇒ Vϕ = r ≥c
m2
0 .c
4
1−
h2 ν 2
Vϕ ≥ c =⇒ n ≤ 1
Conclusion : L’onde de matière se comporte comme l’onde lumineuse car pour les deux
les indices de réfraction sont entre 0 et 1.
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Série n° 3
I. Transformation de Fourier
Exercice 1 :
1/- Calculer les transformées de Fourier g(k) = F [ψ (x)] (k) et ψ̄ (p) des fonctions
suivantes : (
1/a −a/2 ≤ x ≤ a/2
a- ψ (x) =
0 |x| > a/2
−|x|
b- ψ (x) = e a ,a>0
−x2
c- ψ (x) = e a2
R +∞+iα 1/2
−βz 2 π
On admettra que l’on a : −∞+iα
e dz = β
, ∀α ∈ R.
2/- Évaluer les relations de récurrences suivantes :
h i p n
F ψ (n) (x) (k) = (ik)n F [ψ (x)] (k) et ψ (n) (p) = i ψ̄ (p)
~
où ψ (n) (x) désigne la dérivée nième de ψ (x) dont les limites sont supposées nulles
lorsque x tend vers ±∞.
3/- On appellera produit de convolution de deux fonctions ψ 1 (x) et ψ 2 (x) l’inté-
R +∞
grale (si elle existe) : (ψ 1 ∗ ψ 2 ) (x) = −∞ ψ 1 (y) ψ 2 (x − y) dy
Montrer que l’on a bien :
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R +∞ R +∞ ∗
4/- Démontrer l’égalité : −∞
ψ ∗1 (x) ψ 2 (x) dx = −∞
ψ̄ 1 (p) ψ̄ 2 (p) dp
ψ̄ (p)2 dp
R +∞ R +∞
En déduire l’identité de Parseval-Plancherel : |ψ (x)|2 dx = −∞
−∞
Exercice 2 :
d- δ (ε) (x − x0 ) = 1 ε
π (x−x0 )2 +ε2
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Solution de la Série 3
Exercice 1 :
Rappel 3 :
* Transformée de Fourier
¯ (k) = √1 +∞ f (x) e−ikx dx
R
T F : f 2π −∞
Cas Classique
T F I : f (x) = √1 R +∞ f¯ (k) eikx dk
2π −∞
R +∞
TF :
ψ̄ (p) = √1
2π} −∞
ψ (x) e−ipx/} dx
Cas Quantique
R +∞
√1 ψ (p) e+ipx/} dp
T F I : ψ (x) =
2π} −∞
R +∞+iα q
−βx2 π
* Intégrale de Gauss : −∞+iα
e dx = β
, ∀α ∈R.
1/- On calcule les transformées de Fourier g (k) = F (ψ(x))(k) et ψ̄(p) dans les cas
suivantes :
a)- Soit a>0
(
1 a a
a
si − 2
≤x≤ 2
ψ (x) = a
0 si |x| > 2
1 Z − a2 Z a
2
Z +∞
−ikx −ikx
g (k) = √ ψ (x) e dx + ψ (x) e dx + ψ (x) e−ikx dx
2π −∞ a
−2 a
| {z } |2 {z }
=0 =0
a a
1 1 e−ikx 2
Z
1 2 1 −ikx
= √ e dx = √
2π − a2 a 2π a −ik − a2
a a
−1 1 −ik a a 2 eik 2 − e−ik 2
= √ e 2 − eik 2 = √
2π ika 2πka 2i
2
sin ka
g (k) = √2πka 2
Z +∞
1
ψ̄ (p) = √ ψ (x) e−ipx/} dx
2π} −∞
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p
Comme k = }
(d’après les relations Planck-Einstein) alors on a :
Z +∞
1 1 p
ψ̄ (p) = √ √ ψ (x) e−ix } dx
} 2π −∞
| {z }
g( p} )
ψ̄ (p) = √1 g( p ) (3)
} }
sin( a2 p} )
ψ̄ (p) = √1 ap
2π} 2 }
|x|
b)- Dans le cas ψ (x) = e− a ; a > 0
Z +∞
1
g (k) = √ ψ (x) e−ikx dx
2π −∞
Z +∞
1 |x|
= √ e− a e−ikx dx
2π −∞
Z 0 Z +∞
1 |x|
− a −ikx 1 |x|
= √ e e dx + √ e− a e−ikx dx
2π −∞ 2π 0
(
x si x > 0
or |x| = d’où :
−x si x < 0
Z 0 Z +∞
1 x
−ikx 1 x
g (k) = √ ea e dx + √ e− a e−ikx dx
2π −∞ 2π 0
Z 0 Z +∞
1 ( 1
−ik)x 1 1
= √ e a dx + √ e−( a +ik)x dx
2π −∞ 2π 0
" 1 #0 " 1
#+∞
1 e( a −ik)x 1 e−( a +ik)x
= √ 1
+√ 1
2π a
− ik 2π − a
+ ik
−∞ 0
" # " #
1 1 1 1
= √ 1
−0 + √ 0+ 1
2π a
− ik 2π a
+ ik
" #
1 1 1
= √ 1
+ 1
2π a
− ik a
+ ik
2/a
g (k) = √1 2
2π ( a1 ) +k2
D’après (3) on a :
2/a
ψ̄ (p) = √1 g( p ) = √1
} } 2π} ( 1 )2 +( p )2
a }
x2
c)- Dans le cas ψ (x) = e− a2 ; a > 0
Z +∞ Z +∞ Z +∞ 2
1 1 1
2
−ikx − x2 −ikx − x +ikx
g (k) = √ ψ (x) e dx = √ e a e dx = √ e a2 dx
2π −∞ 2π −∞ 2π −∞
25
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
x2 x2 x a a 2
a
2 x
2 a2 k2
or a2
+ ikx = 2
+ 2 . ik + ik − 2
ik = a
+ a2 ik + 4
|a a 2{z 2 }
identité remarquable
Z +∞
1 x a 2 a2 k2
=⇒ g (k) = √ e−( a + 2 ik) e− 4 dx
2π −∞
x
On pose X = a
+ a2 ik alors Si x −→ −∞ alors X −→ −∞ + i ak
2
Si x −→ +∞ alors X −→ +∞ + i ak
2
d’où :
ak
a − a2 k2 +∞+i 2 −X 2
Z
g (k) = √ e 4 e dX
2π −∞+i ak 2
a a2 k2 √
= √ e− 4 π (car β = 1)
2π
a a2 k2
g (k) = √ e− 4
2
D’après (3) on a
1 p a a2 p2
ψ̄ (p) = √ g( ) = √ e− 4}2
} } 2}
2/- Montrons par récurrence que : F(ψ (n) (x))(k) = (ik)n F(ψ(x))(k)
* Pour n=1 :
Z +∞
0 1
F (ψ (x))(k) = √ ψ 0 (x)e−ikx dx
2π −∞
Z +∞
1 −ikx +∞ 1
ψ(x)e−ikx dx
= √ ψ(x)e −∞
− (−ik) √
2π 2π −∞
Z +∞
1 1
= √ [0 − 0] + (ik) √ ψ(x)e−ikx dx
2π 2π −∞
= (ik)1 F (ψ(x))(k) c’est une relation vraie pour n=1
26
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Z +∞
1 h (n) i+∞ 1
F (ψ (n+1)
(x))(k) = √ ψ (x)e−ikx −√ −ikψ (n) (x)e−ikx dx
2π | {z −∞
} 2π −∞
=0 d’après l’énoncé
Z +∞
1 (n) −ikx
= ik √ ψ (x)e dx
2π −∞
= ik(ik)n F (ψ(x))(k)
= (ik)n+1 F (ψ(x))(k)
d’où
∀n ∈ N F(ψ (n) (x))(k) = (ik)n F(ψ(x))(k) (4)
Note : quand on intègre par rapport à une variable (ici x et y puis X) alors ces variables
sont dites muettes, la seule variable (vraie) qui restera après integration est la variable
27
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
k. Cependant, x,X et y sont juste des outils d’intégration que l’on peut renommer comme
on veut.
puisque la variable y est muette dans (∗∗) on pose donc X = x − y =⇒ dX = dx
et on a x −→ ±∞ ⇐⇒ X −→ ±∞ par conséquent nous avons :
Z +∞ Z +∞
1 −ik(X+y)
F [(ψ 1 ∗ ψ 2 )(x)] (k) = √ ψ 1 (y) ψ 2 (X)e dX dy
2π −∞ −∞
Z +∞ Z +∞
1 −ikX −iky
= √ ψ 1 (y) ψ 2 (X)e e dX dy
2π −∞ −∞
Z +∞ Z +∞
1 −ikX
= √ ψ 1 (y) ψ 2 (X)e dX e−iky dy
2π −∞ −∞
Z +∞ Z +∞
1 −iky −ikX
= √ ψ 1 (y) e dy ψ 2 (X)e dX
2π −∞ −∞
√ Z +∞ Z +∞
1 −iky 1 −ikX
= 2π √ ψ 1 (y) e dy √ ψ 2 (X)e dX
2π −∞ 2π −∞
√
F [(ψ 1 ∗ ψ 2 )(x)] (k) = 2πF [ψ 1 (y)] (k) × F [ψ 2 (X)] (k)
D’après (3) on a :
√ √ √ √
} (ψ 1 ∗ ψ 2 ) (p) = 2π }ψ̄ 1 (p) × }ψ̄ 2 (p)
√
=⇒ (ψ 1 ∗ ψ 2 ) (p) = 2π}ψ̄ 1 (p) × ψ̄ 2 (p)
R +∞ R +∞ ∗
4/- Montrons que −∞
ψ ∗1 (x)ψ 2 (x)dx = −∞
ψ̄ 1 (p)ψ̄ 2 (p)dp
D’après la transformée de Fourier
Z +∞ Z +∞
1 −i p} x 1 p
ψ̄(p) = √ ψ (x) e dx ⇔ ψ (x) = √ ψ̄(p)ei } x dp
2π} −∞ 2π} −∞
Z +∞ Z +∞ Z +∞
1 i p} x
=⇒ ψ ∗1
(x) ψ 2 (x) dx = (x) √ ψ ∗1 ψ̄ 2 (p)e dp dx
−∞ 2π}
Z +∞ Z +∞ −∞ −∞
1 p
= √ ψ̄ 2 (p) ψ ∗1 (x) ei } x dx dp
2π} −∞ −∞
Z +∞ Z +∞
1 ∗ i p} x
= ψ̄ 2 (p) √ ψ 1 (x) e dx dp
−∞ 2π} −∞
Z +∞
∗
= ψ̄ 2 (p)ψ̄ 1 (p) dp
−∞
28
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
d’où
R +∞ R +∞ ∗
ψ ∗1 (x) ψ 2 (x) dx = −∞ ψ̄ 1 (p) ψ̄ 2 (p)dp
−∞
R +∞ R +∞ ∗
Posons ψ 1 = ψ 2 = ψ alors −∞ ψ ∗ (x) ψ (x) dx = −∞ ψ̄ (p) ψ̄(p)dp, d’où
ψ̄ (p)2 dp
R +∞ R +∞
|ψ (x)|2 dx =
−∞ −∞
Exercice 2 :
29
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
On pose X = x − x0 ⇐⇒ x = X + x0 =⇒ dx = dX et on a si x −→ +∞ alors
X −→ +∞ et même chose pour −∞ =⇒
Z +∞ Z +∞
(ε) 1 1 2
δ (x − x0 )dx = √ exp − 2 X dx
−∞ ε π −∞ ε
| {z √ }
Intégrale de Gauss= ε2 π, (α=0)
1 √ 2 1 √
= √ ε π= √ ε π=1
ε π ε π
d/- Montrons que la fonction :
1 ε
δ (ε) (x − x0 ) =
π (x − x0 )2 + ε2
vérifie la condition (5) :
Z +∞ Z +∞
(ε) 1 ε
δ (x − x0 )dx = dx
−∞ −∞ π (x − x0 )2 + ε2
Z +∞
1 ε
= h i dx
π −∞ ε2 x−x0 2
+1
ε
Z +∞
1 1
= dx
πε x−x0 2
−∞
ε
+1
30
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
x−x0
On pose X = ε
⇐⇒ x = εX +x0 ⇔ dx = εdX et puisque ε > 0 donc si x −→ ±∞
alors X −→ ±∞
Z +∞ Z +∞ Z +∞
1 1 ε 1
δ (ε) (x − x0 )dx = 2
εdX = 2
dX
−∞ πε −∞ X + 1 πε −∞ X + 1
1 1 h π π i
= [arctan X]+∞
−∞ = − −
π π 2 2
1
= [π] = 1
π
R +∞
2/- Montrons que −∞
δ(x − x0 )f (x)dx = f (x0 ) :
Z +∞ Z +∞
δ(x − x0 )f (x)dx = lim δ (ε) (x − x0 )f (x)dx
−∞ −∞ ε−→0
Z +∞
= lim δ (ε) (x − x0 )f (x)dx
ε−→0 −∞
Z x0 +ε/2
= lim δ (ε) (x − x0 )f (x)dx
ε−→0 x0 −ε/2
= f (x0 )
1
δ̄(p) = √ F (δ(x − x0 )) (k) (d’après Ex 1)
}
1 1 −ikx0 p
= √ √ e (avec k = )
} 2π }
1 px0
δ̄(p) = √ e−i }
2π}
31
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Déduction :
Z +∞
1
δ(x − x0 ) = √ F (δ(x − x0 )) (k) eikx dk
2π −∞
Z +∞
1 1
= √ √ e−ikx0 eikx dk
2π −∞ 2π
1
R +∞ ik(x−x )
δ(x − x0 ) = 2π −∞
e 0
dk
p
or k = }
=⇒ p = k} =⇒ dp = }dk =⇒
1
R +∞
δ(x − x0 ) = 2π} −∞
eip(x−x0 )/} dp
1
4/- Montrons que δ (cx) = |c|
δ (x) :
On a : Z +∞
1
δ (cx) = eikcx dk
2π −∞
On pose y = ck =⇒ dy = c.dk =⇒ dk = 1c dy =⇒
Z +∞ Z +∞
1 iyx 1 1
δ (cx) = e dy = eiyx dy
2π −∞ c 2π |c| −∞
Z +∞ Z +∞
1 1 1 1
= eiyx dy = eikx dk
|c| 2π −∞ |c| 2π −∞
| {z }
y est une var muette ←→k
1
δ (cx) = |c|
δ (x)
1
Si c=-1 alors δ (−x) = δ
(x) = δ (x) d’où la distribution δ est paire.
|−1|
R +∞
5/- Montrons que ψ (x) = √2π}
1
−∞
ψ̄ (p) eipx/} dp :
Par définition on a :
Z +∞
1
ψ̄ (p) = √ ψ (y) e−ipy/} dy
2π} −∞
Note : On l’écrit avec la variable y pour éviter de faire la confusion avec la variable
x. y est muette mais pas x.
Donc : Z +∞
1
ipx/}
ψ̄ (p) e =√ ψ (y) e−ipy/} dyeipx/}
2π} −∞
Z +∞ Z +∞ Z +∞
1
ψ̄ (p) eipx/}
dp = √ ψ (y) e−ipy/} dyeipx/} dp
−∞ −∞ 2π} −∞
32
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Z +∞ Z +∞ Z +∞
1 ipx/} 1
√ ψ̄ (p) e dp = ψ (y) eip(x−y)/} dydp
2π} −∞ 2π} −∞ −∞
d’après la propriété de la fonction delta de Dirac on a :
Z +∞ Z +∞
1
= ψ (y) eip(x−y)/} dpdy
−∞ 2π} −∞
| {z }
=δ(x−y)
Z +∞
= ψ (y) δ(x − y)dy = ψ (x)
−∞
Ainsi donc Z +∞
1
ψ (x) = √ ψ̄ (p) eipx/} dp
2π} −∞
Z +∞ Z +∞ Z +∞
1 ∗ 0
= ψ̄ (p) ψ̄ (p0 ) ei(p−p )x/} dpdp0 dx
2π} −∞ −∞ −∞
Z +∞ Z +∞ Z +∞
∗ 0 1 i(p−p0 )x/}
= ψ̄ (p) ψ̄ (p ) e dx dpdp0
−∞ −∞ 2π} −∞
| {z }
=δ(p−p0 )
Z +∞ Z +∞
∗
= ψ̄ (p) ψ̄ (p0 ) δ (p − p0 ) dpdp0
−∞ −∞
Z +∞
∗
= ψ̄ (p) ψ̄ (p) dp
−∞
Z +∞ Z +∞
2 ∗
|ψ (x)| dx = ψ̄ (p) ψ̄ (p) dp
−∞ −∞
ψ̄ (p)2 dp
R +∞ R +∞
|ψ (x)|2 dx =
−∞ −∞
33
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Série n° 4
Montrer que T r (AB) = T r (BA) . En déduire que la trace est invariante par per-
mutation circulaire : T r (ABC) = T r (BCA) = T r (CAB) .
2/- Opérateurs adjoints :
Montrer que si deux opérateurs A et B sont adjoints l’un de l’autre dans une
représentation donnée {Ui } , alors is le sont dans n’importe quelle autre représentation
{Wi } .
3/- Opérateurs Hermitiques - Observables :
Soit H un opérateur Hermitique et soient |ϕk i ses vecteurs propres normés corres-
pondant à ses valeurs propres Ek toutes non dégénérées : H |ϕk i = Ek |ϕk i , k= 1, 2,
..., n= dimension de l’espace des états. Considérons l’opérateur U (k, l) = |ϕk i hϕl | on
demande de :
a- calculer l’adjoint de U (k, l) . Conclusion.
b- établir la relation U (k, l) U + (k 0 , l0 ) = δ ll0 U (k, k 0 )
c- calculer le commutateur [H, U (k, l)] .
4/- Fonctions d’opérateurs :
Par analogie avec les fonctions d’une variable réelle x, developables en séries en-
tières : f (x) = ∞ k
P
k=0 fk x , nous définissons une fonction F de l’opérateur linéaire A
par le développement en séries entières : F (A) = ∞ k
P
k=0 fk A .
Il est facile de vérifier que [A, F (A)] = 0 quelque soient A et F(A).
a- Démontrer le théorème suivant : si B commute avec [A,B] alors quelque soit
F(B) l’on a :
∂F (B)
[A, F (B)] = [A, B]
∂B
34
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
1/- En calculant hx| [X, P ] |ψi et hp| [X, P ] |ψi montrer de deux façons différentes
que l’on a [X, P ] = i~I
2/- En déduire que pour toute fonction V de l’observable X et pour toute fonction
Ec de l’observable P, l’on a
∂V (X) ∂Ec (P )
[P, V (x)] = −i} et [X, Ec (P )] = i}
∂X ∂P
P2
cas particuliers : V(X) = 12 mw2 X 2 et Ec = 2m
.
3/- Dans un problème à une dimension, on considère une particule dont l’Hamil-
P 2
tonien H s’écrit H = 2m + V (X) tel que H |ϕk i = Ek |ϕk i .
35
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Solution de la Série 4
car hui | A |uj i et huj | B |ui i sont deux éléments de matrice qu’on peut permuter
parce que ce sont deux scalaires.
P P
T r (AB) = j huj | B [ |ui i hui |] A |uj i
i
P P
= j huj | BIA |uj i = j huj | BA |uj i = T r (BA)
T r (AB) = T r (BA)
36
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Z +∞ Z +∞
= hα| A |βi hβ| B |αi dβdα
−∞ −∞
Z +∞ Z +∞
= hβ| B |αi hα| A |βi dαdβ
−∞ −∞
Z +∞ Z +∞
= hβ| B |αi hα| dα A |βi dβ
−∞ −∞
Z +∞ Z +∞
= hβ| BIA |βi dβ = hβ| BA |βi dβ = T r (BA)
−∞ −∞
T r (AB) = T r (BA)
— Déduction
2/- Montrons que si deux opérateurs A et B sont adjoints l’un de l’autre dans une
représentation donnée {|Ui i} , alors is le sont dans n’importe quelle autre représentation
{|Wi i} :
A et B sont deux opérateurs adjoints l’un de l’autres dans la base {|Ui i} si A+ = B
et hui | B |uj i = (huj | A |ui i)∗ . Montrons donc que dans {|Wi i} on a hWi | B |Wj i =
(hWj | A |Wi i)∗ :
hWi | B |Wj i = hWi | IBI |Wj i
Note : On ne connait pas les élémemts de matrice de B dans la base {|Wi i} mais
dans la base {|ui i} . C’est pourquoi on introduit la R.F dans la base {|ui i} de part et
d’autre de B, avec d’autres indices pour éviter les confusions :
P P
hWi | B |Wj i = hWi | [ k |uk i huk |] B [ l |ul i hul |] |Wj i
P
= kl hWi |uk i huk | B |ul i hul |Wj i
37
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
38
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
A, B k+1 = A, B.B k
= B A, B k + [A, B] B k
ici on a utilisé l’une des propriétés du commutateur données dans le cours [A, BC] =
B [A, C] + [A, B] C, la relation () et le fait que B commute avec [A, B].
Conclusion
∀k ∈ N A, B k = [A, B] kB k−1
fk B k , nous avons :
P
Si on pose F (B) = k
" # ∞
X X
fk B k fk A, B k
[A, F (B)] = A, =
k k=0
∞
X ∞
X
k−1
= fk [A, B] kB = [A, B] fk kB k−1
k=0 k=0
b/- Montrons que si A |ϕi = a |ϕi alors F (A) |ϕi = F (a) |ϕi :
39
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
P∞ P∞
F (A) |ϕi = k=0 fk Ak |ϕi = fk Ak−1 A |ϕi
k=0
P∞
fk Ak−1 a |ϕi = ∞ k−1
P
= k=0 k=0 afk A |ϕi
P∞ k−2
P ∞ k−2
= k=0 afk A A |ϕi = k=0 afk A a |ϕi
P∞
a2 fk Ak−2 |ϕi = ∞ 2 k−3
P
= k=0 k=0 a fk A A |ϕi
..
.
P∞
= k=0 ak fk |ϕi
} ∂
hx| [X, P ] |ψi = x hx| P |ψi − i ∂x
hx| X |ψi
∂ } ∂
= x }i ∂x hx|ψi − i ∂x x hx|ψi
∂ ∂
= x }i ∂x hx|ψi − }i hx|ψi − }i x ∂x hx|ψi
= − }i hx|ψi = i} hx|ψi = i} hx| I |ψi
= hx| i}I |ψi
[X, P ] = i}I
b/-
hP | [X, P ] |ψi = hP | XP |ψi − hP | P X |ψi
= hP | X |P ψi − hp| P |Xψi
∂
= i} ∂p hp|P ψi − p hp|Xψi
40
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
∂
ceci car hp| X |ψi = i} ∂p hp|ψi et P |pi = p |pi =⇒
∂
hP | [X, P ] |ψi = i} ∂p hp| P |ψi − p hp| X |ψi
∂ ∂
= i} ∂p p hp|ψi − pi} ∂p hp|ψi
∂ ∂
= i} hp|ψi + i}p ∂p hp|ψi − pi} ∂p hp|ψi
= i} hp|ψi = i} hp| I |ψi = hp| i}I |ψi
[X, P ] = i}I
2/- Soient V = V (X) et Ec = Ec (P ) deux fonctions d’opérateurs. Montrons que
∂V
[P, V (X)] = −i} ∂X et [X, Ec (P )] = i} ∂E
∂P
c
:
∂F
D’après I) 4/ on a [A, F (B)] = [A, B] ∂B si B commute avec [A, B].
* X commute avec [P,X] :
P2
Cas particuliers : V (X) = 12 mw2 X 2 et Ec (P ) = 2m
1
[P, V (X)] = −i} 2mw2 X = −i}mw2 X
2
∂Ec 2P P
[X, Ec (P )] = i} = i} = i}
∂P 2m m
P 2
3/- Données : H = 2m +V (X ) et H |ϕk i = E k |ϕk i
P 2
[X, H] = [X, 2m + V (X)]
P 2
= [X, V (X)] + [X, 2m ]
P2
∂
= [X, X] ∂V∂X
(X)
+ [X, P ] ∂P
2m
= 0 + [X, P ] mp
41
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
[X, H] = i} mp
p i}
on a donc hϕk | [X, H] |ϕl i = hϕk | i} |ϕl i = hϕ | p |ϕl i (a)
m m k
X + = X =⇒ Ek ∈ R =⇒
m(El −Ek )
d’où la relation demandée avec α = i}
.
Déduction
hϕk | P 2 |ϕk i = hϕk | P IP |ϕk i
P
= hϕk | P l |ϕl i hϕl | P |ϕk i
P
= l hϕk | P |ϕk i hϕl | P |ϕk i
= l hϕk | P |ϕk i hϕl | P + |ϕk i
P
42
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Série n° 5
Exercice 1 :
L’espace des états d’un système physique est à trois dimensions et est rapporté à la
base orthonormée complète {|Uj i}j=1,2,3 . L’opérateur Hamiltonien H et l’observable
A sont représentés par les matrices :
1 0 0 1 0 0
H = }ω 0 2 0 et A = a 0 0 1
0 0 2 0 1 0
exprimées dans la base {|Uj i} , ω et a étant deux constantes réelles positives. A l’instant
t0 = 0, l’état du système est décrit par le vecteur :
1 1 1
|ψ (0)i = √ |U1 i + |U2 i + |U3 i
2 2 2
43
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Exercice 2 :
a- Quelles valeurs peut-on trouver lors d’une mesure de l’énergie de cette particule
à l’instant t=0 ?
b- Avec quelles probabilités trouve-t-on ces valeurs ?
2π 2 }2
c- Quelle est la probabilité de trouver une valeur inférieure ou égale à ma2
? En
9π 2 }2
déduire la probabilité de trouver une valeur supérieure ou égale à 2ma2
en fonction de
C1 et C2 puis en fonction de C3 et C4 .
3/- Calculer la valeur moyenne hHi0 de l’énergie de cette particule dans l’état
|ψ (0)i .
4/- La mesure de l’énergie n’étant pas effectuée, évaluer le vecteur d’état |ψ (t)i de
la particule à un instant t quelconque. Cet état est-il normé ? Conclusion.
5/- On mesure l’énergie de la particule à cet instant, quelles valeurs peut-on trouver
et avec quelles probabilités ? Que deviennent les probabilités calculées en 2/ et la valeur
moyenne calculée en 3/ ? Conclusion.
8π 2 }2
6/- Lors d’une mesure de l’énergie, on trouve ma2
, quel est l’état de la particule
immédiatement après la mesure ? Que trouve-t-on si l’on mesure à nouveau l’énergie ?
avec quelle probabilité ?
44
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Solution de la Série 5
Exercice 1 :
Données :
* Base orthonormée complète {|Uj i}j=1,2,3
1 0 0
* l’Hamiltonien H : H = }ω 0 2 0 dans la base {|Uj i}
j=1,2,3
0 0 2
1 0 0
* l’observable A : A = a 0 0 1 dans la base {|Uj i}
j=1,2,3
0 1 0
+
* ω, a ∈ R
* A t0 = 0 le système est dans l’etat |ψ (0)i = √1 |U1 i + 21 |U2 i + 21 |U3 i
2
La matrice est déjà diagonale donc les valeurs propres sont immédiatement les valeurs
sur la diagonale :
E1 = }ω : valeur propre simple (non dégénérée) associée au ket propre |U1 i
E2 = E3 = 2}ω : valeur propre dégénérée associée aux kets propres |U2 i et |U3 i =⇒
45
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
|hU1 |ψ (0)i|2
P r(}ω) =
hψ (0) |ψ (0)i
√ 2
1/ 2
(1 0 0) 1/2
√ 2
1/2 1/ 2 1
= 1 = =
2
+ 14 + 1
4
1 2
Puisque E2 = 2}ω est une valeur propre dégénérée deux fois alors g2 = 2
46
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
2
1 0 0 1 0 0
On a H 2 = (}ω)2 = (}ω)2 0 4 0
0 2 0
0 0 2 0 0 4
Res(mesH 2 ) = (}ω)2 , 4 (}ω)2 avec les mêmes kets propres que ceux de H.
+a est une valeur propre dégénérée deux fois et −a est une valeur propre non dégénérée.
Pour avoir les probabilités associées,(il faut determiner les V~p propres associés :
à |ϕi = +a |ϕi
On cherche |ϕi = α |U2 i + β |U3 i / p
hϕ|ϕi = 1 =⇒ α2 + β 2 = 1
|ϕ i = √12 |U2 i + √12 |U3 i
=⇒ α = β = √12 =⇒ 1
|ϕ i = √12 |U2 i − √12 |U3 i
Idem pour |ϕ2 i associé à (−a) on trouvera 2
47
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Calcul de probabilités
λ = a est une valeur propre dégénérée associée aux kets propres |U1 i et |ϕ1 i donc
on a :
Postulat 5 :
Si dans l’état |ψi : Res(mes B)=bn avec le ket propre |Un i
associé à la valeur propre bn de l’observable B alors juste
après la mesure le système est dans l’état |Un i
|ψ 1 i = α |U1 i + β |ϕ1 i
p
|ψ 1 i est normé =⇒ α2 + β 2 = 1 On choisit α = β = √1
2
=⇒
1 1 1 1
|ψ 1 i = √ |U1 i + √ √ |U2 i + √ |U3 i
2 2 2 2
1 1 1
= √ |U1 i + |U2 i + |U3 i
2 2 2
= |ψ (0)i
Conclusion :
l’état du système n’est pas perturbé par la mesure de A.
48
N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
3/- a)-
[H, A] = HA − AH
1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0
= }ωa
0 2 0
0 − 0 0
0 1 1
0 2 0
0 0 2 0 1 0 0 1 0 0 0 2
1 0 0 1 0 0 0 0 0
= }ωa 0 −
0 2 0 0 2 = 0 0 0
0 2 0 0 2 0 0 0 0
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N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
Postulat 6 :
l’état du système à un instant t quelconque |ψ (t)i
vérifie l’équation de Schrödinger
i} dtd |ψ (t)i = H |ψ (t)i (Sc)
Remarquons que H ne dépend pas du temps donc notre système est conservatif.
Écrivons |ψ (t)i dans la base discrète {|Ui i} :
3
X
|ψ (t)i = C1 (t) |U1 i + C2 (t) |U2 i + C3 (t) |U3 i = Ci (t) |Ui i
i=1
d
∀j = 1; 2; 3 i} Cj (t) = Cj (t) Ej
dt
dCj (t) i
∀j = 1; 2; 3 = − Ej dt
Cj (t) }
Z Z
dCj (t) i
= − Ej dt
Cj (t) }
i
∀j = 1; 2; 3 ln |Cj (t)| = − Ej t + k 0
}
i
=⇒ Cj (t) = ke− } Ej t ∀j = 1; 2; 3
i
Si t=0 alors Cj (0) = ke0 = k =⇒ Cj (t) = Cj (0) e− } Ej t
* Pour j=1 : k = C1 (0) = √1
2
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1
* Pour j=2 : k = C2 (0) = 2
1
* Pour j=3 : k = C3 (0) = 2
Les valeurs propres Ej :
* j=1 : E1 = }ω
* j=2 : E2 = 2}ω
* j=3 : E3 = 2}ω
1 1 1
=⇒ C1 (t) = √ e−iωt ; Cj (t) = e−2iωt ; Cj (t) = e−2iωt
2 2 2
d’où
|ψ (t)i = √1 e−iωt |U1 i + 21 e−2iωt (|U2 i + |U3 i)
2
Pour A :
dA
On a [A, H] = 0 et A est indépendant du temps donc dt
=0
dhAi
=⇒ = 0 =⇒ hAit = hAi0 = constante du mouvement.
dt
P
Comme hAi = ak Pr (ak )
=⇒ Les résultats de mesure sont les mêmes pour A avec les mêmes probabilités.
Pour H :
dH
On a [H, H] = 0 et H est indépendant du temps donc dt
=0
dhHi
=⇒ = 0 =⇒ hHit = hHi0 = constante du mouvement.
dt
P
Comme hHi = Ek Pr (Ek )
d’où on obtient les mêmes mesures avec les mêmes probabilités pour H.
Exercice 2 :
Données :
r
k 2 π 2 }2
2 kπx
ϕk (x) = hx|ϕk i = sin et Ek = 2
, k ∈ Z∗
a a 2ma
1/- Les niveaux d’énergie Ek ne sont pas dégénérés, car pour k fixé, à chaque valeur
Ek correspond un et un seul vecteur propre |ϕk i .
2/- A t=0, l’état de la particule est donné par :
4
X
|ψ (0)i = Ck |ϕk i ; Ck ∈ C∗
k=1
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P 2
=⇒ Pr (Ek ) = 4j=1 Cj δ kj
=⇒ Pr (Ek ) = |Ck |2 , k = 1, 2, 3, 4
totale.
c)-
2π 2 }2
Pr E ≤ = Pr (E1 ) + Pr (E2 ) = |C1 |2 + |C2 |2
ma2
9π 2 }2
Pr E ≥ = Pr (E3 ) + Pr (E4 ) = |C3 |2 + |C4 |2
2ma2
9π 2 }2
2 2
= 1 − Pr E < = 1 − |C 1 | + |C 2 |
2ma2
3/-
4
X
hHi0 = Ek Pr (Ek )
k=1
2 2
π } 2 2π 2 }2 2 9π 2 }2 2 8π 2 }2
= |C 1 | + |C 2 | + |C 3 | + |C4 |2
2ma2 ma2 2ma2 ma2
π 2 }2 2 2 2 2
hHi0 = 2ma 2 |C1 | + 4 |C2 | + 9 |C3 | + 16 |C4 |
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N. Ouadoudi et A. El Boukili, TD Mécanique Quantique MIP S4
i
− }i Ej t
P4 ∗ E t
P4
hψ (t) |ψ (t)i = C
k=1 k (0) e } k hϕ |
k j=1 C j (0) e ϕj
P4 P4 i i
∗ −
E t E t
= k=1 j=1 Ck (0) Cj (0) e } k e } j ϕk |ϕj
| {z }
δ jk
i
E t −iE t
P4 ∗
= k=1 Ck (0) Ck (0) e
} k e } k
P4 2
= k=1 |Ck (0)| = 1
d’où |ψ (t)i est normé.
Conclusion : la norme est conservée dans le temps.
P4 |ψ (t)i C4 − i E4 t
|ψ 0 (t)i = p = e } |ϕ4 i
hψ (t)| P4 |ψ (t)i |C4 |
8π 2 }2
E4 = avec Pr (E4 ) = 1
ma2
c’est un résultat certain.
53