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L'essentiel Du Droit Du Travail - Adm Du
L'essentiel Du Droit Du Travail - Adm Du
- Titre du contrat
- Identité des parties
- Motif légal du contrat
- Engagement et fonction
- Durée
- Période d’essai
- Horaire de travail
- Lieu de travail
- Rémunération et avantages divers
4 - Le présent contrat de travail à durée déterminée peut être rompu par chacune
des deux parties sans préavis ni indemnités en cas de faute grave de l’autre partie ou
en cas de force majeure.
Casablanca, le …………………….
SIGNATURES LEGALISEES
Casablanca, le …………………….
SIGNATURES LEGALISEES
1- Définition CDI :
Le contrat de travail à durée indéterminée CDI reste la règle générale en Matière de
recrutement sauf exception définies et limitées par la loi...
- Garantie de tous les avantages acquis nés du contrat du travail au salarié sous CDI en
cas de mutation à l’intérieur de l’établissement, de l’entreprise ou du groupe, quels
que soient le service, le poste ou la mission qui lui sont confiés.
5- Rupture du CDI :
Le contrat à durée indéterminée (CDI), peut être résilié par la volonté des parties :
- Par le salarié : c’est la démission, Deux conditions :
- Observer le délai de préavis ;
- Démission écrite avec signature légalisée du démissionnaire.
INSTRUCTION DE LA DEMANDE :
Le délégué provincial du travail doit effectuer son enquête et adresser le dossier dans un
délai maximum d’un mois à compter de son dépôt aux membres d’une commission
provinciale présidée par le gouverneur.
La décision du gouverneur doit :
- Intervenir dans un délai maximum de deux mois à compter du jour du dépôt de la
demande ;
- Être motivée ;
- Être basée sur les conclusions et les propositions de la commission.
- Titre du contrat
- Identité des parties
- Engagement et fonction
- Durée
- Période d’essai
- Horaire de travail
- Lieu de travail
- Rémunération
- Avantages sociaux
- Congés payés
- Exclusivité- non-concurrence –confidentialité – secret professionnel
- Extinction et préavis
- Compétence
- Élection de domicile
ARTICLE IX – DETACHEMENT
La Société peut décider de détacher le Salarié à une de ses filiales, et ce, sans perte
d’avantages acquis liés à son contrat
Les entreprises d’intérim ou de travail temporaire sont des entreprises privées dont
l’activité se limite à recruter des salariés dans le but de les mettre à la disposition d’une
tierce personne appelée « utilisateur », qui définit leurs missions et en contrôle
l’exécution. (Mise à disposition de main d’œuvre).
Définition : Le contrat de sous traitance est un accord écrit par lequel un entrepreneur
Principal charge un sous entrepreneur pour lui exécuter un travail ou lui accomplir un
service (Prestation de service)
La convention de stage est une sorte d’accord entre l’entreprise d’accueil et l’établissement.
La convention de stage doit être signée dès le démarrage du stage et renvoyée à l’établisse-
ment. L’étudiant confirme ainsi qu’il est bien en stage, et cela est compté pour l’obtention
de son diplôme. Une fois le stage terminé, il doit également recevoir un document de l’en-
treprise attestant qu’il a bien effectué sa période de stage.
Les stages non obligatoires sont tous les stages que l’étudiant effectue de son propre gré
sans que cela ne lui soit demandé par son établissement scolaire. C’est donc un stage qui ne
définit pas l’obtention du diplôme et qui se fait uniquement par la bonne volonté de l’étu-
diant.
Tout comme les contrats de travail, le code du travail encadre la gestion des stages et
prévoit que tout stage soit soumis à un contrat de stage. Le modèle de contrat de stage a été
fixé selon le décret n°2-91-517. Tout contrat de stage doit également être signé par les deux
parties et légalisé par les autorités compétentes.
Peu importe la position occupée au sein de l’entreprise, le stagiaire doit également respecter
la clause de confidentialité et veiller au secret professionnel. Il doit respecter cette clause
durant toute la période de sa formation et même au-delà dans certains cas.
La première obligation à laquelle l’employeur est soumis est la rédaction d’un contrat de
stage s’il n’y a pas déjà une convention de stage à signer. Ainsi, l’employeur prend la précau-
tion de mentionner toutes les différentes modalités en termes de travail, de rémunération,
et d’attente du stagiaire. Le contrat de stage ou la convention permettent de formaliser la
présence du stagiaire. C’est aussi sur base du contrat que les autorités peuvent trancher en
cas de litiges entre l’employeur et le stagiaire.
L’employeur n’a pas l’obligation formelle de rémunérer son stagiaire, mais l’usage voudrait
qu’il lui accorde une prime de stage qui lui permettra de répondre à ses besoins en termes
de déplacement. Toutefois, dans le cas où les salariés de l’entreprise bénéficient d’un trans-
port du personnel, le stagiaire a le droit d’en bénéficier.
Objectifs :
- Permettre aux chercheurs d’emploi de développer leurs compétences pratiques au sein de
l’entreprise et de renforcer leurs chances pour une insertion durable.
- Permettre aux entreprises de renforcer leur capital humain et de le fidéliser tout en
maîtrisant les coûts ;
Population cible :
- Diplômés de l’enseignement supérieur ;
- Lauréats de la formation professionnelle ;
- Bacheliers.
Nature du dispositif :
- Contrat de stage de 24 mois maximum ;
- Indemnité mensuelle octroyée : 1600 à 6000 DH.
Avantages :
Exonération durant la période de stage et dans la limite d’une rétribution de 6000 DH
par mois du paiement :
- Des cotisations patronales et salariales dues à la CNSS/TFP ;
- De l’Impôt sur le Revenu (IR) pour les candidats inscrits à l’ANAPEC depuis 6 mois et
plus ;
Prise en charge par l’Etat, durant la période de stage, des cotisations patronales et
salariales au titre de l’Assurance Maladie Obligatoire de base (AMO) ;
Prise en charge directe par l’Etat, pendant une année, de la part patronale de la
couverture sociale et de la TFP dues à la CNSS en cas de recrutement du stagiaire sur
un contrat de travail, au cours ou à l’issue du stage (PCS).
Modalités de bénéfice :
Sélection du candidat par l’entreprise dans le cadre d’un processus de recrutement.
Immatriculation du candidat auprès de la CNSS conformément à la législation en
vigueur ;
Instruction par l’employeur du contrat en ligne sur le portail de l’ANAPEC
www.anapec.org;
Dépôt par l’employeur auprès d’une agence de l’ANAPEC, pour validation et visa,
d’un dossier constitué des pièces suivantes :
- 3 exemplaires du contrat d’insertion édités à partir du portail, signés et cachetés par
l’employeur et le stagiaire ;
- Une copie légalisée de la CIN du stagiaire ;
- Une copie légalisée du diplôme du stagiaire ;
- Une déclaration sur l’honneur du stagiaire qui atteste n’avoir jamais bénéficié d’un
contrat d’insertion (uniquement en cas de signature du premier contrat) ;
- Une fiche d’identification de l’entreprise (uniquement dans le cas d’une entreprise
nouvellement cliente) ;
- N° d’immatriculation à la CNSS du stagiaire s’il n’est pas renseigné sur le contrat.
Bon à savoir :
Les employeurs sont tenus de :
Déclarer auprès de la CNSS les stagiaires bénéficiant du dispositif des Contrats
d’Insertion au même titre que les autres salariés sans pour autant payer les
cotisations y afférentes ;
Recruter au moins 60% des personnes ayant accompli le stage pour continuer à
bénéficier du dispositif des Contrats d’Insertion.
Exonération du salaire mensuel brut plafonné à 10 000 dirhams au titre du recrutement par
les E/ses créées durant la période allant du 1er janvier 2015 au 31/12/2022. « Art 57-20 ° »
& « Art 79-V du CGI »
La LF 2015 a instituée une nouvelle exonération pour le salaire mensuel brut plafonné à 10
000 DH pour une durée de vingt-quatre (24) mois à compter de la date de recrutement du
salarié versé,
Par une entreprise créée durant la période allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2019
dans la limite de cinq (5) salariés mais portée à 10 salariés à partir de janvier 2018.
Conditions d’applications :
Elle est accordée pour une durée de 24 mois à compter de la date de recrutement du
salarié et limitée à 10 salariés ;
Le salaire doit être versé par une entreprise créée durant la période allant du 1er
janvier 2015 au 31 décembre 2019 ;
Le salarié doit être recruté dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée
(CDI) ;
Le recrutement doit être effectué dans les deux premières années à compter de la
date de création de l’entreprise.
La démarche à suivre :
Déclaration d’existence de l’entreprise ou de l’association auprès des services fiscaux
conformément à la législation et réglementation en vigueur ;
Inscription de la personne à recruter sur le portail de l’ANAPEC ;
Renseignement par l'employeur du protocole de bénéfice du programme sur le
portail de l’ANAPEC ;
Immatriculation du salarié recruté auprès de la CNSS, conformément à la
réglementation en vigueur ;
Dépôt, par l'employeur auprès d’une agence de l’ANAPEC, d’un dossier par recrue
comprenant un protocole de bénéfice du programme TAHFIZ accompagné d’une
copie légalisée du contrat de travail ;
Versement par l'employeur à la CNSS de la cotisation salariale des recrues bénéficiant
du programme, conformément à la législation et la réglementation en vigueur ;
Ouverture des droits par la CNSS au profit des recrues ;
Déclaration par l’entreprise ou l’association à l’inspecteur des impôts, de la liste des
salariés bénéficiant du programme conformément à la législation et la
réglementation en vigueur.
2-GESTION DE LA DISCIPLINE :
Types de fautes :
- La faute non grave ou légère : n’entraîne pas de gêne qui peut justifier la rupture du
contrat de travail ;
- La faute grave : commise sans intention de nuire mais rend impossible la continuité
de la relation du travail et le maintien du salarié dans l’entreprise ;
- La faute lourde : Faute grave commise avec l’intention de nuire à l’entreprise (Non
prévue dans le code du travail).
⮑En cas de faute grave prouvée de l’employeur, Le salarié peut quitter son travail et
être considéré comme licencié abusivement.
CONVOCATION A AUDITION :
Monsieur
En date du ……………………………nous avons constaté que vous avez commis les fautes
professionnelles suivantes :
- .
- .
- .
Conformément aux dispositions de l’article 62 du code du travail, et pour vous permettre
d’apporter les explications que vous jugerez utiles et assurer votre défense, nous vous
convoquons à assister à la séance d’audition fixée pour le ……………..…….à ……heures, au
bureau de …………………..
Nous vous rappelons que vous pouvez vous faire assister par un délégué du personnel ou
un représentant syndical de votre choix.
Le ………………………….
(Représentant de la Société)
L’audition du salarié :
L’audition est obligatoire pour lui permettre de se défendre et s’expliquer sur la faute qui
lui est reprochée
L’audition est faite :
- Par l’employeur ou son représentant ;
- Dans un délai ne dépassant pas 8 jours a/c de la date de constatation de la faute ;
- En présence du délégué du personnel ou du représentant syndical choisi par le
salarié.
Procès-verbal d’audition :
L’audition doit faire l’objet d’un procès-verbal signé par les deux parties dont une copie
est remise au salarié.
En application des dispositions de l’article 62 du code de travail, a lieu au siège de la
société…, en date du …………………à ………heures, l’audition de Mr…………………..pour lui
permettre de se défendre et recueillir ses explications sur les fautes , qui lui sont
reprochées et qui ont été constatées le :………………..
L’audition a été menée par Mr ………………………………représentant la société, en présence
du salarié lui-même, assisté de Mr.……… .… (Délégué du personnel ou représentant
syndical) choisi par l’intéressé.
Au début de cet audition, Mr………………………...représentant de la société a indiqué à
l’intéressé le cadre dans lequel se déroule cet entretien et lui a indiqué les fautes qui lui
sont reprochées et qui sont :
- .
- .
Il a par la suite invité l’intéressé à fournir toutes les explications utiles à ce sujet et à
présenter et défendre ces arguments éventuels. Prenant la parole l’intéressé a déclaré ce
qui suit :
- .
- .
Après que l’intéressé a terminé ses explications et déclaré qu’il n’a rien à ajouter, la
séance d’audition a été levée à………heures. Et le présent procès-verbal a été établi
séance tenante.
Casablanca le …….
La société Le salarié
La décision de sanction concernant :
- Le 2ème blâme ou mise à pied ne dépassant pas 8 jours
- Le 3ème blâme ou changement de service ou d’établissement
Doit comporter :
- Le motif de la sanction ;
- La date de l’audition du salarié.
-
Décision de sanction pour fautes non graves : (2ème blâme ou mise à pied ne dépassant
pas 8 jours / 3ème blâme ou changement de service ou d’établissement) :
Monsieur,
Notification de la décision :
La décision de sanction du :
- 2ème blâme ou mise à pied ne dépassant pas 8 jours
- 3 -ème blâme ou changement de service ou d’établissement
Doit être remise à l’intéressé en main propre contre récépissé ou par lettre
recommandée avec accusé réception dans un délai de 48 heures a/c de la prise de la
décision.
Aucune obligation d’adresser copie à l’inspecteur du travail.
Notification de la décision :
- La décision doit être remise à l’intéressé en main propre contre récépissé ou par
lettre recommandée avec accusé réception dans un délai de 48 heures a/c de la prise
de la décision de licenciement.
- Une copie de la décision de licenciement et du procès-verbal d’audition doivent être
envoyées à l’inspecteur du travail.
1- L’entretien préalable :
Le salarié est convoqué à un entretien par l’employeur en présence d’un délégué ou d’un
autre employé de l’entreprise choisi par lui-même. Cet entretien doit être réalisé dans un
délai de huit jours à compter de la date de constatation de la faute grave.
Un procès-verbal d’écoute est réalisé à l’issue de cet entretien afin de formaliser les propos
échangés lors de l’entretien. Il est signé par les deux parties.
2- L’inspection de travail :
Si l’employeur décide de licencier le salarié, il doit lui envoyer une lettre de licenciement
dans un délai de 48 heures suivant la date de prise de la décision. La lettre en question doit
contenir le motif de licenciement, la date de l’entretien accompagnés par le procès-verbal de
l’entretien.
Du fait de la gravité des faits reprochés, le licenciement pour faute grave rompt immédiate-
ment le contrat de travail du salarié, sans préavis ni indemnités.
Il est à noter que le licenciement pour faute grave ne prive pas le salarié de son droit aux in-
demnités de perte d’emploi.
3-ORGANISATION DU TEMPS DU TRAVAIL :
Absence de définition dans le code du travail. La définition suivante est proposée par le code
français : « La durée effectif du travail est le temps pendant lequel le salarié est à la
disposition de l’employeur et doit se conformer à ses instructions sans pouvoir vaquer
librement à des préoccupations personnelles ».
Durée légale du travail selon le code du travail :
- Secteurs non agricoles : 44 h / semaine 2288 h / an avec un maximum de 10
heures par jour.
- Secteur agricole : 2496 h par an à répartir en fonction des nécessités des cultures.
Le temps de travail peut être organisé selon les besoins de l’entreprise comme suit :
- Répartition hebdomadaire régulière
- Répartition annuelle irrégulière
Heures supplémentaires :
- Effectuées dans le cadre d’un contingent annuel (Texte réglementaire : 100h :an)
Circoncision 2 jours