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17 erreurs à 

ne pas commettre lorsque vous


vous lancez
1.      Vous avez une idée et pensez que vous êtes le seul à avoir l’idée. Un porteur d’idée qui avait des craintes
à m’exposer son idée d’entreprise s’est offusqué un jour de savoir que je  connaissais quelqu’un qui avait
déjà mis en œuvre son idée d’entreprise. Il n’est plus jamais revenu  me voir mais lui qui avait eu l’idée en
Côte d’Ivoire était vraiment sûr qu’il était le seul béninois à avoir vécu en Côte d’Ivoire.

2.      Refuser de parler de votre idée de peur qu’on vous la vole. Personnellement, je ne crois pas au vol
d’idées. Mais il y en a qui ont vraiment peur d’exposer leur idée. Le paradoxe, c’est que lorsqu’ils sont face
à un client réel ou mystère (espion), ils exposent tout. Une idée d’entreprise a besoin d’être validée et
pour ce faire, il faut l’exposer à ceux qui sont en mesure de la valider avec vous. Quoiqu’il arrive, personne
ne vous enlèvera la clé de votre idée sauf si vous l’avez volée ou copiée ailleurs. En la matière, il n’y a que
l’innovation et l’amélioration continue qui font la différence !

3.      Vous plaindre de ce que vous manquez d’idée pour entreprendre. Les vrais entrepreneurs ne manquent
jamais d’idée d’entreprise parce qu’ils ont toujours une situation qui les offusque et qu’ils ont envie de
changer. Quand on a envie de changer une situation qui déplaît et qu’on est vraiment déterminé, on ne
manque jamais d’idée pour y arriver. Si vous n’avez pas d’idée, c’est parce qu’il vous manque de la vision.

4.      Copier/coller les idées des autres. Profiteurs ? Vous êtes mal parti ! Enfin vous pouvez améliorer les idées
des autres et obtenir des résultats meilleurs qu’eux. Vous pouvez mettre en œuvre les idées des autres
parce que vous avez le financement nécessaire. Mais s’ils sont de vrais visionnaires, de vrais enthousiastes
qui croient en leur idée, vous n’avez pas la clé : ça personne ne le vole. Il vous reste une chose à faire :
donner un horizon aux idées volées, les intégrér à une vision, à un cadre stratégique ;

5.      Se lancer parce que vous voulez devenir votre propre patron. Vous voulez  vous libérer du joug d’un
patron mécréant ? C’est une bonne raison. Mais elle ne suffit pas. Vous devez vendre. Et en plus de devoir
vendre, vous devez savoir ce que vous allez vendre et ce que cela va apporter d’unique aux clients. Vous
perdrez l’économie de dix (10) ans qu’un mauvais patron vous aura permis de réaliser si vous le quittez
juste parce que vous pensez avoir les moyens financiers maintenant pour voler de vos propres ailes.

6.      Etre trop pressé de se lancer. « Il ne sera jamais trop tard pour devenir prêtre. Si tu as la vocation, tu
finiras par le devenir » dit un jour un curé à un aspirant trop pressé de dire «  Le Seigneur soit avec vous ».
C’est bien pareil en entrepreneuriat. Il vaut mieux prendre tout son temps. Si les gens se lancent avant
vous, vous vous inspirerez de leurs erreurs pour mieux faire.

7.      Se lancer parce que ça marche pour les autres. Vous n’êtes pas les autres. Je ne crois pas au destin, mais
je suis persuadé que vous n’aboutirez jamais aux mêmes résultats ni en temps, ni en qualité, ni en quantité
– la vérité c’est qu’ils se sont lancés avant vous !

8.      Vous lancer parce que vous avez le financement. Le gouvernement distribue de l’argent à travers un
fonds d’appui à la promotion de l’entreprise et de l’emploi des jeunes. C’est l’occasion de former un
dossier intelligemment bien monté pour obtenir le financement. Vous-mêmes, vous savez que vous n’allez
pas créer une entreprise. Si vous avez votre propre financement, attention à la démesure ! Réalisez une
étude de marché, montez un plan d’affaires.

9.      Monter le plan d’affaires pour le banquier. Vous gonflez les prévisions. Vous faites croire au banquier que
votre projet ne porte aucun risque comme si un enfant qui naît dans un monde comme le nôtre ne court
aucun risque de maladie ni d’infection. Vous vous souvenez du nombre de vaccins administrés à un enfant
quand il naît. Tous les projets d’entreprise ont besoin de prémunition.

10.  Penser que vous n’avez pas besoin d’étudier le marché. Oui c’est vrai que les clients sont suffisamment
bêtes pour acheter tous les produits que vous allez leur proposer au prix que vous voulez. Le vrai
problème, c’est que le client décide de beaucoup dans ce qu’une entreprise doit vendre. Quant au marché,
c’est une vraie jungle qui peut se transformer rapidement en océan. Il vaut mieux l’avoir exploré une fois
avant de se lancer !

11.  Penser que vous n’avez pas besoin de plan d’affaires. Il faudra au moins énumérer les différentes activités
à mener, les ressources dont vous aurez besoin pour y arriver, vos sources de financement. Ayez le
courage d’aller plus loin pour définir vos objectifs, comment vous allez procéder, les ventes à réaliser,
l’enchaînement des encaissements et des décaissements. La plupart des gens pensent qu’ils savent où ils
vont sans plan d’affaires. Mais en général, ils ne savent pas ce qui les attend.

12.  Surestimer les entrées d’argent. Et pendant ce temps vous sous-estimez les besoins en sortie d’argent. De
toutes les façons, les premiers mois vous diront quelle est la vraie réalité. Mais puisque ce sera trop tard,
demandez conseil !

13.  Sous-estimer ses charges. Votre entreprise va en sortir sous-capitalisée et vous allez manquer tout à
l’heure d’argent pour financer le décollage de votre entreprise… Le mieux à faire, c’est de passer au peigne
fin toutes les dépenses possibles, les imprévues et les imprévues imprévues. Il vaut mieux n’être jamais
lancé que de se lancer et de tomber si tôt.

14.  Programmer des ventes pour le premier mois. Il y a un temps d’installation. Il faut un temps pour se
préparer à débuter les ventes. Non ! vous ne vendrez pas le premier jour.

15.  Compter sur les ventes pour passer les premiers mois. C’est une illusion. C’est vrai que la durée du temps
de besoin en fonds de roulement varie d’une activité à l’autre. Mais en général si vous n’avez pas de quoi
financer les dix (10) premiers mois, il vaut mieux ne pas se lancer.

16.  Refuser de s’associer aux autres. Il y a bien des raisons pour ne s’associer à personne,  mais il y en a autant
pour le faire. Le plus dur, c’est de savoir avec qui s’associer et pourquoi on le fait. Il faut ensuite définir
clairement les bases. Vous avez peur d’être trahi ? Sachez que c’est ce qui vous attend le plus en affaires.
Les fournisseurs, les employés, les associés, les clients et les partenaires vous trahiront tous ! Il vaut mieux
s’y préparer.
17.  Refuser d’emprunter au lancement.
Le problème, c’est qu’à partir de la deuxième, troisième et cinquième année, (pour les plus endurants)
vous aurez besoin d’argent supplémentaire pour soit décoller, soit rebondir ou alors passer l’étape B
comme le dirait les américains. Les banquiers oublient souvent très vite que vous avez été très liquide chez
eux. Il vaut mieux emprunter, mettre tout le sérieux, prendre des habitudes de bons payeurs et utiliser son
argent ou son patrimoine comme garantie ou back-up !

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