Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DIRECTION BATIMENTS
Appel d’offres ouvert en application des articles L. 2124-1, R. 2124-1, L. 2124-2, R. 2124-2 1° et
R.2161-2 à R. 2161-5 du Code de la commande publique (C.C.P.)
1.1 Objet
Article R4532-19 du code du travail, modifié par Décret n°2021-872 du 30 juin 2021 - art. 7
« Une personne physique qui exerce la fonction de coordonnateur, en son nom propre ou au nom de
l'organisme qui l'emploie, ne peut pas être chargée de la fonction de contrôleur technique prévue à
l'article L. 125-1 du code de la construction et de l'habitation dans le cadre d'une même opération de
bâtiment ou de génie civil.
Sauf dans les cas d'opérations entreprises par un particulier pour son usage personnel, prévus
à l'article L. 4532-7, cette personne ne peut pas, lorsque l'opération excède le montant fixé par
l'article R. 4533-1, être chargée d'une autre fonction dans le cadre de la même opération. Toutefois,
cette disposition n'est pas applicable aux opérations de bâtiment ou de génie civil entreprises par les
communes ou groupements de communes de moins de 5 000 habitants, dans lesquels il est fait
application de l'article L. 4531-2. »
CCAP page 2 / 22
N° 21F089
L'autorité administrative accorde un accès partiel au cas par cas à l'activité de contrôle technique
lorsque toutes les conditions suivantes sont remplies :
1° Le professionnel est pleinement qualifié pour exercer dans l'Etat membre d'origine l'activité
professionnelle pour laquelle un accès partiel est sollicité dans l'Etat membre d'accueil ;
2° Les différences entre l'activité professionnelle légalement exercée dans l'Etat membre d'origine et
la profession réglementée dans l'Etat membre d'accueil sont si importantes que l'application de
mesures de compensation reviendrait à imposer au demandeur de suivre le programme complet
d'enseignement et de formation requis dans l'Etat membre d'accueil pour avoir pleinement accès à la
profession réglementée dans l'Etat membre d'accueil ;
3° L'activité professionnelle est objectivement distincte de la ou des activités relevant de la profession
réglementée, dans la mesure où elle peut être exercée de manière autonome dans l'Etat d'origine.
L'accès partiel peut être refusé pour des raisons impérieuses d'intérêt général, si ce refus est propre à
garantir la réalisation de l'objectif poursuivi et si ce refus est proportionné à la protection de cet
intérêt.
Lorsqu'il effectue pour la première fois une prestation en France, le ressortissant mentionné au
premier alinéa doit en informer au préalable l'autorité administrative par une déclaration permettant
d'apporter la preuve de ses qualifications professionnelles. »
Pour chacun des lots, il s’agit d’un accord-cadre mono-attributaire ne fixant pas toutes les
stipulations contractuelles et donnant lieu à la conclusion de marchés subséquents dans les
conditions fixées aux articles R2162-7 à R 2162-10 du Code de la Commande Publique.
A titre indicatif, l’estimation financière par lot des besoins par an (moyenne lissée) est la suivante :
Lot n°1 : Mission de contrôle technique : 73 000 € HT ;
Lot n°2 : Mission de coordination sécurité et protection de la santé : 29 000 € HT ;
Lot n°3 : Mission de coordination des systèmes de sécurité incendie : 15 000 € HT.
CCAP page 3 / 22
N° 21F089
S’agissant du lot n°2 « Mission de coordination sécurité et protection de la santé »: la circulaire DRT
n° 96-5 du 10/04/96 précise que le contrat de coordination SPS est un contrat direct entre un
coordonnateur SPS et un maître d'ouvrage. À ce titre, aucune sous-traitance de la mission ne peut
être envisagée.
En conséquence, le titulaire est responsable, à l’égard de la ville de Meudon, de tout retard, mauvaise
exécution et malfaçons dus à son ou ses sous-traitants.
- Sous-traitance directe
Le titulaire d’un marché public peut sous-traiter l’exécution de certaines parties de son marché public
à condition d’avoir obtenu de la ville de Meudon l’acceptation de chaque sous-traitant et l’agrément
de ses conditions de paiement.
Dès réception de cette notification, le titulaire du marché public fait connaître à la ville de Meudon
le nom de la personne physique habilitée à représenter le sous-traitant.
- Sous-traitance indirecte
Un sous-traitant ne peut sous-traiter l’exécution de la partie du marché public qui lui a été sous-
traitée qu’à la condition d’avoir obtenu du représentant de la ville de Meudon l’acceptation de ce
sous-traitant et l’agrément de ses conditions de paiement.
En vue d’obtenir cette acceptation et cet agrément, l’entrepreneur principal du sous-traitant indirect
transmet au titulaire une déclaration comportant l’ensemble des informations exigées pour la
déclaration d’un sous-traitant direct.
L’exécution des prestations par le sous-traitant indirect ne peut intervenir avant que le représentant
de la ville de Meudon ait accusé réception au titulaire d’une copie de la caution personnelle et
solidaire mentionnée à l’article 14-1 de la loi n°75-1334 du 31 décembre 1975 modifiée relative à la
sous-traitance, ou avant la signature, par le représentant de la ville de Meudon de l’acte par lequel
l’entrepreneur principal donne délégation au représentant de la ville de Meudon pour paiement à
son sous-traitant à concurrence du montant des prestations exécutées par ce dernier.
Si le paiement du sous-traitant indirect est garanti par une caution personnelle et solidaire, une
attestation du titulaire, indiquant qu’il en a reçu copie, est jointe à l’envoi de la caution.
CCAP page 4 / 22
N° 21F089
Cet acte, qui doit être adressé par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, comporte
l’ensemble des informations mentionnées à l’article R. 2193-1 du C.C.P.
Par dérogation à l’article 3.4.1 du CCAG-PI, le soumissionnaire aura désigné un référent qualifié dans
le cadre réponse, dûment habilité auprès du pouvoir adjudicateur, pour les besoins de l'exécution de
l’accord-cadre. Il sera donc l’interlocuteur privilégié du pouvoir adjudicateur, chargé de répondre à
toutes questions relatives à l’exécution des prestations décrites dans le CCTP.
En cas d’absence momentanée de celui-ci, le pouvoir adjudicateur devra en être impérativement et
immédiatement informé. Il devra être remplacé par une personne disposant des compétences et des
connaissances spécifiques propres au suivi des dossiers en cours.
D'autres personnes physiques peuvent être habilitées par le titulaire en cours d'exécution du contrat.
Ce ou ces représentants sont réputés disposer des pouvoirs suffisants pour prendre, dès notification
de leur nom au pouvoir adjudicateur dans les délais requis ou impartis par l’accord-cadre, les
décisions nécessaires engageant le titulaire.
Par dérogation à l’article 3.1 du CCAG-PI, la notification au titulaire des décisions ou informations du
pouvoir adjudicateur qui font courir un délai, est faite :
- soit directement au titulaire, ou à son représentant dûment qualifié, contre récépissé ;
- soit par échanges dématérialisés ou sur supports électroniques (courriel, profil acheteur) ;
- soit par courrier avec accusé réception ;
- soit par tout autre moyen permettant d'attester la date de réception de la décision ou de
l'information.
Cette notification peut être faite à l'adresse du titulaire mentionnée dans les documents particuliers
du contrat ou, à défaut, à son siège social, sauf si ces documents lui font obligation de domicile en
un autre lieu.
En cas de groupement, la notification se fait au mandataire pour l'ensemble du groupement.
Par dérogation à l’article 4.1 du cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés
publics de prestations intellectuelles (CCAG-PI), le contrat est constitué des documents contractuels
énumérés ci-dessous par ordre de priorité décroissante :
Pièces particulières :
- l'acte d'engagement (AE) et ses éventuelles annexes, dans la version résultant des dernières
modifications éventuelles, opérées par avenant,
- le cahier des clauses administratives particulières (CCAP),
- le cahier des clauses techniques particulières (CCTP),
- la décomposition du prix global et forfaitaire (DPGF) « prix plafonds » remis par le titulaire,
- le cadre de réponse et/ou mémoire technique remis par le titulaire.
- les marchés subséquents et leurs annexes incluant l’offre technique et financière du titulaire,
CCAP page 5 / 22
N° 21F089
Pièces générales :
- le Code du travail ;
- le Code de la construction et de l’habitat ;
- le CCAG-PI (arrêté du 16 septembre 2009– JORF n°0240 du 16 octobre 2009),
- le Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchés publics de contrôle technique ;
- les normes françaises et européennes homologuées ou autres normes applicables en France.
Pour chaque lot, les prestations seront réglées au vu des marchés subséquents conclus.
Les prix des marchés subséquents ne pourront pas dépasser les prix portés sur la décomposition de
prix global et forfaitaire « prix plafonds » remise au titre de l’accord-cadre.
Ainsi le titulaire doit avoir pris connaissance des conditions d’accès et de tous les éléments généraux
et locaux en relation avec l’exécution des prestations.
Le règlement se fera :
- Pour le lot n°1
A la réception de l’ouvrage -> un acompte de 95% du montant total de la DPGF du marché subséquent
concerné
Après remise du rapport récapitulatif année de parfait achèvement – > le solde de 5% (restant dû)
- après remise, par le titulaire du lot n°2, du DIUO mis à jour, sur présentation de la facture
correspondante.
- après remise par le titulaire du lot n°3, du dossier d’identité SSI, sur présentation de la facture
correspondante.
CCAP page 6 / 22
N° 21F089
Chaque projet d’acompte sera adressé par le titulaire de chacun des lots, à la fin de chaque mois.
i) Après constatation de l’achèvement de sa mission, le titulaire adresse au pouvoir
adjudicateur une demande de paiement du solde sous forme de projet de décompte
final.
ii) Le pouvoir adjudicateur notifie au titulaire le décompte général et l’état du solde.
CCAP page 7 / 22
N° 21F089
Pour être recevables, les factures doivent être transmises au plus tôt quinze jours après la réalisation
des prestations dûment admises.
Elles doivent porter, outre les mentions légales, les indications suivantes :
la date de référence,
le nom et l’adresse du créancier,
le numéro « SIREN » ou « SIRET » et le code « APE »,
le numéro du compte bancaire du titulaire,
le numéro et la date de notification du marché subséquent et de l’accord-cadre,
le numéro et la désignation du lot,
la désignation et la référence des prestations,
le prix forfaitaire HT,
le taux et le montant de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA),
le montant total TTC des prestations.
Il est fait application des taux de TVA en vigueur au jour de l’exécution des prestations, sauf
disposition réglementaire contraire. Si le titulaire est établi dans un autre pays de l’Union
Européenne sans avoir d’établissement en France, il facture ses prestations hors TVA et a droit à ce
que l’administration lui communique un numéro d’identification fiscale.
Les factures incomplètes ou non-conformes seront renvoyées au titulaire par tout moyen permettant
de donner date certaine. Dans ce cas, le délai de paiement est suspendu.
Les prix de l’accord-cadre sont réputés établis sur la base des conditions économiques à la date à
laquelle le candidat a fixé son prix dans l’offre, à savoir la date de signature de l’acte d’engagement
(Do).
En cas de reconduction, les prix plafonds figurant à la DPGF de chaque lot pourront être révisés, sur
demande du titulaire, par application au prix initial de l’accord-cadre à la date Do, d’un coefficient de
révision arrondi au 1/1000ème supérieur donné par la formule suivante :
Dans laquelle :
Pn : prix révisé (arrondi au millième supérieur conformément aux dispositions du CCAG),
Po : prix initial,
ING n : dernier indice publié au mois de révision.
INGo : dernier indice publié à la date de remise de l’offre.
Les prix des marchés subséquents seront fermes durant leur période d’exécution.
CCAP page 8 / 22
N° 21F089
En cas de modification ou de remplacement de l'indice choisi, le nouvel indice sera de plein droit
substitué à l'ancien dans les conditions et selon les coefficients de raccordement publiés et
préconisés par l’INSEE et rétroactivement à compter de la date à laquelle l'indice ne pourra plus être
appliqué.
En cas de suppression pure et simple de l'indice, ou de l’opportunité de s’écarter temporairement et
exceptionnellement de la règle d’indexation prévue (opportunité qui serait étudiée compte tenu des
conditions très particulières de fonctionnement de l’économie durant la crise sanitaire et de la
grande diversité des situations des entreprises face à cette crise), l’indice susvisé pourrait être
remplacé par un nouvel indice équivalent à celui retenu initialement, par avenant entre le titulaire
et la ville de Meudon.
Nota important : l’attention du titulaire est attirée sur le fait qu’il lui appartient de calculer le
coefficient de révision applicable sur chaque facture établie sur la base des prix initiaux
contractualisés par l’accord-cadre. Il doit, lors de la première application d’un nouveau coefficient de
révision, fournir les éléments de détermination de ce coefficient avec la facture correspondante.
Et/ou : service.finances@mairie-meudon.fr
CCAP page 9 / 22
N° 21F089
Le paiement direct du sous-traitant s’effectue en application des dispositions des articles R2193-10
à R2193-16 du Code de la commande publique.
Conformément à la réglementation en vigueur, lorsque le montant du contrat de sous-traitance est
égal ou supérieur à 600 euros TTC, le sous-traitant, qui a été accepté et dont les conditions de
paiement ont été agréées par la Ville de Meudon, est payé directement par elle, pour la part dont
il assure l'exécution.
4.1 Durée
Pour chacun des lots, le présent accord-cadre est conclu pour une période d’un (1) an à compter de
sa date de sa notification.
Il peut être reconduit trois (3) fois par reconduction tacite par période d’un (1) an, et sans que le
titulaire ne puisse s’y opposer.
Si le titulaire est dans l’impossibilité de respecter le délai d’exécution, du fait de la ville de Meudon
ou d’un évènement ayant caractère de force majeure, la ville de Meudon proroge ce délai.
Aucune demande de prorogation du délai d’exécution ne peut être présentée après l’expiration du
délai contractuel d’exécution des prestations.
4.4 Pénalités
Par dérogation à l’article 14.1.3 du CCAG-FCS, les pénalités sont dues quand bien même leur montant
serait inférieur à 300 euros pour l’ensemble de l’accord-cadre.
CCAP page 10 / 22
N° 21F089
Le présent article est fait par dérogation à l’article 14 du CCAG-PI. Les pénalités pour retard
commencent à courir, sans qu'il soit nécessaire de procéder à une mise en demeure, le lendemain
du jour ou le délai contractuel d'exécution des prestations a expiré, selon les modalités mentionnées
ci-dessous.
CCAP page 11 / 22
N° 21F089
CCAP page 12 / 22
N° 21F089
4.5 Primes pour réalisation anticipée des prestations
Sans objet.
Sans objet.
5.2 Avance
En application des articles R.2191-3 et R.2191-5 du Code de la commande publique, une avance est
accordée à l’opérateur économique lorsque le montant des prestations dont il est chargé est
supérieur à 50.000 euros HT et dans la mesure où le délai d’exécution est supérieur à deux mois,
sauf si celui-ci y renonce dans l'acte d'engagement.
Une garantie à première demande ou une caution personnelle et solidaire, si les deux parties en sont
d’accord, devra être constituée pour tout versement de l’avance.
Sous réserve des dispositions de l’article R.2191-6 du C.C.P et en application de l’article R. 2191-7 du
C.C.P., son montant est le suivant :
- Lorsque la durée du marché est inférieure ou égale à douze mois, le montant de l'avance est
fixé à 5 % du montant initial toutes taxes comprises du marché.
- Lorsque la durée du marché est supérieure à douze mois, le montant de l'avance est fixé à 5
% d'une somme égale à douze fois le montant initial toutes taxes comprises du marché divisé
par sa durée exprimée en mois.
Conformément, à l’article R.2191-7 3°du C.C.P., lorsque le titulaire du marché public ou son sous-
traitant admis au paiement direct est une petite ou moyenne entreprise mentionnée à l'article R.
2151-13 du C.C.P., ce taux est porté à 10 %.
En application de l’article R.2193-19 du Code de la commande publique, une avance peut être
versée, à leur demande, aux sous-traitants bénéficiaires du paiement direct lorsque le titulaire du
marché public remplit les conditions.
Le montant de cette avance est apprécié par référence au montant des prestations confiées au sous-
traitant tel qu'il figure dans le marché ou dans l'acte spécial mentionné à l'article R. 2193-3 du C.C.P.
L'avance est fixée à 5 % de ce montant dans la limite des prestations à exécuter par le sous-traitant
au cours des douze premiers mois suivant la date de commencement de leur exécution.
CCAP page 13 / 22
N° 21F089
Conformément, à l’article R.2191-7 3°du C.C.P., lorsque le titulaire du marché public ou son sous-
traitant admis au paiement direct est une petite ou moyenne entreprise mentionnée à l'article R.
2151-13 du C.C.P., ce taux est porté à 10 %.
Le droit du sous-traitant à une avance est ouvert dès la notification du marché ou de l'acte spécial.
Le sous-traitant devra constituer une garantie à première demande ou, si les deux parties en sont
d’accord, une caution personnelle et solidaire avant tout versement de l’avance.
L'avance est remboursée dans les conditions prévues aux articles R. 2191-11 à 19 du C.C.P. Le
remboursement s'impute sur les sommes dues au sous-traitant quand le montant des prestations
exécutées par ce dernier atteint 65 %.
L’exécution des prestations prévues dans le cadre du présent marché public devront respecter les
normes et règlements en vigueur. Cf. CCTP
Les marchés subséquents sont conclus à compter de la date qui y est inscrite où à défaut de leur
notification. Ils prennent fin à la date de fin de l’année de garantie de parfait achèvement des travaux
de l’opération donnant lieu à la mission.
La conclusion des marchés subséquents ne peut se faire que pendant la durée de validité de l’accord-
cadre. Les marchés subséquents seront notifiés au titulaire par courriel ou via le profil acheteur, ou
à défaut par lettre recommandée avec AR.
CCAP page 14 / 22
N° 21F089
Les marchés subséquents pourront s’exécuter par bon de commande. Ils indiqueront :
la date,
les références du marché subséquent (numéro – date de notification),
le prix forfaitaire applicable conformément au devis et/ou marché subséquent,
la prestation demandée,
le lieu d’exécution des prestations,
le montant total en € HT,
le montant total en € TTC.
Les bons de commande seront établis par le Maire ou la personne physique qu’il désigne pour le
représenter.
Les éléments d’information relatifs à un marché subséquent sont communiqués par le pouvoir
adjudicateur au titulaire de l’accord-cadre dans la lettre de consultation.
Ils comprennent:
l’objet, le lieu de réalisation, les principales caractéristiques (notamment la durée
prévisionnelle de la mission), une évaluation du montant de l’opération à laquelle la
commande se rapporte,
pour le lot n°1 « contrôle techniques » : les missions attendues,
la date prévisionnelle de commencement des prestations afférentes au marché subséquent,
éventuellement, l’indication de contraintes d’exécution particulières et l’énumération
d’exigences particulières du pouvoir adjudicateur (obligations d’assister à des réunions
périodiques par exemple),
la périodicité des réunions de chantier,
la date limite de remise de l’offre (remise de l’offre sous sept jours ouvrés, Cf. Article 7.1 du
CCAP).
Le personnel de l'entreprise devra faire preuve d'un comportement exempt de tout reproche vis-à-
vis des tiers. En cas de manquement aux règles normales d'usage, le remplacement d'un ou de
plusieurs agents du prestataire pourra être demandé sur le champ par la Ville.
CCAP page 15 / 22
N° 21F089
Les interventions devront être effectuées sans apporter de gêne excessive au bon fonctionnement
du site.
En cas de manquement grave du fait des agents du prestataire aux règles normales d'usage, l’accord-
cadre sera immédiatement résilié aux torts du titulaire.
Tous les documents, informations, données de toute nature auxquels le prestataire a eu accès, à
quelque titre que ce soit, à l’occasion ou au cours de l’exécution sont considérés comme secret au
sens de l’article 226-13 du code pénal. Le prestataire, ainsi que l’ensemble de son personnel, sont
tenus au secret professionnel et à l’obligation de discrétion pour tout ce qui concerne les données,
faits, informations, études et décisions dont il aura connaissance durant l’exécution. Les supports
informatiques, documents et données de toute nature fournis par la Ville au prestataire restent la
propriété de la Ville.
Par dérogation à l’article 5.2.3 du CCAG-PI, le titulaire s’engage à mettre en œuvre toute les mesures
au titre du règlement général sur la protection des données (RGPD - Règlement (UE) 2016/679 du
27 avril 2016). Tout manquement sera susceptible d’entrainer des sanctions, voire la résiliation.
Par dérogation à l’article 26.2, le pouvoir adjudicateur dispose d'un délai pour procéder aux
vérifications et notifier sa décision d’admission, d'ajournement, d’admission avec réfaction ou de
rejet. L’absence de décision durant les délais mentionnés ci-dessous vaut admission de la prestation.
Par dérogations à l’article 26.3 du CCAG-PI, ce délai court à compter de :
Pour le 1er acompte (et le second pour le lot 1) et les acomptes mensuels, à compter de l’envoi du
projet de décompte. Le délai sera de 7 jours ouvrés.
8.2 Admission
Conformément à l’article 27.1 du CCAG-PI, le pouvoir adjudicateur prononce l’admission des
prestations si celles-ci répondent aux stipulations du contrat. L’admission prend effet à la date de
notification de la décision d’admission au titulaire. En cas de réception tacite, la date d'effet se
déroule dans les conditions fixées à l’article 8.1 du CCAP.
8.3 Ajournement
CCAP page 16 / 22
N° 21F089
Cet article est rédigé par dérogation 27.2.1 du CCAG-PI. Le pouvoir adjudicateur, lorsqu'il estime que
des prestations ne peuvent être reçues que moyennant certaines mises au point, peut décider
d'ajourner l’admission des prestations par une décision motivée. Cette décision invite le titulaire à
présenter à nouveau au pouvoir adjudicateur, les prestations mises au point, dans un délai de huit
jours calendaires.
Le titulaire doit faire connaître son acceptation dans un délai de trois jours calendaires à compter de
la notification de la décision d'ajournement. En cas de refus du titulaire ou de silence gardé par lui
durant ce délai, le pouvoir adjudicateur a le choix de prononcer l’admission des prestations avec
réfaction ou de les rejeter, dans les conditions fixées ci-dessous, dans un délai de dix jours
calendaires courant à partir de la notification du refus du titulaire ou à partir de l'expiration du délai
de trois jours calendaires ci-dessus mentionné.
Le silence du pouvoir adjudicateur au-delà de ce délai de dix jours calendaires vaut décision de rejet
des prestations.
Conformément à l’article 27.2.2 du CCAG-PI, si le titulaire présente à nouveau les prestations mises
au point, après la décision d'ajournement des prestations, le pouvoir adjudicateur dispose à nouveau
de la totalité du délai prévu pour procéder aux vérifications des prestations, à compter de leur
nouvelle présentation par le titulaire.
8.4 Réfaction
Cet article est rédigé par dérogation à l’article 27.3 du CCAG-PI.
Lorsque le pouvoir adjudicateur estime que des prestations, sans être entièrement conformes aux
stipulations du marché, peuvent néanmoins être reçues en l'état, il en prononce l’admission avec
réfaction de prix proportionnelle à l'importance des imperfections constatées. Cette décision doit
être motivée. Elle ne peut être notifiée au titulaire qu'après qu'il a été mis à même de présenter ses
observations.
Si le titulaire ne présente pas d'observations dans les huit jours calendaires suivant la décision
d’admission avec réfaction, il est réputé l'avoir acceptée. Si le titulaire formule des observations dans
ce délai, le pouvoir adjudicateur dispose ensuite de quinze jours calendaires pour lui notifier une
nouvelle décision. A défaut d'une telle notification, le pouvoir adjudicateur est réputé avoir accepté
les observations du titulaire.
8.5 Rejet
Lorsque le pouvoir adjudicateur estime que les prestations sont non conformes aux stipulations du
contrat et ne peuvent être reçues en l'état, il en prononce le rejet partiel ou total. En cas de rejet, le
titulaire est tenu d'exécuter à nouveau les prestations prévues par le marché.
8.7 Contrôle(s)
Sans objet.
CCAP page 17 / 22
N° 21F089
la date de réception de l’information de refus. Les retards occasionnés pourront faire l’objet de
pénalités de retard.
Le remplaçant proposé par le titulaire est considéré comme accepté par le pouvoir adjudicateur, si
celui-ci ne le récuse pas dans le délai de 25 jours ouvrés à compter de la réception de la
communication mentionnée à l’alinéa précédent. La décision de récusation prise par le pouvoir
adjudicateur est motivée.
A défaut de proposition de remplaçant par le titulaire ou en cas de récusation du remplaçant par le
pouvoir adjudicateur, le contrat peut être résilié dans les conditions prévues à l’article 32 du CCAG-
PI.
Les prestations du lot n°3 font l'objet d'une garantie minimale de deux ans. Le point de départ du
délai de garantie est la date de notification de la décision d’admission.
Dans les conditions définies à l’article R2122-7 du code de la commande publique, un marché public
ayant pour objet la réalisation de prestations similaires pourra être conclu.
La durée pendant laquelle les nouveaux marchés publics de prestations similaires peuvent être
conclus ne peut dépasser trois (3) ans à compter de la notification du présent marché public.
CCAP page 18 / 22
N° 21F089
doivent produire une nouvelle attestation établissant qu’ils sont bien couverts au même titre.
Le présent contrat public peut, s'il y a lieu, être résilié dans les formes et conditions prévues au
chapitre VII, articles 29 à 36 du CCAG-PI.
Hormis les cas de l’article 32 j), m) et n) du CCAG-PI, la ville de Meudon enverra une mise en demeure
au titulaire l’invitant à présenter ses observations. A défaut de réponse ou de réponse insatisfaisante
dans un délai de quinze jours calendaires, la ville de Meudon sera en droit de résilier le marché public
sans indemnité.
Par ailleurs, conformément à l’article L. 8222-6 du code du travail, le titulaire encourt une résiliation
sans indemnité, à ses frais et risques, dès lors que les conditions d’information de la personne
publique, et de mise en demeure de l’entreprise, prévues par cet article n’auront pas été respectées.
Sur chaque lot, le titulaire a l’obligation de répondre à toutes les consultations lancées par la ville de
Meudon. S’ils ne sont pas en mesure de fournir une offre pour la totalité d’une consultation, ils
justifieront ce manquement dans le délai fixé par la consultation du marché subséquent.
Sur chaque lot, lorsque le titulaire ne fournis aucune offre sans justification acceptable à l’issue de
deux consultations, le pouvoir adjudicateur peut résilier définitivement le titulaire incriminé.
Les marchés subséquents pourront être résiliés par le pouvoir adjudicateur dans les formes et
conditions prévues au présent article.
Par dérogation aux dispositions de l’article 36.1 du CCAG-PI, la ville de Meudon pourra faire procéder
par un tiers à l’exécution des prestations prévues au contrat aux frais et risques du titulaire, soit en
cas d’inexécution par ce dernier d’une prestation qui, par sa nature, ne peut souffrir aucun retard,
soit en cas de résiliation du contrat prononcé aux torts du titulaire, et ce quel que soit le cas énoncé
à l’article 32 du CCAG-PI.
La résiliation peut se cumuler avec une décision de réfaction où l’application des éventuelles pénalités
prévues au contrat.
CCAP page 19 / 22
N° 21F089
Dans le cas où le titulaire du contrat désirerait cesser ses activités, il s’oblige à en informer la ville de
Meudon trois (3) mois à l’avance, par lettre recommandée avec accusé de réception.
Le titulaire doit informer la ville de Meudon, par lettre recommandée avec accusé de réception, de
tout projet :
- de fusion / absorption de l’entreprise titulaire,
- de cession du contrat dans le délai de trois (3) mois précédant l'opération.
Le titulaire doit informer la ville de Meudon de tout changement affectant la personne du titulaire
et/ou l’entreprise dans les plus brefs délais de sa survenance (dénomination sociale, compte
bancaire, etc.) en accompagnant cette information des pièces justificatives (extrait « K-BIS », RIB).
En application de l’article 20 du CCAG-PI, lorsque les prestations sont scindées en plusieurs parties
techniques à exécuter distinctement, le pouvoir adjudicateur peut décider, au terme de chacune de
ces parties, soit de sa propre initiative, soit à la demande du titulaire, de ne pas poursuivre l'exécution
des prestations, dès lors que chacune de ces parties techniques est clairement identifiée et assortie
d'un montant.
La décision d'arrêter l'exécution des prestations ne donne lieu à aucune indemnité.
L'arrêt de l'exécution des prestations entraîne la résiliation du marché subséquent concerné.
Les droits d’exploitation sur les résultats sont cédés à titre exclusif au pouvoir adjudicateur dans les
conditions de l’article B25 du CCAG-PI. Celui-ci peut donc les exploiter librement dans le respect des
droits moraux de l’auteur.
CCAP page 20 / 22
N° 21F089
Les litiges pouvant survenir de l’exécution du présent contrat relèvent en premier ressort de la
compétence du tribunal administratif de Cergy Pontoise dont les coordonnées sont les suivantes :
2-4 boulevard de l’Hautil
BP 30322
95027 Cergy-Pontoise cedex
Téléphone : 01 30 17 34 00
Télécopie : 01 30 17 34 59
Courriel : greffe.ta-cergy-pontoise@juradm.fr
Site : http://cergy-pontoise.tribunal-administratif.fr/ta-caa/
Les dérogations explicitées dans les articles désignés ci-après du CCAP sont apportées aux articles
suivants du CCAG-PI :
Représentant du pouvoir
1.3 3.3
adjudicateur
14.1.3
Pénalités 4.4
14
CCAP page 21 / 22
N° 21F089
Responsabilités et assurances 11 9
Résiliation 12 36.1
CCAP page 22 / 22