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Institut Marocain Des

Affaires Professionnelles

La Société Générale

Projet de fin d’étude en vue l’obtention du diplôme technicien spécialisé en filière :


LOGISTIQUE & TRANSPORT

Intitulé du projet :

Les modes de paiement à


l’international

Présenté par : En cadré par :


Hamza Abllaoui Mr Amine

La génération: 2020-2022
Un remercie : Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à mon cadrent
de projet, Mr amine . Je le remercie de M'avoir encadrer orienter aider et
conseiller

J’adresse mes sincères remerciements à tous les professeurs, intervenants


et toutes les personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et
leurs critiques ont guidé mes réflexions et ont accepté de me rencontrer et
de répondre à mes questions durant mes recherches.

Je remercie mes chers parents, qui ont toujours été là pour moi. Je
remercie mes sœurs , et mes frères , pour leurs encouragements.

Enfin, je remercie mes amis, ali et leila qui ont toujours été là pour moi.
Leur soutien inconditionnel et leurs encouragements ont été d’une grande
aide.

À tous ces intervenants, je présente mes remerciements, mon respect et


ma gratitude

La génération: 2020-2022
Sommaire
introduction..........................................................................................................................................6
I. LE CONTRAT COMMERCIAL....................................................................................................6
1. DÉFINITION :...........................................................................................................................6
2. Une qualification légale...........................................................................................................6
3. Les différents types de contrats commerciaux.......................................................................7
4. Le contrat innomé n’est pas un contrat commercial.............................................................7
5. LES RÈGLES RELATIVES AU CONTRAT COMMERCIAL....................................................7
a) Des règles de droit civil........................................................................................................7
6. COMMENT RÉDIGER UN CONTRAT COMMERCIAL........................................................8
a) Les clause types de l’acte commercial................................................................................8
b) Des clauses spécifiques selon le contrat.............................................................................8
II. Les instruments de paiement à l’international :........................................................................9
1) Le Virement International :.....................................................................................................9
a) Définition :............................................................................................................................9
b) Le virement SWIFT :............................................................................................................9
c) Avantages et inconvénients :...............................................................................................9
2) Le Chèque :..............................................................................................................................10
a. Définition:............................................................................................................................10
b. Les types de chèques :.........................................................................................................10
3) Effet de commerce (lettre de change) :..................................................................................11
a. Définition..............................................................................................................................11
III. Les modes de paiement à l’international :............................................................................12
1) Le virement simple :................................................................................................................12
2) La Remise ou Encaissement Documentaire :........................................................................13
a. Définition :...........................................................................................................................13
b. Mécanisme :.............................................................................................................................14
c. Les avantages et inconvénients..........................................................................................15
3) Le crédit documentaire :.........................................................................................................17
a. Définition du crédit documentaire :..................................................................................17
b. Le déroulement d'une opération de crédit documentaire :.............................................17
c. Les différentes formes de crédit documentaire :..............................................................18
IV. 4 moyens de paiement pour régler vos fournisseurs internationaux......................................20
1. Le virement...................................................................................................................................21

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2.Le chèque......................................................................................................................................21
3.L'effet simple................................................................................................................................22
4.Le crédit documentaire...............................................................................................................22

La génération: 2020-2022
introduction

Dans le cadre d’une vente à l’international, les parties ont toute liberté pour
fixer les conditions de paiement.
Du fait de l'éloignement géographique, de la méconnaissance, des différences
linguistiques et réglementaires, les contractants ont du mal à se faire confiance. Le
vendeur veut être payé avant d'expédier la marchandise, l'acheteur, de son côté,
veut s'assurer de la conformité de l'expédition avant de régler la facture. Les

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intérêts des deux parties étant divergents, l'introduction d'un intermédiaire (une
banque généralement) afin de rassurer et de satisfaire les deux parties est nécessaire.
Plusieurs modes de paiement peuvent être utilisés dans les relations
commerciales internationales.
Au cours de ce projet, on va voir trois parties :

 Le contra commercial
 Les instruments de paiement
 Les modes de paiement

I. LE CONTRAT COMMERCIAL
1. DÉFINITION :
Un contrat commercial, appelé aussi « acte commercial », est un document qui régit les
rapports entre un vendeur et un acheteur dans le cadre d’une activité de commerce. En
clair, pour qu’un contrat soit qualifié de « commercial », il doit être conclu par un commerçant
ou son objet doit être commercial.

2. Une qualification légale


Cette qualification est importante, car l’acte commercial suit un régime juridique spécifique, à
mi-chemin entre le droit civil et le droit commercial. Cela signifie que vous ne pouvez pas
rédiger un contrat commercial comme bon vous semble. Certaines règles doivent être
respectées à la lettre.

3. Les différents types de contrats commerciaux


Le terme de contrat commercial / acte commercial concerne une multitude d’activités et
englobe une multitude de contrats types définis par la loi. On parle de contrats « nommés ».
Par exemple :

 un contrat de vente
 un mandat commercial
 un contrat de franchise
 un contrat de bail commercial
 un contrat commercial international (contrat commercial transfrontalier)
 un contrat commercial mixte (contrat passé entre un commerçant et un non-
commerçant)
Le contrat innomé n’est pas un contrat commercial

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4. Le contrat innomé n’est pas un contrat commercial
Tous les contrats conclus entre un vendeur et un acheteur ressemblent finalement à des
contrats commerciaux dans le sens où ils encadrent le relationnel entre les
signataires. Pourtant, tous les contrats n’entrent pas dans le régime juridique du contrat
commercial.

Lorsqu’il n’est pas commercial, on dit que le contrat est « innomé ». Dans un contrat innomé,
les termes de la relation sont différents et généralement plus libres. Un contrat innomé est, par
exemple:

 un contrat de sous-traitance
 un contrat de prestation de service
 un contrat de freelance
 un contrat d’apporteur d’affaires
 un contrat de partenariat commercial
 …

5. LES RÈGLES RELATIVES AU CONTRAT COMMERCIAL


Nous vous le disions, un contrat commercial est soumis à un régime juridique spécifique, à mi-
chemin entre les règles de droit civil et les règles de droit commercial.

a) Des règles de droit civil


D’abord, sachez que le contrat commercial est soumis au droit des contrats, c’est-à-dire aux
mêmes prérequis que tous les actes civils :

 les signataires doivent être en capacité de contractualiser,


 le consentement doit être assuré (consentement « non vicié » par la menace ou la
contrainte, par exemple),
 le contenu du contrat doit être « licite et certain ».

Et des règles commerciales

Ensuite, le contrat commercial induit certaines particularités liées à son régime juridique
spécifique :

 Le tribunal compétent en cas de litige est celui du signataire qui se voit assigner en
justice (le défendeur) et non celui qui attaque (sauf clause contraire mentionnée dans
le contrat commercial).
 Une clause d’arbitrage peut être insérée dans l’acte commercial, obligeant les parties à
tenter de régler leur éventuel litige avec un médiateur avant de se rendre au tribunal.
La clause d’arbitrage est facultative.
 Le contrat commercial jouit de la liberté de la preuve ! Cela signifie que toute forme de
preuve est recevable au tribunal, contrairement au droit des contrats civils. Cette
particularité est à prendre avec des pincettes, car il existe quand même certaines

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exceptions. Par exemple, un écrit en bonne et due forme est toujours obligatoire dans
le cadre d’un litige sur un contrat relatif aux fonds de commerce.
 Un contrat commercial à durée indéterminé doit prévoir un préavis pour résiliation. En
l’absence de préavis, des sanctions sont prévues en cas de rupture brutale du contrat.

6. COMMENT RÉDIGER UN CONTRAT COMMERCIAL

a) Les clause types de l’acte commercial

Un acte commercial comporte toujours :

 l’objet du contrat, c’est-à-dire la finalité du contrat,


 la date de démarrage du contrat et sa durée. Toutefois, certains actes peuvent être à
durée indéterminée et d’autres peuvent imposer une durée spécifique (comme le
contrat de bail commercial 3.6.9, par exemple),
 le prix et les modalités de paiement (date d’exigibilité, modalités de révision du prix),
 les modalités de règlement des litiges : clause d’arbitrage, tribunal compétent.

b) Des clauses spécifiques selon le contrat


D’autres clauses sont spécifiques au contrat nommé que vous établissez (contrat de
vente, contrat de franchise, contrat de bail commercial…). Il est donc délicat de vous proposer
un modèle de contrat commercial ou un exemple de contrat commercial à copier-coller.

Nous vous recommandons de faire rédiger votre contrat commercial type avec l’aide d’un
professionnel du droit commercial.

II. Les instruments de paiement à l’international :

On désigne par instrument de paiement le support matériel du paiement, les principaux


instruments de paiement utilisé en commerce international

Chèque Virement Lettre de change Billet à ordre


I.

L’utilisation dans les affaires internationales, des instruments de paiement employés


en commerce national pose des problèmes spécifiques.

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1) Le Virement International :

a) Définition :

Le virement bancaire international est le transfert d'un compte à un autre, opéré par une
banque sur ordre du débiteur (l'importateur), au profit du créancier (l’exportateur).

b) Le virement SWIFT :

Le virement SWIFT (SOCIETY FOR WORLDWIDE FINANCIAL INTERBANK


TELECOMMUNICATIONS), est un système qui permet des échanges privés de messages
télématiques entre banques adhérentes et une rapidité inégalée à condition que la banque qui
envoie les fonds et celle qui les reçoit soient membre du réseau SWIFT.
Pour cela, et En vue de simplifier et d’accélérer le traitement des paiements transfrontaliers,
les banques ont élaboré un standard pour les numéros de compte en banque appelé IBAN
(International Bank Account Number), ce numéro identifie très précisément le titulaire du
compte, sa banque et son pays d’origine.

c) Avantages et inconvénients :

Plusieurs avantages peuvent être énoncés au bénéfice du virement :

 la sécurité des transferts est assurée grâce à des procédures de contrôle très sophistiquées ;
 le virement est rapide et ne coûte pas cher (entre pays de l'UE, le même prix qu'un virement
national) ;
 son utilisation est très facile ;
 le système fonctionne en continu et assure une bonne traçabilité de l’opération.

En termes d’inconvénients, nous retiendrons que :

 l'initiative de l'ordre de virement est laissée à l'importateur ;


 il ne protège pas l'entreprise contre le risque de change dans le cas d'un virement en devises.

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Etant donné sa facilité d'utilisation, le virement est l'instrument de paiement international le
plus utilisé.

2) Le Chèque :

a. Définition:

Le chèque est un titre de paiement par lequel le titulaire d'un compte donne ordre au
banquier de payer à un bénéficiaire un montant déterminé à prélever sur les fonds ou sur les
crédits du titulaire.
Deux types de chèques existent :
Le chèque d'entreprise (ou chèque de société) et le chèque de banque.

Leur différence tient dans le fait que l'un n'offre pas de garantie sûre contre le risque de non-
paiement, et l'autre bien. Dans certains cas, le chèque sera porté en compte « sauf bonne fin », à
savoir que si le chèque n'est pas payé, le compte du bénéficiaire sera débité automatiquement du
montant reçu.

b. Les types de chèques :

b-1. Le chèque d'entreprise

Le chèque d'entreprise n'offre aucune garantie à l'exportateur, la provision sur le compte de


l'importateur pouvant être insuffisante ou inexistante au moment où le chèque sera présenté par
l'exportateur à son établissement bancaire.
De manière générale, les banques qui reçoivent ce type de chèque ne le règlent qu'après avoir
reçu les fonds de la banque de l'importateur. Cet inconvénient peut être levé par l'apposition
d'un visa ou mieux encore, par la certification du chèque :
le visa atteste que la provision existe au moment où le chèque est émis par l'acheteur. Cette
provision n'est cependant pas bloquée. La garantie offerte n'est donc pas totale mais
momentanée ;
La certification, quant à elle, atteste que la provision existe et qu'elle est bloquée au profit
du vendeur pendant la durée légale de présentation du chèque. Le vendeur dispose dans ce cas
d'une sécurité.
Le chèque d'entreprise doit donc être certifié par une banque pour que l'exportateur dispose
d'une garantie maximale.

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b2. Le chèque de banque

Le chèque de banque est un chèque tiré par une banque sur ses propres caisses ou sur une
autre banque. Il offre donc une garantie contre le risque commercial. Il ne protège cependant
pas du risque bancaire (la banque doit être solvable).

b3. Le chèque « sauf bonne fin »

Par cette technique, l'exportateur dispose dès présentation du chèque au guichet de sa banque
du montant de celui-ci sur son compte, mais sous réserve de bonne fin. Si le chèque reste
impayé par le débiteur, la banque récupèrera le montant versé sur le compte de l'exportateur.

3) Effet de commerce (lettre de change) :

a. Définition

La lettre de change (appelée également « Traite ») est un effet de commerce transmissible par
lequel l'exportateur (le tireur) donne l'ordre à l'importateur (le tiré) ou à son représentant (son
banquier) de lui payer une certaine somme, à une date déterminée. L'exportateur expédie la
traite à l'importateur pour que celui-ci la lui retourne acceptée, c'est-à-dire signée.

Au travers de la traite, l'exportateur octroie à son client un délai de paiement plus ou moins
long. Il peut lui-même mobiliser ce crédit auprès de la banque en lui demandant l'escompte de
cette traite. Le titulaire d'une traite peut également la conserver et l'encaisser à l'échéance ou
encore la remettre en règlement à un créancier par voie d'endossement.

L'aval de la banque : Il s'agit d'un engagement par lequel la banque de l’acheteur se porte
garante de paiement à l’échéance en vertu de la lettre de change.
L'aval peut être donné pour le montant total de la lettre de change ou pour une partie
seulement. Sur base de ce mécanisme, il est recommandé de demander à l'acheteur dès la
signature du contrat une promesse d'aval émanant de sa banque.

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III. Les modes de paiement à l’international :

1) Le virement simple :

Le virement international est un procédé de règlement utilisé en cas de confiance totale entre
le vendeur et l’acheteur. Le vendeur accepte de recourir à ce mode de règlement lorsque le
risque commercial sur l’acheteur et le risque pays de l’importateur ne souffrent d’aucune
restriction.
C’est le mode de règlement le plus simple à manipuler, le moins contraignant et le moins
cher.
Le vendeur expédie la marchandise à son client et lui adresse parallèlement et directement les
documents qui lui permettent de prendre possession de cette marchandise.
Dès réception des documents, l’acheteur prend possession de la marchandise et donne ordre
à sa banque d’en effectuer le paiement.
Sur le plan pratique, l’importateur marocain remet à sa banque un ordre de paiement
accompagné de l’exemplaire du titre d’importation imputé par la Douane en plus de la facture
définitive.

Avantages du virement simple :

 Moyen de paiement rapide.


 Coût réduit.

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Inconvénients du virement simple :

 Risques politiques et bancaires


 Le paiement dépend du bon vouloir de l’importateur. S’il ne donne pas d’instruction, le
paiement n’est pas effectué.

2) La Remise ou Encaissement Documentaire :

a. Définition :

La remise documentaire (ou encaissement documentaire) est une opération par laquelle un
exportateur mandate sa banque de recueillir, selon ses indications, une somme due ou
l'acceptation d'un effet de commerce (une traite) par un acheteur contre remise de documents.

La remise documentaire peut se faire selon deux formes :

Documents contre paiement (D/P) : la banque située à l'étranger, correspondante du


banquier de l’exportateur, ne remettra les documents que contre paiement immédiat. Cette
formule présente une bonne sécurité pour l'exportateur. Celui-ci reste néanmoins soumis au
risque de refus des documents et de la marchandise par l'acheteur.

Documents contre acceptation (D/A) : la banque située à l'étranger, correspondante du


banquier de l’exportateur, ne donnera les documents à l'acheteur que contre l'acceptation par ce
dernier d'une ou plusieurs traites payables à une échéance ultérieure. Cette formule n'offre pas
de garantie sûre au vendeur, puisque le règlement de l'acheteur n'interviendra qu'à l'échéance de
la traite. L'exportateur veillera donc à demander un aval de la banque sur les traites afin d'éviter
le risque d'insolvabilité.

b. Mécanisme :

Cette technique fait intervenir quatre parties (parfois seulement trois) :

 Le donneur d'ordre (Tireur) : c'est le vendeur qui donne mandat à sa banque. Il rassemble
les documents relatifs à l'encaissement et les transmet à sa banque avec l'ordre d'encaissement.

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 La banque remettante : il s'agit de la banque du donneur d'ordre. Elle contrôle les
documents remis par le vendeur et les transmet à la banque correspondante étrangère chargée
de l'encaissement selon la lettre d'instructions du donneur d'ordre auprès de l’acheteur. La
responsabilité de la banque remettante se limite à la bonne exécution des instructions
données. Elle n'assume aucun engagement ni responsabilité dans l'hypothèse où les
instructions qu'elle transmettrait ne seraient pas suivies. Il en va de même en ce qui concerne
les retards, les pertes en cours de transmissions, la qualité des traductions, la qualité de la
banque correspondante,...

 La banque présentatrice : c'est la banque à l'étranger chargée de l'encaissement qui effectue


la présentation des documents à l'acheteur et ne les remettra que si elle reçoit le règlement ou
une traite, conformément aux instructions reçues de la banque remettante.

 Le tiré : Il s'agit de l'importateur à qui doit être faite la traite selon l'ordre d'encaissement.

Le rôle de la banque remettante peut s'avérer inutile dans le cadre d'affaires régulières.
L'exportateur s'adressera directement à la banque présentatrice pour remettre les documents et la
lettre d'instructions.

La technique de la remise documentaire peut être synthétisée en 6 étapes à travers le schéma


suivant :

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Contrairement au crédit documentaire, la banque n'a, dans la formule de la remise
documentaire, aucune obligation de résultat ! Dans cette procédure, les banques n'interviennent
que comme mandataires de leurs clients. La remise documentaire est donc différente du crédit
documentaire, dans lequel c'est une banque (ou les deux, en cas de confirmation) qui
s'engage(nt) à payer le vendeur.

c. Les avantages et inconvénients

Les avantages de la remise documentaire sont les suivants :

 l'acheteur ne pourra pas retirer la marchandise, les documents nécessaires au


dédouanement ou à la remise de la marchandise par le transporteur (Bill of Lading) sont
inclus dans la remise documentaire, sans avoir préalablement réglé à sa banque le montant
de la remise documentaire.
 la procédure est plus souple que le crédit documentaire sur le plan des documents et des
dates
 le coût est faible
 il s'agit d'un mode de paiement souple et moins onéreux qu'un crédit documentaire
 l'importateur peut dans certains cas inspecter la marchandise avant de payer ou d'accepter
la traite.

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 par l'utilisation de la traite, l'importateur peut entrer en possession de la marchandise avant
que le paiement ait eu effectivement lieu. Il peut réaliser un bénéfice à la vente et acquérir
les fonds suffisants pour payer sa lettre de change. La remise documentaire peut donc
constituer un mode de financement.

La remise documentaire comprend également des inconvénients :

 cette technique ne protège pas l'exportateur du risque de change.


 si le client ne se manifeste pas, la marchandise est immobilisée. Il faudra la vendre sur place
à bas prix ou la rapatrier et donc payer à nouveau des frais de transport. Dans ce contexte,
il est important que le vendeur donne à la banque présentatrice dans la lettre d'instructions
les modalités à prendre pour préserver la marchandise dans l'hypothèse où le client ne
lèverait pas les documents
 l'acheteur peut invoquer de nombreux motifs pour ne pas payer. C'est la raison pour
laquelle un acompte à la commande est fortement recommandé pour éviter cette situation
 il n'y a aucun engagement des banques intervenantes. L'entreprise pourra pallier cette
difficulté en demandant à l'importateur l'aval d'une banque sur sa traite (dans le cas d'une
remise D/A)
 le mécanisme est déséquilibré entre l'importateur et l'exportateur. Ce dernier risque
beaucoup plus dans l'opération
 cette technique est fortement soumise au risque politique. Si l'entreprise la destine vers un
marché instable, il lui est conseillé de contracter une assurance -crédit.

3) Le crédit documentaire :

Il s'agit d'une technique qui a pour objet de supprimer le risque de non-paiement et assure un
règlement rapide de la marchandise.
Le crédit documentaire est régi par les « Règles et Usances Uniformes » (RUU Brochure 600) qui
sont établies et définies par la chambre de commerce international (ICC).

a. Définition du crédit documentaire :

Le crédit documentaire est un engagement ferme de paiement que prend une banque
(banque émettrice) à la demande d’un acheteur (donneur d’ordre) en faveur d'un vendeur

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(bénéficiaire) à la condition du respect rigoureux par ce dernier de toutes les conditions du
crédit en remettant dans le délai prescrit les documents exigés par l'acheteur pour pouvoir
disposer de la marchandise importée

Cette opération est matérialisée par une lettre de crédit (LC) rédigée par la banque émettrice (celle
de l’acheteur) qui énumère toutes les particularités du crédit documentaire (montant, validité,
conditions diverses, etc…) et qui est transmise à l’exportateur par l’intermédiaire, le plus souvent,
d’une banque notificatrice établie dans le pays de l’exportateur.

b. Le déroulement d'une opération de crédit documentaire :

Le schéma ci-dessous représente le déroulement d’un crédit documentaire  :

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c. Les différentes formes de crédit documentaire :

c).1-Le crédit documentaire irrévocable :

Un crédit documentaire irrévocable ne peut être modifié ou annulé sans accord de toutes les parties.
Il constitue donc pour la banque émettrice un engagement de payer le bénéficiaire à vue ou à terme
à condition que les termes du crédit soient scrupuleusement respectés (article 7a RUU 600).
La force du crédit irrévocable réside dans l'autonomie de l'engagement bancaire par rapport au
contrat commercial. Le banquier émetteur ne peut se soustraire à son engagement bancaire quel que
soit les événements qui affectent ses relations avec le donneur d’ordre. De son côté, l'acheteur ne

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peut s'opposer au paiement en faveur du vendeur sous quelque prétexte que ce soit. Ce principe
fondamental de l'autonomie de l'engagement bancaire par rapport au contrat commercial est
consacré dans l'article 4a RUU 600.

On pourrait imaginer une transmission directe du crédit documentaire de la banque émettrice au


bénéficiaire. Mais ce dernier n'a pas les moyens matériels pour authentifier une lettre de crédit
émanant d'une banque lointaine dont il est difficile, par ses propres moyens d'apprécier le standing.
C'est la raison pour laquelle, la banque émettrice fait intervenir son correspondant étranger installé
dans le pays du vendeur pour assurer une telle notification. La banque émettrice invite donc son
correspondant :
soit à notifier le crédit documentaire au bénéficiaire sans ajouter sa confirmation en ne prenant à
l'égard de ce dernier aucun engagement de paiement ;
soit à notifier le crédit documentaire en y ajoutant sa confirmation, en prenant un engagement ferme
de paiement couvrant ainsi les risques de défaillance de la banque émettrice et du pays de résidence
de celui-ci (l'acheteur).

c).2 -Le crédit documentaire irrévocable et confirmé :

La confirmation d'un crédit irrévocable par une autre banque agissant sur autorisation ou à la
demande de la banque émettrice constitue un engagement de la banque confirmatrice s'ajoutant à
celui de la banque émettrice, l’article 8b des RUU600 stipule : « une banque confirmante est
irrévocablement tenue d’honorer dès qu’elle ajoute sa confirmation au crédit ».

Pourquoi exiger la confirmation d'un crédit documentaire ?


L'engagement irrévocable de la banque émettrice n'est-il pas suffisant ?

Deux facteurs peuvent amener le vendeur à réclamer une telle forme de crédit :
 le standing de la banque émettrice ;
 le risque du pays de l'acheteur ou risque politique.

Lorsque le vendeur a des doutes sur la situation financière de la banque émettrice ou sur la crédibilité
du pays de résidence de l'acheteur, il essayera de conforter sa position en demandant une sécurité
supplémentaire. C'est l'objet de la confirmation d'un crédit par une deuxième banque installée au
pays du vendeur. Ce dernier bénéficiera ainsi de deux engagements bancaires rigoureusement
identiques.
Si la banque notificatrice n'a pas convenance à confirmer un crédit pour quelque motif que ce soit,
elle doit en informer la banque émettrice sans retard et ce, afin de permettre à celle-ci de placer son
crédit documentaire auprès d'une autre banque qui serait disposée à confirmer (article 8d RUU 600).

La génération: 2020-2022
Il arrivait qu'une banque refuse de confirmer un crédit documentaire soit parce que la banque
émettrice ne dispose pas d’une ligne de confirmation auprès d’elle, soit parce que sa ligne de
confirmation est au plein, soit enfin que le risque politique ou de non-transfert devient trop
important.

c).3- La lettre de crédit stand by (LCSB) :

Il s’agit d’un engagement émis par une banque pour le compte d’un donneur d’ordre en faveur d’un
bénéficiaire dénommé. La mise en jeu de la lettre de crédit stand by intervient en cas de défaillance
du donneur d’ordre ou de la partie qu’il entend faire garantir.

Les différences entre une lettre de crédit stand by et le crédit documentaire (bien que la première est
assimilée au second par les RUU) sont les suivants :

 le crédit documentaire se réalise si la transaction s’exécute normalement. Alors que la lettre de


crédit stand by ne se réalise que si la transaction ne s’exécute pas correctement ou pas du tout.
 La documentation demandée pour une LCSB n’a pas la même signification que pour un crédit
documentaire. Dans un crédit documentaire la banque doit être à même de vérifier l’exécution
correcte de la transaction à partir des documents d‘embarquement présentés ; alors que dans la
LCSB il suffit au bénéficiaire d’attester le défaut d’exécution.
 Les documents présentés dans le cadre d’une LCSB ne sont que des copies ou photocopies et
ne sont nullement représentatifs des marchandises.

IV. 4 moyens de paiement pour régler vos fournisseurs


internationaux
Lorsqu’un importateur souhaite payer un fournisseur étranger, il a recours à moyen
de paiement international ou réalise à une opération documentaire. Parmi les moyens de
paiement, on distingue : le virement, le chèque, l’effet simple ou encore le prélèvement
SDD (SEPA Direct Debit) pour les pays de la zone SEPA. En ce qui concerne les
opérations documentaires, nous nous examinerons plus particulièrement le crédit
documentaire puisque ce type d’opération permet à un importateur de sécuriser la
livraison de la marchandise.

La génération: 2020-2022
1. Le virement
C’est un paiement effectué par le débiteur pour régler sa facture. Le fait de payer
par virement son fournisseur ou ses fournisseurs internationaux avant même d’avoir reçu
la marchandise s’appelle un paiement à l’avance, et le risque pour l’importateur est de ne
pas recevoir la marchandise ou que cette dernière ne soit pas conforme à celle attendue.
Le phénomène inverse, c’est-à-dire que le fournisseur expédie les biens avant même
d’être payé s’appelle le commerce à compte ouvert. L’exportateur court ici le risque de
ne pas être payé.

Avantages :
Ce mode de paiement est universel et utilisable pour tous types de transactions. C’est un
moyen très souple et rapide.

Inconvénients
Le virement reste à l’initiative du payeur. De ce fait cela implique une relation de
confiance entre les deux parties.

2.Le chèque

Il s’agit d’un mandat donné par le tireur (importateur) qui donne l’ordre au tiré (sa
banque) de payer l’exportateur (le bénéficiaire du chèque). Ce chèque est donc remis au
fournisseur qui se chargera de le présenter à sa banque afin de l’encaisser ce qui éteindra
la dette du tireur.

Avantages 
Soumis à la Convention de Genève de 1930 pour les chèques « européens » et à la «
Common Law » pour les chèques « anglo-saxons ». Cela reste un mode de paiement peu
onéreux.

Inconvénients
Outre le fait qu'il faille se déplacer à la banque pour l'encaissement, le chèque reste à
l’initiative du payeur. Il existe peu de pays qui ont une réglementation qui protège le
bénéficiaire. Il y a un risque d’opposition de la part du tireur.

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3.L'effet simple

Il existe deux principaux types d’effet de commerce : la lettre de change et le billet à


ordre :

La lettre de change est un écrit émis par le tireur (exportateur) qui va donner ordre au
tiré (importateur) de payer à une date donnée précise le montant qui lui est dû.

Le billet à ordre est un écrit émis par le tiré dans lequel il s’engage à payer le tireur à une
date donnée le montant qui lui est dû.

La lettre de change comme le billet à ordre sont remis par le bénéficiaire à sa banque.
Celle-ci se chargera de l’encaissement.

Avantages 
L’émission de la lettre de change reste à l’initiative du bénéficiaire. Cette lettre de
change incorpore la dette de l’acheteur et peut être facilement escomptée, tout comme
le billet à ordre.

Inconvénients
Ce mécanisme est peu connu dans certains pays et cela ne garantit pas le paiement final.

4.Le crédit documentaire

Le principe du crédit documentaire, fréquemment appelé « crédoc », consiste pour la


banque de l’importateur à s’engager à payer un montant déterminé à l’exportateur
envoyant la marchandise. Le fournisseur doit remettre à cette banque (celle de
l’importateur) des documents conformes prouvant l’expédition de la marchandise. Ce
genre d’opération est également valable pour une prestation de service.

 Avantages : Le crédit documentaire est la seule technique de paiement alliant un


moyen de paiement à une garantie de paiement pour le fournisseur. Il est utilisé
lors d’une première opération avec un nouveau fournisseur pour pallier le

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manque de confiance éventuel et garantir à l’importateur la réception de sa
marchandise. 

 Inconvénients : Cette technique de paiement peut s’avérer coûteuse. Le crédit


documentaire est irrévocable ou révocable avec l’accord des toutes parties
engagées.

 Ces différents moyens de paiement présentent des niveaux de risque différents du


point de vue de l’importateur.

 Le paiement à l’avance est le règlement le plus risqué puisque l’on paye son
fournisseur avant même d’avoir reçu la marchandise.

 Au contraire, le commerce à compte ouvert est le moyen de paiement le moins


risqué car le fournisseur n’est payé qu’une fois les biens reçus

CONCLUSION
Les techniques et instruments de paiement utilisés dans les relations commerciales internationales
sont nombreux et diversifiés. L’emploi des uns et des autres est fonction de la nature des
échanges et de la confiance réciproque que s’accordent les cocontractants.

L’exportateur, s’il est désireux de conquérir de nouveaux marchés à l’étranger, n’aura guère le
choix que de traiter avec des entreprises ou personnes physiques qui se chargeront de le
représenter, ou tout simplement de commercialiser ces produits. Dans tous les cas, le souci
majeur de l’exportateur est de se faire payer de ses clients.

Ainsi, les opérateurs du commerce international devront choisir le mode et la technique de


paiement adéquats, et qui pourront concilier les intérêts divergents des cocontractants.

En effet, les intérêts de l’importateur et de l’exportateur sont contradictoires .Ainsi, le premier


souhaite recevoir sa marchandise au meilleur prix et la payer le plus tard possible, de préférence
après la livraison, tandis que le second veut vendre en dégageant un bénéfice et n’expédier la
marchandise qu’après règlement de l’acheteur.

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Une fois que les cocontractants portent un choix concernant l’instrument et la technique de
paiement à adopter, ils seront éventuellement amenés, dans certains cas à choisir le mode de
financement adapté à leur transaction

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