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Thème 4 : L’AFRIQUE AUSTRALE : UN ESPACE

EN PROFONDE MUTATION
L’Afrique australe est un ensemble géographique flou qui comprend entre 5 pays si on prend la définition de
l’ONU et 15 pays si on inclut tous les pays de la SADC (= communauté de développement de l’Afrique
australe). Un certain nombre de géographes contemporains désigne sous cette expression 10 pays du sud de
l’Afrique (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Eswatini
(=Swaziland jusqu’en 2018), Zambie, Zimbabwe) peuplés de 175 millions d’habitants en 2018. Nous
prendrons cette définition pour ce chapitre (ce n’est pas le cas du manuel qui inclut aussi Madagascar, les
Comores, Maurice et les Seychelles ; il ne faudra donc pas tenir compte de ces pays). Cet ensemble présente
une certaine diversité avec des niveaux de développement variés mais aussi une certaine unité avec la
présence de ressources minières, un passé marqué par des régimes politiques ségrégationnistes, l’importance
du VIH/Sida, la domination de l’Afrique du Sud sur la région… Cet ensemble géographique est aussi
marqué par des mutations profondes : démographiques, économiques, environnementales, migratoires….
Quels sont les effets des transitions en cours sur les espaces de l’Afrique australe ?

I. Des milieux à valoriser et à ménager


Comment les territoires de l’Afrique australe, caractérisés par des milieux divers et des Etats différents,
répondent-ils à la tension entre ressources et préoccupation environnementale croissante ?

A. Des ressources abondantes…


L’Afrique australe est caractérisée par une grande diversité de milieux. Elle est essentiellement composée de
hauts plateaux entre 1000 et 2000 mètres d’altitude mais on y trouve aussi les hautes montagnes du
Drakensberg et des plaines littorales au Mozambique et Afrique du Sud notamment. On y trouve aussi des
espaces désertiques à l’Ouest, notamment le désert du Kalahari, et des forêts humides au Mozambique. Cette
diversité de milieux entraîne une biodiversité très variée (faune notamment), atout pour le tourisme. La
diversité concerne aussi les climats, certains offrant d’ailleurs d’importantes potentialités d’exploitation
comme le climat méditerranéen au Sud de l’Afrique du Sud (agriculture, tourisme). On trouve aussi des
ressources halieutiques dans les océans qui bordent l’Afrique australe.
Cette région se caractérise par d’importantes ressources minières qui expliquent son surnom d’ « Afrique
des mines ». Ainsi on trouve des mines de diamant en Afrique du Sud et Botswana, d’or en Afrique du Sud
et au Zimbabwe, Cuivre en Zambie et Namibie, d’Uranium en Zambie, Namibie et Afrique du Sud et des
terres rares, surtout en Afrique du Sud…
On trouve aussi des ressources énergétiques : en plus de l’uranium déjà cité, des gisements de pétrole off-
shore sont exploités au large de l’Angola, des gisements de gaz off-shore sont exploités au large de l’Afrique
du Sud et du Mozambique. On trouve aussi d’importants gisements de charbon (l’Afrique du Sud est le 6 ème
producteur mondial) et les fleuves (Zambèze, Orange) permettent la production d’hydroélectricité.
Ces ressources sont diversement exploitées, souvent par des FTN étrangères (européennes, états-uniennes et
de plus en plus originaires des pays émergents, notamment chinoises) ou sud-africaines et ont des effets
différents sur l’économie, la société et l’environnement des pays. Dans la plupart des cas, elles entraînent
une économie de rente (économie fondée sur la vente de ressources peu ou pas transformées permettant d’obtenir
des devises mais sans que celles-ci soient réinvesties dans l’économie. La majorité des investissements du pays se
concentrent alors sur l’exploitation de cette ressource au détriment d’autres activités) qui profite peu aux populations
locales et peuvent avoir des conséquences sociales et environnementales désastreuses (cf. doc A). L’Afrique du Sud, à
l’économie plus diversifiée, et le Botswana qui a réinvesti l’argent des diamants dans la santé et l’éducation (cf. doc
B) font figure d’exception.
A

Processus de Kimberley : programme international visant à interdire les « diamants de sang », c’est-à-dire le
commerce illicite de diamants bruts alimentant des guerres civiles.

B. … mais des milieux soumis à de fortes pressions…


Les milieux d’Afrique australe sont aussi menacés et soumis à de fortes pressions en raison de la croissance
démographique et urbaine. Ainsi plusieurs pays sont victimes du déboisement ou déforestation (la forêt
recule de 0,65% par an en Afrique australe ; la Zambie a perdu 13% de sa couverture forestière depuis 1990,
les forêts humides du Mozambique sont victimes de la déforestation) à cause de l’exploitation du bois,
notamment comme source d’énergie, mais aussi à cause de l’agriculture et de l’urbanisation. La surpêche, le
braconnage, les pollutions liées notamment à l’exploitation minière et à l’urbanisation et la désertification
(cf. doc C) notamment en Namibie représentent d’autres menaces importantes. Les milieux sont donc
fragilisés par les activités humaines à quoi on peut ajouter les effets du changement climatique qui accentue
ces situations (sécheresse qui aggrave l’insécurité alimentaire, fragilisation des littoraux avec la montée des
eaux, augmentation de la fréquence des cyclones… le Mozambique a ainsi été frappé par le cyclone Idai en
mars 2019).
C

La surexploitation des ressources en eau est particulièrement préoccupante (cf. p. 264-265). Ressource
vitale, l’eau est rare dans la région. On la trouve dans les fleuves et lacs et les montagnes servent de château
d’eau mais les climats aride et semi-aride offrent peu de précipitations. Une part importante de la population
n’y a pas accès et même en Afrique du Sud qui a construit de nombreux aménagements hydrauliques, des
tensions autour de l’eau ont lieu en raison de l’importance des zones irriguées ce qui a entraîné des pénuries
d’eau dans la ville du Cap par exemple.

D
E

C. … nécessitant une gestion durable


Pour répondre à ces menaces et pressions, des parcs nationaux ont été créés (cf.doc F). Certains d’entre eux
sont parmi les plus vastes au monde. Ces aires protégées terrestres ou maritimes sont un moyen de conserver
les écosystèmes et les espèces menacées tout en représentant aussi un atout économique (tourisme). Le
tourisme responsable s’y développe d’ailleurs. Les parcs jouent aussi un rôle politique. En effet, jusqu’aux
années 1990 certains servaient de zones tampons entre Etats rivaux (Angola/Namibie, Mozambique/Afrique
du Sud) mais avec le retour de la paix, ils ont parfois été transformés en parcs transfrontaliers pour
promouvoir l’intégration régionale (ex : Great Limpopo Transfrontier Park). Le Botswana a ainsi un tiers de
sa superficie qui est protégé.
Mais ces initiatives présentent des limites. En effet, plusieurs de ces parcs ne sont que des « parcs de
papiers » (paper park : parc naturel qui n’existe que « sur le papier » car la protection du milieu n’y est, en
réalité, pas assurée), la faune y est menacée par le braconnage comme les rhinocéros dans le parc Kruger en
Afrique du Sud.
Doc F : Les aires protégées en Afrique australe
Source : G. Magrin, A. Dubresson et O. Ninot, Atlas de l’Afrique. Un continent émergent ?, Editions Autrement, 2018.

Malgré des plans de gestion forestière, la consommation de bois de feu devrait continuer à progresser,
entraînement toujours plus de déboisement. Certains pays cependant cherchent à atteindre la transition
énergétique. C’est le cas de l’Afrique du Sud, plus gros émetteur de gaz à effet de serre d’Afrique, qui
cherche à réduire la part du charbon (cf. doc 3 p. 263).

II. Les défis de la transition et du développement pour des pays inégalement


développés
Quels sont les défis des transitions et les réponses apportées par les territoires de l’Afrique australe ?

A. Des transitions aux rythmes différenciés


L’Afrique australe a connu des transitions politiques majeures à la fin du XXe siècle. Les indépendances de
la plupart des pays de la région ont été tardives (dernier pays, la Namibie en 1990 !), le régime de l’apartheid
(définition p. 284) en Afrique du Sud n’a été aboli qu’en 1991 et ce n’est qu’après cela que le pays s’est
engagé sur la voie démocratique. La ségrégation a aussi pris fin en Namibie et Zimbabwe à la fin du XXe
siècle et la guerre civile s’est terminée au Mozambique en 1992 même si la paix demeure fragile.
Contrairement à l’Afrique subsaharienne, l’Afrique australe est en pleine transition démographique (cf. doc
G). La mortalité, notamment la mortalité infantile, a chuté grâce à l’amélioration des conditions de vie
(meilleur accès à l’alimentation, aux soins…) puis la natalité a commencé à baisser à son tour (réduction de
la mortalité infantile, accès à la contraception et progrès de l’éducation ont encouragé les familles à avoir
moins d’enfants). On constate cependant que les pays ne sont pas tous au même stade : l’Afrique du Sud a
quasiment achevé sa transition démographique alors que d’autres pays comme l’Angola ont encore un indice
de fécondité très élevé (>6 enfants/femme en Angola). La croissance démographique n’est donc pas la même
(cf. cartes p. 142-143). Quoi qu’il en soit, la population est très jeune ce qui peut être un atout (pour
l’Afrique du Sud) ou représenter des défis (la plupart des autres pays) car trop jeune pour travailler alors que
les Etats ne parviennent pas à répondre à leurs besoins.
Malgré les améliorations sanitaires, la région est fortement touchée par le VIH avec les plus hauts taux de
population infectée par le Sida au monde (cf. doc I).
On assiste aussi à une transition urbaine. En effet, même si une grande partie de la population est encore
rurale, le taux d’urbanisation (cf. doc H) augmente en raison de l’exode rural. Certains pays restent
cependant peu urbanisés (Malawi, Eswatini…) alors que d’autres pays ont déjà dépassé les 50% d’urbains
(Afrique du Sud, Botswana). Une part non négligeable de la population urbaine vit cependant dans des
bidonvilles (cf. doc J).
Les pays d’Afrique australe sont encore majoritairement des économies agricoles (Mozambique, Lesotho,
Zimbabwe…) et minières, exportant essentiellement des matières premières. Les économies se diversifient
cependant et le secteur tertiaire se développe (Afrique du Sud, Botswana, Namibie surtout) et les Etats
cherchent à s’intégrer davantage dans la mondialisation en développant les infrastructures de transports
(ports, aéroports) pour chercher à attirer les investissements (cf. carte 2 p. 261).

Doc G

H
Doc I
Doc J

B. De fortes inégalités entre Etats…


Le développement des pays d’Afrique australe est très inégal. En effet, la région est dominée par l’Afrique
du Sud (cf. chiffres p. 266), puissance émergente appartenant aux BRICS depuis 2011 et au G20. Son PIB
est le plus élevé de la région (doc 3 p. 259), son PIB/hab et son IDH (doc K) parmi les plus élevés d’Afrique
australe. Son économie repose certes sur l’exploitation de nombreuses et variées ressources minières mais
aussi sur l’industrie et le secteur tertiaire (bourse de Johannesburg pour le domaine financier, tourisme…).
Elle dispose du plus important réseau de transport terrestre de la région et des principaux ports (Durban,
Richard’s Bay) et aéroports (de Johannesburg) (cf. carte 2 p. 261).
Une partie des autres pays connaît un certain développement grâce à la rente minière (Namibie,
Botswana…) que ces deux pays ont réinvesti dans des politiques sociales. Le niveau de vie des populations
y est plus élevé que dans les pays voisins, la mortalité infantile la plus faible du continent…
Les 3 pays précédemment cités ont ainsi un IDH supérieur à 0,6 (et même à 0,7 pour le Botswana). Le
niveau de vie des populations y est donc satisfaisant : plus de 90% de la population a accès à l’eau potable,
une exception dans la région. L’éducation atteint un niveau satisfaisant puisque plus de 80% de population
de plus de 15 ans sait lire, l’espérance de vie est la plus élevée (autour de 65 ans).
Les autres Etats sont peu voire très peu développés. Plusieurs d’entre eux sont des PMA (Angola mais qui
devrait prochainement sortir de ce statut, Lesotho, Malawi, Mozambique, Zambie). Leur économie est
principalement agricole, peu intégrée à la mondialisation et ce d’autant plus que 3 d’entre eux sont enclavés
(Zambie, Lesotho, Malawi). Les différents indicateurs (accès à l’eau, espérance de vie, PIB/hab…) sont
relativement faibles.
K

M
Accès à l’électricité d’après les données de la Banque mondiale
% pop totale % pop % pop
(données rurale urbaine
BM 2018)

Afrique du Sud 91,2 89,6 92,1

Angola 43,3 3,8 (2015) 73,7

Botswana 64,9 27,9 81,1

Eswatini 76,5 70,2 96,7

Lesotho 47,0 37,7 70,7

Malawi 18,0 10,4 55,2

Mozambique 31,1 8,0 72,2

Namibie 53,9 35,5 72,2

Zambie 39,8 11,0 77,2

Zimbabwe 41 20,0 85,3

C. … et au sein des Etats


L’Afrique australe regroupe certains des pays parmi les plus inégalitaires au monde ; l’indice de Gini y est
très élevé (cf. doc K). Ces inégalités sont, pour une part, un héritage des régimes ségrégationnistes abolis à
la fin du XXe siècle. Ainsi la population blanche reste encore la plus riche (ex : en Afrique du Sud, la
population blanche (10% de la population sud-africaine) détient 70% des terres agricoles) malgré le
développement d’une classe moyenne noire (surnommée Black Diamonds) grâce à des politiques en faveur
des populations noires (cf. doc 2 p. 269).
A l’échelle régionale, on observe de fortes inégalités (cf. doc 3 p. 269) : les régions où se trouvent les plus
grandes villes (la capitale économique surtout) sont les plus riches et développées et concentrent les grandes
entreprises alors que les régions rurales connaissent des problèmes d’accès à l’eau, à l’énergie…
A plus grande échelle encore on constate des inégalités et une fragmentation au sein des grandes
agglomérations (cf. doc 6 p. 267) entre bidonvilles et quartiers aisés et d’affaires. A la fragmentation sociale,
s’ajoute la fragmentation raciale, héritage des régimes d’apartheid. Ainsi on trouve majoritairement des
populations noires ou non blanches dans les bidonvilles (on parle de townships) alors que les populations
blanches dominent dans les quartiers aisés. Les populations aisées ont aussi tendance à s’isoler du reste de la
ville dans des gated communities (définition p. 285). Ces inégalités entraînent une forte criminalité (taux
d’homicides parmi les plus élevés au monde dans les villes d’Afrique du Sud). Johannesburg, capitale
économique de l’Afrique du Sud, incarne bien cette fragmentation (cf. doc N et O) : la ville connaît une
forte croissance démographique (1 million d’hab en 1955, 5,5 millions en 2018 et en prévoit 7 millions vers
2035) en raison de l’accroissement naturel mais aussi des migrations à toutes les échelles et une forte
croissance économique (principal aéroport, principal quartier d’affaires et place boursière d’Afrique) mais
les inégalités sociales s’y renforcent aussi, les plus pauvres venant s’entasser dans les bidonvilles.
Doc N : Johannesburg, émergence et ségrégation

O
III. Des territoires traversés et remodelés par des mobilités complexes
Quelles sont les caractéristiques, les effets des mobilités croissantes en Afrique australe et les politiques
mises en œuvre ?

A. Des flux migratoires complexes


Cf. doc 7 p. 271 + doc P
L’essentiel des flux migratoires au sein de l’Afrique australe est lié au travail et se fait majoritairement au
sein de l’Afrique australe. Ainsi, 5 millions de migrants économiques se trouveraient en Afrique australe
dont la grande majorité en Afrique du Sud car elle est la principale puissance économique de la région. Ces
migrations sont anciennes car les Etats d’Afrique australe (surtout l’Afrique du Sud) avaient besoin de main-
d’œuvre pour travailler dans les mines dès l’époque coloniale. Aujourd’hui, ils ne travaillent pas que dans
les mines, on les trouve aussi dans le secteur tertiaire (tourisme). Les migrants sont originaires des pays
voisins plus pauvres (Mozambique, Lesotho, Zimbabwe…) mais aussi de pays africains plus éloignés (RDC
notamment) et même d’autres continents (Royaume-Uni, Allemagne, Portugal (ce sont les anciennes
métropoles coloniales de ces pays), Chine…) ce qui montre que la région est insérée dans la mondialisation.
Mais ces pays sont aussi des pays d’émigration : les étudiants et les travailleurs qualifiés partent s’installer
dans les pays du Nord (brain drain).
Certaines mobilités sont contraintes : il s’agit des flux de réfugiés. L’Afrique du Sud en accueille environ
300 000. Ils proviennent des pays en guerre (RDC, Somalie, Ethiopie…). L’Afrique du Sud en accueille
environ 300 000 puis les pays qui en accueillent le plus sont l’Angola, le Mozambique et le Malawi.
A plus grande échelle, ces flux se dirigent vers les grandes villes, les migrants se concentrant dans les
bidonvilles.
Au sein des pays, on constate que l’exode rural se poursuit, les jeunes quittent les campagnes à la recherche
d’un emploi en ville, et que les villes les plus dynamiques sont les plus attractives.
P

B. L’émergence des mobilités touristiques


Les mobilités touristiques vers l’Afrique australe sont en plein essor. En 2016, elle a accueilli 21 millions de
touristes internationaux soit plus du tiers des arrivées de touristes sur le continent africain. L’Afrique du Sud
est, de loin, le pays qui a accueilli le plus de touristes (cf. doc 5 p. 273). Le tourisme représente donc une
part importante pour le PIB des pays (cf. doc 3 p. 273). Ce sont les parcs et réserves naturelles qui attirent le
plus (safaris), bien que se développe un tourisme balnéaire sur les littoraux, et de plus en plus se développe
l’écotourisme (cf. doc 4 p. 273). Certaines villes, surtout villes littorales sud-africaines, attirent car elles
offrent un tourisme culturel.
Cependant, le manque d’infrastructures pénalise le développement du tourisme qui se concentre dans un
petit nombre de lieux
Q

C. Les effets des mobilités


Ces mobilités ne font que renforcer les inégalités entre les territoires et ce à toutes les échelles. Ainsi,
l’Afrique du Sud est le principal récepteur des flux migratoires et touristiques ce qui lui permet de bénéficier
d’une main d’œuvre peu chère et les touristes lui permettent aussi de développer son économie. Les autres
Etats, à l’exception du Botswana, ont un solde migratoire négatif. Ils pâtissent du « brain drain » mais
bénéficie des remises (cf. doc R) qui peuvent représenter une part importante du PIB (+ 15% pour le
Lesotho en 2019).
Comme il a été écrit dans la partie A, à plus grande échelle, les espaces les plus attractifs sont les plus
grandes villes. Les mobilités favorisent donc la transition urbaine mais aussi l’étalement urbain et le
développement des bidonvilles.
Cependant, ces mobilités génèrent des problèmes. Ainsi, en Afrique du Sud où les émigrés représenteraient
7% de la population en 2017, la xénophobie s’est développée (émeutes, violences entraînant des politiques
restrictives avec l’érection de barrières anti-migrants sur certaines frontières cf. doc S). L’Afrique du Sud
remet notamment en cause la liberté de circulation au sein de la SADC.
Les flux touristiques, s’ils ramènent des devises, transforment les paysages ce qui peut avoir des impacts
environnementaux et sociaux négatifs (pollutions, menaces sur la biodiversité…).

Doc R :

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