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Contact :
Bureau d’accueil des auteurs
Anne Tudoret
Chargée de mission
Centre national de la cinématographie et de l’image animée
Direction de la Création, des Territoires et des Publics
Service de la création
291, boulevard Raspail
75675 Paris Cedex 14
Tél : 01 44 34 35 26
Fax : 01 44 34 38 64
anne.tudoret@cnc.fr
https://www.cnc.fr/professionnels/jeunes-professionnels/ressources-auteurs
Œuvres cinématographiques
Long métrage
Soutien au scénario : aides à l'écriture et à la réécriture ......................................................................... 4
Soutien au scénario : aide à la conception ............................................................................................ 6
Aide au développement ..................................................................................................................... 7
Avance sur recettes – Aides avant réalisation 1er et 2ème collèges ........................................................ 9
Avance sur recettes – Aide après réalisation 3ème collège .................................................................. 10
Aide à la musique de films de long métrage ........................................................................................ 11
Aide aux cinémas du monde ............................................................................................................. 12
Court-métrage
Aide avant réalisation à la production de films de court métrage ........................................................... 15
Aide au programme de production de films de court métrage ............................................................... 17
Aide complémentaire à la musique originale de film de court métrage (production et après réalisation) ..... 18
Allocations directes pour la production d'œuvres audiovisuelles de courte durée……………………………. 18
Aide sélective après réalisation aux films de court métrage…………………………………………………….. 20
Créations numériques
Dispositif pour la CREation Artistique Multimédia (DICREAM) - Aide au développement .......................... 22
Fonds d’aide aux créateurs vidéo sur internet CNC/Talent ................................................................... 23
Le Fonds d’aide aux Expériences Numériques …………………………………………………………… 25
Fonds d'aide au jeu vidéo (FAJV) - Aide à écriture…………………………………... ………………………… 26
Œuvres audiovisuelles
Fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle Fiction……………………………………………………...………….. 29
Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle Animation ............................................................................ 32
Fonds d'aide à l'innovation à la co-écriture de coproductions internationales (COCO-I)............................ 35
Fonds de soutien audiovisuel Fonds de soutien audiovisuel (FSA)…………………………………………37
L'aide à l'écriture est destinée à des projets en cours d’écriture présentés sous forme d'un synopsis ou d'un
traitement. En aucun cas elle ne peut être sollicitée par une société de production.
L'aide à la réécriture est destinée à des projets présentés sous forme de continuité dialoguée, pour lesquels
un travail complémentaire d'écriture est nécessaire.
Pour l’aide à l’écriture et à la réécriture, deux collèges sont chargés de l’examen des dossiers :
- Le premier collège examine les demandes présentées pour les premiers scénarios ;
- Le deuxième collège examine les demandes des auteurs ayant déjà écrit ou/et réalisé au moins un long
métrage porté à l’écran.
Qui en bénéficie ?
Pour l’aide à l’écriture, l’auteur et les co-auteurs et consultants éventuels.
Pour l’aide à la réécriture, les auteurs en sont également les bénéficiaires. Toutefois, si le projet est présenté
par une société de production, l’aide transitera par la société de production, mais seuls les auteurs en seront
les bénéficiaires.
A quelles conditions ?
1er collège :
Pour l’aide à l’écriture, l'auteur ou l'auteur-réalisateur doit, dans les sept ans qui précèdent la demande :
- soit avoir écrit au moins deux courts métrages sélectionnés dans des festivals de catégorie 1, ou avoir
bénéficié d’une aide après réalisation attribuée par le CNC ;
- soit avoir écrit deux œuvres audiovisuelles d’au moins 26 mn, diffusées (fiction ou documentaire de
création) ou une œuvre audiovisuelle d’une durée supérieure ou égale à 90mn, diffusée également ;
- soit avoir écrit un court métrage et une œuvre audiovisuelle d’au moins 26 mn diffusés dans les conditions
précitées ;
Pour l’aide à la réécriture, l’auteur ou l’auteur-réalisateur doit justifier d’une expérience artistique dans le
domaine cinématographique ou audiovisuel.
2ème collège :
Pour l’aide à l’écriture ou à la réécriture, l’auteur ou l’auteur-réalisateur doit avoir écrit au moins un long
métrage porté à l’écran.
Comment ça marche ?
L'étude des projets se fait en deux temps :
- une présélection est effectuée par des comités de lecture ;
- les projets sélectionnés sont étudiés en séance plénière.
Pour l’aide à la réécriture, le scénario retravaillé est soumis à deux membres de la commission plénière
désignés comme parrains qui constatent la réalité du travail de réécriture et émettent un avis sur sa qualité.
A quelle date ?
Cinq commissions par an.
Combien ?
Pour l’aide à l’écriture, 30 000 euros maximum par projet au sein desquels 20 000 euros maximum attribués
à l’auteur principal, le reste pouvant être attribué à des co-auteurs ou consultants.
A noter, à savoir...
Les sociétés de production n'ont pas accès à l'aide à l'écriture.
Les projets ayant bénéficié d’une aide à l’écriture ne peuvent pas faire l’objet d’une demande d’aide à la
réécriture.
La langue de tournage des projets proposés doit être intégralement ou principalement le français ou une
langue régionale en usage en France. Toutefois, cette condition ne s’applique pas lorsqu’il s’agit de films
documentaires, de films d’animation ou de films adaptés d’opéras.
Qui en bénéficie ?
L’auteur ou auteur-réalisateur, et/ou un autre auteur répondant également aux quatre conditions citées
ci-dessous.
A quelles conditions ?
Deux conditions sont nécessaires pour poser sa candidature à l’aide à la conception :
1°) L’auteur ou auteur(s)-réalisateur(s) doit avoir écrit ou coécrit un long métrage cinématographique qui doit
remplir 5 critères :
- il s’agit d’une œuvre de fiction ou d’animation.
- ce long métrage doit être sorti en salles l’année précédant la demande
- les conditions de production de l’œuvre permettent la délivrance de l’agrément de production.
- le coût définitif de production du long métrage doit être inférieur à quatre millions d’euros.
2°) Les auteurs ou auteurs-réalisateurs des projets doivent avoir :
- la nationalité française ou la qualité de résidents,
- la nationalité d'un Etat membre de l’Union européenne, d’un Etat partie à la convention européenne sur la
télévision transfrontière du Conseil de l’Europe, d’un Etat tiers européen avec lequel l’Union européenne a
conclu des accords ayant trait au secteur audiovisuel (voir la liste des pays en annexe).
Comment ça marche ?
Tout auteur remplissant toutes les conditions et posant sa candidature bénéficie de l'aide.
A quelle date ?
3 sessions par an sont organisées pour le dépôt des projets.
Combien ?
Le montant total de l’aide est de 10 000 euros. Le versement de cette aide s'effectue en deux temps :
• la première moitié est versée au moment de l’attribution de l’aide.
• la deuxième moitié est versée lorsque le(s) auteur(s) ou auteur(s)-réalisateur(s)auront remis au CNC un
synopsis détaillé ou un traitement (de 15-20 pages) qui doit nécessairement être présenté dans les 3 mois
suivant la date d’envoi de la lettre notifiant l’attribution de l’aide (lettre de notification).
A noter, à savoir...
En aucun cas, l’aide à la conception ne peut être sollicitée par une société de production ou par un auteur
accompagné d’une société de production.
Un auteur, dont le projet a déjà fait l’objet d’une demande d’aide au sein du CNC, ne peut pas demander l’aide
à la conception pour le même projet.
Les projets ayant obtenu une aide à la conception ne pourront pas faire l'objet d'une demande d'aide à
l’écriture.
La langue de tournage des projets proposés doit être intégralement ou principalement le français ou une
langue régionale en usage en France.
Bureau d’accueil des auteurs - Guide des aides du CNC 19/11/20 6
Aide au développement
Cette avance, remboursable, permet de financer une partie des dépenses d'écriture et d'achat de droits pour
des projets d’œuvres cinématographiques de longue durée.
Qui en bénéficie ?
La société de production.
A quelles conditions ?
Dans la perspective de soutenir de manière plus structurelle les sociétés de production indépendantes
disposant de peu de fonds propres et qui sont les plus fragilisées par le risque que représente la phase de
développement, un double dispositif est mis en place : un dispositif d’aide au programme destiné aux
sociétés les plus actives et un dispositif classique destiné aux autres sociétés.
- L’aide au programme :
Sont concernées les sociétés qui ont produit, en production déléguée majoritaire, au moins trois films de long
métrage d'initiative française au cours des quatre années précédant l’année du dépôt de la demande.
- Le dispositif classique :
Ce système concerne les sociétés dont l'activité est inférieure au niveau requis pour être éligibles à l’aide au
programme. Elles doivent cependant avoir déjà produit en production délégué au moins un film de long
métrage ou avoir une expérience significative dans la production déléguée de courts métrages ou d'œuvres
audiovisuelles.
Pour les sociétés nouvellement créées, les dirigeants doivent justifier d'une expérience équivalente.
Depuis 2016, trois soutiens spécifiques, cumulables, peuvent par ailleurs être sollicités quand un projet
d’œuvre répond aux caractéristiques suivantes:
- le projet associe un réalisateur n’ayant jamais réalisé d’œuvre cinématographique de longue durée et une
société de production ayant produit au plus deux œuvres cinématographiques de longue durée. Le réalisateur
et la société de production doivent avoir produit et réalisé ensemble, dans les trois ans qui précèdent la
demande d’aide, au moins une œuvre cinématographique de courte durée ayant fait l’objet d’un contrat
d’achat de droits de diffusion conclu avec un diffuseur ou ayant été sélectionnée dans un festival de catégorie
1.
- le projet est développé en commun par au moins deux sociétés de production répondant chacune aux
conditions d’éligibilité.
A quelle date ?
La commission se réunit quatre à cinq fois par an.
Combien ?
Le montant de l’aide est plafonné à 50% des dépenses prises en compte par le CNC et ne peut dépasser
70 000 € par projet. L’aide est versée par projet sur présentation des justificatifs de dépense, éventuellement
en plusieurs tranches.
Pour chaque projet mis en production, le remboursement de l’aide effectivement versée est intégral (50% au
1er jour de tournage, 50% lors de la sortie en salle).
A noter, à savoir
La société de production doit justifier que les dépenses réalisées concernent les auteurs. Cette aide peut
également être utilisée pour les dépenses liées au développement de la partie graphique des projets de film
d'animation.
Il s'agit d'une aide à la production avant réalisation. Le premier collège attribue les avances aux premiers films
et le deuxième collège aux films dont les réalisateurs ont déjà réalisé au moins un long métrage
cinématographique. Le projet doit être présenté sous forme de scénario (en continuité dialoguée) sauf pour
les documentaires. Pour les films d'animation, des éléments graphiques sont nécessaires.
Qui en bénéficie ?
Le réalisateur et la société de production.
A quelles conditions ?
La société de production doit être inscrite à la chambre de commerce.
Comment ça marche ?
L'étude des projets se fait en deux temps :
- examen par un comité de lecture ;
- les projets sélectionnés sont ensuite soumis à l'examen de l'ensemble des membres du collège réunis en
séance plénière, cet examen étant précédé des auditions des candidats (réalisateur et société de production)
par les membres de la commission.
A quelle date ?
Cinq sessions par an :
Pour le premier collège, février, avril, juillet, octobre et décembre.
Pour le deuxième collège, février, avril, juillet, octobre et décembre.
Combien ?
Pour le premier et le deuxième collège, le montant moyen de l'avance était en 2018 de 485 000 € pour une
fiction et de 150 000 € pour un documentaire.
A noter, à savoir
Les projets non retenus par les comités de lecture ne peuvent pas être représentés. Pour les projets non
retenus en plénière, une seconde candidature peut être autorisée.
Il s'agit d'une avance après réalisation pour un film de long métrage, avant sa sortie en salle.
Qui en bénéficie ?
La société de production.
A quelles conditions ?
Les films ayant bénéficié de l'avance sur recettes avant réalisation sont exclus.
La société de production doit présenter un mandat de distribution du film en salle inscrit aux registres publics
de la cinématographie et de l’audiovisuel (RCA) et justifier d'un déficit de financement.
Comment ça marche ?
Les demandes sont examinées sur dossier et après projection des films.
A quelle date ?
Une fois par semaine sauf pendant le festival de Cannes et le mois d'août.
Combien ?
Le montant moyen de l’avance s’élève à 100 000 €.
A noter, à savoir
Si le film n'a pas obtenu l'agrément des investissements, il doit avoir été produit dans des conditions telles
que les règles nécessaires à l’obtention de l'agrément de production aient été respectées.
Un avis défavorable est définitif et le dossier ne pourra pas faire l’objet d’un nouvel examen par la commission.
Cette aide ne peut être en aucun cas cumulable avec une aide du FSA (Fonds de soutien audiovisuel).
Cette aide a pour objectif d'encourager la création de musique originale dans les films de long métrage.
Qui en bénéficie ?
La subvention est :
- notifiée au compositeur et à la société de production ;
- intégralement versée à la société de production à la signature de la convention avec le CNC.
A quelles conditions ?
Pour être éligible, le projet doit réunir les conditions suivantes :
- le film doit avoir obtenu l'agrément des investissements ;
- le devis du film doit être inférieur à 7 M€ (10 M€ pour les films d'animation) ;
- le budget musique du film doit représenter un minimum de 1,5 % du devis global et/ou un minimum de
20 000 € ;
- le cachet du compositeur doit représenter un minimum de 20 % du budget musique.
Comment ça marche ?
Le dossier est examiné par une commission qui prend notamment en considération :
- la part qu’occupera la musique originale dans la bande originale du film ;
- la durée de la musique originale ne pourra pas être inférieure à 10% de la durée du film ;
- tout élément artistique, exposé dans la note d’intention du compositeur et du réalisateur.
A quelle date ?
4 sessions par an.
Combien ?
L'aide moyenne est de l'ordre de 8 000 € par projet.
L'aide aux cinémas du monde offre un point d'entrée unique aux cinéastes du monde entier. Elle vise à rendre
plus ouverte, plus attrayante et plus simple l'association des cinéastes et professionnels du monde entier, en
vue de coproduire ensemble les œuvres qui contribueront à promouvoir la diversité culturelle. Cette aide est
sélective et réservée à des projets destinés à une première exploitation en salle.
Cette aide peut être accordée avant réalisation (aide à la production). Les projets non retenus pour une aide
avant réalisation peuvent être présentés pour une aide après réalisation (aide à la finition).
Pour la demande d’aide à la finition : la société de production établie en France. Elle ne concerne que les
projets non retenus pour une aide avant réalisation.
A quelles conditions ?
Le réalisateur du projet est ressortissant d’un pays étranger. Par exception, le réalisateur peut être un
ressortissant français ; dans ce cas, la langue de tournage ne peut être le français.
La langue du projet doit être la langue du réalisateur ou celle du pays de tournage. Le dossier doit être déposé
en français.
Comment ça marche ?
Aide à la production
L'étude des projets se fait en deux temps :
- une présélection est effectuée lors des comités de lecture ;
- les projets présélectionnés sont étudiés en séance plénière.
Aide à la finition
Seuls les projets refusés à l’aide à la production Cinémas du monde et n’ayant pas fait l’objet d’une
projection publique peuvent être présentés à l’aide à la finition.
Les demandes d’aide à la finition sont étudiées sur la base d’un DVD du montage définitif du film ou, à
défaut, d’un pré-montage approchant la durée envisagée pour le film.
Quand ?
4 commissions par an.
1er collège
Béatrice Rodenbour (Bureau 727– Poste 3546–mail : beatrice.rodenbour@cnc.fr)
2nd collège
Chrystelle Guerrero (Bureau 727– Poste 3429 –mail : chrystelle.guerrero@cnc.fr)
A noter, à savoir…
Un projet non retenu peut :
- faire l’objet d’une deuxième candidature, sur dérogation ;
- avoir accès à une plénière différée;
- être ajourné à l’initiative de la commission plénière pour faire l’objet d’un examen définitif lors de la plénière
suivante ;
- se présenter pour une demande d’aide à la finition.
Remarque : TOUS LES PAYS DU MONDE SONT ELIGIBLES à l’Aide aux cinémas du monde
Dans le cas de coproduction avec certains pays, des conditions particulières sont à considérer.
La liste de ces pays peut être consultée en annexe du descriptif de l’Aide aux cinémas du monde,
téléchargeable sur le site du CNC.
Il s'agit d'une aide attribuée sur la base de critères exclusivement artistiques. Le projet doit être présenté
sous forme de scénario (continuité dialoguée pour la fiction et l’animation), d’un synopsis et d’une note
d’intention, d’un traitement développé pour les documentaires et d’un storyboard pour l’animation. En plus
des aides à la production, les tutorats, bourses de résidence et aides à la réécriture permettent d’améliorer
et de renforcer l’accompagnement des talents émergents, en proposant des soutiens adaptés à l’expérience
et au parcours de formation de chaque auteur.
Qui en bénéficie ?
La société de production est responsable de la gestion de l’aide accordée au projet.
A quelles conditions ?
La société de production bénéficiaire de l’aide doit être établie en France. Il n’y a pas de condition de
nationalité ou de résidence en France pour l’auteur-réalisateur.
Comment ça marche ?
La sélection est effectuée par 9 groupes de lecture, spécialisés par genre (fiction, premier film de fiction,
animation, documentaire de création et essai/expérimental). Cette sélection se fait en deux temps : en comité
de lecture d'abord, en séance plénière ensuite.
A quelle date ?
8 sessions par an
Combien ?
Le montant moyen de l'aide par film, tous genres confondus, est de 72 000 euros en 2018.
A noter, à savoir...
Sur la trentaine de projets présélectionnés par les comités de lecture, par session et sur 180 demandes, 6
aides à la production et 4 aides à la réécriture ou bourses de résidence sont accordées en moyenne à chaque
session. Le délai d'attente entre le dépôt du projet et la réponse de la commission plénière est en moyenne
de trois mois.
L’objectif majeur de l’aide au programme de production est de favoriser le développement d’un tissu de
sociétés qui produisent régulièrement des courts métrages et prennent des risques inhérents à l’activité de
prospection de nouveaux talents.
Qui en bénéficie ?
La société de production.
A quelles conditions ?
La société de production doit avoir demandé 4 visas d’exploitation sur les 3 dernières années et comptabiliser
au minimum 35 points selon le barème de pondération (critères relatifs à la diffusion et à la promotion des
films produits).
Comment ça marche ?
La commission de l’aide avant réalisation prend en compte l’expérience et le dynamisme des sociétés de
production de courts métrages, au regard d’un certain nombre d’indicateurs d’activités quantitatifs et
qualitatifs : le travail réalisé pour la diffusion commerciale des courts métrages, les sélections et prix reçus
dans les festivals en France et à l’étranger, la qualité du travail de découverte et d’accompagnement des
auteurs, l’équilibre financier et le respect du droit du travail, l’état d’avancement du(des) programme(s) de
projets préalablement aidé(s).
A quelle date ?
La commission se réunit une fois par an.
Combien ?
Tous genres confondus, 52 000 euros en moyenne par projet.
La société de production se voit attribuer une enveloppe financière dont le montant est utilisable pour la
production ou le développement des œuvres composant son programme (2 à 5 projets).
A noter, à savoir….
Le cumul est interdit entre l’aide au programme et les autres aides du CNC (aides avant et après réalisation,
allocations directes pour la production d’œuvres audiovisuelles de courte durée, Fonds de soutien audiovisuel
ou du Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques (GREC). La demande s’effectue une fois par
an, généralement en janvier.
La mise en place d’un financement pour la musique originale dans le court métrage a pour but d’associer un
réalisateur et un compositeur suffisamment en amont du tournage pour leur permettre une véritable
collaboration artistique.
Qui en bénéficie ?
La société de production.
A quelles conditions ?
Le court métrage doit être bénéficiaire d’une promesse d’aide avant réalisation du CNC ou d’une aide au
programme de production.
La demande d’aide complémentaire à la musique originale doit être déposée au moment de la demande de
chiffrage de l’aide à la production, avant le début du tournage.
Pour l’aide après réalisation, la demande est examinée au moment du visionnage du film par la commission.
Comment ça marche ?
Le comité de chiffrage (composé des membres de la commission de l’aide avant réalisation) se prononce en
s’appuyant sur l’avis d’un expert musique sur la qualité artistique du projet musical et sur le budget présenté.
Pour l’aide après réalisation, l’aide complémentaire à la musique est versée intégralement au compositeur.
A quelle date ?
La commission se réunit une dizaine de fois par an.
Combien ?
Le montant de l’aide s’élève en moyenne à 2 500 euros.
A noter, à savoir...
La composition des dossiers est différente en fonction de l ‘aide préalablement obtenue.
Depuis le 1er janvier 2020, une nouvelle allocation directe a été créée pour la production d’œuvres
audiovisuelles de courte durée bénéficiant d’un apport en préfinancement en numéraire d’un ou plusieurs
éditeurs de services de télévision ou de médias audiovisuels à la demande (SMAD) établis en France afin de
soutenir plus efficacement la diffusion sur les chaînes de télévision et les plateformes numériques des œuvres
de courte durée.
Qui en bénéficie ?
Le producteur délégué
A quelles conditions ?
Sont éligibles les courts métrages de moins de 30’ disposant d’un préachat ou d’une coproduction TV ou
SMAD avec apport en numéraire d’au moins 5 000 € représentant un apport/minute d’au moins 400€/min et
les courts métrages d’une durée de 30’ à 60’ disposant d’un préachat ou d’une coproduction TV ou SMAD
avec apport en numéraire d’au moins 12 000 €.
L’œuvre doit être destinée à une diffusion TV ou SMAD dans le cadre d’un espace éditorialisé consacré à la
diffusion d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles de courte durée (ex : Court Circuit sur Arte, Libre
Court sur France 3…).
Exceptions : les courts métrages d’animation bénéficiant d’un financement audiovisuel de plus de 3 000
€/minute, et les documentaires destinés à une diffusion hors case court métrage, ne sont pas éligibles. Ils
peuvent déposer une demande pour aide sélective au FSA à la direction de l’audiovisuel.
Comment ça marche ?
Le producteur dépose le dossier avant l’achèvement définitif de l’œuvre (c’est-à-dire la fin des prises de vues
pour le genre fiction, fin de la fabrication pour le genre animation et début du montage pour le genre
documentaire).
L’aide est attribuée sous 2 à 4 semaines dès lors que le dossier remplit toutes les conditions d’éligibilité.
A quelle date ?
Pas de date de dépôt – envoi des dossiers tout au long de l’année.
Combien ?
Montant moyenne de l’aide : 15 000 €
Calcul de l’allocation : le montant de l’allocation est compris entre 10 000 € (montant plancher) et 30 000 €
(montant plafond) et est calculé en fonction de l’apport du diffuseur (70%).
A noter, à savoir...
Les producteurs ou coproducteurs titulaires d’un compte automatique audiovisuel ne peuvent pas prétendre
à ce dispositif.
L’allocation est incompatible avec l’aide avant réalisation, l’aide au programme de production, le
réinvestissement de fonds de soutien long métrage, les aides automatiques ou sélectives à la production ou
à la préparation des œuvres audiovisuelles.
Cette aide est destinée à récompenser la qualité artistique de films de court métrage n’ayant pas bénéficié
d’une aide avant réalisation (aide avant réalisation ou aide au programme de production).
Qui en bénéficie ?
Si les œuvres sont produites par une société de production, l’aide après réalisation est partagée entre le
réalisateur et la société de production, avec une part de 30 % minimum réservée au réalisateur.
Si les œuvres sont produites par une association ou une personne physique, l’aide après réalisation est
intégralement versée au réalisateur et au compositeur quand il a obtenu l’aide complémentaire à la musique
de film.
A quelles conditions ?
La société de production doit avoir demandé le visa d'exploitation durant l’année précédente ou l'année en
cours et la société de production doit être établie en France.
Si la demande est formulée par une association ou une personne physique, l’œuvre proposée doit remplir au
moins l’une des quatre conditions suivantes :
- avoir été sélectionnée dans le cadre d’un festival mentionné sur la liste fournie dans le dossier de demande
d’aide (voir site du CNC) ;
- avoir été sélectionnée par l’Académie des Arts et Techniques du cinéma (César), les Lutins du court métrage
ou avoir été lauréat du prix Jean Vigo ;
- avoir été sélectionnée par l’Agence du court métrage dans le cadre du dispositif Réseau alternatif de diffusion
(RADI) ;
- avoir fait l’objet d’une cession de droits de diffusion à un éditeur de service de télévision assujetti à la taxe
L.115-6 du code du cinéma et de l’image animée.
Comment ça marche ?
La commission visionne dans une salle de projection les projets soumis chaque mois. Les membres délibèrent
au terme des journées de projection pour sélectionner les films qui seront aidés.
A quelle date ?
La commission se réunit 8 à 9 fois par an.
Combien ?
En moyenne 9 500 euros par film.
A noter, à savoir...
En moyenne, quarante films par an bénéficient de l’aide après réalisation.
Cette aide n’est pas cumulable avec l’aide avant réalisation, l’allocation directe pour la production d’œuvres
audiovisuelles de courte durée ou l’aide au programme de production mais reste cumulable avec le FSA
(Fonds de soutien audiovisuel) pour la fiction, l’animation et l’expérimental et le FAIA.
L’aide au développement a pour objet de permettre à un artiste ou une structure de portage – personne
morale, association ou société - de tester des hypothèses d’écriture. Les projets doivent présenter de
véritables enjeux de recherche : il s’agit d’une aide à l’expérimentation. Les projets portent sur le
développement d’une œuvre pluridisciplinaire, novatrice et expérimentale à l’écriture numérique.
Qui en bénéficie ?
L'artiste ou auteur indépendant, la structure de portage - personne morale, association ou société - qui signera
une convention avec le CNC.
A quelles conditions ?
- Il doit porter sur le développement, la recherche, l’écriture d’une œuvre d’art numérique ;
- 25 % minimum du financement de développement doivent être apportés, en valorisation, industrie ou
numéraire par le porteur de projet ou ses partenaires et justifiés au moment du dépôt de la demande ;
- Le budget prévisionnel et le plan de financement doivent être équilibrés et le coût lié au développement des
technologies et de la dramaturgie numérique doit clairement apparaitre ;
- La demande ne doit pas excéder 75% du budget prévisionnel de développement ;
Comment ça marche ?
Le DICRéAM repose sur une relation collaborative et un cofinancement du fonds par le CNC, différentes
directions du Ministère de la culture : le Secrétariat Général du MCC, la Direction générale de la création
artistique (DGCA), la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF).
Les projets sont examinés par la commission DICRéAM, composée de personnalités qualifiées (9 personnes
issues du secteur de l’art contemporain, du spectacle vivant, de la programmation numérique, de
l’enseignement…) ainsi que les représentants des partenaires institutionnels.
A quelle date ?
4 sessions par an
Combien ?
Le montant de l’aide ne peut pas être supérieur à 75 % du budget prévisionnel.
La moyenne de l’aide au développement est de 8.000€.
A noter, à savoir
- Aucune demande n'est recevable après réalisation ;
- Tout projet de développement ne peut être déposé qu’une seule fois,
- Le bénéficiaire d’une aide au développement s’engage à rendre compte de son travail dans un délai de 18
mois.
Ce fonds d'aide est consacré aux projets en première diffusion gratuite sur Internet.
L’aide à la création vise à permettre aux créateurs vidéo un saut créatif qualitatif de leurs contenus, en leur
donnant les moyens de leurs ambitions.
L’aide à l’éditorialisation des chaînes vise à structurer la profession et permettre aux créateurs vidéo une
montée en gamme de leurs contenus récurrents publiés sur Internet via leurs « chaînes numériques ».
Qui en bénéficie ?
Pour l’aide à la création : les bénéficiaires personnes physiques doivent avoir la nationalité française ou être
ressortissants européens ou avoir qualité de résidents français ou européens.
Les bénéficiaires personnes morales doivent avoir un établissement stable en France au moment du
versement de l’aide.
Pour l’aide aux chaînes numériques : Les bénéficiaires personnes morales doivent avoir un établissement
stable en France au moment du versement de l’aide.
A quelles conditions ?
Les projets d’expression originale française (EOF) doivent présenter un intérêt artistique et culturel, valoriser
le travail d’écriture et nécessiter des moyens humains et techniques cohérents.
L’aide à la création concerne les créateurs comptant déjà au moins 10 000 abonnés ou ayant obtenu un prix
dans un festival au cours des cinq dernières années.
L’aide aux chaînes numériques concerne les créateurs vidéo (ou collectif) comptant au minimum 50 000
abonnés.
La plateforme de diffusion des vidéos est indifférente, du moment qu’elle soit en libre accès et gratuite.
Sont exclus les projets institutionnels et promotionnels. Les placements de produit sont acceptés.
Comment ça marche ?
Les créateurs vidéo doivent soumettre leur dossier de demande d’aide en ligne sur les formulaires d’inscription
accessibles à l’adresse suivante : https://cnc-talent.festicine.fr Ces dossiers sont examinés par une
commission d’un collège unique pour les deux aides. Il est composé de dix membres (cinq personnalités
issues du secteur du web et de la création vidéo et cinq autres dans le monde de l’art.)
A quelle date ?
Un dépôt est prévu tous les deux mois. La commission se réunit 5 fois par an, deux mois après chaque dépôt.
A noter, à savoir...
Ces aides ne sont pas cumulables avec les autres aides du CNC. Les aides à la création aux personnes
physiques sont plafonnées à 2 par an. Les aides du fonds CNC / TALENT (aides à la création et aides aux
chaînes confondues) aux personnes morales sont plafonnées à 6 par an.
Le Fonds d’aide aux Expériences Numériques est une aide sélective qui soutient des œuvres audiovisuelles
innovantes fondées sur une démarche de création interactive et/ou immersive. Par œuvre immersive et
interactive, on entend des projets de création audiovisuelle, développant une proposition narrative, et destinés
à un ou plusieurs supports qui permettent une expérience de visionnage dynamique fondée sur l’activation de
contenus ou par simple déplacement du regard. Ce champ d’intervention recouvre notamment les œuvres
destinées aux technologies immersives (réalité virtuelle et augmentée) et les narrations interactives conçues
pour le web ou les écrans mobiles. Naturellement hybrides et transdisciplinaires, ces œuvres se situent
principalement au point de rencontre du cinéma et du jeu vidéo.
Qui en bénéficie ?
Pour l’aide à l’écriture: l’auteur
Pour les aides au développement et à la production : la société de production
A quelles conditions ?
- le projet doit être une œuvre originale spécifiquement conçue pour une expérience immersive ou
interactive
- le projet peut être destiné à un ou plusieurs médias, à condition de proposer des développements
narratifs spécifiques pour chacun des supports
- le projet doit être conçu et écrit en langue française
Comment ça marche ?
Les projets déposés et éligibles sont examinés par un comité d’experts qui rend un avis à la Présidente du
CNC sur l’octroi et le montant des aides.
A quelle date ?
5 sessions par an.
Combien ?
Le montant accordé par le CNC ne peut dépasser 50 % du budget.
A noter, à savoir...
Dans le cadre d’un cumul d’aides avec les autres mécanismes d’aide du CNC : un projet ne peut, pour les
mêmes dépenses, bénéficier à la fois d’une aide aux Expériences Numériques et d’une autre aide attribuée
par le Centre national du cinéma et de l’image animée.
Aide à l’écriture
Les aides sélectives du FAJV soutiennent la création et l’innovation dans le secteur du jeu vidéo et sont
destinées à accompagnées les entreprises de création au stade de la conception, du développement et de
la réalisation d’un prototype de jeu, ou en phase de production. Depuis juin 2019, le CNC a créé une
nouvelle aide à l’écriture spécifiquement destinée aux auteurs de jeu vidéo. Cette aide intervient très en
amont et accompagne l’élaboration de la bible de conception d’un jeu (couramment appelée game design
document).
Qui en bénéficie ?
L’auteur ou les auteurs
A quelles conditions ?
- Le projet doit être une œuvre de création originale spécifiquement conçue pour une expérience
vidéoludique ;
- le projet peut être destiné à une ou plusieurs plateformes de jeu vidéo ;
- le projet doit être conçu et écrit en langue française.
Comment ça marche ?
Les aides sont sélectives donc les projets déposés et éligibles sont examinés par la commission jeu vidéo
qui rend un avis à la Présidente du CNC sur l’octroi et le montant des aides.
Combien ?
L'aide attribuée fait l'objet d'une convention conclue entre le CNC et les bénéficiaires. Il est prévu deux
versements, un premier versement correspondant à 75% du montant total de l'aide attribuée et un second
versement de 25% après réalisation du travail d’écriture. Le montant moyen de cette aide s’élève à 10 000 €
et peut varier en fonction de l’envergure du projet et du nombre de créateurs associés.
Direction du numérique
A noter, à savoir…
Le délai de réalisation du projet d’écriture est de 12 mois maximum à compter de la signature de la
convention. L’aide est valable un an à compter de la date de décision d’attribution des aides.
Elle est cumulable avec les dispositifs existants du FAJV, afin de suivre les différentes phases de fabrication
du jeu. Les commissions se tiennent 2 mois environ après la date de dépôt des dossiers. Dans le cadre d’un
cumul d’aides avec les autres mécanismes d’aide du CNC : un projet ne peut, pour les mêmes dépenses,
bénéficier à la fois d’une aide aux jeux vidéo et d’une autre aide attribuée par le Centre national du cinéma
et de l’image animée.
Le Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle a été mis en place afin de favoriser la diversification de la fiction
audiovisuelle, l’émergence d’auteurs et le renouvellement des écritures sérielles. Il a donc vocation à
accompagner des œuvres explorant des sujets variés, dans une diversité de formats, de genres et de tons,
destinés aussi bien à la télévision qu’aux plateformes.
Le Fonds comporte quatre aides distinctes en fiction dont les conditions d’attribution sont différentes :
1. Une aide à la création divisée en trois sous-catégories en fiction :
- Un forfait concept qui vise à faire aboutir le projet à une version formalisée.
- Un forfait concept avec collaborateur(s) qui vise à financer un travail collectif entre auteurs du
projet et un ou plusieurs collaborateurs à l’écriture si l’auteur les a désignés en tant que
bénéficiaires en amont du dépôt, pour aboutir à une version formalisée du projet en fonction des
propositions d’écriture annoncées dans le dossier.
- Un forfait écriture qui récompense la qualité du projet et le travail déjà accompli pour encourager son
auteur à le mener à bien et à aboutir à une version élaborée.
2. Une aide à la réécriture avec le concours obligatoire d’un collaborateur chargé d’aider à l’élaboration
d’une version améliorée du projet.
3. Une aide au développement qui a pour but d’aboutir à une version finalisée et d’inciter les sociétés
de production à s’engager sur les projets ayant bénéficié d’au moins une des aides à la phase
d’écriture (concept / écriture / réécriture / coécriture de projet de coproductions internationales). Elle
leur permet de financer les travaux nécessaires permettant la présentation du projet aux différents
partenaires financiers.
4. Une aide à la co-écriture de coproductions internationales (cf chapitre dédié p. )
Qui en bénéficie ?
Aide au concept : le ou les auteurs et un ou des collaborateurs.
Aide à l’écriture ou l’aide au concept sans collaborateur : le ou les auteurs.
Aide à la réécriture : le ou les auteurs et un ou des collaborateurs au travail de réécriture.
Aide au développement : la société de production.
A quelles conditions ?
Au moins un des auteurs doit justifier d’une expérience ou d’une formation à l’écriture ou la mise en scène,
pour les aides à la phase d’écriture (concept, écriture, réécriture).
Pour l’aide au développement, la société de production s’engage à apporter 20% en numéraire du devis de
développement de l’œuvre.
Lorsque la commission décide d’aide un projet, elle peut lui octroyer soit directement le forfait lié à l’écriture,
soit le forfait lié au concept (avec ou sans collaborateur(s)), au vu de la pertinence et de la maturité des
éléments fournis dans le dossier artistique.
Pour les projets ayant obtenu une aide au concept (avec ou sans collaborateurs), les auteurs
disposent d’un délai de trois mois à compter de la notification du premier versement pour remettre au
CNC une version formalisée du projet.
Pour les projets ayant obtenu une aide à l’écriture, les auteurs disposent d’un délai de cinq mois à
compter de la notification du premier versement pour remettre au CNC une version formalisée du
projet.
Un projet refusé à l’aide à la création (concept ou écriture) ne peut être présenté de nouveau à cette
même aide, en revanche, il peut être présenté au Fonds d’Aide à l’Innovation via des aides postérieures à
celle qu’il a sollicitée (aide à la réécriture et si obtention de cette aide/ aide au développement via une société
de production).
• Pour l’aide à la réécriture, les projets déclarés éligibles par le CNC sont directement transmis à la
commission, sans passer par une phase de présélection.
Les auteurs disposent d’un délai de cinq mois à compter de la notification du premier versement pour
remettre au CNC une version formalisée du projet.
Un projet refusé à l’aide à la réécriture ne peut être représenté à cette même aide ou à une aide antérieure à
la création.
En revanche, il peut être de nouveau présenté au Fonds d’Aide à l’Innovation via des aides postérieures à
celle qu’il a sollicitée (aide au développement avec une société de production, à condition d’avoir
préalablement obtenu une aide au concept et/ou à l’écriture) .
• Pour l’aide au développement, les projets déclarés éligibles par le CNC sont soumis directement à
la commission. Le montant est proposé en fonction du devis mentionné dans le dossier de
présentation du projet.
La société de production dispose d’un délai de douze mois à compter de la notification du premier
versement pour remettre au CNC une version finalisée du projet ainsi que les justificatifs des
dépenses effectuées.
Un projet refusé à l’aide au développement ne peut être représenté à cette aide ou à des aides antérieures.
A quelle date ?
Aide au concept : 3 commissions annuelles.
Aide à l’écriture : 3 commissions annuelles.
Aide à la réécriture : 2 commissions annuelles.
Aide au développement : 2 commissions annuelles.
Aide au développement : le montant de l’aide (plafonné à 100 000 €) est établi en fonction du devis détaillé
de développement fourni par la société de production.
Qui contacter ?
Direction de l’audiovisuel et de la création numérique- Service du soutien à l'animation et à la fiction
Alice Delalande : Cheffe du service
Louis Bonneau – Chargé de mission - (Bureau 326 - Poste 35 97 – louis.bonneau@cnc.fr )
Assistante:
Tiffany Fontaine (Bureau 326 – Poste 3446 – mail : tiffany.fontaine@cnc.fr)
Assistante gestionnaire : Alexandra Cola (Bureau 326 - Poste 34 46 - mail: alexandra.cola@cnc.fr
A noter, à savoir
Un même auteur ne peut présenter, individuellement ou conjointement, plus de quatre demandes par an au
titre de l’ensemble des aides accordées aux auteurs (concept, écriture, réécriture, coécriture de projet de
coproductions internationales).
Un même auteur ne peut présenter, individuellement ou conjointement, plus de deux demandes par dépôt
pour les aides à la phase d’écriture. Les demandes faites en tant que collaborateur (aide au concept avec
collaborateur ou aide à la réécriture) n’entrent pas dans ce nombre maximum de demandes.
L’aide au développement n’est accessible que pour les projets d’auteurs qui ont bénéficié d’au moins une
des quatre aide à la phase d’écriture (concept / écriture / réécriture / coécriture de projet de coproductions
internationales).
Une société de production ne peut bénéficier de plus de cinq aides au développement par an.
Le Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle a été mis en place afin de favoriser la diversification de la création
audiovisuelle et des publics en animation, ainsi que l ‘émergence et la coopération des scénaristes et auteurs
graphiques. Il a donc vocation à accompagner des œuvres ciblant les jeunes publics aussi bien que les
adolescents ou les adultes, dans des formats, des univers graphiques et des techniques d’animation variés.
Le Fonds comporte trois aides distinctes dont les conditions d’attribution sont différentes :
1. Une aide à la création avec :
- Un forfait concept qui vise à faire aboutir le projet à une version formalisée.
- Un forfait écriture qui récompense la qualité du projet et le travail déjà accompli pour encourager son auteur
à le mener à bien et à aboutir à une version élaborée.
2. Une aide à la réécriture avec le concours obligatoire d’un ou de plusieurs collaborateurs à la réécriture
chargé d’aider à l’élaboration d’une version améliorée du projet.
3. Une aide au développement et pilote, accessible directement, qui s’adresse aux sociétés de production
pour le financement des travaux de développement (version finalisée).Celle-ci a vocation à financer,
conjointement (développement + pilote) ou séparément (développement ; pilote), les dépenses générales de
développement et/ou les dépenses de fabrication d’une séquence animée visant à présenter le projet à de
potentiels partenaires financiers.
Qui en bénéficie ?
- Aide au concept et à l’écriture : les auteurs.
- Aide à la réécriture : le ou les auteurs et le(s) collaborateur(s).
- Aide au développement : la société de production.
A quelles conditions ?
Au moins un des auteurs doit justifier d’une expérience ou d’une formation en écriture/mise en scène dans le
domaine de la création audiovisuelle, cinématographique ou graphique pour les aides à la phase d’écriture,
de concept, ou de réécriture.
La société de production s’engage à apporter 20% en numéraire du devis de développement de l’œuvre.
Comment ça marche ?
• Pour l’aide à la création, l’étude des projets se fait en deux temps :
- la présélection : le projet, déposé anonymement, est soumis à 3 lecteurs
- la sélection : les projets présélectionnés sont examinés, toujours anonymement par la commission.
Pour les projets ayant obtenu une aide au concept, les auteurs disposent d’un délai de trois mois à compter
de la notification du premier versement pour remettre au CNC une version formalisée du projet.
Pour les projets ayant obtenu une aide à l’écriture, les auteurs disposent d’un délai de cinq mois à compter
de la notification du premier versement pour remettre au CNC une version formalisée du projet.
Un projet refusé à l’aide à la création (concept ou écriture) ne peut être de nouveau présenté à cette même
aide, en revanche, il peut être représenté au Fonds d’Aide à l’Innovation via des aides postérieures à celle
qu’il a sollicitée (aide à la réécriture avec un ou plusieurs collaborateurs à la réécriture et / ou aide au
développement avec une société de production.
Un projet refusé à l’aide à la réécriture ne peut être de nouveau présenté à cette même aide ou à une aide
antérieure à la création.
En revanche, un projet refusé à l’aide à la réécriture peut être représenté au Fonds d’Aide à l’Innovation via
des aides postérieures à celle qu’il a sollicitée (aide au développement avec une société de production).
• Pour l’aide au développement, les projets déclarés éligibles par le CNC sont soumis directement à
la commission. Le montant est proposé en fonction du devis mentionné dans le dossier de
présentation du projet.
• La société de production dispose d’un délai de douze mois à compter de la notification du premier
versement pour remettre au CNC une version finalisée du projet ainsi que les justificatifs des
dépenses effectuées.
Un projet refusé ne peut être représenté.
A quelle date ?
Aide au concept : 2 commissions annuelles.
Aide à l’écriture : 2 commissions annuelles.
Aide à la réécriture : 2 commissions annuelles.
Aide au développement : 3 commissions annuelles.
Combien ?
Aide au concept : 10 000 €.
Aide à l’écriture :
4 forfaits sont attribués selon la typologie du projet.
- Court métrage : 8 000€
- Séries de formats courts : 14 000 €
- Séries de 7’ / 13’ : 17 000 €
- Séries de 26’ / spéciaux : 20 000 €
Aide à la réécriture :
4 forfaits sont attribués selon la typologie du projet.
- Séries de format court (jusqu’à 7’) : 8 000 € dont 5 000 € maximum pour les auteurs principaux et 3
000 € minimum à répartir entre les collaborateurs à la réécriture.
- Séries de 7’ / 13’ : 9 500 € dont 6 000 € maximum pour les auteurs principaux et 3 500 € minimum à
répartir entre les collaborateurs à la réécriture.
- Séries de 26’ : 12 000 € dont 8 000 € maximum pour les auteurs principaux et 4 000 € minimum à
répartir entre les collaborateurs à la réécriture.
- Court métrage (8’ minimum) : 4 000 € dont 2 500 € maximum pour les auteurs principaux et 1 500 €
minimum à répartir entre les collaborateurs à la réécriture.
- Spéciaux (26’ minimum) : 10 000 € dont 7 000€ maximum pour les auteurs principaux et 3 000€ à
répartir entre les collaborateurs à la réécriture.
Aide au développement : Le montant de l’aide (plafonné à 100 000 €) est établi en fonction du devis détaillé
de développement.
Qui contacter ?
Direction de l’audiovisuel et de la création numérique- Service du soutien à l'animation et à la fiction
Alice Delalande : cheffe du service
Chargé de mission : Louis Bonneau (Bureau 326 - Poste 35 97 – louis.bonneau@cnc.fr )
Assistante:
Tiffany Fontaine (Bureau 326 – Poste 3446 – mail : tiffany.fontaine@cnc.fr)
Assistante: Alexandra Cola (Bureau 326 - Poste 34 46 - mail: alexandra.cola@cnc.fr
Les sociétés de production peuvent bénéficier d’un accès direct à l’aide au développement (sans obtention
préalable de l’une des aides à l’écriture, comme c’est le cas en fiction).
Une société de production ne peut bénéficier de plus de cinq aides au développement par an.
Qui en bénéficie ?
Les auteurs
A quelles conditions ?
Au moins deux auteurs de nationalités différentes européenne ou francophone (voir la liste des pays éligibles
sur le site du CNC).
Un auteur français ou résident français dans l’équipe d’auteurs.
Deux auteurs minimum doivent justifier d’une expérience ou d’une formation à l’écriture ou la mise en scène.
Le projet déposé doit être en langue française, ainsi que la version formalisée rendue au CNC.
Le projet doit présenter un aspect international dans son contenu artistique.
Le projet ne doit pas faire l’objet d’un contrat option ou de cession de droits avec un producteur, ni être soumis
à l’examen d’un diffuseur au moment du dépôt de la demande et ce jusqu’à la décision de la commission
Comment ça marche ?
Les projets déclarés éligibles par le CNC sont directement transmis à la commission d’experts, sans passer
par une phase de présélection.
Les auteurs disposent d’un délai de dix mois à compter de la notification du premier versement pour remettre
au CNC une version formalisée du projet (bible + scénario épisode 1).
Un projet refusé à l’aide la coécriture de coproductions internationales ne peut être présenté de nouveau à
cette même aide ou à l’une des aides à l’écriture du Fonds d’aide à l’innovation.
A quelle date ?
Deux commissions annuelles.
Combien ?
Forfait de 50 000 €.
Un même auteur ne peut présenter, individuellement ou conjointement, plus de deux demandes par dépôt
pour les aides à la phase d’écriture.
Les sociétés de production peuvent bénéficier d’un accès direct au développement (sans obtention préalable
de l’une des aides à l’écriture, comme c’est le cas en fiction).
Une société de production ne peut bénéficier de plus de cinq aides au développement par an.
Le fonds de soutien audiovisuel comporte des aides à la préparation d’œuvres audiovisuelles – aides à la
production d’œuvres audiovisuelles
Le mode d'accès au fonds de soutien est soit sélectif (pour les sociétés nouvelles ou à faible volume de
production) soit automatique (pour les sociétés de production ayant déjà produit et diffusé des œuvres
audiovisuelles).
Qui en bénéficie ?
Le producteur délégué.
A quelles conditions ?
Pour les aides à la préparation : si la société de production dispose de soutien automatique, il lui suffit de
fournir un contrat d’auteur avec un budget et un devis de développement.
Pour les aides sélectives, une convention d’écriture avec un diffuseur est requise.
Pour les aides à la production : un préachat d’un diffuseur est obligatoire, quel que soit le type d’aide.
La société de production doit être une structure dont l’objet prévoit la production d’œuvres audiovisuelles.
Comment ça marche ?
1 - Les aides sélectives à la préparation et à la production
L'aide à la production est accordée par le CNC après avis d’une commission professionnelle qui estime la
qualité, l'originalité du sujet et les conditions de tournage et de faisabilité financière du projet.
2 – Les aides automatiques (réinvestissement) à la préparation et à la production
Il s'agit, pour la société de production, en complément d'autres financements, de mobiliser la somme
nécessaire dans le compte automatique dont il dispose, afin de produire de nouveaux programmes.
Le compte automatique de chaque société de production est alimenté par les sommes générées par la
première diffusion de chaque œuvre pour l'année suivante. Elles devront être réinvesties dans un délai
maximum de deux ans suivant l'année de notification.
Contacts au CNC
Direction de l’Audiovisuel et de la création numérique
Accueil et renseignements pour les sociétés de production nouvellement créées et pour les
magazines :
Camille Beaudelot – Chargée de mission (Bureau 310 -Poste : 34 08 – Mail : camille.beaudelot@cnc.fr )
Animation :
Sophie Cheynet – Chargée de mission (Bureau 300 – Poste 34 14 – mail : sophie.cheynet@cnc.fr)
Lizy Chérot – Assistante gestionnaire (Bureau 300 - Poste : 34 20 – Mail : lizy.cherot@cnc.fr)
Pour l’aide, Vidéoclips, prime à l’investissement, gérée par le FCM en partenariat avec le CNC
Contacter également Aurélie Heux au Fonds pour la Création Musicale (FCM) : ah@lefcm.org
01 41 92 00 04.
L’objectif de l’aide est d’accompagner les auteurs et les sociétés de production de projets
cinématographiques et audiovisuels ambitieux qui nécessitent une écriture élaborée et un important
travail de développement.
Le Fonds comporte trois aides distinctes dont les conditions d’attribution sont différentes :
- une aide à l’écriture qui récompense la qualité du projet et le travail déjà accompli pour encourager son
auteur à le mener à bien.
- une aide au développement qui a pour but d’inciter les sociétés de production à s’engager sur les projets
ayant bénéficié de l’aide à l’écriture. Elle leur permet de financer les travaux nécessaires permettant la
présentation du projet aux différents partenaires financiers et peut couvrir toutes les étapes de
développement : écriture, repérages, documentation…
- une aide au développement renforcé qui aide les projets qui ont besoin d’aller au-delà du stade scénario
pour rencontrer l’adhésion de partenaires financiers.
Qui en bénéficie ?
- Pour l'aide à l'écriture : l'auteur.
- Pour l'aide au développement : la société de production
- Pour l’aide au développement renforcé : la société de production.
A quelles conditions ?
- Pour l’aide au développement : après l’attribution de l’aide à l’écriture, la société de production a 12 mois
pour présenter sa demande en remplissant un dossier et en fournissant un devis justifié. Elle doit aussi justifier
d’une expérience significative dans le secteur de la production cinématographique ou dans le secteur
audiovisuel, et avoir un contrat d’écriture avec l’auteur.
- Pour l’aide au développement renforcé, le film doit être prêt à être tourné. Un auteur peut faire sa demande
seul au départ, mais si le projet est présélectionné, il doit obligatoirement être accompagné d’une société de
production pour être examiné par la commission plénière. L’aide peut être demandée que le projet ait bénéficié
ou non d’une aide à l’écriture et/ou d’une aide au développement du Fonds d’Aide à l’Innovation Audiovisuelle.
Quand ?
- Pour l’aide à l’écriture : 7 commissions par an. Les dossiers sont à déposer uniquement le premier jour
ouvrable de chaque mois ou doivent être envoyés par la poste dans la semaine qui précède le jour du dépôt.
- Pour l’aide au développement : le dépôt peut se faire tout au long de l’année du lundi au jeudi, à l’exception
des mois d’août et de janvier. Le dossier est examiné par la commission plénière dans un délai de 1 mois
environ.
- Pour l’aide au développement renforcé : 2 commissions par an avec un dépôt en décembre et en juin.
Combien ?
L’aide à l'écriture est de 7500 €
L’aide au développement, d’un montant moyen de 13 000 €, est plafonnée à 20 000 €.
L’aide au développement renforcé est en moyenne de 50 000€ par projet et est plafonnée à 80 000euros ; la
société de production doit au minimum apporter 20 % en numéraire de la subvention accordée.
Qui contacter au CNC ?
Direction de la Création, des Territoires et des Publics - Service de la création
Catherine Merlhiot - Cheffe du département Création
Marine Coatalem – Chargée de mission (Bureau 218 - Poste 36 82 – mail : marine.coatalem@cnc.fr)
Michèle Bergevin – Assistante gestionnaire (Bureau 218 – Poste 34 39 – mail : michele.bergevin@cnc.fr)
A noter, à savoir
Le projet doit exprimer une vision singulière et des choix de traitement revendiqués par l’auteur. L’affirmation
d’une démarche et d’un point de vue artistique priment sur la nature même du sujet. La créativité de l’approche
doit mettre en œuvre des exigences stylistiques qui rompent avec les formes conventionnelles, attendues ou
stéréotypées.
Pour l’aide au développement, la société de production doit argumenter sa demande en faisant apparaitre
très précisément la stratégie et les besoins de l’ensemble du développement. Elle est une étape décisive dans
la mise en œuvre d’un documentaire de création et constitue un moyen déterminant d’influer favorablement
sur la faisabilité d’un projet.
Qui en bénéficie ?
Le porteur de projet, celui qui est à l’origine de la démarche, c'est-à-dire le(s) auteur(s) ou les société(s) de
production ou le(s) distributeur(s) ou l’(es) éditeur(s).
A quelles conditions ?
Sauf pour l’aide à l’écriture, le projet doit avoir bénéficié d’une aide sélective ou automatique du CNC, aide du Fonds
Images de la diversité comprise ou d’une aide d’une Région approuvée par décision de la commission permanente.
Comment ça marche ?
La commission comprend un président, 2 collèges de 5 membres, dotés chacun d'un vice-président, et 16
suppléants compétents pour les 2 collèges.
Le 1er collège examine les aides à l'écriture et les aides au développement et le 2nd collège examine les demandes
d'aides à la production, à la distribution et à l'édition DVD.
La présélection des demandes est effectuée par un comité de lecture composé du président, du vice-président ou
d'un membre et de deux lecteurs choisis parmi les suppléants. Les projets présélectionnés sont ensuite soumis à
l'examen des membres réunis en commission plénière. Pour les demandes de soutien à l’écriture présélectionnées
en comité, les auteurs sont auditionnés par les membres en commission plénière.
A quelle date ?
Il y a environ 4 commissions par an, soit 2 par collège.
Combien ?
Les montants des aides à l'écriture sont des montants forfaitaires indexés sur le format du projet :
- 10 000 € pour les pilotes, séries audiovisuelles de 26', unitaires audiovisuels de 52' et projet nouveaux
médias
- 20 000 € pour les longs métrages cinéma, unitaire audiovisuel de 90', série audiovisuelle de 52'
Pour les autres aides, le demandeur sollicite un montant qui est ensuite chiffré par la commission (pas de plafond).
Qui contacter ?
Direction de la Création, des Territoires et des Publics - Service de la création - département Emergence et diversité
Fabienne Hanclot – Cheffe du service de la création
Catherine Merlhiot – Cheffe de département - (Bureau 222 -Poste 38 69 – mail : catherine.merlhiot@cnc.fr)
Justine Côté – Chargée de mission (Bureau 217 - Poste : 34 56 - mail : justine.cote@cnc.fr)
A noter, à savoir...
Un même projet ne peut être déposé et faire l’objet d’une instruction simultanément à une aide sélective du CNC et
au Fonds images de la diversité.
Un projet ayant déjà obtenu une aide à l’écriture du CNC ne peut bénéficier d’une aide à l’écriture du Fonds Images
de la diversité.
Une même personne morale ne peut demander ou bénéficier simultanément de plus de trois aides du fonds «
Images de la diversité » dans le cadre d'un soutien public global plafonné.
Les soutiens peuvent prendre la forme d'une subvention assortie d'un achat de droits non-commerciaux pour le
compte d'Images de la culture.
La CVS-CVSA est destinée à encourager les sociétés de production à utiliser, de façon innovante,
les technologies numériques dans le domaine cinématographique ou audiovisuel.
En 2017, les aides à la création visuelle et sonore ont remplacé l’aide aux nouvelles technologies en
production.
Qui en bénéficie ?
La société de production déléguée, cinéma, audiovisuel ou Expériences Numériques.
Comment ça marche ?
Les dossiers sont examinés par une commission administrative et technique de 10 à 12 membres. qui se
réunit 5 fois par an.
A quelle date ?
CVS : 5 fois par an
CVSA : pas de comité, la validité des dossiers est vérifiée en interne.
A noter, à savoir...
CVS : La demande peut être présentée jusqu’à l'engagement des dépenses éligibles. Il est donc
recommandé de déposer avant le début du tournage, ce qui permet d’optimiser l’assiette de dépenses
éligibles et reflète la bonne préparation de votre projet.
CVSA : Le dépôt se fait au fil de l’eau. Les dossiers doivent être déposés au plus tard un mois avant le
début du tournage.
Des réunions d’information pour vous aider à préparer vos dépôts, ou pour prendre connaissance de
l’aide, sont organisées régulièrement. Elles sont ouvertes à tous : producteurs, déposants ou non, auteurs,
responsables de la production, de la post production, des effets visuels, etc… Elles ne sont pas obligatoires
pour déposer un dossier. Les dates sont affichées sur la page de l’aide, l’inscription est obligatoire.
AGREMENT :
Toute société de production désireuse d'investir dans le financement d'un film de long métrage et de bénéficier
des mécanismes de soutien, sélectif ou automatique, à la production doit obtenir du CNC, avant le début des
prises de vues, cette autorisation.
COMMISSIONS :
Les commissions sont, en général, renouvelées chaque année. Les membres sont nommés par le Ministre
de la Culture et de la Communication ou le/la Président-e du CNC.
Y siègent régulièrement des représentants des ministères, et de toutes les professions du cinéma (sociétés
de production, distributeurs, réalisateurs, comédiens, auteurs, techniciens, exploitants,...). Les aides du CNC
sont donc accordées par la Présidente du CNC après avis d'une commission.
COURT METRAGE :
Un court métrage a une durée de projection inférieure à 60 minutes, quel que soit le support.
DISTRIBUTION :
Les sociétés de distribution se chargent de diffuser dans l'ensemble du parc de salles les films proposés au
public.
FSA :
Le Fonds de soutien audiovisuel (FSA) est géré par la direction de l'audiovisuel. Il octroie des subventions de
réinvestissement (aide automatique) et d'investissement (aide sélective) pour les programmes de fiction,
d'animation, de documentaire, de magazine, de recréation et de captation de spectacles vivants et
vidéomusiques, bénéficiant d’un accord préalable d’une chaîne de télévision.
LONG METRAGE :
Sont considérés comme longs métrages les films qui ont une durée supérieure à 60 mn, quel que soit le
support.
MAIL CNC :
Si vous souhaitez joindre un correspondant du CNC par mail, il vous suffit de taper son prénom, un point, son
nom, en minuscule, suivi de @cnc.fr
NUMERO ISAN :
Le numéro ISAN (International Standard Audiovisual Number) est un numéro unique, universel et permanent
d’immatriculation des œuvres audiovisuelles de toute nature (cinéma, télévision, multimédia, jeu vidéo),
comparable au n° ISBN pour le livre. L’immatriculation d’une œuvre se fait directement sur la plate-forme
ISAN France http://www.france-isan.org/. A compter du 1er janvier 2017, le n° ISAN sera ainsi demandé pour
toute œuvre ou projet d’œuvre bénéficiaire d’une aide financière du CNC, automatique ou sélective.
L’idée,
L’écriture d’un synopsis,
L’écriture du traitement aboutissant à un scénario ou à une continuité dialoguée
La recherche d’une société de production
Les démarches préalables de la société de production
Court métrage Long métrage
L’obtention de l’agrément
d’investissements
(obligatoire ou facultatif selon la nature des
financements)
La fabrication du film
Les obligations légales de la société de production pour l’exploitation du film
Court métrage Long métrage
L’obligation du dépôt légal pour les films ayant L’obligation du dépôt légal pour les films ayant
obtenu le visa d’exploitation et présentés pour la 1
ère
obtenu le visa d’exploitation et présentés pour la 1ère
fois sur le territoire national dans une salle de fois sur le territoire national dans une salle de
cinéma cinéma
La distribution
La recherche d’un distributeur par la société de production
L’élaboration du projet
L’idée,
L’écriture d’un synopsis,
L’écriture du traitement aboutissant à un scénario ou à une continuité
dialoguée
La recherche d’une société de production
l’obligation de trouver une société de production
Celui-ci peut être une société de production ou une structure dont
l’objet prévoit la production d’œuvres audiovisuelles
La recherche d’un diffuseur par la société de production
La démarche administrative préalable de la société de production
La fabrication du film :
La recherche de financements (le devis, le plan de financement…),
La préparation (repérages, constitution de l’équipe..),
Le tournage,
La post -production.
Les obligations légales de la société de production pour la
diffusion du film
L’obtention de l’autorisation définitive après le PAD (prêt à diffuser),
L’immatriculation au registre public de la cinématographie et de
l’audiovisuel (obligatoire ou facultative selon le genre et la durée de
l’œuvre),
Le dépôt légal à l’INA (à la charge du diffuseur)
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