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Bibliographie

Economie & VOD

Economie du cinéma – de Laurent Creton

L’économie du cinéma en 50 fiches – de Laurent Creton

L’économie du cinéma – de Pierre Gras

L’industrie du cinéma – de Joëlle Farchy

L’argent du cinéma: introduction à l’économie du septième art – de Claude Forest

Geoblocking and Global Video Culture – de Ramon Lobato

Netflix Nations: The Geography of Digital Distribution

Shadow Economics of Cinema : Mapping Informal Film Distribution – de Ramon Lobato


Suite Bibliographie
Film Distribution in the Digital Age: Pirates and Professionals – de Virginia Crisp

L’argent du cinéma: introduction à l’économie du septième art – de Claude Forest

Film and Television Distribution and the Internet: a Legal Guide for the Media Industry – de Andrew Sparrow
(guide juridique)

The Independent’s Guide to Film Distribution – de Minshae Shim, Erin Trahan & Michele Meek

Netflix: Les Coulisses d’une (r)évolution – de Capucine Cousin

Télévision, Cinéma et Vidéo à l’ère du Numérique: Comprendre la révolution de la consommation audiovisuelle


– de Marc Le Roy

Editions Dixit:

Comment financer? Cinéma et télévision – de Isabelle Terre et Christophe Vidal

Le marketing du cinéma – de Jean-François Camilleri et Xavier Albert

L’exploitation cinématographique en France – de Priscilla Gessati et Joël Chapron


Bibliographie – Production USA
Shooting to kill – de Christine Vachon

A killer Life: How an independent film producer survives deals


and disasters in Hollywood and Beyond – de Christine Vachon et
Austin Bunn

Producer to Producer: A step-by-step guide to low-budget independent film producing – de


Maureen Ryan

The Producer’s business handbook: The roadmap for the balanced film producer – de John Lee Jr
et Anne-Marie Gillen

Hope for film: From the frontline of the independent cinema


revolutions – de Ted Hope
Sites internet et Presse
• www.cnc.fr
• https://www.cnc.fr/cinema/organisations-professionnelles-et-syndicales-de-lindustrie-du-cinema-de-
laudiovisuel-et-du-multimedia_132821
• www.cnc-rca.fr (conservation des registres : contrats, etc des projets immatriculés)
• www.olffi.com (financement, subventions à l’international)
• www.satellifax.com (quotidien de l’audiovisuel français: accès articles gratuits)
• www.cinando.com
• www.unifrance.org
• www.adef.fr (Association des Exportateurs de Films)
• www.sedpa.info (Syndicat des entreprises de distribution de programmes audiovisuels)
• www.tvfrance-intl.com (TV France International)

• PRESSE:
• Le Film Français
• Ecran Total
• Variety (www.variety.com)
• ScreenDaily (www.screendaily.com)
• Hollywoodreporter.com

• DIVERS:
• https://www.zdnet.fr/blogs/digital-home-revolution/ (blog de Pascal Lechevallier)
Où trouver des financements?

• Le CNC Centre National du Cinéma et de l’Image


Animée (subventions)
• Les régions (subventions)
• Les diffuseurs (chaines de TV, plateformes VOD…)
• Les banques
• Les soficas (sociétés de financement de cinéma)
• Les distributeurs salles
• Les vendeurs internationaux
• Les coproducteurs en France ou à l’étranger
• Le crowdfunding
• Les apports en numéraire (fonds propres ou autres)
• Le distributeur peut participer au financement d’un film sur la base
d’un scénario.

• Il verse un MG (Minimum Garanti)

• Il prend en charge les frais d’édition du film, le marketing, la sortie


en salles, en DVD/VOD,…

• Risque financier pour le distributeur: si échec au box-office, il peut


perdre tout son investissement.
• Intégration verticale: production, distribution et
exploitation (exemples: Gaumont/Pathé, UGC).

• Intégration horizontale: seulement la sortie en salles, en


DVD, VOD, éventuellement TV France pour les films
étrangers, … -> Cumul de mandats sur plusieurs supports

• Le distributeur gère la relation avec les exploitants.

• Subventions sélectives dédiées aux distributeurs de la part


du CNC (DCP Digital Cinema Package, frais marketing à
hauteur de 50% des dépenses)
• Subventions automatiques dédiées aux distributeurs de la
part du CNC en fonction des résultats au box-office.
Le distributeur encaisse la « recette brute distributeur ». Il facture auprès de l’exploitant
après exploitation du film dans une salle.

Le producteur touche des Recettes Nettes Part Producteur (RNPP).


• Exploitant : 50%
• Distributeur : 50%

• Sur les 50% du distributeur :


• Le distributeur conserve 30% de commission
• Les 70% restants : remboursement le Minimum Garanti et les frais de sortie (marketing,
attaché de presse, etc).
• = Puis au producteur paiement des Royalties / RNPP

• TSA (Taxe Spéciale Additionnelle): 10,72% prélevés sur chaque billet.



• 1 euro par entrée par exemple.

• Compte de soutien automatique du producteur français
• 115% jusqu’à 1,5 M entrées ( = 1,5 M euros pour 1,5 M entrées + 15% = 1 725 000 euros)
• 85% de 1,5 M à 5 M entrées (4 M euros pour 4 M entrées = 3 400 000 euros)
• 10% au dessus de 5 M entrées (1 M euros pour 10 M entrées)
Chronologie des Médias (accord de fin 2018)
• Pour la vente et location de DVD ou Blu-Ray et la VOD. Le délai reste de 4
mois après la sortie du film en salles. Délai ramené par dérogation à 3 mois
pour les œuvres ayant réalisé moins de 100 000 entrées en 4 semaines
d'exploitation.
• Pour une première diffusion sur un service de télévision payant de
cinéma ayant conclu un accord avec les organisations professionnelles, le délai
passe de 10 mois à 8 mois et même 6 mois pour les films bénéficiant de la
dérogation citée ci-dessus. C'est le cas de Canal + et OCS, grandes gagnantes
de ce nouveau texte. Il est de 18 mois pour les autres chaines payantes (16
avec la dérogation).
• Pour une première diffusion sur un service de télévision en clair,
investissant une partie de son chiffre d'affaires dans le cinéma (TF1, M6,
France 2…), le délai reste de 22 mois (20 avec la dérogation).
• Pour les plateformes de SVOD n'ayant pas passé d'accord avec l'industrie du
cinéma (doivent financer la création FR et EU, valorisation des œuvres, être à
jour avec les règles fiscales, diversité des investissements, etc), le délai reste
de 36 mois (34 avec la dérogation). Les autres plateformes bénéficieront d'un
délai de 17 à 30 mois.

Négociations à l’été 2020


- Vérifier l’application de la directrice européenne SMA (Service Médias
Audiovisuels): 30% d’œuvres EU
- Chaînes TV FR reversent 13 à 20% de leur CA dans la création
audiovisuelles et cinématographiques. Le Ministre souhaite que les
plateformes mondiales aillent jusqu’à 25%.

Négociations à début 2021 (projet de loi annoncé en octobre 2020)


- Les plateformes SVOD devront investir 20 à 25% de leur CA France dans
la création de contenus français (séries, films, …). En fonction du %, la
chronologie serait réduite (possibilité de diffuser un film 1 an après sa
sortie en salles si 25% par exemple).
Le vendeur international
Vendeur international = sales agent
Parfois aussi appelé distributeur (ou distributeur international) à
ne pas confondre avec un distributeur (local).

Le vendeur agit en B to B (entre professionnels).

Il peut aider au financement d’un film ou simplement géré les


ventes internationales contre une commission.
Acquisition vendeur international -> ventes Monde
-> Acquisition acheteur local ou multi-territoires(distributeur, TV,
VOD,…)
Le responsable des acquisitions chez la société de ventes:
Repère les projets, les talents, participe aux marchés de coproduction,
échange avec les producteurs.
Il refuse de nombreux projets, et va en valider avec l’aide de l’équipe.

Le vendeur va confirmer ou pas les projets sélectionnés par le


responsable des acquisitions. Il va faire des estimations pour le monde
(ou pour son territoire si équipe de plusieurs vendeurs). Calculer le
potentiel économique du film en fonction des tendances, des marchés,
des éléments « marketing ».
Est-ce un film avec un grand réalisateur? Casting bankable? Plutôt un
film d’auteur destiné aux festivals? Une série B?
Chaque film a un public potentiel.

Signature d’un mandat de distribution (sales agent/distribution


agreement) entre le vendeur et le producteur
Le vendeur international peut investir sur un projet au stade de
scénario (MG: Minimum Garanti) et commencer à faire des pré-
ventes sur la base des éléments qu’il a auprès des distributeurs.
Il peut également faire des pré-ventes sans mettre de MG.
Il peut signer un film déjà tourné en cours de post-production
(voire proposer un MG à ce moment là) ou tout simplement
signer un film déjà tourné sans mettre de MG et prendre une
commission pour les ventes qu’il effectuera.

Le vendeur est présent dans les grand marchés internationaux:


Cannes (Marché du Film), Berlin (EFM), AFM (American Film
Market), Ventana Sur, MIP,… mais également en marge de
quelques grands festivals : Toronto, Sundance, San Sebastian,
Hong-Kong,…
Quelques chiffres:
Marché du Film – Cannes 2018 et 2019
Nombre record d’accrédités: 12527 participants dont 2264 Américains, 1943
Français, 1145 Britanniques en 2019
Le Marché du Film a accueilli de nouveaux territoires en 2018: La Palestine et
l’Arabie Saoudite parmi les 114 pays présents.
151 pays représentés en 2019 (nouveaux pays: Cameroun, Ethiopie, Rwanda,
Soudan et Tanzanie)
Parmi les pays qui ont le plus progressé en 2018:
- La Chine: +22% avec 700 participants
- L’Allemagne: +15% avec 600 participants

Près de 4000 films et projets étaient présentés au Marché du Film en 2019.


857 films et 1464 projections dont 693 en avant-première.
2768 films en vente dont 332 documentaires (650 documentaires étaient en
vente en 2018, soit 110 de plus qu’en 2017).
Les 52 films présentés à Cannes XR ont été visionnés 4741 fois en 2018.
EFM European Film Market (Berlin) – 2019:

- 9 973 participants
- 111 nationalités
- 730 films
- 1 023 projections dont 593 nouveaux films
- 1 885 acheteurs
- 747 stands (vendeurs internationaux, institutions, pays,…)
AFM American Film Market (Los Angeles)
+ de 7 000 participants
+ de 1 000 sociétés de production
+ de 2 000 nouveaux films et projets
+ de 500 projections
+ de 400 vendeurs internationaux
+ de 100 invités (conférences)
+ de 1 milliard de $ de deals conclus
MIPTV (Cannes, Avril)

+ de 10 000 participants
+ de 100 nationalités
+ de 3 600 acheteurs
+ de 3 400 entreprises participantes
+ de 1 480 entreprises exposantes
Le vendeur international vend les droits d’une œuvre sur les
différents supports existants:
Salle, VOD, TV, DVD, …

Il négocie les contrats, les montants, la durée des droits, les


différentes clauses, parfois en lien avec un juriste.
Pour le contrôle des recettes à l’international et le calcul des
royalties, il peut faire appel à un « collecting agent » mandaté
pour représenter le vendeur international et faire le suivi auprès
des différents distributeurs. Il prend en général une commission
d’environ 10% des royalties.

La société de ventes gère également:


- Le marketing (responsable de marketing dédié)
- Les inscriptions en festivals (responsable des festivals) et
promotion auprès des programmateurs.
L’équipe Servicing est celle dédiée à l’envoi et au suivi du
matériel après une vente ou en cas de sélection à un festival
(envoi du DCP Digital Cinema Package, Master, éléments visuels,
Music Cue Sheet, M&E Tracks « Music & Effects »,…). Elle fait le
lien entre les laboratoires.

Attention! certaines ventes inclus une partie du paiement à la


livraison du matériel voire à l’acceptation du matériel (le
laboratoire vérifie qu’il n’y a aucun défaut/problème technique).

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