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Soutien sélectif à l’exploitation en vidéo

à la demande (VàD)

Descriptif 2015
Renseignements et contacts

Mathilde DESSANE, chargée de mission VàD


01 44 34 13 02 – mathilde.dessane@cnc.fr

Raphaelle SIMAVONIAN, chargée de mission VàD


01 44 34 36 74 – raphaelle.simavonian@cnc.fr

Pauline RENAUD, assistante soutien sélectif


01 44 34 34 74 – pauline.renaud@cnc.fr

Jean-Brieuc DEMEUZE, assistant soutien sélectif/paiement


01 44 34 37 88 – Jean-Brieuc.Demeuse@cnc.fr

Laetitia FACON, chef du service de la vidéo physique et en ligne


01 44 34 13 24 - laetitia.facon@cnc.fr

CNC
Direction de l'innovation, de la vidéo et des industries techniques
Service de la vidéo physique et en ligne
11 rue Galilée, 75116 PARIS

CNC - SVPEL - Soutien sélectif à l'exploitation en VàD – Descriptif décembre 2015 1/16
Présentation

Depuis 2008, le CNC encourage le développement du marché de la vidéo à la demande (VàD) à travers
un soutien sélectif à l’exploitation des catalogues en VàD, visant à favoriser la diversité de l’offre et
l’exposition des œuvres françaises et européennes en VàD.
Cette aide à l'exploitation d'un catalogue d'œuvres en VàD est devenue, depuis le second semestre 2012
une aide sélective au programme éditorial (PGE) VàD, en cohérence avec le soutien sélectif à la vidéo
physique.

En 2012, le CNC a renforcé le mécanisme de soutien à la VàD avec la mise en place d'une aide
sélective unitaire permettant à des titulaires de droits VàD de bénéficier d'une subvention pour
l'exploitation d'une seule œuvre cinématographique ou audiovisuelle en VàD. Ce nouveau dispositif vient
se substituer au précédent système de majoration VàD au soutien sélectif à l'édition vidéo.

Est exclue du champ du soutien sélectif à la VàD l’exploitation des œuvres en télévision de rattrapage.

Les aides à la VàD se destinent à deux catégories de bénéficiaires :

 Les « détenteurs » de droits VàD : toute structure établie en France et titulaire de droits VàD sur
une ou plusieurs œuvres éligibles - entreprise de production, cessionnaire ou mandataire - peut
bénéficier d’une aide à l'exploitation en VàD de cette/ces œuvre(s), qu'il s'agisse d'un catalogue
d'œuvres ou d'une œuvre seule.

 Les éditeurs de services de médias audiovisuels à la demande (ci-après éditeurs de services de


VàD) peuvent solliciter un soutien pour l'exploitation, sur leur service de VàD, pour des œuvres
éligibles dont elle détient les droits d'exploitation en VàD.

Pour les « détenteurs » titulaires de droits VàD et d’édition en vidéo physique, une demande de soutien
sélectif à la VàD, tant pour l’aide unitaire que pour le PGE, peut se faire de manière couplée avec une
demande de soutien sélectif à l’édition en vidéo physique.

En synthèse :

Soutien sélectif unitaire à la VàD Soutien sélectif au PGE VàD

Détenteurs de droits VàD  


Editeurs de services de VàD Non concernés 

CNC - SVPEL - Soutien sélectif à l'exploitation en VàD – Descriptif décembre 2015 2/16
1. Le soutien sélectif unitaire à l'exploitation en VàD

Structures éligibles

 Peuvent bénéficier du soutien sélectif unitaire à l’exploitation en VàD :


o les entreprises de production cinématographique et audiovisuelle établies en France ;
o les entreprises cessionnaires de droits d’exploitation d’œuvres cinématographiques ou
audiovisuelles sur les services de médias audiovisuels à la demande, établies en France ;
o les entreprises détentrices de mandats de commercialisation pour l’exploitation d’œuvres
cinématographiques ou audiovisuelles sur les services de médias audiovisuels à la demande,
établies en France.

 Sont réputées établies en France les entreprises y exerçant effectivement une activité au moyen
d’une installation stable et durable et dont le siège social est situé en France, dans un autre Etat
membre de l’Union européenne ou dans un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.

 La structure ne doit pas être contrôlée, au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce, par une ou
plusieurs personnes physiques ou morales ressortissantes d’Etats autres que les Etats membres de
l’Espace Economique Européen-EEE.

 Son président, directeur ou gérant, ainsi que la majorité de ses administrateurs, doivent avoir soit la
nationalité française, soit la nationalité d’un autre Etat membre de l’Union européenne, d’un Etat
partie à la Convention européenne sur la coproduction cinématographique du Conseil de l’Europe ou
d’un Etat tiers européen avec lequel l’Union européenne a conclu des accords ayant trait au secteur
de l’audiovisuel, soit la nationalité ou la qualité de résident d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace
économique européen.

Projets éligibles

 La structure peut solliciter une aide pour la diffusion, l'éditorialisation et la promotion d'une œuvre
éligible, en vue d'une exploitation effective sur un ou plusieurs services de VàD.

 Les projets concernant toute autre forme d'exploitation que la VàD, telle que la télévision de
rattrapage, les ventes internationales ou la diffusion audiovisuelle, ne sont pas éligibles.

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Œuvres éligibles

 Sont éligibles au soutien sélectif unitaire à la VàD les œuvres cinématographiques et audiovisuelles
françaises (au sens d’ « expression originale française ») et européennes, accessibles en langue
française (VF et/ou VOSTF).

 L'œuvre peut être accompagnée de compléments – de quelque nature qu’ils soient (audiovisuels,
photos, textes…).

 On entend par œuvres cinématographiques et audiovisuelles d’expression originale française les


œuvres réalisées intégralement ou principalement en langue française ou dans une langue régionale
en usage en France.

 On entend par œuvres cinématographiques et audiovisuelles européennes les œuvres répondant aux
conditions prévues à l’article 6 du décret du 17 janvier 1990.

 En pratique, constitue notamment une œuvre audiovisuelle une œuvre qui a bénéficié d’une aide du
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COSIP et/ou a été qualifiée d’œuvre européenne par le CSA.
Une œuvre audiovisuelle peut notamment relever des genres de la fiction, du documentaire, de
l’animation ou de la captation ou recréation de spectacles vivants.

Dépenses éligibles

 Frais techniques d’exploitation de l'œuvres en VàD : restauration légère spécifique à l’exploitation en


VàD, fabrication/adaptation des fichiers numériques liés à l’exploitation en VàD (fichier(s) pivot(s)),
stockage, hébergement de fichiers, systèmes de protection contre la copie illicite (création
d’empreintes, de tatouages numériques…), doublage et sous-titrage (hors ST SME, pris en charge
dans le complément d’aide spécifique) ;

 Frais d'éditorialisation : collecte des métadonnées, création des fiches œuvres, fabrication et
acquisition de compléments (interviews, "modules vidéo" associés, bonus, bandes annonces, etc.).

 Frais relatifs à la promotion et la commercialisation de l'œuvre en VàD (dépenses de


marketing/publicité/communication en ligne et hors ligne).

Pour les œuvres cinématographiques, les dépenses de numérisation (création d'un master numérique),
ainsi que les frais de restauration lourde ne sont pas éligibles au soutien sélectif à la VàD. Ces dépenses
peuvent faire l’objet de demandes spécifiques auprès de la Direction du Patrimoine Cinématographique
du CNC ou du Fonds national pour la société numérique (FSN) dans le cadre de l’accord-cadre de
numérisation des œuvres cinématographiques du 15 mai 2011.

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audiovisuelles
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Critères d'appréciation

 La qualité de l’œuvre et du travail éditorial autour de l’œuvre; (compléments de programme, existence


d’une VOSTF...) ;

 Les modalités techniques de mise à disposition de l’œuvre: existence d’une version HD, format
d’encodage, attention portée à la protection de l'œuvre contre la copie illicite, notamment si celle-ci
est récente (tatouage numérique, empreinte…), etc. ;

 Accessibilité aux personnes en situation de handicap : sous-titrage pour le public sourd et


malentendant, audiodescription pour le public aveugle et malvoyant ;

 Perspectives de commercialisation de l’œuvre en VàD ;

 Stratégie de diffusion complémentaire de l'œuvre sur supports physique et dématérialisé, dans le cas
d'une demande conjointe de soutien sélectif vidéo physique et VàD.

Procédure et modalités financières de la subvention

 Le soutien sélectif unitaire à la VàD fait l'objet de trois sessions annuelles, concomitantes à celles du
soutien sélectif unitaire à la vidéo physique.

 Les demandes de soutien sélectif unitaire à la VàD sont examinées par la commission d'aide sélective
à l'édition vidéo.

 Une même œuvre peut faire l'objet d'une demande conjointe de soutien sélectif à l'édition vidéo
physique et de soutien sélectif à l'exploitation en VàD.
Dans le cas d'un projet vidéo physique multi-titre (coffret, etc.), il est impératif de déposer autant de
demandes de soutien sélectif à la VàD que de titres concernés par le projet d'exploitation en VàD (un
dossier de demande VàD par titre et non par projet d'édition vidéo physique).

 La décision du président du CNC, prise après avis de la commission, est notifiée au demandeur.

 L’aide est versée sous forme de subvention, en une fois, sur remise des justificatifs de réalisation du
projet au CNC.

 La subvention, cumulée aux compléments de subvention éventuels, ne peut excéder 50 % des


dépenses éligibles au soutien sélectif unitaire VàD. En outre, la subvention ne peut avoir pour effet de
porter à plus de 50 % de ces dépenses le montant total des aides publiques accordées pour
l’exploitation VàD.

 Le projet VàD soutenu doit être déposé, réalisé et justifié conformément aux délais suivants :

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Etapes Echéances
Avant la date de commercialisation en VàD et dans le respect du
Dépôt de la demande calendrier fixé par le CNC (publié sur la page du site internet du Centre
dédiée au soutien sélectif à la VàD).
Entre la date du dépôt de la demande et la remise des justificatifs.
Réalisation du projet A l'exception des éventuels achats de droits VàD qui peuvent avoir été
effectués avant.

Remise des justificatifs Au plus tard un an après la date du courrier de notification.

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2. Le soutien sélectif au programme éditorial (PGE) VàD

2.1. Le soutien sélectif au programme éditorial VàD pour les détenteurs de droits
VàD

Structures éligibles

 Peuvent bénéficier du soutien sélectif au programme éditorial VàD :


o les entreprises de production cinématographique et audiovisuelle établies en France ;
o les entreprises cessionnaires de droits d’exploitation d’œuvres cinématographiques ou
audiovisuelles sur les services de médias audiovisuels à la demande, établies en France ;
o les entreprises détentrices de mandats de commercialisation pour l’exploitation d’œuvres
cinématographiques ou audiovisuelles sur les services de médias audiovisuels à la demande,
établies en France.

 Sont réputées établies en France les entreprises y exerçant effectivement une activité au moyen
d’une installation stable et durable et dont le siège social est situé en France, dans un autre Etat
membre de l’Union européenne ou dans un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.

 La structure ne doit pas être contrôlée, au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce, par une ou
plusieurs personnes physiques ou morales ressortissantes d’Etats autres que les Etats membres de
l’Espace Economique Européen-EEE.

 Son président, directeur ou gérant, ainsi que la majorité de ses administrateurs, doivent avoir soit la
nationalité française, soit la nationalité d’un autre Etat membre de l’Union européenne, d’un Etat
partie à la Convention européenne sur la coproduction cinématographique du Conseil de l’Europe ou
d’un Etat tiers européen avec lequel l’Union européenne a conclu des accords ayant trait au secteur
de l’audiovisuel, soit la nationalité ou la qualité de résident d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace
économique européen.

Projets éligibles

 La structure peut solliciter une subvention pour la diffusion, l'éditorialisation et la promotion d'un
catalogue d'œuvres éligibles, en vue d'une exploitation effective sur un ou plusieurs services de VàD.

 Les projets concernant toute autre forme d'exploitation que la VàD, telle que la télévision de
rattrapage, les ventes internationales ou la diffusion audiovisuelle, ne sont pas éligibles.

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Catalogues d'œuvres éligibles

 Le catalogue doit être composé d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles françaises (au sens
d’ « expression originale française ») et européennes, accessibles en langue française (VF et/ou
VOSTF).

 Ce catalogue peut être accompagné de compléments – de quelque nature qu’ils soient (audiovisuels,
photos, textes…).

 On entend par œuvres cinématographiques et audiovisuelles d’expression originale française les


œuvres réalisées intégralement ou principalement en langue française ou dans une langue régionale
en usage en France.

 On entend par œuvres cinématographiques et audiovisuelles européennes les œuvres répondant aux
conditions prévues à l’article 6 du décret du 17 janvier 1990.

 En pratique, constitue notamment une œuvre audiovisuelle une œuvre qui a bénéficié d’une aide du
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COSIP et/ou a été qualifiée d’œuvre européenne par le CSA.
Une œuvre audiovisuelle peut notamment relever des genres de la fiction, du documentaire, de
l’animation ou de la captation ou recréation de spectacles vivants.

 Le catalogue doit être composé au minimum de 10 œuvres cinématographiques ou 50 heures


d'œuvres audiovisuelles. Cette condition n’est pas requise dans le cas d’une demande commune aux
PGE vidéo physique et VàD.

Dépenses éligibles

 Frais techniques de diffusion de l'œuvres en VàD : restauration légère spécifique à l’exploitation en


VàD, fabrication/adaptation des fichiers numériques liés à l’exploitation en VàD (fichier(s) pivot(s)),
stockage, hébergement de fichiers, systèmes de protection contre la copie illicite (création
d’empreintes, de tatouages numériques…), doublage et sous-titrage (hors STSME, pris en charge
dans le complément d’aide spécifique) ;

 Frais d'éditorialisation : collecte des métadonnées, création des fiches œuvres, fabrication et
acquisition de compléments (interviews, "modules vidéo" associés, bonus, bandes annonces, etc.).

 Frais relatifs à la promotion et la commercialisation de l'œuvre en VàD (dépenses de


marketing/publicité/communication en ligne et hors ligne).

Pour les œuvres cinématographiques, les dépenses de numérisation (création d'un master numérique),
ainsi que les frais liés à la restauration des œuvres ne sont pas éligibles au soutien sélectif à la VàD. Ces
dépenses peuvent faire l’objet de demandes spécifiques auprès de la Direction du Patrimoine
Cinématographique du CNC ou du Fonds national pour la société numérique (FSN) dans le cadre de
l’accord-cadre de numérisation des œuvres cinématographiques du 15 mai 2011.

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audiovisuelles
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Critères d’appréciation

 La qualité du catalogue et du travail éditorial autour des œuvres ; compléments de programme,


proportion d’œuvres en VOSTF...

 Les modalités techniques de mise à disposition de l’œuvre : existence d’une version HD, format
d’encodage, attention portée à la protection de l'œuvre contre la copie illicite, notamment si celle-ci
est récente (tatouage numérique, empreinte…), etc. ;

 Accessibilité aux personnes en situation de handicap : sous-titrage pour le public sourd et


malentendant, audiodescription pour le public aveugle et malvoyant ;

 Perspectives de commercialisation du catalogue d’œuvres en VàD ;

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2.2. Le soutien sélectif au programme éditorial VàD pour les éditeurs de services
VàD

Structures éligibles

 Peuvent bénéficier du soutien sélectif au programme éditorial VàD les éditeurs de services de médias
audiovisuels à la demande qui :

o mettent à disposition des utilisateurs des services accessibles en France ;


o entrent dans le champ de l’article 11 du décret du 12 novembre 2010 : leur offre doit comporter
au moins 20 œuvres cinématographiques ou 20 œuvres audiovisuelles et ne pas être
principalement consacrée aux programmes à caractère pornographique ou d'incitation à la
violence ;
o respectent les obligations prévues par les dispositions des chapitres I et II du décret du 12
novembre 2010 ;
o respectent la chronologie des médias ;
o dont l’activité conduit à l’encaissement de sommes donnant lieu au paiement de la taxe sur les
ventes et locations de vidéogrammes destinés à l’usage privé du public et sur les opérations
assimilées, prévue à l’article 1609 sexdecies B du code général des impôts, et sont à jour du
paiement de cette taxe le cas échéant.

 La structure doit assumer la responsabilité éditoriale du choix du contenu du service et déterminer la


manière dont il est organisé.

 La structure doit être établie en France. Sont réputées établies en France les entreprises y exerçant
effectivement une activité au moyen d’une installation stable et durable et dont le siège social est
situé en France, dans un autre Etat membre de l’Union européenne ou dans un Etat partie à l’accord
sur l’Espace économique européen.

 La structure ne doit pas être contrôlée, au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce, par une ou
plusieurs personnes physiques ou morales ressortissantes d’Etats autres que les Etats membres de
l’Espace Economique Européen-EEE.

 Son président, directeur ou gérant, ainsi que la majorité de ses administrateurs, doivent avoir soit la
nationalité française, soit la nationalité d’un autre Etat membre de l’Union européenne, d’un Etat
partie à la Convention européenne sur la coproduction cinématographique du Conseil de l’Europe ou
d’un Etat tiers européen avec lequel l’Union européenne a conclu des accords ayant trait au secteur
de l’audiovisuel, soit la nationalité ou la qualité de résident d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace
économique européen.

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Projets éligibles

 La structure peut solliciter une subvention pour :


o la diffusion, à l’éditorialisation et à la promotion sur des services de médias audiovisuels à la
demande d’une ou plusieurs œuvres cinématographiques ou audiovisuelles européennes ou
d’expression originale française ;
o l’amélioration de la qualité technique ou éditoriale de l’offre proposée et des modalités d’accès
aux œuvres, ainsi qu’à la mise en valeur de l’offre.

 Les projets concernant toute autre forme d'exploitation que la VàD, telle que la télévision de
rattrapage, les ventes internationales ou la diffusion audiovisuelle, ne sont pas éligibles.

Catalogues d'œuvres éligibles

 Le catalogue doit être composé d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles françaises (au sens
d’ « expression originale française ») et européennes, accessibles en langue française (VF et/ou
VOSTF).

 Ce catalogue peut être accompagné de compléments – de quelque nature qu’ils soient (audiovisuels,
photos, textes…).

 On entend par œuvres cinématographiques et audiovisuelles d’expression originale française les


œuvres réalisées intégralement ou principalement en langue française ou dans une langue régionale
en usage en France.

 On entend par œuvres cinématographiques et audiovisuelles européennes les œuvres répondant aux
conditions prévues à l’article 6 du décret du 17 janvier 1990.

 En pratique, constitue notamment une œuvre audiovisuelle une œuvre qui a bénéficié d’une aide du
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COSIP et/ou a été qualifiée d’œuvre européenne par le CSA.
Une œuvre audiovisuelle peut notamment relever des genres de la fiction, du documentaire, de
l’animation ou de la captation ou recréation de spectacles vivants.

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Dépenses éligibles

 Frais techniques de mise en ligne et diffusion des œuvres sur le service de VàD du demandeur :
encodage/transcodage, restauration légère spécifique à l’exploitation en VàD, systèmes de protection
contre la copie illicite (création d’empreintes, de tatouages numériques…), doublage et sous-titrage
(hors ST SME, pris en charge dans le complément d’aide spécifique), bande passante, stockage,
hébergement de fichiers, mise à jour des contenus, mise aux normes IPTV, mise aux normes
terminaux connectées, développement de fonctionnalités ;

 Frais d'éditorialisation : collecte des métadonnées, création des fiches œuvres, fabrication et
acquisition de compléments (interviews, "modules vidéo" associés, bonus, bandes annonces, etc.).

 Frais relatifs à la promotion et la commercialisation de l'œuvre en VàD (dépenses de


marketing/publicité/communication en ligne et hors ligne).

Pour les œuvres cinématographiques, les dépenses de numérisation (création d'un fichier pivot), ainsi que
les frais liés à la restauration des œuvres ne sont pas éligibles au soutien sélectif à la VàD. Ces dépenses
peuvent faire l’objet de demandes spécifiques par les ayants droit auprès de la Direction du Patrimoine
Cinématographique du CNC ou du Fonds national pour la société numérique (FSN) dans le cadre de
l’accord-cadre de numérisation des œuvres cinématographiques du 15 mai 2011.

Critères d’appréciation

 La qualité de l’œuvre et du travail éditorial autour de l’œuvre; (compléments de programme, existence


d’une VOSTF...) ;

 Les modalités techniques de mise à disposition de l’œuvre: existence d’une version HD, format
d’encodage, attention portée à la protection de l'œuvre contre la copie illicite, notamment si celle-ci
est récente (tatouage numérique, empreinte…), etc. ;

 Accessibilité aux personnes en situation de handicap : sous-titrage pour le public sourd et


malentendant, audiodescription pour le public aveugle et malvoyant ;

 La nature et la composition de l’offre globale du service, notamment la part des œuvres


cinématographiques ou audiovisuelles européennes et d’expression originale française et la
proportion d’œuvres patrimoniales ;

 La qualité technique et éditoriale du service : nature et composition du catalogue et de l’offre globale


du service de VàD ;

 La viabilité économique et commerciale du service : perspectives économiques, stratégie de


promotion, etc.

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2.3. Procédure et modalités financières de la subvention

 Le soutien sélectif au PGE VàD fait l'objet de deux sessions annuelles, une au premier semestre et
une au second semestre.

 Pour les détenteurs de droits VàD et d’édition en vidéo physique, les demandes couplées de soutien
sélectif aux PGE vidéo physique et VàD ont lieu une fois par an (dépôt de dossier en février pour une
séance en mars).

 Les demandes de soutien sélectif au PGE VàD sont examinées par la commission d'aide sélective à
l'édition vidéo.

 Les structures qui déposent une demande de subvention dans le cadre du soutien sélectif aux
détenteurs de droits VàD sont auditionnées par la commission le jour de sa séance.

 Les structures qui déposent une demande de subvention dans le cadre du soutien sélectif aux
éditeurs de services de VàD sont auditionnées par la commission le jour de sa séance.

 La décision du président du CNC, prise après avis de la commission, est notifiée au demandeur. Une
convention signée par le CNC et le bénéficiaire vient préciser les conditions de versement de la
subvention.

 L’aide est versée sous forme de subvention, en deux tranches :


- 70% à la signature de la convention ;
- 30% après réalisation du projet, sur remise des justificatifs au CNC.

 La subvention, cumulée aux compléments de subvention éventuels, ne peut excéder 50 % des


dépenses éligibles au PGE VàD. En outre, la subvention ne peut avoir pour effet de porter à plus de
50 % de ces dépenses le montant total des aides publiques accordées pour l’exploitation VàD.

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 Le PGE VàD soutenu doit être déposé, réalisé et justifié conformément aux délais suivants :

Etapes Echéances
- Fixée par le CNC (calendrier publié sur la page du site internet du Centre
dédiée au soutien sélectif à la VàD).
er
- Pour la session d’aide du 1 semestre, le dépôt de dossier a lieu
Dépôt de la demande
généralement en février ou mars pour une séance en avril ou mai.
- Pour la session d’aide du 2nd semestre, le dépôt de dossier a lieu
généralement en juillet pour une séance en septembre ou octobre.
er
- Pour un PGE soutenu lors de la session du 1 semestre de l’année N :
er
entre le 1 janvier N et le 31 décembre N.
nd
- Pour un PGE soutenu lors de la session du 2 semestre de l’année N :
Réalisation du projet er
entre le 1 juillet N et le 30 juin N+1.
A l'exception des éventuels achats de droits VàD qui peuvent avoir été
effectués avant.
Remise des justificatifs Au plus tard un an après la signature de la convention.

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3. Le complément de subvention au sous-titrage pour sourds et
malentendants (ST SME)

 Les sociétés éligibles au complément d'aide au ST SME sont les bénéficiaires du soutien sélectif à la
VàD.

 Toutes les œuvres éligibles au soutien sélectif à la VàD sont éligibles au complément d'aide au ST
SME.

 Les dépenses éligibles au ST SME sont les coûts externes ou internes de création (numérisation,
repérage, saisie du texte, relecture, etc.) ou d'adaptation (numérisation, calage, export des fichiers,
etc.) et d'intégration de fichiers de ST SME pour une exploitation en VàD des œuvres du catalogue
présenté au soutien sélectif à la VàD.

 Le complément d’aide est versé après réalisation du projet et sur remise des justificatifs de réalisation
requis.

 Tout complément d'aide supérieur au coût total des frais justifiés qu'il vient subventionner sera réduit
à proportion des dépenses effectivement engagées et justifiées ;

 La subvention globale (aide + complément(s) d'aide) accordée à chaque bénéficiaire ne pourra


excéder 50% du coût total de ses frais d'édition VàD ;

 Les dépenses éligibles au complément d'aide au ST SME peuvent être soutenues dans leur
intégralité, dans la limite mentionnée au point précédent.

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4. Le complément de subvention à l'audiodescription

 Les structures éligibles au complément d'aide à l'audiodescription sont les bénéficiaires du soutien
sélectif à la VàD.

 Toutes les œuvres éligibles au soutien sélectif à la VàD sont éligibles au complément d'aide à
l'audiodescription, en particulier les films de long métrage ayant reçu l’agrément de production du
CNC.

 Les dépenses éligibles à l'audiodescription sont les coûts externes ou internes de création
(numérisation, repérage, simulation, enregistrement, etc.) ou d'adaptation (numérisation, calage, etc.)
et d'intégration de fichiers audiodécrits pour une exploitation en VàD des œuvres du catalogue
présenté au soutien sélectif à la VàD.

 Le complément d’aide est versé après réalisation du projet et sur remise des justificatifs de réalisation
requis.

 Tout complément d'aide supérieur au coût total des frais justifiés qu'il vient subventionner sera réduit
à proportion des dépenses effectivement engagées et justifiées ;

 La subvention globale (aide + complément(s) d'aide) accordée à chaque bénéficiaire ne pourra


excéder 50% du coût total de ses frais d'édition VàD ;

 Les dépenses éligibles au complément d'aide à l'audiodescription peuvent être soutenues dans leur
intégralité, dans la limite mentionnée au point précédent.

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