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croissance économique ?
Rayan.D , Edwina, Jihène
Introduction :
Robert Solow soulevait, en 1987, un paradoxe : « On voit des ordinateurs partout, sauf dans les
statistiques de productivité », signi ant ainsi que la révolution informatique ne faisait pas
progresser la productivité puis la croissance. L'explication tiendrait la façon dont les entreprises
adoptent les nouvelles technologies. Il a fallu que les entreprises intègrent plus ef cacement
l'apport de l'informatique pour que l'on mesure mieux les innovations. Cela pose en permanence
la question de l'adaptation de la mesure du progrès technique.
Le progrès technique désigne le progrès des technologies, mais également l’ef cacité de leur
usage et de l'organisation du processus de production. Il est appréhendé par la productivité
globale des facteurs. Son impact sur la croissance, c'est-à-dire la progression de la richesse créée
(mesurée par le PIB) sur un territoire donné, en un an, est très discuté et peut varier en fonction
de la nature du progrès technique et de son effet sur le marché du travail.
Plan:
• -Le progrès technique à un effet positif sur la productivité des facteurs de production ce qui
permet d’accroître la croissance économique.
• Le progrès technique améliore donc la productivité des facteurs et est , à long terme la source la
plus importante de croissance. Il génère des gains de productivité permettant une hausse des
pro ts , une augmentation des salaires et ou une baisse des prix .
Doc 1: nous présente la croissance du PIB (en%) et les contributions à cette croissance d’après
OCDE en 2020.
En France, en 2010 la productivité globale des facteurs ( PGF) était de 0,9 % alors que le facteur
travail et capital sont de 0,5 %. Nous pouvons voir que dans les 4 pays présentés la PGF est
toujours plus élevée que les facteurs travail et capital. Cela nous explique donc que grâce au
progrès technique la PGF génère la croissance économique.
• Progrès technique comme « résidu » chez Solow pour expliquer la croissance intensive ,
analyse du rôle de l’innovation dans la croissance économique chez Schumpeter.
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• En améliorant les techniques de production, le progrès technique génère des gains de
productivité favorables à la croissance, les facteurs de production deviennent plus ef caces et
permettent plus avec la même quantité de travail et de capital.
Doc 4: rôle du capital technologique, qui s’accumule par l’investissement dans la recherche et
développement. En France , les dépenses intérieures de recherche et développement atteignent
50,6 millions d’euros en 2017, soit 2,22 % du PIB.
Doc1 : Dans les pays développés, en Corée du Sud par exemple , la contribution de la
productivité globale des facteurs (PGF) est supérieure à la contribution des facteurs travail et
capital et par conséquent son PIB augmente davantage comparé aux autres pays comme la France
et le Royaume-Uni en 2018.
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- Joseph Aloïs Schumpeter montre que l’innovation est à l’origine des cycles économiques. Il
envisage déjà la croissance comme le résultat d’un processus endogène, et établit une
corrélation entre les grands cycles de la croissance (constitués de phases d’expansion et de
récession) et des innovations radicales.
- Elles béné cient à un ou des entrepreneurs, qui dégagent un pro t liés à leur situation de
monopole , ceci favorise l’imitation d’autres entrepreneurs.
Doc 3: Les fonds investit dans le capital innovation en France sont en augmentation chaque
années atteignent en 2018 un fond d’investissement de près de 1,619 millions d’euros.
Doc 2: Les revenus de l’industrie musicale mondiale par types de diffusion en 2019. Montre
qu’avec le développement des téléphones portables et de la connectivité de nouvelles formes de
consommation ont fît leur apparition. « La consommation streaming ». En 2005, les ventes de
streaming représentaient environ 0,1 millards de dollars . En 2019, la consommation en
streaming représente 11,4 millards de dollars . Elle devient donc la consommation qui génère le
plus de pro ts dans l’industrie musicale mondiale .
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- Doc 3: Les fonds investit dans le capital innovation en France en 2004 étaient de 396 millions
d’euros, en 2018 les fonds étaient de 1619 millions d’euros.
Conclusion:
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