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∀𝑥 ∈ 𝐸, 𝑞(𝑥) ≥ 0
Exemples1.4 :
2. 𝑞: 𝑀2 (ℝ) → ℝ tel que 𝑞 (𝐴) = (𝑡𝑟(𝐴))2 est non définie positive car
0 1
∃𝐴 = ( ) ∈ 𝐸 − {0} et 𝑞 (𝐴) = 0
0 0
Critère de Sylvester : Pour qu’une matrice A = (𝑎𝑖𝑗 )1≤𝑖,𝑗≤𝑛 réelle symétrique soit
strictement positifs
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Chapitre3: Espace euclidien-Produit scalaire
Exemple1.6 :
1 2 −1
Soit 𝐴 = 𝑀(𝑞, 𝜉 ) = ( 2 5 0 ) avec ξ la base canonique de ℝ3
−1 0 6
1 2
q est définie positive car : |1| > 0 ,| | = 1 > 0 et det A=1> 0
2 5
1 2 −1
𝐴=( 2 5 3 ) n’est pas définie positive car det A = -25< 0
−1 3 1
Preuve :
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Chapitre3: Espace euclidien-Produit scalaire
à𝜑.
L’application ‖. ‖ : E → ℝ+ est appelée norme euclidienne sur E
𝑥 ↦ √𝑞(𝑥)
2 Orthogonalisation de Gram-Schmidt :
Soit (E, 𝜑 ) un espace euclidien de dimension finie 𝑛. Soit q la forme quadratique sur
1 𝑠𝑖 𝑖 = 𝑗
∀1 ≤ 𝑖, 𝑗 ≤ 𝑛: 𝜑(𝑒𝑖 , 𝑒𝑗 ) = 𝛿𝑖𝑗 = {
0 𝑠𝑖 𝑖 ≠ 𝑗
La matrice de q dans ℬ est dans ce cas 𝐼𝑛 (matrice identité d’ordre 𝑛)
Si q est une forme quadratique définie positive alors il existe une base
de E q-orthonormée
a. Le procédé de Gram-Schmidt :
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Chapitre3: Espace euclidien-Produit scalaire
𝑣1 = 𝑢1
𝑖−1
{ < 𝑣𝑗 , 𝑢𝑖 >
𝑣𝑖 = 𝑢𝑖 − ∑ .𝑣
< 𝑣𝑗 , 𝑣𝑗 > 𝑗
𝑗=1
Exemple2.3:
2 −1 0
𝐴 = (−1 2 −1)
0 −1 2
ξ = { 𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 } de ℝ3
𝑣1 = 𝑒1
< 𝑣1 , 𝑒2 >
𝑣2 = 𝑒2 − .𝑣
< 𝑣1 , 𝑣1 > 1
< 𝑣1 , 𝑒3 > < 𝑣2 , 𝑒3 >
𝑣3 = 𝑒3 − . 𝑣1 − .𝑣
{ < 𝑣1 , 𝑣1 > < 𝑣2 , 𝑣2 > 2
1
1
1 3
2
Les calculs donnent 𝑣1 = (0) , 𝑣2 = (1) et 𝑣3 = ( 2 )
0 3
0 1
1 1
1
2 3
t
La matrice A’ de q dans ℬ est A’ = P . A . P avec P = Pass (ξ,ℬ) = (0 1
2)
3
0 0 1
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Chapitre3: Espace euclidien-Produit scalaire
2 0 0
3
A’ = (0 2
0) = 𝑑𝑖𝑎𝑔( 𝑞 (𝑣 ), 𝑞 (𝑣 ), 𝑞(𝑣 ))
1 2 3
4
0 0
3
1 2 3 2 2 4
On obtient après calculs 𝑞 (𝑥 ) = 2 (𝑥1 − 𝑥2 ) + (𝑥2 − 𝑥3 ) + 𝑥32
2 2 3 3
1
En multipliant chaque 𝑣𝑖 par ‖𝑣 ‖ on obtient une base ℬ’ 𝑞-orthonormée de E
𝑖
√3
1 √2
6
2√3
√2 √3
ℬ’ = 𝑤1 = ( 0 ) , 𝑤2 = √2 , 𝑤3 =
3
√3
0 (0) √3
{ ( 2 )}
La matrice 𝐴’’ de q dans ℬ’ est 𝐴’’ = tQ. A . Q avec
1 √2 √3
√2 2√3 6
1 0 0
√2 √3
Q = Pass (ξ,ℬ’) = 0 et 𝐴’’ = 𝐼3 = (0 1 0)
√3 3
√3
0 0 1
(0 0
2 )
b. Matrices orthogonales :
Définition2.4: Une matrice A de 𝑀𝑛 (ℝ) est orthogonale si elle vérifie l’une des
propriétés suivantes :
a. tA . A = 𝐼𝑛
b. A . tA = 𝐼𝑛
c. A est inversible et 𝐴−1 = tA
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Chapitre3: Espace euclidien-Produit scalaire
orthonormée.
Propriétés2.7:
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Chapitre3: Espace euclidien-Produit scalaire
endomorphisme de E
relativement à ℬ. Alors :
𝑓 est symétrique si et seulement si A est symétrique
relativement à ℬ. Alors
𝑓 est orthogonal si et seulement si A est orthogonale
√2 2
Soit l’endomorphisme 𝑓: ℝ2 → ℝ2 défini par 𝑓(𝑥 ) = ( (𝑥1 − 𝑥2 ), √ (𝑥1 + 𝑥2 ))
2 2
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Chapitre3: Espace euclidien-Produit scalaire
√2 − √2
Proposition3.8:
Preuve :
1. (𝛼𝑓 + 𝑔)∗ = 𝛼𝑓 ∗ + 𝑔∗
2. (𝑖𝑑𝐸 )∗ = 𝑖𝑑𝐸
3. (𝑔°𝑓 )∗ = 𝑓 ∗ °𝑔∗
4. (𝑓 ∗ )∗ = 𝒇
Preuve : Exercice
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Chapitre3: Espace euclidien-Produit scalaire
4 Exercices
Exercice1 :
Montrer que la forme bilinéaire φ : ℝ𝑛 [𝑋] ⤬ ℝ𝑛 [𝑋] → ℝ
𝑛
Exercice2 :
Exercice3 :
Soit 𝑞 la forme quadratique sur ℝ3 dont la matrice dans la base canonique ξ est
1 2 −1
𝐴 = (2 5 0)
−1 0 6
linéaires indépendantes
base .
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