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Contexte historique (Wikipédia): fin de 2WW Organisation des Nations unies (ONU) est
une organisation internationale (regroupant en juin 2022 193 États membres). Elle a été
instituée le 24 octobre 1945 par la ratification de la Charte des Nations unies signée le 26
juin 1945 par les représentants de 51 États. Elle remplace alors la Société des Nations.
La physiologie (du grec phusiologia qui signifie étude de la nature) regroupe des processus
qu'elle étudie en 3 grandes fonctions qui sont :
Chez l’espèce humaine, la reproduction est sexuée et est associée à l’existence des
appareils génitaux qui assurent la production des gamètes et leur rencontre lors de la
fécondation. Il y a donc des individus du sexe masculin et du sexe féminin, capables
de produire les cellules reproductrices (spermatozoïde chez l’homme et ovule chez la
femme).
Une bonne santé mentale correspond à la capacité d’un individu de mener une vie
épanouissante pour lui et de nouer et d’entretenir des relations dans sa communauté de vie.
Selon l’OMS, « Il n’y a pas de santé sans santé mentale ». Mais personne ne nage en
permanence dans le bonheur. Notre santé mentale fluctue en permanence, tout simplement
parce qu’elle dépend de nombreux facteurs sur lesquels il est plus ou moins facile d’agir soi-
même :
Il est impossible d’agir sur certains facteurs, comme l’hérédité ou certains événements
survenus dans le passé. Cependant, vous pouvez changer vos habitudes et vos
comportements et prendre certaines mesures pour vous maintenir en bonne santé mentale.
Être en bonne santé mentale ne correspond donc pas simplement au fait de ne pas
présenter de trouble mental. Une personne peut vivre avec un trouble mental et
expérimenter tout de même un bien-être émotionnel se traduisant par une vie équilibrée et
satisfaisante. L’inverse est aussi vrai : l’absence de trouble mental n’est pas une garantie de
bien-être émotionnel.
Comme le fait d’être en bonne santé physique, être en bonne santé mentale permet de se
sentir bien dans sa peau. Cela permet également de profiter pleinement des joies de la vie,
de s’épanouir et d’essayer de nouvelles choses.
Maintenir une bonne santé mentale est aussi l'une des meilleures façons de se préparer à
traverser les moments difficiles de la vie, sur le plan personnel ou professionnel.
Pour se maintenir en bonne santé mentale, il est recommandé d’établir un certain équilibre
entre les divers aspects de sa vie, c’est-à-dire les aspects :
social
physique
mental
économique
spirituel
émotionnel
Les périodes de la vie (parcours scolaire, cheminement professionnel, vie familiale, etc.), les
difficultés et les défis rencontrés viennent parfois faire pencher la balance d’un côté ou de
l’autre. Il peut alors être pertinent de se questionner sur les changements à faire afin de
favoriser le maintien de sa santé mentale.
Entretenez des relations positives avec votre entourage : famille, amis, voisins,
collègues de travail, etc.
Participez régulièrement à des activités de loisir qui vous plaisent et trouvez du
temps pour vous y adonner.
Évitez de rester seul ou de vous isoler si vous vivez une situation difficile, comme un
deuil ou une perte d’emploi. Contactez un proche, une personne de confiance ou une
ressource pouvant vous apporter de l’écoute, du soutien ou de l’aide.
c) La santé sociale
D’après Russell RD. (Social Health: An attempt to clarify this dimension of well-being.
International Journal of Health Education 1973; 16:74-86) La santé sociale d’une société
c’est lorsque les chances et l’accès sont les mêmes pour tous en ce qui concerne les biens
et les services qui sont nécessaires pour un fonctionnement optimal en tant que citoyen.
Pour mesurer la santé dans ces termes, il est possible d’évaluer dans quelle mesure la
richesse est distribuée, si les individus ont accès aux services, au processus d’aide à la
décision, ...
La santé sociale au niveau individuel fait référence à « la façon dont une personne se
comporte avec les autres, la façon dont les autres réagissent à ce comportement et
comment la personne réagit face aux institutions ainsi qu’aux règles et normes sociales ».
privilégier les produits non transformés, bruts et de saison, pour limiter ainsi la
consommation d’additifs (émulsifiants, édulcorants, colorants…) dont les effets sont
encore mal documentés
éviter l’usage de compléments alimentaires
privilégier les produits issus d’une agriculture limitant l’apport en pesticides
b) Le sommeil
Le sommeil représente plus d’un tiers de notre vie. Il est déterminant pour la croissance, la
maturation cérébrale, le développement et la préservation de nos capacités cognitives. Il
est essentiel pour l’ajustement de nombreuses sécrétions hormonales et pour le maintien
de notre température interne. On sait aujourd’hui que la réduction du temps de sommeil ou
l’altération de sa qualité favorisent probablement la prise de poids et l’obésité.
• Le réveil doit être dynamique pour bien éveiller son corps : lumière forte, exercices
d’étirement, petit déjeuner complet.
• Se reposer ou faire une courte sieste en début d’après-midi. Il suffit de fermer les yeux 5 à
20 minutes en relâchant le corps. Le sommeil viendra rapidement si le besoin est là. La sieste
permet de maintenir la vigilance pour le reste de la journée.
• Eviter les excitants après 16 heures. Café, thé, cola, vitamine C retardent l’endormissement
et augmentent les réveils nocturnes.
• Eviter l’alcool et le tabac le soir. La nicotine est un stimulant qui retarde l’endormissement,
augmente les réveils nocturnes et rend le sommeil plus léger. L’alcool a une action sédative
mais favorise l’instabilité du sommeil avec des éveils nocturnes fréquents.
• En cas de réveil le matin même très tôt, se lever et commencer la journée. Ne pas chercher
à tout prix à se rendormir.
• Ne pas utiliser de médicaments pour dormir sans avoir consulté votre médecin.
d) Le mental
S’écouter et s’aimer soi même : Importance de prendre en compte ses besoins physiques et
psychiques. Or on ne s’écoute souvent pas assez. Pour limiter le stress qui peut avoir des
répercussions sur le bien être et santé (maux de ventre, de dos, de tête…) il faut être à
l’écoute de ses besoins et résister à l’envie de faire plaisir aux autres. Cela suppose de savoir
ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas. Il est donc primordial d’avoir confiance en soi et
une bonne estime de soi.
Etre capable de profiter de l’instant présent : Pour éviter de ruminer et préserver sa santé
mentale, il est important d’apprendre à conscientiser de d’apprécier ce que l’on vit, même
les choses simples.
Bien s’entourer : Les personnes qui nous entourent jouent un rôle essentiel dans notre bien-
être psychique. Il est important de développer des relations solides avec les personnes qui
nous font du bien et sur qui on peut compter. (Annabelle Iglesias,
https://www.passeportsante.net, aout 2019)
1. Elle met davantage l'accent sur la prévention que sur les traitements curatifs ;
2. Elle développe une approche de population. Les états ont ainsi mis en œuvre des
politiques de santé publique
En France, actuellement cette politique de santé publique est résumée dans la « Loi de
modernisation du système de santé » 26 janvier 2016 et qui tient en plusieurs points :
Définition : AP prescrite par un médecin à des personnes atteintes d’une affection de longue
durée ou d’une maladie chronique ou présentant des facteurs de risque ou en perte
d’autonomie.
Les bienfaits de l’activité physique (AP) sur la santé sont connus et désormais validés par de
nombreuses revues de la littérature publiées en France et à l’étranger.
En 2016, l’OMS publie sa stratégie pour agir contre la diminution continue des niveaux d’AP
et réduire les inégalités d’accès à l’AP des populations.
En 2018, l’OMS estime que, dans le monde, un adulte sur quatre, et trois adolescents sur
quatre (âgés de 11 à 17 ans) n’atteignent pas les recommandations d’AP pour la santé, et se
donne comme objectif, pour 2030, une réduction globale de 15 % de l’inactivité chez les
adultes et les adolescents.
De nombreux pays ont étudié les déterminants à l’AP en population et ont mis en place des
politiques de promotion de l’AP.
En France, depuis les années 2000, le développement de l’AP constitue un des axes de
plusieurs plans nationaux de santé.
La France, par la loi du 26 janvier 2016 de « modernisation de notre système de santé »,
s’est engagée dans une politique de promotion de l’AP sur ordonnance.
Ainsi le médecin peut prescrire de l’APA aux patients atteints d’une affection de longue
durée. Cette APA doit être encadrée par des professionnels de santé dans le cadre d’un
parcours de soin
Elle précise cependant que « ni la prescription, ni la dispensation d’une AP ne font l’objet
d’un remboursement par l’assurance maladie ».
L’arrêté du 24 décembre 2020 et surtout la loi 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport
en France qui vont réviser et faire évoluer ces limites en développant véritablement « l’AP
sur ordonnance »
Ainsi la loi ouvre la prescription d’APA à l’ensemble des médecins et pour les « personnes
atteintes d’une affection de longue durée ou d’une maladie chronique ou présentant des
facteurs de risque et des personnes en perte d’autonomie.
Son article 3 prévoit une prise en charge par l’assurance maladie de l’APA sur prescription
médicale selon des modalités et un périmètre qui restent à définir
Compte tenu du caractère récent de cette loi, la mesure est en cours de développement sur
le territoire national. Cela nécessite :
- Une formation des médecins (diagnostique, prescription, suivi..)
- Le développement de structures de soin
- Un suivi et un repérage des populations à besoin particulier
- Un suivi des patients en parcours de soin et après…
Les effets délétères de l’inactivité physique et de la sédentarité sont bien démontrés. Les
bénéfices pour la santé d’une AP régulière sont largement supérieurs aux risques liés à sa
pratique pour la plupart des adultes (il existe des risques de l’AP mais ils ne doivent pas être
surestimés et restent toujours inférieurs aux bénéfices). De plus, l’évolution de la loi avec la
prise en charge par l’assurance maladie montre bien que pour une société le coût de l’AP sur
ordonnance reste inférieur aux coûts sociaux que génère une population en mauvaise santé.
Le sport santé
Le sport-santé est un sport dont les conditions de pratique ont été adaptées pour répondre
aux besoins de publics présentant des vulnérabilités et/ou des besoins spécifiques en lien
avec leur état de santé. Il a pour objectif de maintenir ou d’améliorer l’état de santé de la
personne en prévention primaire, secondaire ou tertiaire. Il est supervisé par des éducateurs
sportifs formés ou des professionnels de l’APA, selon les niveaux de vulnérabilité des publics.
La notion étant récente (tout comme l’AP sur ordonnance depuis la loi de mars 2022)
beaucoup de confusion sur internet.
Sport renvoie à une pratique institutionnalisée et gérée par une fédération, soumise à une
règlement fédéral…le sport santé est donc encadré, dans des structures ou association
affiliées à une fédération, par des éducateurs sportifs professionnels qui ont suivi une
formation pour acquérir les compétences nécessaires à la prise en charge de patients
atteints de pathologies et/ou de handicap.
D’après l’OMS (Stratégie sur l’activité physique pour la Région européenne de l’OMS 2016-
2025)
« Parmi les bienfaits avérés qu’elle procure pour la santé, il convient de mentionner :
- réduction des risques de maladies cardiovasculaires, d’hypertension
- réduction des risques de diabète
- réduction des risques de certaines formes de cancer.