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Un débat existe depuis plusieurs années sur la mise en place d’un éventuel impôt européen qui
permettrait à l’Union européenne (UE) de disposer d’une réelle ressource propre dans la mesure
où, avec la diminution de la part des droits de douane et des prélèvements agricoles, les recettes
de l’Union sont de plus en plus dépendantes des États via la ressource RNB et donc de moins en
moins “propres” à l'Union.
Par ailleurs, le plan de relance voté en décembre 2020 pour faire face aux conséquences de la
crise sanitaire liée au COVID-19 autorise la Commission européenne à emprunter jusqu’à 750
milliards d’euros, une somme qui devrait être remboursée, notamment, par la création de
nouveaux impôts.
Une taxe écologique sur les emballages plastiques non recyclés est instaurée depuis le 1er janvier
2021 (sur la base d'un taux d'appel de 0,80 euro par kilogramme).
la création d’une taxe sur les transactions financières, remise au goût du jour par la crise
depuis 2008. Cette crise économique et sociale profonde a par ailleurs relancé le débat sur le
pourcentage de la contribution des États membres au budget de l’Union, qui, avec à peine
1% du revenu national brut, ne peut en aucun cas constituer un outil contracyclique pour
relancer l’économie européenne. Ce constat a de facto conféré une nouvelle actualité à la
création éventuelle d’un ou plusieurs impôts européens ;
la mise en place d’une coopération renforcée sur la taxe sur les transactions financières est
discutée depuis 2013 entre 11 États membres (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne,
Estonie, France, Grèce, Italie, Portugal, Slovaquie, Slovénie), le Conseil s’étant mis d’accord à
la majorité qualifiée, le 22 janvier 2013, sur cette taxe dont le principe avait déjà été validé
par la Commission et le Parlement à l’automne 2012. D'après la première proposition de la
Commission, cette taxe s’appliquerait à toutes les transactions entre institutions financières et
consisterait en un prélèvement de 0,1% sur les actions et les obligations, et de 0,01% sur les
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