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Al-Nawawi

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Al-Nawawi
Biographie
NaissanceOctobre 123
Nawa ( ) en

(Sultanat
Mamelouk d
Caire)
Décès 22 décembre
(à 45 ans)
Nawa ( ) (Sy
en

Sultanat
Mamelouk d
Caire)
Nom ‫يحيى بن شرف‬
dans la ‫لحزامي النووي‬
langue ‫الشافعي‬
maternelle
Surnoms ‫ُم حيي الدين‬, ‫َّي ا‬
‫قطب األولياء‬, ‫خ‬
‫الشافعية‬
Activités Muhaddith, f
ouléma
Autres informations
A travaillé Dar al-
pour Hadith al-
Ashrafiyya
()d

Maîtres Abu
Shama Al-
Maqdisi
( ), Abd-
en

ar-
Rahman
ibn Nuh
al-
Maqdissí
( ), Isḥāq
d

bin
Aḥmad al-
Maġribī
( ), Ibrahim
d

ibn Issa
al-Muradí
()
d

Titres honorifiques
Imam ( )
d

Cheikh al-Islam
Œuvres principales
Al-Minhaj fi Shârh
Mûslim Ibn Hajjâj ( ),d

Les quarante hadiths


( ), Les Jardins des
d

vertueux, Bustan al-


`arifin ( ), Al Athkar Al
d

Navavi ( ) d

Al-Imam Muîn ad-Dîn Abu Zakariya Yahya ibn Sharaf ibn Marri ibn
Hasan ibn Husayn ibn Hizam ibn Muhammad ibn Jumuah An-
Nawawi [1] (1233-1277 (631-676 A.H. soit 1233-1277))[2] (arabe :
‫)النووي‬. Né en 631 de l’Hégire, soit en 1233 du calendrier grégorien,
dans le village de Nawā dans la région de Ḥūrān au Sud de la
Syrie, il est une figure de l'école chaféite et un théologien acharite,
considéré comme l’éditeur, le sélectionneur des avis et le
réorganisateur de l’école juridique.

Biographie

Jeunesse

Al-Nawawi naquit au cours du mois du Muḥarram de l'an 631 de


l'Hégire (octobre 1233 de l'ère chrétienne) dans le village de Nawā
à 85 km au sud-est de Damas[3]. Dès sa plus tendre enfance il
s'attacha à la lecture du Coran et sa piété lui vaudra une
apparition, à l'âge de sept ans, lors de la vingt-septième nuit de
Ramaḍān. Son père, un échoppier, relate : « Il dormait à mes côtés,
il se leva au milieu de la nuit, me réveilla et il me dit : « Ô mon père
quelle est cette lumière qui emplit la maison? » Toute la famille se
réveilla et nous ne vîmes rien et je sus que c'était la nuit de sa
destinée »[4].

À l'âge de dix ans, son père l’a mis dans une échoppe pour y
travailler et se préoccupa aussi de parfaire son apprentissage du
Coran.

Durant les années quarante du septième siècle de l’hégire, le


cheikh Yāsīn Ibnu Yūsuf Al-Murrākichiyy était de passage à Nawā
où il le remarqua. Il vit qu'il fuyait des enfants qui voulaient le
forcer à jouer, tout en récitant le Coran. En raison de cet
événement, l'érudit dit : « Son amour pénétra alors mon cœur ». Il
alla donc voir celui qui lui enseignait le Coran et lui recommanda
de lui porter une grande attention. Il lui dit : « Il est à espérer que
cet enfant devienne le plus savants et le plus ascète des gens de
son époque et que les gens profitent de sa personne ». Surpris,
son enseignant lui demanda : « Es-tu un devin ? ». Le cheikh Yāsīn
lui répondit : « Non, mais c'est Allāh qui m’a fait prononcer ces
paroles »[5]. Son père fut informé de cette discussion alors il porta
une grande attention à son fils jusqu’à ce qu’il ait mémorisé le
Coran vers la puberté, concomitamment avec l’apprentissage du
fiqh auprès les savants de son village.

Arrivée à Damas
Motivé par le conseil du cheikh Yāsīn, par l’engouement de son fils
pour la science religieuse et par son intelligence remarquable, son
père le ramènera à Damas afin de continuer ses études en 649H,
soit à l’âge de 18 ans[6].

Al-Nawawi suit l'enseignement de l’imam de la Grande Mosquée


Omeyyade, le cheikh Jamāl ᶜAbd al-Kāfī (décédé en 689H) qui
l'oriente vers le Muftī de Damas le cheikh Tāj ad-Dīn al-Fazārī,
surnommé Ibn al-Firkāḥ qui devint le premier maître damascène
d’an-Nawawi[7].

Ibn al-Firkāḥ le recommanda à l’imam al-Kamāl Isḥāq bin Aḥmad


al-Maġribī, directeur de l’École ar-Rawāḥiyya, qui lui accorda une
chambre annexe à l’école. Il trouva la tranquillité dans cette
chambre où il résida jusqu’à son décès en 676H[8],[7].

Pèlerinage

En 651H, Al-Nawawi voyagea avec son père pour accomplir le


pèlerinage puis il retourna à Damas. Durant son pèlerinage, il
tomba malade dès sa sorti de Nawā jusqu’au jour de ᶜArafāt. Son
père disait : « Il ne s’est jamais plaint ». Il demeura à Médine
durant environ un mois et demi[9]. Après son retour à Damas, il
revint avec une immense capacité scientifique et un versement
incomparable dans la science islamique. Il ouvrit un nouvel
épisode dans sa vie en suivant les traces de son maître le cheikh
Al-Murrākichiyy, en excellant dans les adorations, l’ascétisme et la
gestion de son temps pour ne perdre aucun moment et ce, jusqu’à
son décès[10],[11].

Apprentissage à Damas

Aussitôt après s'être installé dans sa nouvelle demeure à l’École


ar- Rawāḥiyya, Al-Nawawi mémorisa le « Tanbīh » en quatre mois
et demi, et le quart du fameux ouvrage de droit chaféite, « al-
Muhaḋḋab » de l’imam al-Ŝīrāzī dans le reste de l’année[10]. En
650H, il a récité par cœur le « Tanbīh » à l’éminent jurisconsulte
d'Égypte Muhammad bin al-Ḥusayn bin Ruzayn[11].

Il est devenu l’exemple de l’apprentissage sérieux et efficace à


Damas. Il suivait douze leçons par jour, regroupant des études
juridiques, de narration et transmission de hadith, de langue arabe,
de croyance et autres[12]. Il ne perdait pas son temps ni la nuit ni le
jour et il se dédiait à la science même durant ses trajets, il révisait
ses mémorisations ou lisait. Lorsqu’il était visité par quelqu’un, il
ne lui accordait que le salut et les réponses à ses questions. Si le
visiteur s’asseyait chez lui, il lui donnait un livre pour qu’il ne lui
perde pas son temps. Même durant ses déplacements en allant
ou rentrant, il révisait ses mémorisations[13]. Il conserva ce rythme
pendant six ans environ[11],[13].

Direction de Dār al-Ḥadīṯ al-Aŝrafiyya à Damas


Dār al-Ḥadīṯ al-Aŝrafiyya est la plus prestigieuse Dār [École
Supérieure] d’enseignement des sciences de Ḥadīṯ. Elle fut
construite à Damas par le Sultan ayyubite al-Aŝraf Mużaffar ad-
Dīn Mūsā bin Muḥammad al-ᶜĀdil en 630H. La condition du wāqif
de cette école [celui qui a financé sa construction] fut que le
directeur de l’école dût être le plus grand savant de son époque au
niveau des sciences de transmission et de connaissance de
Ḥadīṯ. Il est connu que son directeur est le plus grand savant de
son époque. Son premier directeur fut l’imam Abū ᶜAmr ibn aṣ-
Ṣalāḥ[14].

L’imam An-Nawawī n’a pas cherché à devenir le directeur de cette


école mais il fut forcé à accepter cette tâche où il versait aux
étudiants d’abondantes connaissances. C’est en 665 qu’il accepta
d’assumer cette responsabilité et prendre la direction de Dār al-
Ḥadīṯ al-Aŝrafiyya où il enseigna jusqu’à son décès[15]. Malgré
cette nouvelle fonction, il a conservé sa vie d’ascète et n’a jamais
touché le salaire associé à cette fonction[15]. C’est dans cette
école que l’imam an-Nawawī a dicté les deux recueils
authentiques de ḥadīṯ plusieurs fois ainsi qu’un grand nombre
d’ouvrages des diverses disciplines scientifiques. Tāj al-Dīn al-
Subqī a dit à propos de Dār al-Ḥadīṯ al-Aŝrafiyya : « Nul ne l’a entré
ayant une meilleure mémorisation qu’al-Mizzī ni étant plus pieux
qu’an-Nawawī et Ibn aṣ-Ṣalāḥ »[16].
Confrontations avec le Sultan

An-Nawawi est souvent devenu le refuge des gens pour réclamer


leurs droits auprès des gouverneurs. Ainsi, il eut plusieurs
échanges virulents avec le sultan mamelouk Baybars qui disait :
« je ne crains que ce Nawawī »[17].

En fait, le sultan Baybars a réclamé aux propriétaires des terrains


dans la Ġūṭa de présenter des preuves de leur propriété après
l’invasion mongole. Il voulait éviter que des gens ne s’approprient
des biens des autres et surtout des biens des gens tués par les
mongols. Cependant, cela constituait une exigence contredisant
les règles juridiques attribuant au possesseur une preuve de
propriété vu la difficulté de chercher une preuve de propriété pour
la majorité des gens, comme ceux qui ont reçu leurs terrains par
héritage. Lorsque l’imam an-Nawawī s’est opposé à la décision de
Baybars, ce dernier s’est demandé, qui est cette personne ? Ses
vizirs lui ont indiqué qu’il est le ŝayḣ de Dār al-Ḥadīt al-Aŝrafiyya.
Alors Baybars ordonna de couper ses salaires et provisions.
Cependant, il fut choqué que l’imam an-Nawawī ne touche rien de
ces salaires. Cela imprégna la pensé du sultan qu’il est devant une
personne hors norme. Notons que les lettres de l’imam an-
Nawawī au Sultan furent adaptées à la nature de la relation et
reflétant sa sagesse dans le traitement de cette problématique.
Les auteurs mentionnent trois grandes confrontations entre les
deux[18],[17],[19].
À la suite de leur dernière confrontation, l’imam an-Nawawī jura de
ne jamais plus entrer à Damas tant que Baybars y demeurerait. Il
ne fallu que très peu de temps pour que ce dernier s'empoisonne.
Cette mort fut inscrite sur le compte des anecdotes illustres ayant
corrélé l'affirmation de la piété de l’imam et le soutien divin sur
lequel il pouvait s'appuyer.

Décès

Al-Nawawi a visité Jérusalem et al-Ḣalīl (Hébron) puis il est


retourné à Nawā chez son père où il est décédé la nuit de
mercredi 24 rajab de l’année 676 de l’Hégire. Lorsque la nouvelle
est parvenue à Damas, le jeudi soir, les musulmans ont prié sur lui
le vendredi dans la Grande Mosquée Omeyyade et ce fut une
grande tristesse et un immense regret[20],[21],[22],[19]. La description
de ses derniers moments et des prodiges qui l’ont accompagné
déchire le cœur et fait couler les larmes. Plus de six cents vers de
poésies ont été prononcés pour le pleurer. Ils sont mentionnés
dans les ouvrages traitant de sa biographie.  

Ses vertus furent innombrables, son disciple l’imam Ibn al-ᶜAṭṭār,


surnommé le résumé d’Al-Nawawī, les a recueillis dans la
biographie qu’il lui a consacré. Cette biographie fut l’objet d’un
grand nombre d’ouvrages consacrés à sa présentation et son
étude.
En janvier 2015, des terroristes appartenant à l'organisation Al-
Nosra ont dynamité son mausolée situé à 45 km de Deraa en
Syrie[23].

Apports scientifiques

Droit chaféite

Il a étudié le fiqh chaféite avec les illustres savants de son époque


en maîtrisant les fondements et les règles de l’école en une courte
période. Son disciple Ibn al-ᶜAṭṭār disait : « Il mémorisait le droit de
l’école chaféite : ses règles, ses fondements et ses questions
détaillées ainsi que les avis des Compagnons et de leurs
descendants (Tābiᶜīn), les divergences des savants et leurs
accords et consensus, ainsi que ce qui est connu et méconnu »[24].
C’est ainsi qu’il devint la référence du droit chaféite. Il est le seul
jurisconsulte musulman qui soit devenu la référence de son école
juridique avant d’atteindre l’âge de quarante ans. À la suite de ses
fameux ouvrages en fiqh, il a acquis le titre de cheikh al-maḋhab
(savant de l'école), dans les ouvrages de l’école, et ses sélections
sont devenues la référence dans l’école. 

Dans son ouvrage « Minhāj al-Ṭālibīn » de droit chaféite, il a


instauré de nouvelles terminologies dans la rédaction du fiqh
ouvrant une nouvelle ère dans la vie de l’école shafiite. Cela a
assuré la stabilité terminologique des rédactions juridiques par
rapport aux autres écoles. C’est pourquoi l’imam Tāj al-Dīn al-
Subqī l’a désigné comme étant « Ŝayḣ al-islam, le professeur des
savants tardifs (muta’aḣirīn), la preuve de Dieu envers les
successeurs, l’appelant à la voie des prédécesseurs »[25].

Foi islamique

Il était comme la majorité des savants chaféite, un sunnite


traditionnel suivant l’école acharite de croyance islamique. Son
fameux commentaire du Ṣaḥīḥ Muslim est une preuve évidente.
Certains biographes rapportent qu’il a rédigé un seul ouvrage en
croyance conformément à l’école ash’arite, une épître destinée
aux débutants intitulée « Les Finalités »[24]. Cependant, cet
ouvrage traduit en français, est en réalité une épître de croyance,
de droit (fiqh) et de purification (tazkiya).

Voici certaines de ses citations concernant la croyance :

Dans son commentaire du Sahîh Muslim, l’Imâm An-Nawawi a


dit : « Certes Allâh ta’âlâ, rien n’est tel que Lui, Il est exempt du
corps, du déplacement, de la localisation dans une direction et de
toutes les autres caractéristiques des créatures »[26].
Il dit dans ce même ouvrage : « Allâh est Celui pour lequel ceux
qui font des invocations lèvent leurs mains vers le ciel, de la
même façon que celui qui prie se dirige vers la Ka’bah; et ce n’est
pas parce qu’Il serait localisé dans (ou au-dessus) le ciel, de
même qu’Il n’est pas localisé dans la direction de la Ka’bah, mais
il en est ainsi parce que le ciel est la Qiblah de ceux qui font des
invocations, et la Ka’bah est la direction de ceux qui prient »[27]
Il y dit également : « Allâh ta’âlâ est exempt des attributs des
créatures, et entièrement exempt du mouvement, du
déplacement, et du reste des autres états de la création»[28]
Dans son livre « Rawdat At-Talibin » dans le chapitre de
l’apostasie, l’Imam An-Nawawi a dit : « Si quelqu’un qui dit “Il n’y
a pas d’autre dieu à part celui qui est localisé aux cieux”, il ne
devient pas croyant (musulman), et il en est de même s’il dit “Il n’y
a pas d’autre dieu à part Allah, qui est localisé aux cieux”, parce
que le fait d’être localisé est impossible au sujet de Allah
ta’ala.»[29]

Langue arabe

An-Nawawī était une référence en langue arabe. Ses ouvrages


« at-Tanbīh » et « tahḋīb al-’asmā’ wa-l-luġāt » prouvent sa grande
maîtrise linguistique. Il fut mentionné par Ibn Qāḍī Ŝahba dans son
ouvrage propre aux biographies des linguistes. 

Ascétisme

Fameux ascète et pieux, il était connu qu’il n’a jamais mangé des
fruits de Damas réputée pour ses jardins et ses cultures. En fait, il
avait des doutes juridiques envers la validité des contrats de
culture pratiqués dans sa région[17]. Il a passé une vie d’ascète ne
mangeant qu’un seul repas par jour après la prière du soir (al ᶜiŝā’)
et ne dépensant que le minimum sur ses besoins mondains[19],[17].
De même, il n’a jamais accepté un cadeau et il vivait des pains et
des figues que son père lui amène de son village. Jusqu’à son
décès et malgré les plus hautes fonctions qu’il occupait, il vivait
toujours dans la petite chambre annexée à l’école ar-Rawāḥiyya
où il s’est installé dès son arrivée à Damas. 

Sacrifiant sa vie pour la science religieuse, il ne s’est jamais


marié[30].

Maîtres
On cite parmi ses maîtres :

Abu Ibrahim Ishaq ibn Ahmad ibn Othman Al-Maghribi Al-


Maqdisi (le juriste chaféiste).
Abu Muhammad Abd Ar-Rahman ibn Nuh ibn Muhammad ibn
Ibrahim ibn Musa Al-Maqdisi Ad-Dimashqi (le mufti de Damas
de l’époque)
Abu Hafs Omar ibn Asad ibn Ghalib Al-Irbili.
Abu Ishaq Ibrahim ibn Isa Al-Muradi Al-Andalusi Ash-Shafii.
Le juge Imad Ad-Din Abu Al-Fadail Abd Al-Karim ibn Abd As-
Samad ibn Al-Horastani.
Al-Fakhr Al-Maliki.
Abu Al-Fath Omar ibn Bundar ibn Omar ibn Ali At-Taflisi (juriste
chaféiste).

Principaux ouvrages
L’imam an-Nawawī a composé de nombreux ouvrages bénéfiques
portant sur diverses sciences islamiques. L’imam as-Saḣāwī a
compté dans son ouvrage de biographie de l’imam an-Nawawī
plus que cinquante ouvrages rédigés par l’imam. Les savants
rapportent que les rédactions de l’imam an-Nawawī sont dotées
d’une bénédiction particulière qui les a dotés d’une diffusion et
acceptation particulières auprès des musulmans. Cela est dû à la
sincérité et l’ascétisme de l’imam an-Nawawī. 

On compte parmi ses ouvrages :

Le commentaire du « Recueil authentique » de l’imam Muslim


(« Ŝarḥ Ṣaḥīḥ Muslim »), qui est le plus prestigieux commentaire
du « Recueil authentique de l’imam Muslim » ;
« Al-Majmūᶜ Sharḥ al-Muhaḋḋab » inachevé, considéré le
meilleur ouvrage de fiqh comparé entre les diverses écoles. 
« Minhāj al-Ṭālibīn », ouvrage phare de fiqh shafiite, il est le
manuel principal de l’enseignement du fiqh shafii. Il est l’objet de
plus de 300 travaux (commentaire, résumés, annotations, etc.) ;
« Rawḍat al-Ṭālibīn », ouvrage majestueux de fiqh shafiite ;
Les Jardins des Vertueux, 
Les invocations (« al-’Aḋkār »), qui a été l’appui principal des
rédactions postérieures et est l’objet d’un grand nombre de
travaux (commentaires, annotations, résumés, recherche de
l’origine des ’aḥādīṯ) ;
"40 hadiths Nawawi" même si l'ouvrage en comporte plus de 40
en réalité "42" est un ouvrage profitable, devenue
incontournable, recence 40 ahadiths authentiques,
fondamentaux traitant de différents thèmes dans la religion.
Passant du Fiqh a la ‘Aqidah.
et d’autres ouvrages dans les diverses sciences islamiques.

Notes et références
1. (‫الحافظ محيي الدين أبو زكريا يحيى بن شرف بن مر بن جمعة بن حزام‬
‫)النووي المحدث الفقيه الشافعي الشهير بالنووي‬
2. Une herméneutique de la tradition islamique : le commentaire
des Arbaʻun al-Nawawiya de Muhyi al-Din Yahya al-Nawawi (m.
676/1277), Volume 13 de Recherches, Nouvelle série, Volume
13 de Recherches (Université Saint-Joseph (Beyrouth, Liban)
Faculté des lettres et des sciences humaines), Auteurs
Nawawĭ, Louis Pouzet, Éditeur Dar el-Machreq, 1982
3. (ar) Ibn al-ᶜAṭṭār, Tuḥfat aṭ-ṭālibīn fī tarjamat al-’imām Muḥyiddīn,
chapitre sa naissance et son décès, p.42.
4. (ar) Ibn al-ᶜAṭṭār, Tuḥfat aṭ-ṭālibīn fī tarjamat al-’imām Muḥyiddīn,
p.43.
5. (ar) Ibn al-ᶜAṭṭār, Tuḥfat aṭ-ṭālibīn fī tarjamat al-’imām Muḥyiddīn,
chapitre son émergence et le début de son apprentissage,
p.44 et s..
6. (ar) ᶜAbd al-Ġanī ad-Diqr, L’imam an-Nawawī, p.25.
7. (ar) ᶜAbd al-Ġanī ad-Diqr, L’imam an-Nawawī
8. (ar) As-Saḣāwī, al-Manhal al-ᶜaḋb ar-rawiyy fī tarjamat quṭb
al-’awliyā’ an-Nawawī, p.12.
9. (ar) Ibn al-ᶜAṭṭār, Tuḥfat aṭ-ṭālibīn fī tarjamat al-’imām Muḥyiddīn,
chapitre son émergence et le début de son apprentissage,
p.44-51.
10. (ar) Ibn al-ᶜAṭṭār, Tuḥfat aṭ-ṭālibīn fī tarjamat al-’imām Muḥyiddīn,
chapitre son émergence et le début de son apprentissage,
p.44-51.
11. (ar) ᶜAbd al-Ġanī ad-Diqr, L’imam an-Nawawī, p.25-36.
12. (ar) As-Saḣāwī, al-Manhal al-ᶜaḋb ar-rawiyy fī tarjamat quṭb
al-’awliyā’ an-Nawawī, p.13-14.
13. (ar) Ibn al-ᶜAṭṭār, Tuḥfat aṭ-ṭālibīn fī tarjamat al-’imām Muḥyiddīn,
chapitre son émergence et le début de son apprentissage,
p.64.
14. (ar) Pour plus de détails, voyez l’ouvrage de notre cheikh
.Muhammad Muṭīᶜ al-Ḥāfiż sur les écoles damascènes
15. (ar) ᶜAbd al-Ġanī ad-Diqr, L’imam an-Nawawī, chapitre les écoles
dans lesquels il a enseigné, p.75 et s.
16. (ar) Tāj al-Dīn al-Subqī, Ṭabaqāt aŝ-Ŝāfiᶜiyya al-kubrā, vol.10,
p.169.
17. (ar) ᶜAbd al-Ġanī ad-Diqr, L’imam an-Nawawī, p.148 et s.
18. (ar) ᶜAlī aṭ-Ṭanṭāwī, L’imam an-Nawawī, p.32 et s.
19. (ar) As-Saḣāwī, al-Manhal al-ᶜaḋb ar-rawiyy fī tarjamat quṭb
al-’awliyā’ an-Nawawī
20. (ar) Ibn al-ᶜAṭṭār, Tuḥfat aṭ-ṭālibīn fī tarjamat al-’imām Muḥyiddīn,
p.95 et s.
21. (ar) ᶜAlī aṭ-Ṭanṭāwī, L’imam an-Nawawī, p.59 et s.
22. (ar) ᶜAbd al-Ġanī ad-Diqr, L’imam an-Nawawī, p.197 et s.
23. LeFigaro fr avec AFP, « Syrie : Al-Nosra détruit un mausolée
sunnite » (https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/07/9700
1-20150107FILWWW00386-syrie-al-nosra-detruit-un-mausolee
-sunnite.php)  [archive], sur Le Figaro.fr, 7 janvier 2015
(consulté le 29 avril 2020)
24. (ar) ᶜAbd al-Ġanī ad-Diqr, L’imam an-Nawawī, p.47 et s.
25. (ar) Tāj al-Dīn al-Subqī, Ṭabaqāt aŝ-Ŝāfiᶜiyya al-kubrā, vol.8,
p.395.
26. « L’Imâm An-Nawawi dit que Allâh n’est pas localisé dans une
direction et qu’Il est exempt du corps et du déplacement »,
Islam Sunnite,‎11 août 2011 (lire en ligne (http://islamsunnite.n
et/limam-an-nawawi-dit-que-allah-nest-pas-localise-dans-une-d
irection-et-quil-est-exempt-du-corps-et-du-
deplacement/)  [archive], consulté le 4 janvier 2018)
27. « L’Imâm An-Nawawi explique pourquoi nous levons nos
mains vers le ciel lors des invocations », Islam Sunnite,‎
13 octobre 2011 (lire en ligne (http://islamsunnite.net/limam-a
n-nawawi-explique-pourquoi-nous-levons-nos-mains-vers-le-cie
l-lors-des-invocations/)  [archive], consulté le 4 janvier 2018)
28. « L’Imâm An-Nawawi explique le Hadîth du nouzoûl », Islam
Sunnite,‎19 mai 2012 (lire en ligne (http://islamsunnite.net/lima
m-an-nawawi-explique-le-hadith-an-nouzoul/)  [archive],
consulté le 4 janvier 2018)
29. « L’Imam An-Nawawi considère mécréant ceux qui croient
que Allah est dans les cieux », Islam Sunnite,‎22 mai 2014 (lire
en ligne (http://islamsunnite.net/limam-an-nawawi-considere-
mecreant-ceux-qui-croient-que-allah-est-dans-les-
cieux/)  [archive], consulté le 4 janvier 2018)
30. (ar) ᶜAbd al-Fattāḥ Abū Ġudda, Les savants célibataires, p.92.

Voir aussi

Articles connexes

Hadîth
Sahîh
Sunnisme
Soufisme
Chaféisme
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