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juriste musulman
Abou Hanîfa
Biographie
Naissance5 septembre
Koufa (Califa
omeyyade)
Décès 18 juin 767 (
67 ans)
Bagdad (cal
abbasside)
Sépulture Bagdad
Nom و َح ِن يَف َة الُّنْع َم اُن
dans la
langue
maternelle
Nom de َم اِن ْب ِن َث اِب ٍت ْب ِن
naissanceَم ْر ُز َبان الُكوِف ّي
الَّت ْي ِم ّي ِب اْلَو اَل ء
Surnoms اإلمام األعظم, ه
العراق, قيه المَّلة
عالم اُألَّم ة, ألئَّم ة
الُف قهاء
Activités Ouléma,
marchand, fa
Autres informations
Maîtres Hammad
ibn Abi
Sulayman,
Abd-al-Aziz
ibn Rafí ( ), d
Alqamah
ibn Marthad
( ), Muharib
d
ibn Diththar
( ), Nâfi’
d
Mawlâ ibn
’amr ( ),
en
Samak ibn
Harb ( ), d
Muhammad
al-Bâqir,
Abdul Malik
bin Omair
( ),
d
Muhammad
ibn
Munkadir,
Ibn Shihab
al-Zuhri, Ata
ibn al-Saib
( ), Talha ibn
d
Nafi ( ), Abd
d
al-Rahman
ibn Húrmuz
( ), Ja'far al-
d
Sâdiq, Zayd
ibn Ali, Ata
ibn Abi
Rabah ( ), en
Amr ibn
Dinar ( ),
en
Anas ibn
Malik,
Tawus ibn
Kaysan ( ), en
Al-Sha'bi,
Jabalah ibn
Suhaim ( ), d
Hishâm Ibn
'Urwah
Titre honorifique
Imam ( )
d
0:04
Prononciation
Œuvres principales
Musnad Abou Hanîfa,
Al-Fiqh al-Akbar ( )
d
Vue de la sépulture.
Nuʿmān ibn Thâbit ibn Zūṭā ibn Marzoubān (en arabe : نعمان بن ثابت
)بن زوطا بن مرزبان, connu sous la kunya d'Abū Ḥanīfa (en arabe : أبو
)حنيفة, ou respectueusement sous le nom d'Imam Abū Ḥanīfa[1] de
« plus grand imâm » (en arabe : اإلمام االعظم, al-Imâm al-A'zam),
« lampe des Imams » (sirāj al-aʾimma) dans l'islam sunnite[2],[3],
était un théologien du iie siècle hégirien et du viiie siècle du
calendrier julien, ainsi qu'un juriste d'origine perse[2], qui devint le
fondateur éponyme de l'école de jurisprudence sunnite hanafite.
Biographie
Né en 699 dans une famille musulmane de Koufa[2], un des
centres d'apprentissage islamique de l'époque, il y a vécu presque
toute sa vie. Il est néanmoins connu pour avoir voyagé dans la
région du Hedjaz en Arabie lors de sa jeunesse. Là-bas, il a étudié
sous l'autorité des enseignants les plus renommés de La Mecque
et Médine à cette époque[2].
Origines et enfance
Âge adulte
jeune Abou Hanifa, qui lui demanda de quel sexe était la fourmi
qui prévint ses congénères de l'arrivée de l'armée de Salomon
dans le 18e verset de la 27e sourate (An-Naml) du Coran. Qatadah
ne sut répondre à sa question. Abou Hanifa déclara alors qu'il
s'agissait d'une fourmi femelle. Lorsque Qatadah lui demanda sur
quoi il se basait pour affirmer cela, Abou Hanifa répondit qu'il se
basait sur le Coran qui emploie l'expression Qalat namla, alors que
si la fourmi avait été un spécimen mâle l'expression aurait été
Qala namla selon les règles de la grammaire arabe[13].
Élevé dans la religion musulmane (il mémorisa le Qor'ān), parlant
persan et arabe, le jeune Abou Hanifa était destiné à suivre les
traces de son père, commerçant à Koufa. C'est ainsi qu'avant sa
vingtième année, il fonda et fit prospérer un atelier de tissage de
la soie[14] (du khazza) ainsi qu'un commerce de vêtements. Il
possédait un grand bâtiment avec des ouvriers et des artisans et
ses ressources lui permettaient d'être indépendant et pouvait
concentrer ses énergies sur le savoir.
Théologie et droit.
La mosquée de Koufa en 1915
Son élève Abou Yoûsouf a ensuite été nommé Qadi Al-Qudat (juge
en chef de l’État) par le calife Hâroun ar-Rachîd[21]. Entre-temps,
Yazid ibn Omar al-Fazari , le gouverneur omeyyade de l'Irak, avait
(en)
La tradition dit aussi qu'il y avait 50 000 personnes qui ont assisté
à ses funérailles que la prière funéraire a du être répété six fois
avant qu’il ne soit enterré. Selon l'historien Al-Khatib al-Baghdadi,
des gens lui ont récité des prières funéraires pendant vingt jours
entiers. Plus tard, après de nombreuses années, la mosquée Abou
Hanîfa a été construite en son honneur dans le quartier
Adhamiyah de Bagdad, non loin de sa tombe. De son vivant, Abou
Hanifa a soutenu la cause de Zayd ibn Ali et d'Ibrahim ibn
Abdoullah ibn al-Hassan , tous deux a'immah zaydites.
(ar)
L'école hanafite
Article détaillé : Hanafisme.
Mosquée Abou Hanîfa
ibn Abdullah, 'Abdullah ibn Abi Awfa , Wathilah ibn al-Asqa', (en)
Ma'qil ibn Yasar, Abut Tufayl 'Amir ibn Wathilah, 'Āʾisha bint Ajrad,
Sahl ibn Sa'd , Saib ibn Khallad, Saib ibn Yazid, 'Abdullah ibn
(en)
Umamah (en)
[33],[31].
Selon un des hadîths qu'il transmit via Anas ibn Malik : « Chercher
la connaissance est l'obligation de tout musulman »[34].
Accueil
Carte du monde musulman. L'Hanafisme (vert herbe) est l’école sunnite prédominante en Turquie, dans les Balkans, la Ciscaucasie, le Moyen-Orient du Nord et de nombreuses parties de
l’Égypte, en Asie centrale ainsi que dans la plupart du sous-continent indien.
Ses œuvres
Beaucoup d'entre elles ont été perdues[17].
Notes et références
1. ABŪ ḤANĪFA, Encyclopædia Iranica (http://www.iranicaonline.o
Ḥ , y p ( p
rg/articles/abu-hanifa-noman-b) [archive]
2. Pakatchi, Ahmad and Umar, Suheyl, "Abū Ḥanīfa", in:
Encyclopaedia Islamica, Editors-in-Chief: Wilferd Madelung
and, Farhad Daftary.
3. S. H. Nasr (1975), "The religious sciences", in R.N. Frye, The
Cambridge History of Iran, volume 4, Cambridge University
Press. pg 474
4. Jurisprudence and Law – Islam (http://veil.unc.edu/religions/i
slam/law/) [archive] Reorienting the Veil, University of North
Carolina (2009)
5. Celui-ci a donné la filiation patrilinéaire (nasab) suivante à
Abou Hanifa : Nou'man ibn Thabit ibn Nou'man ibn Marzouban.
6. Cyril Glasse, "The New Encyclopedia of Islam", Published by
Rowman & Littlefield, 2008. pg 23
7. Ahmet Djevdet Pacha (trad. du turc), L’Islâm et la voie de
Sunna, Istanbul, Hakîkat Kitâbevi, septembre 2013, 13e éd.,
112 p. (ISBN 1530501040 et 978-1530501045, lire en ligne (htt
p://www.huseyinhilmiisik.com/kitaplar/1islam.pdf) [archive]),
p. 53
8. Qaṭṭān, Mannāʻ Khalīl. et مناع خليل،قطان., Tārīkh al-tashrīʻ al-
Islāmī : al-tashrīʻ wa-al-fiqh, Maktabat al-Maʻārif,1996
(ISBN 9960804372 et 9789960804378,
OCLC 51866282 (https://worldcat.org/fr/title/51866282) , lire
en ligne (https://www.worldcat.org/oclc/51866282) [archive]),
p. 268
9. Mostafa Brahami, Évolution historique du fiqh : Les six grands
imams : Abû Hanîfa, Mâlik, Zayd, Ja'far, Shâfiî, Ahmad et les
autres..., Lyon, Tawhid, 2014, 431 p. (ISBN 978-2-84862-235-4
et 2-84862-235-0,
OCLC 1033470062 (https://worldcat.org/fr/title/1033470062)
), chap. 2 (« L'imam Abû Ḥanîfa »), p. 82
10. Bien qu'il n'ait pas eu de fille dénommée Hanifa, cet adjectif
épithète signifie le pur dans la croyance monothéiste.
11. (en) Josef W. Meri, Medieval Islamic Civilization: An
Encyclopedia, Routledge, 31 octobre 2005
(ISBN 9781135456030, lire en ligne (https://books.google.co
m/books?id=BFZsBgAAQBAJ) [archive]), p. 5
12. Hisham M. Ramadan, Understanding Islamic Law: From
Classical to Contemporary, (AltaMira Press: 2006), p.26
13. (ar) Faḫr al-Dîn al-Rāzī, Tafsīr Faḫr al-Rāzī, vol. 24, Beyrouth, Dar
al-Fikr ,1981, 272 p. (lire en ligne (https://books.google.fr/bo
(ar)
Annexes
Liens externes
Articles connexes
Madhhab
Droit au haut Moyen Âge
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