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Muhammad Nasir-ud-Din

al-Albani
théologien, juriste et savant de l'islam (1914-1999)

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Muhammad
Nassiruddine
al Albani
:
Biographie
Naissance1914
Shkodër
(Albanie)
Décès 2 octobre 1999
ou
4 octobre 1999
Amman
(Jordanie)
Nationalité Jordanienne
Syrienne
Albanaise
Activités Écrivain,
horloger,
charpentier,
professeur
d'université,
théologien
:
Autres informations
Religion Islam sunnite
Maître Ṭabbākh,
Muḥammad
Rāghib ( )
d

Influencé Ibn Taymiyya


par Ibn Hazm,
Mohammed
ben
Abdelwahhab
Badi' ud-Din
Shah al-
Rashidi ( ),
d

Muhammad
Rashid Rida
DistinctionKing Faisal
International
Prize in
Islamic
Studies
(1999)
:
Œuvres principales
Silsalat al-Hadith as-
Sahiha ( ), Сильсила
d

аль-ахадис ад-
да‘ифа ( ), аль-Иман
d

ли-Ибн Таймийя (аль-


Албани) ( ), Тахридж
d

ахадис фадаиль аш-


Шам ва-Димашĸ ( ), d

Sifatu Salati An-


Nabiyy ( )
d

Muhammad Nasir-ud-Din al-Albani (en arabe : ‫ﻣﺤﻤﺪ ﻧﺎﺻﺮ‬


‫ﺎﻧى‬
) ‫اﻷﻟٮ‬
+ ‫ﻦ‬1‫)اﻟﺪٮ‬, né en 1914 à Shkodër (Albanie) et mort
apatride le 2 octobre 1999 à Amman (Jordanie), est un
théologien, juriste et savant de l'islam, spécialisé dans la
jurisprudence islamique et dans l'authentification des
hadiths.

Biographie
Cheikh al-Albani naît en 1914 dans une famille musulmane
pauvre de la ville de Shkodër, dans le nord de l'Albanie[1].
Son père est un savant (alim) appartenant à l'école
(madhhab) de jurisprudence (fiqh) hanafite ayant étudié la
loi islamique (charia) à Constantinople[2]. En 1923, ce
dernier, épuisé par la politique pro-occidentale du Premier
:
ministre Ahmet Zogu (qui empêche notamment les femmes
musulmanes de porter le voile intégral), décide d'emmener
sa famille en exil avec lui à Damas.

C'est là qu'Albani commence à étudier l'arabe, le Coran, les


traditions prophétiques (ahadith) et la jurisprudence
islamique, en grande partie de façon autodidacte[3] mais
aussi auprès de son père et de théologiens et juristes
syriens (Mohammed Ragheb at-Tabakh , Saïd al-
(ar)

Bourhani ), tout en travaillant comme charpentier puis


(ar)

horloger. Il passe beaucoup de son temps libre à al-


maktaba al-zahriyya et lit de nombreuses publications,
notamment Al-Manar[4]. Il acquiert une notoriété croissante,
commence à enseigner et à rédiger des ouvrages
d'exégèse et de jurisprudence. Il écrit plusieurs articles
publiés dans la revue Al-Manar (magazine).

Il devient au cours de la deuxième moitié du XXe siècle l'une


des principales figures de référence au sein des courants
salafistes, au sein desquels il promeut une option quiétiste,
impliquant l'obéissance aux autorités politiques en place.

Au cours des années 1960, il est invité à enseigner à


l'université islamique de Médine, en Arabie saoudite, où ses
positions qui vont à l'encontre de celles de la majorité du
:
corps professoral lui valent d'être renvoyé par le directeur
Mohammed ben Ibrahim Ali Al ach-Cheikh. En effet, Albani
s'oppose aux théologiens locaux qu'il considère comme
étant trop proches du hanbalisme, qu'il considère comme
étant éloigné de la voie des salaf[4]. Il fait le même constat
au sujet de Mohammed Ben Abdelwahhab, qu'il estime par
ailleurs comme n'étant pas compétent dans le domaine de
la sunna [réf. nécessaire]. Il n'y reste que peu de temps avant de
retourner en Syrie après avoir remis en cause l'obligation
pour la femme de se couvrir le visage. Il reviendra
brièvement à La Mecque au cours des années 1970 en tant
que responsable de l'enseignement supérieur du droit
islamique, mais il rencontre beaucoup d'opposition et rentre,
de nouveau, en Syrie. Après avoir été placé en résidence
surveillée par les autorités syriennes à plusieurs reprises au
cours des années 1970, il s'installe en Jordanie en 1979, où
il passe les vingt dernières années de sa vie[4].

Oppositions
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:
Parmi les nombreux érudits musulmans (ouléma) ayant écrit
pour remettre en doute les compétences de al-Albani, des
dizaines de traditionnistes (mouhaddithoune) comme Al-
Ghoumari , Habib al-Rahman al-A'zami
(en) , as-Sakaf,
(en)

Abdel Fattah Abou Ghoudda , Mahmoud Saïd Mamdouh


(en)

(qui l'a réfuté dans un ouvrage de 6 tomes) ont écrit des


livres entiers pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme
étant être de grave erreurs. Parmi ces réfutations, on peut
citer :

1. Le traditionniste indien Habib al-Rahman al-


A'zami (en) (raa) qui a écrit : – Al Albani Shudhudhuh wa
Akhta’uh (Les erreurs et les aberrations de Albani) en
quatre volumes.
2. L'érudit musulman syrien Saïd Ramadan al-Bouti qui
a écrit les deux classiques : – Al-Lamadhhabiyya
Akhtaru Bid`atin Tuhaddidu al-Shari`a al-Islamiyya (le
non suivi d’une école de jurisprudence est l’innovation
la plus dangereuse menaçant la loi sacrée islamique) –
As-Salafiyya Marhalatun Zamaniyyatun Mubaraka La
Madhhabun Islami (Du temps des pieux
prédécesseurs c’était une époque historique bénie,
pas une école islamique de la pensée)
3. Le traditionniste marocain Abdoullah al-
:
Ghoumari (en) , soufi et lié aux frères musulmans
(innovations clairement réfutées par al Albani) qui a
écrit : – Irgham al-Mubtadi` al-Ghabi bi Jawaz al-
Tawassul bi al-Nabi fi al-Radd `ala al-Albani al-
Wabi (réfutation d’Al Albani en ce qui concerne le
tawassul du Prophete) – al-Qawl al-Muqni` fi al-
Radd `ala al-Albani al-Mubtadi` (le discours
persuasif dans la réfutation d’Al-Albani
l’innovateur) – Itqan al-Sun`a fi Tahqiq Ma`na al-
Bid`a (ouvrage sur la signification précise de ce
qu’est l’innovation).
4. Le traditionniste marocain Abdelaziz al-Ghoumari (en) ,
soufi et lié aux frères musulmans (innovations
clairement réfutées par al Albani) qui a écrit : – Bayan
Nakth al-Nakith al-Mu`tadi (l’exposition de la
trahison du rebelle).
5. Le traditionniste syrien Abdel Fattah Abou
Ghoudda (en) qui a écrit : – Radd `ala Abatil wa Iftira’at
Nasir al-Albani wa Sahibihi Sabiqan Zuhayr al-
Shawish wa Mu’azirihima (réfutation des fabrications
de nasir al Albani, de son ami Zuhayr al Shawish et de
leurs défenseurs)
6. Le traditionniste syrien Mohammad Awwama qui a
écrit : – Adab Al-Ikhtilaf (les règles pour exprimer la
:
divergence d’opinion).
7. Le traditionniste égyptien Mahmoud Saïd Mamdouh
qui a écrit : – Wusul al-Tahani bi Ithbat Sunniyyat al-
Subha wa al-Radd `ala al-Albani (la confirmation
mutuels que les Dhikr avec des Perles sont une Sunna
dans la réfutation d’Al-Albani) – Tanbih al-Muslim ila
Ta`addi al-Albani `ala Sahih Muslim (avertissement
aux musulmans concernant l’attaque de Al Albani sur
le sahih muslim)
8. Le traditionniste saoudien Ismaïl ben Mohammed al-
Ansari (ar) qui a écrit : – Ta`aqqubat `ala « Silsilat al-
Ahadith al-Da`ifa wa al-Mawdu`a » li al-Albani
(critique du livre de hadith de Al-Albani) – Tashih Salat
al-Tarawih `Ishrina Rak`atan wa al-Radd `ala al-
Albani fi Tad`ifih (établissement en tant que correct de
salat Tarawih en vingt Rak`as et la réfutation de son
affaiblissement par Al-Albani) – Ibahat al-Tahalli bi al-
Dhahab al-Muhallaq li al-Nisa’ wa al-Radd `ala al-
Albani fi Tahrimih (Le fait qu’il est licite pour la femme
le port de bijoux contrairement à la refutation d’Al
Albani)
9. L'érudit musulman syrien Badreddine Hassane Diab
qui a écrit : – Anwar al-Masabih `ala Zulumat al-Albani
fi Salat al-Tarawih (éclaircir l’obscurité d’Al-Albani sur
:
la prière du Tarawih).
10. Le traditionniste émirien Issa ben Abdallah ben Mani
al-Himyari (ar) qui a écrit : – al-I`lam bi Istihbab Shadd
al-Rihal li Ziyarati Qabri Khayr al-Anam (l’avis en ce
qui concerne la recommandation de se déplacer pour
visiter la tombe du Prophete) – al-Bid`a al-Hasana
Aslun Min Usul al-Tashri (la bonne innovation est une
des sources de législation islamique)
11. L'érudit musulman émirien Mohammed ben Ahmed
al-Khazraji qui a écrit : – L’article : al-Albani :
Tatarrufatuh (les Positions Extrémistes d’Albani).
12. L'érudit musulman syrien Firas Mohammed Walid al-
Owaïssi son édition : – Ibn al-Mulaqqin’s Sunniyyat al-
Jumu`a al-Qabliyya (les prières Sunna qui doivent
précéder salat Al-Jumu`a).
13. L'érudit musulman syrien Samer Islambouli qui a
écrit : – Al-Ahad, Al-Ijma`, Al-Naskh.
14. L'érudit musulman jordanien Ass'ad Salim Tayyim
qui a écrit : – Bayan Awham al-Albani fi Tahqiqihi li
Kitab Fadl al-Salat `ala al-Nabi

Positions
Al-Albani est considéré comme l'une des principales
:
figures savantes d’Arabie Saoudite au XXe siècle. Il rejette
l'opinion dans le sunnisme suivant laquelle les musulmans
doivent se tourner vers un madhab (école juridique) pour y
trouver une jurisprudence (fiqh) mais que l’on peut s’y
référencer tout en suivant des savants contemporains.
Durant une grande partie de sa vie il s’est consacré à l’étude
des hadiths et de leur chaîne de transmission, ses avis
juridiques étant pour certains controversés[5]. Il a fait l'objet
de nombreuses critiques détaillées de la part d'autres
auteurs, notamment Abdullah al-Harari (fondateur de
l'organisation al-Ahbash), Habib al-Rahman al-'Azmi,
Abdullah al-Ghumari, Mohamed Saïd Ramadân al Boutî ou
encore Abd al-Fattah Abu Ghudda.

Il rejette généralement les interprétations trop littérales, ainsi


que celles qui conduisent à la violence ou au rejet de
l'autorité politique. Pour lui, les musulmans doivent, avant
tout, purifier leurs croyances et leurs pratiques ; la victoire
sur l'erreur et l'incroyance ne dépend que de Dieu[6].

Parmi ses positions les plus controversées, on trouve : le


rejet du mihrab dans les mosquées (considérant qu'il s'agit
d'une bidʻa)[7], sa recommandation aux Palestiniens de
quitter les Territoires occupés s'ils sont opprimés, dans
lesquels il estime que les conditions dans certaines régions
:
ne sont pas réunies pour qu'ils puissent pratiquer leur foi[8],
l'interdiction pour les femmes de porter l’or « circulaire »[9],
son opinion suivant laquelle les femmes n'ont pas
nécessairement à couvrir leur visage dans l'espace public,
son point de vue selon lequel le commandeur des croyants
doit descendre de la tribu des Quraych[10] .

Rejetant également l'exégèse de Ben Abdelwahhab, qu'il


estime suivant l'école hanbalite plutôt que les salaf en ce
qui concerne le fiqh, il considère que le croyant doit pouvoir
interpréter les textes religieux[11].

Il remet aussi en cause l'authenticité de plusieurs hadiths


reconnus comme authentiques par les hanbalites et il a
authentifié d'autres hadiths généralement considérés
comme non authentiques. Il estime que la science du hadith
est la base de la théologie[4].

Ses fatwas et ses compétences juridiques

Œuvres
Il est l'auteur de 217 livres dans les domaines des hadith
mais aussi en fiqh et aqidah[12], parmi lesquels on compte :

At-Targhib wa't-Tarhib
:
At-Tasfiyah wa't-Tarbiya
At-Tawassulu: Anwa'uhu wa Ahkamuhu
Irwa al-Ghalil
Talkhis Ahkam al-Jana'iz
Sahih wa Da'if Sunan Abu Dawood
Sahih wa Da'if Sunan at-Tirmidhi
Sahih wa Da'if Sunan ibn Majah
Al-Aqidah at-Tahawiyyah Sharh wa Ta'liq
Sifatu Salati An-Nabiyy
Silsalat al-Hadith ad-Da'ifa
Silsalat al-Hadith as-Sahiha
Salat ut-Tarawih
Fatâwî al-Albânî fî al-Madînah wa al-Imârât
Tamâm al-Minnah
Tahdhîru as-Sâjid
Al-Ajwiba an-Nâfi`a `an as’ilati lujnati masjidi al-Jâmi`ati
Âdâb az-Zafâf

Notes et références
1. (en) Joas Wagemakers, Salafism in Jordan: Political
Islam in a Quietist Community, Cambridge,
Cambridge University Press, 2016, p. 100,
:
Cambridge University Press, 2016, p. 100,
(ISBN 978-1-10716-366-9).
2. Stéphane Lacroix, « L’apport de Muhammad Nasir al-
Din al-Albani au salafisme contemporain », Bernard
Rougier éd., Qu'est-ce que le salafisme ?, Presses
universitaires de France, 2008, pp. 45-64.
3. (en) Stéphane Lacroix et George Holoch, Awakening
Islam, Harvard University Press, 2011, p. 119,
(ISBN 9780674061071).
4. « Les islamistes saoudiens » (https://books.google.fr/
books?id=bmNfCwAAQBAJ&pg=PT90&dq=%22al-a
lbani%22+%22wahhabisme%22&hl=fr&sa=X&ved=
0ahUKEwjnvqqai6noAhUV4OAKHYhpDVcQ6AEIKjA
A#v=onepage&q=%22al-albani%22%20%22wahha
bisme%22&f=false) [archive], sur Google Books
(consulté le 20 mars 2020).
5. (en) Anabel Inge, The Making of a Salafi Muslim
Woman: Paths to Conversion, Oxford University
Press, 2016, p. 25, (ISBN 9780190611675).
6. (en) Jonathan A.C. Brown, Misquoting Muhammad: The
Challenge and Choices of Interpreting the Prophet's
Legacy, Oneworld Publications, 2014, p. 129
(ISBN 978-1780744209).
7. Stephane Lacroix, Al-Albani's Revolutionary
Approach to Hadith (https://openaccess.leidenuniv.nl
:
Approach to Hadith (https://openaccess.leidenuniv.nl
/bitstream/handle/1887/17210/ISIM_21_Al-Albani-s_
Revolutionary_Approach_to_Hadith.pdf?sequence=1
) [archive]. Leiden University's ISIM Review, Spring
2008, No. 21. Page 6
8. Stephane Lacroix et George Holoch, Awakening
Islam, Harvard University Press, 1er janvier 2011,
373 p. (ISBN 978-0-674-04964-2, lire en ligne (http
s://books.google.com/books?
id=bhnNqkbaGs8C) [archive]), p. 87
9. (en) Jonathan Brown, The Canonization of Al-Bukhari
and Muslim : The Formation and Function of the
Sunni Hadith Canon, Leiden, BRILL, 5 juin 2007,
431 p. (ISBN 978-90-04-15839-9, lire en ligne (http
s://books.google.com/books?
id=nyMKDEAb4GsC) [archive]), p. 325
10. Jonathan Kahn et Vincent Lloyd, Race and
Secularism in America, Columbia University Press,
22 mars 2016, 304 p. (ISBN 978-0-231-54127-5,
lire en ligne (https://books.google.com/books?id=psR
1CwAAQBAJ) [archive]), p. 130
11. « Salafisme (1) : Origines et évolutions doctrinales -
Les clés du Moyen-Orient » (https://www.lesclesdum
oyenorient.com/Salafisme-1-Origines-et-evolutions-
doctrinales.html) [archive], sur
:
doctrinales.html) [archive], sur
www.lesclesdumoyenorient.com (consulté le
20 mars 2020).
12. Hamdeh, Emad (2021). Salafism and Traditionalism:
Scholarly Authority in Modern Islam. Cambridge
University Press. p. 41.

Liens externes

Notices d'autorité :
VIAF (http://viaf.org/viaf/261648601) ·
ISNI (https://isni.oclc.org/cbs/DB=1.2/CMD?ACT=SRCH&IKT=8006
· BnF (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14608271r)
(données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb14608271r) ) ·
IdRef (http://www.idref.fr/076622568) ·
LCCN (http://id.loc.gov/authorities/n81026566) ·
GND (http://d-nb.info/gnd/103286659) ·
CiNii (http://ci.nii.ac.jp/author/DA08233421?l=en) ·
Pays-Bas (http://data.bibliotheken.nl/id/thes/p074368605)
·
Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_c
· Suède (http://libris.kb.se/auth/32367) ·
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