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Les Réseaux sociaux - Eléments de corrigé

I. Représentation d’un réseau social


Activités 1 à 4 page 67

Activité 1 :
Doc a : Les carrés repositionnables représentent les sommets d’un graphe. Les arêtes sont représentées par
des traits de crayon.

Activité 2 :
La figure 1 possède 4 sommets et 6 arêtes. La figure 2 possède 8 sommets et 9 arêtes.

La figure 1 a un diamètre de 1, pour centre A, B, C, D (la distance entre tous ces points et de 1) et un rayon
de 1.

La figure 2 a :
- un diamètre de 5 (distance entre B et G),
- pour centre C et F (la distance entre tous ces centres-sommets et les sommets les plus éloignés est la
même : 3)
- un rayon de 3 (distance entre les sommets C et G et entre les sommets F et B).

Activité 3 :
La liaison entre les sommets C et F permet de relier les deux communautés (A, B, C et D) et (E, F, G et H).
C’est une liaison dite faible.
Si cette liaison se rompt, ces 2 communautés ne peuvent plus échanger entre elles.

Activité 4 : Matrice d’adjacence document f


Johanna
Valentin
Claudia
Youma

Nabil

John
Julie

Julie 1 1
Youma 1 1 1 1
Claudia 1 1 1
Nabil 1
Valentin 1 1 1
John 1 1 1
Johanna 1 1

Activités 5 :
Figure 1 : la matrice recense 12 fois le chiffre 1, le graphe possède donc 6 liens.
Figure 2 : la matrice recense 18 fois le chiffre 1, le graphe possède donc 9 liens.
doc f : la matrice recense 18 fois le chiffre 1, le graphe possède donc 9 liens.

Conclusion :
La somme des chiffres 1 écrits dans la matrice d’adjacence est égale à 2 fois le nombre de liens.
Le rayon est le nombre d’intermédiaires moins un pour joindre tout le groupe en partant du ou des centres
du graphe.
Le diamètre du graphe est le nombre maximum d’intermédiaires moins un pour que deux personnes
communiquent entre elles.
Le centre (ou les centres) est la personne qui devra passer par le moins d’intermédiaires pour joindre tout
le groupe.
II. Nature des réseaux sociaux

Doc e, f et g : Les documents présentent et décryptent une expérience que beaucoup de gens vivent :
lorsqu’on discute avec des inconnus, on s’aperçoit que l’on a des connaissances communes… Que le monde
est petit (expérience de Milgram).

Activités 1 à 4 page 69
Activité 1 :
Doc b : Pour porter la lettre à son destinataire, 5 intermédiaires sont utilisés.
Si on ajoute l’émetteur et le récepteur, cela fait 7 personnes en tout donc 6 « degrés de séparation ».

Activité 2 :
Doc a et c :
Avec 217 participants seuls 64 participants ont reçu la lettre soit environ 30 %.
Ce résultat permet de mettre en évidence la notion de liens « faibles » permettant de passer d’une
communauté à l’autre.

Si ces liens disparaissent, un individu appartenant à une communauté ne pourra plus entrer en contact
avec d’autres personnes et son réseau « d’amis » s’affaiblira.
La moyenne est de 5 intermédiaires donc 6 « degrés de séparation ».

Activité 3 :
Doc d:
Expérience Facebook d’une durée de 4 ans et sur 720 millions d’internautes.
L’objectif était de mettre à l’épreuve la théorie de Stanley Milgram en utilisant les réseaux sociaux.

Sur le graphique, les 4 courbes se superposent, ce qui témoigne de la stabilité du phénomène.

D’après Facebook, 99,6 % des paires d’utilisateurs sont connectés par 5 degrés de séparation…peut-être
moins dans le futur !

Concernant Facebook, la moyenne est de 4 intermédiaires d’où 5 « degrés de séparation ».

Activité 4 :
Doc c et d:
Les courbes n’ont pas la même allure car il y a un décalage sur l’axe des abscisses et elles sont différentes
aux extrémités.
Les communautés sur les réseaux sociaux sont interconnectés par plusieurs liens faibles ce qui n’est pas
forcément vrai dans la vie réelle.
Les réseaux sociaux réduisent de 1 point le degré de séparation entre les individus.
III. Modèles économiques des réseaux sociaux

Activités 1, 2 et 3 page 71
Activité 1 :
Doc a : En 2017, les revenus publicitaires sont la principale ressource des 4 réseaux sociaux (Twitter,
Facebook, Google+ et Snapchat).

Activité 2 :
Doc b : Les régies publicitaires permettent de mettre sur le profil de l’utilisateur de réseaux sociaux des
publicités ciblées correspondant à ses caractéristiques, ses goûts, ses besoins, ses envies…

Activité 3 :
Doc c et d : La publicité est affichée en fonction des caractéristiques connues de l’utilisateur. La pub
contextuelle est affichée en fonction du contenu immédiat de l’utilisateur et la pub comportementale en
fonction de données collectées sur une grande durée.
Andrew Lewis veut dire que les traces numériques (volontaires ou non) que laissent gratuitement les
internautes alimentent un système économique dont l’objectif est d’afficher de la publicité ciblée en
fonction des profils.
Les annonceurs, de leur côté, paient les régies publicitaires pour placer leur publicité.

Activité 4 :
Doc e : données collectées grâce aux formulaires d’inscription et via les cookies qui analysent la navigation
des internautes.

Doc c : Publicité en fonction de vos traces ! https://myactivity.google.com/myactivity -> traces

IV. L’accès à l’information

Activités 1 et 2 page 73
Activité 1 :
Les graphiques nous apprennent qu’internet est la seconde source d’information pour les français après la
télé. Pour s’informer, les français utilisent en priorité les médias traditionnels et les réseaux sociaux en 2ème
position.
Les internautes utilisent les RS pour s’informer car les contenus sont régulièrement mis à jour et sont
gratuits.

Activité 2 :
Doc c et e :
Les réseaux sociaux utilisent des algorithmes pour capter notre attention (« surveillance»), l’information
proposée est ciblée et n’est donc pas neutre. Cela peut nous enfermer dans une bulle informationnelle si
on y prend pas garde.

Deux au moins défauts : Création de bulles informationnelles et présence d’influenceurs.

Les sites utilisent leur notoriété sur les réseaux sociaux, en échange de rémunération pour promouvoir
et/ou transmettre une image positive et actuelle d’une marque ou d’un produit.

Les annonceurs connaissent le profil de l’ensemble des utilisateurs et par conséquent, le ciblage est facilité.
V. Les traces numériques

Activités 1, 2 et 3 page 75

Activité 1 :
Publications de la journaliste : contenus de conversation
Publications réseau social : like (Facebook), photos (Instagram), diplômes universitaires, lieux et dates des
conversations.

Activité 2 :
Avantages d’interconnecter ses comptes : unification des comptes, passerelles entre eux pour augmenter
les fonctionnalités.

Inconvénient : accès des informations aux autres réseaux.

Google comme Facebook propose une identification sociale pour des sites marchands ou d’autres réseaux.

Activité 3 :
L'identité numérique est l'ensemble des traces numériques qu'une personne ou une collectivité laisse sur
Internet. Toutes ces informations, laissées au fil des navigations, sont collectées par les moteurs de
recherche, comme Google, et sont rendues public.

La e-réputation est une évaluation sociale de l’internaute, une perception, qui découle de l’identité
numérique mais qui dépend surtout de l’opinion de tiers.

VI. Enjeux éthiques et sociétaux des réseaux sociaux

Notions clés :
Une cyberviolence est un acte
agressif, intentionnel perpétré par
un individu ou un groupe d’individus
au moyen de formes de
communication électroniques, de
façon répétée à l’encontre d’une
victime qui ne peut facilement se
défendre seule (définition issue des
travaux de Smith, Madhavi, Carvalho, Fisher & Russell).
Une infox est un néologisme créé à partir des mots information et intoxication (intox). C’est une fausse
information conçue volontairement pour induire en erreur et être diffusée dans les médias de masse afin
de toucher un large public.

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