Vous êtes sur la page 1sur 274

LES OUVRAGES

Animé par :
Pr. Soufiane GUESSOUS

3ème Année GC Année académique 2021/2022


Les Ouvrages d’art

C’est quoi un Ouvrage ?


Exemples ?
PONTS ET VIADUCS
Plan du cours du cours
1) Objectifs :
• Connaître les différents types d’ouvrages en GC
• Assimiler la terminologie, le fonctionnement et les procédés d’exécution
de chaque type d’ouvrages

2) Plan du cours :
- Ponts et viaducs - Définition et fonctionnement
- Ouvrages de soutènement - Classification et types
- Composantes et terminologie
- Ouvrages souterrains
- Procédés d’exécution
- Petits ouvrages

3) Mode d’évaluation :
 Examen : 100%
PONTS ET VIADUCS
A QUOI SERT UN PONT ?
PONTS ET VIADUCS
1) Fonction d’un pont

Un pont est un
ouvrage qui
permet
d ’enjamber un
obstacle
PONTS ET VIADUCS
2) Schéma global:
PONTS ET VIADUCS
3) Evolution des ponts :
L'art de construire les ponts remonte aux temps les plus reculés. À mesure que
l'homme est parvenu à se créer des outils et des engins de plus en plus
perfectionnés, les ponts ont vu leurs performances s’améliorer.

Jusqu’à la fin du 19ème siècle il était impossible de construire un pont ayant


une travée supérieure à 30m. Aujourd’hui il est possible de traverser de larges
cours d’eau, de résister à des vents violents ou même à des séismes. Le pont
ayant la travée la plus longue du monde mesure 1991m.
PONTS ET VIADUCS
4) Conditions fonctionnelles :
Un pont doit assurer la continuité de la route
au-dessus de l’obstacle.

- En plan
NON
PONTS ET VIADUCS
4) Conditions fonctionnelles :
Un pont doit assurer la continuité de la route
au-dessus de l ’obstacle.
- En plan

OUI
PONTS ET VIADUCS
4) Conditions fonctionnelles :
Un pont doit assurer la continuité de la route
au-dessus de l ’obstacle en permettant l ’éventuelle
circulation au-dessous (gabarit).
- En profil en long
NON
PONTS ET VIADUCS

Un pont doit assurer la continuité de la route


au-dessus de l ’obstacle en permettant l ’éventuelle
circulation au-dessous (gabarit)
- En profil en long
OUI
PONTS ET VIADUCS
4) Conditions fonctionnelles :
Un pont doit assurer la continuité de la route .
- En profil en travers

NON
PONTS ET VIADUCS
4) Conditions fonctionnelles :
Un pont doit assurer la continuité de la route .
- En profil en travers

OUI
PONTS ET VIADUCS
4) Conditions fonctionnelles :
- LA FLEXION

flèche

Sous l ’effet d ’une charge ou de son poids propre, le


tablier fléchit. La flèche résultante ne doit pas être
trop importante !
PONTS ET VIADUCS
4) Conditions fonctionnelles :
- LA FLEXION
portée

La portée du tablier (distance entre 2 appuis


consécutifs) et son chargement maximal imposent
des types de ponts et des matériaux particuliers :
poutres B.A., voussoirs B.P., Treillis métallique,
suspendu, à haubans, ...
Pont en arc

Pont à voussoirs

Pont à haubans Ponts métalliques


PONTS ET VIADUCS

Classification et type de ponts


PONTS ET VIADUCS

Matériau
Forme

Importance
Fonction Suivant

Position de Longueur
voie
Structure
PONTS ET VIADUCS

Forme
Matériau

Fonction
Suivant Importance

Position de
voie Structure Longueur
PONTS ET VIADUCS
CLASSIFICATION SELON LA FONCTION

Pont Rail

Pont Route

Passerelle
PONTS ET VIADUCS

Forme
Matériau

Fonction
Suivant Importance

Position de
voie Structure Longueur
PONTS ET VIADUCS
Classification des ponts

En bois

En
maçonnerie
Béton-Acier

Suivant le
matériau
principal
En métalliques
précontraint

En béton
armé
PONTS ET VIADUCS

Forme
Matériau

Fonction
Suivant Importance

Position de
voie Structure Longueur
PONTS ET VIADUCS
CLASSIFICATION SELON LA LONGUEUR
Selon la longueur de l’ouvrage qui peut varier de quelques mètres à
plusieurs milles de mètres.

 Les ponts courants : longueur de 5 à 50m

 Les ponts non courant : longueur de 50m à 200m

 Les Viaducs : la longueur dépassant 200m


PONTS ET VIADUCS

Forme
Matériau

Fonction
Suivant Importance

Position de
voie Longueur
Structure
PONTS ET VIADUCS
CLASSIFICATION SELON LA STRUCTURE
Les ponts Les ponts Les ponts
Béton Métalliques Maçonnerie

Voutes
à poutres à caissons
Piles et culées

à dalle à poutres

Dalot cadre à treillis

Portique

Vouté

à poutrelles
enrobées 32
PONTS ET VIADUCS

Forme
Matériau

Fonction
Suivant Importance

Position de
voie Structure Longueur
PONTS ET VIADUCS
CLASSIFICATION SELON LA FORME
PONTS ET VIADUCS
PONTS ET VIADUCS

Forme
Matériau

Fonction
Suivant Importance

Position
de voie Structure Longueur
PONTS ET VIADUCS

CLASSIFICATION SELON LA POSITION DE LA VOIE

Un pont est un passage au dessus ou en dessous d'une voie de


référence :

La voie de référence est en La voie de référence est sur le


dessous du pont → le pont pont → les pont est un
est un passage supérieur (à passage inférieur (à la voie de
la voie de référence) : PS référence) : PI.
PONTS ET VIADUCS

Autres classifications

Fixe

Suivant le
tablier

Mobile

Pont à transbordeur
PONTS ET VIADUCS

Fixe

Suivant le
tablier

Mobile

Pont tournant
PONTS ET VIADUCS

Fixe

Suivant le
tablier

Mobile

Pont tournant ferroviaire


PONTS ET VIADUCS

Fixe

Suivant le
tablier

Mobile

Pont levant
PONTS ET VIADUCS

Fixe

Suivant le
tablier

Mobile

Pont levant
PONTS ET VIADUCS

Fixe

Suivant le
tablier

Mobile

Pont basculant
PONTS ET VIADUCS

Fixe

Suivant le
tablier

Mobile
PRINCIPE DE
FONCTIONNEMENT
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Trafic Corps de Tablier Appuis Fondations


chaussée (Pile/culée)
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
1) TRANSMISSION DES CHARGES DU TABLIER AUX APPUIS :
Les liaisons tablier/appuis sont souvent des liaisons « appui
simple ». Elles ne bloquent que la translation verticale, pas les
autres translations, pas les rotations.
L’appui simple est assuré par un appareil d ’appui :

C ’est un élément en néoprène (caoutchouc)


renforcé qui permet les mouvements relatifs
entre le tablier et la pile ou la culée.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
2) Transmission de charges des appuis au sol
Comme tout ouvrage, les ponts reposent sur le sol. Les fondations
(profondes ou superficielles) doivent donc être dimensionnées en
conséquence.

pieux semelles pieux


PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
3) Efforts transversaux

Vent
Pression de l’eau
Séisme
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Solutions pour la reprise des efforts horizontaux


PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

4) Efforts longitudinaux :

• Freinage
• Poussée terre
• Dilatation thermique
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

- DILATATION THERMIQUE.

Tablier par temps froid


Tablier par temps chaud
dilatation

De part leur grande longueur, les tabliers de ponts


subissent de façon considérable (1 à 10 cm) les effets
de la dilatation thermique
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

- DILATATION THERMIQUE.
Joint de chaussée

La dilatation du tablier est favorisée par la déformation des


appareils d ’appui. Aux extrémités du tablier sont placés des
joints de chaussée.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

- DILATATION THERMIQUE.

Le Joint de Chaussée permet au tablier de se dilater tout


en maintenant la continuité de la chaussée.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
5) LIAISON AVEC LE REMBLAI d’ACCES :

Le pont repose sur des fondations. Il ne tasse pas. Par contre,


les remblais d ’accès reposent directement sur le sol et sont
soumis aux tassements. Il faut donc prévoir une transition
progressive entre le pont rigide et le remblai meuble.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

5) LIAISON AVEC LE REMBLAI d’ACCES :

La dalle de transition permet


de passer progressivement
du remblai au pont
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

- LIAISON AVEC LE REMBLAI ROUTIER.

La liaison dalle / culée est de type articulation


PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
6) LES ORGANES DE SÉCURITÉ :

Dispositifs de retenue

Corniche
TERMINOLOGIE DES PONTS

1) Terminologie générale
2) Les ponts courants en béton
3) Les ponts en maçonnerie
4) Les ponts métalliques
5) Les ponts suspendus et les ponts à haubans
6) Les piles et les culées
7) Les équipements
TERMINOLOGIE DES PONTS
Terminologie generAle d’Un PonT
TERMINOLOGIE DES PONTS
Terminologie GENERALE – Notion du biais

Le biais d’un pont est défini comme l’angle exprimé en grade compris entre
l’axe longitudinal du tablier et les lignes des appuis. La nécessité de
recourir à de tel ouvrage est dictée par le tracé de la route en traversant
un obstacle.
TERMINOLOGIE DES PONTS

axe perpendiculaire à la direction des


appuis

l’axe longitudinal de l’ouvrage forme un angle aigu


avec la direction des axes d’appuis
Les ponts courants
Les ponts courants
Les PONTS COURANTS désignent la majorité des ouvrages d’art
existants. Ils représentent de l'ordre de 75 % en nombre du patrimoine
d’ouvrages.
Les ouvrages autres que :
Les ponts possédant au moins une travée de 40 m de portée,
Les ponts de longueur totale supérieure à 100 m,
Les ponts dont la surface totale du tablier dépasse 1 200 m2,
Les ponts mobiles,
 Les ponts canaux,
Les ouvrages se caractérisant par des difficultés particulières de
dimensionnement, de conception ou de réalisation, relevant de techniques
de construction ou de procédés innovants, présentant des géométries
complexes (biais important, courbure prononcée…), nécessitant des travaux
de fondations spéciaux, des études particulières (effets dynamiques), des
phasages d’exécution complexes (contrainte d’exploitation, maintien de la
circulation…), ayant un fonctionnement structurel complexe ou répondant
à des contraintes architecturales spécifiques.
Les ponts courants
Les ponts courants
Les ponts courants
1) Les Passages Inférieurs en Cadre Fermé (PI-CF) :
Les Passages Inférieurs en Cadre
Fermé (PI-CF) sont des cadres
rectangulaires
en béton armé. Ils sont associés à des
murs de soutènement retenant les
terres
Les PI-CF conviennent pour le
franchissement
de voies de faible largeur (inférieure à
12 mètres).
Les ponts courants
2) Les Passages Inférieurs en Portique Ouvert(PI-PO) :
Ce sont des ouvrages en forme
de U inversé. Les piédroits,
fondés sur semelles
superficielles ou sur fondations
profondes. Ils sont en général,
coulés en place mais ils peuvent
être aussi préfabriqués.
Les ponts courants
3) Les portiques ouverts doubles (POD) :
Ils sont constitués d’un portique ouvert dans lequel est créé un appui
intermédiaire sous la traverse.
Ils sont en général coulés en place mais peuvent être aussi constitués
d’éléments préfabriqués en béton.
Les piédroits, fondés sur pieux ou sur semelles filantes, sont prolongés
par des murs de tête, en aile ou en retour indépendants du portique.
L’appui intermédiaire est constitué d’un voile fondé sur semelle ou sur
pieux.
Les ponts courants
4) Les ponts dalles armées PSI-DA :
Ils sont constitués d’une dalle d’épaisseur constante en béton armé Ces
ouvrages sont coulés sur cintres. Ils peuvent être constitués de 2, 3 ou 4
travées selon les caractéristiques de la voie à franchir et le biais de
franchissement. Les ponts en DA sont utilisés pour des portées
Courantes de 15 m.
Les ponts courants
5) Les ponts dalles précontraint PSI-DP :
1) Principe de la précontrainte :
Les ponts courants
5) Les ponts dalles précontraint PSI-DP :
1- Pose des armatures dans une
1) Principe de la précontrainte : gaine.
2- Coulage du béton et
durcissement.
3- Mise en tension des aciers qui
glissent dans leur gaine, le vérin
s’appuyant sur le béton durci.
4- Blocage des aciers au cône
d’ancrage.
5- Injection du coulis dans la
gaine.

1- Mise en tension des


armatures.
2- Coulage du béton et
durcissement.
3- Adhérence entre béton et
acier de précontrainte
(torons).
4- Suppression des tensions
extérieures.
Les ponts courants
5) Les ponts dalles précontraint PSI-DP :
1) Principe de la précontrainte : ( Vidéo )
2) Les Passages Supérieurs ou Inférieurs en Dalle Précontrainte (PSI-DP)
sont constitués d’une dalle précontrainte longitudinalement et armée
transversalement, de hauteur constante. La section transversale
comprend généralement des encorbellements.
Par l'allégement qu'apportent les encorbellements à la structure, ce type
de tablier permet d'atteindre des portées déterminantes de l'ordre de la
trentaine de m.
Les ponts courants
Les ponts courants
6) Les ponts à dalles nervurées PSI DN:
Les dalles nervurées couvrent une gamme de portées allant de 20 à 50 m.
L'un des principaux objectifs est de diminuer le poids propre par rapport à
une dalle classique, au prix d'une augmentation de l'épaisseur au droit des
nervures. Les tabliers des ponts à dalles nervurées sont constitués :
- soit d’une dalle à une nervure à larges encorbellements ;
- soit d’une dalle à plusieurs nervures larges ou étroites de formes
trapézoïdales ou rectangulaires.
Le tablier peut être longitudinalement de hauteur constante ou variable.
Les ponts courants
7) Les ponts à dalles élégies PSI-DE :
Les dalles élégies (ou évidées) sont des dalles dont on réduit les efforts de
poids propre en disposant, à l'intérieur du coffrage des buses
longitudinales réalisées en matériaux divers. La présence des élégissements
diminue assez sensiblement les efforts dus au poids propre sans grande
modification de l'inertie de la section puisqu'on enlève de la matière dans la
zone de la fibre moyenne. On peut donc franchir des portées plus
importantes que le pont-dalle classique: jusqu'à 25 m en hauteur
constante et jusqu'à 35 m avec inertie variable au voisinage des appuis
intermédiaires.
Les études menées sur la forme des buses d'élégissement ont mis en
évidence les avantages d'une forme heptagonale irrégulière
Les ponts courants
8) Les ponts à poutres en béton armé :
Le tablier est constitué de poutres longitudinales en béton armé
généralement préfabriquées, de hauteur constante, solidarisées par des
entretoises en travées, sur appui et par une dalle supérieure.
Les travées peuvent être indépendantes ou continues.
Actuellement, ces ouvrages ne sont pratiquement plus construits.
Les ponts courants
8) Les ponts à poutres en béton armé :
Le tablier est constitué de poutres longitudinales en béton armé
généralement préfabriquées, de hauteur constante, solidarisées par des
entretoises en travées, sur appui et par une dalle supérieure.
Les travées peuvent être indépendantes ou continues.
Actuellement, ces ouvrages ne sont pratiquement plus construits.
Les ponts courants
9) Les ponts Précontraint adhérent ( PRAD) :
Les tabliers des ponts PRAD (PRécontrainte par ADhérence) sont constitués
de poutres préfabriquées précontraintes par pré-tension surmontées d’un hourdis
coulé en place de 25 cm minimum d’épaisseur.
La précontrainte des poutres est assurée par des torons mis en tension avant
bétonnage, puis relâchés dès que le béton a acquis une résistance suffisante (de
l’ordre de 30 MPa).
Les poutres, régulièrement espacées (entraxe de l’ordre de 1 m), sont solidarisées
par une dalle coulée en place sur des coffrages perdus.
Les tabliers comportant plusieurs travées peuvent être rendus continus au droit des
piles intermédiaires. La continuité est réalisée en ancrant des armatures en attente
des poutres dans une entretoise en béton armé coulée en place en même temps que
le hourdis.
Les ponts courants
10) Les viaducs à travées indépendantes à poutres préfabriquées:
Les tabliers des Viaducs à travées Indépendantes à Poutres Préfabriquées (VIPP)
sont constitués de poutres précontraintes par post-tension de hauteur constante,
solidarisées entre elles par des entretoises d’abouts et une dalle supérieure coulée
en place en béton armé ou précontrainte transversalement.
Les poutres ont un espacement de l’ordre
de 3 à 4 mètres. Le hourdis peut être coulé
entre les tables de compression des poutres
(hourdis intermédiaire), ou par-dessus les
tables (hourdis général). Les poutres sont
généralement mises en oeuvre à l'aide
d'une "poutre de lancement".
Les ponts courants
Les ponts courants
11) Les passages supérieurs à béquille ( PS-BQ):
Les Passages Supérieurs à Béquilles (PS-BQ) sont constitués d’un tablier
précontraint dalle pleine, dalle nervurée ou caisson) de hauteur constante ou
variable. Les appuis intermédiaires sont constitués de béquilles encastrées dans le
tablier, inclinées à environ 50 grades et généralement articulées en pied dans un
massif de fondation.
Les ponts courants
11) Les passages supérieurs à béquille ( PS-BQ):
Les Passages Supérieurs à Béquilles (PS-BQ) sont constitués d’un tablier précontraint
dalle pleine, dalle nervurée ou caisson) de hauteur constante ou variable. Les appuis
intermédiaires sont constitués de béquilles encastrées dans le tablier, inclinées à
environ 50 grades et généralement articulées en pied dans un massif de fondation.
Les ponts courants
12) Les passages supérieurs ou inférieurs d’ossature mixte ( PSI-OM):
Les tabliers mixtes acier-béton sont constitués de poutres métalliques (2 à 8
poutres) solidarisées à une dalle supérieure en béton, par des connecteurs. Les
poutres sont en général de hauteur constante, elles sont entretoisées dans le
sens transversal au niveau des appuis par des entretoises métalliques ou en
béton armé. Les poutres peuvent être remplacées par des caissons métalliques.

La structure la plus courante, pour les tabliers supportant 2 voies, est le bi-
poutre mixte avec un élancement quasi-identique à celui d’un pont en béton
précontraint et un entraxe de poutres de l’ordre de 6 mètres. Les tabliers sont
constitués de travées indépendantes ou continues. Le hourdis supérieur
d'épaisseur de l'ordre de 40 cm est en général coulé en place après mise en place
des poutres. Certains ouvrages comportent aussi un hourdis inférieur constitué
de dalles préfabriquées en béton clavées aux membrures inférieures des poutres.
Les ponts courants

le tablier mixte bipoutre le tablier mixte multipoutre


Les ponts courants
13) Les ponts à poutrelles enrobées :
Le tablier d'un pont à poutrelles enrobées est constitué d’une dalle en béton
armé comportant une armature longitudinale constituée de poutrelles laminées
(faiblement espacées - entraxe maximum 75 cm et des armatures transversales
en acier). Les poutrelles et le béton collaborent en formant une structure
composite. La connexion acier-béton est assurée par adhérence.
L’aile supérieure de chaque poutre est noyée dans le béton. L’aile inférieure est
visible sous l’ouvrage fini. Le coffrage inférieur du tablier est constitué de
plaques ou de prédalles laissées en place après le bétonnage. La reprise des
efforts dus à la flexion transversale est assurée par des armatures transversales
situées au-dessus des semelles supérieures pour les armatures supérieures et
traversant les âmes dans leur partie basse pour les armatures inférieures.
L'espace entre les poutrelles est rempli de béton avec un enrobage de la semelle
supérieure d'au moins 7 cm.
Les ponts courants
13) Les ponts à poutrelles enrobées :
Les ponts courants
Les ponts en maçonnerie
Les ponts en maçonnerie
Terminologie generAle d’Un PonT
(Anciens Ponts en Maçonnerie)
Les ponts en maçonnerie
Les ponts en maçonnerie
Les ponts en maçonnerie
Les ponts métalliques
Les ponts métalliques
Anciens PONTS METALLIQUES
Les ponts métalliques
Terminologie d’Un PonT meTAlliQUe
Montant
Montant intermédiaire
de rive
Membrure Diagonales
Supérieure

Entretoises

Poutre
latérale
de rigidité

Longerons
Membrure sous Rails
Inférieure
Les ponts métalliques
Anciens Tabliers métalliques
Les ponts métalliques
TETES DE RIVETS

Rivets
Les ponts métalliques
Les ponts métalliques
Les ponts métalliques
NOUVEAUX Tabliers métalliques
Les ponts métalliques
NOUVEAUX Tabliers métalliques
Les ponts métalliques
NOUVEAUX Tabliers métalliques
Les ponts métalliques
Les ponts métalliques
le tablier à poutres métalliques le tablier à poutres métalliques
latérales hautes latérales basses
Les ponts métalliques
le tablier à poutres en U enrobée de béton le tablier en U entièrement métallique
(RaPBU) – Bac à fleur (RaPUM)
Les ponts à câbles
Les ponts à câbles
Les ponts suspendus travaillent comme les ponts en
arc, mais à l ’envers ! Des câbles en acier tendus
reprennent les charges du tablier et les transmettent
à des pylônes et à des ancrages placés à leurs
extrémités.
Transmission des charges aux pylônes

Charges du tablier

Ancrages de câbles
suspendus
Les ponts à câbles
Les ponts à câbles
Les ponts à câbles
Quelques types de tablier pour les ponts à câbles :
Les ponts à câbles
Sections typiques des câbles:
Terminologie des appuis
Terminologie des appuis
Terminologie des culées :
La culée sert d ’appui d ’extrémité au tablier. Elle transmet ses
charges au sol par l ’intermédiaire des fondations. Elle retient le
remblai situé derrière (mur de soutènement).
Terminologie des appuis
Terminologie des appuis
Terminologie des appuis
Terminologie des culées :

Culée enterrée: Culée remblayée:

Utilisée pour des hauteurs Utilisée généralement pour des


h>4m hauteurs h<5m

 Une implantation en retrait  Assurent en plus de la


par rapport aux limites fonction porteuse une fonction
extérieures de l’obstacle de soutènement
franchi, du fait de la présence
des talus des remblais. Limite la longueur du tablier

Permet l’élargissement Elargissement difficile


ultérieur
Terminologie des appuis
Terminologie des culées :
Choix du type des murs :
Dans la majorité des cas, la différence de coût entre les murs
en aile et les murs en retour conduit à adopter la première
solution.
Ce choix doit également être dicté par des considérations
générales d’esthétique.
A ce titre, les murs en retour ne s’adaptent pas aussi bien
que les murs en aile aux situations les plus diverses. Dans le
cas des petites ouvertures, par exemple, il y a disproportion
entre le vide qui est l’ouverture elle-même et les pleins que
constituent les triangles formés par les murs. De ce fait, il est
souhaitable de ne pas envisager de murs en retour lorsque la
longueur de l’un d’eux dépasse 2/3 de l’ouverture.
Terminologie des appuis
Terminologie des piles :
Les piles servent d’appuis intermédiaires au tablier : elles
reprennent les efforts exercés par le tablier et les transmettent
aux fondations.
La conception des piles est conditionnée par :
- la hauteur de la brèche à franchir ;
-le type du tablier et l’importance des efforts transmis ;
- le mode de liaison ;
- les critères d’esthétique.

Les piles murs Les piles colonnes


Terminologie des appuis
Terminologie des appuis
Terminologie des appuis
Terminologie des piles :
Autres types :
-Les piles en caisson :
- Elles sont utilisées pour les
piles de grande hauteur pour
assurer plus de rigidité vis-à-vis
des efforts horizontaux. Elles
sont réalisées par un coffrage
grimpant. L’épaisseur est en
général comprise entre 30 et
60cm.
-Les piles marteaux : ( à une
seule colonne )
Terminologie des équipements
Terminologie des équipements
Terminologie des appareils d’appui:
Rôle :
Transmettre des charges aux appuis
(culée, pile).
Nature des charges :
Les charges à transmettre sont
essentiellement verticales (permanente +
exploitation) et horizontales (forces de
freinage).

Types d’appareils d’appuis existants :


Les appareils d’appuis en élastomère
fretté.
Les appareils d’appui métalliques
Terminologie des équipements
Terminologie des appareils d’appui:
Appareils d’appui en élastomère fretté :
La section en fonction de l’effort de
compression.
Le nombre de couches en fonction de la
rotation que l’on veut admettre et la
rotation admissible par couche.
La hauteur en fonction de la distorsion
(effort de déformation tangentiel).
Terminologie des équipements
Terminologie des appareils d’appui:
Appareils d’appui en élastomère fretté :
Terminologie des équipements
Terminologie des appareils d’appui:
Appareils d’appui en élastomère fretté :
Terminologie des équipements
Anciens Appareils d’Appuis Métallique
Terminologie des équipements
Anciens Appareils « articulation béton »
Terminologie des équipements
Anciens Appareils « à pot »
Terminologie des équipements
Terminologie des appareils d’appui:
Terminologie des équipements
La dalle de transition
Terminologie des équipements
Les joints de chaussée :
Terminologie des équipements
L’étanchéité
Elles ont pour rôle d’assurer la protection des armatures du béton en
évitant les infiltrations des eaux de pluie.
Les étanchéités sont à base de résines synthétiques, d’asphalte coulé ou
déposé par l’intermédiaire de feuilles préfabriquées.
Terminologie des équipements
Les dispositifs de sécurité
Les trottoirs : protection des piétons en les
isolant de la circulation automobile.
- Les garde-corps : ils assurent la retenue des
piétons et souvent une fonction esthétique.
- Les dispositifs de retenue : ils assurent la
retenue des véhicules

BN4 Séparateur
Glissière
GBA/DBA
Terminologie des équipements
Les corniches
Elles servent à :
-Ecarter les eaux de pluie du parement de la
structure porteuse du pont.
- Support de fixation des dispositifs de retenue
- Esthétique
-Loger des fourreaux ( facultatif)
Terminologie des équipements
Les parechocs
Terminologie des équipements
Les parechocs
Terminologie des équipements
Les système de drainage
Conception et dimensionnement des
ouvrages
Règles de conception des ouvrages
1) Le calage de l’ouvrage :
Etude hydrologique
Délimitation des bassins versants + Intensité des pluies

Débit de crue pour chaque BV

Etude hydraulique :
Manning Strickler

Hauteur PHE

Hauteur Intrados = max((PHE +1m ( revanche)); Hauteur tracé)


Règles de conception des ouvrages
1) Le calage de l’ouvrage :
Règles de conception des ouvrages
2) Les types de fondations :
Etude d’affouillement + sondages Type et niveau de fondation

3) Choix du type des culées :

Sur rivière Sur route, autoroute ou voie ferrée

H>5m H<5m
Bon sol Mauvais sol

Remblayée si
Sinon enterrée
Remblayée enterrée problème d’espace

Remblayée sur Remblayée si pas besoin


pieux d’élargissement ultérieur
Règles de conception des ouvrages
4) Implantation des appuis
Données géométriques :
- Essayer de rester dans les gammes courantes de portée ( 10 à 25 m)
- Ménager des ouvertures suffisantes pour respecter les gabarits imposés, les
conditions de visibilité, ainsi que toutes les contraintes spécifiques au franchissement.
Pour les gabarits en largeur, ils peuvent être déduits selon les cas des
Instructions sur les Conditions Techniques d'Aménagement I.C.T.A.A.L.),
(I.C.T.A.V.R.U.), (I.C.T.A.R.N.).

Données géotechniques:
-La portance du sol de fondation,
-Les tassements et la déformabilité,
- Les risques éventuels

Données hydrologiques :
Risques d’affouillement (vitesse d’eau), charriages, ...
Règles de conception des ouvrages
5) Conception du tablier : 1er TRI
Règles de conception des ouvrages
5) Conception du tablier : 1er Tri
Règles de conception des ouvrages
5) Conception du tablier : 1er Tri
Règles de conception des ouvrages
5) Conception du tablier : 2ème Tri
Hormis les cas particuliers pour lesquels le choix du ou des types d'ouvrage
est évident à ce stade, il n'en est pas de même dans le cas général. En effet plusieurs
types d'ouvrage peuvent convenir à une même gamme de portées (la gamme de 20 à 30
m en particulier).
Il convient donc d'écarter les solutions les moins pertinentes sur le double plan
technique et économique.
Entre 5 à 18 m :
- Pour une ouverture ne dépassant pas 8 m, les cadres constituent la solution la plus
intéressante.
- Au-delà de cette limite, le choix du cadre ou du portique est fonction de la portance
du sol de fondation.
Entre 18m et 25 m :
- ponts à poutre BA Tablier dalle, mixte à poutres multiples, poutrelles enrobées,
- POD est le plus favorable en cas de travées entre 15 et 20m de portée

Entre 25m et 35m :


- Tablier dalle nervurée , VIPP , PRAD, bipoutre mixte
Règles de conception des ouvrages
5) Conception du tablier : 2ème Tri
Règles de conception des ouvrages
5) Conception du tablier : Tri final

A l'issue des 3 étapes précédentes, une ou plusieurs solutions


d'ouvrage peuvent convenir.
Dans le cas d'une solution unique, le choix est évident.
Dans le cas contraire, on retient celle qui est la mieux adaptée
aux critères :
 Economiques : solution pas forcément la moins chère, mais
d'un coût acceptable, en terme de coût global (investissement
et entretien).

Insertion, calage et esthétique


Dimensionnement des ouvrages

Prédimensionnement et modélisation
Dimensionnement des ouvrages
Charges réglementaires

1)Charges permanentes :
Dimensionnement des ouvrages
Charges réglementaires

1)Charges permanentes :
Dimensionnement des ouvrages
Charges réglementaires

2)Charges de circulation :
Notion de la classe du pont

Largeurs roulable et chargeable


Dimensionnement des ouvrages
Charges réglementaires

2)Charges de circulation :
Notion de la classe du pont
Dimensionnement des ouvrages
Charges réglementaires
2)Charges de circulation :
a) Charge AL : Charge uniforme répartie à appliquer sur toute la
largeur de la chaussée

A2 = a1x a2 x Al
Règles de conception des ouvrages
Charges réglementaires
1)Charges de circulation :
a) Charge AL : Charge uniforme répartie à appliquer sur toute la
largeur de la chaussée
Règles de conception des ouvrages
1)Charges de circulation :
b) charge roulante système Bc:
Règles de conception des ouvrages
1)Charges de circulation :
c) Charge roulante Système Bt:
Règles de conception des ouvrages
1)Charges de circulation :
d) Charge roulante Br:
Règles de conception des ouvrages
1)Charges de circulation :
e) Charge roulante MC120:
Règles de conception des ouvrages
1)Charges de circulation :
Majoration dynamique
Règles de conception des ouvrages
1)Charges de circulation :
Pont ferroviaire :
Q vk = 250 kN 250 kN 250 kN 250 kN
q vk = 80 kN/m q vk = 80 kN/m

UIC71
illimité 0.8 m 1,6 m 1,6 m 1,6 m 0.8 m illimité

q vk kN/m q vk kN/m
SW
a c a

Schéma de
qvk (KN/m) a (m) C (m)
charge
SW/0 133 15.0 5.3
SW/2 150 25.0 7.0
PROCEDES D’EXECUTION
PROCEDES D’EXECUTION
Principe :

Après l’établissement des études d’exécution par l’entreprise,


études approuvées par le maitre d’ouvrage, L’exécution des
travaux est réalisée selon les étapes principales ci-après :

L’exécution des fondations

La réalisation des appuis

La construction du tablier

La mise en place des équipements


PROCEDES D’EXECUTION
1) Exécution des fondations :
L’exécution des fondations doit faire l’objet d’une surveillance attentive
car la qualité des fondations est essentielle pour la tenue et la pérennité
de l’ouvrage

a. En Site terrestre :
 Cas 1 En absence de nappe : cas le plus simple; la semelle en BA
est exécuté au fond d’une fouille sur une couche de béton de
propreté

 Cas 2 : En présence de nappe : S’il n’est pas possible de placer la


fondation au-dessus de la nappe, la semelle est exécutée
moyennant un blindage étanche, parfois en bois sur des petits
chantiers, mais le plus souvent en palplanches métalliques ou en
parois moulées dans le cas de fouilles de grandes dimensions
PROCEDES D’EXECUTION
b) . En Site aquatique :
Les fondations superficielles en site aquatique sont réalisées à l’intérieur
d’une enceinte étanche appelée batardeau. Les batardeaux sont exécutées soit
en palplanches métalliques soit en remblai avec création d’un canal de
dérivation

les fondations sur pieux peuvent être exécutés avec ou sans batardeau.
PROCEDES D’EXECUTION
2) Exécution des appuis :
Les appuis, culées et piles, qui sont pratiquement toujours en BA ne posent pas
beaucoup de problèmes d’exécution. Néanmoins, il faut être attentif à l’aspect des
parements vus et à leur parfaite régularité. C’est pour cela qu’on utilise en général
des coffrages métalliques glissants:

3) Construction des tabliers :

a. La construction sur cintre


Cintre en bois appuyé sur le sol technique développée et perfectionnée pour la
construction des arcs en béton armé (BA). Progressivement, le bois a tendance
à être remplacé par l’acier. Les cintres essentiellement métalliques sont utilisés
encore pour la construction d’un grand nombre de ponts-dalles, de portiques et
de ponts à poutres.
Lorsque le tablier est très haut au-dessus de la brèche ou si le sol est peu
résistant pour supporter un cintre, on utilise un cintre auto lanceur et
autoporteur qui s’appuie sur les piles et avance de travée en travée.
PROCEDES D’EXECUTION
3) Construction des tabliers :
b. La construction sur place sans cintre :
Méthode utilisée et développée à partir de la construction des ponts
métalliques en treillis (19ème siècle).

Les ponts suspendus sont construits en commençant d’abord par les


pylônes et les massifs d’ancrage, ensuite on met en place les câbles
porteurs (par différents moyens), puis on avance progressivement le
tablier et les suspentes qui le soutiennent de part et d’autre des pylônes.

La construction par encorbellements successifs utilisée surtout pour


les ponts de grande portée en béton précontraint, les voussoirs (élément
de tablier) successifs sont coulés en place ou préfabriqués.
PROCEDES D’EXECUTION
c. La construction en dehors de l’emplacement du pont :
La construction par lançage : le tablier est construit sur la berge, puis il est
acheminé à sa position par une poutre lanceur
PROCEDES D’EXECUTION
c. La construction en dehors de l’emplacement du pont :

Le poussage des tabliers : Le tablier est fabriqué sur la berge est poussée par des
vérins avec un avant bec
PROCEDES D’EXECUTION
c. La construction en dehors de l’emplacement du pont :
Le poussage des tabliers : Le tablier est fabriqué sur la berge est poussée par des
vérins avec un avant bec

https://www.youtube.com/watch?v=T2-S_0y10cs
PROCEDES D’EXECUTION
c. La construction en dehors de l’emplacement du pont :
La méthode du ripage ou fonçage latéral
PROCEDES D’EXECUTION
• La technique de l'Autofonçage est presque identique à celle de l'Autoripage.
• La différence est que pour l'Autofonçage, il ne faut pas creuser le trou dans la
talus avant de pousser le pont alors que c'était obligatoire pour l'Autoripage.
• Un poussage en Autofonçage se déroule de la façon suivante: une fois que tout
est prêt, la structure est avancée jusque contre le talus. Le haut est en forme de
casquette afin de lui donner une forme effilée. Une fois qu'elle a un peu
progressé dans le talus, des petites grues passent sous le pont et viennent
enlever la terre présente à l'intérieur. Au fur et à mesure les grues enlèvent la
terre, la structure avance.
• Le très gros avantage de cette technique est que la voie de chemin de fer ou la
route qui passe au dessus du futur pont ne doit même pas être coupée pour
pouvoir effectuer ces opérations! Cependant, ses deux inconvénients sont son
coût assez important et la nécessité d'avoir une épaisseur de talus qui soit telle
qu'il reste au moins 4 mètres de terre au dessus du pont pendant le poussage.
https://www.youtube.com/watch?v=h8Kj2xlHRC0
Les ouvrages de soutènement
Les ouvrages de soutènement
Les ouvrages de soutènement
Définition :Un ouvrage de soutènement est ouvrage qui permet de
contenir des terres (ou tout autre matériau granulaire) sur une
certaine surface afin de répondre à des besoins multiples :
préserver les routes et chemins de fer des glissement de terrain,
structurer une berge naturelle en un quai (ports maritimes et voies
navigables), soutenir des fouilles et tranchées de chantier, établir
des fondations ou créer des parkings souterrains ou des sous-sol

Catégories :
Les murs poids
Les parois et les rideaux
Les ouvrages en sol renforcé
Les ouvrages de soutènement
Les murs poids :
Les ouvrages de soutènement
Maçonnerie non jointoyée Maçonnerie jointoyée
Les ouvrages de soutènement

Les murs poids en


gabion:
Les ouvrages de soutènement

Les murs poids en béton:


La poussée est reprise par le poids
Les ouvrages de soutènement
Murs poids en béton armé (Mur
cantilever) :
La poussée est reprise par le poids de
l’ouvrage et du remblai et par
l’encastrement dans la semelles
Les ouvrages de soutènement

Les parois et les rideaux de soutènement:


https://www.youtube.com/watch?v=KK1G1IDUX1I
• Les parois moulées

• Les parois clouées

• Les parois berlinoises

• Les parois parisiennes

• Les parois lutétiennes

• Les rideaux en palplanche

• Les rideaux en pieux sécants


Les ouvrages de soutènement
Les parois moulées:
Une paroi moulée est un mur en béton armé coulé dans le sol. Le principe est
de creuser une tranchée, constamment tenue pleine de boue durant
l'excavation, puis de couler du béton dedans.
Caractéristiques:
• Écran vertical en béton
• Construit sans blindage ni coffrage
• A partir de la surface du sol par excavation
• Épaisseur: 0.5 a 1.5 m
• Profondeur: généralement entre 10 et 30 m
Les ouvrages de soutènement
Les parois clouées :
La paroi clouée est un type de soutènement léger sous forme d’une paroi en
béton projeté, armée d’un treillis, et ancrée dans le sol par des clous
disposés subhorizontalement.
Utilisations:
Renforcement des parois existantes
Blindage de fouilles
Reprise de glissement de terrain
Les ouvrages de soutènement
Les parois clouées :
Excavation par phases descendantes successives
1. Terrassement de la première passe sur une profondeur limitée (typiquement
de 1 à 2 m de profondeur) et placement de treillis d'armatures
2. Renforcement du sol par la mise en place de barres passives (= clous), suivi
immédiatement de la mise en œuvre d’un béton projeté
3. Terrassement des passes suivantes, avec mise en place de clous et de béton
projeté jusqu’à stabilisation de la paroi
4. Paroi clouée terminée
Les ouvrages de soutènement
Les parois clouées :
Les ouvrages de soutènement
Les ouvrages de soutènement
Les ouvrages de soutènement
Les ouvrages de soutènement
Les rideaux de palplanches :
- Ouvrages de soutènement flexibles
-stabilité assurée par les réactions du sol sur la partie enterrée des
palplanches (fiche) ou par des tirants
-Les palplanches sont mis en œuvre dans le sol par battage, vibrage ou
vérinage. Elles sont conçues pour s’enclencher les unes avec les
autres.
Ses avantages :
- Ouvrage de soutènement très adapté
au milieu aquatique.

Ses inconvénients :
- Nécessité de l’intervention d’une
entreprise spécialisé
- Installation en milieu urbain difficile du
fait des nuisances sonores en terrains
difficiles
Les ouvrages de soutènement

Protection des berges

Soutènement des terres

Rideaux d’étanchéité

Blindage
Les ouvrages de soutènement
Les ouvrages de soutènement
Les rideaux en pieux sécants :
Les ouvrages de soutènement
Les ouvrages en sol renforcé:
Les ouvrages en remblais renforcés sont constitués d’un remblais mis en place
par couches successives compactées, entre lesquelles sont disposés des lit de
renforcement (armatures) à la fois souples et résistants, généralement reliées
par un parements.
• Les lits de renforcements sont souples,
résistants, et plus ou moins
« extensibles ».
• Ils peuvent être:
- en métal ( Ex: nappes de treillis
soudé,…)
- ou synthétiques ( bandes géo-
synthétiques, nappes géo-textiles, géo-
grilles, …).
• Ils sont disposés par lit horizontaux
distants de 0,30 à 1,00 m environ.
Les ouvrages de soutènement
Les ouvrages en sol renforcé:
k
Les ouvrages souterrains
Les ouvrages souterrains
Définition : On désigne par ouvrages souterrains des espaces fermés
situés sous la surface du sol. Ils peuvent être construits soit en
souterrains (tunnels ou galerie souterraine), soit à l'air libre puis
recouverts de remblais (tranchées couvertes ou galeries ).

Tranchée couverte :
Les ouvrages souterrains
Types des ouvrages souterrains :
 les ouvrages de communication parmi lesquels :
 les tunnels ferroviaires,
 les tunnels routiers,
 les tunnels de navigation ;

 les ouvrages de transport :


 adductions d’eau,
 galeries hydrauliques,

 Les ouvrages et cavités de stockage :


 garages et parkings,
 stockages liquides ou gazeux,
Les ouvrages souterrains
Terminologie des tunnels :
Les ouvrages souterrains
Anciens Tunnels Nouveaux Tunnels
Les ouvrages souterrains

Non Revetus Revetus


Les ouvrages souterrains

2 lorrys mis à Signalétique


disposition des reprenant les
services de distances vers
secours les sorties

Eclairage

Aire de
circulation
bétonnée

242
Les ouvrages souterrains
Les ouvrages souterrains
Les ouvrages souterrains
Conception des tunnels:
Etude des fonctionnalités Données d’entrée

Etude géométrique Tracé en plan, PL et PT

Plans de l’ouvrage ( Soutènement,


revêtement, équipements...)
Etudes techniques
Etude géologique + Etude
de la stabilité
Définition du procédé d’exécution
Les ouvrages souterrains

Etudes techniques :

Etude Bibliographique
Etude par photo-interprétation
Levé de terrain = cartographie
Géophysique
Sondages
Galerie de reconnaissance
Essais in situ et de laboratoire
Les ouvrages souterrains
249
Les ouvrages souterrains

L'ensemble des informations géologiques, hydrogéologiques et


géophysiques sont synthétisées sous forme d'une coupe géologique
prévisionnelle établie suivant une surface verticale décrivant le profil en
long du tunnel.
Les ouvrages souterrains
Eviter autant que possible :
- Les roches altérées, fissurées ou altérables,
- Les sols très déformables ou susceptibles de gonfler,
- Les formations en couches horizontales (stratification, schistosité, fracturation …)
- Les formations poreuses et les poches d’eaux
Se tenir si possible à une cote supérieure à celle du toit de la nappe
Repérer les zones karstiques (rencontre de circulations d'eau dangereuses).
Rechercher les roches massives et imperméables
Placer le tunnel ou au moins la voûte du tunnel dans les couches qui possèdent les
meilleures caractéristiques géo-mécaniques de manière à éviter les instabilités de voûte
et si possible les tassements sous les piédroits.
Les ouvrages souterrains
Au niveau des têtes des tunnels :
Eviter autant que possible d’implanter les tètes du tunnels en :
- zones naturellement instables qui montrent des traces de glissement
- zones exposées à des chutes de blocs : falaises
- zones humides : s'écarter des fonds de talwegs ou des zones de sources
- zones bâties ou la proximité des aménagements analogues
Les ouvrages souterrains
Choix du Soutènement et du revêtement
Le soutènement est mis en place pour garantir à court terme :
• la sécurité du personnel travaillant dans la galerie
• la stabilité des parois dès la phase d'abattage du terrain
• limiter les déformations des couches après creusement
Le revêtement est mis en place pour garantir la stabilité à long terme
notamment :
• lorsque le massif encaissant a un comportement différé très actif
• lorsque l'action du soutènement diminue dans le temps
• lorsque le tunnel franchit une zone sismique active
• lorsque la charge sur l'ouvrage est très importante
Les ouvrages souterrains
Choix du Soutènement
Les critères plus spécialement retenus pour le choix du
soutènement sont :
• la résistance de la roche,
• les discontinuités,
• l'altérabilité,
• les conditions hydrologiques,
• les contraintes naturelles.

On distingue généralement (d’après la classification


A.F.T.E.S) les soutènements agissant :
- Par confinement du terrain encaissant : (béton projeté seul)
- Par confinement et armature du terrain encaissant :
(boulons à ancrage ponctuel ou répartis …)
- Par supportage : cintres lourds ou légers, voussoirs en
béton, …
-.Par consolidation et modification des caractéristiques
géotechniques et hydrologiques : (injection de consolidation,
air comprimé, congélation)

255
Les ouvrages souterrains
Choix du Soutènement (exemples)

soutènement avec boulonnage et béton projeté


Les ouvrages souterrains
Choix du Soutènement (exemples)
soutènement avec cintres réticulés
Les ouvrages souterrains
Choix du Soutènement (exemples)

soutènement avec cintres lourds


Les ouvrages souterrains
Étanchement et Drainage
Rares sont les ouvrages souterrains où, lors de l'exécution ou de l'exploitation, l'on ne
rencontre pas des venues d'eau :
 Dans les sols se posent des problèmes de nappes
 Dans les roches, les venues d'eau importantes localisées

Les dysfonctionnements du drainage et de l’étanchement affecte considérablement :


 Sécurité et confort des usagers (tunnels routiers et autoroutiers)
 Dégradation des ouvrages par suintement à travers le revêtement
 Degré d'étanchement : pas d’étanchéité à 100%

On distingue les principaux méthodes d’étanchement suivantes :


Les ouvrages souterrains
Étanchement
Les ouvrages souterrains
Les ouvrages souterrains
Techniques de Creusement
Cas du rocher suffisamment sain :
Creusement en pleine ou demi-section :
- en pleine section :
terrains homogènes, ne nécessitant que le
boulonnage et le béton projeté ;
- en demi-section :
Terrains nécessitant la mise en place
rapide de soutènement par cintres et
blindage.
Abattage à l'explosif

Abattage par machine à attaque ponctuelle

Excavation par machine foreuse à pleine


section (Tunnelier)
(Rc < 120 MPa généralement)
Les ouvrages souterrains
Techniques de Creusement Machine à Attaque Ponctuelle

Tunnelier :
https://www.youtube.com/watch?v=IW-tBPG9nu4

https://www.youtube.com/watch?v=PriTB7djqlw
Les ouvrages souterrains
Les ouvrages souterrains
Les ouvrages hydrauliques
Les ouvrages hydrauliques
Formes géométriques OH
Les ouvrages hydrauliques
Les ouvrages hydrauliques
Ouvrages en Buse :
Les ouvrages hydrauliques
Les dalots cadres :
Les ouvrages hydrauliques
Les dalots cadres :
Les ouvrages hydrauliques
Ouvrage Hydraulique Ouvrage Hydraulique
busé (batterie de buses) cadre et voute
Les ouvrages hydrauliques
Techniques d’exécution :
Pose avec tranchée :

https://www.youtube.com/watch?v=KU3ctIJTJ4E

Micro tunnelier :

https://www.youtube.com/watch?v=w4RoeKO5XsA

Fonçage : ( entre 800 mm et 2000 mm)

https://www.youtube.com/watch?v=k-HUta195Bw

Forage dirigé : ( <300mm)

https://www.youtube.com/watch?v=mdLCD6t6C-w

Vous aimerez peut-être aussi