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La philosophie indienne[modifier 

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Tôt le matin sur le Gange


Article détaillé : Philosophie indienne.
On définit classiquement deux sortes de philosophies indiennes : les
philosophies āstika (आस्तिक en devanāgarī), qui suivent les Veda (hindouisme…) et
les philosophies nāstika (नास्तिक) que sont le jaïnisme, le bouddhisme et le Cārvāka,
qui les rejettent. Pour ces dernières, on se reportera aux articles qui les concernent63.
Les différentes écoles āstika[modifier | modifier le code]
On distingue traditionnellement six écoles orthodoxes que sont le Mīmāṃsā,
le Nyāya, le Sāṃkhya, le Vaiśeṣika, le Vedānta et le Yoga de Patañjali64. Ces écoles
sont aussi connues sous le terme sanskrit darśana qui signifie « point de vue
doctrinal »65.
Le Nyâya[modifier | modifier le code]
L'école de Nyâya (en sanskrit न्याय, nyāya) de spéculation philosophique est basée
sur un texte appelé le Nyâya Sûtra. Il a été composé par Gautama Aksapada (à ne
pas confondre avec Siddhârtha Gautama, le fondateur du bouddhisme), vers
le IV  ou V  siècle av. J.-C. La contribution importante apportée par cette école est sa
e e

méthode. Elle est basée sur un système de logique qui a été plus tard adopté par la
plupart des autres écoles indiennes (orthodoxes ou non), de la même manière qu'on
peut dire que la science, la religion et la philosophie occidentales sont en grande
partie basées sur la logique aristotélicienne.
Le Vaiçeshika[modifier | modifier le code]
Le système de Vaisheshika (ou Vaiçeshika, en sanskrit वै शेषिक, vaiśeṣika), fondé par
la sage Kanada, postule un pluralisme atomique. Suivant les préceptes de cette
école de pensée, tous les objets de l'univers physique, les substances matérielles,
sont réductibles à un certain nombre d'atomes, sauf les cinq substances
immatérielles : le temps, l'espace, l'éther (âkâsha) l'esprit et l'âme. Les atomes
constitutifs des substances matérielles sont les atomes de feu, de terre, d'air et
d'eau.
Le Sāṃkhya[modifier | modifier le code]
Le Sāṃkhya (sanskrit en devanāgarī : सां ख्य) est généralement considéré comme le
plus vieux des systèmes philosophiques indiens66, il aurait été fondé au VII  siècle av.
e

J.-C. par Kapila, ou trois siècles plus tôt, selon A. Daniélou. Il s'agit, historiquement,
de la première description connue du modèle complet de l'univers et des constituants
de l'homme sous forme de principes, à la fois scientifique et métaphysique. Sa
philosophie considère l'univers comme se composant de trois réalités éternelles que
sont le principe de l'espace (âkâsha), le principe de l'intelligence (Puruṣa), le principe
de la nature (Prakriti) et de vingt-deux autres principes. C'est à partir du principe de
la nature influencé indirectement par Purusa et ses trois qualités inhérentes que
sont sattva, rajas et tamas en déséquilibres que se développe la création entière.
Le Vedānta[modifier | modifier le code]
L'école d'Uttara Mimamsa (nouvelle recherche), généralement connue sous le nom
de Vedānta (en sanskrit वे दअन्त, vedānta), se concentre sur les enseignements
philosophiques des Upaniṣad plutôt que sur les injonctions ritualistes des
Brâhmanas. Mais il y a plus de cent Upanishads qui ne forment pas un système
unifié. Leur systématisation a été entreprise par Badarayana, dans un travail appelé
Vedānta Sūtra.
La manière obscure dont les aphorismes des textes du Vedānta sont rédigés laisse
la porte grande ouverte pour une multitude d'interprétations. Cela a entraîné une
prolifération des écoles du Vedānta. Chacune de ces dernières a interprété à sa
façon les textes et a produit sa propre série de sous-commentaires — tout en
prétendant être seule fidèle à l'original.
Les différentes écoles nāstika[modifier | modifier le code]
On distingue traditionnellement trois écoles non orthodoxes que sont le jaïnisme,
le bouddhisme et le Cārvāka.
Le jaïnisme[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Jaïnisme.
Le « Jaïnisme » est une philosophie indienne basée sur la non-violence (ahimsa) ou
respect de toute vie (humaine, animale, végétale) et sur la tolérance (anekantavada)
ou reconnaissance de la multiplicité des points de vue. Il implique trois grands
principes que sont :

 la vision juste des réalités (tattvas),


 la conduite juste,
 la connaissance juste.
Son principal grand maître philosophique et spirituel ou 24° Tirthankara a été
Vardhamana dit Mahavira (le grand héros) qui a vécu en Inde aux VI  et V  siècles av.
e e

J.-C.67.
Le bouddhisme[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Bouddhisme.
Le bouddhisme est l’un des grands systèmes de pensée et d’action orientaux, né
en Inde au VI  siècle av. J.-C. Il est fondé sur les Trois Joyaux : les bouddhistes
e

déclarent prendre refuge dans le Bouddha, le fondateur du bouddhisme, dans


le Dharma, la doctrine du Bouddha, et dans le Sangha, la communauté des
adeptes68.
À l’origine, le bouddhisme n’est pas vraiment une philosophie ou une religion, mais
une « leçon de choses » (dhamma en pali, dharma en sanskrit), ce terme désignant
à la fois la réalité, sa loi, et son exposé. De plus lorsqu’on parle de dharmas on
désigne diverses lois naturelles particulières.
Articles détaillés : Philosophie bouddhiste et Dharma.
Les quatre nobles vérités qui sont à l’origine du bouddhisme sont :

 la vérité de la souffrance ou de l’insatisfaction inhérente,


 la vérité de l’origine de la souffrance engendrée par le désir et
l’attachement,
 la vérité de la possibilité de la cessation de la souffrance par le
détachement, entre autres,
 et finalement la vérité du chemin menant à la cessation de la souffrance,
qui est la voie médiane du noble sentier octuple.
Cependant ces enseignements classiques, et de portées spirituelles plutôt que
philosophiques, ne sont que le point de départ de ce qui deviendra une riche pluralité
de traditions philosophiques et religieuses. Après tout le bouddhisme avait
« conquis » l'ensemble de l’Asie, du Japon jusqu’à l’Afghanistan, intégrant ou
s’adaptant à ces différentes cultures. En philosophie particulièrement, tout le spectre
des positions et options possibles a, à un moment ou l’autre, été l’objet
d’élaborations et de débats. Il a donc connu son « réalisme », son « atomisme », son
« nominalisme », etc.
L’hindouisme, qui partage un certain arrière-plan philosophique avec le bouddhisme,
présente lui aussi une telle variété. Pareillement, et à l’instar de
la scolastique occidentale, toute philosophie s’inscrit dans le cadre de la religion.
Plus précisément, les philosophies bouddhistes ne perdent jamais de vue les
préoccupations sotériologiques.
Au terme de ce processus historique, il ne subsiste plus que deux grandes écoles
philosophiques, particulièrement dans le bouddhisme dit du mahāyāna69, ce sont
le Cittamātra (esprit seulement, rien qu'esprit), et le Madhyamaka (voie du milieu).

Articles détaillés : Cittamātra, Madhyamaka, Vacuité et Tathāgatagarbha.
Le Cārvāka[modifier | modifier le code]
Article détaillé : chârvâka.

La philosophie perse[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Zoroastrisme, Manichéisme (religion) et Mazdakisme.
Il existe d'antiques relations entre les Veda indiennes et les Avesta mèdes. Les deux
principales familles philosophiques traditionnelles indo-iraniennes étaient
déterminées par deux différences fondamentales : dans leurs implications sur la
position de l'être humain dans la société et leur vision du rôle des femmes et des
hommes dans l'univers. La première charte des droits humains (droits fondamentaux
de la personne humaine) par Cyrus II (dit aussi Cyrus le Grand) est vue comme un
reflet des questions et pensées exprimées par Zarathoustra, et développées dans les
écoles de pensée zoroastriennes.

 Le zoroastrisme dérive du nom de Zoroastre déformé par les Grecs aux


dépens du véritable nom, Zarathoustra. Son autre appellation, le
mazdéisme, dérive quant à lui du nom du dieu vénéré, Ahura Mazdā. Ce
courant de pensée fut fondé au cours du Ier millénaire av. J.-C.
 Le manichéisme est une religion syncrétique apparue au II  siècle de notre
e

ère, dont le nom provient de son fondateur, Mani.


 Le mazdakisme est un courant religieux fondé au V  siècle. Il doit son nom
e

à son fondateur, Mazdak.

La philosophie africaine[modifier | modifier le code]


Article détaillé : Philosophie africaine.
S'il faut dire que l'expression a posé un problème du même acabit que celui constaté
avec l'expression « philosophie chinoise », il faut reconnaître que le débat sur la
philosophie africaine a beaucoup évolué à la fin du 20e et au début du 21e siècle. Le
terme de « philosophie africaine » est donc utilisé de différentes manières par
différents philosophes. Bien qu'une majorité de philosophes africains étudient dans
des domaines tels que la métaphysique, l'épistémologie, la morale et la philosophie
politique, une question qui accapare nombre d'entre eux se situe sur la nature de la
philosophie africaine elle-même. Un des points centraux du désaccord est sur le
terme « africain » : désigne-t-il le contenu de la philosophie ou l'identité des
philosophes ? La philosophie africaine puise à la fois dans l'héritage traditionnel du
continent, notamment dans l'enseignement de l'Égypte pharaonique, et dans
l’héritage de la philosophie occidentale.

Place des femmes en philosophie[modifier | modifier le code]

Mary Wollstonecraft (1759–1797) était une philosophe et


écrivaine britannique.
Bien que les hommes aient généralement dominé le discours philosophique, les
femmes philosophes se sont engagées dans cette discipline tout au long de l'histoire.
La liste des femmes philosophes à travers l'histoire est vaste. Parmi les exemples
anciens, citons Hipparchia (active vers 325 avant J.-C.) et Arété de Cyrène (active
aux 5e-4e siècles avant J.-C.). Certaines femmes philosophes ont été acceptées au
cours des époques médiévale et moderne, mais aucune n'a fait partie du canon
occidental avant les 20e et 21e siècles. Parmi ces dernières on trouve : G. E. M.
Anscombe, Hannah Arendt, Bell Hooks, Simone de Beauvoir, Simone
Weil et Susanne Langer sont entrées dans le canon70,71,72.
Au début des années 1800, certains collèges et universités du Royaume-Uni et des
États-Unis ont commencé à admettre des femmes, produisant ainsi davantage de
femmes universitaires. Néanmoins, les rapports du ministère américain de
l'éducation des années 1990 indiquent que peu de femmes se retrouvent en
philosophie et que la philosophie est l'un des domaines des sciences humaines où la
proportion de femmes est la plus faible, les femmes représentant entre 17 % et 30 %
du corps enseignant de philosophie selon certaines études.
Parmi les philosophes éminentes du 21e siècle on trouve : Judith Butler, Gayatri
Chakravorty Spivak, Martha Nussbaum, Onora O'Neill et Nancy Fraser, Julia
Kristeva, Nell Noddings, Carol Gilligan, et Donna Harraway73,74.

Notes et références[modifier | modifier le code]


Notes[modifier | modifier le code]
1. ↑ Ainsi Lacan, Foucault, Althusser et même Derrida, pour ne citer qu'eux, ont pris appui,
souvent indirectement ou allusivement sur Lettre sur l'humanisme, pour alimenter, ou soutenir
leurs propres critiques du concept d'humanisme et du rôle de la subjectivité mais en déplaçant
en leur faveur (c'est-à-dire dans un sens plus ou moins structuraliste ou déconstructionniste) le
propos heideggerien Dominique Janicaud Du bon usage de la Lettre sur l'humanisme
à Heidegger et la question de l'humanisme Faits, concepts débat direction Bruno Pinchard
Themis Philosophie PUF 2005 page 222

Références[modifier | modifier le code]
1. ↑ Sur l'origine du terme voir: Anne-Marie Malingrey, Philosophia. Étude d'un groupe de mots
dans la littérature grecque, des Présocratiques au IVe siècle après J.-C., Paris, Klincksieck,
1961.
2. ↑ Informations lexicographiques [archive] et étymologiques [archive] de « Philosophie » dans
le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources
textuelles et lexicales
3. ↑ Jean-Paul II, Fides et ratio, § 47
4. ↑ Jean-François Mattéi, « Les deux souches de la métaphysique chez Aristote et
Platon », Philosophique, no 3, 1er janvier 2000, p. 3–18 (ISSN 0751-2902 et 2259-
4574, DOI 10.4000/philosophique.280, lire en ligne [archive], consulté le 8 août 2018)
5. ↑ Revenir plus haut en :a et b André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique (article sur
philomag.com) [archive]
6. ↑ Ali Kazancigil, Les Sciences sociales dans le monde, Les Éditions de la MSH, 2001,
404 p. (ISBN 978-2-7351-0907-4, lire en ligne [archive]), p. 13
« le terme sciences humaines est aussi utilisé pour désigner des disciplines non
empiriques comme la philosophie ou la philologie »

7. ↑ « Qu’est-ce que la philosophie ? Définitions d’Aristote à Descartes » [archive], sur La-


Philosophie.com  : Cours, Résumés & Citations de Philosophie, 1er mai 2012 (consulté le 25
janvier 2021)
8. ↑ « La philo-bonheur relève d’un totalitarisme soft et radieux », Le Matin dimanche, 15 février
2015. [lire en ligne [archive]]
9. ↑ R. Bödéus, "philosophía", in (dir.) Jacob, André, Encyclopédie philosophique universelle, vol.
2 : Les notions philosophiques, tome 2, Paris, PUF.
10. ↑ ALQUIÉ, F., Signification de la philosophie, Paris, 1971.
11. ↑ Héraclide du Pont, fragment 88.
12. ↑ Monique Dixsaut, Le naturel philosophe. Essai sur les dialogues de Platon, p. 9.
13. ↑ Platon, La République, II, 376b.
14. ↑ Le sage est celui qui possède la sagesse, l'ami est celui qui la désire. Platon écrit dans
le Phèdre (278d) que, pour parler proprement, seul un dieu possède la sagesse.
15. ↑ voir Phédon
16. ↑ Emmanuel Lévinas, Totalité et infini: essai sur l'extériorité, M. Nijhoff, 1961 (ISBN 978-90-
247-5105-1, lire en ligne [archive])
17. ↑ Voir sur ce sujet Pierre Hadot, Qu'est-ce que la philosophie  ?.
18. ↑ René Descarte, Les principes de la philosophie, Préface, p. 15
19. ↑ De la brièveté de l'âme de Sénèque, le Manuel d'Épictète, les Pensées pour moi-
même de Marc Aurèle.
20. ↑ Voir la correspondance avec Élisabeth et le Livre IV du Discours de la méthode.
21. ↑ Voir les Livres IV et V de l'Éthique.
22. ↑ E. Brehier, La philosophie de Plotin, p. 121, Éd. Vrin, (ISBN 978-2-7116-8024-5).
23. ↑ Merleau-Ponty Maurice, Éloge de la philosophie, Paris, Éditions Gallimard, 1960 (ISBN 978-
2-07-035075-9).
24. ↑ Pierre Hadot, La philosophie comme manière de vivre, Albin Michel, 2001, 283 p. (ISBN 978-
2-226-12261-2).
25. ↑ Hadot 2001, p. 176.
26. ↑ Hadot 2001, p. 179.
27. ↑ Hadot 2001, p. 180.
28. ↑ Hadot 2001, p. 262.
29. ↑ Hadot 2001, p. 263.
30. ↑ Georges Politzer, Principes élémentaires de philosophie, Paris, Les Éditions sociales, 1972,
286 p., p. 83-113, Partie 2 Le matérialisme philosophique.
31. ↑ Sur l’opposition entre philosophie continentale et analytique voir un texte de Pascal
Engel : « petits déjeuners continentaux et goûters analytiques » [archive] (consulté le 30 juin
2013).
32. ↑ Respectivement dans la Méthodologie de la Critique de la raison pure et dans le Tractatus
logico-philosophicus
33. ↑ Ceci n'empêche naturellement pas la philosophie de faire usage de connaissances et
résultats établis grâce à l'expérimentation. Ceci est vrai tout particulièrement de la philosophie
de l'esprit. Il n'empêche que, parmi les représentants de ce courant, aucun n'effectue lui-même
des expérimentations. En outre, si on compare l'importance de l'expérimentation pour la
physique et pour la philosophie par exemple, on voit qu'on ne peut pas faire de la philosophie
une discipline expérimentale.
34. ↑ Sur la logique de Leibniz voir l'ouvrage classique de Louis Couturat, La logique de Leibniz,
réed. Olms, 1969
35. ↑ Voir le Lachès ou le Protagoras par exemple.
36. ↑ Voir la première Méditations métaphysiques.
37. ↑ Sur la conception de la philosophie comme création, voir Gilles Deleuze, Pourparlers, 1972-
1990, Ed. de Minuit, 1990, p. 168).
38. ↑ Dès l'Antiquité : voir le cinquième livre de l'Éthique à Nicomaque d'Aristote et à la célèbre
distinction entre les différents sens du mot justice.
39. ↑ Pour des textes qui livrent des définitions classiques de la philosophie par des philosophes,
voir entre autres : Le Banquet et l'Apologie de Socrate de Platon ; le dixième livre de l'Éthique
à Nicomaque ; De la constance du sage de Sénèque ; le cinquième livre de l'Éthique de
Spinoza.
40. ↑ Dialectique de la raison d'Adorno et Max Horkheimer et la Généalogie de la
morale de Nietzsche.
41. ↑ Sur cette période voir : Histoire de la philosophie d'Émile Bréhier, Qu'est-ce que la
philosophie antique de Pierre Hadot
42. ↑ Clémence Ramnoux, Les Présocratiques, p. 445, in Histoire de la philosophie publié
par Brice Parain, Paris, 1969 (ISBN 978-2-07-040777-4)
43. ↑ La République, Livre VI et VII
44. ↑ Cette question reste en tout cas très discutée. Cf. José Kany-Turpin, introduction à sa
traduction du De la nature de Lucrèce, 1993, édition de poche revue, 1998, Garnier-
Flammarion (p. 15-18).
45. ↑ Porphyre de Tyr, Vie de Plotin III, Éd. Belles Lettres : « Il arriva à posséder si bien la
philosophie, qu’il tâcha de prendre une connaissance directe de celle qui se pratique chez les
Perses, et de celle qui est en honneur chez les Indiens. »
46. ↑ Alain de Libera, La philosophie médiévale, Presses Universitaires de France, 2004, 547 p.
47. ↑ Voir pour plus de détails, ce site [archive]
48. ↑ Sur cette période voir les ouvrages d'Étienne Gilson : La philosophie au Moyen Âge, 2
volumes, Paris, 1922.
49. ↑ Christian Wenin, « La signification des universaux chez Abélard », Revue Philosophique de
Louvain, vol. 80, no 47, 1982, p. 414–448 (DOI 10.3406/phlou.1982.6197, lire en ligne [archive],
consulté le 25 septembre 2019)
50. ↑ C'est ce que des commentateurs comme Marie-Dominique Chenu appellent la renaissance
du Moyen Âge (voir Introduction à l'étude de saint Thomas d'Aquin)
51. ↑ Voir ce site pour de plus amples informations [archive]
52. ↑ Sur cette période voir Pascal Engel, La dispute, une introduction à la philosophie analytique,
Paris, Minuit, 1997, Scott Soames, Philosophical Analysis in the Twentieth Century, Volume
1 : The Dawn of Analysis, Princeton, 2003 et Philosophical Analysis in the Twentieth Century,
Volume 2  : The Age of Meaning, Princeton, 2003
53. ↑ Voir sur sujet Levinas, Théorie de l'intuition dans la phénoménologie de Husserl, Paris, 1930
54. ↑ Paul-Laurent Assoun, Freud, la philosophie et les philosophes, Paris, PUF, 1976, p. 6.
55. ↑ Johannes Angermuller, Le Champ de la Théorie. Essor et déclin du structuralisme en
France, Paris, Hermann, 2013; Johannes Angermuller (2015) : Why There Is No
Poststructuralism in France. The Making of An Intellectual Generation. London: Bloomsbury.
56. ↑ Tels Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme, traduits en trois volumes ; Carl
Schmitt, La dictature, Seuil, Paris, 2000 (trad. par Mira Köller et Dominique
Séglard) ; Raymond Aron, Démocratie et totalitarisme, éd. Gallimard, 1965.
57. ↑ Silberstein Marc (dir.), Matériaux philosophiques et scientifiques pour un matérialisme
contemporain  : Sciences, ontologie, épistémologie, Paris, Éditions matériologiques, 2013,
1017 p. (ISBN 978-2-919694-26-6)
58. ↑ « Sur les chemins de l'acte d'être » [archive], sur bertrandrioux8.blogspot.fr, 27 décembre
2011 (consulté le 30 janvier 2016)
59. ↑ « L'enseignement de la philosophie en Europe et en Amérique du Nord » [archive],
sur unesdoc.unesco.org, 2011 (consulté le 2 février 2016)
60. ↑ Annabelle Laurent, « Pourquoi la France philosophe ? », Slate, 17 juin 2015 (lire en
ligne [archive])
61. ↑ Sur le Taoïsme voir Marcel Granet, Trois études sociologiques sur la Chine, « Remarques
sur le Taoïsme ancien [archive] », 1925 et La Pensée chinoise, 1934 (rééd. Albin Michel, coll.
« L'Évolution de l’humanité [archive] », 1999) 1925, Henri Maspéro, Le Taoïsme et les
Religions chinoises  [archive], 1950, NRF (Gallimard), coll. « Bibliothèque des Histoires » (rééd.
Gallimard, 1990)
62. ↑ Isabelle Robinet, « Histoire du taoïsme : des origines au  XIVe  siècle »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que
faire ?)
. Pour la Stanford Encyclopedia of Philosophy : « Le taoïsme est un terme-parapluie qui
recouvre un ensemble de doctrines [philosophiques] qui ont en commun une orientation
similaire. Le terme taoïsme est également associé à différents courants religieux naturalistes
ou mystiques… Le résultat est que [c’]est un concept essentiellement malléable. La fameuse
question de Creel : « Qu’est-ce que le taoïsme ? » reste toujours aussi difficile. » (Voir
l'article [archive]).
63. ↑ Sur la philosophie indienne voir Surendranath N. Dasgupta: A History of Indian
Philosophy (cinq volumes), Cambridge, 1922 et A.K. Warder: Outline of Indian Philosophy,
Delhi: Motilal Banarsidass, 1971 (ISBN 978-0-89581-372-5)
64. ↑ Essai sur la philosophie des hindous. Henry Thomas Colebrooke, Guillaume Pauthier.
Éd. Firmin Didot, Paris, 1834, p. 1-2
65. ↑ The Sanskrit Heritage Dictionary de  Gérard Huet
66. ↑ Indian philosophy: an introduction to Hindu and Buddhist thought. Richard King. Éd.
Edinburgh University Press, 1999, p. 62 (ISBN 9780748609543)
67. ↑ Voir : L'Inde Classique, volume III de Louis Renou et Jean Filliozat, réimpression de l'École
française d'Extrême-Orient, Paris, 1996
68. ↑ Sur le bouddhisme voir : Samuel Bercholz et Sherab Chödzin Kohn, Pour comprendre le
bouddhisme  : une initiation à travers les textes essentiels, Paris, Pocket, 1995,
428 p. (ISBN 978-2-266-07633-3) et Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du
bouddhisme, Paris, Éditions du Seuil, 2001, 841 p. (ISBN 978-2-02-036234-4)
69. ↑ L’autre grande tradition dite du theravāda évite soigneusement toutes discussion
métaphysique, ou philosophique abstraite, et se concentre sur les aspects méditationnels
70. ↑ « Why I Left Academia: Philosophy’s Homogeneity Needs Rethinking | Hippo Reads »,
sur web.archive.org, 9 juin 2017 (consulté le 28 décembre 2022)
71. ↑ John Haldane, « In Memoriam: G. E. M. Anscombe (1919-2001) », The Review of
Metaphysics, vol. 53, no 4, 2000, p. 1019–1021 (ISSN 0034-6632, lire en ligne [archive],
consulté le 28 décembre 2022)
72. ↑ Jane Duran, Eight women philosophers : theory, politics, and feminism, 2006 (ISBN 978-0-
252-09105-6, 0-252-09105-1 et 1-283-25098-5, OCLC 785782176, lire en ligne [archive])
73. ↑ (en) James Barham et Dr Brian CarlsonPublished: Updated, « Influential Women in
Philosophy From the Last 10 Years | Academic Influence » [archive],
sur academicinfluence.com (consulté le 28 décembre 2022)
74. ↑ Charlotte Witt, Lisa Shapiro, Christina Van Dyke et Lydia L. Moland, « Feminist History of
Philosophy », dans The Stanford Encyclopedia of Philosophy, Metaphysics Research Lab,
Stanford University, 2021 (lire en ligne [archive])

Annexes[modifier | modifier le code]
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Bibliographie[modifier | modifier le code]

 Anonyme, le Mahâbhârata, en particulier le passage de la Bhagavad-Gîtâ


 Anonyme, le Rig-Veda
 Anonyme, le Yi Jing
 Thomas d'Aquin, Somme théologique
 Aristote, Éthique à Nicomaque
 Aristote, La Métaphysique
 Augustin, Les Confessions
 Yvon Belaval, Histoire de la philosophie, Gallimard
 Émile Bréhier, Histoire de la philosophie, Paris, Presses universitaires de
France, 2004 (ISBN 978-2-13-054396-1)
 Barbara Cassin (dir.), Vocabulaire européen des philosophies :
dictionnaire des intraduisibles, Paris, Le Seuil/Le Robert, 2004, 1
532 (ISBN 2-02-030730-8)
 François Châtelet, Histoire de la philosophie
 Confucius, Entretiens de Confucius
 Henry Corbin, Histoire de la philosophie islamique, Gallimard, coll. Idées
 René Descartes, Discours de la méthode, (1637), Gallimard, Paris,
1991 (ISBN 978-2-07-032613-6)
 René Descartes, Méditations métaphysiques, (1641), Flammarion, Paris,
1993 (ISBN 978-2-08-070328-6)
 Épictète, Manuel
 Épicure, Lettres [archive]
 Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Phénoménologie de l'esprit
 Martin Heidegger, Être et Temps, trad. Emmanuel Martineau, édition hors
commerce
 Thomas Hobbes, Léviathan, trad. Gérard Mairet, Gallimard, Paris,
2000 (ISBN 978-2-07-075225-6)
 David Hume, Traité de la nature humaine
 Edmund Husserl, Idées directrices pour une phénoménologie pure et une
philosophie phénoménologique
 André Jacob, (dir.), Encyclopédie Philosophique Universelle, PUF, Paris,
1992-1998
 Karl Jaspers, Introduction à la philosophie
 Karl Jaspers, Les grands philosophes
 Emmanuel Kant, Critique de la raison pure, trad. Alain Renaut,
Flammarion, Paris, 2001 (ISBN 978-2-08-071142-7)
 André Lalande, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, PUF,
Paris, 2002 (ISBN 978-2-13-053093-0)
 Gottfried Wilhelm Leibniz, Monadologie, in Discours de métaphysique,
Monadologie, dir. Michel Fichant, Gallimard, Paris, 2004 (ISBN 978-2-07-
032964-9)
 Lucrèce, De rerum natura
 Maurice Merleau-Ponty, Éloge de la philosophie
 Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
 Platon, Apologie de Socrate, trad. Luc Brisson, Flammarion, Paris,
1999 (ISBN 978-2-08-070848-9)
 Platon, La République, trad. George Leroux, Flammarion, Paris,
2002 (ISBN 978-2-08-070653-9)
 Plotin, Les Ennéades
 WVO. Quine, Le mot et la chose
 Jean-Jacques Rousseau, Du Contrat Social, LGF - Livre de poche,
1996 (ISBN 978-2-253-06725-2)
 Jean-Paul Sartre, L'existentialisme est un humanisme,
 Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation
 Baruch Spinoza, Éthique
 Wittgenstein, Ludwig, Tractatus logico-philosophicus, trad. Gilles-Gaston
Granger, Gallimard, Paris, 2001 (ISBN 978-2-07-075864-7)
 Alain, Éléments de philosophie, Gallimard, "Folio essais", 384 p.,
1916 (ISBN 9782070326129)
 Michel Onfray, Antimanuel de philosophie, Bréal, 334 p., 2001 (ISBN 978-
2842917418)
Articles connexes[modifier | modifier le code]

 Histoire de la philosophie
 Liste des concepts de la philosophie
 Philosopher, Philosophe
 Raison, Pensée
 Critiques de la philosophie
 Fides et ratio
 Antiphilosophisme
 Poésie philosophique
 Études de genre
Liens externes[modifier | modifier le code]
Définition[modifier | modifier le code]

 Définition de philosophie [archive] dans le CNRTL.


 Brève réponse à la question : qu'est-ce que la philosophie ? [archive] par
Raymond-Robert Tremblay, du collège d'enseignement général et
professionnel du Vieux Montréal.
 Qu'est ce que la philosophie ? [archive], article de Jean-François Dortier sur
le livre éponyme de Gilles Deleuze et Félix Guattari.
 Qu'est ce que la philosophie ? [archive], par Jean Zin
 Qu'est-ce que la philosophie ? [archive], extrait du Bulletins de la Société
d'anthropologie de Paris Année 1890 Volume 1 Numéro 1.
 (en) Philosophy: What Philosophy Is—Contemporary
Perspectives [archive] sur l’Internet Encyclopedia of Philosophy.
 (en) Définition sur Philosophy Dictionary [archive].
 (en) Définition sur dictionary.com [archive].
 (en) Définition du dictionnaire de Cambridge [archive]
 (en) What is Philosophy? [archive] par Curtis Brown de la Trinity University.
Organismes dédiés à la philosophie[modifier | modifier le code]

 Société française de philosophie [archive]


Ressources diverses[modifier | modifier le code]

 Notices d'autorité  : 


o BnF (données)
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o Japon
o Espagne
o Israël
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o Lettonie
o Corée du Sud
 Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes  : 
o Britannica [archive]
o Enciclopedia italiana [archive]
o Nationalencyklopedin [archive]
o Store norske leksikon [archive]
o Treccani [archive]
o Universalis [archive]
 Ressource relative à la recherche  : 
o (en) Stanford Encyclopedia of Philosophy
 Ressource relative à la santé  : 
o (en) Medical Subject Headings
 Site du Centre d'Études en Rhétorique, Philosophie et Histoire des
Idées. [archive]
 Astérion, revue de philosophie et d'histoire de la pensée politique [archive]
 Nombreux auteurs classiques à télécharger sur Gallica [archive], ainsi que
des manuels :
o Charles Jourdain, Notions de philosophie [archive] ;
o Paul Janet, Traité élémentaire de philosophie  [archive] ;
o Victor Cousin, Histoire générale de la philosophie  [archive].
 Histoire de la philosophie, Émile Bréhier [archive] (Version électronique).
 Répertoires de sources philosophiques antiques :
o « Bibliotheca Classica Selecta »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que
faire ?)

o Cnrs [archive]
o Remacle [archive]
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