PARTIE II : LES CONSEQUENCES SOCIALES DU CHOMAGE A MADAGASCAR

On trouve dans cette partie les problèmes liés au chômage à Madagascar d’une part et la
baisse du niveau de vie de la population malagasy d’autre part.

II-I : LES PROBLEMES LIES AU CHOMAGE A MADAGASCAR

Dans ce chapitre, nous allons détailler le taux de chômage, le taux d’activité et le niveau
d’instruction de puis ces dernières années.

Il y a plusieurs façons de compter le nombre des chômeurs. A Madagascar, les statistiques

du chômage sont fournies par l’institut national de la statistique(INSTAT). Les données
statistiques fournies par INSTAT résultent d’une enquête par sondage effectuée tous les ans
auprès d’un échantillon de population sélectionnée de façon aléatoire. L’INSTAT fournies les
statistiques et les données officielles ainsi que les informations fiable sur des points précis de
l’économie et du social.

Section 1: le taux de chômage à Madagascar :

Le taux de chômage désigne le rapport du nombre des chômeurs à la population actuel. Il

permet d’apprécier le volume de la demande d’emploi non non satisfaite sur le marché de
travail.

La statistique du chômage est marquée par cohabitation d’une définition internationale

proposée par le Bureau international du travail (BIT) et celles propres aux Etats et
organisations statistiques nationaux.

Selon le BIT(Bureau international du travail), est chômeur toute personne en âge de

travailler (de 15 ans ou plus sans dépasser l’âge de la retraite) qui remplit les critères
suivants :

. « Être sans travail », c’est-à-dire ne pas avoir d’activité, même minimale, pendant la
semaine de référence;

. « Être disponible pour travailler », c’est-à-dire une mesure d’accepter toute opportunité
d’emploi qui se présente dans les quinze jours, sans qu’une tierce obligation soit une entrave
au retour à l’activité;

. « Rechercher activement un emploi, ou en avoir trouvé un qui commence

ultérieurement ».

Taux de chômage = chômeurs au sens du BIT

Population active
¨A Madagascar le chômage des jeunes repart en 2016 après plusieurs années
d’amélioration.¨ c’est ce qu’on peut dire dans le rapport de 2016 portant sur ¨l’emploi et les
questions sociales dans le monde de 2016 : tendance des jeune¨ de OIT ou Organisation
Internationale de Travail. Un rapport alarmant qui relate la vie actuelle des jeunes aussi bien
dans le monde qu’à Madagascar. Pour le cas la grande ile, il y a un rapport, celui de
l’enquête sur la transition des jeunes sur la vie active (ETVA) qui annonce que 69% des
jeunes sont des travailleurs non réguliers, 55% des jeunes sont des travailleurs familiaux
(surtout les filles). Le même rapport a jouté qu’il faut en moyen 4 ans pour les jeunes
malagasy pour effectuer la transition vers un emploi stable. Et que seulement 15% de ces
jeunes ont pu transiter version cet emploi stable.

Le BIT (Bureau Internationale de Travail) informe de mémoire officielle que près de 4 millions
de la population active est chômage à Madagascar. Mais la réalité dépasse le chiffre officiel.
A peine 4% des employés disposent de travail formel, digne et respectant les normes
internationales. C’est le secteur agricole qui occupe la grande majorité de la population
active.

Entre 400 000 et 500 000 jeunes arrivent sur le marché de travail chaque année mais rien
n’est prévu pour eux, ce qui va forcément gonfler les rangs des chômeurs.

Section 2 : taux d’activité

En général, le taux chômage demeure faible à Madagascar puisque le chômage au sens du

Bureau International du Travail(BIT) consonerait 1,3% de population active, soit un taux
d’activité de près de 98,7%

Le taux de chômage est l’indicateur du marché du travail le plus connu et sans doute le plus
médiatisé. Pris avec indicateur du taux d’occupation, il constitue l’indicateur qui fournit la
description la plus large de la situation du travail dans une économie. Il donne la proportion
de la population active qui n’est pas pourvu d’un emploi et à la recherche d’emploi. Il sera
calculé pour les catégories particulières notamment les jeunes, les femmes, les diplômés, les
résidents du milieu urbain, etc.

Tableau 1 : Evolution de la population ainsi que le taux de chômage de l’année

jusqu’à l’année 2010 à Madagascar.

Année Nombre de population Taux de chômage

2005 16336722 1,761
2006 18880265 2,050
2007 19433520 2,343
2008 19996476 2,634
2009 20569115 2,986
2010 21151640 3,266
Tableau 2 : Répartition de la population selon le milieu de résidence par quelques régions

Région Rural Urbain Ensemble

Analamanga 1974063 1224339 3198402
Vakinakaratra 1496828 276876 1773704
Itasy 639669 132297 771966
Antsinanana 903525 363701 1267226
AtsimoAndrefana 1282567 223104 1505671
Menabe 496040 98795 594835
SAVA 795134 187838 932972
Source : MDG-INSTAT-RGPH, 2018

Tableau 1.3 Comparaison de quelques indicateurs

Indicateurs RGPH-3 ENEMPSI2012 ENSOMD2012

Taux d’activité(%) 73,0 88,5 86,1

Taux de chômage(%) 4,2 5,0 -
Proportion des emplois 74,7 75,7 76,8
dans le secteur
primaire(%)
Source : MDG-INSTAT-RGPH2018/ENEMPSI2012, ENSOMD2012

Notes : Approche spontanée sur le statut vis-à-vis de l’emploi pour le RGPH-3 et approche
construite pour ENEMPSI2012 et ENSOMD2012, Taux d’activité chez les 12-64 ans pour
ENEMPSI2012 et ENSOMD2012, Taux de chômage élargi pour les 15-64 ans pour
ENEMPSI2012.