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Benoît de Nursie

fondateur du monachisme chrétien et de l'ordre bénédictin,


saint des Églises catholique et orthodoxe
Benoît de Nursie
Saint chrétien

Saint Benoît de Nursie avec Marc l’évangéliste par Giovanni Bellini (1488), basilique I Frari, Venise.
Abbé, fondateur, Co-patron de l'Europe
Naissance v. 480
Nursie, royaume d'Odoacre
Actuelle Norcia, en Ombrie (Italie)
Décès 21 mars 547 
Abbaye territoriale du Mont-Cassin, Empire romain d'Orient
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît
Vénéré à Abbaye territoriale du Mont-Cassin, Subiaco (Italie), Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire
Vénéré par Église catholique
Église orthodoxe
Fête Le 11 juillet de nos jours
Au Moyen Âge, le 21 mars en Occident et le 14 mars en Orient
Attributs On représente généralement saint Benoît avec l'habit bénédictin (coule noire), une crosse
d'abbé, ainsi qu'un livre
Saint patron Europe (avec Cyrille et Méthode), moines, scouts d'Europe, agriculteurs, architectes,
cavaliers, conducteurs de machines, des réfugiés, des spéléologues
Patriarche des moines d'Occident
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Benoît de Nursie, né vers 480 à Nursie (en italien Norcia) en Ombrie, mort en 547 dans le monastère du Mont-Cassin[1] ; en latin
Benedictus de Nursia), saint Benoît (en latin Sanctus Benedictus de Nursia) pour les catholiques et les orthodoxes, est le fondateur de
l'ordre des Bénédictins et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur.

Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident, grâce à sa règle qui a eu un impact
majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale. Il est souvent représenté avec l'habit bénédictin
(coule noire), une crosse d'abbé, ainsi qu'une bible.

Saint Benoît est fêté le 11 juillet, date de la célébration de la translation de ses reliques à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.

Biographie

Enfance

Piazza San Benedetto donnant sur le portail principal de la basilique Saint Benoît de Norcia, Ombrie, Italie.

Benoît naît vers 480, issu d'une famille noble romaine de Nursie (Norcia, à 110 km au NNE de Rome), en Ombrie[B 1],[C 1]. Son père Europe,
fils de Justinien Probus, de la gens Anicia, est consul et capitaine général des Romains dans la région de Nursie, sa mère Abbondanza
Claudia de' Reguardati di Norcia appartient à la famille Reguardati, des comtes de Nursie. Il a une sœur, Scholastique[Note 1]. Il naît dans
une famille chrétienne qui le nomme Benoît, prénom chrétien signifiant bénédiction[C 1].

Son enfance se déroule à Nursie, où il vit avec ses parents et reçoit une bonne instruction. À cette époque, les enfants de l'aristocratie
sont placés sous la direction d'un esclave particulièrement instruit, ce qui fut sans doute le cas de Benoît[C 2]. Nursie possède alors deux
églises où le culte de deux saints est déjà développé : saint Eutychius et saint Florentius[C 2]. Arrivé à l'âge de l'adolescence, Benoît quitte
sa famille, comme la majorité des enfants de la noblesse italienne, pour faire des études libérales[C 3]. Il part pour Rome, sans doute afin
d'y étudier le droit et les lettres classiques, études obligées des jeunes destinés aux responsabilités administratives[A 1].

Benoît part avec sa gouvernante et arrive à Rome vers l'an 495[C 3]. La tradition précise qu'ils s'installent sur la rive droite du Tibre, près
de l'Aventin, dans ce qui deviendra plus tard l'église Saint-Benoît[C 3].

Rome est alors une ville de près de 450 000 habitants, tandis que la politique intérieure de Théodoric le Grand favorise la paix et l'activité
des artistes et des administrateurs romains[C 3]. Le roi cherche à embellir et restaurer la ville, et de nombreuses fêtes font de Rome une
ville dynamique[C 4]. Le mode de vie romain et le désordre moral où sombrent ses compagnons choquent rapidement Benoît, qui décide
de fuir avec Cyrilla afin de pouvoir se consacrer entièrement à la Bible. Son départ est motivé par la peur de « tomber dans l'abîme des
vices, de l'ambition et de la sensualité »[A 2]. Il choisit « la science du non-savoir et la docte ignorance »[2]. C'est son fond profondément
religieux qui pousse Benoît à quitter Rome et la carrière qui lui était promise[B 1],[Note 2].

Ils quittent la ville par la porte Tiburtine et marchent vers le sud. Ils s'arrêtent[3] à Enfide, où ils trouvent refuge dans l'église San
Pietro[C 4]. Enfide (actuellement Affile) est une localité située à 50 kilomètres de Rome, sur le versant des monts Ernici[B 2]. C'est dans
cette localité qu'aurait eu lieu le premier miracle de Benoît : sa servante ayant par maladresse cassé en deux un crible emprunté à une
voisine, Benoît prie et l'ustensile se répare sans présenter de trace de fêlure[A 3]. Ce miracle conduit à sa soudaine popularité, il décide
alors de fuir tout son entourage pour « aller dans le désert » dans la localité voisine de Subiaco et y mener une vie érémitique[A 3]. Dans le
récit de Grégoire le Grand, Benoît ne part plus pour fuir le vice, mais « plus avide de souffrir les maux de ce monde que de jouir de ses
louanges, d'endurer les travaux pour Dieu plutôt que de s'élever par les faveurs de la vie »[A 3]. Le départ pour la vie érémitique est une
quête de Dieu[A 4].

Vie érémitique

Saint Benoît en prière, 1530, huile sur bois, 106 × 75 cm, Maître de Meßkirch, Staatsgalerie (Stuttgart).

Un certain jour, alors qu'il est seul, Benoît commence à penser à une femme très belle qu'il a rencontrée lors de son séjour à Rome. Face
à cette tentation de retourner dans le monde, il se roule nu dans un buisson d’épines et d’orties et s'immunise ainsi contre toute tentation
ultérieure[C 5],[3].

Dans sa quête de solitude, qui ressemble à celle d'Antoine le Grand, Benoît rencontre à Subiaco un moine, nommé Romain, à qui il
demande de lui indiquer un lieu peu visible et difficilement accessible[C 6]. Ce moine lui montre une grotte, au pied d'une falaise, où
Benoît s'installe[C 6]. La grotte sera baptisée plus tard la Sacro Speco, la Sainte Grotte[A 4].

L'amitié entre le moine et Benoît se concrétise par une aide matérielle : le moine lui apporte régulièrement de la nourriture ainsi que des
textes à l'aide d'un panier accroché à une corde et une clochette[C 6]. C'est ce même moine romain qui donne à Benoît ses premiers
habits religieux, le recevant ainsi dans les ordres mineurs[C 7]. Benoît suit alors le mode de vie des anachorètes, inauguré par Paul de
Thèbes et poursuivi par Antoine le Grand, Jérôme de Stridon, Basile de Césarée, assez courant dans le monde romain depuis le
e
 siècle[C 7].

La vie érémétique de Benoît s'arrête au bout de trois ans[4], quand le moine Romain ne vient plus le visiter, peut-être pour cause de
décès[C 7]. C'est au cours de la nuit de Pâques, alors que Benoît a perdu toute notion de calendrier, qu'un curé de campagne est incité en
songe à lui apporter de la nourriture. Il écoute la voix du songe et, peu après, parle de Benoît autour de lui. La renommée de Benoît croît
et de nombreuses personnes des alentours lui rendent visite[C 8].

Peu de temps après, des moines ayant perdu leur supérieur demandent à Benoît de devenir leur abbé[C 5]. Après avoir décliné une
première fois l'invitation, il se laisse finalement convaincre et décide alors de quitter sa grotte pour Vicovaro[C 5].

Premier abbatiat à Vicovaro



C'est vers 510, que Benoît devient abbé pour la première fois. Très vite il se rend compte que sa communauté de Vicovaro ne respecte
pas rigoureusement la règle de saint Pacôme qui avait organisé les premières communautés religieuses[C 9]. Benoît cherche à y
restaurer l'ordre, en rétablissant l'autorité et les pénitences. Très vite les moines regrettent de l'avoir élu abbé[A 5]. Ils cherchent alors à
l'empoisonner en mélangeant des herbes vénéneuses à son vin[C 10]. Lors du bénédicité, Benoît fait un signe de croix et sa coupe de vin
se brise[C 10],[A 5]. Sans violence, il décide de partir et de retrouver la solitude de sa grotte[C 11],[A 6].

Benoît semble soulagé de retourner à sa retraite : « Il revint alors au lieu de sa chère solitude et, seul sous le regard de Celui qui voit d'en-
haut, il habita avec lui-même »[5].

Fondation des premiers monastères …


Article détaillé : Abbaye territoriale de Subiaco.

Alors qu'il vit retiré dans sa grotte, il voit venir à lui quantité de disciples désireux de « servir avec lui le Dieu tout-puissant »[C 12]. Il quitte
sa grotte et décide de s'installer avec ses disciples en bordure d'un lac, à Subiaco[C 13], où il restera entre vingt et trente ans[6].

La fondation d'un monastère est régie depuis le concile de Chalcédoine par l'autorisation de l'évêque. Benoît a donc sans doute reçu
l'approbation de l'évêque du lieu pour fonder cette communauté[C 13].

Pour tout ce monde, il construit douze maisons, avec — pour chacune — douze moines et un abbé. Lui-même, Benoît, demeure dans une
treizième maison, se chargeant d'y former les jeunes recrues. Parmi les jeunes gens venus se présenter, il y en a « de bonne
espérance » : Maur, qui devient rapidement son auxiliaire, et le tout jeune Placide[3].

Chaque nouvelle maison, ou petit monastère, est confiée au patronage d'un saint[C 14]. Benoît s'inspire en grande partie de l'exemple de
Sabas le Sanctifié[C 14]. Mais il refuse les dérives des communautés cénobitiques d'Orient, car il est opposé à leurs pénitences
excessives. Il insiste sur la nécessité de l'humilité plutôt que sur les mortifications[C 15].

Dans Dialogues, Livre II, Grégoire le Grand rapporte quelques prodiges survenus sur le site de Subiaco :

au chapitre V : trois des petits monastères, situés au haut d’une montagne, manquent d’eau. Les occupants désirent changer
d’emplacement, mais Benoît leur recommande de frapper le sol à l'endroit qu'il a marqué de trois pierres, et le lendemain en jaillit une
source abondante ;

au chapitre VI : un Goth attiré par la vie monastique, pauvre d’esprit mais acharné au travail, occupé à débroussailler sur le bord du lac,
frappe si fort de sa faucille que le fer se détache et tombe dans l’eau profonde. Informé de l'incident, Benoît s’approche du lac, prend le
manche de l’outil et le dépose dans l’eau : la lame remonte des profondeurs et se réajuste sur le manche ;

au chapitre VII : le petit Placide, en puisant l’eau du lac, y tombe et est entraîné très loin du rivage. Benoît, de sa cellule, voit la chose et
ordonne à Maur de courir au secours de l’enfant. Maur s’en va en hâte et court sur l’eau ; après coup seulement il se rend compte du
miracle, miracle que Benoît attribue à l’obéissance de son disciple, tandis que celui-ci l’attribue à l’ordre de son abbé. Placide, quant à
lui, attribue le prodige à Benoît car, « au moment où j’ai été tiré de l’eau, j’ai vu au-dessus de ma tête le manteau de l’abbé, et j’avais
l’impression que c’était lui qui me tirait de l’eau »[7].

Sa piété et sa renommée attirent de plus en plus de personnes auprès de Benoît, au point qu'un des prêtres de la région, Florentius,
jaloux de son influence, cherche à en diminuer l'éclat : il calomnie Benoît, puis interdit à ses paroissiens d'aller le voir. Il envoie à Benoît
un pain empoisonné, destiné à être béni et partagé, pratique chrétienne appelée eulogie[C 16]. Benoît, soupçonnant la malveillance de
Florentius, présente le pain à un corbeau apprivoisé et lui ordonne d'emporter au loin le funeste cadeau[C 16]. Après avoir évité la tentative
d'empoisonnement par le vin, Benoît déjoue le complot d'empoisonnement par le pain. Enfin, Florentius envoie sept femmes païennes
nues danser aux abords des monastères, afin de réveiller le désir sexuel des jeunes moines[C 16],[B 3].

Devant l'hostilité de Florentius, Benoît, accompagné de quelques moines, décide de quitter Subiaco, laissant au frère Maur la charge des
moines restants[C 17]. Au moment de son départ, Benoît apprend que le père Florentius vient juste de décéder dans l'écroulement de sa
maison et pleure cependant la mort de son ennemi. Il ne modifie pas sa décision de quitter ce lieu hostile, craignant pour la vie de ses
moines[B 3],[8].

Occupation du mont Cassin …


Article détaillé : Abbaye territoriale du Mont-Cassin.
Représentation d'un miracle de Benoît lors de la construction du Mont-Cassin, Luca Giordano, 1680.

De Subiaco, Benoît et ses compagnons partent (en 529 ?) vers un bourg au flanc d'une montagne, dans une région plus aride et alors
moins christianisée, pour s'installer au lieu-dit Cassino, le mont Cassin[C 18],[B 4]. Ce lieu avait été un camp de la légion romaine[C 19].

Dans un bois des environs, vit un moine ermite prénommé Martin. Pour résister à l'attrait du monde, il vit attaché à un arbre. Arrivé sur
place, Benoît le convainc de détacher ses chaînes afin de vivre pour Dieu par amour, et non par crainte du monde[C 20]. L'ermite accepte et
devient l'un de ses moines. Par ailleurs, les moines diffusent le christianisme auprès des habitants des alentours[C 21].

Certains bois sont des lieux de culte et de dévotion aux anciens dieux et, lors de la construction de l'abbaye, des murs s'effondrent à
plusieurs reprises, « poussés par les démons » disent les biographes. Ces lieux avaient abrité un ancien temple d'Apollon et de
Jupiter[B 4]. Selon les biographies orales sur saint Benoît, les manifestations démoniaques cessent après la découverte et la destruction
des idoles trouvées sur place[C 22],[B 5]. Avec les anciennes pierres des temples, les moines élèvent une chapelle dédiée à saint Martin de
Tours, et un oratoire est placé sous la protection de saint Jean le Baptiste[C 23]. Le récit de la vie de Benoît le montre faisant face aux
difficultés et aux manifestations démoniaques par la prière[B 6].

Construction du monastère de Terracine



Un homme pieux demande à Benoît d'envoyer des moines pour ériger un monastère dans son domaine situé près de la ville de Terracine,
dans le Latium. Accédant à sa demande, Benoît forme une délégation de frères conduite par un Père et son second, avec pour mission
de concrétiser le projet. Avant leur départ, Benoît leur promet d'être auprès d'eux, un jour donné, pour désigner l'emplacement de
chacune des pièces du monastère. La nuit précédant le jour promis, le Père et son second reçoivent en songe — avec beaucoup de
détails et une étonnante précision — tous les renseignements attendus. Peu convaincus de la fiabilité de leur vision, ils attendent
cependant la présence physique de Benoît[9].

« Ne vous suis-je pas apparu à l'un et à l'autre pendant votre sommeil et ne vous ai-je pas désigné chaque endroit ? ». Ce fut le dernier
monastère à la construction duquel participa St Benoît.

Miracles, prodiges et prophéties

Voir à la section “Liens externes“, « De la vie et des miracles du saint abbé Benoît », Dialogues, livre second, par saint Grégoire le Grand.

Les Dialogues de Grégoire[10] relatent que durant la construction du monastère du Mont-Cassin, le démon rend une pierre tellement
lourde que les frères ne parviennent pas à la déplacer, jusqu'à ce que la prière de Benoît intervienne. C'est encore le démon qui, dans la
cuisine où l'on a déposé une idole trouvée en terre, donne l'illusion d'un incendie; la prière de l'abbé guérit les frères victimes de cette
hallucination. Le diable fait s'écrouler un mur sur un jeune moine ; la victime est bien mal en point, mais Benoît accourt, prie, et le moine
peut se remettre aussitôt au travail.
Saint Benoît en prière de Jean Restout (1746), église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine.

Ces mêmes Dialogues relatent qu'au cours des années qui suivent, la vie de Benoît est marquée par une perception surnaturelle et le don
de prophétie. À plusieurs reprises, il a la connaissance mystérieuse d'une infraction aux règles, celle d'un moine qui aurait conservé des
dons, oubliant de ce fait le vœu de pauvreté, celle d'un autre moine qui a oublié de jeûner, etc.[B 7].

La réputation de prophète de Benoît incite le roi ostrogoth Totila à vouloir le rencontrer. Mais le jour venu, il envoie à sa place son écuyer
Rigo, revêtu des habits royaux et entouré d'une escorte royale. Dès que Benoît aperçoit Rigo, il lui crie de loin « Mon fils, laisse là ce que
tu portes : ce n'est pas à toi. » Tout penaud, Rigo rapporte la chose à son maître, lequel alors rencontre Benoît, qui lui reproche vivement
sa cruauté lors de ses combats et prophétise son règne de neuf ans et sa mort la dixième année[B 8],[11]. Le récit décrit de nombreuses
prophéties de Benoît notamment sur le Mont-Cassin et sa future destruction[B 9].

Grégoire rapporte[12] que Benoît avait assuré à l'évêque de Canosa que Rome ne serait pas anéantie par les Barbares, mais ébranlée par
les tempêtes, les cataclysmes, les cyclones et les tremblements de terre. Autre prophétie[13] que Benoît fit un jour « Tout ce monastère
que j'ai construit […] a été livré aux païens par un jugement de Dieu tout-puissant. À peine ai-je pu obtenir que les vies me soient
concédées. » Dans la destruction, en 589, du Mont-Cassin par les Lombards, pas un moine n'a été tué[14].

Enfin, l'année de son trépas (547), il prédit à quelques frères le jour de sa mort. Six jours avant, il fait ouvrir sa tombe. Quand la fièvre le
prend, il se fait porter à l'oratoire, communie, puis appuyant ses membres affaiblis sur les bras de ses disciples, se met debout, les
mains levées au ciel et, dans un dernier souffle, murmure des prières. Ce jour-là, deux frères ont une vision identique : celle d'une voie
jonchée de tapis et brillant d'innombrables feux qui, droit vers l'orient, va de la cellule de Benoît jusqu'au ciel. Benoît sera enseveli dans
l'oratoire de Saint-Jean-Baptiste qu'il avait fait ériger sur le Mont-Cassin, à l’emplacement du temple d’Apollon[15].

Réminiscences bibliques

Au cours du séjour de Benoît à Subiaco et au Mont-Cassin, nombre de miracles relatés par Grégoire le Grand sont interprétés par
certains analystes comme la répétition de miracles analogues de l'Ancien et du Nouveau Testament, en particulier des miracles
attribués aux prophètes Élie et Élisée. Les quelques exemples qui suivent ont pu justifier cette impression :

Le départ de Benoît pour plaire à Dieu, rappelle le départ d'Abraham[16] qui quitte sa terre et sa famille[B 10].

Le premier miracle mentionné dans la vie de Benoît et qui survient à Enfide, rappelle le premier miracle[17] de Jésus aux noces de Cana :
Jésus débute la série de miracles par compassion pour une femme, sa mère. Dans cet épisode, Benoît commence de même ses
miracles par compassion pour sa nourrice, qui est comme une mère pour lui. Benoît, à travers ce miracle, ressemble au Christ[B 11].

La source jaillissant à l'endroit marqué de trois pierres par Benoît, pour alimenter en eau trois monastères, renvoie à Moïse dans le
désert, qui, lors de l'exode, fait jaillir de l'eau[18] du rocher d'Horeb[B 12],[Note 3].
La tentative d'empoisonnement perpétrée par le prêtre Florentius rappelle la trahison de Judas Iscariote[B 13] : le baiser, censé être un
signe d'affection et d'amitié, est le signe de la traîtrise de Judas[Note 4]. Dans le récit de la vie de Benoît, ce baiser est remplacé par
l'offrande du pain. De même la présence du corbeau obéissant à Benoît rappelle[19] la vie du prophète Élie, qui reçoit dans le désert le
pain d'un corbeau[B 13],[20].

Le prodige de Maur, délégué par Benoît pour sauver de la noyade le petit Placide, renvoie au récit biblique de Jésus marchant sur les
eaux[21] du lac de Génésareth et invitant Pierre à faire de même.

Benoît prédit l'avenir et prévoit les futures catastrophes, comme Élie[22] et Élisée[23].

Le jour de son trépas, deux frères observent une traînée lumineuse allant de la cellule de Benoît, droit vers l'orient jusqu'au ciel. Ce
phénomène rappelle la montée au ciel d'Élie[24] dans un char de feu.

Benoît se roule tout nu dans les orties et les épines pour chasser le souvenir d'une femme très belle et neutraliser la tentation de la chair,
rappelant ainsi la fuite de Joseph devant la femme de Putiphar[25].

Le Christ épingle le geste d'amour de Marie-Madeleine au banquet chez Simon[26], thème mis en relation avec l'épisode Benoît démasque
le faux Totila et reconnaît le vrai. L'épisode de la lame de faucille réunie miraculeusement à son manche renvoie[27] au prophète
Élisée[B 14],[28].

Benoît ayant la connaissance mystérieuse d'infractions aux règles, révèle des fautes cachées comme le fait le prophète Élisée[29].

Règle bénédictine et vie religieuse

Saint Benoît donnant sa règle à son disciple saint Maur.

Article détaillé : Règle de saint Benoît.

Benoît interpelle un frère qui porte une lampe, l'un des services au sein de la communauté. Ce moine d'origine aristocratique et qui aurait
trouvé ce service indigne de son rang, est vivement réprimandé par Benoît qui y voit de l'orgueil[B 7]. La règle de saint Benoît prévoit ainsi
de retirer sa fonction à une personne, si cela fait rejaillir son orgueil[B 7].

Au monastère du Mont-Cassin, Benoît organise progressivement la vie des moines, insistant pour qu'elle soit tournée vers Dieu : « Qu'on
ne mette rien, absolument rien, avant le Christ qui daigne nous conduire à la vie éternelle »[C 23].

Vers 540, il établit à leur intention une règle de vie, appelée ensuite la règle bénédictine, dont l'expansion sera immense et qui sera par la
suite reprise et codifiée par saint Benoît d'Aniane. Inspirée de l'Écriture sainte, elle recommande aux moines, qui vivent en communautés
dirigées par un abbé, de respecter quatre principes essentiels :
1. la modération (discretio, en latin) qui est présente dans les usages quotidiens de la nourriture, de la boisson et du sommeil ;

2. la gravité qui a pour corollaire le silence ;

3. l'austérité qui implique l'éloignement du monde et le renoncement à la possession ;

4. la douceur faite de bonté, d'amour évangélique, d'hospitalité exercée envers les humbles.

Astreints à la lecture et au travail manuel, les moines doivent se consacrer au service de Dieu qui culmine dans l'office divin. La vie
monastique est répartie d’une façon rigoureuse, tout en laissant place à l’indulgence envers les limites individuelles. Elle comprend des
temps de prière, de lecture et de travail manuel. L’organisation de la vie cénobitique est rythmée par l'alternance de tâches régulières et
quotidiennes et de célébration des offices. Ainsi les trois pôles de la vie monastique, la prière, le travail, et la lecture, deviennent un
moyen pour se consacrer au service de Dieu. D'où la célèbre devise bénédictine, qui n'apparaît pourtant pas dans la Règle : Ora et labora
(Prie et travaille, en latin).

Héritage spirituel

Saint Benoît aux côtés de Jean le Baptiste, Grégoire le Grand et saint Laurent, sur un détail du retable de San Zeno à Vérone.

La vie monastique chrétienne



Article détaillé : Règle de saint Benoît.

Son influence est considérable sur le monachisme en Occident et dans le monde, ainsi que sur toute la vie intellectuelle du
christianisme, surtout grâce à la Règle de saint Benoît. Cette règle propose, en même temps qu'un cheminement vers Dieu, un idéal de
vie en collectivité. Elle est parfois prise comme exemple pour l'organisation en entreprise[30].

e
La règle est reprise par Benoît d'Aniane au  siècle, avant les invasions des Vikings : il la commente, et est à l'origine de son expansion
dans toute l'Europe carolingienne, à travers notamment les ordres de Cluny et de Cîteaux. Chacun des ordres qui suivent la règle de saint
Benoît en a sa propre interprétation: l’ordre de Cîteaux insiste sur le travail manuel, l’ordre de Cluny sur la liturgie, les Congrégations de
Saint-Vanne et de Saint-Maur, sur le travail intellectuel. Aujourd'hui encore, la Règle est vécue différemment par les héritiers de saint
Benoît : mais ils sont fidèles en cela à la pensée du fondateur qui, dans sa règle, laisse une part prépondérante aux décisions de chaque
abbé, en fonction de la situation de chaque communauté.
Après la suppression de l'ordre en France à la Révolution, Dom Guéranger fait renaître l'ordre bénédictin à Solesmes en 1833. L’abbaye
de Saint-Benoît-sur-Loire, quant à elle, a pu à nouveau accueillir une communauté en provenance de l’abbaye de la Pierre-Qui-Vire, fondée
e
au  siècle dans le Morvan.

Les psaumes et la liturgie des Heures



Le Livre des Psaumes, que la tradition hébraïque attribue à David, a une place importante dans la liturgie et la prière des moines. En
Orient, certains ermites mettent un point d'honneur à réciter les 150 psaumes tous les jours[C 24]. Face à ces excès, Benoît répartit la
récitation des psaumes non pas dans la journée, mais dans la semaine. Les moines pourront en réciter plus s'ils le souhaitent mais sans
l'imposer aux autres.

Cette réforme, conduisant à la division du psautier, a de nombreuses conséquences : elle permet de ventiler la récitation des psaumes
selon les différents moments de la journée. Les psaumes qui parlent de la résurrection sont récités le matin, et les psaumes concernant
le sommeil ou la nuit, lors des complies (psaume 4, psaume 130)[C 25]. Par ailleurs, le fait de ne pas réciter tous les psaumes dans la
journée mais au cours de la semaine, permet de donner une place plus importante à la récitation de chaque psaume, donc au
développement des chants et notamment, au cours des offices des moines, le chant grégorien[C 25].

Cette division du psautier a inspiré la Liturgie des Heures, la prière commune de l'Église catholique romaine.

Écrits …
En dehors de la règle, qui fournit ainsi sa trame aux textes, retenons quelques points assurés de sa biographie[31]. Il naquit à Nursie
(Norcia), en Ombrie, vers 480. Après avoir étudié à Rome, voulant rompre avec le monde, il se retira dans une grotte à Subiaco. Mais,
devant l'hostilité de certains moines d'alentour, il gagna la Campagnie et s'établit au mont Cassin, d'où devaient rayonner sa sainteté et
se répandre sa règle. Il y mourut le 21 mars 547[32]. Il est aussi le patron de l'Europe (1964)[33].

Jésus appelle

« Écoute, ô mon fils, ces préceptes de ton maître et tends l'oreille de ton cœur. Cette instruction de ton père
qui t'aime, reçois-la cordialement et mets-la en pratique (Livre des Proverbes 2, 1-9).
Levons-nous, puisque l'Écriture nous éveille en nous disant : L'heure est venue de nous lever du sommeil
(Épître aux Romains 13, 11) et les yeux ouverts à la lumière de Dieu, écoutons d'une oreille attentive ce que
la voix divine nous remontre par ses appels quotidiens : Aujourd'hui, si vous entendez ma voix, n'endurcissez
pas vos cœurs (Livre des Psaumes 94, 8) ; et encore : Qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ce que
l'Esprit dits aux Églises (Actes des Apôtres 2, 7). Et que dit-il ? Venez, mes fils, écoutez-moi, je vous enseignerai
la crainte du Seigneur (Livre des Psaumes 33, 12). Courez, pendant que vous avez la lumière de la vie, de peur
que les ténèbres de la mort ne vous atteignent (Évangile selon Jean 12, 35).

Et se cherchant un ouvrier dans la foule du peuple, à laquelle il lance cet appel, le Seigneur dit de nouveau :
Quel est l'homme qui veut la vie et désire voir des jours heureux ? (Livre des Psaumes 33, 13). Si, en entendant
cela, tu réponds : « C'est moi ! », Dieu te dit : « Si tu veux avoir la vie véritable et perpétuelle, interdits le mal
à ta langue et que tes lèvres ne prononcent point la tromperie. Évite le mal et fais le bien, cherche la paix et
poursuis-la (Livre des Psaumes 33, 14-15). Et quand vous aurez fait cela, j'aurai les yeux sur vous et je
prêterai l'oreille à vos prières, et avant que vous m'invoquiez, je dirai : Me voici » (Livre d'Isaïe 6, 8). »
— Règle 1.8-18, trad. A. Vogüé, Paris, Cerf, coll. « Sources Chrétiennes » 181, 1972, p. 413-417.

Interprétation

Portait de Bernard de Clairvaux dans une lettrine ornant un manuscrit de La Légende dorée, vers 1267-1276.

Éloge (Sermon) de Benoît par Bernard de Clairvaux[34].

Semez

« Un arbre, le bienheureux Benoît fut un arbre, grand, couvert de fruits, tel un arbre planté au bord du cours
d'eau (Ps 1, 3). On sait que les branches se développent selon la qualité des racines, et on dit qu'autant un
arbre a de racines pour le fixer, autant il a de branches pour le parer. Il en va de même pour nous : bien que
nous n'en fassions pas, les miracles de notre père Benoît doivent être pour nous d'un grand réconfort.
Peut-être le Seigneur aussi est-il lui-même un arbre. Davantage : ce n'est pas « peut-être », c'est surtout lui
qui est vraiment un arbre et une plante céleste, mais plantée en terre, selon qu'il est écrit : La Vérité a germé
de la terre (Ps 84, 12).
Vous aussi, semez-vous, perdez-vous ! Il se perd bien lui-même, celui qui ne fait jamais rien pour lui, mais
dont toute l'intention et tout le désir tendent au bon plaisir de Dieu et à l'utilité de ses frères.
Ainsi, semez, vous aussi, ainsi portez du fruit. Semez, vous aussi, car il y en a tant qui ont semé avant vous ;
portez du fruit car c'est pour vous qu'ils ont semé. Ô race d'Adam ! qu'ils furent nombreux, ceux qui ont
semé en toi, et quelle précieuse semence ! Elle a semé en notre terre, la Trinité tout entière ; ils ont
également semé, les anges et les Apôtres, ils ont semé, les martyrs, et les confesseurs, et les vierges.
Le Père a semé le Pain venu du ciel (Jn 6, 32) ; Le Fils a semé la Vérité ; le Saint-Esprit, la Charité. »
— Bernard de Clairvaux. Sermon pour la fête de saint Benoît, 4.9-10, trad. M.-I. Huille, Paris, Cerf, coll. « Sources
Chrétiennes » 567, 2016, p. 197-199.207-211.

Sources de la biographie de Benoît

La seule authentique biographie de saint Benoît qui nous est parvenue, figure dans les 38 chapitres du livre II des Dialogues sur la vie et
les miracles des Pères italiens et sur l'éternité des âmes, texte hagiographique de Grégoire le Grand qu'il faut manipuler avec
précaution[35] de saint Grégoire le Grand[B 15],[A 7].

Grégoire le Grand, né vers 540, fonde différents monastères puis prend l'habit monastique à son tour : ce furent, selon lui, les plus belles
années de sa vie. Appelé par le pape Pélage II, il est nommé évêque et, après une mission à Constantinople, revient dans son
monastère[B 16]. À la mort du pape Pélage II, en 590, il est à son tour élu pape. Entre juillet 593 et novembre 594, il se consacre à l'écriture
de la vie de saints italiens à travers les quatre livres qui composent les Dialogues[B 17]. La rédaction des Dialogues s'inspire de récits
recueillis par les chrétiens sur la vie des saints. Grégoire le Grand cherche à diffuser parmi le peuple l'exemple édifiant des nombreux
saints du passé. Les livres I et III résument la vie de cinquante saints, mais la biographie de saint Benoît est particulièrement importante
et étoffée : le deuxième livre des Dialogues lui est entièrement consacré[B 18].
Grégoire le Grand écrit la vie de Benoît plus de quarante ans après sa mort, à partir de nombreux témoignages et sources[C 26]. Grégoire
s'appuie sur le témoignage de quatre abbés, dont deux seront ses successeurs : Constantin, qui lui succède comme abbé du Mont-
Cassin, et Simplicius, troisième abbé du Mont-Cassin[C 26], Valentinien, un ancien moine de Benoît de Nursie devenu abbé du Latran à
Rome, et enfin Honorat « le seul à être encore en vie au moment où Grégoire écrit[2] », abbé de Subiaco[B 19],[C 26].

L'unique biographie de Benoît de Nursie échappe cependant aux canons de l'historiographie actuelle : le récit de Grégoire le Grand donne
à la figure de Benoît de Nursie une dimension quasi biblique, mettant l'accent sur les prodiges, les miracles, les prophéties[B 10]. Il veut
donner au récit biographique de Benoît une dimension plus spirituelle qu'historique[C 27]. Lorsqu'on passe aux miracles, au merveilleux,
aux « diableries », il importe d'être réservé[36].

Les sources iconographiques elles aussi sont lacunaires, aucun portrait de Benoît de Nursie n'existant de son vivant. Les représentations
postérieures ne donnent pas d'indication sur sa corpulence, ou sur les traits de son visage[C 27].

Saint Benoît dans les arts[37]

La fécondité de l'ordre de saint Benoît et la prodigieuse diffusion de ses monastères expliquent tant la grande quantité des images du
saint que leur répartition sur tout le continent européen. Elle n'aurait pu l'être à ce point sans la longue biographie (hagiographie) qui
remplit tout le Livre II des Dialogues de Grégoire le Grand. C'est pourquoi la personne, la vie et l'activité de Benoît de Nursie constituent
l'un des ensembles les plus riches de l'iconographie des saints de l'Occident. Les nombreuses merveilles que Grégoire lui a tressées, ont
offert aux siècles suivants une matière favorable à la création artistique. Les moines font appel aux meilleurs artistes de leur temps, il
s'ensuit que du point de vue purement artistique, les œuvres d'art inspirées par le saint sont souvent d'une valeur exceptionnelle[38].

Peinture

Article détaillé : Vie de saint Benoît (Sodoma, Signorelli).

Totila et Saint Benoît, vers 1400-1410, de Spinello Aretino, Abbaye territoriale Santa Maria de Monte Oliveto Maggiore, Florence.

Saint Benoît porte le plus souvent la coule noire des bénédictins et parfois la blanche cistercienne. Il tient quelquefois en main un
goupillon, mais porte le plus souvent sa règle et une crosse d'abbé. Un corbeau tenant dans son bec un morceau de pain, un calice avec
des serpents, un bâton sont d'autres attributs iconographiques du saint.

Fra Angelico, Saint Benoît (v. 1440), Minneapolis Institute of Arts, Minneapolis ;

Lorenzo Monaco, Épisodes de la vie de saint Benoît (v. 1407-1409), peinture sur bois, 30 x 65 cm, musées du Vatican, Rome ;

Simone Martini, Saint Benoît, Assise, église inférieure, fresque de 1322-1326 ;

Spinello Aretino, Cycle de la vie de saint Benoît (1387), fresques, sacristie de l'église de San Miniato al Monte, Florence ;

Dans la grotte du monastère de la Sacro Speco :


e
Maître Conxolus, Saint Benoît et les religieux Maur et Placide, au bord du lac (fresque de la fin du  siècle),
e
D'un maître romain vraisemblablement, Saint Benoît (début du  siècle).

Pérugin, Saint Benoît (1485-1498), Vatican ;

Hans Memling, Saint Benoît, volet gauche du triptyque de Benedetto Portinari, galerie des Offices, Florence ;

Gentile da Fabriano et Niccolò di Pietro Gerini, Saint Benoît enfant répare le crible cassé (v. 1415-1420), galerie des Offices, Florence ;

Maître de Meßkirch, Saint Benoît ermite (v. 1540), Staatsgalerie, Stuttgart ;

Filippo Lippi, Saint Benoît ordonne à saint Maur de secourir saint Placide (v. 1445), National Gallery of Art, Washington ;

Le Sodoma et Luca Signorelli, Scènes de la vie de saint Benoît (v.1503), abbaye territoriale Santa Maria de Monte Oliveto Maggiore ;

Lorenzo Monaco, Scènes de la vie de saint Benoît (v. 1407-1409), National Gallery, Londres ;

Gérard David, Vierge entre saint Jérôme et saint Benoît, triptyque du palais municipal de Gênes, vers 1500 ;

Raphaël, La sainte Trinité et les saints Maur, Placide et Benoît, fresque de 1505-1508, chapelle San Severo de Pérouse ;
e
Bertoldo di Giovanni, Saint Benoît entre deux anges, peinture du  siècle, musée Bardini, Florence ;

Pinturicchio, Notre-Dame dans la gloire avec les saints Grégoire le Grand et Benoît, 1512, San Gimignano, Museo Civico ;

Giovanni Bellini, Saint Benoît, volet de droite d'un triptyque, 1488, église des Frari, Venise ;

Pierre-Paul Rubens, Miracles de saint Benoît, tableau, musées royaux des beaux-arts de Belgique, vers 1630-1635 ;
e
Jan van Coninxloo, Le miracle du crible brisé, volet d’un retable, deuxième quart du  siècle, musées royaux des beaux-arts de
Belgique ;
e
Jean Provost, Le couronnement de la Vierge entourée de saint Benoît et saint Bernard, château de Hampton Court, fin du  siècle.

Sculpture

Maître-autel avec statues de Saint Benoit et Sainte Scholastique, 1690, Arnold de Hontoire, Abbaye de la Paix Notre-Dame de Liège.

Albert van den Brulle, Saint Benoît expulse le diable d'un moine possédé, sculpture en relief des stalles de la basilique San Giorgio
Maggiore de Venise ;

Jacques Bergé, Saint Benoît ;

Denis Georges Bayar, Saint Benoît, église abbatiale de Saint-Guibert à Gembloux, relief, 1750-1760 ;

Laurent Delvaux, cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles, statue en marbre, 1753 ;


e
Saint Benoît, abbaye Sainte-Marie de Souillac, tympan de pierre,  siècle ;
e
Cristóbal de Salamanca (es), Saint Benoît, cathédrale de Tortosa, stalle du chœur,  siècle ;

Michael Pacher, Saint Benoît, statue en bois, détail du retable de Saint-Wolfgang, église paroissiale de Sankt Wolfgang
(Salzkammergut), 1477-1481 ;
Arnold de Hontoire, Saint Benoît, statue en bois, abbaye des bénédictines Paix-Notre-Dame de Liège, vers 1690 ;

Tilman Riemenschneider, Tombeau de l'empereur Henri II et de l'impératrice Cunégonde, Saint Benoît guérit l'empereur d'un calcul rénal,
cathédrale de Bamberg ;

Renier Panhay de Rendeux, Notre-Dame avec l'Enfant, donnant le rosaire à saint Dominique et à Saint Benoît, basilique de Saint-Hubert,
1742.

Gravure

Sébastien Le Clercq, Un prêtre partage avec Benoît son repas pascal, gravure de « Vie et miracles du bienheureux père saint Benoît »,
Metz, 1658 ;
e
Wenzel Hollar, Généalogie de l'ordre de Saint-Benoît, gravure, Bibliothèque royale de Belgique, Cabinet des estampes,  siècle ;

Boniface Gallner (moine bénédictin de l'abbaye de Melk), Regula emblematica Sancti Benedicti, Livre illustré de 187 emblèmes, 1728.

Cinéma

Benoît de Nursie est le personnage principal du film italien en noir et blanc Il sole di Montecassino, réalisé en 1945 par Giuseppe Maria
Scotese. Dans ce long métrage, Benoît est interprété par l'acteur Fosco Giachetti.

Postérité

Dévotion et patronage

Patronages, titres et rôles dans la foi populaire

Anne d'Autriche et ses fils priant devant saint Benoît et sainte Scolastique, par Philippe de Champaigne.

Saint Benoît est le patron des ingénieurs civils[39], des fermiers et des ouvriers agricoles, des spéléologues[39], des mourants[40] et des
moines.

Benoît est encore invoqué comme protecteur des écoliers (les patriciens romains lui confiaient leurs fils), des hommes de guerre, des
dinandiers et chaudronniers et aussi du bétail. En France, il était également le protecteur des Capétiens[41].

Il a été proclamé patron de toute l'Europe (patronus totius Europæ)[42] le 24 octobre 1964[43] par le pape Paul VI, qui lui a aussi attribué les
titres de messager de la paix (pacis nuntius), architecte de l'unité (unitatis effector), maître de la culture et de la civilisation (civilis cultus
magister), héraut de la foi chrétienne (religionis christianæ præco) et fondateur du monachisme occidental (monasticæ vitæ in occidente
auctor). Comme patron de l'Europe et de par les principes qu'il a édictés dans sa règle, il est le saint patron des scouts d'Europe.

Il est invoqué traditionnellement par les catholiques contre les piqûres d'orties, le poison, l'érésipèle, la fièvre, les tentations, les maladies
inflammatoires, la gravelle, et la maladie de la pierre[44].
Dates de fête

Jusqu'au concile de Vatican II, saint Benoît était vénéré deux fois dans l'année en Occident : le 11 juillet (fête), date anniversaire de la
translation de ses reliques à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, et le 21 mars (mémoire), anniversaire de sa mort. Lorsque le calendrier
romain fut remanié par le pape Paul VI dans la suite du concile, c'est la date du 11 juillet qui a été retenue. En Orient, saint Benoît est fêté
le 14 mars.

Reliques

Les reliques de saint Benoît sont conservées dans la crypte de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, près d'Orléans, et de Germigny-des-
Prés, où se trouve une église carolingienne, dans le Centre de la France.

Médaille de saint Benoît



Article détaillé : Médaille de saint Benoît.

Les deux faces de la médaille de saint Benoît.

La médaille de saint Benoît est, depuis le Moyen Âge, gage de la protection du saint à qui la porte avec vénération.

Prière de st. Benoît : CSPB : Crux Sanctis Patris Benedicti (Croix du saint père Benoît)

CSSML : Crux Sacra Sit Mihi Lux (Que la croix sainte soit ma lumière)

NDSMD : Non Draco Sit Mihi Dux (Que le dragon ne soit pas mon guide)

VRS : Vade Retro Satana (Retire-toi, Satan)

NSMV : Nunquam Suade Mihi Vana (Ne me conseille jamais tes vanités)

SMQL : Sunt Mala Quæ Libas (Les breuvages que tu offres c'est le mal)

IVB : Ipse Venena Bibas (Bois-toi même tes poisons)

Hommages

De nombreux papes ont choisi le nom de règne de Benoît en hommage à Benoît de Nursie. Benoît XVI a choisi son nom de règne en
s'inspirant de saint Benoît et de Benoît XV[45].

Voir aussi

Bibliographie

Œuvre de Benoît de Nursie

la Règle de saint Benoît (latin / français), Desclee de Brouwer, 1997 (ISBN 9782220040868).
Livres sur Benoît de Nursie

Adalbert de Vogüé, Autour de saint Benoît, Éditions Abbaye de Bellefontaine, coll. « Vie Monastique, no 4 », 1975.

Dom Ildefons Herwegen, Saint Benoît : pour le 1 500e anniversaire de la naissance saint Benoît, Desclée de Brouwer, 1980.

Adalbert de Vogüé, Saint Benoît : Homme de Dieu, Paris, Les Éditions de l'atelier, coll. « Mémoire d'homme mémoire de foi », 1993,
132 p. (ISBN 2-7082-3023-9).

Bénédicte Demeulenaere, Saint Benoît, Paris, Éditions du Rocher, coll. « Régine Pernoud », 1996, 137 p. (ISBN 2-268-02361-3).

Pierre Chavot, Saint Benoît, Paris, Flammation, coll. « les petits livres des Saints », 2001, 62 p. (ISBN 2-08-010416-0).

Claude Jean-Nesmy (trad. du latin), Saint Benoît : et la vie monastique, Paris, Seuil, coll. « Point Sagesses », 2001, 167 p.
(ISBN 2-02-040765-5).

Alain Boureau (sous la dir.), Jacques de Voragine, La Légende dorée, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 11 mars 2004
(ISBN 9782070114177).

Victor Dammertz, Saint Benoît père de l'Occident : Benoît-Patron de toute l'Europe, Anvers, Fonds Mercator, 1980, 477 p., « Titres de
Benoît »

Maur Standaert, Saint Benoît père de l'Occident : La vie et la règle de saint Benoît, Anvers, Fonds Mercator, 1980, 477 p., « Chapitre 1 »

Jan Karel Steppe, Saint Benoît père de l'Occident : Saint Benoît dans les arts plastiques, Anvers, Fonds Mercator, 1980, 477 p., « Chapitre
2 »

Jean Décarreaux, Saint Benoît père de l'Occident : Esquisse historique du monachisme bénédictin, Anvers, Fonds Mercator, 1980, 477 p.,
« Chapitre 3 »

Léo Moulin, Saint Benoît père de l'Occident : La vie bénédictine quotidienne hier et aujourd'hui, Anvers, Fonds Mercator, 1980, 477 p.,
« Chapitre 4 »

Dom Paul Emmanuel Clénet "Peut-on parler d'une mystique de Saint Benoit?" publié sur Lettre des oblatures bénédictines, septembre
2017

Daniel-Odon Hurel, Saint Benoît, Paris, Perrin, coll. « Biographie », 2019, 277 p. (ISBN 978-2-262-03432-0)
Ouvrages spirituels sur saint Benoît

Émilie Bonvin, Manuel des prières à Saint Benoît, Éditions Cristal, 2007 (ISBN 9782848950327).

Émilie Bonvin, Saint Benoît, prières et neuvaines, collection poche, Éditions Exclusif, 2011 (ISBN 9782848910918).

Articles connexes

Règle de saint Benoît

Sanctuaire du Sacro Speco (Sainte grotte)

Abbaye territoriale du Mont-Cassin

Médaille de saint Benoît

Benoît d'Aniane

Ordre bénédictin

Confédération bénédictine

Ordre de Cluny

Ordre cistercien
Antiquité tardive

Liens externes

Ressources relatives aux beaux-arts :


(en) British Museum (https://www.britishmuseum.org/collection/term/BIOG134565)  [archive] ·
(de + en + la) Sandrart.net (http://ta.sandrart.net/-person-1166)  [archive]

Ressource relative à la littérature : Archives de littérature du Moyen Âge (https://arlima.net/no/5853)  [archive]

Ressource relative à la musique :


(en) International Music Score Library Project (https://imslp.org/wiki/Category:Benedictus_de_Nursia)  [archive]

Ressource relative à la bande dessinée : (en) Comic Vine (https://comicvine.gamespot.com/wd/4005-137202/)  [archive]

Ressource relative à la religion : (en) GCatholic.org (http://www.gcatholic.org/p/25751)  [archive]

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :


Brockhaus Enzyklopädie (https://brockhaus.de/ecs/enzy/article/benedikt-von-nursia)  [archive] ·
Deutsche Biographie (http://www.deutsche-biographie.de/118508911.html)  [archive] ·
Dizionario biografico degli italiani (http://www.treccani.it/enciclopedia/santo-benedetto_(Dizionario_Biografico))  [archive] ·
Dizionario di Storia (http://www.treccani.it/enciclopedia/benedetto-da-norcia-santo_(Dizionario-di-Storia)/)  [archive] ·
Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/biography/Saint-Benedict-of-Nursia)  [archive] ·
Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0009081.xml)  [archive] ·
Hrvatska Enciklopedija (http://www.enciklopedija.hr/Natuknica.aspx?ID=6877)  [archive] ·
Swedish Nationalencyklopedin (https://www.ne.se/uppslagsverk/encyklopedi/l%C3%A5ng/benedictus-av-nursia)  [archive] ·
Proleksis enciklopedija (https://proleksis.lzmk.hr/11789)  [archive] ·
Store norske leksikon (https://snl.no/Benedikt_fra_Nursia)  [archive]

Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel (http://viaf.org/viaf/100179656)  ·


International Standard Name Identifier (http://isni.org/isni/0000000445161860)  ·
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 · Système universitaire de documentation (http://www.idref.fr/027281264)  ·
Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/n79034826)  · Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/118508911)  ·
Service bibliothécaire national (http://id.sbn.it/af/IT%5CICCU%5CCFIV%5C024830)  ·
Bibliothèque nationale de la Diète (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00620349)  ·
Bibliothèque nationale d’Espagne (http://catalogo.bne.es/uhtbin/authoritybrowse.cgi?action=display&authority_id=XX1719912)  ·
Bibliothèque royale des Pays-Bas (http://data.bibliotheken.nl/id/thes/p069532656)  ·
Bibliothèque nationale de Pologne (http://mak.bn.org.pl/cgi-bin/KHW/makwww.exe?BM=01&IM=05&TX=&NU=01&WI=A11826332)  ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=direct&doc_number=000018420&local_base=nlx10)  ·
Bibliothèque universitaire de Pologne (http://nukat.edu.pl/aut/n%20%2094004561)  ·
Bibliothèque nationale de Catalogne (https://cantic.bnc.cat/registre/981058521783606706)  ·
Bibliothèque nationale de Suède (http://libris.kb.se/auth/176384)  ·
Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (http://data.rero.ch/02-A000018245)  ·
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Bibliothèque nationale d’Australie (http://nla.gov.au/anbd.aut-an35017288)  ·
WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n79-034826)

De la vie et des miracles du saint abbé Benoît, Dialogues, livre second, par saint Grégoire le Grand (https://www.bibliotheque-monastiq
ue.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/benoit/dialogues/index.htm)  [archive].

« Saint Benoît de Nursie », catéchèse de Benoît XVI du 9 avril 2008 (http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2008/d


ocuments/hf_ben-xvi_aud_20080409_fr.html)  [archive].
« La vie de Saint Benoît de Nursie », site Nominis (http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1483/Saint-Benoit.html)  [archive].

Notes et références

Notes
1. La tradition, et notamment les écrits de saint Bède, la décrit beaucoup de tomber dans l’abîme des vices : aussi – pour ainsi
comme sa sœur jumelle. dire – à peine avait-il mis les pieds dans le monde qu’il les
retira, de peur que, pour avoir pris quelque contact avec ladite
2. « Dès le temps de sa jeunesse, il portait en lui un cœur digne de
science, il ne soit en contrepartie précipité tout entier dans
celui d’un vieillard : dépassant son âge par ses mœurs, il ne
l’abîme. Méprisant donc l’étude des lettres, il se mit en quête
livra son âme à aucune jouissance, mais alors qu’il vivait encore
d’un genre de vie sainte. Aussi se retira-t-il, savamment ignorant
sur cette terre et qu’il avait la possibilité d’en user librement
et sagement inculte. » ibid., Introduction.
pour un temps, il méprisa d’emblée le monde avec sa fleur
comme un sol aride. Issu d’une très bonne famille libre de la 3. Voir par exemple le Livre de l'Exode, ch. 17.
province de Nursie, on l’envoya à Rome pour s’y livrer à l’étude
4. Voir l'Évangile selon Matthieu, 26, 49, l'Évangile selon Marc, 14,
libérale des lettres. Mais il s’aperçut que c’était l’occasion pour
45, l'Évangile selon Luc, 22, 47.
Principales sources utilisées
Bénédicte Demeulenaere, Saint Benoît, Paris, Éditions du Rocher, coll. « Régine Pernoud », 1996, 150 p. (ISBN 2-268-02361-3)
1. p. 7. 10. p. 28. 19. p. 44.

2. p. 17. 11. p. 29. 20. p. 45.

3. p. 19. 12. p. 31. 21. p. 47.

4. p. 20. 13. p. 33. 22. p. 46.

5. p. 25. 14. p. 34. 23. p. 51.

. p. 22. 15. p. 35. 24. p. 54.

7. p. 23. 1 . p. 39. 25. p. 55.

. p. 24. 17. p. 40. 2 . p. 15.

9. p. 27. 1 . p. 43. 27. p. 16.

Adalbert de Vogüé, Saint Benoît : Homme de Dieu, Paris, Les Éditions de l'Atelier, coll. « Mémoire d'homme mémoire de foi », 1993, 63
p. (ISBN 2-7082-3023-9)
1. p. 43. . p. 71. 15. p. 7.

2. p. 45. 9. p. 72. 1 . p. 25.

3. p. 62. 10. p. 39. 17. p. 26.

4. p. 65. 11. p. 46. 1 . p. 37.

5. p. 67. 12. p. 59. 19. p. 38.

. p. 68. 13. p. 61.

7. p. 70. 14. p. 60.


Claude Jean-Nesmy, Saint Benoît : et la vie monastique, Paris, Seuil, coll. « Point Sagesses », 2001, 170 p. (ISBN 2-02-040765-5)
1. p. 8. 4. p. 12. 7. p. 7.

2. p. 9. 5. p. 20.

3. p. 11. . p. 21.
Autres références
1. Claude Gauvard, Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, Puf, 2002, 2. Standaert 1980, p. 15.
1548 p., p. 147-148.
3. Standaert 1980, p. 16.
4. Il est relaté dans les Dialogues que le diable furieux de la 30. Anselm Grün, Friedrich Assländer, Management et
charité de Romain et du réconfort de Benoît, a lancé une pierre accompagnement spirituel à l'école de saint Benoît et de la
qui brise la clochette. Bible, Éditions Desclée de Brouwer, Paris, 2008.

5. Vie de saint Benoît, extrait sur le retour et l'échec de la réforme 31. Saint Benoît, père du monachisme [1] (https://croire.la-croix.co
de Vicovaro (http://www.st-benoit-du-lac.com/benoit/viedestbe m/Definitions/Figures-spirituelles/Saint-Benoit/Saint-Benoit-per
noit/viestbenoit03.html)  [archive]. e-du-monachisme)  [archive].

. Standaert 1980, p. 46. 32. La règle de saint Benoît, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes. [2] (h
ttp://www.abbayedesolesmes.fr/la-regle-de-saint-
7. Standaert 1980, p. 17-18.
benoit)  [archive], consulté le 11 juillet 2018.
. Standaert 1980, p. 18.
33. Saint Benoît, patron de l’Europe, Site Canal Académie [3] (http
9. Dialogues, Livre II, chapitre 22. s://www.canalacademie.com/ida1710-Saint-Benoit-patron-de-l-
10. Livre II, chapitres 9, 10 et 11. Europe.html)  [archive], consulté le 11 juillet 2018.

11. Dammertz 1980, p. 8. 34. La règle de saint Benoît. Grange Saint Bernard de Clairvaux (htt
p://www.grangesaintbernard-clairvaux.fr/index.php?option=co
12. Dialogues, Livre II, chapitre 15.
m_content&view=article&id=9&Itemid=125)  [archive].
13. Dialogues, Livre II, chapitre 17.
35. Standaert 1980, p. 14.
14. Standaert 1980, p. 20
3 . Standaert 1980, p. 26.
15. Standaert 1980, p. 24.
37. Steppe 1980, p. 55-144.
1 . Genèse, 12, 4-5.
3 . Steppe 1980, p. 55.
17. Jean, 2, 1-11.
39. présentation de saint Benoît (http://www.statue-de-saint.fr/stat
1 . Exode, 17, 1-7. ue-saint-sainte.php?k=vie-de-saint-benoit&ID=673)  [archive]

19. 1er livre des rois, 17, 1-6. sur le site Statue Religieuse.

20. Standaert 1980, p. 16-20. 40. Présentation de saint Benoît (http://www.abbaye-saint-benoit.c


h/benoit/medaille/)  [archive] par le site de l'abbaye saint
21. Mathieu, 14, 22-36.
Benoît de Port-Valais.
22. 2e livre des rois, 1, 4-8.
41. Steppe 1980, p. 59.
23. 2e livre des rois, 8, 1-3.
42. Dammertz 1980, p. 8-10.
24. 2e livre des rois, 2, 10-12.
43. À l'occasion de la consécration de l'église abbatiale reconstruite
25. Genèse, 39, 11-13. de l'abbaye du Mont-Cassin.

2 . Luc, 7, 36-50. 44. saint Benoît (http://www.neuvaines.com/saint-


benoit.html)  [archive], sur le site neuvaines.com.
27. 2e livre des rois, 6, 4-7.
45. « Audience générale : Saint Benoît de Nursie » (http://w2.vatic
2 . Steppe 1980, p. 101-106.
an.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_
29. 2e livre des rois, 6, 25-27. ben-xvi_aud_20080409.html)  [archive], sur Vatican,
9 avril 2008 (consulté le 12 juillet 2019).

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