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FICHES D’INSTRUCTION

ARMEMENT BLINDE

I.S.T.E.B

1
I.S.T.E.B.
-Chapitre 1 : Généralité sur le tir.

-Chapitre 2 : Classification des tirs.

-Chapitre 3 : Les effets des projectiles.

GENERALITES SUR LE TIR :

Flèche : Ecart le plus grand entre la trajectoire et le sol.


Vitesse Initiale : Vitesse du projectile à l’origine de la trajectoire en mètre seconde.
Vitesse restante : Vitesse du projectile en un point de la trajectoire en m/S.
Hausse de combat : Hausse pour laquelle la flèche de la trajectoire d’une arme et
d’un projectile déterminé n’excède pas la hauteur de l’objectif habituel de l’arme
considérée.
-Il faut viser le pied de l’objectif avec la hausse de combat.
-L’objectif doit faire plus de 2 mètres.
-L’objectif doit se trouver en deçà de 800 m.

DISTANCE PRATIQUE DE TIR :


Distance au-delà de la quelle la probabilité d’atteinte est inférieur a 50% de coup au
but.
DISPERSION : C’est l’écart en hauteur et en direction entre les impacts exprimé
en H + L

XXX XXX XXX


+
Tir Fidèle +
Tir Juste +
Tir précis

CLASSIFICATION DES TIRS :

- Selon l’angle au niveau.


-Tir tendu : Angle inférieur à 240milliemes
13°,5 degrés).
-Tir plongeant : Angle compris entre 240 et 800/millièmes (13,5° et 45 degrés).
-Tir vertical : Angle supérieur à 800/m (45degrés).
-Tir fichant : Angle négatif.
800/m

Tir Courbe

200/m

Tir Vertical Tir Plongeant

Tir Tendu

Tir Fichant
SELON LE MODE D’OBSERVATION ET DE POINTAGE
Tir direct : Tir pour lequel l’objectif peut être visé avec le dispositif de tir.
Tir masquée : Tir pour lequel l’objectif ne peut être visé avec le dispositif de
pointage de l’engin et où seul le chef d’EB, ou un observateur à proximité, voit
l’objectif et peut conduire le tir.
Tir repéré : Tir exécuté en pointant sur un repéré (Jalon) avec un angle (répétiteur
d’azimut) et une hausse (niveau à bulle) repérés à l’avance pour chaque objectif. Le
tir repéré peut être ainsi exécuté l’orque l’objectif n’est plus visible (nuit ou
brouillard).

SELON LES EFFETS RECHERCHES :


Tir d’aveuglement : Tir fumigène ou explosif exécuté devant l’ennemi, pour
l’aveugler par la fumée ou le feu pendant un court délai.
Tir d’éclairage : Effectué à l’obus éclairant, il permet l’illumination d’une zone en
vue de l’observation ou du tir de nuit.
Tir de neutralisation : Tir au canon (obus explosif) ou avec les armes
complémentaires exécuté sur des couverts ou dans des agglomérations pour empêcher
l’ennemie de servir normalement ses armes.
Tir de destruction : Tir effectué contre des engins blindés, construction et personnels
peu ou pas protégés.
En tir de destruction de peloton est généralement << repartie >> sur plusieurs
objectifs. Il peut être parfois << concentré >> sur un seul objectif (tir de
concentration).
Remarque : Tous ces tirs sont exécutés sur un ennemi détecté mais peuvent être
également effectués à priori.

SELON LE MODE DE DECLENCHEMENT :

Tir immédiat sur ordre : Tir effectué en cas de surprise sur ordre.
Tir immédiat : Tir effectué des l’acquisition de l’objectif sans ordre.

EN FONCTION DE L’URGENCE ON DISTINGUE :

Le tir d’urgence : << dans lequel la vitesse de réaction prime sur la précision. Dans ce
cas le tir à la << chausse de combat >> est généralement employé et souvent effectué
par le chef d’E.B. C’est le cas du combat de rencontre.
Le tir de précision : (ou<< ajusté >> dans le quel l’équipage utilise toutes les
possibilités de système de pointage de tir afin d’obtenir le maximum de précision au
détriment, éventuellement, de la rapidité du déclenchement.
Tir différé : Tir déclenché seulement lorsque le chef de peloton ou de commandant
d’unité estime que les conditions d’ouverture du feu sont optimales. Compte tenu des
délais laissés aux équipages ce tir est le plus souvent un tir de précision.
Tir au commandement : Tir déclenché au commandement << Feu >> du chef de
peloton ou du commandant d’unité. Ce genre de tir s’applique aux cas suivants :
Tir de concentration ou neutralisation.
Recherche de la surprise par le déclenchement brutal du feu contre un objectif fixe ou
mobile.
Compte tenu des délais laissés aux équipages ce tir est le plus souvent un tir de
précision.

SELON LA SITUATION :

Tir en progression : Tir effectué à partir d’un poste occupé par l’engin blindé en cours
de progression. Il peut s’agir d’un poste tactique ou d’un poste réflexe.
Tir en mouvement : Tir effectué par un engin blindé en mouvements seuls les engins
blindés équipés de système de stabilisation du canon et du dispositif de visée peuvent
effectuer efficacement, ce genre de tir.
Tir prépare : Tir effectué à l’arrêt, à partir d’une position reconnue, ce tir s’applique
en particulier a l’exécution des missions défensives.
Tir entretenu : Tir maintenant des feux sur un objectif pendant un certain temps, ce tir
est effectué pour fixer un adversaire.

EFFETES DES PROJECTILES :

Les projectiles des canons d’engins blindés comprennent :


 Les obus perforants réservés à la destruction des engins blindés adverse.
 Les obus explosifs destinés à la lutte anti-personnel, anti-véhicules et anti- blindés
légers.
 Les obus a chargements spéciaux.

LES MUNITIONS DES CANONS :


En raison de la mission première du char, qui est de détruire le char adverse, les obus
perforants sont souvent appelés munitions principales, alors que les autres catégories
d’obus sont appelées munitions complémentaire. Les objets particuliers que
constituent les hélicoptères sont justifiables de l’une a l’autre de ces munitions.

PROJECTILES PERFORANTS :
Obus a charge creuse : Les obus a charge creuse sont des projectiles à explosif
classique mais spécialement conçus pour avoir un effet contre les blindages de chars.
Ils ne sont efficaces que s’il y a impact sur l’objectif et faible rotation de la charge.
Leur efficacité ne dépend pas de leur vitesse restante.

OBUS A ENERGIE CINETIQUE :


L’obus à énergie cinétique, dont le dernier développement est l’obus flèche, doit son
efficacité a sa grande vitesse initiale. Celui-ci confère a une flèche de métal
extrêmement dure et à haute densité, stabilisée sur sa trajectoire, une vitesse, restante
importante et par conséquent, un pouvoir de pénétration élevé même a forte
incidence. Son effet de perforation peut être double d’un effet destructeur sur
l’équipage, et les organes sensibles par l’emploi de fragments ou de billes
violemment projetés a l’intérieur de la tourelle.
PROJECTILES EXPLOSIFS :

Les obus chargés en explosif classique agissent :


Par les éclats de leurs enveloppes de métal ;
Par effet de souffle provenant de l’explosif de la charge ;
Par le choc au point d’impact.
L’effet dû aux éclats est très important sur les personnels et se traduit soit, au mieux
par sa destruction, soit par sa neutralisation, il est important sur les matériels, les
véhicules légers, et même sur les blindés légers et non négligeables contre les engins
blindés. Car sont effet de choc, un obus explosif reçu de plein fouet sur un char peut
provoquer la neutralisation de l’équipage et la détérioration des appareils les plus
sensibles, optique par exemple.
Cet obus peut également être efficace contre des bâtiments, abris et blockhaus en
réalisant un effet de dislocation et de démolition.

PROJECTIL A CHARGES SPECIALES :


Obus fumigène :
Ce type de projectile peut également posséder en fonction du chargement utilisé, un
effet incendiaire.
L’obus fumigène est destiné à aveugler l’ennemi, soit pour gêner sa manœuvre, soit
pour masquer l’activité amie.
La dotation de l’engin blindé en obus de ce type est limitée.
C’est pourquoi, ces projectiles sont conservés pour le cas où l’unité de char ne peut
bénéficier de l’appui d’un tir d’aveuglement de l’artillerie.
Obus éclairant : Egalement en nombre limite, ces obus permettant l’illumination
d’une zone en vue de l’observation ou du tir.
I.ST.E.B N° 2
DISPOSITIONS PREPARATOIRES A L’ENGAGEMENT :

211-Disposition de Combat :

Les opérations effectuées au commandement << disposition de combat >> ont pour
but de mettre en ordre de marche ou de vérifier les équipements et dispositifs
essentiels permettant le combat de l’engin blindé et en particulier la mise en œuvre de
son armement.
Ces opérations s’appliquent généralement :
A la mise en œuvre de la tourelle ;
A la mise en œuvre des armes (approvisionnement, vérification mise de feu. …..)
Au système de conduite de tir (affichage de la hausse de combat sur les matériels le
permettant.) ;
Aux appareils d’optique (classique camera) ;
Au x équipements radio NBC (détecteur, filtration).

ROLE DES MEMBRES DE L’EQUIPAGE :

Le Chef de Char :
-Débloque la tourelle.
-Essayé la commande prioritaire.
-Vérifie la fermeture de son volet.
-Vérifie la simbleautage.
-Approvisionne son arme individuelle.
-Essaye le circuit électrique.
-Nettoie son périscope.
- Vérifie le poste radio et l’interphone.
-Vérifie le lien élastique.

Le Tireur :
-Débloque la tourelle.
-Débloque la commande de pointage.
-Approvisionne son arme individuelle.
-Vérifie les armes complémentaires.
-Met l’indicateur de recule en avant.
-Essaye le pupitre de commande.
-Vérifie la lise de feu (puis coupe).
-Nettoie la lunette de tir et son épiscope.
-Affiche la hausse de combat.
-Vérifie le circuit électrique.
Le Chargeur :
-Essaye la fermeture de son volet.
-Enlève la couvre bouche du canon.
-Ouvre la culasse du canon.
-Vérifie le simbleautage.
-Vérifie les armes complémentaires.
-Approvisionne son arme individuelle.
-Essaye la mise de feu.
-Nettoie son épiscope d’observation.
-Vérifie le circuit électrique.

Le Pilotage :
-Essaye la fermeture de son volet.
-Vérifier ses épiscopes d’observation.
-Contrôle le tableau de bord.
-Approvisionner son arme individuelle.

212-Branle - Bas de Combat :


Ces ultimes opérations avant le combat ont pour but de permettre le tir immédiat de
toutes les armes et la protection maximum de l’équipage en cas d’engagement.
Elles sont prises en quelques minutes, voir quelques secondes et s’appliquent en
général aux points suivants.
-Chargement et Armement des armes ;
-Dispositif de sécurité de mise de feu (autorisation de tir….) ;
-Ouvertures (volet, tapes).
213-La liste des opérations à effectuer figure dans les notices propres a chaque
matériel.
Chaque membre de l’équipage reçoit, selon sa fonction et le type d’engin blindé, la
responsabilité d’opérations particulières. Pour la sauvegarde de l’équipe, il importe
que ces dispositions soient prises avec précision, rapidité et méthode.
Chaque homme doit connaître parfaitement les gestes et les vérifications qu’il doit
effectuer.
Seul un entraînement intensif conduit par le chef d’engin, peu faire acquérir à chacun
l’automatisme indispensable.
Ces opérations seront d’autant plus faciles à réaliser que les vérifications prescrites au
stationnement ou à la halte auront été mieux faites (mesures perpétration au combat).
ISTEB N°3
22-OBSERVATION DU TERRAIN
L’observation du terrain est une phase essentielle du combat blindé car c’est de
l’entraînement de votre équipage pour observer le terrain, détecter, identifier
l’ennemi et le prendre à partie que dépendront votre efficacité et votre suivie. Il
importe donc que chacun sache de façon très précise ce qu’il doit faire pour pouvoir
découvrir l’ennemi le plus vite possible et vous permettre de tirer le premier.

221- QU’EST- CE QU’OBSERVER


Que ce soit principalement avec la vue le jour où l’ouie la nuit, très largement
assistées par les aides techniques.
-Observer c’est :
Fouiller le terrain avec méthode et dans, ses moindres détails, en étant soi- même
le plus direct possible.
-Détecter en les recherchant systématiquement, les indices ennemis en
s’attachant aux zones estimées les plus dangereuses ;
- Localiser l’objectif en le situant de façon précise par rapport a des repères,
ce qui nous permettra de pointer ou de communiquer le renseignement.
- Identifier pour lever de doute sur la nature de l’objectif et ne pas commettre
de méprise.
222- Avec quels moyens devez-vous observer
Chef d’engin blindé vous devez observer :
Rarement a oïl nu et têt sortie : n’utilisez ce procédé que pour observer le ciel ou
prendre une vue d’ensemble du terrain. Le plus souvent de l’intérieur de la
tourelle à travers les épiscopes du tourelleau ou si votre engin blindé en est équipé,
avec votre lunette sur laquelle il est possible, sur certains matériels, de rallier
automatiquement la tourelle avec la commande prioritaire.
Tireur vous devez observer :
A travers vos épiscopes et votre lunette.
Chargeur vous devez observer :
A travers vos épiscopes, sauf l’orque le chef de char vous autorise à sortir la tête
(guet aérien).
Pilote vous devez observer :
Volets ouverts tant que le << branle – bas de combat >> n’est pas pris, ensuite
avec vos épiscopes.
De nuit, observer en écoutant et en utilisant les dispositifs de vision nocturne.
223-COMMENT DEVEZ- VOUS OBSERVER

Pour être pleinement efficace l’observation doit être permanente, omni


directionnelle et méthodique.
La permanence de l’observation est assurée :
-En temps normal, par tout l’équipage, chacun dans son secteur.
-De nuit ou à la halte, par un membre de l’équipage placé au poste du chef d’engin
blindé pour pouvoir observer, tirer et communiquer par radio.
La répartition de l’observation est faite par le chef d’engin blindé, le plus souvent
de façon systématique, en secteurs qui se recoupent.
Pilote : Observer en avant à courte distance de part et d’autre de votre route et
sur une profondeur de 300 m environ ;observer pour choisir le meilleur itinéraire
et votre prochain poste chercher l’ennemi à pied (L.R.A.C) et surtout les indices
de mines ( Fil, Sol fraîchement remué…) .
Tireur : Observer entre 10Heures et 2 Heures en découpant votre secteur en zone
successives correspondant aux lignes naturelles du terrain et en fouillant dans
chacun de ces zones les couverts, les crêtes et les débouchés de routes. Rechercher
les indices les plus caractéristiques ; Fumée d’échappement, poussières de
déplacement lueurs de départ, ou fautes de camouflage.
Chargeur : Surveiller sur la gauche entre midi et 6 Heures et observer le ciel pour
détecter à temps avions et hélicoptères volant a basse altitude.
Chef d’engin Blindé : Surveiller l’ensemble du secteur mais plus particulièrement
l’avant la partie droite. Non seulement soyez le plus vigilant mais contrôlez que
l’attention de vos subordonnes ne se relâche pas.
Chaque membre d’équipage observe selon la méthode de suivante :
-Balayer le secteur en zig- zag par tranche, du plus près du plus lions.
-S’arrêter sur chaque point suspect ;
-Rendre compte de toute anomalie.

224-LE POSTE D’OBSERVATION :

Le poste d’observation est appelé << Réflexe>>s’il est pris très rapidement en cas
de rencontre au cours du déplacement ou << normal>> si son choix a pu se faire
hors des vues de l’ennemie :
Les qualités du poste d’observation doivent vous permettre de voir sans être vu en
restant abrité.
-Derrière une crête ou sur un terrain mouvementé votre EB sera à défilement
d’observation’ c'est-à-dire que seule votre tête ou votre appareil d’observation
(binoculaire, lunette panoramique…) sera visible de la zone que vous voulez
observer ;
-Dans un couvert, ou une agglomération, votre position sera très en retrait par
rapport à la lisière et si possible protége (fossé, mur) protection contre détection
thermique.
ISTEB N°5
24-Evaluation des distances :
Deux certitudes vérifiées par l’expérience :
Pas de premier coup au but sans détermination précise de la distance. Seule une
détermination rapide permet de tirer le premier.
Chef d’engin blindé et tireur vous devez donc :
Vous entraîner constamment pour acquérir vitesse et précision,
Mesurer honnêtement l’amélioration de vos performances.
241- Estimation a l’oeil nu:
En vous entraînant vous devez être capable:
-d’évaluer instantanément si un objectif est situé à une distance inférieure à la
distance de combat de votre munition antichar (O.C.C ou Flèche) ;
-d’apprécier une distance jusqu' a 2000 m avec moins d’erreur.
Mais attention

Vous apprécierez court Vous apprécierez long


---Si le soleil éclaire violemment, ---Par temps gris, bruineux, pluvieux,
---Si l’air est très limpide, ---Au crépuscule ou de nuit,
---Si vous avez le soleil dans le dos, ---Si vous avez le soleil de face,
---Si le terrain descend, ---Si le terrain monte,
---Par –dessus les vallées ou un terrain ---Si l’objectif est petit, sombre ou
vallonné. camouflé.

Quelques trucs

Si a l’œil nu, vous arrivez a…. L’objectif est a moins de.


Distinguer : Les membres d’un équipage, des
hommes à pied, un mortier, une mitrailleuse, un
LRAC, une rampe lance –missiles. 500 m
Identifier : Le modèle d’un char, d’un VCI… 2000 m
Distinguer : Un char, d’un obusier, d’un VCI ou 2500 m
d’un camion.
Distinguer : Un engin chenillé d’un véhicule à 2000m
roues.

242-Mesure au télémètre
C’est le procédé le plus précis de détermination des distances.
Le télémètre laser : Est très précis (plus ou moins 5m, jusqu'à 10.000m) et permet une
mesure instantanée de la distance qui est introduite automatiquement dans la
conduite de tir (C.O.T.A.C.) et visualisée simultanément sur le pupitre. Sa mise en
oeuvre est commandée à partir du plafonnier du tireur ou de l’E.B, ce qui permet un
gain de temps considérable.
Le Télémètre Optique : vous donne des mesures précises (de l’ordre de 100m à
2000m, mais.
-Il exige un réglage très fin que vous devez exécuter vous-même ;
-Sa mise en œuvre demande certains délais (à réduire par un entraînement intensif) ;
- Il est plus fragile que le télémètre laser par construction.
243-Evaluation avec l’écart angulaire
Qu’est-ce que le millième ? 1m à 1000m

0,50m à 500m
1,50m à1500m
C’est l’angle sous lequel on voit : 2,00m à 2000m
2,50m à 2500m
3,00m à 3000m

Pour évaluer une distance :


On mesure l’écart angulaire (jumelles ou lunettes) en Millième : on se sert de la
formule.

Dimension

Dimension (en mètre)


DISTANCE = __________________ Distance Angle
Angle (en millième)
(Km) (Millième)

244- Evaluation a l’aide d’une carte :


Déterminer votre point de station, identifiez certains points caractéristiques de votre
secteur. A l’aide de l’échelle de la carte vous pouvez calculer facilement et
rapidement vos interventions futures et vérifier éventuellement ces distances par un
tir à l’arme complémentaire.
Il n’y a pas une, mais plusieurs méthodes pour déterminer les distances. Il faut choisir
celle qui est la mieux adaptée à la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Vous n’êtres pas au contracte et vous avez des délais :
- Etudiez votre carte et calculez la distance des points dangereux ;
- Télémétrez avec soin et reportez les distances sur croquis ;
L’ennemi est en vue à une distance supérieure à la distance de combat,
- Télémétrez : procédé normal
- Estimez : à l’oeil nu ; procédés de secours
- Evaluez : avec l’écart angulaire

L’ennemi est en – deça de la distance de combat :


- Si votre engin est équipé d’une COTAC Télémétré (détecteur).
- Sinon, estimer la distance à l’œil nu, ne télémétrez optiquement que si
l’ennemi ne parait pas très dangereux.
ISTEB N°7
Les défilements :

Comment passer à la position de tir :


Avant de tirer ; vous devez prendre un certain nombre de mesures pour réduire au
maximum les délais d’ouverture de feu :
- Mettez en direction la tourelle et faites afficher la hausse s’il y a lieu ;
- Choisissez la position de tir et l’itinéraire précis pour vous y rendre.
Pour passez à la position de tir :
Votre pilote ne doit pas accélérez brutalement, pour éviter la fumée, et le
déplacement de l’engin blindé doit être lent pour ne pas le faire repérer ; ce
mouvement lent facilitera la tâche de votre tireur qui dira faire arrêter l’E.B. au
moment précis ou il verra l’objectif dans la lunette.
La position de tir :
A partir de cette position, l’équipage dispose de moins de 15sécondes pour tirer.
Qualités de cette position :
La position de tir doit laisser – possible – la caisse abutée : c’est de << défilement
de tir >>.
La position doit – si possible – permettre d’éviter le devers.
Enfin cette position doit être difficilement repérable, c’est-à-dire loin d’un point
caractéristique sur lequel l’ennemi risque d’avoir déjà braqué ses armes de
préférence dans une zone d’ombre et ne détachant pas la silhouette du char sur le
ciel.
La position de tir peut avoir été préparée pour améliorer la protection si les délais
et la situation tactique le permettent.
Position de rechange :
C’est une position qui doit permettre à l’engin blindé de sortir du
Champs de la lunette de l’ennemi qui peut l’avoir repéré.
Elle est prise systématiquement après avoir tiré 2 ou 3 coups.
Elle est située à une centaine de mètres
: De la position initiale. Cela exige un étalement suffisant des engins sur la
position du peloton. La position de rechange doit être rejointe à défilement
complet. Elle est reconnue à pied par le chef d’engin, dans le cas d’une mission
statique.
ISTEB N°13
Méthodes de réglage
Modification du point de pointage : Si l’objectif est a moins de 800m
2em Coup : vises la base de l’objectif.
1er Coup 3em Coup : vises le sommet de l’objectif.
non Modification de la hausse : Si l’objectif est a plus de 800m
observé 2em Coup : retranches un bond de hausse à la hausse initiale. 
3em Coup : Ajouter un bond de hausse à la hausse initiale.
Par fraction d’objectif : Repérer le passage du traceur ou de l’impact à moins
d’une demi-longueur de l’objectif.
En Le chef engin. commande << à droite ou à gauche >>
1er Coup Direction << une demi-longueur >> le tireur vise l’extrémité.
observé Par écart angulaire : Afficher une correction égale et de sens contraire à
l’observation de l’impact mesurée à partie de la ligne de foi verticale
1ere coup gauche 3m.
En portée Par fraction de l’objectif : Repère le passage du traceur ou de l’impact à
moins d’une de mi-hauteur de l’objectif.
Le chef engin commande << plus prés une mi-hauteur >> le tireur vise le
pied de l’objectif.
Par bond hausse : Sur l’A.M.L. il est de200m jusqu’à 1200 et de 400 au delà
de 1200m.
-Si le coup est court ajouter 200m à la hausse initiale
-Si le coup est long retrancher 200m à la hausse initiale.
Traceur Si le tireur repère bien le passage du traceur, il annonce repère, le C.E.
sur annonce réglage, le tireur qui a bien repéré le point de passage du traceur, il
objectif amène ce point imaginaire sur l’objectif.
Cette méthode est comparable à celle du réglage du tir mitrailleuse à
l’impact.

Cas particuliers :
Erreur de pointage :
Si au départ du coup, le tireur constate une erreur de pointage, il doit rendre compte
au chef d’engin blindé. Ce dernier doit renouveler la séquence de tir.
Tir à la hausse de combat :
Coup court :
-Objectif à une distance supérieur à la distance de combat : effectuer un tir de
précision.
Coup long :
-Hauteur de l’objectif inférieur à 2m : effectuer un tir de précision.
Tir sur l’objectif mobile :
Coup arrière :
-Correction insuffisante; augmenter la correction (conduite de tir classique, ou
renouveler la séquence (C.O.T.A.C.).
-Correction trop importante ; diminuer la correction (conduite de tir classique) ou
renouveler la séquence (C.O.T.A.C.). Coup avant :
Coup long ou coup court :
-Réglage par bond de hausse ou fraction d’objectif (conduite de tir classique) ou
renouvellement la séquence (C.O.T.A.C.).
Hausses progressives ou régressives (conduite de tir classique).
Si au-delà de l’objectif, le terrain n’est pas observable ou est occupé par des troupes
amies, il faut régler le tir par hausses progressives. A cet effet, on tir le premier obus
avec une hausse égale à celle de l’objectif diminué d’un bond de hausse (deux si l’on
ne peut pas télémétrer). On allonge ensuite le tir progressivement en ajoutant à la
hausse du premier coup un demi-bond, un quart de bond etc.….
Si au deçà de l’objectif, le terrain n’est pas observable ou est occupé par des troupes
amies, il faut régler le tir par hausses régressives. Le processus est l’inverse de celui
exposé ci-dessus.
Réglage par observateur latéral :
Pour fournir des observations précises à un engin blindé qui tire, observateur doit se
trouver relativement prés de se dernier (angle entre la ligne d’observation et la ligne
de tir inférieur à 50m). L’intervalle entre deux engins blindés ne devant pas être
inférieur à une cinquantaine de mètres, un chef d’engin qui observe au profit d’un
autre qui tir doit tenir compte de la parallaxe. IL peut indiquer le sens de l’écart des
coups << court >> ou << long >> et annonce parfois le sens de l’écart ne direction.
Quand le coup est de plus de 5m en diagonale de l’objectif, il faut d’abord régler en
direction puis en portée.
ISTEB N°14
Tir anti-aérien
L’avion a toujours été et reste un adversaire redoutable pour les engins blindés.
L’hélicoptère d’attaque, apte aux évolutions rapides et discret, puissamment armé de
roquettes et de missiles antichars, est encore plus dangereux.
Les moyens spécialisés (aviation de chasse et artillerie sol-air) seront toujours
insuffisants pour assurer la défense de toutes les unités et l’ennemi trouvera toujours
des zones ou des couloirs lui permettant d’attaquer nos unités à très basse altitude
(TBA) ; vol en dessous de 150m en échappant ainsi à la surveillance des radars.
Votre unité même loin des contacts peut être attaquée par l’ennemi aérien. Pour
pouvoir vous défendre avec efficacité, il importe que vous connaissiez parfaitement :
- La tactique utilisée par les avions et les hélicoptères ennemis ;
- Les points faibles de l’ennemi aérien ;
- Les mesures à prendre pour éviter être découvert et surpris ;
- Les consignes de tir et la conduite de feu contre les différents types d’aéronefs ;
Ce la vous permettra de lutter avec efficacité et méthode contre le danger aérien, cette
menace permanente pour les unités blindées.
411- La tactique de l’ennemi aérien :
Les avions travaillent généralement en deux patrouilles de deux appareils. Ils
essayent de faire jouer la surprise en attaquant à très basse altitude (100à150m), le
soleil dans le dos et en utilisant le relief et les masques. Compte tenu de leur vitesse
et pour avoir de meilleures possibilités de tir, ils préfèrent attaquer dans l’axe le plus
long de l’unité.
La tactique des avions la plus souvent utilisée peut se résumer ainsi. La patrouille de
tête détecte l’objectif, le signale par radio à la deuxième patrouille qui prend ses
dispositions pour attaquer d’emblée suivant la plus grande dimension du dispositif
(généralement elle effectue un léger escale pour mieux ajuster sa cible) et manœuvre
(chandelle et virage serré) pour vous attaquer à la roquette (1500m)et au canon
(800m) suivant un axe différent de la deuxième patrouille et avec un minimum de
délais entre les deux attaques.
Les hélicoptères attaquent généralement dans la zone des contacts.
Ils volent par patrouilles de deux ou plus et utilisent au mieux le terrain 30 à 50
secondes leur sont nécessaires pour acquérir l’objectif, lancer et le plus souvent
guider le missile jusqu’au bout.
Pendant le vol du missile, l’hélicoptère peut rester stationnaire derrière un masque ou
progresser en piqué léger vers son objectif.
C’est l’attitude qu’il adoptera s’il doit employer son armement de bord : roquette,
canon, mitrailleuse.

412- Les points faibles de l’ennemi aérien :


L’avion vol vite mais voit mal.
Comme le lièvre courant au milieu d’un pré, tout objectif mobile est immédiatement
détecté mais des chars sommairement camouflés et arrêtés en terrain varié ne seront
souvent pas vus même si ce dernier est peu couvert.
D’autre part, il faut savoir que l’avion, souvent obligé de faire un passage de
reconnaissance avant d’attaquer, ne pourra généralement pas retrouver un objectif qui
se sera arrêté près d’un couvert proche ou à l’abri d’une zone d’ombre.
D’où - Dissimulation
- Discrétion
- Dispersion
L’avion vol bas mais il est vulnérable :
Obligé de voler à très basse altitude pour échapper aux radars et armes d’artillerie
sol-air, l’avion est visible, identifiable par les troupes du sol et justifiable des armes
légères.
D’où - Guet
- Alerte
- Identification.
L’avion peut tirer de loin mais il est gêné.
L’avion peut difficilement modifier sa trajectoire pour ajuster son tir si le char,
malgré sa faible vitesse <<en oblique>>. D’autre part, ne voit plus et ne peut plus
tirer au moment de sa ressource ou de son éloignement à basse altitude.
D’où - Réaction d’auto - défense.
413 – Le guet aérien :
Le guet aérien se fait en tourelle, à l’arrêt ou en mouvement, par un membre
d’équipage observant volet ouvert et ayant reçu des consignes très précises car, dans
le meilleur des cas si l’ennemi est détecté à 5km vous ne disposer que de 20secondes
au moins pour réagir.
Secteur à observer : pas plus de 120° par le guetteur
Points dangereux : direction du soleil, ligne en crête, vallée profonde, lisière de forêt
et de débouché d’itinéraire.
Consignes d’alerte et heures de relève (toutes les demi-heures) ;
Les indices à rechercher doivent être bien connus des guetteurs :
-Eclats du soleil sur cockpit d’avions, les bulles ou les pales d’hélicoptère ;
-Sillon de fumée ou de vapeur de réacteurs, de missiles ou de roquettes ;
-Poussière ou agitation anormale du sommet des arbres dans une zone ;
-Bruits caractéristiques : pales d’hélicoptères, réacteurs …
Technique d’observation :
Découper l’horizon dangereux en secteurs, qui sont balayés successivement, en
concentrant l’observation sur des points éloignés.
414 – Les consignes de tir antiaérien
Les règles d’ouverture de feu sont impératives et vous seront données par votre chef.
Elles peuvent revêtir l’un des formes suivantes :
Les consignes de tir usuelles sont : - Riposte

- Tir restreint
- Tir libre
- Tir interdit

Riposte : Le feu est ouvert sur tout aéronef attaquant l’unité ou l’objectif défendu.
Tir restreint : Le feu n’est ouvert que si l’aéronef est reconnu hostile.
Tir libre : Le feu est ouvert sur tout aéronef. Il n’est pas déclenché ou il est arrêté si
l’aéronef est reconnu ami.
Tir interdit : Le feu ne peut pas être ouvert.
Les consignes de tir doivent préciser, impérativement, les catégories d’aéronefs
auxquelles elles s’appliquent (avions et (ou) hélicoptère).
415 – Possibilités des armes sur E.B
Canon de 20mm (AMX10P, AML serval)
Cadence de tir : 11 coups/secondes : portée utile en tir antiaérien : 2000m.
Rafales<<limitées>> en configuration <<DCA>> : 12 à 14 coups ou rafales libres.
Pointage de – 6 + 40 degrés. Traceuses jusqu’à2400m ;
Munitions explosives : 1 sur 2 est traceuse ;
En configuration<<DCA>> seul le chef d’E.B peut tirer.
Mitrailleuse de 12,7mm (AMX30-AML60-12-T62-54)
Cadence de tir : 7 Coups/secondes. Portée utile en tir aérien : 1500m
Pointage limité entre -8+20 degrés. Traceuse jusqu’à 1600m
Panachage : 2 perforantes, 2 incendiaires, 1 traceuse.
Mitrailleuse de 7,62mm (AMX30 – AMX 10 RC – ERC 90 SAGAIE T62 -54, PT
76)
Panachage : 4 normales, 1 traceuse : Traceuse jusqu’à 1200m.
416 – Tir contre les hélicoptères
Si l’hélicoptère vous survole ou passe à proximité (1000 à 1500m) tirer.
- Soit au canon de 20mmen vous servant de la grille de visée.
- -Soit avec votre mitrailleuse en effectuant une correction.
Si l’hélicoptère est à grande distance (1500 à 3000m) et stationnaire ou venant droit,
il est vraisemblablement entrain de se préparer à tirer, si ce n’est déjà fait, aussi
quelque soit la munition engagée dans votre canon vous devez :
- Tirer un premier coup aussi vite que possible sur l’hélicoptère ;
- Recharger avec un obus à grande vitesse initiale, obus flèche, à défaut obus à
charge creuse) pour effectuer un tir de précision.
417 – Tir contre les avions :
Principe : On ne tire que sur l’avion qui <<vient>>ou à la rigueur qui <<défile>>
mais jamais sur avion qui s’en <<va>> car l’énergie cinétique des munitions de petit
calibre serait trop faible puisque leur vitesse à l’impact n’est que la différence entre
leur vitesse propre et celle de l’avion.
Tir à la mitrailleuse
Le tir est conduit selon la méthode dite de barrage, qui consiste à créer une boule de
feu à l’endroit du passage probable de l’aéronef dans un volume choisi en avant de
l’appareil. La correction à prendre est de 100m environ dans ce genre de tir, ce qui
compte :
- Ce n’est pas la précision du feu d’un char isolé ;
- C’est la concentration des trajectoires d’un peloton,ou d’un groupe de
pelotons,voire d’un escadron pour créer la boule de feu.
Tir au canon de 20 :
Après ouverture de feu entre 1200 et 800m, le tir est conduit suivant la méthode dite
d’accompagnement, c’est-à-dire qu’il est poursuivi en maintenant le pointage dans la
grille de visée jusqu’au moment où l’avion s’en <<va>>.
418 – Tir contre les troupes aéroportées
Les troupes aéroportées sont faciles à atteindre avant ou immédiatement après leur
sortie des hélicoptères. Le feu sera ouvert à l’explosif au canon de 20 et à la
mitrailleuse en visant d’abord les hélicoptères.
Les parachutistes sont plus difficiles a atteindre car la vitesse de descente est rapide
(6m/secondes). Vous ne disposez donc que de peu de temps pour ajuster votre tir.
Si l’ennemi est en l’air visez<<plus bas deux hauteurs>> d’homme ;
Si l’ennemi est en terre effectuez un tir sur la zone de saut à l’explosif et avec les
armes complémentaires.
ISTEB 1

LES PRECAUTION A PRENDRE POUR EVITER LES ACCIDENTS

Les mesures de sécurités suivantes sont à observer pour éviter tout accident dans les
unités blindées.
Il est interdit de :
- Marcher à reculons devant un char en marche ;
- De monter sur un char en marche ou d’en descendre ;
- De se tenir à proximité d’un engin blindé en cours d’embarquement sur un wagon
ou franchissant un obstacle ;
- De fumer dans le compartiment de combat ou à proximité du compartiment moteur
lorsqu’il est ouvert ;
- De monter à bord sans casque sauf pour les opérations d’entretien ;
- De s’assoir ou de s’allonger à terre dans le prolongement des chenilles d’un char
arrêté.

Précautions à prendre pour le Franchissement des obstacles :


- La tourelle doit être bloquée ;
- Les portes et volets devront être :
* Soit ouverts et bloqués ;
* Soit fermés et verrouillés.
-Il est dangereux de se placer à côté de l’arrière d’un char en marche ;
- Lorsqu’un char est pris en remorque par un autre char avec un attelage rigide, tout le
personnel doit l’évacuer au cours de l’opération de traction ou de levage.
-Il est interdit de se tenir à proximité des câbles tendus.
ISTEB 2
L’OBSERVATION DU TERRAIN
Qu’est-ce qu’observer ?
Que se soit principalement avec la vue le jour ou l’ouïe la nuit très lapement assisté par les aides
techniques, observer c’est : -Fouiller le terrain avec méthode et dans ses moindre détails en étant
soit même le plus discret possible –Déceler en les recherchant systematiquement les indices
ennemis.
-Localiser l’objectif en le situant de façon précise par rapport à des repères ce qui vous permettra
de pointer ou de communiquer le renseignement .Identifier pour lever le doute sur la nature de
l’objectif.
Avec quels moyens devez-vous observer ?
1°)- Chef D’engin : vous devez observer. –Rarement à l’œil nu et tête sortie, n’utilisez ce procédé
que pour observer le ciel ou prendre une vue d’ensemble du terrain et ceci uniquement s’il n’ya
aucun danger.
Le plus souvent de l’intérieur de la tourelle à travers les épiscopes du tourelleau ou de façon plus
précise avec votre lunette binoculaire qui vous permettra rallier automatiquement la tourelle sur
votre pointage à l’aide de la commande prioritaire.
2°)- Tireur : Vous devez observer :
- Avec vos épiscopes si l’engin blindé est en marche ou pour surveiller votre secteur.
Avec votre lunette qui a un fort grossissement pour fouiller le terrain.

3°)-Chargeur : Vous devez observer à l’œil nu et a l’air libre en ne sortant que la tête mais
uniquement si le chef de char vous y autorise ; sinon de l’intérieur avec vos épiscopes
4°)- Pilote : Vous devez observer : volet ouvert tant que le branle bas de combat n’est pas pris
ensuite avec vos épiscopes (disposition de combat)
Observation de nuit
De nuit observer en écoutant et en utilisant les équipements spéciaux binoculaires du chef d’engin
la lunette du tireur et l’épiscope du pilote.
Comment devez vous observer :
Pour que l’observation soit pleinement efficace elle doit être permanente, omnidirectionnelle et
méthodique que la permanence de l’observation est assurée :
En temps normal : Par tout l’équipage, chacun dans son secteur.
De nuit ou l’halte : Par un des membres de l’équipage placé au poste du chef d’engin le plus
souvent pour pouvoir observer , tirer et communiquer par radio.
La répartition de l’observation est faite par le chef de l’engin : Le plus souvent de façon
systématique en secteurs qui se découpent
Pilote : Observer en avant à courte distance de part et d’autre de votre route et sur une profondeur
de 300m environ. Observer pour choisir le meilleur itinéraire et votre prochain poste. Chercher
l’ennemi à pied (LRAC) et surtout les indices des mines (Fil, Sol fraichement remué)
Tireur : Observer entre 10h00 et 2h00 en découpant votre secteur en zone successives
correspondant aux lignes naturelles du terrain et en fouillant dans chacune de ces zones les couverts
les crêtes et les débouchés des routes. Rechercher les indices les plus caractéristiques : Fumées
d’échappement poussière de déplacement lueurs de départ et faute de camouflage.
Chargeur : Surveiller sur la droite entre 12h 00 et 06h 00 et observer le ciel pour détecter à temps
avions et hélicoptères volant à basse altitude.
Chef D’engin : Surveillez L’ensemble du secteur mais plus particulièrement l’avant et la partie
gauche non seulement soyez le plus vigilant mais contrôler que l’attention de vos subordonnés ne se
relâchent pas chaque membre de l’équipage observer selon la méthode suivante.
–Balayer le secteur en Zig-zag par tranche.
-S’arrêter sur chaque point suspect
-Rendre compte de toute anomalie.
Le poste d’observation.
Le poste d’observation est appelé ‘’Reflexe’’ s’il est prit rapidement en cas de rencontre au cours
du déplacement ou ‘’normal ‘’ si son choix a pu se faire hors des vues de l’ennemi. Les qualités du
poste d’observation doivent permettre de voir sans être vu en restant abrité ; derrière une crête ou
dans un terrain mouvementé votre engin sera à défilement de tourelle c’est à dire que seule votre
tête ou mieux votre binoculaire dépassera .Dans un couvert ou une agglomération votre position
sera très en retrait par rapport à la lisière et si possible à l’abri. (Fossé, mur).
Comment passer à la position de tir : Pour passer à la position de tir votre pilote ne doit pas
accélérer brutalement pour éviter la fumée. Le déplacement de l’engin doit être lent pour ne pas le
faire repérer ; ce mouvement lent facilitera la tache de votre tireur qui devra faire arrêter l’engin au
moment précis ou la position de tir sera atteinte.
La position de tir :
Qualités de cette position : La position de tir doit laisser si possible la cause abritée c’est le ‘’
défilement de tir ‘’.La position de tir doit si possible permettre d’éviter le devers. Engin cette
position doit être difficilement repérable c'est-à-dire loin d’un point caractéristique sur lequel
l’ennemi risque d’avoir déjà bragué ses armes. La position de tir peut avoir été préparée pour
améliorer la protection.
Position de rechange : Elle permet de poursuivre le tir lorsque la position initiale devient trop
dangereuse cette position située entre 30-50m de la précédente doit pouvoir être rejointe
rapidement en restant à défilement Total .Elle est si possible reconnue à pied par le chef d’engin.
ISTEB 3
LE CHOIX DE L’ARMEMENT DE LA MUNITION-DESIGNATION DES OBJECTIFS

I-CLASSIFICATION DES OBJECTIFS :

L’observation très approfondie du terrain doit vous permettre de déceler l’ENI le premier.
Dès que l’identification aura été faite le chef de peloton ou le chef de char devront très rapidement
et sans hésiter.
-Choisir les objectifs en fonction du danger qu’ils présentent.
-Les désigner à leur tireur le plus vite que possible.
-Choisir la munition la mieux adaptée à l’objectif à traiter.
-C’est dans cette phase et en particulier lors de la mise en direction de la tourelle que vous gagner
les secondes qui vous permettront de tirer le premier avec le calme et la précision nécessaire.

Chef d’Engin : Il faut que vous sachiez que seul un entrainement intensif à l’occasion de chaque
exercice vous permettra d’améliorer votre sens de l’observation et vos reflexe.

Choix des objectifs : En fonction de la menace qu’il représente le chef d’engin doit être très
rapidement classé les objectifs qui se dévoilent dans son secteur et les tirer dans l’ordre.

Objectifs très dangereux :


Ils sont : l’ennemi qui vous voit, peut vous détruire et qui se prépare à vous tirer ; s’il y a plusieurs,
tirer d’abord le plus proche.

Objectifs dangereux :
Ils sont : l’ennemi qui peut vous détruire mais qui paraît ne pas vous avoir encore repéré.

Objectifs non dangereux : Ce sont l’ennemi qui ne peut encore vous tirer, soit parce qu’il n’est pas
prêt ; soit parce qu’il ne vous à pas repéré ou dont l’armement ne permet pas de vous détruire.

II DESIGNATION DES OBJECTIFS

Pour gagner du temps le chef d’engin désigne la direction ; désigne la nature de l’objectif à l’aide
du mot conventionnel réglementaire ; le localise.
1)- Direction de l’objectif :
- Commande prioritaire du chef d’engin : c’est le procédé le plus rapide et le plus sûr. Le chef
d’engin amène le centre de sa lunette binoculaire sur l’objectif et fait rallié la tourelle à la vitesse
maximum.
2)- Procédé du cadran horaire : Ce procédé est peu précis, il ne doit servir qu’à désigner les
secteurs d’observations ou une direction dangereuse « midi » étant à l’avant de la caisse le chef de
peloton désigne par exemple : Alerte à 03H00.
3)- Tir : Une direction peut être facilement et rapidement donné par le tir avec le canon ou à la
mitrailleuse. Ce procédé est très utile dans le combat ou pour désigner un ennemi aérien. Il peut
servir également à désigner un objectif aux hélicoptères ou avion ami.
*Point central d’observation (PCO) : l’objectif ou le point dangereux sont désignés par rapport à un
point central d’observation choisi au préalable. Ce procédé est utilisé pour désigner à l’intérieur
d’un peloton des objectifs lointains et peu visibles.
* Indicateur d’azimut : procédé utilisé pour le tir repéré.
* Nature de l’objectif : Pour gagner du temps les mots conventionnels ci-dessous doivent être
obligatoirement utilisés pour désigner les objectifs.
Char : Désigne tout char ou véhicule fortement blindé.
VCI : Désigne tout véhicule de combat de l’infanterie : véhicule légèrement blindé.
VLPL : Tout véhicule à roue non blindé.
Fantassin : Tout personnel à pied.
LRAC : Tout servant de lance roquette.
Missile : Toute lance missile à terre ou sur véhicule.
Canon : Tout canon sur roue.
Hélico : Tout hélicoptère.
Avion : Tout aéroplane.
Localisation de l’objectif
Si l’objectif est surveillé le chef d’engin ou le tireur après avoir mis la tourelle en direction, localise
l’objectif en utilisant un point de repère et éventuellement (l’écart en millième par rapport à ce
point : exemples : «  la ferme, le petit hangar au coin à droite : missile» «  la crête, le débouché de la
route, 20 millièmes à droite : canon »

III- CHOIX DES MUNITIONS

Le choix de la munition a utilisé donc de l’arme est fait par le chef d’engin en fonction de
l’objectif de sa distance et de l’approvisionnement. Il utilise pour désigner la munition au tireur et
au chargeur l’une des appellations réglementaires ci-dessous à l’exclusion de tout autre.

Appellation Portée Objectif a traité


7,62mm 600 m Zone ou pite suspect (Neutralisation fantassin à découvert
12,7mm 800 m Avion- Hélicoptère
14,5mm 800 m Blindée léger-personnel-à terre
1500 m Tir aérien
1000 m Neutralisation
Sous calibré 1000 m Char fortement blindé
OCC 2000 m Char ou VCI à courte ou moyenne distance –Abri bétonné
Explosif 2000 m Fantassin ou arme AC à grande
Distance -construction
Fumigène 1500 m Aveuglement – matière combustible
Eclairant 1500 m Tir de nuit

Chef d’engin retenir qu’il faut


-Tirer vite mais économiser les abris
-Utiliser souvent les armes complémentaires qui doivent être parfaitement réglées
-Être prêt à tout moment.
-Aveugler l’ENI –Fumigène.
-A vous dérober de sa vue.

O.C.C : Obus explosif à charge complète.


ISTEB 4
Méthodes et Procédés de Tir
Dans le combat AC lequel vous devez vous préparer, vous devez tirer le premier,
votre premier coup doit être au but.

Pour tirer le premier : ce qui vous donnera selon les statistiques quatre (04) chances
contre une de gagner. Vous devez vous entraînez sans relâche pour réduire au
minimum le délai de tir du premier obus (moins de 15 secondes pour un tir de
précision et moins de 10 secondes pour un tir à la hausse de combat).Pour que votre
premier coup soit au but vous devez savoir déterminer sans aucune hésitation quelle
est la meilleure méthode de tir à appliquer en fonction de la situation du moment .

Tir de Précision (Hausse mesurée)

*Le tir de Précision : Doit être utilisé aussi souvent que possible c'est-à-dire lorsque
vous avez des délais : ennemi lointain peu menaçant.
*Tir à Couvert : Lorsque l’objectif est petit : char à défilement de tourelle ; canon
AC. Le tir de précision permet d’avoir presque sûrement le premier coup au but.
Si le réglage des armes et de l’optique a été particulièrement soigneux.
Si après l’identification le chef de char ou le tireur télémètre la distance de l’objectif
avec une grande précision.
Si le tireur pointe sur le centre de la partie visible de l’objectif.
Si ce pointage est effectué en montant pour réduire le jeu dans les commandes.

Tir à la Hausse de Combat


La Hausse de Combat : Qui est particulière à chaque arme et à chaque projectile est la
hausse pour laquelle la flèche de la trajectoire n’excède pas à la hauteur de l’objectif
habituel de l’arme et de la munition considérée.
La distance correspondante à cette hausse s’appelle la distance de combat.
Le tir à la hausse de combat est la méthode de tir normal sur les blindés situés à une
distance égale ou supérieure à la distance de combat et à l’arrêt ou présent en terrain
découvert.
Tout objectif ayant deux (02) mètres de haut et situé à une distance inférieure à la
distance de combat doit :

-Etre pointé à la base de l’objectif.


Avec la hausse de combat.
Remarques importantes :A une distance très voisine de la distance de combat, le
bon tireur a intérêt à viser non pas la base mais le centre de la partie visible pour être
sûr de ne pas avoir un impact court au pied de l’objectif.
VALEUR DE LA HAUSSE DE COMBAT

Engin Blindé Munitions AC Vitesse Hausse de Combat


AM X-30 105 OCC 1000m /S 1100m
105 Flèche 1525m/S 1800m
AM X-EBR 90 OCC 1500m/S 1800m
T-62 Russe OCC 1000m/S 1100m
Flèche 1600m/S 1700m
T-72 Russe 120 OCC 1100m/S 1200m
125 Flèche 1600m/S 1800m
Léopard 2 1200 OCC 1500m/S 1700m
120 Flèche 1500m/S 1700m
XM-1 105 Flèche 1525m/S 1800m
120 Flèche 1500m/S 1800m

On remarquera que la valeur de la hausse de combat est liée à la vitesse initiale du


projectile (hausse de combat-Vitesse initiale+10%) il faut noter surtout que la
munition flèche a permis d’accroître considérablement la distance de combat.
L’ordre de tir initial : Si les dispositions du branle bas de combat ont été prises
l’ordre initial sera réduit.
Exemple : 1) Zégué-Char-Hausse de combat-Feu.
2) Batio-Char de tête-Droite 2m hausse de combat-Feu.
Changement de Munitions : Quand l’objectif qui apparaît ne correspond pas à
l’obus chargé au commandement ‘’Branle Bas de Combat ‘’vous avez deux solutions.
a)-Objectif très dangereux :(Ennemi qui vous voit qui est à bonne portée et se
prépare à vous tirer) : Tirer la munition chargée qui au moins neutralisera votre
adversaire et changer ensuite de munition.
b)-Objectif dangereux :(Ennemi qui vous atteindre mais apparemment ne vous voit
pas).Redonner un ordre initial complet.
‘’BALLO- Sous Calibré-Char de tête-Droite 2m Hausse de combat-Feu ‘’.Le
chargeur devra extraire la munition engagée, charger un obus flèche et annoncer ‘’
Flèche Parée’’
ISTEB 5
Les Méthodes de Pointage et la correction But

A-Mise en œuvre de l’optique :


a)-Episcope d’observation : Nettoyer souvent avec soin : Alcool et chiffon doux.
-Vérifier que les étriers de fixation et les joints d’étanchéités soient en bon état.
-Remplacer immédiatement les épiscopes détériorés (rechange).
b)- Lunette de tir- télémètre- lunettes :
-Adapter l’appui front à votre morphologie.
-Régler l’écart inter pupillaire (lunette binoculaires)
-Régler les oculaires à votre vision et mettez éventuellement le filtre soleil.
-Vérifier et régler l’éclairage du réticule à son niveau maximum pour avoir une bonne
vision sans être éblouie.
-Régler le correcteur de devers.
-Afficher la munition.
-Afficher les hausses en amenant la ligne de foi horizontale en face de la graduation
correspondante à la distance et à la munition.
B-Pointage en hauteur :
Viser le centre de la partie visible : C’est le cas général car en visant ainsi aussi bien
en hauteur qu’en direction, on a le maximum de chance d’atteindre l’objectif dans ces
œuvres vives.
Cas particulier ou il faut pointer à la base
-Sur l’objectif plus de 2m de haut visible et situé à une distance inférieure à la
distance de combat de l’arme et du projectile utilisée.
-Sur un objectif venant vers vous, vous pointez à la base et en avant par rapport à sa
marche.
De nuit : Car à défaut du coup au but vous aurez un coup court qui est plus facilement
observable et toujours plus efficace.
Dans les tirs aux armes complémentaires sur les fantassins pour profiter les ricochets
et mieux, guider la gerbe.
Cas particulier ou il faut pointer long :
-Pour avoir un effet fusant avec des munitions explosives sur un ennemi à couvert
dans une lisière ou derrière un mur.
-Sur un objectif s’éloignant : vous pointerez au dessus et en avant de sa marche.
Pointage en direction :
Même si vos armes et vos instruments optiques sont parfaitement réglés et symblotés,
vous devez appliquer une correction en direction pour tenir compte.
-De la parallaxe entre les armes et les organes de visée.
-Si l’influence du vent ou de la configuration du terrain.
-De la vitesse du déplacement de votre objectif.
La parallaxe : Que le symblotage ai été exécuté en parallèle ou en convergence, il
subsistera toujours à courte distance un écart en direction sensible entre l’axe optique
et la ligne de tir considérée.
Le vent : Si le vent souffle transversalement par rapport à la trajectoire, la dérivation
sera :
-proportionnelle à la vitesse du vent ;
-inversement proportionnelle à la vitesse initiale de la munition.
Le devers : Si votre engin blindé est en devers votre tir sera déporté (à droite s’il est
penché vers la droite).
La dérivation : Le phénomène de la dérivation dû à la rotation de l’obus sur lui-même
entraine une dérivation vers la droite du projectile par rapport au flanc de tir (canon
rayé à droite).
La correction –but :
Si un objectif se déplace transversalement par rapport à votre ligne de tir, il faut tirer
en avant de sa direction de marche car pendant le trajet du projectile l’objectif se
déplace. Le calcul de la correction à effectuer peut se faire avec la formule suivante :
Correction en millième(m) =1000x vitesses cible (en sec)
Vitesse projectile (m/s)

Méthode de pointage sur objectifs mobiles


En pratique il faut diviser la vitesse km/h de l’objectif par un chiffre qui est fonction
de la vitesse en moyenne du projectile durant son trajet.
Il ne faut pas oublier également que l’objectif se déplace non plus
perpendiculairement mais à 45° par rapport à votre ligne de tir les corrections sont à
réduire de moitie.
D’une manière générale les engins blindés peuvent selon les équipements et les
commandes dont ils sont dotés effectuent le pointage et affichage de la correction but
de deux manières différentes.
1-Le pointage en suivant : C’est cette méthode que vous devez appliquer et faire
appliquer car elle est parfaitement adoptée au tir sur objectif mobile et fugitif et
permet le tir à la cadence rapide. Il s’agit de suivre à l’aide des commandes de
tourelle le déplacement de l’objectif en pointant avec la dérive correspondante à la
correction but dès que la synchronisation de la tourelle et de l’objectif est obtenue, le
tireur actionne la mise de feu. Le pointage en suivant est la méthode la plus rapide
mais elle demande de la part du tireur un entrainement constant suivre avec une
commande hydraulique une cible se déplaçant simultanément en site et en azimut
exige une grande précision des gestes.
-Chef d’engin vous êtes responsable de cet entrainement qui rendra votre équipage
efficace.
2-Le pointage à l’affût : Cette méthode plus simple et plus précise est toute fois plus
lente et peu adaptée sur un objectif fugitif.
Elle ne peut se justifier pour vous que si vos commandes hydrauliques sont en panne
ou si la route future de l’objectif est sans ambigüité (déplacement sur route) vous
pourrez renouveler assez rapidement votre tir en ré pointant immédiatement après le
départ du coup.
Il s’agit de pointer initialement assez largement en avant sur la route future supposée
de l’objectif et d’attendre ainsi que ce dernier vienne se placer de lui-même sur le
point réticule correspondant à la hausse et à la correction- but- voulu. Le pointage
final peut se faire en commande manuel qui améliore la précision celui qui tir doit
appuyer sur la détente au moment précis ou l’avant de l’objectif atteint le point du
réticule définit plus haut. /.
ISTEB 6
PREPARATION ET ORDRE DE TIR
-Ordre de tir
-Réaction de l’équipage.
Pour gagner des délais, l’ordre de tir doit être à la fois bref et précis vous devez.
-Utiliser le cadre d’ordre en allégeant au maximum ;
-Employer les termes conventionnels et bannir tout mot inutile.
CADRE D’ORDRE
A) Alerte :
Donner l’alerte à l’équipage au peloton par : soit le nom du tireur, soit l’indicatif du
peloton.
Remarque : L’alerte n’est donnée que pour le 1er obus.
Réaction de l’équipage :
Chef d’engin : Donné l’alerte : exemple : Zégué ou ‘’Charlie 3’’
Tireur : Mettez l’œil à la lunette, vérifier son réglage et cherche l’objectif.
Chargeur : Tenez-vous prêt à charger ou à rechanger.
Pilote : Si vous êtes à l’arrêt, mettez en route le moteur ; si vous rouler tenez-vous
prêt à vous arrêter.
Munition : Utiliser l’appellation réglementaire ajoutée éventuellement le genre de tir
et le mode de tir.
Remarque : N’annoncer rien si un obus est déjà dans la chambre. (Branle bas de
combat)
Réaction de l’équipage :
Chef d’engin : Indique le genre d’obus : Ex : ‘’OCC’’ sous calibre, 12,7mm
(concentration, coup par coup, par 4).
Tireur : Afficher la munition ou choisissez l’échelle des hausses dans le réticule.
Chargeur : Chercher (éventuellement) sélectionner le mode de tir. Annoncez ‘’prêt’’.
Objectif : Donner dans l’ordre et si c’est indispensable.
Sa direction : Donner ordre à un engin subordonné.
La nature : Par l’appellation réglementaire.
Localisation : S’il est peu visible ou pour le choisir parmi plusieurs objectifs.
Remarque : La meilleure façon de désigner un objectif est d’amener la lunette de tir
dans sa direction avec votre commande prioritaire et donner sa nature sans ajouter un
mot.
Réaction de l’équipage :
Chef d’engin : Désigne l’objectif Ex : ‘’2H00 ‘’ le village’’ VCI’’ missile 15m à
gauche du terrain. Le 3 PL de tête ‘’ char’’ hélico ‘’VL’’ Fantassin.
Tireur : Répondez vu ou non vu reprenez la commande de la tourelle et remettez la
ligne de foi verticale sur l’objectif.
Chargeur : Prenez en main un obus identique du précédent.
Pilote : Si vous roulez, arrêtez-vous sur l’ordre du chef d’engin ‘’ DOUMBIA stop’’
Correction :
Réaction de l’équipage :
Tireur : Répétez la correction et la hausse Ex : ‘’gauche 4200’’
Chargeur : Observer
Pilote : Observer
Hausse :
Donner dans l’ordre en une phrase, la correction de tir sur but mobile ou tir avec vent
latéral parallaxe, annoncer dans tous les cas le sens et la valeur en m de la correction :
la hausse en annonçant ainsi (mille deux cent et jamais douze cent).
Remarque : Si vous faites un tir à la hausse de combat qui implique un pointage
particulier annoncer.
Réaction de l’équipage :
Chef d’engin : Indique la hausse Ex : ‘’ gauche 7’’ droite 8’’ ; ‘’ droite 10’’ ;
‘’gauche 2’’ ; ‘’ deux mille cinq cent ‘’ ; ‘’mille deux cent ‘’ hausse de combat.
Tireur : Afficher ces éléments, pointez et annoncez prêt.
Engagement :
Il existe deux ordres d’engagement du feu votre tireur ou vos subordonnés doivent
tirer dès qu’ils sont prêt.
Vous vous réservez l’instant exact du déclenchement. Pour faire arrêter
momentanément le tir. Pour faire reprendre le tir. Si vous désirez continuer le feu de
la même façon.
Réaction de l’équipage :
Chef d’engin : Commande au commandement feu
Tireur : Arrêtez le tir mais restez prêt tirez à l’ordre feu.
Chef d’engin : Command au commandement halte au feu.
Tireur : Arrêtez le tir mais restez pointer Prêt à tirer à nouveau.
Chef d’engin : Commande au commandement continué le feu même éléments de feu.
Tireur : Reprendre le tir sur le même objectif.
Chargeur : Rechargez.
Pilote : Soyez prêt à changer de position sur l’un des ordres suivants : Demba en
avant ou Demba position de rechange.
Exemple d’ordre du chef d’engin

A M O C H E Tireur
N°1 Tir sur un char à l’arrêt à la distance de combat
1 obus ‘’BALLO’’
er
Char Hausse de Feu ‘’Vu,
combat prêt’’
2 obus
ème
gauche C Feu Gauche
1200 1200
prêt
Tir sur un groupe de VCI en mouvement à courte distance
N°2 1 obus ‘’KANTE’’
er
OCC VCI de tête Droite -3 Feu Vu
droite -3
prêt.
2 obus
ème
VCI de Droite -4 Feu Vu
guerre droite -4
prêt.
Tir sur un char lointain difficile à observer
N°3 1 obus
er
DABO Sous Char en 1900 Feu Vu
calibré lisière à 12 1900
m à droite prêt
du chemin
2 obus
ème
1800 Feu Vu
1800
prêt
A M O C H E Tireur
N°4 Tir au commandement sur des Fantassins
1er obus ‘’Issa’’ Explosif Fantassin 800 Au cdmt ‘’Vu,
dans la feu prêt’’
haie
2ème Le buisson 1000 Feu vu
obus à gauche 1000
prêt
3ème Même
obus élément
feu
Tir de Neutralisation sur objectif lointain
N°5 ordre ‘’Malle’’ Fumigène Missile à Gauche -4 Feu Vu
par 3 droite du 2400 gauche
hangar -4 -
2400
prêt.

Exemple d’ordre du chef de peloton

A M O C H E Tireur
N°1 Tir sur trois chars apparaissant sur une crête et se dirigeant vers une route
Charlie-3 OCC 1H00- 1400 Feu ‘’Vu
3chars à à
partir de partir
la route de la
route
1400
Charli
e-3,
prêt
Tir de Neutralisation sur une lisière
N°2 1er ‘’Tango’’ Explosif La lisière 2000 Au Vu
ordre par 4 à gauche commandement 2000
Feu Tang
o.
2 ème
Correction Feu 2 200
ordre 2 200 prêt
ISTEB 7
Les Méthodes de réglage
Au cours d’un engagement votre 1er coup doit être au but. Les canons à très grande
vitesse, les munitions à obus flèches et les appareils à conduite de tir modernes
permettent à un équipage bien entrainé d’atteindre ce résultat. En cas d’échec votre
2ème coup dura être tiré moins de 10 secondes après l’observation du 1er obus : le tir
d’un 3ème coup sur la même position est très dangereux et doit être évité. Il ne peut
être effectué que sur un ennemi lointain ou surpris à découvert et hors d’état de
riposter.
Les méthodes de réglage ont pour but de préciser les mesures à appliquées lorsque
votre 1er coup n’atteint pas l’objectif.
Les méthodes sont basées sur :
-L’observation du 1er obus à l’aide du traceur ou de l’impact au sol ;
-la valeur de l’écart par rapport à l’objectif ;
-la tension de la trajectoire qui est fonction du type de la munition.
Réglage en direction : Si l’écart est inférieur à 5m le réglage en direction est fait en
même temps que celui en portée et le plus souvent par la méthode de la fraction
d’objectif.
Si l’écart est supérieur ou égal à 5m le réglage en direction précède celui en portée.
Ce cas est très rare et ne peut provenir que :
-D’un fort vent latéral avec une munition à faible vitesse initiale ;
-d’un désymblotage de la lunette ;
-d’une erreur de pointage (objectif peu visible, correction but mal calculée.

Exemple d’ordre de réglage en direction

Numéro A M O C H E Observation
s
1er obus Zégué Explosif Paillotte 2400 Feu Droite-7

2ème obus -//- Gauche- Feu Droite-2


7
3ème obus -//- Gauche- Feu But
9
1er obus Samba Fumigène Bloquasse Droite 2 200 Feu Droite-6
10
2ème obus Fumigène Droite 4 Feu But
Généralité :
Plus fréquemment en raison de l’imprécision dans l’appréciation des distances le
réglage des portées est délicat et soumis pour cela à des règles précises.
Il existe trois méthodes qui dépendent de l’observation et de la munition.

Si le tireur est observé Si seul l’impact est


observé
-Par le tireur et éventuellement par le Par le chef Par le tireur ou le chef
chef d’engin. d’engin seul d’engin
-Utilisez la méthode traceuse sur Utilisez la Utilisez la méthode du bon
objectif (TSO) méthode de hausse.
fraction objectif

Pour utiliser l’une de ces méthodes TSO ou fraction d’objectif il importe que le
traceur ai été parfaitement repéré au moment où il passait à proximité immédiate de
l’objectif et ceux-ci à moins d’une ½ hauteur ou d’une ½ largeur de celui-ci. Ces
méthodes ne peuvent donc pas être utilisées pour les cours sauf s’ils sont très proches
de l’objectif. Il peut exister deux cas d’observation du traceur.

Le tireur annonce repérer le chef d’engin Le chef d’engin annonce repérer et


autorise le réglage. commande plus près de demi hauteur ; le
Le tireur déplace son réticule pour tireur effectue la correction ordonnée par
amener sur l’objectif le point de passage le chef d’engin et tir sans nouvel ordre.
du traceur et annonce prêt et tiré sans C’est la méthode par fraction d’objectif.
nouvel ordre c’est la méthode de traceur
sur l’objectif.

Ces méthodes permettent un réglage très rapide car les ordres sont bref mais la très
grande vitesse initiale des projectiles perforants modernes 1000 à 1700 m/s rendent
difficile l’observation du traceur jusqu’à des distances pouvant aller jusqu’à 1,2 fois
la distance de combat c'est-à-dire 1200 à 2000m.
L’observation d’un observateur à terre ou d’un engin blindé très proche peut utiliser
avec profit dans la méthode par fraction d’objectif.
Réglage en portée d’après l’impact. Si l’impact seul est observé munition non
traceuse, le bon de hausse est la correction minimum à apporter pour avoir la
certitude d’obtenir un 2ème coup de chance contraire au 1er par rapport à l’objectif.
Après l’observation du 1er coup, vous allez donc chercher à encadrer l’objectif dès le
2ème coup puis vous réservez progressivement jusqu’au coup au but.
Exemple : de la valeur du bon de hausse jusqu’à 2500m= 200m.

Remarque : Si la distance a été télémétrée, la valeur du bon de hausse doit être réduite
de moitié.
En fin, si au cours de réglage vous changez de zone de bon de hausse, vous devez
conserver la valeur du bon initial.

Premier coup non observé : Si aucun membre de l’équipage n’a pu observer le coup,
ce qui est assez fréquent avec des munitions à grande vitesse initiale et si le chef
d’engin ne dispose d’aucun élément d’observation menant de l’extérieure, autre char
parte en accompagnement, il tir à nouveau dans les 10 secondes qui suivent en
observant la règle suivante :

1er Obus Tir à une hausse inférieure à la Tir à une hausse supérieure à
hausse de combat. la hausse de combat.

Non observé Plus près d’une ½ hauteur visez à la Plus près un bon de hausse ou
base. ½ bon avec télémètre.

2ème Obus
Non observé Plus loin ½ hauteur visez le sommet. Plus loin un bon de hausse ou
½ bon avec télémètre.

Remarque : Les corrections se font toujours par rapport au pointage du 1er coup.
Il est parfaitement logique de tirer systématiquement plus court au 2 ème coup car un
coup court est peu facilement observable et en tout cas il gênera votre adversaire dans
sa riposte.
Réglage par hausse progressive ou régressive :
Conduisez le réglage par hausse progressive si :
- Le terrain en arrière de l’objectif ne peut être observé (tir à explosif sur une crête ou
une lisière).
- Terrain en arrière de l’objectif est occupé par des troupes amies.
Méthodes : Evaluez la hausse en télémétrant.
- Tirer le 1er coup avec une hausse plus courte de un bon de hausse (deux bon si vous
ne pouvez télémétrer).
- Allongez progressivement par bon inférieur au bon que vous venez de prendre (½
bon ; ¼ de bon).
Exemple : Maison télémétrée à 2500m tir explosif de 85.
- Section amie tenant les arrières
1er obus=2400m ;
2ème obus=2600m ;
3ème obus=2700m ;
4ème obus=2750m.
*Hausse régressive :
Le réglage est conduit par hausse régressive principalement lorsque des troupes amies
se trouvent immédiatement devant l’objectif. Le principe de la conduite de tir est
analogue au réglage précédent mais intéressant le sens des bons.
*Réglage par l’observateur latéral :
Compte tenu des difficultés d’observation (fumée, poussière etc…). Il est quelques
fois nécessaire de faire régler le tir par un autre blindé, soit par un observateur à terre
muni d’un instrument optique suffisamment puissant et précis.
1ère Condition : L’angle entre la ligne d’observation et la ligne de tir doit être
inférieure à 500m c'est-à-dire que la distance entre l’observateur et l’engin qui tire
doit être inférieure à 50m, 75m, 100m pour un tir effectué à 1000m, 1500m, 2000m.
*Transmission de l’observation de tir :
L’observation latérale transmet son observation au chef d’engin qui le traduit en
ordre de tir. Le tireur à l’écoute radio, peu du reste anticipé sur cet ordre en corrigeant
de lui-même son pointage.
Exemple de commandement de réglage

OBSERVATION COMMANDEMENT
Gauche-3 ‘’long’’ Droite-3 plus près ½ hauteur
‘’Pied’’ ‘’Plus loin demie hauteur’’
ISTEB 8
Les Dispositions préparatoires pour le tir du peloton
Le peloton tire pour :
-Détruire l’adversaire en particulier blindé ;
-Permettre la manœuvre d’une autre unité ;
-Tenir une zone ou un point et gagner des délais.
Le peloton est normalement engagé au sein de son escadron mais n’étant pas toujours
en liaison à vue avec son capitaine. Il peut mener souvent le combat de façon
autonome. Pour avoir le maximum de chance de réussite, le chef de peloton devra :
-Prendre des dispositions préparatoires très approfondies ;
-Surprendre l’adversaire grâce au camouflage soigneux ;
-Ne tirer qu’à courte distance ;
-Prendre l’ascendant en tirant à grande cadence.
Si le peloton est posté, les positions d’observations de tir et de rechange de chacun
des engins seront soigneusement choisies et aménagées. Camouflage face à l’ennemi
terrestre et aérien protection, cheminement, étude du secteur calcul des hausses,
système de veille etc.…
Si le peloton est surpris en mouvement le chef donnera l’alerte au peloton par ordre
Ex : Tango position de tir et chaque engin rejoindra au plus vite le poste reflexe le
plus proche en zig zaguant pour échapper au tir des missiles.
*Observation du terrain
L’observation est repartie :
-Pour que l’ensemble du terrain soit surveillé de façon à ce que les secteurs (environ
90°) se recoupent largement :
Que cela soit en marche ou à l’arrêt cette répartition de l’observation est le plus
souvent systématique et dépend alors du type de formation du peloton.
Le peloton en bataille : Le chef de peloton toujours au milieu du dispositif détermine
au centre du secteur du peloton un point central d’observation (PCO) qui sera la
limite droite ou gauche du secteur d’observation du blindé de gauche (ou droite) le
secteur du chef de peloton sera centré sur le PCO et recoupera largement les secteurs
de ses subordonnés.
Le compte rendu d’observation
Le CR d’observation devra être rapide donc simplifier à l’extrême : l’indicatif de
l’engin qui observe objectif avec éventuellement point de repère (par rapport au
PCO) et distance approximative.
Ex : N°1 trois chars débouchent d’une lisière dans le secteur d’Alpha qui est à gauche
du dispositif. Le subordonné de droite ne voit rien d’anormal dans le sein.
« Alpha-3 chars 1500 » « Charlie RAS ».
Ex : N°2 « A gauche -3 chars passent sur une crête appuyer par 3 autres »  « Adroite
une compagnie du VCI s’infiltrent en colonne le long d’une lisière ».
« Alpha- 11H00 – 3chars en mouvement 1500m ; 3 chars en crête- 2000 ».
« Charlie- 2H00- 9VCI en colonne le long de la lisière -1500 »
*Choix des objectifs :
Sauf ordre contraire du chef de peloton le choix des objectifs est systématique et
effectué en essayant de respecter ces deux principes :
1)- Le choix est fait en commençant par l’extérieur du secteur aussi, le peloton étant
en bataille le blindé de gauche choisira l’adversaire le plus à gauche et celui de droite
l’adversaire le plus à droite.
2)- Le choix est fait en commençant par les objectifs les plus dangereux ce qui revient
souvent à tirer du plus près au plus loin. (Sauf s’il faut détruire en premier lieu les
chars en appuis ou en soutien).
Dans certains cas particuliers, le choix des objectifs ne sera plus systématique mais
adopté à la situation ou à la mission fixée par le commandant d’unité.
-Tir d’aveuglément sur des objectifs lointains (fumigènes) ;
-Tir de neutralisation sur des lances missiles en appuis (explosif) ;
-Tir sur des objectifs particuliers (embuscades) ;
-Tir de concentration sur un objectif particulièrement dangereux.
Compte tenu des deux principes énoncés ci-dessus, la désignation et la prise à partie
des objectifs est aussi fonction du nombre d’adversaire et des missions reçues.
L’étude des cas suivants doit permettre d’éviter toute erreur susceptible d’entrainer
l’échec total de la mission et la destruction du peloton.
Cas n°1 : les objectifs sont moins nombreux que les engins du peloton :
a) Si le chef de peloton ne veut pas dévoiler son dispositif il désigne l’engin qui
doit tirer. « Alpha ; PCO 50m à gauche ; 2 chars 1500, feu. Il règle le tir de son
subordonné tandis que le 3ème char du peloton se tient prêt à prendre à partie le
2ème objectif qu’il ne tirera que sur ordre ou s’il devient dangereux.
b) Le plus souvent le chef de peloton fait intervenir ses 2 chars simultanément
«Tango 7 PCO, 20m à gauche 2 VCI ; 1500 feu et il assure l’observation pour
ses 2 subordonnés. Son tireur observant le tir de l’engin de gauche et lui-même
celui de droite.
Cas n°2 les deux objectifs sont en nombre égal aux engins du peloton :
La répartition est systématique «  Tango 7, PCO 3 chars, hausse de combat, feu ». Le
chef de peloton observe et règle le tir des deux subordonnés laissant son tireur
prendre en compte seul l’objectif central.
Cas n°3 les objectifs sont plus nombreux que les engins du peloton :
a) La répartition systématique est le cas le plus fréquent «Tango 7, PCO, 5 chars,
1500, feu. Les 2 chars subordonnés prennent à partie les objectifs en
commençant par l’extérieur. Le chef de peloton laisse le plus souvent son tireur
prendre en compte l’objectif central pour se consacrer à la conduite des feux de
son peloton. La répartition est particulière si certains des engins ennemis,
constituent une menace plus marquée.
Ex : n°1 un peloton attaque un deuxième est en soutien et s’apprête à gagner une
position de tir. « Charlie 7, PCO les 3 chars du fond 1800 ; feu.
Les 2 subordonnés détruisent d’abord les objectifs lointains puis prennent à partie les
proches sans nouvel ordre. Le chef de peloton tire sur le char du centre puis observe
et règle le tir de ses subordonnés.
Ex n°2/ Un peloton en appui protège l’attaque du peloton de tête «  Tango 7-
fumigène par 3- PCO- 20m à gauche 3 chars- 2000 feu puis PCO 30m à droite 3
chars -1500 feu.
*Ouverture du feu :
1)- Principes pour obtenir le maximum d’efficacité il faut respecter trois principes.
a) Préparer son tir : Point dangereux hausses- itinéraires, type de munition.
b) Ne tirez qu’à courte distance : Quand les circonstances le permettent, si possible en
dessous de la distance de combat correspondant à la munition utilisée.
c) Tirez à grande cadence (4 à 5 coups) non pour démoraliser l’ennemi en lui
infligeant immédiatement de lourde perte.
Méthode d’ouverture de feu : Il existe en fonction de la situation 4 modes
d’ouverture de feu.
a) Déclenchement immédiat sur ordre :
Le peloton en mouvement en cours de bond ou combat de rencontre le reflexe des
blindés du peloton doit être :
-Stopper sur poste reflexe ou sur place (terrain nu) ; tirer le plus vite possible un ou
deux obus (éventuellement le chef d’engin tire lui-même)
-Se dérober ; fumigènes plus marche arrière en zic-zac ;
-Rendre compte.
b) Déclenchement immédiat sur ordre :
C’est le cas général, le feu est ouvert à l’initiative de chacun dès que le chef de
peloton en a donne l’autorisation en terminant son ordre par ‘’feu’’.
c)Déclenchement différé : Le chef de peloton estime préférable de laisser
l’adversaire s’approcher à bonne portée. Il termine son ordre par parler et donne le
court ‘’feu’’ que lorsque le point défini est atteint.
d) Déclenchement aux commandements : Ce déclenchement est exceptionnel et
limité au tir de concentration. Le chef de peloton termine son ordre par. Au
commandement puis lorsque les subordonnés ont annoncés ‘’prêt’’ il commande 5, 4,
3, 2, 1 feu et les 3 tireurs appuient sur leurs détentes. /.
ISTEB
OBSRVATION DES TIRS

I-Observation des tirs au canon :


Tout l’équipage participe à l’observation du tir mais c’est xxx le tireur avec sa lunette
et le chef de l’engin blindé qui sont en mesure d’observer le mieux.
L’observation a pour objet d’apprécier les écarts en direction et en portée du
projectile par rapport au centre de l’objectif.
Si l’écart en direction est mesurable en m à l’aide des échelles micrométriques,
l’écart en portée ne l’est pas, seul son sens défini par l’observation à condition toute
fois que l’écart en direction ne soit pas 5 m.

Pour apprécier ces écarts l’observation porte sur le traceur et l’impact du projectile.

1-1)-L’Observation du Traceur :
Elle est faite si possible en mémorisant la position du traceur lors de son passage dans
le plan de l’objectif.
Si cette observation ne peut être faite, il y aura lieu :
-Soit d’apprécier l’écart par rapport à l’objectif.
-Soit d’observer l’impact au sol.

*L’Ecart en direction s’observe :

-A droite ou à gauche x m.
- Ou à droite ou à gauche ½ longueur, ½ largeur.

L’Ecart en Portée s’observe :

« Court » si la trajectoire est cassée avant l’objectif.


« Long » si le traceur passe au dessus.
« Pied » si le traceur atteint le point le +bas de l’objectif.
« Non observer » si aucune observation précise n’a pu être faite.
-Plus près (loin) une demi-hauteur.

BUT

Court

Observation des explosifs


Observation des Traceurs

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