Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ARMEMENT BLINDE
I.S.T.E.B
1
I.S.T.E.B.
-Chapitre 1 : Généralité sur le tir.
Tir Courbe
200/m
Tir Tendu
Tir Fichant
SELON LE MODE D’OBSERVATION ET DE POINTAGE
Tir direct : Tir pour lequel l’objectif peut être visé avec le dispositif de tir.
Tir masquée : Tir pour lequel l’objectif ne peut être visé avec le dispositif de
pointage de l’engin et où seul le chef d’EB, ou un observateur à proximité, voit
l’objectif et peut conduire le tir.
Tir repéré : Tir exécuté en pointant sur un repéré (Jalon) avec un angle (répétiteur
d’azimut) et une hausse (niveau à bulle) repérés à l’avance pour chaque objectif. Le
tir repéré peut être ainsi exécuté l’orque l’objectif n’est plus visible (nuit ou
brouillard).
Tir immédiat sur ordre : Tir effectué en cas de surprise sur ordre.
Tir immédiat : Tir effectué des l’acquisition de l’objectif sans ordre.
Le tir d’urgence : << dans lequel la vitesse de réaction prime sur la précision. Dans ce
cas le tir à la << chausse de combat >> est généralement employé et souvent effectué
par le chef d’E.B. C’est le cas du combat de rencontre.
Le tir de précision : (ou<< ajusté >> dans le quel l’équipage utilise toutes les
possibilités de système de pointage de tir afin d’obtenir le maximum de précision au
détriment, éventuellement, de la rapidité du déclenchement.
Tir différé : Tir déclenché seulement lorsque le chef de peloton ou de commandant
d’unité estime que les conditions d’ouverture du feu sont optimales. Compte tenu des
délais laissés aux équipages ce tir est le plus souvent un tir de précision.
Tir au commandement : Tir déclenché au commandement << Feu >> du chef de
peloton ou du commandant d’unité. Ce genre de tir s’applique aux cas suivants :
Tir de concentration ou neutralisation.
Recherche de la surprise par le déclenchement brutal du feu contre un objectif fixe ou
mobile.
Compte tenu des délais laissés aux équipages ce tir est le plus souvent un tir de
précision.
SELON LA SITUATION :
Tir en progression : Tir effectué à partir d’un poste occupé par l’engin blindé en cours
de progression. Il peut s’agir d’un poste tactique ou d’un poste réflexe.
Tir en mouvement : Tir effectué par un engin blindé en mouvements seuls les engins
blindés équipés de système de stabilisation du canon et du dispositif de visée peuvent
effectuer efficacement, ce genre de tir.
Tir prépare : Tir effectué à l’arrêt, à partir d’une position reconnue, ce tir s’applique
en particulier a l’exécution des missions défensives.
Tir entretenu : Tir maintenant des feux sur un objectif pendant un certain temps, ce tir
est effectué pour fixer un adversaire.
PROJECTILES PERFORANTS :
Obus a charge creuse : Les obus a charge creuse sont des projectiles à explosif
classique mais spécialement conçus pour avoir un effet contre les blindages de chars.
Ils ne sont efficaces que s’il y a impact sur l’objectif et faible rotation de la charge.
Leur efficacité ne dépend pas de leur vitesse restante.
211-Disposition de Combat :
Les opérations effectuées au commandement << disposition de combat >> ont pour
but de mettre en ordre de marche ou de vérifier les équipements et dispositifs
essentiels permettant le combat de l’engin blindé et en particulier la mise en œuvre de
son armement.
Ces opérations s’appliquent généralement :
A la mise en œuvre de la tourelle ;
A la mise en œuvre des armes (approvisionnement, vérification mise de feu. …..)
Au système de conduite de tir (affichage de la hausse de combat sur les matériels le
permettant.) ;
Aux appareils d’optique (classique camera) ;
Au x équipements radio NBC (détecteur, filtration).
Le Chef de Char :
-Débloque la tourelle.
-Essayé la commande prioritaire.
-Vérifie la fermeture de son volet.
-Vérifie la simbleautage.
-Approvisionne son arme individuelle.
-Essaye le circuit électrique.
-Nettoie son périscope.
- Vérifie le poste radio et l’interphone.
-Vérifie le lien élastique.
Le Tireur :
-Débloque la tourelle.
-Débloque la commande de pointage.
-Approvisionne son arme individuelle.
-Vérifie les armes complémentaires.
-Met l’indicateur de recule en avant.
-Essaye le pupitre de commande.
-Vérifie la lise de feu (puis coupe).
-Nettoie la lunette de tir et son épiscope.
-Affiche la hausse de combat.
-Vérifie le circuit électrique.
Le Chargeur :
-Essaye la fermeture de son volet.
-Enlève la couvre bouche du canon.
-Ouvre la culasse du canon.
-Vérifie le simbleautage.
-Vérifie les armes complémentaires.
-Approvisionne son arme individuelle.
-Essaye la mise de feu.
-Nettoie son épiscope d’observation.
-Vérifie le circuit électrique.
Le Pilotage :
-Essaye la fermeture de son volet.
-Vérifier ses épiscopes d’observation.
-Contrôle le tableau de bord.
-Approvisionner son arme individuelle.
Le poste d’observation est appelé << Réflexe>>s’il est pris très rapidement en cas
de rencontre au cours du déplacement ou << normal>> si son choix a pu se faire
hors des vues de l’ennemie :
Les qualités du poste d’observation doivent vous permettre de voir sans être vu en
restant abrité.
-Derrière une crête ou sur un terrain mouvementé votre EB sera à défilement
d’observation’ c'est-à-dire que seule votre tête ou votre appareil d’observation
(binoculaire, lunette panoramique…) sera visible de la zone que vous voulez
observer ;
-Dans un couvert, ou une agglomération, votre position sera très en retrait par
rapport à la lisière et si possible protége (fossé, mur) protection contre détection
thermique.
ISTEB N°5
24-Evaluation des distances :
Deux certitudes vérifiées par l’expérience :
Pas de premier coup au but sans détermination précise de la distance. Seule une
détermination rapide permet de tirer le premier.
Chef d’engin blindé et tireur vous devez donc :
Vous entraîner constamment pour acquérir vitesse et précision,
Mesurer honnêtement l’amélioration de vos performances.
241- Estimation a l’oeil nu:
En vous entraînant vous devez être capable:
-d’évaluer instantanément si un objectif est situé à une distance inférieure à la
distance de combat de votre munition antichar (O.C.C ou Flèche) ;
-d’apprécier une distance jusqu' a 2000 m avec moins d’erreur.
Mais attention
Quelques trucs
242-Mesure au télémètre
C’est le procédé le plus précis de détermination des distances.
Le télémètre laser : Est très précis (plus ou moins 5m, jusqu'à 10.000m) et permet une
mesure instantanée de la distance qui est introduite automatiquement dans la
conduite de tir (C.O.T.A.C.) et visualisée simultanément sur le pupitre. Sa mise en
oeuvre est commandée à partir du plafonnier du tireur ou de l’E.B, ce qui permet un
gain de temps considérable.
Le Télémètre Optique : vous donne des mesures précises (de l’ordre de 100m à
2000m, mais.
-Il exige un réglage très fin que vous devez exécuter vous-même ;
-Sa mise en œuvre demande certains délais (à réduire par un entraînement intensif) ;
- Il est plus fragile que le télémètre laser par construction.
243-Evaluation avec l’écart angulaire
Qu’est-ce que le millième ? 1m à 1000m
0,50m à 500m
1,50m à1500m
C’est l’angle sous lequel on voit : 2,00m à 2000m
2,50m à 2500m
3,00m à 3000m
Dimension
Cas particuliers :
Erreur de pointage :
Si au départ du coup, le tireur constate une erreur de pointage, il doit rendre compte
au chef d’engin blindé. Ce dernier doit renouveler la séquence de tir.
Tir à la hausse de combat :
Coup court :
-Objectif à une distance supérieur à la distance de combat : effectuer un tir de
précision.
Coup long :
-Hauteur de l’objectif inférieur à 2m : effectuer un tir de précision.
Tir sur l’objectif mobile :
Coup arrière :
-Correction insuffisante; augmenter la correction (conduite de tir classique, ou
renouveler la séquence (C.O.T.A.C.).
-Correction trop importante ; diminuer la correction (conduite de tir classique) ou
renouveler la séquence (C.O.T.A.C.). Coup avant :
Coup long ou coup court :
-Réglage par bond de hausse ou fraction d’objectif (conduite de tir classique) ou
renouvellement la séquence (C.O.T.A.C.).
Hausses progressives ou régressives (conduite de tir classique).
Si au-delà de l’objectif, le terrain n’est pas observable ou est occupé par des troupes
amies, il faut régler le tir par hausses progressives. A cet effet, on tir le premier obus
avec une hausse égale à celle de l’objectif diminué d’un bond de hausse (deux si l’on
ne peut pas télémétrer). On allonge ensuite le tir progressivement en ajoutant à la
hausse du premier coup un demi-bond, un quart de bond etc.….
Si au deçà de l’objectif, le terrain n’est pas observable ou est occupé par des troupes
amies, il faut régler le tir par hausses régressives. Le processus est l’inverse de celui
exposé ci-dessus.
Réglage par observateur latéral :
Pour fournir des observations précises à un engin blindé qui tire, observateur doit se
trouver relativement prés de se dernier (angle entre la ligne d’observation et la ligne
de tir inférieur à 50m). L’intervalle entre deux engins blindés ne devant pas être
inférieur à une cinquantaine de mètres, un chef d’engin qui observe au profit d’un
autre qui tir doit tenir compte de la parallaxe. IL peut indiquer le sens de l’écart des
coups << court >> ou << long >> et annonce parfois le sens de l’écart ne direction.
Quand le coup est de plus de 5m en diagonale de l’objectif, il faut d’abord régler en
direction puis en portée.
ISTEB N°14
Tir anti-aérien
L’avion a toujours été et reste un adversaire redoutable pour les engins blindés.
L’hélicoptère d’attaque, apte aux évolutions rapides et discret, puissamment armé de
roquettes et de missiles antichars, est encore plus dangereux.
Les moyens spécialisés (aviation de chasse et artillerie sol-air) seront toujours
insuffisants pour assurer la défense de toutes les unités et l’ennemi trouvera toujours
des zones ou des couloirs lui permettant d’attaquer nos unités à très basse altitude
(TBA) ; vol en dessous de 150m en échappant ainsi à la surveillance des radars.
Votre unité même loin des contacts peut être attaquée par l’ennemi aérien. Pour
pouvoir vous défendre avec efficacité, il importe que vous connaissiez parfaitement :
- La tactique utilisée par les avions et les hélicoptères ennemis ;
- Les points faibles de l’ennemi aérien ;
- Les mesures à prendre pour éviter être découvert et surpris ;
- Les consignes de tir et la conduite de feu contre les différents types d’aéronefs ;
Ce la vous permettra de lutter avec efficacité et méthode contre le danger aérien, cette
menace permanente pour les unités blindées.
411- La tactique de l’ennemi aérien :
Les avions travaillent généralement en deux patrouilles de deux appareils. Ils
essayent de faire jouer la surprise en attaquant à très basse altitude (100à150m), le
soleil dans le dos et en utilisant le relief et les masques. Compte tenu de leur vitesse
et pour avoir de meilleures possibilités de tir, ils préfèrent attaquer dans l’axe le plus
long de l’unité.
La tactique des avions la plus souvent utilisée peut se résumer ainsi. La patrouille de
tête détecte l’objectif, le signale par radio à la deuxième patrouille qui prend ses
dispositions pour attaquer d’emblée suivant la plus grande dimension du dispositif
(généralement elle effectue un léger escale pour mieux ajuster sa cible) et manœuvre
(chandelle et virage serré) pour vous attaquer à la roquette (1500m)et au canon
(800m) suivant un axe différent de la deuxième patrouille et avec un minimum de
délais entre les deux attaques.
Les hélicoptères attaquent généralement dans la zone des contacts.
Ils volent par patrouilles de deux ou plus et utilisent au mieux le terrain 30 à 50
secondes leur sont nécessaires pour acquérir l’objectif, lancer et le plus souvent
guider le missile jusqu’au bout.
Pendant le vol du missile, l’hélicoptère peut rester stationnaire derrière un masque ou
progresser en piqué léger vers son objectif.
C’est l’attitude qu’il adoptera s’il doit employer son armement de bord : roquette,
canon, mitrailleuse.
- Tir restreint
- Tir libre
- Tir interdit
Riposte : Le feu est ouvert sur tout aéronef attaquant l’unité ou l’objectif défendu.
Tir restreint : Le feu n’est ouvert que si l’aéronef est reconnu hostile.
Tir libre : Le feu est ouvert sur tout aéronef. Il n’est pas déclenché ou il est arrêté si
l’aéronef est reconnu ami.
Tir interdit : Le feu ne peut pas être ouvert.
Les consignes de tir doivent préciser, impérativement, les catégories d’aéronefs
auxquelles elles s’appliquent (avions et (ou) hélicoptère).
415 – Possibilités des armes sur E.B
Canon de 20mm (AMX10P, AML serval)
Cadence de tir : 11 coups/secondes : portée utile en tir antiaérien : 2000m.
Rafales<<limitées>> en configuration <<DCA>> : 12 à 14 coups ou rafales libres.
Pointage de – 6 + 40 degrés. Traceuses jusqu’à2400m ;
Munitions explosives : 1 sur 2 est traceuse ;
En configuration<<DCA>> seul le chef d’E.B peut tirer.
Mitrailleuse de 12,7mm (AMX30-AML60-12-T62-54)
Cadence de tir : 7 Coups/secondes. Portée utile en tir aérien : 1500m
Pointage limité entre -8+20 degrés. Traceuse jusqu’à 1600m
Panachage : 2 perforantes, 2 incendiaires, 1 traceuse.
Mitrailleuse de 7,62mm (AMX30 – AMX 10 RC – ERC 90 SAGAIE T62 -54, PT
76)
Panachage : 4 normales, 1 traceuse : Traceuse jusqu’à 1200m.
416 – Tir contre les hélicoptères
Si l’hélicoptère vous survole ou passe à proximité (1000 à 1500m) tirer.
- Soit au canon de 20mmen vous servant de la grille de visée.
- -Soit avec votre mitrailleuse en effectuant une correction.
Si l’hélicoptère est à grande distance (1500 à 3000m) et stationnaire ou venant droit,
il est vraisemblablement entrain de se préparer à tirer, si ce n’est déjà fait, aussi
quelque soit la munition engagée dans votre canon vous devez :
- Tirer un premier coup aussi vite que possible sur l’hélicoptère ;
- Recharger avec un obus à grande vitesse initiale, obus flèche, à défaut obus à
charge creuse) pour effectuer un tir de précision.
417 – Tir contre les avions :
Principe : On ne tire que sur l’avion qui <<vient>>ou à la rigueur qui <<défile>>
mais jamais sur avion qui s’en <<va>> car l’énergie cinétique des munitions de petit
calibre serait trop faible puisque leur vitesse à l’impact n’est que la différence entre
leur vitesse propre et celle de l’avion.
Tir à la mitrailleuse
Le tir est conduit selon la méthode dite de barrage, qui consiste à créer une boule de
feu à l’endroit du passage probable de l’aéronef dans un volume choisi en avant de
l’appareil. La correction à prendre est de 100m environ dans ce genre de tir, ce qui
compte :
- Ce n’est pas la précision du feu d’un char isolé ;
- C’est la concentration des trajectoires d’un peloton,ou d’un groupe de
pelotons,voire d’un escadron pour créer la boule de feu.
Tir au canon de 20 :
Après ouverture de feu entre 1200 et 800m, le tir est conduit suivant la méthode dite
d’accompagnement, c’est-à-dire qu’il est poursuivi en maintenant le pointage dans la
grille de visée jusqu’au moment où l’avion s’en <<va>>.
418 – Tir contre les troupes aéroportées
Les troupes aéroportées sont faciles à atteindre avant ou immédiatement après leur
sortie des hélicoptères. Le feu sera ouvert à l’explosif au canon de 20 et à la
mitrailleuse en visant d’abord les hélicoptères.
Les parachutistes sont plus difficiles a atteindre car la vitesse de descente est rapide
(6m/secondes). Vous ne disposez donc que de peu de temps pour ajuster votre tir.
Si l’ennemi est en l’air visez<<plus bas deux hauteurs>> d’homme ;
Si l’ennemi est en terre effectuez un tir sur la zone de saut à l’explosif et avec les
armes complémentaires.
ISTEB 1
Les mesures de sécurités suivantes sont à observer pour éviter tout accident dans les
unités blindées.
Il est interdit de :
- Marcher à reculons devant un char en marche ;
- De monter sur un char en marche ou d’en descendre ;
- De se tenir à proximité d’un engin blindé en cours d’embarquement sur un wagon
ou franchissant un obstacle ;
- De fumer dans le compartiment de combat ou à proximité du compartiment moteur
lorsqu’il est ouvert ;
- De monter à bord sans casque sauf pour les opérations d’entretien ;
- De s’assoir ou de s’allonger à terre dans le prolongement des chenilles d’un char
arrêté.
3°)-Chargeur : Vous devez observer à l’œil nu et a l’air libre en ne sortant que la tête mais
uniquement si le chef de char vous y autorise ; sinon de l’intérieur avec vos épiscopes
4°)- Pilote : Vous devez observer : volet ouvert tant que le branle bas de combat n’est pas pris
ensuite avec vos épiscopes (disposition de combat)
Observation de nuit
De nuit observer en écoutant et en utilisant les équipements spéciaux binoculaires du chef d’engin
la lunette du tireur et l’épiscope du pilote.
Comment devez vous observer :
Pour que l’observation soit pleinement efficace elle doit être permanente, omnidirectionnelle et
méthodique que la permanence de l’observation est assurée :
En temps normal : Par tout l’équipage, chacun dans son secteur.
De nuit ou l’halte : Par un des membres de l’équipage placé au poste du chef d’engin le plus
souvent pour pouvoir observer , tirer et communiquer par radio.
La répartition de l’observation est faite par le chef de l’engin : Le plus souvent de façon
systématique en secteurs qui se découpent
Pilote : Observer en avant à courte distance de part et d’autre de votre route et sur une profondeur
de 300m environ. Observer pour choisir le meilleur itinéraire et votre prochain poste. Chercher
l’ennemi à pied (LRAC) et surtout les indices des mines (Fil, Sol fraichement remué)
Tireur : Observer entre 10h00 et 2h00 en découpant votre secteur en zone successives
correspondant aux lignes naturelles du terrain et en fouillant dans chacune de ces zones les couverts
les crêtes et les débouchés des routes. Rechercher les indices les plus caractéristiques : Fumées
d’échappement poussière de déplacement lueurs de départ et faute de camouflage.
Chargeur : Surveiller sur la droite entre 12h 00 et 06h 00 et observer le ciel pour détecter à temps
avions et hélicoptères volant à basse altitude.
Chef D’engin : Surveillez L’ensemble du secteur mais plus particulièrement l’avant et la partie
gauche non seulement soyez le plus vigilant mais contrôler que l’attention de vos subordonnés ne se
relâchent pas chaque membre de l’équipage observer selon la méthode suivante.
–Balayer le secteur en Zig-zag par tranche.
-S’arrêter sur chaque point suspect
-Rendre compte de toute anomalie.
Le poste d’observation.
Le poste d’observation est appelé ‘’Reflexe’’ s’il est prit rapidement en cas de rencontre au cours
du déplacement ou ‘’normal ‘’ si son choix a pu se faire hors des vues de l’ennemi. Les qualités du
poste d’observation doivent permettre de voir sans être vu en restant abrité ; derrière une crête ou
dans un terrain mouvementé votre engin sera à défilement de tourelle c’est à dire que seule votre
tête ou mieux votre binoculaire dépassera .Dans un couvert ou une agglomération votre position
sera très en retrait par rapport à la lisière et si possible à l’abri. (Fossé, mur).
Comment passer à la position de tir : Pour passer à la position de tir votre pilote ne doit pas
accélérer brutalement pour éviter la fumée. Le déplacement de l’engin doit être lent pour ne pas le
faire repérer ; ce mouvement lent facilitera la tache de votre tireur qui devra faire arrêter l’engin au
moment précis ou la position de tir sera atteinte.
La position de tir :
Qualités de cette position : La position de tir doit laisser si possible la cause abritée c’est le ‘’
défilement de tir ‘’.La position de tir doit si possible permettre d’éviter le devers. Engin cette
position doit être difficilement repérable c'est-à-dire loin d’un point caractéristique sur lequel
l’ennemi risque d’avoir déjà bragué ses armes. La position de tir peut avoir été préparée pour
améliorer la protection.
Position de rechange : Elle permet de poursuivre le tir lorsque la position initiale devient trop
dangereuse cette position située entre 30-50m de la précédente doit pouvoir être rejointe
rapidement en restant à défilement Total .Elle est si possible reconnue à pied par le chef d’engin.
ISTEB 3
LE CHOIX DE L’ARMEMENT DE LA MUNITION-DESIGNATION DES OBJECTIFS
L’observation très approfondie du terrain doit vous permettre de déceler l’ENI le premier.
Dès que l’identification aura été faite le chef de peloton ou le chef de char devront très rapidement
et sans hésiter.
-Choisir les objectifs en fonction du danger qu’ils présentent.
-Les désigner à leur tireur le plus vite que possible.
-Choisir la munition la mieux adaptée à l’objectif à traiter.
-C’est dans cette phase et en particulier lors de la mise en direction de la tourelle que vous gagner
les secondes qui vous permettront de tirer le premier avec le calme et la précision nécessaire.
Chef d’Engin : Il faut que vous sachiez que seul un entrainement intensif à l’occasion de chaque
exercice vous permettra d’améliorer votre sens de l’observation et vos reflexe.
Choix des objectifs : En fonction de la menace qu’il représente le chef d’engin doit être très
rapidement classé les objectifs qui se dévoilent dans son secteur et les tirer dans l’ordre.
Objectifs dangereux :
Ils sont : l’ennemi qui peut vous détruire mais qui paraît ne pas vous avoir encore repéré.
Objectifs non dangereux : Ce sont l’ennemi qui ne peut encore vous tirer, soit parce qu’il n’est pas
prêt ; soit parce qu’il ne vous à pas repéré ou dont l’armement ne permet pas de vous détruire.
Pour gagner du temps le chef d’engin désigne la direction ; désigne la nature de l’objectif à l’aide
du mot conventionnel réglementaire ; le localise.
1)- Direction de l’objectif :
- Commande prioritaire du chef d’engin : c’est le procédé le plus rapide et le plus sûr. Le chef
d’engin amène le centre de sa lunette binoculaire sur l’objectif et fait rallié la tourelle à la vitesse
maximum.
2)- Procédé du cadran horaire : Ce procédé est peu précis, il ne doit servir qu’à désigner les
secteurs d’observations ou une direction dangereuse « midi » étant à l’avant de la caisse le chef de
peloton désigne par exemple : Alerte à 03H00.
3)- Tir : Une direction peut être facilement et rapidement donné par le tir avec le canon ou à la
mitrailleuse. Ce procédé est très utile dans le combat ou pour désigner un ennemi aérien. Il peut
servir également à désigner un objectif aux hélicoptères ou avion ami.
*Point central d’observation (PCO) : l’objectif ou le point dangereux sont désignés par rapport à un
point central d’observation choisi au préalable. Ce procédé est utilisé pour désigner à l’intérieur
d’un peloton des objectifs lointains et peu visibles.
* Indicateur d’azimut : procédé utilisé pour le tir repéré.
* Nature de l’objectif : Pour gagner du temps les mots conventionnels ci-dessous doivent être
obligatoirement utilisés pour désigner les objectifs.
Char : Désigne tout char ou véhicule fortement blindé.
VCI : Désigne tout véhicule de combat de l’infanterie : véhicule légèrement blindé.
VLPL : Tout véhicule à roue non blindé.
Fantassin : Tout personnel à pied.
LRAC : Tout servant de lance roquette.
Missile : Toute lance missile à terre ou sur véhicule.
Canon : Tout canon sur roue.
Hélico : Tout hélicoptère.
Avion : Tout aéroplane.
Localisation de l’objectif
Si l’objectif est surveillé le chef d’engin ou le tireur après avoir mis la tourelle en direction, localise
l’objectif en utilisant un point de repère et éventuellement (l’écart en millième par rapport à ce
point : exemples : « la ferme, le petit hangar au coin à droite : missile» « la crête, le débouché de la
route, 20 millièmes à droite : canon »
Le choix de la munition a utilisé donc de l’arme est fait par le chef d’engin en fonction de
l’objectif de sa distance et de l’approvisionnement. Il utilise pour désigner la munition au tireur et
au chargeur l’une des appellations réglementaires ci-dessous à l’exclusion de tout autre.
Pour tirer le premier : ce qui vous donnera selon les statistiques quatre (04) chances
contre une de gagner. Vous devez vous entraînez sans relâche pour réduire au
minimum le délai de tir du premier obus (moins de 15 secondes pour un tir de
précision et moins de 10 secondes pour un tir à la hausse de combat).Pour que votre
premier coup soit au but vous devez savoir déterminer sans aucune hésitation quelle
est la meilleure méthode de tir à appliquer en fonction de la situation du moment .
*Le tir de Précision : Doit être utilisé aussi souvent que possible c'est-à-dire lorsque
vous avez des délais : ennemi lointain peu menaçant.
*Tir à Couvert : Lorsque l’objectif est petit : char à défilement de tourelle ; canon
AC. Le tir de précision permet d’avoir presque sûrement le premier coup au but.
Si le réglage des armes et de l’optique a été particulièrement soigneux.
Si après l’identification le chef de char ou le tireur télémètre la distance de l’objectif
avec une grande précision.
Si le tireur pointe sur le centre de la partie visible de l’objectif.
Si ce pointage est effectué en montant pour réduire le jeu dans les commandes.
A M O C H E Tireur
N°1 Tir sur un char à l’arrêt à la distance de combat
1 obus ‘’BALLO’’
er
Char Hausse de Feu ‘’Vu,
combat prêt’’
2 obus
ème
gauche C Feu Gauche
1200 1200
prêt
Tir sur un groupe de VCI en mouvement à courte distance
N°2 1 obus ‘’KANTE’’
er
OCC VCI de tête Droite -3 Feu Vu
droite -3
prêt.
2 obus
ème
VCI de Droite -4 Feu Vu
guerre droite -4
prêt.
Tir sur un char lointain difficile à observer
N°3 1 obus
er
DABO Sous Char en 1900 Feu Vu
calibré lisière à 12 1900
m à droite prêt
du chemin
2 obus
ème
1800 Feu Vu
1800
prêt
A M O C H E Tireur
N°4 Tir au commandement sur des Fantassins
1er obus ‘’Issa’’ Explosif Fantassin 800 Au cdmt ‘’Vu,
dans la feu prêt’’
haie
2ème Le buisson 1000 Feu vu
obus à gauche 1000
prêt
3ème Même
obus élément
feu
Tir de Neutralisation sur objectif lointain
N°5 ordre ‘’Malle’’ Fumigène Missile à Gauche -4 Feu Vu
par 3 droite du 2400 gauche
hangar -4 -
2400
prêt.
A M O C H E Tireur
N°1 Tir sur trois chars apparaissant sur une crête et se dirigeant vers une route
Charlie-3 OCC 1H00- 1400 Feu ‘’Vu
3chars à à
partir de partir
la route de la
route
1400
Charli
e-3,
prêt
Tir de Neutralisation sur une lisière
N°2 1er ‘’Tango’’ Explosif La lisière 2000 Au Vu
ordre par 4 à gauche commandement 2000
Feu Tang
o.
2 ème
Correction Feu 2 200
ordre 2 200 prêt
ISTEB 7
Les Méthodes de réglage
Au cours d’un engagement votre 1er coup doit être au but. Les canons à très grande
vitesse, les munitions à obus flèches et les appareils à conduite de tir modernes
permettent à un équipage bien entrainé d’atteindre ce résultat. En cas d’échec votre
2ème coup dura être tiré moins de 10 secondes après l’observation du 1er obus : le tir
d’un 3ème coup sur la même position est très dangereux et doit être évité. Il ne peut
être effectué que sur un ennemi lointain ou surpris à découvert et hors d’état de
riposter.
Les méthodes de réglage ont pour but de préciser les mesures à appliquées lorsque
votre 1er coup n’atteint pas l’objectif.
Les méthodes sont basées sur :
-L’observation du 1er obus à l’aide du traceur ou de l’impact au sol ;
-la valeur de l’écart par rapport à l’objectif ;
-la tension de la trajectoire qui est fonction du type de la munition.
Réglage en direction : Si l’écart est inférieur à 5m le réglage en direction est fait en
même temps que celui en portée et le plus souvent par la méthode de la fraction
d’objectif.
Si l’écart est supérieur ou égal à 5m le réglage en direction précède celui en portée.
Ce cas est très rare et ne peut provenir que :
-D’un fort vent latéral avec une munition à faible vitesse initiale ;
-d’un désymblotage de la lunette ;
-d’une erreur de pointage (objectif peu visible, correction but mal calculée.
Numéro A M O C H E Observation
s
1er obus Zégué Explosif Paillotte 2400 Feu Droite-7
Pour utiliser l’une de ces méthodes TSO ou fraction d’objectif il importe que le
traceur ai été parfaitement repéré au moment où il passait à proximité immédiate de
l’objectif et ceux-ci à moins d’une ½ hauteur ou d’une ½ largeur de celui-ci. Ces
méthodes ne peuvent donc pas être utilisées pour les cours sauf s’ils sont très proches
de l’objectif. Il peut exister deux cas d’observation du traceur.
Ces méthodes permettent un réglage très rapide car les ordres sont bref mais la très
grande vitesse initiale des projectiles perforants modernes 1000 à 1700 m/s rendent
difficile l’observation du traceur jusqu’à des distances pouvant aller jusqu’à 1,2 fois
la distance de combat c'est-à-dire 1200 à 2000m.
L’observation d’un observateur à terre ou d’un engin blindé très proche peut utiliser
avec profit dans la méthode par fraction d’objectif.
Réglage en portée d’après l’impact. Si l’impact seul est observé munition non
traceuse, le bon de hausse est la correction minimum à apporter pour avoir la
certitude d’obtenir un 2ème coup de chance contraire au 1er par rapport à l’objectif.
Après l’observation du 1er coup, vous allez donc chercher à encadrer l’objectif dès le
2ème coup puis vous réservez progressivement jusqu’au coup au but.
Exemple : de la valeur du bon de hausse jusqu’à 2500m= 200m.
Remarque : Si la distance a été télémétrée, la valeur du bon de hausse doit être réduite
de moitié.
En fin, si au cours de réglage vous changez de zone de bon de hausse, vous devez
conserver la valeur du bon initial.
Premier coup non observé : Si aucun membre de l’équipage n’a pu observer le coup,
ce qui est assez fréquent avec des munitions à grande vitesse initiale et si le chef
d’engin ne dispose d’aucun élément d’observation menant de l’extérieure, autre char
parte en accompagnement, il tir à nouveau dans les 10 secondes qui suivent en
observant la règle suivante :
1er Obus Tir à une hausse inférieure à la Tir à une hausse supérieure à
hausse de combat. la hausse de combat.
Non observé Plus près d’une ½ hauteur visez à la Plus près un bon de hausse ou
base. ½ bon avec télémètre.
2ème Obus
Non observé Plus loin ½ hauteur visez le sommet. Plus loin un bon de hausse ou
½ bon avec télémètre.
Remarque : Les corrections se font toujours par rapport au pointage du 1er coup.
Il est parfaitement logique de tirer systématiquement plus court au 2 ème coup car un
coup court est peu facilement observable et en tout cas il gênera votre adversaire dans
sa riposte.
Réglage par hausse progressive ou régressive :
Conduisez le réglage par hausse progressive si :
- Le terrain en arrière de l’objectif ne peut être observé (tir à explosif sur une crête ou
une lisière).
- Terrain en arrière de l’objectif est occupé par des troupes amies.
Méthodes : Evaluez la hausse en télémétrant.
- Tirer le 1er coup avec une hausse plus courte de un bon de hausse (deux bon si vous
ne pouvez télémétrer).
- Allongez progressivement par bon inférieur au bon que vous venez de prendre (½
bon ; ¼ de bon).
Exemple : Maison télémétrée à 2500m tir explosif de 85.
- Section amie tenant les arrières
1er obus=2400m ;
2ème obus=2600m ;
3ème obus=2700m ;
4ème obus=2750m.
*Hausse régressive :
Le réglage est conduit par hausse régressive principalement lorsque des troupes amies
se trouvent immédiatement devant l’objectif. Le principe de la conduite de tir est
analogue au réglage précédent mais intéressant le sens des bons.
*Réglage par l’observateur latéral :
Compte tenu des difficultés d’observation (fumée, poussière etc…). Il est quelques
fois nécessaire de faire régler le tir par un autre blindé, soit par un observateur à terre
muni d’un instrument optique suffisamment puissant et précis.
1ère Condition : L’angle entre la ligne d’observation et la ligne de tir doit être
inférieure à 500m c'est-à-dire que la distance entre l’observateur et l’engin qui tire
doit être inférieure à 50m, 75m, 100m pour un tir effectué à 1000m, 1500m, 2000m.
*Transmission de l’observation de tir :
L’observation latérale transmet son observation au chef d’engin qui le traduit en
ordre de tir. Le tireur à l’écoute radio, peu du reste anticipé sur cet ordre en corrigeant
de lui-même son pointage.
Exemple de commandement de réglage
OBSERVATION COMMANDEMENT
Gauche-3 ‘’long’’ Droite-3 plus près ½ hauteur
‘’Pied’’ ‘’Plus loin demie hauteur’’
ISTEB 8
Les Dispositions préparatoires pour le tir du peloton
Le peloton tire pour :
-Détruire l’adversaire en particulier blindé ;
-Permettre la manœuvre d’une autre unité ;
-Tenir une zone ou un point et gagner des délais.
Le peloton est normalement engagé au sein de son escadron mais n’étant pas toujours
en liaison à vue avec son capitaine. Il peut mener souvent le combat de façon
autonome. Pour avoir le maximum de chance de réussite, le chef de peloton devra :
-Prendre des dispositions préparatoires très approfondies ;
-Surprendre l’adversaire grâce au camouflage soigneux ;
-Ne tirer qu’à courte distance ;
-Prendre l’ascendant en tirant à grande cadence.
Si le peloton est posté, les positions d’observations de tir et de rechange de chacun
des engins seront soigneusement choisies et aménagées. Camouflage face à l’ennemi
terrestre et aérien protection, cheminement, étude du secteur calcul des hausses,
système de veille etc.…
Si le peloton est surpris en mouvement le chef donnera l’alerte au peloton par ordre
Ex : Tango position de tir et chaque engin rejoindra au plus vite le poste reflexe le
plus proche en zig zaguant pour échapper au tir des missiles.
*Observation du terrain
L’observation est repartie :
-Pour que l’ensemble du terrain soit surveillé de façon à ce que les secteurs (environ
90°) se recoupent largement :
Que cela soit en marche ou à l’arrêt cette répartition de l’observation est le plus
souvent systématique et dépend alors du type de formation du peloton.
Le peloton en bataille : Le chef de peloton toujours au milieu du dispositif détermine
au centre du secteur du peloton un point central d’observation (PCO) qui sera la
limite droite ou gauche du secteur d’observation du blindé de gauche (ou droite) le
secteur du chef de peloton sera centré sur le PCO et recoupera largement les secteurs
de ses subordonnés.
Le compte rendu d’observation
Le CR d’observation devra être rapide donc simplifier à l’extrême : l’indicatif de
l’engin qui observe objectif avec éventuellement point de repère (par rapport au
PCO) et distance approximative.
Ex : N°1 trois chars débouchent d’une lisière dans le secteur d’Alpha qui est à gauche
du dispositif. Le subordonné de droite ne voit rien d’anormal dans le sein.
« Alpha-3 chars 1500 » « Charlie RAS ».
Ex : N°2 « A gauche -3 chars passent sur une crête appuyer par 3 autres » « Adroite
une compagnie du VCI s’infiltrent en colonne le long d’une lisière ».
« Alpha- 11H00 – 3chars en mouvement 1500m ; 3 chars en crête- 2000 ».
« Charlie- 2H00- 9VCI en colonne le long de la lisière -1500 »
*Choix des objectifs :
Sauf ordre contraire du chef de peloton le choix des objectifs est systématique et
effectué en essayant de respecter ces deux principes :
1)- Le choix est fait en commençant par l’extérieur du secteur aussi, le peloton étant
en bataille le blindé de gauche choisira l’adversaire le plus à gauche et celui de droite
l’adversaire le plus à droite.
2)- Le choix est fait en commençant par les objectifs les plus dangereux ce qui revient
souvent à tirer du plus près au plus loin. (Sauf s’il faut détruire en premier lieu les
chars en appuis ou en soutien).
Dans certains cas particuliers, le choix des objectifs ne sera plus systématique mais
adopté à la situation ou à la mission fixée par le commandant d’unité.
-Tir d’aveuglément sur des objectifs lointains (fumigènes) ;
-Tir de neutralisation sur des lances missiles en appuis (explosif) ;
-Tir sur des objectifs particuliers (embuscades) ;
-Tir de concentration sur un objectif particulièrement dangereux.
Compte tenu des deux principes énoncés ci-dessus, la désignation et la prise à partie
des objectifs est aussi fonction du nombre d’adversaire et des missions reçues.
L’étude des cas suivants doit permettre d’éviter toute erreur susceptible d’entrainer
l’échec total de la mission et la destruction du peloton.
Cas n°1 : les objectifs sont moins nombreux que les engins du peloton :
a) Si le chef de peloton ne veut pas dévoiler son dispositif il désigne l’engin qui
doit tirer. « Alpha ; PCO 50m à gauche ; 2 chars 1500, feu. Il règle le tir de son
subordonné tandis que le 3ème char du peloton se tient prêt à prendre à partie le
2ème objectif qu’il ne tirera que sur ordre ou s’il devient dangereux.
b) Le plus souvent le chef de peloton fait intervenir ses 2 chars simultanément
«Tango 7 PCO, 20m à gauche 2 VCI ; 1500 feu et il assure l’observation pour
ses 2 subordonnés. Son tireur observant le tir de l’engin de gauche et lui-même
celui de droite.
Cas n°2 les deux objectifs sont en nombre égal aux engins du peloton :
La répartition est systématique « Tango 7, PCO 3 chars, hausse de combat, feu ». Le
chef de peloton observe et règle le tir des deux subordonnés laissant son tireur
prendre en compte seul l’objectif central.
Cas n°3 les objectifs sont plus nombreux que les engins du peloton :
a) La répartition systématique est le cas le plus fréquent «Tango 7, PCO, 5 chars,
1500, feu. Les 2 chars subordonnés prennent à partie les objectifs en
commençant par l’extérieur. Le chef de peloton laisse le plus souvent son tireur
prendre en compte l’objectif central pour se consacrer à la conduite des feux de
son peloton. La répartition est particulière si certains des engins ennemis,
constituent une menace plus marquée.
Ex : n°1 un peloton attaque un deuxième est en soutien et s’apprête à gagner une
position de tir. « Charlie 7, PCO les 3 chars du fond 1800 ; feu.
Les 2 subordonnés détruisent d’abord les objectifs lointains puis prennent à partie les
proches sans nouvel ordre. Le chef de peloton tire sur le char du centre puis observe
et règle le tir de ses subordonnés.
Ex n°2/ Un peloton en appui protège l’attaque du peloton de tête « Tango 7-
fumigène par 3- PCO- 20m à gauche 3 chars- 2000 feu puis PCO 30m à droite 3
chars -1500 feu.
*Ouverture du feu :
1)- Principes pour obtenir le maximum d’efficacité il faut respecter trois principes.
a) Préparer son tir : Point dangereux hausses- itinéraires, type de munition.
b) Ne tirez qu’à courte distance : Quand les circonstances le permettent, si possible en
dessous de la distance de combat correspondant à la munition utilisée.
c) Tirez à grande cadence (4 à 5 coups) non pour démoraliser l’ennemi en lui
infligeant immédiatement de lourde perte.
Méthode d’ouverture de feu : Il existe en fonction de la situation 4 modes
d’ouverture de feu.
a) Déclenchement immédiat sur ordre :
Le peloton en mouvement en cours de bond ou combat de rencontre le reflexe des
blindés du peloton doit être :
-Stopper sur poste reflexe ou sur place (terrain nu) ; tirer le plus vite possible un ou
deux obus (éventuellement le chef d’engin tire lui-même)
-Se dérober ; fumigènes plus marche arrière en zic-zac ;
-Rendre compte.
b) Déclenchement immédiat sur ordre :
C’est le cas général, le feu est ouvert à l’initiative de chacun dès que le chef de
peloton en a donne l’autorisation en terminant son ordre par ‘’feu’’.
c)Déclenchement différé : Le chef de peloton estime préférable de laisser
l’adversaire s’approcher à bonne portée. Il termine son ordre par parler et donne le
court ‘’feu’’ que lorsque le point défini est atteint.
d) Déclenchement aux commandements : Ce déclenchement est exceptionnel et
limité au tir de concentration. Le chef de peloton termine son ordre par. Au
commandement puis lorsque les subordonnés ont annoncés ‘’prêt’’ il commande 5, 4,
3, 2, 1 feu et les 3 tireurs appuient sur leurs détentes. /.
ISTEB
OBSRVATION DES TIRS
Pour apprécier ces écarts l’observation porte sur le traceur et l’impact du projectile.
1-1)-L’Observation du Traceur :
Elle est faite si possible en mémorisant la position du traceur lors de son passage dans
le plan de l’objectif.
Si cette observation ne peut être faite, il y aura lieu :
-Soit d’apprécier l’écart par rapport à l’objectif.
-Soit d’observer l’impact au sol.
-A droite ou à gauche x m.
- Ou à droite ou à gauche ½ longueur, ½ largeur.
BUT
Court