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NIVEL INTERMEDIO B1
FRANCÉS
CONVOCATORIA EXTRAORDINARIA 2021
CLAVE DE RESPUESTAS
COMPRENSIÓN DE TEXTOS ESCRITOS
0. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
B D E C A H G F
Complètement nouveau, dans une langue peut-être incompréhensible, comment être sûr de
ne pas oublier quelques formalités essentielles à une bonne installation ? Pas de panique,
nous avons listé les 7 incontournables à traiter dans les meilleurs délais.
En fonction du pays où vous vous expatriez, il peut être prudent de vous renseigner sur la
fiabilité et la sécurité financière des établissements bancaires locaux.
3. Inscrivez-vous au Consulat.
C’est facultatif mais fortement recommandé pour :
7. Réseautez !
Accueils francophones, Cercles des francophones, Chambres de commerce… Dans la
plupart des capitales du monde, on propose bon nombre de services à destination des
expatriés de la ville. Notre conseil ? Ne vous coupez surtout pas de la communauté
française qui a les mêmes habitudes que vous, donc les mêmes repères ! Profitez de leur
expérience et faites de belles rencontres.
a. s’adresse X
1. b. se dirige
c. s’oppose
a. chance inattendue
2. b. gagnant-gagnant X
c. mécontentement
a. a affaire
3. b. fait office X
c. semblerait
a. prestation X
4. b. rabais
c. remboursement
a. loin du
7. b. lors du X
c. même au
a. contrairement
8. b. donc X
c. pourtant
a. disparition
9. b. renouvellement
c. seconde jeunesse X
Dans les différents pays, pourtant, les démarches s'avèrent plus compliquées que prévu.
Lenteurs administratives, règles qui diffèrent selon les ambassades, manque
d'informations… De nombreux couples, mobilisés depuis de longs mois, se plaignent du
lent et complexe démarrage du processus.
« Dès lundi soir, toutes les ambassades avaient le mode d'emploi », assure Jean-
Baptiste Lemoyne.
Mais l'étude de ces dossiers est complexe et chronophage. La crise sanitaire implique
aussi beaucoup de surcharge de travail, en effet, les consulats sont très sollicités en ce
moment. Non seulement par les étrangers, mais aussi par les Français bloqués sur leur
lieu de vacances et les problématiques liées aux expatriés comme les bourses scolaires
dont les procédures sont aussi décriées.
Les coupes dans le personnel consulaire, que dénoncent les élus des Français de l'Étranger
comme les syndicats, depuis des années, limitent les capacités de réactions du réseau.
En quelques semaines, notre réseau consulaire a dû s'adapter aux nouvelles normes
sanitaires, assumer les fonctions d'une caisse d'aides d'urgence et répondre aux
nombreuses interrogations de nos compatriotes bloqués dans leurs pays de résidence. Cet
afflux de demandes supplémentaires des couples binationaux a fini de mettre à genoux
l'administration.
Alors que le budget d'urgence voté par le Parlement est sous-exploité, les recrutements,
même provisoires, n’ont pas repris.
Autre cause au retard pris dans le traitement de dossiers qui devraient pourtant être vite
réglés, l'impossibilité de se marier en France et la rupture des lignes aériennes entre la
France et de nombreux pays.
Le gouvernement promet un retour à la normale dans les 15 jours...
V F
TRANSCRIPTION :
Présentateur : C’est une première émouvante qui a eu lieu hier soir à l’ambassade de
France à Berlin. Un vieux monsieur âgé de 80 ans a décidé de rendre à la France un
tableau que son père avait ramené durant la guerre et qui était resté depuis 75 ans dans sa
famille. Bonjour Pascal Thibault.
P.T. : Bonjour.
P. : On vous rejoint à Berlin, vous étiez sur place hier pour assister à cette cérémonie.
Racontez-nous d’abord, Pascal, comment ce tableau était-il arrivé au printemps 1944 à
Berlin.
L’œuvre, date du XIXe siècle, elle montre un paysage bucolique, elle est signée Nicolas
Rousseau, un peintre de l’école de Barbizon. Sa valeur est estimée au mieux aujourd’hui
à 3 000 euros. Alors, reste la question de savoir pourquoi un officier allemand voulait
absolument que cette toile précisément soit rapportée à Berlin, on l’ignore.
Le tableau est donc resté ensuite accroché dans l’appartement de la veuve d’Alfred Forner
et à sa mort, c’est son fils, Peter, qui en a hérité.
P. : Alors, Peter Forner, le fils de l’officier allemand qui a ramené le tableau à Berlin en 44, a
décidé de contacter au début de l’année l’ambassade de France à Berlin. Pourquoi l’a-t-il fait
si tard ?
P.T. : Alors, il expliquait hier soir lors de la cérémonie qu’il ne s’était longtemps pas
occupé de cette toile. Et puis l’année dernière, il a été hospitalisé pendant trois semaines,
ce qui lui a laissé le temps de réfléchir un peu, de faire le bilan peut-être à l’approche de ses
80 ans et il s’est décidé donc de rendre cette œuvre. Il a contacté l’ambassade de France
à Berlin au début de l’année, ce qui s’est révélé un peu plus compliqué que ce qu’il
imaginait. Je vous propose de l’écouter.
Peter Forner : « Je n’ai jamais eu de relation émotionnelle avec le tableau, car je savais qu’il
ne m’appartient pas. Mon père, à son retour de France devait le livrer comme on lui avait
demandé, mais cela n’était pas possible. Il l’a donc ramené à la maison où ma mère l’a
gardé jusqu’à sa mort et moi ensuite. Entretemps, j’ai 80 ans et je ne serai pas éternel. Je
souhaite partir en ayant la conscience à peu près tranquille et après avoir rendu
quelque chose qui ne m’appartient pas ou peut-être même était volé. Bon, si ça avait
été un Monet, je ne sais pas si je l’aurais fait ! »
P.T. : Alors, le tableau a été pris en charge par l’antenne berlinoise de la Commission pour
les indemnisations des victimes de spoliations dues aux législations antisémites sous
l’occupation. Une structure qui depuis peu a vu ses compétences élargies à la restitution de
biens culturels spoliés. Une solution innovante a dû être trouvée parce qu’on ne sait pas
d’où vient ce tableau, à qui il appartenait et encore moins à qui il pourrait appartenir
aujourd’hui. Pour l’instant il va être remis aux autorités françaises, exposé dans une
structure publique, sûrement une mairie ou un musée en Normandie puisque c’est là que
l’officier, le sous-officier Alfred Forner avait été stationné, peut-être aussi avec l’aide des
médias, notamment régionaux, on pourra retrouver la trace des ayants droit de ce
tableau.
a. se balader en ville
b. supporter les embouteillages
c. vivre au plus près de la nature X
a. par hasard.
b. pour sa beauté.
c. pour son hospitalité. X
3. La région du Limousin
4. Françoise et Marc
5. À 58 ans, Françoise
9. Françoise et Marc
TRANSCRIPTION :
Métro, pollution, klaxons, trottoirs bondés…Et si on laissait tout tomber pour se mettre au
vert ? Un Français sur deux en rêve, Marc et Françoise l’ont fait il y a un an. Mais pas
n’importe où. Dans la région élue la plus accueillante de France. Et figurez-vous que
c’est le Limousin !
- Françoise : Oui, le projet ça fait trois ans, on avait envie de changer, de faire quelque
chose à tous les deux, ensemble euh…et puis voilà, moi plutôt dans le côté culturel et Marc
dans les cuisines parce que c’est sa passion depuis un bon moment, hein ?
- Marc : Voilà…
Pour inciter ces citadins à sauter le pas, la région Limousin leur a versé une prime de
déménagement de 4 000€ et une aide financière de 17 000€ pour lancer leur bar
restaurant, un coup de pouce financier non négligeable.
- F. : C’est vrai que c’est un plus, parce que ça nous permet d’avoir un petit peu de trésorerie
pour…
- M. : …on démarre…
- Voilà, quand on démarre et puis même un petit peu après parce que bon il y a pas mal de
frais, il faut avoir du stock, il faut…voilà. Monter un restaurant à Paris, un café restaurant
comme ici à Paris ou à Toulouse, c’était infaisable et puis c’était pas dans notre
optique.
- M. : Et puis voilà, on tenait à ce que ça soit en campagne.
- F. : En campagne, voilà.
Depuis un an, le couple a repris l’unique bar restaurant du village car les anciens
propriétaires sont partis à la retraite. À 58 ans, Françoise a dû apprendre le métier de
serveuse.
- F. : Là, je commence, regardez, je commence à savoir faire ça, yeh, c’est la classe hein ?
S’installer à la campagne ça veut aussi dire changer de mode de vie au quotidien et ça
passe aussi par de nouvelles habitudes de consommation.
-F. : Ici, y a pas de transports en commun, y a pas de métro, voilà donc la voiture c’est
quand même un outil indispensable pour pouvoir se déplacer, pour aller faire des courses
ou aller chercher le pain ou aller chercher des bricoles à droite à gauche… s’il nous manque
des petites choses pour la cuisine ...
Le couple parcourt 50 kilomètres trois fois par semaine pour rallier la ville la plus proche et le
budget essence est monté à 150 € par mois et pour ce qui est des dépenses quotidiennes si
- M. : Ouais, ce midi c’est une épaule de veau, voilà je l’ai achetée à un producteur à la
Beaufranche à 1 km d’ici, voilà, je sais ce que la bête a mangé, je sais comment elle a été
élevée, voilà, je sais que c’est du bon travail, donc, ça va se retrouver sur la qualité de la
viande.
En revanche, n’allez pas croire que faire ses courses chez le producteur du coin coûte moins
cher.
-M. : Moi, je préfère mettre un peu plus cher et savoir ce que je mange, sur la qualité.
Si pour les courses les prix ne sont pas moins élevés à la campagne, il y a bien une chose
sur laquelle le couple peut économiser: le loyer.
- F. : Je pense que tout l’appartement, ça doit faire 130 m2 à peu près, 130 m2 oui. Le bail qui
comprend donc la location du commerce et l’appartement, on paye 760 à peu près par
mois.
L’équivalent d’un loyer pour un 30 m2 à Paris. En reprenant le bar restaurant Françoise et
Marc ont pu sympathiser avec leurs nouveaux voisins et, contrairement à ce que l’on le
pourrait penser, tout le monde était ravi d’accueillir des citadins.
- F. : Y a des clients qui nous ont même rapidement invités chez eux, euh… à manger, donc
ça, c’était plutôt sympathique, ouais, y a vraiment des gens avec qui on s’entend
très, très bien… avec lesquels on a des bons rapports, vraiment… ouais, ouais,
amicaux… ouais vraiment.
Aujourd’hui Marc et Françoise ne savent pas encore si leur bar restaurant sera rentable, ils
ont pris un risque en quittant la ville pour la campagne mais une chose est sûre, ils ont
gagné en qualité de vie et ont pu réaliser un projet qui leur tenait à cœur.
Peu importe la météo, Paule mène toujours ses enfants à l’école en mode
0.
___transport doux___
4. « Je sais que c’est des œufs bio, la chapelure n’a pas ___d’additifs___ ».
TRANSCRIPTION :
Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, Paule emmène toujours ses enfants à l’école en
mode de transport doux. Car chez les Pinot-Garin la priorité c’est l’écologie. Un mode de
vie qui se retrouve jusque dans leur assiette. Pour la viande, la mère de famille se
rapproche d’un producteur bio local et pour les aliments de base, elle se rend au
supermarché toujours dans le même rayon, celui du bio.
-C’est une question de santé parce que là tout ce qui est en vrac derrière c’est bio, et en plus
y a pas d’emballage, donc on pollue moins…et j’achète beaucoup de farine, des œufs et du
beurre, ça c’est les trois ingrédients vraiment que j’achète le plus, voilà, pour après faire tout,
les pâtes et les pizzas, le pain et tout ça…
Le pain, qui une fois durci, deviendra chapelure ; les yaourts, les gâteaux, les glaces sont
également faits maison.
Bien manger mais aussi protéger la planète en produisant moins de déchets est essentiel
pour cette famille, c’est pourquoi leurs brosses à dents sont en bambou, le bicarbonate
remplace le déodorant, les serviettes hygiéniques et les disques démaquillants sont faits
main pour être réutilisables. Quant aux toilettes…
-Mon mari a installé une petite douchette et comme ça avec ça euh….on n’utilise plus le
papier toilette parce que pour fabriquer un rouleau de papier toilette on utilise 240 litres
d’eau pour fabriquer un seul rouleau.
-Je fabrique les shampoings et les savons, je fabrique les petits sachets parce que je voulais
pas qui ait d’emballages plastiques donc des polluants, donc c’est des sachets 100%
coton…J’ai deux entreprises en fait, mon autre activité c’est que je donne des cours de
zumba et de pilates, je suis presque à un temps complet.
Une manière de vivre très écologique à laquelle adhèrent volontiers les enfants du couple.
-On sait ce qu’on met dans notre corps, on est bien, on sait ce qu’on mange, on sait ce qu’on
se met sur nous euh…c’est bon pour notre corps, c’est bien !
Faire tout soi-même, privilégier les circuits courts, se contenter de peu pour respecter la
nature. Voilà un modèle de vie qui peut être à la portée de tous.