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Code de
Procédure Pénale
DELC
2021
République islamique de Mauritanie
Honneur – Fraternité – Justice
Ministère de la justice
Elle est recevable pour tous les chefs de dommages, aussi bien
matériels que corporels ou moraux, qui découleront des faits
objet de la poursuite. Elle est également recevable pour tous les
chefs de dommages imputables à la personne poursuivie, et
ayant un rapport de connexité avec les fait objet de la
poursuite.
A cette fin, il lui est adressé tous les deux mois par les
procureurs généraux près des cours d’appel un état des
affaires relevant de leur ressort ;
S’ils sont d’avis différents ou s’ils ont des réserves à formuler sur
des conclusions communes, chacun d’eux indique son opinion
ou ses réserves en les motivant.
Il est fait référence dans ces listes aux affaires relatives aux
inculpés en détention préventive.
leurs conseils par une décision, qui ne doit pas révéler l’identité
de ceux qui ont fait ces demandes et qui n’est susceptible
d’aucun recours.
Article 271– Les jurés titulaires absents à l’ouverture de la
session et ceux dont le président a accepté la récusation sont
remplacés par les jurés suppléants.
CHAPITRE 7 : DU JUGEMENT
Article 320– Les magistrats de la cour et les jurés se retirent
dans la chambre des délibérations. Ils n’en peuvent sortir
qu’après avoir pris leurs décisions.
Article 321– Les membres de la cour criminelle délibèrent et
procèdent à un vote individuel et à bulletin secret pour se
prononcer sur chacune des questions posées et sur les
circonstances atténuantes que le président s’engage à
présenter lorsque la culpabilité de l’accusé est prouvée.
Les bulletins neutres ou ceux dont la majorité des membres ont
décidé de leur nullité sont comptés au profit de l’accusé.
Elle n’est recevable que si elle est de nature à retirer au fait qui
sert de base à la poursuite le caractère d’une infraction.
Elle n’est admise que si elle s’appuie sur des faits ou sur des
titres donnant un fondement à la prétention du prévenu.
Les parties et les témoins non entendus et ceux qui ont été
invités à rester à la disposition du tribunal sont tenus de
comparaître à l’audience de renvoi sans nouvelle convocation.
SECTION V : Du jugement
Article 422– Le jugement est rendu soit à l’audience même à
laquelle ont eu lieu les débats, soit à une date ultérieure. Dans
ce dernier cas, le président informe les parties présentes du
jour où le jugement sera prononcé.
Article 458- Les délais et les effets de l’appel sont régis par les
articles 464 et suivants de ce code.
au prévenu ;
au procureur de la République ;
au procureur général près la cour d’appel ;
aux administrations publiques, dans le cas où elles
exercent l’action publique.
En ce qui concerne l’action civile, la faculté d’appeler n’existe
que si le montant des demandes civiles excède 300.000 UM, à
moins que l’une des personnes énumérées à l’alinéa précédent
n’ait précédemment interjeté appel à titre principal. Elle
appartient :
au prévenu ;
à la personne civilement responsable ;
à la partie civile :
Article 464– Sauf dans le cas prévu à l’article 470, l’appel doit
être interjeté dans le délai de quinze jours. A l’égard des
parties, ce délai court à compter du jour du jugement si celui-ci
est contradictoire, et à compter du jour de la notification
quelqu’en soit le mode, si le jugement est réputé contradictoire
ou rendu par défaut.
Article 497– Les dispositions des articles 359 à 365 et 367 sont
applicables à la procédure devant le tribunal de simple police.
1- L’incompétence ;
2- L’excès de pouvoir
au ministre de la justice ;
au condamné ou, en cas d’incapacité, à son
représentant légal ;
après la mort ou l’absence déclarée du condamné, à
son conjoint, à ses enfants, à ses parents, à ses héritiers,
à ceux qui en ont reçu de lui la mission expresse.
La cour suprême est saisie par son procureur général, en vertu
de l’ordre exprès que le ministère de la Justice a donné soit
d’office, soit sur la réclamation des parties.
Article 576– Dans le cas prévu à l’article 574, alinéa 2, si, pour
quelque cause que ce soit, des témoins ne peuvent être
produits aux débats, leurs dépositions écrites et, s’il est
nécessaire, les réponses écrites des autres accusés du même
crime sont lues à l’audience ; il en est de même pour toutes les
autres pièces qui sont jugées, par le président, utiles à la
manifestation de la vérité.
TITRE II : DU FAUX
Article 578- Lorsqu’il est porté à la connaissance du procureur
de la République qu’une pièce arguée de faux figure dans un
dépôt public ou a été établie dans un dépôt public, le
procureur de la République peut se transporter dans ce dépôt
pour procéder à tous examen et vérifications nécessaires.
Le procureur de la République ne peut déléguer les pouvoirs ci-
dessus à un officier de police judiciaire.
Le procureur de la République peut, en cas d’urgence,
ordonner le transport au greffe des documents suspectés.
Article 579– Dans toute information pour faux en écriture, le
juge d’instruction, aussitôt que la pièce arguée de faux a été
produite devant lui ou a été placée sous-main de justice, en
ordonne le dépôt au greffe. Il la revêt de sa signature, ainsi que
le greffier qui dresse du dépôt un acte décrivant l’état de la
pièce.
Toutefois, avant le dépôt au greffe, le juge d’instruction peut
ordonner que la pièce soit reproduite par photographie ou par
tout autre moyen.
Article 580– Le juge d’instruction peut se faire remettre par qui
il appartient et saisir toutes pièces de comparaison. Celles-ci
sont revêtues de sa signature et de celle du greffier qui en fait
un acte descriptif conformément à l’article 579.
Article 601– Tout arrêt qui a statué sur une demande en renvoi
pour l’une des causes précitée sera notifié aux parties
intéressées à la diligence du procureur général près la cour
suprême.
Article 619– Les arrêts prononcés par la cour suprême dans les
cas prévus par les articles 616 et 617 ne sont susceptibles
d’aucun recours.
TITRE II : DE LA DETENTION
CHAPITRE PREMIER : DE L’EXECUTION DE LA
DETENTION PREVENTIVE
Article 642– Nul n peut être privé de liberté qu’en vertu d’une
décision émanant de l’autorité judiciaire ordonnant sa
détention préventive ou en vertu de l’exécution d’une décision
ayant acquis autorité de la chosée jugée prononçant à son
encontre une condamnation à l’emprisonnement, la détention
ou la contrainte par corps sous réserve des dispositions des
articles 57 et 58 relatives à la garde à vue.
TITRE IV : DU SURSIS
Article 658– En cas de condamnation à l’emprisonnement ou à
l’amende, si le condamné n’a pas fait l’objet de condamnation
antérieure à l’emprisonnement pour crime ou délit de droit
commun, la cour d’appel et les tribunaux peuvent ordonner,
par le même arrêt ou jugement et par décision motivée, qu’il
sera sursis à l’exécution de la peine principale.
Article 675- Lorsque la contrainte par corps a pris fin pour une
cause quelconque, elle ne peut plus être exercée ni pour la
même dette, ni pour des condamnations antérieures à son
exécution, à moins que ces condamnations n’entraînent pas
leur qualité une contrainte plus longue que celle déjà subie,
auquel cas la première incarcération doit toujours être déduite
de la nouvelle contrainte.
Est puni des peines prévues à l’alinéa premier celui qui, par de
fausses déclarations relatives à l’état civil d’un inculpé, a
sciemment été la cause de l’inscription d’une condamnation
sur le casier judiciaire d’un autre que cet inculpé.
Est puni des mêmes peines celui qui aura fourni des
renseignements d’identité imaginaires qui ont provoqué ou
auraient pu provoquer des mentions erronées au casier
judiciaire.
LIVRE VI : DE L’EXTRADITION
TITRE I : DES CONDITIONS DE L’EXTRADITION
Article 711 nouveau (Loi n° 2010-036)- Les conditions, la
procédure et les effets de l’extradition sont déterminés par les
dispositions du présent livre, sauf dispositions contraires
résultant des traités ou conventions.
Copie de cette décision est transmise sans retard par les soins
du procureur général au ministre de la justice à toutes fins
utiles.
DISPOSITIONS FINALES