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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL


INSTITUT NJANJA
LUBUMBASHI

DEVOIR DU COURS DE SYSTEMATIQUE :

« LES CHAMPIGNONS »

Dirigé par : Prof KITENGE SALEH

Promotion : 3èmeH Scientifique b

ANNEE SCOLAIRE 2022-2023


PRESENTE PAR:

1. KANONGE WA KANONGE Joseph


2. UMBA ILUNGA
3. FURAH BARIBA
4. AMISI USENI
5. NTUMBA KAMULOMBO
6. NGALULA MWANZA
7. KAHENGA MAKIWA
8. KITUNGWA MUTEBA
9. KALASA BUPE
10. MWANA MPONDA
11. MWEMA NKWEMBE
12. MWEPU KABANGE
Sujet : « Les champignons »
1. Définition :
Les champignons : les champignons sont des eucaryotes pluricellulaires ou unicellulaires. Le
taxon « champignon » est devenu ambigu et considéré par la science actuelle comme obsolète
car il ne désigne pas un groupe monophylétique mais plusieurs taxons distincts. Il a en effet été
divisé en eumycètes, oomycètes, chytridiomycètes et mycétozoaires. Leurs cellules, pourvues
d'une paroi chitineuse ou cellulosique, sont immobiles et se nourrissent par l’absorption des
molécules organiques directement dans le milieu1.

La cellule ou les cellules sont dépourvues de chlorophylles ou de plastes car ces organismes
sont hétérotrophes vis-à-vis du carbone. Ils n'appartiennent donc pas au règne des végétaux.
Leur appareil végétatif est un thalle : ce sont donc des thallophytes qui adoptent un mode de
vie filamenteux (l'ensemble des filaments appelés hyphes formant le mycélium). Ces
caractéristiques, qui peuvent être perdues secondairement dans certains taxons, permettent de
regrouper des organismes appartenant à des groupes distincts dans la phylogénie.

Tous les véritables champignons appartiennent au groupe des eumycètes et se répartissent au


sein des basidiomycètes, comme les amanites ou, pour quelques-uns, parmi les ascomycètes, à
l'exemple des morilles ou des truffes. Deux groupes sont communément appelés «
champignons » mais n'en sont pas au sens strict du terme : les oomycètes (plus proches
génétiquement des algues brunes) et les myxomycètes.

2. Étymologie
Le terme champignon vient de l'ancien français du XIII ème siècle champignuel2 (par
substitution du suffixe -on) du bas latin campinolius « petits produits des campagnes » ou « qui
pousse dans les champs » (dérivé en -ŏlu de campania), lui-même issu de la racine latine
campus, « campagne », qui donne le champ, la plaine3.

Le mousseron, perçu comme poussant dans la mousse, a donné en anglais le nom générique du
champignon, mushroom.

La racine de ce mot semble être la mousse, mais est plus probablement l'indo-européen meu
qui l’apparente au latin muscus (« mousse »), mucus (« morve »), mucor (« moisissure ») et au

1
(en) K.D. Hyde, E.G. Jones, E. Leaño, S.B. Pointing, A.D. Poonyth et L.L.P. Vrijmoed, « Role of fungi in marine
ecosystems », Biodiversity & Conservation, vol. 7, no 9, 1998, p. 1147-1161 (lire en ligne [archive] [PDF]
2
Marcel V. Locquin - Origine des noms de champignons,Lire en ligne [archive] --- Champignons d'hier, Bull.
Fédér. Mycol. Dauphiné-Savoie, 1980, no.79 pp. 4-
3
Manuel de Mycologie générale et structurale, Masson édit. Paris, 1984
grec mykès (d'où les Mycètes) désignant d'abord les champignons en général4. Les termes grec
et latin sont ainsi une allusion possible aux champignons qui se protègent contre la dessiccation
par une couche de mucus qui recouvre leur chapeau et parfois aussi leur pied, ou à la
mycophobie ancestrale, les champignons étant associés aux mucosités nasales repoussantes.

3. Histoire du champignon
Aussi loin que remontent les sources documentaires, les champignons ont attiré les hommes
pour leurs propriétés comestibles ou hallucinogènes. Ils les ont aussi effrayés par leur toxicité.
Les premières descriptions en langues européennes datent du Grec Théophraste (-371, -288)
qui observe que les champignons (mykès) sortent des racines des chênes et que les Grecs savent
les faire croître sur les fumiers. On trouve de nombreuses mentions chez les auteurs gréco-
latins de divers fungus (mykès) : Nicandre rapporte les noms de champignons mortels de
l'olivier, du grenadier et de l’yeuse, Pline l'Ancien et Dioscoride, décrivent l'agaricumN 1 (ou
en grec agaricon, ἀγαρικόν) et Athénée comme ses prédécesseurs, distingue les champignons,
la truffe et le pezis. La classification des champignons parmi les plantes vient des Grecs et
perdurera jusqu'au xxe siècle 5.

4. Classifications
La classification des champignons relève de la mycologie. Elle évolue, notamment en raison
des progrès de la génétique, y compris pour des organismes symbiotes (ex. : les lichens ont un
temps été classés hors du monde fongique, et y ont récemment été réintroduits). Les listes et
classifications sont donc régulièrement mises à jour. Deux classifications sont actuellement
proposées : la classification classique et la classification phylogénétique6.

5. Difference avec les végétaux


1. Ils sont hétérotrophes vis-à-vis du carbone : leur incapacité à synthétiser des sucres à partir
de simples ressources minérales les distingue fortement des végétaux qui eux
sont autotrophes grâce à la chlorophylle et à la photosynthèse. Les champignons doivent
extraire de leur environnement des composés organiques déjà constitués.
Ils doivent « s'alimenter » comme le font les animaux, ce qu'ils font soit en décomposant de
la matière morte (ils sont alors saprophytes), soit au détriment d'organismes vivants (ils sont
alors parasites), soit en s'associant avec un organisme chlorophyllien (ils sont

4
René Pomerleau, Flore des champignons au Québec et régions limitrophes, Éditions la presse, 1980, p. 87
5
René Pomerleau, Flore des champignons au Québec et régions limitrophes, Éditions la presse, 1980, p. 87.
6
idem
alors symbiotiques). Les recherches récentes sur l'évolution des espèces vivantes placent
d'ailleurs la plupart des champignons plus près des animaux que des végétaux ;
2. Ils sont absorbotrophes, c'est-à-dire qu'ils absorbent les nutriments à travers la paroi
extérieure de leur corps ;
3. Leur appareil végétatif est ramifié, diffus et tubulaire ;
4. Ils se reproduisent via des spores ;
5. Leur paroi cellulaire est chitineuse (comme l'exosquelette des arthropodes et des crustacés,
ce qui est un exemple de convergence évolutive)7.

6. Utilisation et importance
1.1. En médecine
- Certains champignons microscopiques sont responsables de pathologies humaines
infectieuses, Certains champignons peuvent également se révéler pathogènes d'un point
de vue toxique en cas d'ingestion.
- Les champignons sont de véritables concentrés de santé Car ces petits
végétaux sont par exemple les champions du monde de la teneur en vitamine B et
surtout la vitamine B3 (essentielle pour la peau et les systèmes digestifs et nerveux) et
vitamine B2 (qui intervient dans de nombreuses enzymes)
1.2.En écologie

Plusieurs espèces de champignon sont utilisées pour épurer un milieu (eau, air, sol) ou un
substrat de culture d'un ou plusieurs polluants ou éléments chimiques indésirables : c'est la
technique de mycoremédiation.

7. Conséquence
La prise de champignons magiques peut vous amener à voir, à entendre ou à ressentir des
choses qui ne sont pas présentes, de l'anxiété, de la peur, des nausées et des spasmes
musculaires accompagnés d'une augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle8.

7
Francis Martin, Tous les champignons portent-ils un chapeau ?, Éditions Quae, 2014, p. 16
8
Idem
8. Parties du champignon

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